30 avril 2011

Pakistan, Russie, etc. : l’arme climatique est-elle une réalité ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 12 : 39

Jeudi 2 décembre 2010 4 02 /12 /Déc /2010 07:19

publié ici sur internet : http://www.chaos-mondial-organise-resistance-infos.com/article-pakistan-russie-etc-l-arme-climatique-est-elle-une-realite-61915818.html

 Haarp

Le 3 août dernier, une agence de presse russe a publié une étonnante synthèse, signée d’Andreï Arechev et intitulée L’arme climatique : une conspiration ?. Ce texte défendait l’idée que « la canicule actuelle, observée exclusivement sur le territoire de la Russie et ses régions limitrophes, pourrait sous-entendre plus que des explications scientifiques naturelles ».


Quelques jours plus tard, dans la presse algérienne, Chems Eddine Chitour, enseignant à l’École Polytechnique d’Alger, s’inquiétait quant à lui des inondations qui frappaient le Pakistan et n’hésitait pas à déclarer : Y a-t-il une autre cause qui pourrait expliquer les inondations diluviennes qui n’ont pas eu lieu depuis quatre-vingt ans ? On pense au projet HAARP. Le mot était lâché.


C’est dans le numéro de décembre 2007 du mensuel The Ecologist, le fameux magazine créé par Edward Goldsmith et d’orientation plutôt conservatrice, que Michel Chossudovsky, professeur d’économie à l’université d’Ottawa, a tiré la sonnette d’alarme en dénonçant dans l’High-frequency Active Aural Research Program ( HAARP) une arme de destruction massive mais non létale, capable, en modifiant le climat de pays précis, de déstabiliser leurs systèmes agricoles et écologiques, donc de les affaiblir, voire de les rendre ingouvernables.

En soi, l’idée n’est pas nouvelle et les stratégies du Pentagone l’ont conçue dès le début de la Guerre froide, avec comme seule limitation les capacités techniques de l’époque. 1967, durant la guerre du Vietnam, que l’arme climatique put être utilisée : dans le cadre du projet Popeye, des « ensemencements » de nuages eurent lieu en haute atmosphère afin de prolonger la saison des moussons et de bloquer les voies d’approvisionnement des Vietcongs.

Zbigniew Brzezinski, a qui rien n’échappait, évoqua quelques années plus tard, dans son livreEntre deux siècles, la possibilité d’utiliser la régulation de la météo comme moyen de régulation géopolitique. L’idée était dans l’air, au point que dès 1977, une convention internationale fut ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies interdisant « un usage militaire et toute autre forme d’utilisation hostile des techniques de modifications environnementale ayant des effets étendus, durables ou graves », ainsi que de toutes «  les techniques pour changer, grâce à une manipulation délibérée, des processus naturels, la dynamique, la composition ou la structure de la terre, y compris ses biotopes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère ».

Ce n’est cependant qu’en 1990, que grâce aux importants progrès de la science, fut lancé un véritable programme financé par la direction de Recherches maritimes des États-Unis, par le laboratoire de Recherche de l’armée de l’air américaine et par l’Agence pour les projets de recherches avancée de défense avec la participation des plus grandes universités étasuniennes. Le tout fut concrétisé par la création de la base de Gokona, en Alaska, où l’HAARP installa un réseau d’antennes de forte puissance transmettant par ondes radios haute fréquence, d’énormes quantités d’énergie dans l’ionosphère ( la couche supérieure de l’atmosphère). Selon ses propres documents de présentation, l’HAARP constituait alors un système capable de créer «  des modifications locales contrôlées de l’ionosphère » en vue de modifier les communications et les radars.

S’estimant directement menacée, la Fédération de Russie confia à ses services une expertise du programme. On n’en connaît que ce qui a transpiré via un rapport de la Douma et on peut y constater que les services secrets sont pour le moins inquiets : « Les plans américains visant à réaliser des expériences à grande échelle sous le programme HAARP (et) de créer des armes capables de rompre les lignes de communications radio et les équipements installés sur les engins spatiaux et les fusées provoquent de graves incidents dans les réseaux d’électricité et dans les oléoducs et les gazoducs ; ils ont aussi un impact négatif sur la santé mentale de populations de régions entières. […] Une analyse des déclarations émanant de l’US Air Force nous fait penser à l’impensable: les manipulations clandestines de phénomènes météorologiques, des communications et des réseaux d’électricité comme arme de guerre mondiale, permettent aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières. La manipulation météorologique est l’arme préventive par excellence ».

 

Analysant ce document, Michel Chossudovsky a relevé, à juste titre, que cette guerre climatique n’est pas réservée aux pays ennemis pour déstabiliser leurs économies, leurs écosystèmes et leurs agriculture, elle peut aussi être infligée à leur insu à des pays amis des États-Unis et être utilisée pour les rendre plus dociles ou pour influer sur la composition de leurs équipes dirigeantes, par exemple en déconsidérant des hommes politiques incapables de gérer une crise climatique subite et en créant une plus grande dépendance de l’aide alimentaire et des céréales de base importées des États-Unis et d’autres pays du bloc occidental. Il ne s’agit que de conjonctures, mais force est d’admettre que la sécheresse inexpliquée de Russie comme les inondations inattendues du Pakistan, correspondent bien à ces deux axes : affaiblir un adversaire et rendre plus docile un allié.

 

- Source : Les Brèves de LIESI – octobre/novembre 2010

Les Etats-Unis ont provoqué artificiellement le tremblement de terre en Haïti

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 12 : 11

vs hebben de beving op haiti kunstmatig opgewekt

article traduit à partir du néerlandais et paru le 26 janvier 2010 sur le site internet belge www.gva.be

lien vers l’article original : http://www.gva.be/nieuws/in-de-rand/aid897383/vs-hebben-de-beving-op-haiti-kunstmatig-opgewekt.aspx

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26/01 /2010 Les Etats-Unis ont provoqué le tremblement de terre en Haïti avec leurs armes secrètes. La Flotte russe du Nord aurait des données dans ce sens.
Selon le journal russe Pravda.ru , un rapport de la Flotte russe du Nord indique que les États-Unis ont mené une expérience avec des «bombes à onde de choc » en combinaison avec des ondes électromagnétiques et des ondes sonores.

Grain de sel

À un grain de sel peut-être que vous n’aurez pas assez de lire cette histoire bizarre. Selon Pravda.ru, les Etats-Unis sont capables avec de telles armes de détruire l’Iran.

Les tremblements de terre qui ont eu lieu à la même profondeur de 10 km que celui deprès Haïti – Honduras et le Venezuela le 8 Janvier et le 11 janvier 2010 – s’inscriraient dans le programme HAARP des Etats-Unis (Active High Frequency Auroral Research Program ») qui explore les possibilités de nouvelles formes de sécurité et de communication dans les couches externes de l’atmosphère.

Encore plus fou

« Le rapport de la flotte russe rend plus que probable le fait que la Marine US était pleinement consciente du grand dommage que ce tremblement de terre d’essai pourrait avoir sur Haïti et que l’amiral PK Keen avait à l’avance proposé de superviser les opérations d’aide sur l’ile » indique la Pravda. Le but ultime était l’invasion d’Haïti.

Cela devient encore plus fou : le tremblement de terre au Sichuan en Chine sur le 12 mai 2008 (7,8 sur l’échelle de Richter) aurait aussi été causé par les Américains.

 

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Ci-dessous l’article original en néerlandais et encore en dessous, l’article original de la Pravda.ru en version anglaise, puis en version traduite en français :

 

« VS hebben de beving op Haïti kunstmatig opgewekt »

26/01/’10 De Verenigde Staten hebben de aardbeving op Haïti veroorzaakt met hun geheime wapens. De Russische Noordelijke vloot zou gegevens hebben die in deze richting wijzen.
Volgens de Russische krant Pravda.ru bevat het rapport van de Russische Noordelijke vloot aanwijzingen dat de Verenigde Staten experimenteren met « shock wave bombs » in combinatie met elektromagnetische golven en geluidsgolven.

Korreltje zout

Aan een korreltje zout zal u misschien niet genoeg hebben om dit bizarre verhaal te lezen. Volgens Pravda.ru willen de VS met dergelijke wapens Iran vernietigen.

Bevingen op gelijke diepte van 10 kilometer in de buurt van Haïti – Venezuela op 8 januari en Honduras op 11 januari – zouden kaderen in het HAARP-programma van de VS (‘High Frequency Active Auroral Research Program’) dat de mogelijkheden onderzoekt voor nieuwe vormen van beveiliging en communicatie in de buitenste lagen van de atmosfeer.

Nog gekker

« Volgens het Russische vlootrapport is het meer dan waarschijnlijk dat de Amerikaanse marine volledig op de hoogte was van de grote schade die deze testbeving zou kunnen hebben op Haïti en had de marine generaal PK Keen op voorhand op het eiland geposteerd om hulpacties te overzien », aldus Pravda. Het uiteindelijke doel was en is de invasie van Haïti.

Het wordt nog gekker: Ook de beving in het Chinese Sichuan op 12 mei 2008 (7.8 op de schaal van Richter) zou door de Amerikanen zijn veroorzaakt.

 

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Haiti: The U.S. Created the Earthquake in Haiti?

24.01.2010

http://english.pravda.ru/science/tech/24-01-2010/111809-russia_says_US_created_earthqua-0/

The U.S. Created the Earthquake in Haiti?

Haiti: The U.S. Created the Earthquake in Haiti?

The Russian Navy reports that the U.S. created the earthquake in Haiti

The Russian Northern Fleet indicates that the earthquake that devastated Haiti was clearly the result of a test by the U.S. Navy through one of its earthquake weapons and drew up a diagram of linear succession in relation to earthquakes reported to have occurred by chance to the same depth in Venezuela and Honduras.

The Northern Fleet has been monitoring the movements and activities of U.S. Marines in the Caribbean since 2008 when the Americans announced their intention to reestablish the Fourth Fleet, which was disbanded in 1950, and that Russia responded a year later, with the Fleet led by the nuclear-powered cruiser Peter the Great « by starting its first exercises in this region since the end of the Cold War.”

Since the end of the decade of the 70′s in the last century, the U.S. « advanced a lot » in the state of its earthquake weapons and, according to these reports, they now use equipment with Pulse, Plasma and Tesla Electromagnetic and Sonic technology together with « shock wave bombs. »

The report also compares the experiences of these two earthquake weapons of the U.S. Navy last week, when the test in the Pacific caused an earthquake of magnitude 6.5 to strike in the area around the town of Eureka, Calif., causing no casualties. But the test in the Caribbean caused the death of at least 140 thousand innocent people.

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According to the report, it is « more than likely » that the U.S. Navy had « full knowledge » of the catastrophic damage that this test earthquake could potentially have on Haiti and had pre-positioned its Deputy Commander of the Southern Command, General PK Keen, on the island to oversee aid work if needed.

As regards the final result of the tests of these weapons, the report warns that there is a U.S. plan to destroy Iran through a series of earthquakes designed to overthrow its current Islamic regime. Additionally, according to the report, the system being tested by the USA (HAARP Project) would also create anomalies in the climate causing floods, droughts and hurricanes.

According to another report, coincidentally, facts exist establishing that the earthquake in Sichuan, China on 12 May 2008, a magnitude 7.8 on the Richter scale, was also caused by HAARP radio frequencies. It can be observed that there is a correlation between seismic activity and the ionosphere, through the control of Radio Frequencies Induced by force fields, which is a HAARP feature, and it can be concluded that:

1 .- Earthquakes identical in depth and linearly on the same fault are caused by induced frequency linear projection.

2 .- A coordinated satellite configuration can generate concentrated frequency projections targeting specific points (force fields).

3. A diagram shows that earthquakes considered to be artificial propagate linearly at the same depth.

-Venezuela, on January 8, 2010. Depth: 10 km.

- Honduras, on 11 January 2010. Depth: 10 km.

- Haiti, on 12 January 2010. Depth: 10 km.

The rest of the aftershocks occurred at depths close to 10 km.

Soon after the earthquake, the Pentagon said the hospital ship USS Comfort, which was docked in Baltimore, summoned its crew and sailed to Haiti, despite the fact that several days would elapse before arrival in Haiti. Nevertheless, Navy Admiral Mike Mullen, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, said the U.S. armed forces were preparing an emergency response to the disaster.

General Douglas Fraser, Commander-in-Chief of USSSOUTHCOM, said that Coast Guard and U.S. Navy vessels in the region were sent to offer help even if they had limited resources and helicopters.

The aircraft carrier USS Carl Vinson was sent from the naval base at Norfolk, Virginia, with a complete consignment of aircraft and helicopters. It arrived in Haiti early on the afternoon of January 14. Other additional groups of helicopters will attach with the Carl Vinson, said Fraser.

The U.S. Agency for International Development (USAID), operated in Haiti before the earthquake. President Obama was informed of the earthquake at 17.52 on January 12 and asked his staff to ensure that embassy officials were safe and began preparations to provide needed humanitarian assistance.

According to the Russian report, the State Department, USAID and the U.S. Southern Command began its work of « humanitarian invasion » by sending at least 10,000 soldiers and contractors, to control Haitian territory, rather than the UN, after the devastating « experimental earthquake. » 

Translated from the Portuguese version by:

Lisa KARPOVA

PRAVDA.Ru

 

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Haïti: Les États-Unis Créé le tremblement de terre en Haïti?

24.01.2010

The U.S. Created the Earthquake in Haiti?

Haïti: Les États-Unis Créé le tremblement de terre en Haïti?

Les rapports de la Marine russe que les Etats-Unis a créé le tremblement de terre en Haïti

La Flotte russe du Nord indique que le tremblement de terre qui a dévasté Haïti était clairement le résultat d’un test par l’US Navy dans l’une de ses armes tremblement de terre et a élaboré un schéma de succession linéaire par rapport aux tremblements de terre qui se serait produit par hasard à la même profondeur au Venezuela et le Honduras.

