10 mai 2006

¤ Perdre et naître, pleurer, gagner les nuages avec ses larmes

Classé dans : Perso/Archives — uriniglirimirnaglu @ 9 : 01

Larmes de tout ton corps
Tu les coules, elles roulent
Elles cherchent à t’emporter, mais tu reviens sans cesse
A la pesanteur de la terre, elles te laissent,
Et, vapeur, montent au ciel en croisant la rosée.

La perte d’un être cher est un sentiment tellement brutal et cruel que la douleur de la perte est au bout d’un moment la seule chose tangible qui te rattache à la vie.

Et c’est autour de ce fil ténu et sensible que, petit à petit, tu réordonneras ta vie, flocon par flocon,

Ce sont tes amours d’ici bas qui t’indiqueront la direction dans laquelle tu les rangeras, ces petits flocons de vie, pour refaire le nid
que tu as perdu.

J’ai la larme solidaire, tu y arriveras, je le sais, sans te connaître,

Üriniglirimirnaglü

Posté par üriniglirimirnag, mercredi 10 mai 2006 à 00:19 sur http://bebegrisou.canalblog.com/

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