¤ Encore une nuit blanche en perspective
Un oral, jeudi 13 novembre. Un jury, 4 personnes. Il s’agit d’un exam professionnel. Pour progresser dans ma branche. Le genre de truc qu’on décide un jour de passer sur la foi d’expressions du genre « qui n’avance pas est condamné à reculer », bref, on n’a pas forcément un mental de « winner », mais quand faut y aller…
Je l’ai passé une fois (et raté), en 2007. Je n’étais pas prêt. Ma présentation, bâclée la veille à l’hôtel… Mauvais souvenir. L’impression d’avoir été trop présomptueux, et en même temps trop « ras des paquerettes ». Bref, pas malin, pas à mon avantage.
Saurais-je me discipliner cette fois-ci, et surtout, faire simple et efficace ?
Je l’espère, mais c’est mal parti. Déjà 5 jours de congés fichus en l’air à tourner autour du pôt et à trouver des prétextes pour ne pas avancer.
Mmmmh… Le mauvais stress monte, mais aucun signe de « bon » stress à l’horizon… Je prends des trucs pour me calmer (plantes, homéopathie, oligoéléments, stabilium), j’ai accepté d’aller faire trois séances de sophrologie (il m’en reste une, après-demain), mais je ne vois pas le bout du tunnel se rapprocher de manière si perceptible que ça.
Dois-je me conditionner, me mettre le couteau sous la gorge, m’enguirlander, ou bien n’y a-t-il rien d’autre à faire qu’attendre la dernière minute et son habituel sursaut d’adrénaline (et courir le risque – 99,99% de chances qu’il se réalise – d’être littéralement en loques le matin de l’exam) ?
Ou alors y aller sans rien préparer, en se laissant vivre et en faisant confiance au « grand esprit » de la prairie (cool, men, tel que vous me voyez, je suis le premier rastapache et je keep cool la vibe, men).
Si je n’étais pas aussi positif et heureux de vivre, j’en arriverai presque à me désespérer et à ne plus supporter d’être à ce point ce moi là si prévisible …