La Flotte du Nord a été le contrôle des mouvements et activités des Marines des États-Unis dans les Caraïbes depuis 2008, lorsque les Américains ont annoncé leur intention de rétablir la Quatrième Flotte, qui a été dissous en 1950, et que la Russie a répondu un an plus tard, avec la flotte dirigée par le croiseur à propulsion nucléaire Pierre le Grand « en commençant par ses premiers exercices dans cette région depuis la fin de la guerre froide. »

Depuis la fin de la décennie des années 70 du siècle dernier, les Etats-Unis « beaucoup avancé » dans l’état de ses armes tremblement de terre et, selon ces rapports, ils utilisent maintenant l’équipement avec Pulse, Plasma et Tesla électromagnétique et de la technologie Sonic ensemble avec des «bombes onde de choc. »

Le rapport compare également les expériences de ces deux armes tremblement de terre de l’US Navy la semaine dernière, lorsque le test dans le Pacifique provoqué un séisme de magnitude 6,5 à la grève dans la zone autour de la ville d’Eureka, en Californie, sans faire de victimes. Mais le test dans les Caraïbes a causé la mort d’au moins 140 000 personnes innocentes.

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Selon le rapport, il est «plus probable» que l’US Navy avait « connaissance » des dégâts catastrophiques que ce tremblement de terre d’essai pourrait avoir sur Haïti et avait pré-positionné son commandant adjoint du Commandement Sud, le général PK Keen , sur l’île de superviser le travail d’aide si nécessaire.

En ce qui concerne le résultat final des essais de ces armes, le rapport avertit qu’il ya un plan des États-Unis de détruire l’Iran à travers une série de tremblements de terre visant à renverser son régime islamique actuel. En outre, selon le rapport, le système testé par les États-Unis ( HAARP projet) créerait également des anomalies dans le climat, provoquant des inondations, des sécheresses et des ouragans.

Selon un autre rapport, par coïncidence, les faits existent, constatant que le tremblement de terre dans le Sichuan, en Chine, le 12 mai 2008, d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter, a également été causés par des fréquences radio HAARP. On peut observer qu’il existe une corrélation entre l’activité sismique et l’ionosphère, à travers le contrôle des fréquences radio induite par des champs de force, qui est une caractéristique HAARP, et il peut être conclu que:

1 .- Les tremblements de terre identiques en profondeur et de façon linéaire sur la même faille sont causées par la projection de fréquence induite linéaire.

2 .- Une configuration satellite coordonnée peut générer des projections de fréquence concentrée ciblant des points précis (champs de force).

3. Un schéma montre que les tremblements de terre considérée comme artificielle propager linéairement à la même profondeur.

Et le Venezuela, le 8 Janvier 2010. Profondeur: 10 km.

- Le Honduras, le 11 Janvier 2010. Profondeur: 10 km.

- Haïti, le 12 Janvier 2010. Profondeur: 10 km.

Le reste des répliques à des profondeurs de près de 10 km.

Peu de temps après le tremblement de terre, le Pentagone a déclaré que le navire-hôpital Comfort USS, qui a été amarré à Baltimore, a convoqué son équipage et a navigué à Haïti, malgré le fait que plusieurs jours s’écoulent avant l’arrivée en Haïti. Néanmoins, l’amiral Mike Mullen, président du Joint Chiefs of Staff, dit que les forces armées américaines ont été la préparation d’une intervention d’urgence à la catastrophe.

Le général Douglas Fraser, commandant en chef de USSSOUTHCOM, a déclaré que la Garde côtière des États-Unis et de navires de la Marine dans la région ont été envoyés à offrir de l’aide même si elles ont des ressources limitées et des hélicoptères.

Le porte-avions USS Carl Vinson était envoyé de la base navale de Norfolk, en Virginie, avec un lot complet d’avions et d’hélicoptères. Il est arrivé en Haïti au début l’après-midi du 14 Janvier. D’autres groupes supplémentaires d’hélicoptères joindre à la Carl Vinson, a déclaré M. Fraser.

L’Agence américaine pour le développement international (USAID), exploité en Haïti avant le tremblement de terre. Le président Obama a été informé du tremblement de terre à 17.52 le 12 Janvier et a demandé à son personnel afin de s’assurer que les responsables de l’ambassade étaient sains et saufs et ont entamé les préparatifs nécessaires pour fournir l’aide humanitaire.

Selon le rapport de Russie, le Département d’Etat, l’USAID et le US Southern Command a commencé son travail de «humanitaire invasion »par l’envoi d’au moins 10.000 soldats et sous-traitants, pour contrôler le territoire haïtien, plutôt que l’ONU, après les effets dévastateurs » tremblement de terre d’expérimentation. « 

Traduit de la version portugaise:

Lisa KARPOVA

PRAVDA.Ru

26 avril 2011

Comprendre la guerre en Libye (1/3)

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 11 : 27

Partie 1 : Des questions qu’il faut se poser à chaque guerre
Partie 2 : Les véritables objectifs des USA vont bien au-delà du pétrole
Partie 3 : Pistes pour agir

Des questions qu’il faut se poser à chaque guerre

Comprendre la guerre en Libye (1/3) dans Politique/Societe Obama-Libya-f324-91d8d-2c9ca27 fois. Les Etats-Unis ont bombardé un pays à 27 reprises depuis 1945. Et chaque fois, on nous a affirmé que ces actes de guerre étaient « justes » et « humanitaires ». Aujourd’hui, on nous dit que cette guerre est différente des précédentes. Mais on l’avait dit aussi la fois passée. Et la fois d’avant. On le dit chaque fois. N’est-il pas temps de mettre sur papier les questions qu’il faut se poser à chaque guerre pour ne pas se faire manipuler ?

Pour la guerre, il y a toujours de l’argent ?

Dans le pays le plus puissant du globe, quarante-cinq millions de gens vivent sous le seuil de pauvreté. Aux Etats-Unis, écoles et services publics tombent en ruines, parce que l’Etat « n’a pas d’argent ». En Europe aussi, « pas d’argent » pour les retraites ou pour créer des emplois.

Mais lorsque la cupidité des banquiers provoque une crise financière, là, en quelques jours, on trouve des milliards pour les sauver. Ce qui a permis à ces mêmes banquiers US de distribuer l’an dernier 140 milliards $ de récompenses et bonus à leurs actionnaires et traders spéculateurs.

Pour la guerre aussi, il semble facile de trouver des milliards. Or, ce sont nos impôts qui paient ces armes et ces destructions. Est-il bien raisonnable de faire partir en fumée des centaines de milliers d’euros à chaque missile ou de gaspiller cinquante mille euros de l’heure avec un porte-avions ? A moins que la guerre soit une bonne affaire pour certains ?

Pendant ce temps, un enfant meurt de faim toutes les cinq secondes et le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter sur notre planète en dépit des promesses.

Quelle différence entre un Libyen, un Bahreini et un Palestinien ?

Présidents, ministres et généraux jurent solennellement que leur objectif est seulement de sauver des Libyens. Mais, au même moment, le sultan du Bahrein massacre des manifestants désarmés grâce aux deux mille soldats saoudiens envoyés par les Etats-Unis ! Au même moment, au Yemen, les troupes du dictateur Saleh, allié des USA, tuent 52 manifestants à la mitrailleuse. Ces faits n’ont été contestés par personne, mais le ministre US de la Guerre, Robert Gates, a juste déclaré : « Je ne crois pas que ce soit mon rôle d’intervenir dans les affaires internes du Yemen » [1].

Pourquoi ce « deux poids, deux mesures » ? Parce que Saleh accueille docilement la Vème Flotte US et dit oui à tout ce que lui commande Washington ? Parce que le régime barbare d’Arabie saoudite est complice des multinationales pétrolières ? Il y aurait de « bons dictateurs » et de « mauvais dictateurs » ?

Comment les USA et la France peuvent-ils se prétendre humanitaires ? Lorsqu’Israël a tué deux mille civils en bombardant Gaza, ont-ils instauré une « no fly zone » ? Non. Ont-ils pris des sanctions ? Aucune. Pire : Javier Solana, alors responsable des Affaires étrangères de l’U.E. a déclaré à Jérusalem : « Israël est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions. Israël est partie prenante à tous les programmes » de recherche et de technologie de l’Europe des 27. Ajoutant même : « Aucun pays hors du continent n’a le type de relations qu’Israël entretient avec l’Union européenne. » Sur ce point, Solana dit vrai : l’Europe et ses fabricants d’armes collaborent étroitement avec Israël dans la production des drônes, missiles et autres armements qui sèment la mort à Gaza.

Rappelons qu’Israël a chassé sept cent mille Palestiniens de leurs villages en 1948, refuse toujours de leur rendre leurs droits et continue à commettre de multiples crimes de guerre. Sous cette occupation, 20% de la population palestinienne actuelle a séjourné ou séjourne dans les prisons d’Israël. Des femmes enceintes sont forcées d’accoucher attachées à leur lit et renvoyées immédiatement dans leurs cellules avec leurs bébés ! Mais ces crimes-là sont commis avec la complicité active des USA et de l’UE.

La vie d’un Palestinien ou d’un Bahreini ne vaut pas celle d’un Libyen ? Il y aurait les « bons Arabes » et les « mauvais Arabes » ?

Pour ceux qui croient encore à la guerre humanitaire…

Dans un débat télévisé que j’ai eu avec Louis Michel, ancien ministre belge des Affaires étrangères et commissaire européen à la Coopération au développement, celui-ci m’a juré – la main sur le cœur – que cette guerre visait à « mettre en accord les consciences de l’Europe ». Il a été appuyé par Isabelle Durant, dirigeante des Verts belges et européens. Ainsi, les écologistes « peace and love » ont muté va-t-en-guerre !

Le problème, c’est qu’on nous parle de guerre humanitaire à chaque fois, et que ces gens « de gauche » comme Durant s’y sont à chaque fois laissé prendre. Ne feraient-ils pas mieux de lire ce que pensent vraiment les dirigeants US au lieu de juste les écouter à la télévision ?

Ecoutez par exemple, à propos des bombardements contre l’Irak, le célèbre Alan Greenspan, qui fut longtemps directeur de la réserve fédérale des USA. Il écrit dans ses mémoires : « Je suis attristé qu’il soit politiquement incorrect de reconnaître ce que chacun sait : la guerre en Irak était essentiellement pour le pétrole » [2]. Ajoutant : « Les officiels de la Maison-Blanche m’ont répondu : ‘Eh bien, malheureusement, nous ne pouvons parler du pétrole’. » [3]

Ecoutez, à propos des bombardements contre la Yougoslavie, John Norris, directeur de com de Strobe Talbott qui était alors vice-ministre US des Affaires étrangères, chargé des Balkans. Norris écrit dans ses mémoires : « Ce qui explique le mieux la guerre de l’Otan, c’est que la Yougoslavie résistait aux grandes tendances des réformes politiques et économiques (il veut dire : refusait d’abandonner le socialisme), et ce n’est pas notre devoir envers les Albanais du Kosovo. » [4]

Ecoutez, à propos des bombardements contre l’Afghanistan, ce que disait alors l’ancien ministre US des Affaires étrangères Henry Kissinger : « Il existe des tendances, soutenues par la Chine et le Japon, à créer une zone de libre échange en Asie. Un bloc asiatique hostile combinant les nations les plus peuplées du monde avec de grandes ressources et certains des pays industriels les plus importants serait incompatible avec l’intérêt national américain. Pour ces raisons, l’Amérique doit maintenir une présence en Asie… » [5]

Ceci confirmait la stratégie avancée par Zbigniew Brzezinski, qui fut responsable de la politique étrangère sous Carter et est l’inspirateur d’Obama : « L’Eurasie (Europe + Asie) demeure l’échiquier sur lequel se déroule le combat pour la primauté globale. (…) La façon dont les Etats-Unis ‘gèrent’ l’Eurasie est d’une importance cruciale. Le plus grand continent à la surface du globe en est aussi l’axe géopolitique. Toute puissance qui le contrôle, contrôle par là même deux des trois régions les plus développées et les plus productives. 75% de la population mondiale, la plus grande partie des richesses physiques, sous forme d’entreprises ou de gisements de matières premières, quelque 60% du total mondial. » [6]

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A gauche, n’a-t-on rien appris des médiamensonges humanitaires des guerres précédentes ?

Quand Obama le dit lui-même, vous ne le croyez pas non plus ?

Ce 28 mars, Obama a justifié ainsi la guerre contre la Libye :

« Conscients des risques et des coûts de l’action militaire, nous sommes naturellement réticents à employer la force pour résoudre les nombreux défis du monde. Mais lorsque nos intérêts et valeurs sont en jeu, nous avons la responsabilité d’agir. Vu les coûts et les risques de l’intervention, nous devons chaque fois mesurer nos intérêts face à la nécessité d’une action. L’Amérique a un important intérêt stratégique à empêcher Kadhafi de défaire ceux qui s’opposent à lui. »

N’est-ce pas clair ? Alors, certains disent : « Oui, c’est vrai, les Etats-Unis n’agissent que s’ils y trouvent leur intérêt aussi. Mais au moins, à défaut de pouvoir intervenir partout, on aura sauvé ces gens-là. »

Faux. Nous allons montrer que seuls les intérêts seront défendus. Pas les valeurs. D’abord, chaque guerre US fait plus de victimes qu’il n’y en avait avant (en Irak, un million de victimes directes ou indirectes !). Ensuite, l’intervention en Libye en prépare d’autres…

Qui refusait de négocier ?

Mais, dès que vous émettez un doute sur l’opportunité de cette guerre contre la Libye, tout de suite, on vous culpabilise : « Vous refusez donc de sauver les Libyens du massacre ? »

Question mal posée. Supposons que tout ce qu’on nous a raconté se soit vraiment passé. Premièrement, arrête-t-on un massacre par un autre massacre ? Nous savons qu’en bombardant, nos armées vont tuer de nombreux civils innocents. Même si, comme à chaque guerre, les généraux nous promettent que celle-ci sera « propre », nous avons l’habitude de cette propagande.

Deuxièmement, il y avait un moyen beaucoup plus simple et efficace de sauver des vies tout de suite. Tous les pays d’Amérique latine ont proposé d’envoyer immédiatement une mission de médiation, présidée par Lula. La Ligue arabe et l’Union africaine soutenaient cette démarche et Kadhafi avait accepté (proposant aussi d’envoyer des observateurs internationaux pour vérifier le cessez-le feu).

Mais les insurgés libyens et les Occidentaux ont refusé cette médiation. Pourquoi ? « Parce que Kadhafi n’est pas de bonne foi », disent-ils. Possible. Tandis que les insurgés et leurs protecteurs occidentaux ont toujours été de bonne foi ? A propos des Etats-Unis, il est utile de rappeler comment ils se sont comportés dans toutes les guerres précédentes à chaque fois qu’un cessez-le-feu était possible…

En 1991, lorsque Bush père a attaqué l’Irak parce que celui-ci avait envahi le Koweit, Saddam Hussein a proposé de se retirer et qu’Israël évacue aussi les territoires illégalement occupés en Palestine. Mais les USA et les pays européens ont refusé six propositions de négociation. [7]

En 1999, lorsque Clinton a bombardé la Yougoslavie, Milosevic avait accepté les conditions imposées à Rambouillet, mais les USA et l’Otan en ont rajouté une, volontairement inacceptable : l’occupation totale de la Serbie. [8]

En 2001, lorsque Bush fils a attaqué l’Afghanistan, les talibans avaient proposé de livrer Ben Laden à un tribunal international si on fournissait des preuves de son implication, mais Bush a refusé de négocier.

En 2003, lorsque Bush fils a attaqué l’Irak sous prétexte d’armes de destruction massive, Saddam Hussein a proposé d’envoyer des inspecteurs, mais Bush a refusé car il savait que les inspecteurs ne trouveraient rien. Ceci a été confirmé par la divulgation du mémo d’une réunion entre le gouvernement britannique et les dirigeants des services scecrets briatnniques en juillet 2002 : « Les dirigeants britanniques espéraient que l’ultimatum soit rédigé en des termes inacceptables afin que Saddam Hussein le rejette directement. Mais ils étaient loin d’être certains que cela marcherait. Alors, il y avait un Plan B : les avions patrouillant dans la « no fly zone » jetant de nombreuses bombes en plus dans l’espoir que ceci provoquerait une réaction qui donnerait une excuse pour une large campagne de bombardements. » [9]

Alors, avant d’affirmer que « nous » disons toujours la vérité tandis que « eux » mentent toujours, et aussi que « nous » recherchons toujours une solution pacifique, tandis que « eux » ne veulent pas de compromis, il faudrait être plus prudents… Tôt ou tard, le public apprendra ce qui s’est vraiment passé lors des négociations en coulisses, et constatera une fois de plus qu’il a été manipulé. Mais il sera trop tard, et on ne ressuscitera pas les morts.


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La Libye, c’est comme la Tunisie et l’Egypte ?

Dans son excellente interview publiée il y a quelques jours par Investig’Action, Mohamed Hassan posait la bonne question : « Libye : révolte populaire, guerre civile ou agression militaire ? ». A la lumière des recherches récentes, il est possible de répondre : les trois, en fait. Une révolte spontanée, rapidement récupérée et transformée en guerre civile (qui avait été préparée), le tout servant de prétexte à une agression militaire. Qui, elle aussi, avait été préparée. Rien ne tombe du ciel en politique. Expliquons-nous…

En Tunisie et en Egypte, la révolte populaire a grandi progressivement en quelques semaines, s’organisant peu à peu et s’unifiant sur des revendications claires, ce qui a permis de chasser les tyrans. Mais quand on analyse l’enchaînement ultra-rapide des événements à Benghazi, on est intrigué. Le 15 février, manifestation des parents de prisonniers politiques de la révolte de 2006. Manifestation durement réprimée, comme cela a toujours été le cas en Libye et dans les autres pays arabes. Et, à peine deux jours plus tard, re-manifestation, mais cette fois, les manifestants sont armés et passent directement à l’escalade contre le régime de Kadhafi. En deux jours, une révolte populaire devient une guerre civile ! Tout à fait spontanément ?

Pour le savoir, il faut examiner ce qui se cache sous le vocable imprécis « opposition libyenne ». A notre avis, quatre composantes aux intérêts très différents. 1° Une opposition démocratique. 2° Des dignitaires de Kadhafi « retournés » par l’Ouest. 3° Des clans libyens mécontents du partage des richesses. 4° Des combattants de tendance islamique.

Qui compose cette « opposition libyenne » ?

Dans cet enchevêtrement, il est important de savoir à qui on a à faire. Et surtout quelle faction a été intégrée dans les stratégies des grandes puissances…

1° Opposition démocratique. Il est légitime d’avoir des revendications face au régime Kadhafi, dictatorial et corrompu comme les autres régimes arabes. Un peuple a le droit de vouloir remplacer un régime autoritaire par un système plus démocratique. Cependant, ces revendications sont jusqu’ici peu organisées et sans programme précis. On rencontre aussi, à l’étranger, des mouvements révolutionnaires libyens, également assez disparates, mais tous opposés à l’ingérence étrangère. Pour diverses raisons que l’on va clarifier, ce ne sont pas ces éléments démocratiques qui ont grand chose à dire aujourd’hui sous la bannière des USA et de la France.

2° Dignitaires « retournés ». A Benghazi, un « gouvernement provisoire » a été instauré et est dirigé par Mustapha Abud Jalil. Cet homme était, jusqu’au 21 février, ministre de la Justice de Kadhafi. Deux mois plus tôt, Amnesty l’avait placé sur la liste des plus effroyables responsables de violations de droits humains d’Afrique du nord ». C’est cet individu qui, selon les autorités bulgares, avait organisé les tortures de infirmières bulgares et du médecin palestinien longtemps détenus par le régime. Un autre « homme fort » de cette opposition est le général Abdul Fatah Younis, ex ministre de l’Intérieur de Kadhafi et auparavant chef de la police politique. On comprend que Massimo Introvigne, représentant de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, estime que ces personnages « ne sont pas les ‘démocrates sincères’ des discours d’Obama, mais parmi les pires instruments du régime de Kadhafi, qui aspirent à chasser le colonel pour prendre sa place ». (1)

3° Clans mécontents. Comme le soulignait Mohamed Hassan, la structure de la Libye est restée fortement tribale. Durant la période coloniale, sous le régime du roi Idriss, les clans de l’est dominaient et les richesses pétrolières leur profitaient. Après la révolution de 1969, Kadhafi s’est appuyé sur les tribus de l’ouest et c’est l’est qui a été défavorisé. Il faut le regretter, un pouvoir démocratique et juste doit veiller à combattre les discriminations entre régions. On peut aussi se demander si les anciennes puissances coloniales n’ont pas encouragé les tribus mécontentes à saper l’unité du pays. Ce ne serait pas la première fois. Aujourd’hui, France et USA misent sur les clans de l’est pour prendre le contrôle du pays. Diviser pour régner, un vieux classique du colonialisme.

4° Eléments d’Al-Qaida. Des câbles diffusés par Wikileaks avertissaient que l’Est de la Libye était, proportionnellement, le premier exportateur au monde de « combattants – martyrs » en Irak. Des rapports du Pentagone décrivaient un « scénario alarmant » sur les rebelles libyens de Benghazi et Derna. Derna, ville de 80.000 habitants à peine, serait la première source de jihadistes en Irak. De même, Vicent Cannistraro, ancien chef de la CIA en Libye, signale parmi les rebelles beaucoup d’ « extrémistes islamiques capables de créer des problèmes » et que les « probabilités [sont] élevées que les individus les plus dangereux puissent avoir une influence dans le cas où Kadhafi devrait tomber ». (1).

Evidemment, tout ceci s’écrivait lorsque Kadhafi était encore « un ami ». Mais ça montre l’absence totale de principes dans le chef des USA et de leurs alliés. Quand Kadhafi a réprimé la révolte islamiste de Benghazi en 2006, ce fut avec les armes et le soutien des Occidentaux. Une fois, on est contre les combattants à la Ben Laden. Une fois, on les utilise. Faudrait savoir.

Parmi ces diverses « oppositions », quel élément l’emportera ? C’est peut-être aussi un but de l’intervention militaire de Washington, Paris et Londres : veiller à ce que « les bons « l’emportent ? Les bons de leur point de vue évidemment. Plus tard, on utilisera la « menace islamique » comme prétexte pour s’installer durablement

En tout cas, une chose est sûre : le scénario libyen est différent des scénarios tunisien ou égyptien. Là, c’était « un peuple uni contre un tyran ». Ici, on est dans une guerre civile, Kadhafi disposant du soutien d’une partie de la population. Et dans cette guerre civile, le rôle qu’ont joué les services secrets US et français n’est déjà plus si secret que ça…

Quel a été le rôle des services secrets ?

En réalité, l’affaire libyenne n’a pas commencé en février à Benghazi en février, mais à Paris le 21 octobre 2010. Selon les révélations du journaliste italien Franco Bechis (Libero, 24 mars), c’est ce jour-là que les services secrets français ont préparé la révolte de Benghazi. Ils ont alors « retourné » (ou peut-être déjà avant) Nuri Mesmari, chef du protocole de Kadhafi, qui était quasiment son bras droit. Le seul qui entrait sans frapper dans la résidence du guide libyen. Venu à Paris avec toute sa famille pour une opération chirurgicale, Mesmari n’y a rencontré aucun médecin, mais se serait par contre entretenu avec plusieurs fonctionnaires des services secrets français et de proches collaborateurs de Sarkozy, selon le bulletin web Maghreb Confidential.

Le 16 novembre, à l’hôtel Concorde Lafayette, il aurait préparé une imposante délégation qui allait se rendre deux jours plus tard à Benghazi. Officiellement, il s’agissait de responsables du ministère de l’Agriculture et de dirigeants des firmes France Export Céréales, France Agrimer, Louis Dreyfus, Glencore, Cargill et Conagra. Mais, selon les services italiens, la délégation comportait aussi plusieurs militaires français camouflés en hommes d’affaires. A Benghazi, ils rencontreront Abdallah Gehani, un colonel libyen que Mesmari a indiqué comme étant prêt à déserter.

A la mi-décembre, Kadhafi, méfiant, envoie un émissaire à Paris pour essayer de contacter Mesmari. Mais la France l’arrête. D’autres Libyens se rendent visite à Paris le 23 décembre, et ce sont eux qui vont diriger la révolte de Benghazi avec les milices du colonel Gehani. D’autant que Mesmari a fourni aux Français de nombreux secrets de la défense libyenne. De tout ceci, il ressort que la révolte à l’est n’est donc pas si spontanée qu’on nous l’a dit. Mais ce n’est pas tout. Il n’y a pas que les Français…

Qui dirige à présent les opérations militaires du « Conseil national Libyen » anti-Kadhafi ? Un homme tout juste arrivé des USA le 14 mars, selon Al Jazeera. Décrit comme une des deux « stars » de l’insurrection libyenne par le quotidien britannique de droite Daily Mail, Khalifa Hifter est un ancien colonel de l’armée libyenne, passé aux Etats-Unis. Celui qui fut un des principaux commandants militaires de la Libye jusqu’à la désatreuse expédition au Tchad fin des années 80, a ensuite émigré aux USA et vécu ces vingt dernières années en Virginie. Sans source de revenus connue, mais à petite distance des bureaux… de la CIA. [10] Le monde est petit.

Comment un haut militaire libyen peut-il entrer aux Etats-Unis en toute tranquillité, quelques années après l’attentat terroriste de Lockerbie, pour lequel la Libye a été condamnée, et vivre vingt ans tranquillement à côté de la CIA ? Il a forcément dû offrir quelque chose en échange. Publié en 2001, le livre Manipulations africaines de Pierre Péan retrace les connexions d’Hifter avec la CIA et la création, avec le soutien de celle-ci, du Front National de Libération Libyen. Le seul exploit du dit Front sera l’organisation en 2007, aux USA, d’un « congrès national » financé par le National Endowment for Democracy [11], traditionnel intermédiaire de la CIA pour arroser les organisations au service des Etats-Unis…

En mars de cette année, à une date non communiquée, le président Obama a signé un ordre secret autorisant la CIA à mener des opérations en Libye pour renverser Kadhafi. Le Wall Street Journal, qui relate ceci le 31 mars, ajoute : « Les responsables de la CIA reconnaissent avoir été actifs en Libye depuis plusieurs semaines, tout comme d’autres services occidentaux. ».

Tout ceci n’est plus très secret, ça figure depuis un bon moment sur Internet, et ce qui est étonnant, c’est que les grands médias n’en aient pas dit un mot. Pourtant, on a déjà connu de nombreux exemples de « combattants de la liberté » ainsi armés et financés par la CIA. Par exemple, dans les années 80, les milices terroristes contras, mises sur pied par Reagan pour déstabiliser le Nicaragua et renverser son gouvernement progressiste. N’a-t-on rien appris de l’Histoire ? Cette « gauche » européenne qui applaudit aux bombardements n’utilise pas Internet ?

Faut-il s’étonner que les services italiens « balancent » ainsi les exploits de leurs confrères français et que ceux-ci « balancent » leurs collègues US ? Seulement si on croit aux belles histoires sur l’amitié entre « alliés occidentaux ». On va en parler…

A SUIVRE :

2. Les objectifs des USA vont bien au-delà du pétrole

3. Pistes pour agir

www.michelcollon.info

Notes


[1] Reuters, 22/3.

[2] Sunday Times, 16 septembre 2007.

[3] Washington Post, 17 septembre 2007.

[4] Collision Course, Praeger, 2005, p.xiii.

[5] Does America need a foreign policy ?, Simon and Schuster, 2001, p. 111.

[6] Le Grand Echiquier, Paris 1997, p. 59-61.

[7] Michel Collon, Attention, médias ! Bruxelles, 1992, p. 92.

[8] Michel Collon, Monopoly, – L’Otan à la conquête du monde, Bruxelles 2000, page 38.

[9] Michael Smith, La véritable information des mémos de Downing Street, Los Angeles Times, 23 juin 2005.

[10] McClatchy Newspapers (USA), 27 mars.

[11] Eva Golinger, Code Chavez, CIA contre Venezuela, Liège, 2006

par Michel Collon (son site) vendredi 8 avril 2011 – 53 réactions yahoo

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Réactions à cet article

  • votes : 10

    Par jako (xxx.xxx.xxx.172) 8 avril 11:38

    jako donateur-d876a

    Hé oui, sans les lunettes roses et le gaz qui va avec le monde est bien moins joli en effet.
    Je ne veux pas chipoter mais le missile de « croisière » français utilisé coute 3,2 millions de ros, une vingtaine auraient été utilisé déja…

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    • votes : -2

      Par HELIOS (xxx.xxx.xxx.64) 8 avril 13:29

      HELIOS

      Désolé de vous contredire, mais vous ne pouvez pas evaluer et dire qu’un missile de croiseure coute 3,2 Millions d’Euros !

      Il coute le prix des materiaux et des salaires des ouvriers qui ont été utilisés pour le fabriquer ce qui ne doit guerre depasser quelques milliers d’Euros.

      Vous n’avez pas le droit de dire que les investissements en recherche, les frais financiers divers et tout ce que vus pouvez imaginer rentre dans le prix CAR tout ce bazard est payé dans un contexte de permanence et de globalité et non pas a affecter a un missile.

      A titre d’exemple, quand vous utilisez votre vehicule, on vous dit que le km coute, mettons 2 euros. Là aussi c’est faux, il ne coute que le prix du carburant et la part relative a qq pieces d’usure. L’ammortissement, l’assurance etc rentrent dans des frais de possession qui courent quels que soient les km parcourus, exactement comme les frais d’etudes du missile ne peuvent rentrer dans celui qu’on envoie sur Khadafi.

      C’est aussi pour ce type de confusion que les verts nous expliquent qu’il est plus cher d’utiliser sa voiture que les transports en commun et qui calculent le prix du billet sur le (faux) prix que vous coute votre deplacement dans votre auto. Comme le calcul est faux, personne ne veut prendre le transport en commun au prix proposé !

      Votre raisonnement est absolument deformé par la vue finaciere qu’on nous impose pour justifier les facturations exhorbitantes de produits et services qui sont tres tres loin des valeurs reeles.

      Bonne journée a tous

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    • votes : 6

      Par jako (xxx.xxx.xxx.172) 8 avril 14:08

      jako donateur-d876a

      Bonjour Helios
      Je m’excuse en effet, sur d’autre source le cout est estimé aux alentour de 850.000 ros mais bon , cette magie de technologie fabriquée en très peux d’exemplaires ( le SCALP ) à un cout en recherche très important. Ce qui m’importe pour le prix c’est que cela sort de la poche de l’ETAT et donc de la mienne et que tout cela se passe alors que l’on entend sans cesse « les caisses sont vides »

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    • votes : 10

      Par Gilbert (xxx.xxx.xxx.102) 8 avril 14:25

      Gilbert

      @ HELIOS

      Le coût d’un missile SCALP, commercialisé par MBDA est de l’ordre du million d’euros par unité. Vous confondez le coût de revient pour l’entreprise et le prix de vente du missile. Effectivement, pour que l’entreprise fabrique une missile supplémentaire, cela ne lui coûte que le prix des matières premières et de la production. Cependant, lorsque l’armée (et donc l’état, avec l’argent du contribuable) achète un missile, il le paie au prix fort, qui permettra à l’entreprise d’être profitable. L’état supportera donc les coûts de R&D et autre.

      http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Libye-la-facture-des-missiles-de-croisiere-Scalp-s-eleve-deja-a-plus-de-neuf-millions-d-euros_a212.html

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 0

      Par HELIOS (xxx.xxx.xxx.64) 8 avril 18:37

      HELIOS

      On est d’accord Gilbert sur la forme, pas sur le fond !

      Mon boulot consiste à monter des « programmes » ou des » projets »…
      je peux vous garantir que les etudes faites par MBDA (rappelons que cette boite est la descendante de l’aerospatiale, de Matra et d’autres) ONT ETE PAYEES déja par l’etat !

      Petit rappel :
      Quand les armées desirent qq chose, elles s’adressent a des enrtreprises qui vont faire des etudes de faisabilités, des etudes techniques (la conception, les demonstrateurs le premieres versions) QUI SERONT INTEGRALEMENT PAYEES. Normal, personne ne bosse pour rien !
       
      Il n’y a pas d’investissement de la part de ces entreprises, si ce n’est leurs bureaux de recherche qui rentrent dans le contexte de competence. En effet si on s’adresse a ces boites (MBDA), c’est qu’elles ont les competences pour faire les missiles (par exemple) et c’est cette recherche interne qui fait leur notoriété, leur competence et justifie la vente au client (l’armée) de ses ingenieurs pour les etudes (de ces missiles).

      Donc, si vous suivez bien, et par exemple, MBDA est une boite qui a des competences, qui VENDS DES ETUDES… et une fois les etudes terminées et payées, MBDA va fabriquer les missiles. Vous comprenez bien que l’etat a donc assumé tout l’investissement en etudes de ses missiles, et lorsqu’ils sont construits (par MBDA) on peut dtre schematiquement qu’il ne reste plus que ce prix de fabrication..

      Vous ne pouvez pas inclure ces investissements de l’etat dans le cout des missiles car c’est le boulot même de l’armée de faire faire ces etudes en plus de faire la guerre. Dans le cout des missiles, vous n’incluez pas le cout des pingouins de l’etat major, ni des majorettes sur les champs elysées au 14 juillet. Vous ne pouvez donc pas attribuer le prix des etudes que l’armée a demandé a diverses boites pour ses armes, car elle fait la son boulot normal.

      Et vous n’avez pas le droit non plus de dire que MBDA doit repercuter dans le cout des missiles le prix des etudes, vue que ces etudes ont déja été payéees une fois.

      En conclusion, je mainteins, même si le prix apparent est de 1 Million d’Euro l’unité, c’est soit un abus de la part de MBDA et dans ce cas une faute de la part des militaires qui passent le contrat et qui payent, soit une manipulation destinée a laisser croire au public que ces missiles sont hors de prix avec les suppositions que cela entraine…

      Le prix de ces missiles, en simplifiant a l’extreme se decompose en une « bombe » portée par un missile autoguidable et doté d’un GPS. La dedans combient pensez vous que cela doit couter ?

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  • votes : -10

    Par Yves Rosenbaum (xxx.xxx.xxx.222) 8 avril 12:12

    Yves Rosenbaum

    Je suis parfaitement d’accord avec votre analyse, notamment sur les véritables raisons qui ont poussé les Etats-Unis à intervenir en Libye. Toutefois, cela n’empêche pas de se poser la question : « Que serait-il advenu de la Libye et des populations civiles des régions insurgées si on avait laissé Khadafi poursuivre sa répression ? » Il s’agit certes d’un alibi parfait pour les « interventionnistes », mais cette question méritait, je trouve, d’être mentionnée

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    • votes : -6

      Par joelim (xxx.xxx.xxx.104) 8 avril 13:36

      joelim donateur-d876a

      +1. Dommage que l’article par ailleurs intéressant n’en parle pas.

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 14

      Par Madoff (xxx.xxx.xxx.249) 8 avril 14:15

      Les rapports établissant que khadafi avait ordonné d’ouvrir le feu sur la foule ont été démentis , dans ces conditions comment pouvez vous faire la différence entre une insurrection et une guerre civile ?
      D’autant plus que les groupes ethniques opposés à khadafi l’ont toujours été depuis la chute de la royauté et la prise du pouvoir par Khadafi qui à l’époque était bien une révolution .
      Il y a même des rapports qui prouvent que durant l’exil de certains groupuscules , ceux ci était financé et entraîné par l’Arabie Saoudite avec la complicité implicite du gouvernement américain .
      On retrouve également des rapports établissant la présence dans le camp des insurgés d’agent de la CIA et d’agents d’Al Qaida …

      Posez vous la question , est ce que maintenant Al Qaida est devenu un symbole de liberté et de démocratie au moyen Orient ? Tellement important que nous nous devons de les aider à vaincre l’armée de Khadafi ?

      Je m’y refuse , ce qui est excellent ce sont les gens à qui ont explique depuis des années que Al Qaida est une création de la CIA qui a orchestré le conflit de civilisation , et lorsque la preuve est sous leur yeux , qu’il est prouvé que l’empire s’est bien foutu de leur gueule , il signe et accepte de les aider militairement …
      On marche sur la tête … Il y a même des gens pour approuver…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 12

      Par soulmanfred (xxx.xxx.xxx.94) 8 avril 14:34

      soulmanfred

      Que serait-il advenu de la Libye et des populations civiles des régions insurgées ..

      La réponse est simple , la communauté internationale à annihilée toute forme de début de réponse à votre question , en s’immisçant dans un conflit civil elle déforme la réalité à sa convenance . Dans une guerre civile il y a des morts de toute façon , un peuple doit être maître de son destin , s’il avait fallu 10000 morts en Libye pour que ce pays puisse s’émanciper et faire tomber son dictateur il fallait laisser l’histoire suivre son cours sans intervention extérieur . Si vraiment Kadhafi était un danger pour son peuple il fallait ne plus lui donner de crédit diplomatique en le recevant avec tapis rouge partout ou il se rendait , ne plus lui vendre d’armes , ne plus lui acheter de pétrole , à partir de là il se serrait affaiblit et sa chute n’aurait été que plus facile . Le problème c’est qu’en laissant faire le peuple celui ci peut se choisir un nouvel homme fort totalement indépendant qui n’entre pas dans les plans de la communauté internationale , à l’image d’ Allende qui ne se manipule pas ou ne s’achète pas , mieux vaut prendre les devants et remodeler le pays suivant le bon vouloir de la maison blanche .

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    • votes : 6

      Par Ouallonsnous ? (xxx.xxx.xxx.51) 8 avril 18:07

        »Que serait-il advenu de la Libye et des populations civiles des régions insurgées si on avait laissé Khadafi poursuivre sa répression ? »

      C’est une excellente question, mais on peut d’emblé tabler sur un arrêt de la gravité de la « répressioon », si toutefois il y avait réellement répression, (dans un état totalitaire et dictatorial, bien difficile à discerner ; les médias des agresseurs ayant beau jeu à fabriquer de la répression aux yeux de ceux qui ne vivent pas en Lybie) à partir du moment où ont ne fournissait pas 50 000 mercenaires recrutés pour le compte de Khadafi par la sté israélienne GLOBAL CST.

      Tout cela semble une fois encore une colossale intoxication de l’opinion publique mondiale par les éternels fauteurs de guerre et colonialistes que sont les anglo-USraéliens et leurs « laquais » de l’UE !

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 1

      Par joelim (xxx.xxx.xxx.104) 8 avril 18:51

      joelim donateur-d876a

      Posez vous la question , est ce que maintenant Al Qaida est devenu un symbole de liberté et de démocratie au moyen Orient ? Tellement important que nous nous devons de les aider à vaincre l’armée de Khadafi ?

      Justement c’est une façon de rompre avec le choc des civilisations. 

       

      Ce n’est plus : la nébuleuse (bien nommée) Al-quaeda d’un côté, et l’occident beau-parleur de l’autre.

       

      D’ailleurs les néo-cons sont plutôt contre. Justement car ça brouille la lisibilité de leur « chorale de marche » (j’entends par là le chœur médiatique géré par les industriels et financiers).

       

      Certes les EUA (qui sont l’OTAN) n’auraient pas du s’en mêler. Il faudrait qu’un jour il n’y ait plus une botte de GI en dehors de leur cher pays. Juste pour remettre les compteurs à zéro. En pénitence des deux guerres dont ils ne veulent pas économiquement se passer. Et oui des guerres économiques. Ce furent les premiers pas du IIIe millénaire. Espérons que de cette fumure renaîtra quelque chose.

       

      Et nous devions-nous y aller ? Au niveau des principes (que nous disons représenter droits de l’homme et tout ça) pouvions-nous ne pas répondre à tel appel, vu le contexte… Mais pour moi répondre ce n’est pas attaquer mais défendre.

       

      Sinon j’ai du mal à croire qu’une cabale pour renverser Kadhafi a été fomentée AVANT les révolutions arabes commencées en Tunisie en décembre 2010, donc bien après octobre.

       

      Quant à l’uranium appauvri, c’est aux EUA de se justifier. Il est très étonnant qu’aucun media ne leur demande : combien d’UA ont été amenés, déversés ou pulvérisés en Libye ? Et en Irak ? et au Kosovo ? et en Afghanistan ? Etc etc. Les médias français sont peu curieux de nature. smiley 

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  • votes : -3

    Par Kinini (xxx.xxx.xxx.110) 8 avril 12:17

    Le charlatanisme politique est un fléau intellectuel procédant du populisme et du sophisme .Et le processus politique ne se décline pas toujours ,nécessairement , du « binarisme » de la Moralité/Immoralité et de l »’amalgame.Mais des intérêts des hommes,du moment considéré et de la valeur des hommes ,en action, qui soupèsent l’efficacité des perspectives.Dans ce cadre, la prudence imposerait d’écouter la variété des approches pour ne pas succomber aux effets des « cécités idéologiques » !

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    • votes : 8

      Par Bélial (xxx.xxx.xxx.12) 8 avril 14:30

      Bélial

      Très étrange cette interview dans laquelle Zbigniew Brzezinski l’homme de la stratégie d’armer les talibans contre l’URSS et du tittytainment (voir wikipédia) passerait presque pour un gentil (comparé aux néoconservateurs).
      Très étrange ce mélange d’idéalisme (America doit guider le monde vers la paix la justice l’amour les gros 4×4 et la démocratie) et de pragmatisme tout empreint de realpolitik (laisser faire les émirs au Bahrein et en Arabie Saoudite… et faire de la géostratégie en Lybie)

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  • votes : 9

    Par criticaldistance (xxx.xxx.xxx.64) 8 avril 12:19

    criticaldistance

    Un Américain s’exprimant dans un documentaire sur Kadhafi diffusé récemment disait qu’une intervention en Libye (la précédente) était l’occasion d’envoyer un message à peu de frais (militaires) .

    Il y a plusieurs sortes de clivages : Etats amis, incontrôlables, ou ennemis ; Etats démocratiques, autoritaires, ou totalitaires ; Etats non dangereux, ou militairement menaçants, avec ou sans risque de guerrilla, ou terroristes ; Etats aux ressources naturelles importantes, moyennes, ou faibles .

    La Libye est un Etat autoritaire incontrôlable ex ennemi non menaçant aux riches ressources naturelles, d’où l’intérêt d’une intervention, alors que Kadhafi a irrité la France et qu’une guerre juste améliorerait l’image du gouvernement .

    Chine et Corée du Nord sont hors d’atteinte .

    Une intervention en Iran serait difficile .

    L’Arabie saoudite est un Etat intégriste ’ami’ aux riches ressources naturelles, ainsi que Bahreïn .

    La Birmanie a été blanchie par Kouchner !

    En Syrie, au Yémen, comme au Darfour, il y a moins de ressources naturelles .

    L’Irak était comme l’est la Libye un Etat autoritaire incontrôlable non menaçant (après la première guerre du golfe) avec de riches ressources naturelles .

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    • votes : 3

      Par Bélial (xxx.xxx.xxx.12) 8 avril 14:16

      Bélial

       »

      Il y a plusieurs sortes de clivages : Etats amis, incontrôlables, ou ennemis ; Etats démocratiques, autoritaires, ou totalitaires ; Etats non dangereux, ou militairement menaçants, avec ou sans risque de guerrilla, ou terroristes ; Etats aux ressources naturelles importantes, moyennes, ou faibles .  »

      = l’axe du bien, l’axe du mal, l’axe du pas trop mal et l’axe du peut mieux faire.

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  • votes : 15

    Par le folisophe (xxx.xxx.xxx.147) 8 avril 12:20

    le folisophe

    merci MONSIEUR COLLON, vous etes a l’information ce que le decodeur est a Canal plus, l’abonnement en moins.

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  • votes : 19

    Par Jean-Fred (xxx.xxx.xxx.61) 8 avril 12:27

    donateur-d876a

    Merci pour ce brillant exposé ! J’espère que d’autres médias se joindront à Agoravox pour diffuser largement votre article.

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    • votes : 5

      Par LeManu (xxx.xxx.xxx.29) 8 avril 18:09

      LeManu

      Comme dit l’auteur lui-même, il n’a fait que compiler des éléments déjà publiés de manière disparate : Je dois avouer que même en n’ayant rien appris de nouveau, le simple exposé , si bien articulé, de trous ces éléments reliés les uns aux autres fait clairement apparaître la logique géostratégique, pour ne pas tout simplement l’appeler « coloniale » de l’action de Sarkobama.
      Excellent travail de synthèse, des révoltes de Bengazi en 2006 jusqu’à l’article récent du Libero (traduction ici) (original ici : pdf), l’article est complet, et, cohérent, il permet une vision globale (à tous les sens du terme) de « l’affaire » libyenne.

      Bravo à un auteur qui ne s’en laisse pas conter – Je partage illico.
      Manu

      PS : à quand la même chose sur le sanglant putch de Sarkobama en Côte d’Ivoire, les boucheries passées, présentes et avenir qu’il a et qu’il va entrainer… pour combien d’année ?

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  • votes : 16

    Par tinga (xxx.xxx.xxx.165) 8 avril 12:37

    La gauche européenne est un leurre, elle n’existe pas, on le voit bien pour toutes les grandes décisions, comme l’entrée en guerre de notre pays, gauche et droite sont les doigts d’une même main, la gauche c’est pour faire croire à quelques naïfs qu’il y a une opposition, mais l’agression contre la Libye montre bien que ces ordures partagent le même agenda. 

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    • votes : 10

      Par L’Etna (xxx.xxx.xxx.67) 8 avril 13:22

      Très bon article.

      La stratégie est toujours la même : surfer sur un vague d’émotion, pour faire accepter l’impossible c’est à dire la guerre.Est ce que l’opinion aurait réagi pareil si on nous avez dit « nous attaquons la Libye car ce pays recèle une des plus grande reserve pétrolière du monde, et qu’il serait possible d’armer et de soutenir des clans opposes à Kadhafi pour à moyen terme soit s’emparer du pétrole soit en obtenir un meilleur prix ».

      Car il semble maintenant que ces révolutionnaires n’était que des clans ou faction opposées au général et non un peuple unis contre la dictature.Et même si ça avait été un peuple unis pour la démocratie est ce qu’il faut pour cela les aider militairement, ou plutôt les laisser faire totalement leur révolution avec ce que cela engendre comme sacrifices ?

      Enfin si nous intervenons c’est surement pour d’autres raison qu’un coup de pouce vers une démocratie.

       

       

       

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    • votes : 8

      Par Defrance (xxx.xxx.xxx.202) 8 avril 14:41

      Defrance

      Vus avez parfaitement raison, et aux USA ils sont parvenu a avoir deux blocs soit disant opposés appelés DÉMOCRATE pour l’un et RÉPUBLICAIN pour l’autre ! comme si un démocrate ne pouvait pas etre aussi républicain et l’inverse ?

       

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    • votes : 1

      Par Ariane Walter (xxx.xxx.xxx.232) 8 avril 21:21

      Ariane Walter

      Tinga, j’aime votre expression, très juste : les doigts d’une même main.

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  • votes : 25

    Par soulmanfred (xxx.xxx.xxx.94) 8 avril 12:58

    soulmanfred

    Parfaite démonstration Mr Collon , le problème dans cette affaire est que Kadhafi est un parfait bouc émissaire , ce despote convient parfaitement dans la vitrine médiatique de guerre us , tout comme Saddam en son temps , il est parfait dans son rôle : vous avez vu ce salaud de Kadhafi qui massacre son peuple ? Et bien on va s’en occuper ! 

     

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  • votes : 13

    Par Yoann (xxx.xxx.xxx.160) 8 avril 13:02

    Yoann

    Excellent article Mr Michel Collon, merci pour ce rare moment de lucidité dans ce monde de brutes …

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  • votes : -9

    Par lerma (xxx.xxx.xxx.85) 8 avril 13:37

    lerma

    Le mouvement de libération des masses en sachant les tyrans et dictateurs a commencé avec la révolution tunisien

    KADHAFI est le 1er tyran qui utilise les armes contre son peuple au lieu de quitter le pouvoir avec les valises pleines d’argents

    Oui la révolution des résistants face à la dictature du tyran est légitime et il faut arrêter de voir la main des européens ou des américains,à chaque fois qu’un arabe exprime sa légitime revendication de liberté…comme vous en France..

    http://www.tvargentine.com

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    • votes : 2

      Par dom y loulou (xxx.xxx.xxx.195) 8 avril 23:25

      dom y loulou

      « KADHAFI est le 1er tyran qui utilise les armes contre son peuple au lieu de quitter le pouvoir avec les valises pleines d’argents »

      dites lerma, vous avez reçu combien de vaccins ? parce que je me souviens très bien de vos diatribes contre le boucher de bagdad qui utilisait d’horribles armes rothschild contre les kurdes… oui Saddam… oui pas sa dame…
      oublié ?
      les grands stratèges de la FED americaine et londonienne en sous-papes… aiment manifestement resservir les mêmes plats avariés pour pousser plus loin l’ABOMINATION.

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  • votes : 4

    Par ROBERT GIL (xxx.xxx.xxx.152) 8 avril 13:40

    Pourquoi les occidentaux ont attaqué la Libye quand ils n’ont pas bougé ni en Tunisie ni en Egypte, ni en Côte d’Ivoire, ni à Gaza… ? Là est la question ! 

    Kadhafi n’est pas qualifié de dictateur parce qu’il fait tirer sur la foule. Il se passe la même chose en Arabie Saoudite, au Bahreïn et dans d’autres pays que nous soutenons, et les dirigeants de ces pays reçoivent tous les honneurs de l’Occident. Kadhafi est un dictateur parce en 1969 il a nationalisé le pétrole libyen.

    Le gouvernement de transission deja reconnu par Paris, est composé uniquement de personne ayant des rapports etroit avec l’occident ou ayant fait leur etudes aux USA !

    http://2ccr.unblog.fr/2011/03/23/en-lybie-sauvons-le-petrole/

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  • votes : 7

    Par Defrance (xxx.xxx.xxx.202) 8 avril 14:21

    Defrance

    Bravo Monsieur Collon,

    Il y a aussi, a mon humble avis la Publicité pour le matériel que la France et la Suede tentent de vendre au Bresil ? Avez vous remarqué que les Suedois qui avaient laissé libre cours aux démonstration des Rafales et ont ensuite envoyés six Grippen ? De leur coté les anglais ne parlent que des exploits de leurs appareils ce qui montre bien que l’alibi de la guerre de protection passe au minimum au second rang.
     Pour ce qui me concerne je pense que l’intervention est arrivée trop tard pour être vue comme un acte de protection, l’ONU est une machine qui met trop de temps a se mettre en branle et Kaddafi aurait pu tomber très vite une semaine plus tôt ?

     Les règlements de l’ONU devraient être revus pour interdire le droit de véto aux fournisseurs d’armes qui sont présentes sur le champs d’opération ?? Ex les Russes ne souhaitaient pas que le monde entier voit ses T55 s’ouvrir comme de vulgaires boites de conserves ?

     Cela dit Kaddafi n’était pas plus dangereux que bien d’autres a condition de le tenir a distance plutôt que de le recevoir sous sa tente dans les jardins de l’Élysée ? A ce propos il eut été facile de l’arrêter a cette période…… mais il avait annoncé l’achat de rafales, alors le business a pris le dessus !! 

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  • votes : 6

    Par dom y loulou (xxx.xxx.xxx.55) 8 avril 14:51

    dom y loulou

    le congrès amerloque, sous l’oeil avisé du prix nobel de la paix (sic) a enclenché une loi qui permet aux USA les meurtres commandités sur « toute personne peut-être liée à des activités terroristes, à l’étranger comme aux USA »

    formidable le 4ème Reich n’est-ce pas ?

    en tous les cas les nouvelles photos divulguées de Libye qui « prouvent la brutalité du régime kadhafi » ne signifient rien, les rebelles al kaida de benghazi, lourdement armés par les grands dieux, ont tout aussi bien pu les faire et les étaler là au moment opportun.

    de toute façon les GIs vont devenir schizos car là-bas ils doivent combattre al kaida et là « aider » al kaida en bombardant leurs ennemis… ils vont pêter une diurite je penses.

    et nous aussi si nous pensons que les merdias nous disent quoique ce soit d’autre que des mensonges qui servent les intérêts sionistes unilatéraux.

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  • votes : -7

    Par Tristan Valmour (xxx.xxx.xxx.117) 8 avril 14:53

    Bonsoir Michel Collon

    Article intéressant mais assez partial. Permettez-moi alors de tenter d’être objectif.

    Je crois qu’il n’y a jamais eu dans toute l’histoire de l’humanité d’Etat non expansionniste. Et on pourrait sans doute affirmer la même chose au sujet des religions et autres idéologies. Alors, peut-on reprocher aux US autre chose que de réussir là où les autres ont échoué ? Et a qui imputer la faute ? Moi, je l’impute aux dirigeants de chaque pays qui trahissent les intérêts des leurs, ni aux US ni à Israël. Lorsque la France avait une voix indépendante, et les moyens de la faire entendre, elle était respectée. Mais de Gaulle n’est plus, et n’a eu comme successeurs que des traîtres et des gens guidés par leur seule ambition personnelle.

    La seule guerre juste est celle que l’on mène pour défendre ses terres. Toute autre guerre, même animée des meilleures intentions du monde ne peut être qualifiée de juste ; elle est toujours trouble. Et dans toute guerre, ce sont toujours des pauvres malheureux, dans les deux camps, qui meurent, civils et militaires.

    Il faut distinguer les politiques américaines et israéliennes des américains et des israéliens, au risque que se constituent des amalgames dont pourraient souffrir les peuples américains et israéliens dont la valeur et le droit à vivre une vie digne et humaine ne sont pas moindres que les nôtres.

    Même si la politique américaine est interventionniste, je ne vais pas pleurer sur le sort de Khadafi qui n’est pas connu pour être un grand démocrate, et qui a causé de grands torts à la France. D’autre part, je suis intimement convaincu qu’un dirigeant qui aurait le soutien de son peuple, c’est-à-dire qui mènerait une politique selon le principe de l’intérêt général, et qui communiquerait sincèrement avec son peuple, ne craindrait pas les ambitions américaines. Mieux encore, ce dirigeant pourrait être montré en exemple et inspirer les opinions publiques américaines et israéliennes. Mais, comme nous pouvons le constater, ce sont souvent des dictateurs qui sont pris pour cibles.

    Il y a certes deux poids deux mesures, mais les choses ont toujours été ainsi en politique. Si je condamne également l’intervention de l’Etat d’Israël à Gaza et suis horrifié par le sort des Palestiniens, il ne faut pas oublier ce qu’ont subi les Juifs tout au long de l’histoire de l’humanité. Jamais on ne devra oublier qu’aucun autre peuple (je mélange sciemment religion et peuple) n’a subi autant d’affres pour ce qu’il est que le peuple Juif. Ce, de l’antiquité jusqu’après la seconde guerre mondiale. Certes, les Noirs et les Indiens d’Amérique ont aussi éprouvé un génocide – et en la matière il ne saurait y avoir de moins mauvais génocide -, mais c’était dans l’objectif de s’approprier leurs richesses.

    Dans toutes ces affaires, il y a au final un seul coupable : le désir atavique de spolier et dominer autrui. Triste humanité.

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    • votes : 9

      Par criticaldistance (xxx.xxx.xxx.29) 8 avril 15:35

      criticaldistance

      commentaire maladroit, la fin enlève toute crédibilité, en hiérarchisant les drames, en confondant des juifs et les juifs

      des juifs sont morts dans des conditions atroces, d’autres juifs colonisent un territoire en violation du droit international

      de quoi la surreprésentation des juifs dans les media, chez les banksters, est-elle le nom ?

      une société oligarchique, néo-féodale

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  • votes : 7

    Par criticaldistance (xxx.xxx.xxx.29) 8 avril 15:26

    criticaldistance

    il faudrait aussi une critique du rôle de l’histrion BHL  smiley

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  • votes : 5

    Par spartacus (xxx.xxx.xxx.49) 8 avril 15:31

    spartacus

    Nos modes de consommations et nos impots nous rendent complices de tous ces massacres perpétrés au nom du « bien » .
    Nous seul moyen de pression sur le système et de boycotter toutes marques soutenant les projet du NWO.
    refuser que nos impots servent à erradiquer toutes forme d’opposition à l’oligarchie mondiales pour lesquelles travaillent avec zele nos politiques.
    Sans une action de masse, nous ne pourrons jamais renverser le processus.

    Réflection utopique, je sais.

    il sera bientôt trop tard pour une quelconque réaction d’indignation et d’opposition.

    j’ai bien peur que le point de non retour est franchi.

    La gouvernence mondiale est en marches et bientôt opérationnelle.

    après toutes éliminations ds opposition qui perdurent dans le monde, ils viendront s’occuper de ceux qui pensent autrement ne seraissent que par leurs écrits, c’est à dire nous !!!!!

    « SEDITION »

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  • votes : 9

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.140) 8 avril 15:42

    Lisa SION 2

    Bonjour monsieur Collon, vous m’avez convaincu, me voilà collonniste !

    J’ai suivi avec plaisir votre intervention chez Taddéi et j’ai aimé le courage dont vous faisiez preuve d’engager le débat sur un voie vierge, totalement infréquentée, où personne n’était prêt à vous suivre, mais vous avez été net et convainquant, déclarant que depuis toujours la presse n’est que la voie de son maitre, voilant les faits graves et occultes derrière des petits faits divers dont on peut affirmer malheureusement eux seuls sont véridiques. vous êtes gagnant en ce sens, qu’aucun de Vos contradicteurs ce soir là n’a été plus convainquant, depuis le doute les gagne j’en suis sur !

    ravi de vous savoir sur Agoravox. L.S.

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  • votes : 3

    Par boris (xxx.xxx.xxx.25) 8 avril 15:46

    boris

    Torcher le cul merdeux des dictateurs peut effectivement paraître louable, dans le même temps l’empressement a dérouler le pq est toujours suspect.

    En ce qui concerne Kadhafi ce qui est troublant c’est que son pays n’a pas tant de pétrole que ça, contrairement a ce qui a été dit un peu plus haut, ses réserves pétroliféres ne représentent que de 2% des réserves mondiales.

    Les US se pré-positionne dans le secteur car d’autres pays voisins détiennent aussi le précieux liquide noir et puis ça rapproche de l’Iran.

    Quant à Sarko, c’est un mix, côte de popularité en baisse, financement occulte, agitation pro atlantique, imitation caractérisée pour faire comme les grands.

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    • votes : 1

      Par soulmanfred (xxx.xxx.xxx.94) 8 avril 17:39

      soulmanfred

      La Libye rejoint les Nations-Unies le 14 décembre 1955. Quelques mois plus tard, le 30 avril 1956, un forage effectué dans le sud-ouest du pays par la Libyan American Oil met au jour un premier gisement de pétrole15. En 1959, des gisements bien plus importants sont découverts à Zilten par la compagnie Esso Standard Libya. En 1965, la Libye exporte quelque 58,5 millions de tonnes d’« or noir », via des installations modernes (terminal de Marsa El Brega). Elle est à cette époque le premier producteur d’Afrique15. La manne pétrolière permet au pays de développer ses infrastructures, encore rudimentaires au début des années 1960.

      Le pétrole Libyen est parmi les plus raffiné au monde et donc la première réserve d’Afrique , le pétrole Irakien 4ème réserve au monde.. L’aghanistan :


      L’Afghanistan, l’un des pays les plus pauvres du monde, a dans son sous-sol des ressources pétrolières et minérales estimées à un millier de milliards de dollars, a affirmé aujourd’hui son président Hamid Karzaï.La Côte d’Ivoire et ses 50 milles barils jours ne sont pas négligeables non plus … 


      Réserves prouvées fin 2008 en millions de barils :

       

      Arabie saoudite  19,87 % 

      Canada        13,27 % 

      Iran            10,14 % 

      Irak             8,57 % 

      Koweït         7,75 % 

      Venezuela     7,40 % 

      Émirats Arabes    7,29 % 

      Russie          4,47 % 

      Libye            3,25 % 

      Nigeria        2,70 % 

      Kazakhstan    2,24 % 

      États-Unis   1,59 % 

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  • votes : 1

    Par Marc P (xxx.xxx.xxx.225) 8 avril 16:26

    En effet, un grand merci Monsieur COLLON !

    « Mais les insurgés libyens et les Occidentaux ont refusé cette médiation. Pourquoi ? « Parce que Kadhafi n’est pas de bonne foi », disent-ils. »

    C’est il me semble un peu court pour être vrai ou être suffisant… Aussi n’y a-t-il pas une raison inavouable mais décemment recevable à ce refus ?

    Je m’autorise encore à l’espérer…

    Car une « no flight zone » même avec des interventions aériennes ou maritimes air-sol ou mer sol ne semblaient pas suffir pour renverser Khadafi avec pas ou peu de victimes… Le choix de la guerre a du quand même être sérieusement sous-pesé… Toutefois le cynisme des puissants n’est pas non plus à exclure…

    Cordialement.

    Marc P

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  • votes : 1

    Par Madoff (xxx.xxx.xxx.249) 8 avril 17:00

    Quelqu’un pourrait nous faire l’analyse du drapeau constamment brandi par les  » insurgés  » lybiens ( bon on ne compte pas agents de la CIA et Al Qaida sinon on va être confus )

    Merci par avance ,

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    • vote : 0

      Par Loatse (xxx.xxx.xxx.42) 8 avril 21:40

      Loatse

      @Madoff,

      Il s’agit du drapeau de l’ancienne monarchie lybienne dirigée par Idris 1er.
       
      Il dérive du drapeau de la Cyrénaïque, dont le roi Idris était Emir . Noir avec croissant et étoile, il était inspiré de celui de l’Empire Ottoman (auquel appartenait le territoire libyen jusqu’au 18 octobre 1912 où il fut cédé à l’Itale Les bandes rouge et verte furent ajoutées pour représenter le Fezzan et la Tripolitaine.

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    • vote : 1

      Par Madoff (xxx.xxx.xxx.249) 12 avril 15:19

      Merci Loatse

      En gros on défend des démocrates monarchistes si j’a ibien compris ?

      C’est bien … Continuons dans la logique c’est parfait :)

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  • votes : 2

    Par Montagnais (xxx.xxx.xxx.18) 8 avril 17:25

    Montagnais

    Excellent article.

     

    C’est BHV qui va pas être content !

     

    Déjà qu’il vous traite de cul de plomb, d’imbécile, de Munichois, d’autres noms d’oiseaux.. 

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/bernard-henri-levy/libye-monsieur-de-norpois-est-de-retour-07-04-2011-1316771_69.php



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  • votes : 3

    Par Hijack (xxx.xxx.xxx.120) 8 avril 17:30

    Hijack donateur-d876a

    Excellente analyse de M. Collon, comme d’habitude !

    Rien d’autre à ajouter, tout est dit !

    http://www.michelcollon.info/

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  • votes : 2

    Par francis (xxx.xxx.xxx.157) 8 avril 18:35

    francis

    Excellente analyse de Mr collon, c’est vraiment cela.

    Mais, d’autre part, je suis surpris de la qualité des commentaires de nos amis internautes.

    Chapeau bas donc !

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  • vote : 0

    Par joelim (xxx.xxx.xxx.104) 8 avril 19:06

    joelim donateur-d876a

    L’auteur dit : Il y aurait de « bons dictateurs » et de « mauvais dictateurs » ?

    Pas bon ou mauvais mais plus ou moins mauvais. On peut s’appuyer sur des critères pas trop subjectifs de redistribution des richesses, de non-torture, de justice, de non-corruption, de liberté d’expression.

    Kadhafi était-il le pire ? C’est surtout que nous français on a une certaine responsabilité dans son armement. Et donc, dans son aptitude concrète à mater / massacrer la rebellion. Qui fut certainement inconsciente de se rebeller mais je pense que ça participe du mouvement initié en Tunisie et repris en Egypte. Les revendications sont les mêmes.

    Aurions-nous été moralement responsables d’un massacre si on (les français) n’avions rien fait ? Je pense que oui car avec les armes fournies et la stratégie de Kadhafi aucune révolution ne peut espérer gagner. Donc quand on dit « laissons faire tout ça » c’est comme si on disait à une mère qu’on a armé son mari fou et qu’on ne peut rien pour elle. Certes Kadhafi aurait pu s’armer ailleurs qu’en France mais alors on n’aurait pas la même responsabilité.

    Qu’il y ait des arrières pensées des cons qui nous gouvernent, c’est inévitable. Mais je crois que ce n’est pas une raison pour croire que cette révolution libyenne ne soit qu’une instrumentalisation machiavélique de l’occident, parce que intel a rencontré intel… Je pense même que c’est une façon aussi d’instrumentaliser les gens. Ici, les libyens qui souffrent sous le régime Kadhafi.

    Je sais que ma position est en porte-à-faux de la plupart qui interviennent ici, mais ce n’est pas grave. smiley Il est sain d’avoir des avis différents, quand ils sont étayés.

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      Par Madoff (xxx.xxx.xxx.249) 12 avril 15:43

       » Et donc, dans son aptitude concrète à mater / massacrer la rebellion  »

      Votre position n’est pas en porte-à-faux mais juste mal informée.
      Les différents témoignages décrivant des massacres de population désarmées à Tripoli ont toutes étés démentis. Aujourd’hui on ne peut avoir aucune certitude sur ce qu’il s’est réellement passé.
      Maintenant on assiste à une lutte entre 2 camps armés , ce qui n’a RIEN A VOIR avec la situation égyptienne et tunisienne ou l’ ENSEMBLE de la population a demandé le départ du gouvernement.

      je pense que vous êtes très crédule ou très pessimiste lorsque vous nous dites :
       » Mais je crois que ce n’est pas une raison pour croire que cette révolution libyenne ne soit qu’une instrumentalisation machiavélique de l’occident, parce que intel a rencontré intel.  »

      Déjà vous désinformez il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une guerre civile avec des bases triviales et ethniques qui vous semblent etrangères.
      Le drapeau brandit par les  » rebelles  » ( ce terme est déjà plus adapté à la situation ) fait référence à l’ancienne monarchie au pouvoir … Pas très démocratique tout ca.

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  • vote : -1

    Par Julien (xxx.xxx.xxx.4) 8 avril 19:57

    les intérêts des uns sont contraires aux intérêts des autres et cela engendre des conflits ?
    -ben oui !

    La question est : jusqu’où mes ennemis me poussent ils à aller pour défendre mes intérêts et mes valeurs ? (quoiqu’en dise l’auteur)

    L’Iran en garde contre l’annexion du Bahreïn par l’Arabie Saoudite.
    Quant à ISRAELet la Libye dans tout ça ?
    -regardez la carte de la méditerranée !

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    Par soulmanfred (xxx.xxx.xxx.94) 8 avril 20:00

    soulmanfred

    Faudrait quand même bien se mette dans la tête que de ne pas soutenir la guerre en Libye ne signifie pas nécessairement être un pro Kadhafi , la liberté a un prix et les Libyens doivent le payer même si le coût est élevé en vies humaines , nous n’avons rien à foutre là bas , et l’excuse qui prétend : comme nous avons vendu des armes au tyran il est donc de notre responsabilité de le faire tomber me fait franchement rigoler , et avant cette révolution ces armes avaient un but humanitaire peut être ? Et les pros Kadhafiste on leur balance des bombes à eau ?

     

    La Libye avec Kadhafi en tête ont bouté les US et UK de leur pays en 69 , car la standard oil (tiens tiens encore eux) voulait faire main basse sur leur pétrole , du coup nos médias avaient nommé ça un coup d’état et pas une révolution bien sur !!!!

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  • votes : -2

    Par joelim (xxx.xxx.xxx.104) 8 avril 21:02

    joelim donateur-d876a

    nous avons vendu des armes au tyran il est donc de notre responsabilité de défendre ceux qui en seraient les victimes, oui. Mais pas plus. Je ne suis pas pour cette guerre au-delà de cette défense. Qui certes peut supposer de détruire ces armes (et si on ne peut faire autrement ceux qui les utilisent). Oui c’est un problème délicat, qu’il faut affronter avec courage.

    Sur l’argument du pétrole : en quoi une nébuleuse indéfinie et rebelle serait-elle « plus mieux » que le vieux kadhafi pour acheter le pétrole libyen ? J’estime la question pertinente (même si c’est BHL qui l’évoque). Pour moi l’argument « ils le font pour le pétrole » n’est pas valide, ce qui montre que l’on doit tous se méfier de ses raisonnements : possibilité n’est pas preuve. 

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    Par Julien (xxx.xxx.xxx.4) 8 avril 23:40

    Quelle différence entre un Libyen, un Bahreini et un Palestinien ?

    Un Libyen de l’est risque le massacre (alors qu’il nous donne des gages conformes à nos intérêts et nos valeurs) , le Bahreïni est chiite dans un état sunnite (voir le lien plus haut) et le Palestinien est et reste dans la négation d’Israël.

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    Par Chris83 (xxx.xxx.xxx.154) 9 avril 01:13

    Merci pour cet article, mais dommage que vous ne preniez pas en compte ce fait majeur sinon central dans les bouleversements des pays du Maghreb et du Moyen-Orient :

    Tamar et Léviathan, deux nouveaux gisements de poids dans l’Est Méditérranéen

    Dans cet article, Richard Rozoff évoque brièvement la Libye, seule nation africaine à ne pas faire partie du Dialogue Méditerranéen, mais qui pourrait bien y adhérer après intervention américano-militaire de l’OTAN, ce qui arrangerait bien les affaires du gaz israëlien…
    La partie n’est pas jouée, mais les pions sont en place.

    (All the African nations on the Mediterranean except for Libya are members of NATO’s Mediterranean Dialogue partnership : Algeria, Egypt, Morocco and Tunisia. A new government in Libya, especially one installed after a U.S.-NATO military intervention, would be expected to join the Mediterranean Dialogue.)

    L’Egypte en conflit ouvert avec Israël pour le gaz de Tamar et Léviathan

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    Par Croa (xxx.xxx.xxx.216) 9 avril 22:37

    Croa donateur-d876a

    « Ainsi, les écologistes « peace and love » ont muté va-t-en-guerre ! »

    L’auteur confond « les écologistes » et « Les Verts » !  smiley

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    Par Croa (xxx.xxx.xxx.216) 9 avril 23:07

    Croa donateur-d876a

    « et ce qui est étonnant, c’est que les grands médias n’en aient pas dit un mot. »

    C’est vous qui m’avez étonné, Monsieur Collon smiley

Comprendre la guerre en Libye (2/3)

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 55

Quels sont les véritables objectifs des Etats-Unis ? A ce stade de notre réflexion, plusieurs indices permettent déjà d’écarter définitivement la thèse de la guerre humanitaire ou de la réaction impulsive face aux événements. Si Washington et Paris ont délibérément refusé toute négociation, s’ils ont « travaillé » depuis un bon moment l’opposition libyenne et préparé des scénarios détaillés d’intervention, si les porte-avions se tenaient depuis longtemps prêts à intervenir (comme l’a confirmé l’amiral Gary Roughead, chef de l’US Navy : « Nos forces étaient déjà positionnées contre la Libye », Washington, 23 mars), c’est forcément que cette guerre n’a pas été décidée au dernier moment en réaction à des événements soudains, mais qu’elle avait été planifiée. Parce qu’elle poursuit des objectifs majeurs qui dépassent largement la personne de Kadhafi. Lesquels ?

Voir la partie 1

Les objectifs des USA vont bien au-delà du pétrole

Comprendre la guerre en Libye (2/3) dans Politique/Societe yes-we-can-id159-b8efe-c836bDans cette guerre contre la Libye, Washington poursuit plusieurs objectifs simultanément : 1. Contrôler le pétrole. 2. Sécuriser Israël. 3. Empêcher la libération du monde arabe. 4. Empêcher l’unité africaine. 5. Installer l’Otan comme gendarme de l’Afrique.

Ca fait beaucoup d’objectifs ? Oui. Tout comme lors des guerres précédentes : Irak, Yougoslavie, Afghanistan. En effet, une guerre de ce type coûte cher et comporte des risques importants pour l’image des Etats-Unis, surtout quand ils ne parviennent pas à gagner. Si Obama déclenche une telle guerre, c’est qu’il en attend des gains très importants.

Objectif n° 1 : Contrôler l’ensemble du pétrole

Certains disent que cette fois, ce n’est pas une guerre du pétrole, car les quantités libyennes seraient marginales dans la production mondiale et que, de toute façon, Kadhafi vendait déjà son pétrole aux Européens. Mais ils ne comprennent pas en quoi consiste la « guerre mondiale du pétrole »…

Avec l’aggravation de la crise générale du capitalisme, les grandes puissances économiques se livrent une compétition de plus en plus acharnée. Les places sont chères dans ce jeu de chaises musicales. Pour garantir une chaise à ses multinationales, chaque puissance doit se battre sur tous les fronts : conquérir des marchés, conquérir des zones de main d’œuvre profitable, obtenir de gros contrats publics et privés, s’assurer des monopoles commerciaux, contrôler des Etats qui lui accorderont des avantages… Et surtout, s’assurer la domination sur des matières premières convoitées. Et avant tout, le pétrole.

En 2000, analysant les guerres à venir dans notre livre Monopoly, nous écrivions : « Qui veut diriger le monde, doit contrôler le pétrole. Tout le pétrole. Où qu’il soit. ». Si vous êtes une grande puissance, il ne vous suffit pas d’assurer votre propre approvisionnement en pétrole. Vous voudrez plus, vous voudrez le maximum. Non seulement pour les énormes profits, mais surtout parce qu’en vous assurant un monopole, vous serez à même d’en priver vos rivaux trop gênants ou de les soumettre à vos conditions. Vous détiendrez l’arme absolue. Chantage ? Oui.

Depuis 1945, les Etats-Unis ont tout fait pour s’assurer ce monopole sur le pétrole. Un pays rival comme le Japon dépendait par exemple à 95% des USA pour son approvisionnement en énergie. De quoi garantir son obéissance. Mais les rapports de force changent, le monde devient multipolaire et les Etats-Unis font face à la montée de la Chine, à la remontée de la Russie, à l’émergence du Brésil et d’autres pays du Sud. Le monopole devient de plus en plus difficile à maintenir.

Le pétrole libyen, c’est seulement 1% ou 2% de la production mondiale ? D’accord, mais il est de la meilleure qualité, d’extraction facile et donc très rentable. Et surtout il est situé tout près de l’Italie, de la France et de l’Allemagne. Importer du pétrole du Moyen-Orient, d’Afrique noire ou d’Amérique latine se ferait à un coût bien supérieur. Il y a donc bel et bien bataille pour l’or noir libyen. D’autant plus pour un pays comme la France, la plus engagée dans un programme nucléaire devenu bien hasardeux.

Dans ce contexte, il faut rappeler deux faits. 1. Kadhafi désirait porter la participation de l’Etat libyen dans le pétrole de 30% à 51%. 2. Le 2 mars dernier, Kadhafi s’était plaint que la production pétrolière de son pays était au plus bas. Il avait menacé de remplacer les firmes occidentales ayant quitté la Libye par des sociétés chinoises, russes et indiennes. Est-ce une coïncidence ? Chaque fois qu’un pays africain commence à se tourner vers la Chine, il lui arrive des problèmes.

Voici un autre indice : Ali Zeidan, l’homme qui a lancé le chiffre de « six mille morts civils », qui auraient été victimes des bombardements de Kadhafi, cet homme est aussi le porte-parole du fameux CNT, le gouvernement d’opposition, reconnu par la France. Eh bien, à ce titre, Ali Zeidan a déclaré que « les contrats signés seront respectés », mais que le futur pouvoir « prendra en considération les nations qui nous ont aidés » ! C’est donc bien une nouvelle guerre du pétrole. Mais elle ne se déroule pas seulement contre la Libye…

Pourquoi ces rivalités USA – France – Allemagne ?

Si la guerre contre la Libye est juste humanitaire, on ne comprend pas pourquoi ceux qui la mènent se disputent entre eux. Pourquoi Sarkozy s’est-il précipité pour être le premier à bombarder ? Pourquoi s’est-il fâché lorsque l’Otan a voulu prendre le contrôle des opérations ? Son argument « L’Otan est impopulaire dans les pays arabes » ne tient pas debout. Comme si lui, Sarkozy, y était tellement populaire après avoir à ce point protégé Israël et Ben Ali !

Pourquoi l’Allemagne et l’Italie ont-elles été si réticentes face à cette guerre ? Pourquoi le ministre italien Frattini a-t-il d’abord déclaré qu’il fallait « défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Libye » et que « l’Europe ne devrait pas exporter la démocratie en Libye »[1] ? Simples divergences sur l’efficacité humanitaire ? Non, il s’agit là aussi d’intérêts économiques. Dans une Europe confrontée à la crise, les rivalités sont de plus en plus fortes aussi. Il y a quelques mois encore, on défilait à Tripoli pour embrasser Kadhafi et empocher les gros contrats libyens. Ceux qui les avaient obtenus, n’avaient pas intérêt à le renverser. Ceux qui ne les avaient pas obtenus, y ont intérêt.

Qui était le premier client du pétrole libyen ? L’Italie. Qui était le deuxième ? L’Allemagne. Continuons avec les investissements et les exportations des puissances européennes… Qui avait obtenu le plus de contrats en Libye ? L’Italie. Numéro deux ? L’Allemagne.

C’est la firme allemande BASF qui était devenue le principal producteur de pétrole en Libye avec un investissement de deux milliards d’euros. C’est la firme allemande DEA, filiale du géant de l’eau RWE, qui a obtenu plus de quarante mille kilomètres carrés de gisements de pétrole et de gaz. C’est la firme allemande Siemens qui a joué le rôle majeur dans les énormes investissements du gigantesque projet « Great Man Made River » : le plus grand projet d’irrigation au monde, un réseau de pipelines pour amener l’eau depuis la nappe aquifère de la Nubie jusqu’au désert du Sahara. Plus de 1.300 puits, souvent à plus de cinq cents mètres de profondeur qui, une fois tous les travaux terminés, fourniront chaque jour 6,5 millions de mètres cubes d’eau à Tripoli, Benghazi, Syrte et d’autres villes. [2] 25 milliards de dollars qui ont attiré quelques convoitises ! De plus, avec ses pétrodollars, la Libye avait aussi engagé un très ambitieux programme pour renouveler ses infrastructures, construire des écoles et des hôpitaux et pour industrialiser le pays.

Profitant de sa puissance économique, l’Allemagne a noué des partenariats économiques privilégiés avec la Libye, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe arabique. Elle n’a donc aucune envie d’abîmer son image dans le monde arabe. Quant à l’Italie, il faut rappeler qu’elle colonisa la Libye avec une brutalité inouïe en s’appuyant sur les tribus de l’ouest contre celles de l’est. Aujourd’hui, à travers Berlusconi, les sociétés italiennes ont obtenu quelques beaux contrats. Elles ont donc beaucoup à perdre. Par contre, la France et l’Angleterre qui n’ont pas obtenu les plus beaux morceaux du gâteau, sont à l’offensive pour obtenir le repartage de ce gâteau. Et la guerre en Libye est tout simplement le prolongement de la bataille économique par d’autres moyens. Le monde capitaliste n’est vraiment pas beau.

La rivalité économique se transpose sur le plan militaire. Dans une Europe en crise et dominée par une Allemagne ultraperformante (grâce notamment à sa politique de bas salaires), la France rompt ses alliances et se tourne à présent vers la Grande-Bretagne pour tenter de rééquilibrer la situation. Paris et Londres ont davantage de moyens militaires que Berlin, et tentent de jouer cette carte pour contrer leur faiblesse économique.

Objectif n° 2 : Sécuriser Israël

Au Moyen-Orient, tout est lié. Comme Noam Chomsky nous l’a expliqué dans un entretien [3] : « A partir de 1967, le gouvernement US a considéré Israël comme un investissement stratégique. C’était un des commissariats de quartier chargés de protéger les dictatures arabes productrices de pétrole. ». Israël, c’est le flic du Moyen-Orient.

Seulement, le problème nouveau pour Washington, c’est que les nombreux crimes commis par Israël (Liban, Gaza, flotille humanitaire…) l’isolent de plus en plus. Les peuples arabes réclament la fin de ce colonialisme. Du coup, c’est le « flic » qui a besoin d’être protégé. Israël ne peut survivre sans un entourage de dictatures arabes ne tenant aucun compte de la volonté de leurs peuples d’être solidaires des Palestiniens. C’est pourquoi Washington a protégé Moubarak et Ben Ali, et protégera les autres dictateurs.

Les Etats-Unis craignent de « perdre » la Tunisie et l’Egypte dans les années à venir. Ce qui changerait les rapports de force dans la région. Après la guerre contre l’Irak en 2003, qui était aussi un avertissement et une intimidation envers tous les autres dirigeants arabes, Kadhafi avait senti la menace. Il avait donc multiplié les concessions, parfois exagérées, aux puissances occidentales et à leur néolibéralisme. Ce qui l’avait affaiblie sur le plan intérieur des résistances sociales. Quand on cède au FMI, on fait du tort à sa population. Mais si demain la Tunisie et l’Egypte virent à gauche, Kadhafi pourra sans doute revenir sur ces concessions.

Un axe de résistance Le Caire – Tripoli – Tunis, tenant tête aux Etats-Unis et décidé à faire plier Israël serait un cauchemar pour Washington. Faire tomber Kadhafi, c’est donc de la prévention.

Objectif n° 3 : Empêcher la libération du monde arabe

Qui règne aujourd’hui sur l’ensemble du monde arabe, son économie, ses ressources et son pétrole ? Pas les peuples arabes, on le sait. Mais pas non plus les dictateurs en place. Certes, ils occupent le devant de la scène, mais les véritables maîtres sont dans les coulisses.

Ce sont les multinationales US et européennes qui décident ce qu’on va produire ou non dans ces pays, quels salaires on paiera, à qui profiteront les revenus du pétrole et quels dirigeants on y imposera. Ce sont les multinationales qui enrichissent leurs actionnaires sur le dos des populations arabes.

Imposer des tyrans à l’ensemble du monde arabe a des conséquences très graves : le pétrole, mais aussi les autres ressources naturelles servent seulement aux profits des multinationales, pas à diversifier l’économie locale et à créer des emplois. En outre, les multinationales imposent des bas salaires dans le tourisme, les petites industries et les services en sous-traitance.

Du coup, ces économies restent dépendantes, déséquilibrées et elles ne répondent pas aux besoins des peuples. Dans les années à venir, le chômage va encore s’aggraver. Car 35% des Arabes ont moins de quinze ans. Les dictateurs sont des employés des multinationales, chargés d’assurer leurs profits et de briser la contestation. Les dictateurs ont pour rôle d’empêcher la Justice sociale.

Trois cent millions d’Arabes répartis en vingt pays, mais se considérant à juste titre comme une seule nation, se trouvent donc placés face à un choix décisif : accepter le maintien de ce colonialisme ou devenir indépendants en empruntant une voie nouvelle ? Tout autour, le monde est en plein bouleversement : la Chine, le Brésil et d’autres pays s’émancipent politiquement, ce qui leur permet de progresser économiquement. Le monde arabe demeurera-t-il en arrière ? Restera-t-il une dépendance des Etats-Unis et de l’Europe, une arme que ceux-ci utilisent contre les autres nations dans la grande bataille économique et politique internationale ? Ou bien l’heure de la libération va-t-elle enfin sonner ?

Cette idée terrorise les stratèges de Washington. Si le monde arabe et le pétrole leur échappent, c’en est fini de leur domination sur la planète. Car les Etats-Unis, puissance en déclin économique et politique, sont de plus en plus contestés : par l’Allemagne, par la Russie, par l’Amérique latine et par la Chine. En outre, de nombreux pays du Sud aspirent à développer les relations Sud – Sud, plus avantageuses que la dépendance envers les Etats-Unis.

Ceux-ci ont de plus en plus de mal à se maintenir comme la plus grande puissance mondiale, capable de piller des nations entières et capable de porter la guerre partout où ils le décident. Répétons-le : si demain le monde arabe s’unit et se libère, si les Etats-Unis perdent l’arme du pétrole, ils ne seront plus qu’une puissance de second rang dans un monde multipolaire. Mais ce sera un grand progrès pour l’humanité : les relations internationales prendront un nouveau cours, et les peuples du Sud pourront enfin décider de leur propre sort et en finir avec la pauvreté.

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Ceux pour qui la démocratie est dangereuse

Les puissances coloniales ou néocoloniales d’hier nous jurent qu’elles ont changé. Après avoir financé, armé, conseillé et protégé Ben Ali, Moubarak et compagnie, voilà que les Etats-Unis, la France et les autres nous inondent de déclarations touchantes. Comme Hillary Clinton : « Nous soutenons l’aspiration des peuples arabes à la démocratie. »

C’est un mensonge total. Les Etats-Unis et leurs alliés ne veulent absolument pas d’une démocratie arabe, ne veulent absolument pas que les Arabes puissent décider sur leur pétrole et leurs autres richesses. Ils ont donc tout fait pour freiner la démocratisation, pour maintenir au pouvoir des responsables de l’ancien régime. Et, quand cela échoue, pour imposer d’autres dirigeants à eux, chargés de démobiliser les résistances populaires. Le pouvoir égyptien vient par exemple de prendre des mesures anti-grèves très brutales.

Expliquer la guerre contre la Libye par cette idée qu’après la Tunisie et l’Egypte, Washington et Paris auraient « compris » et voudraient se donner bonne conscience ou en tout cas redorer leur blason, ce n’est donc qu’une grosse tromperie. En réalité, la politique occidentale dans le monde arabe forme un ensemble qui s’applique sous trois formes diverses : 1. Maintenir des dictatures répressives. 2. Remplacer Moubarak et Ben Ali par des pions sous contrôle. 3. Renverser les gouvernements de Tripoli, Damas et Téhéran pour recoloniser ces pays « perdus ». Trois méthodes, mais un même objectif : maintenir le monde arabe sous domination pour continuer à l’exploiter.

La démocratie est dangereuse quand on représente seulement les intérêts d’une toute petite minorité sociale. Ce qui fait très peur aux Etats-Unis, c’est que le mécontentement social a éclaté dans pratiquement toutes les dictatures arabes… En Irak (et nos médias n’en ont rien dit), de nombreuses grèves ont touché le pétrole, le textile, l’électricité et d’autres secteurs. A Kut, les troupes US ont même encerclé une usine textile en grève. On a manifesté dans seize des dix-huit provinces, toutes communautés confondues, contre ce gouvernement corrompu qui abandonne son peuple dans la misère. A Bahrein, sous la pression de la rue, le roi a fini par promettre une bourse spéciale de 2.650 $ à chaque famille. A Oman, le sultan Qaboos bin Said a remplacé la moitié de son gouvernement et augmenté le salaire minimum de 40%, ordonnant de créer cinquante mille emplois. Même le roi saoudien Fahd a débloqué 36 milliards de dollars pour aider les familles à bas et moyens revenus !

Evidemment, une question surgit de suite chez tous les gens simples : mais s’ils avaient tout cet argent, pourquoi le gardaient-ils dans leurs coffres ? La question suivante étant : combien d’autres milliards ont-ils volé à leurs peuples avec la complicité des Etats-Unis ? Et la dernière : comment mettre fin à ce vol ?

« Révolutions Facebook », grand complot US ou vraies révolutions ?

Une interprétation erronée s’est répandue sur Internet : les révolutions arabes auraient été déclenchées et manipulées par les Etats-Unis. Ils en auraient tiré les ficelles pour opérer des changements bien contrôlés et pouvoir attaquer la Libye, la Syrie, l’Iran. Tout aurait été « fabriqué ». L’argument pour cette thèse : des organismes plus ou moins officiels avaient invité aux USA et formé des « cyberactivistes » arabes qui ont joué un rôle en pointe dans la circulation des infos et qui ont symbolisé une révolution de type nouveau, la « révolution Facebook ».

L’idée de ce grand complot ne tient pas. En réalité, les Etats-Unis ont tout fait pour maintenir aussi longtemps que possible Moubarak, dictateur bien utile. Cependant, ils le savaient en mauvaise santé et « fini ». Dans ce genre de situations, ils préparent évidemment un « Plan B » et même un « Plan C ». Le Plan B consistait à remplacer Moubarak par un de ses adjoints. Mais ça avait peu de chances de marcher, vu la colère profonde du peuple égyptien.

Donc, ils avaient préparé aussi un, voire plusieurs Plan C, comme ils le font d’ailleurs dans pratiquement tous les pays qu’ils veulent contrôler. Ca consiste en quoi ? Ils achètent à l’avance quelques opposants et intellectuels – que ceux-ci s’en rendent compte ou non – et « investissent » donc dans l’avenir. Le jour venu, ils propulsent ces gens sur le devant de la scène. Combien de temps ça marchera, c’est une autre question dès lors que la population est mobilisée et qu’un régime, même relifté, ne peut résoudre les revendications populaires si son but est de maintenir l’exploitation des gens.

Parler de « révolution Facebook » est un mythe qui arrange bien les USA. Autant nous avons signalé depuis longtemps l’importance cruciale des nouvelles méthodes d’info et de mobilisation sur Internet, autant est absurde l’idée que Facebook remplacerait les luttes sociales et les révolutions. Cette idée convient bien aux grands capitalistes (dont Moubarak était le représentant), mais en réalité ce qu’ils craignent par dessus tout, c’est la contestation des travailleurs, car elle met directement en danger leur source de profits.

Le rôle des travailleurs

Facebook est une méthode de lutte, ce n’est pas l’essence de la révolution. Cette présentation veut escamoter le rôle de la classe ouvrière (au sens large), qui serait remplacée par Internet. En réalité, une révolution est une action par laquelle ceux d’en bas donnent leur congé à ceux d’en haut. Avec un changement radical non seulement du personnel politique, mais surtout dans les rapports d’exploitation sociale.

Aïe ! Selon nos grands penseurs officiels, ça fait longtemps qu’on n’aurait plus le droit d’employer le terme « lutte de classe » qui serait dépassé et même un peu obscène. Pas de chance pour vous, le deuxième homme le plus riche du monde, le grand boursier Warren Buffet, a lâché le morceau il y a quelque temps : « D’accord, il y a une lutte de classe en Amérique. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre et nous la gagnons. ». [4] Ça, Monsieur Buffett, il ne faut jamais en jurer avant la fin de la pièce ! Rira bien…

Mais les réalités tunisiennes et égyptiennes confirment la réalité de la lutte des classes, en accord avec Monsieur Buffett… Quand Ben Ali a-t-il fait sa valise ? Le 14 janvier, quand les travailleurs tunisiens étaient engagés dans une grève générale. Quand Moubarak a-t-il quitté son trône ? Lorsqu’une puissante grève des ouvriers égyptiens a paralysé les usines de textile, la poste et même les médias officiels. Explication par Joel Beinin, professeur à l’université de Stanford et ancien directeur à l’université américaine du Caire : « Ces dix dernières années, une vague énorme de protestations sociales avaient touché plus de deux millions de travailleurs dans plus de trois mille grèves, sit-ins et autres formes de protestation. Tel était l’arrière-plan de tout ce soulèvement révolutionnaire des dernières semaines… Mais dans les derniers jours, on a vu des dizaines de milliers de travailleurs lier leurs revendications économiques avec l’exigence d’abolir le régime Moubarak… ». [5]

La révolution arabe ne fait que commencer. Après les premières victoires populaires, la classe dominante, toujours au pouvoir, tente d’apaiser le peuple avec quelques petites concessions. Obama souhaitait que la rue se calme au plus vite et que tout reste comme avant. Cela peut marcher un temps, mais la révolution arabe est en route. Elle peut prendre des années mais sera difficile à arrêter.

Objectif n° 4 : Empêcher l’unité africaine

Continent le plus riche de la planète, avec une profusion de ressources naturelles, l’Afrique est aussi le plus pauvre. 57% vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins d’1,25 $ par jour.

La clé de ce mystère ? C’est justement que les multinationales ne paient pas ces matières premières, elles les volent. En Afrique, elles pillent les ressources, imposent des bas salaires, des accords commerciaux défavorables et des privatisations nuisibles, elles exercent toutes sortes de pressions et chantages sur des Etats faibles, elles les étranglent par une Dette injuste, elles installent des dictateurs complaisants, elles provoquent des guerres civiles dans les régions convoitées.

L’Afrique est stratégique pour les multinationales, car leur prospérité est basée sur le pillage de ces ressources. Si un prix correct était payé pour l’or, le cuivre, le platine, le coltan, le phosphate, les diamants et les produits agricoles, les multinationales seraient beaucoup moins riches mais les populations locales pourraient échapper à la pauvreté.

Pour les multinationales des Etats-Unis et d’Europe, il est donc vital d’empêcher l’Afrique de s’unir et de s’émanciper. Elle doit rester dépendante. Un exemple, bien exposé par un auteur africain, Jean-Paul Pougala…

« L’histoire démarre en 1992 lorsque quarante-cinq pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat.

Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque Mondiale , le FMI, les USA, l’Union Européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant quatorze ans. C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant des prêts à un taux usuraire ; le guide libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque Africaine de Développement a mis 50 millions, la Banque Ouest Africaine de Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, sud-africain, nigérian, angolais, algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût dix fois inférieur, un vrai défi.

Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique. (…) C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX. » [6]

Tiens, voilà quelque chose qu’on ne nous avait pas raconté sur le méchant Kadhafi ! Qu’il aidait les Africains à s’émanciper de l’étouffante tutelle des Occidentaux. Y aurait-il encore d’autres non dits de ce genre ?

Kadhafi a défié le FMI et Obama joue les pick-pockets

Oui. En soutenant le développement du « Fonds monétaire africain » (FMA), Kadhafi a commis le crime de défier le Fonds Monétaire International (FMI). On sait que le FMI, contrôlé par les Etats-Unis et l’Europe, et présidé par Dominique Strauss-Kahn, exerce un véritable chantage sur les pays en développement. Il leur prête seulement à condition que ces pays acceptent de se défaire de leurs entreprises au profit des multinationales, de passer des commandes inintéressantes ou de réduire leurs budgets santé et éducation. Bref, ce banquier FMI est très nuisible.

Eh bien, de même que les Latinos ont lancé leur propre Banco Sur, pour contrer les chantages arrogants du FMI et décider eux-mêmes quels projets vraiment utiles ils veulent financer, voici que le FMA pourrait commencer à offrir une voie plus indépendante aux Africains. Et qui finance le FMA ? L’Algérie a fourni 16 milliards, et la Libye 10 milliards. Soit ensemble 62% de son capital.

Mais, dans la plus grande discrétion médiatique, Obama vient tout simplement de voler trente milliards au peuple libyen. Comment ça s’est passé ? Le 1er mars (bien avant la résolution de l’ONU), il a donné l’ordre au Trésor US de bloquer les dépôts de la Libye aux USA. Puis, le 17 mars, il s’est arrangé pour insérer dans la résolution 1973 de l’ONU une petite phrase autorisant à geler les avoirs de la banque centrale de Libye mais aussi de la compagnie nationale libyenne du pétrole. On sait que Kadhafi a amassé un trésor pétrolier qui lui a permis d’investir dans de grandes sociétés européennes, dans de grands projets de développement africain (et peut-être aussi dans certaines campagnes électorales européennes, mais ceci ne semble pas constituer une forme efficace d’assurance-vie !)…

Bref, la Libye est un pays assez riche (200 milliards de dollars de réserves) qui a attiré les convoitises d’une puissance hyper-endettée : les Etats-Unis. Alors, pour détourner les dizaines de milliards de dollars de la banque nationale libyenne, bref pour faire les poches du peuple libyen, Obama a simplement baptisé tout ça « source potentielle de financement du régime Kadhafi » et le tour était joué. Un vrai pick-pocket.

Malgré tous ses efforts pour amadouer l’Occident en multipliant les concessions au néolibéralisme, Kadhafi inquiétait toujours les dirigeants des Etats-Unis. Un câble de l’ambassade US à Tripoli, datant de novembre 2007, déplore cette résistance : « Ceux qui dominent la direction politique et économique de la Libye poursuivent des politiques de plus en plus nationalistes dans le secteur de l’énergie. » Refuser la privatisation tous azimuts, ça mérite donc des bombardements ? La guerre est bel et bien la continuation de l’économie par d’autres moyens.

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Objectif n° 5 : Installer l’Otan comme gendarme de l’Afrique

Au départ, l’Otan était censée protéger l’Europe contre la « menace militaire soviétique ». Donc, une fois l’URSS disparue, l’Otan aurait dû disparaître aussi. Mais ce fut tout le contraire…

Après avoir bombardé en Bosnie en 1995, Javier Solana, secrétaire-général de l’Otan, déclarait : « L’expérience acquise en Bosnie pourra servir de modèle pour nos opérations futures de l’Otan ». A l’époque, j’avais donc écrit : « L’Otan réclame en fait une zone d’action illimitée. La Yougoslavie a été un laboratoire pour préparer de prochaines guerres. Où auront-elles lieu ? ». [7] Et je proposais cette réponse : « Axe n° 1 : Europe de l’Est. Axe n° 2 : Méditerranée et Moyen-Orient. Axe n° 3 : le tiers monde en général. » Nous y sommes, c’est ce programme qui se réalise aujourd’hui.

Dès 1999, l’Otan bombardait la Yougoslavie. Une guerre pour soumettre ce pays au néolibéralisme, ainsi que nous l’avons vu. Etudiant les analyses des stratèges US, je soulignai alors cette phrase de l’un d’eux, Stephen Blank : « Les missions de l’Otan seront de plus en plus ‘out of area’ (hors de sa zone de défense). Sa fonction principale deviendrait donc d’être le véhicule de l’intégration de régions toujours plus nombreuses dans la communauté occidentale économique, de sécurité, politique et culturelle. » [8]

Soumettre des régions toujours plus nombreuses à l’Occident ! J’écrivis alors : « L’Otan est l’armée au service de la globalisation, l’armée des multinationales. Pas à pas, l’Otan se transforme bel et bien en gendarme du monde. » [9]. Et j’indiquais les prochaines cibles probables de l’Otan : Afghanistan, Caucase, retour en Irak… Pour commencer.

Aujourd’hui que tout cela s’est effectivement réalisé, certains me demandent : « Vous aviez une boule de cristal ? ». Pas besoin de boule de cristal, il suffit d’étudier les documents du Pentagone et des grands bureaux de stratégie US, qui ne sont même pas secrets, et de saisir leur logique.

Et cette logique de l’Empire est en fait très simple : 1. Le monde est une source de profits. 2. Pour gagner la guerre économique, il faut être la superpuissance dominante. 3. Pour ça, il faut contrôler les matières premières, les régions et les routes stratégiques. 4. Toute résistance à ce contrôle doit être brisée : par la corruption, le chantage ou la guerre, peu importent les moyens. 5. Pour rester la superpuissance dominante, il faut absolument empêcher les rivaux de s’allier contre le maître.

Expansion de l’Otan : sur trois continents déjà !

Pour défendre ces intérêts économiques et devenir le gendarme du monde, les dirigeants de l’Otan sèment la panique : « Notre monde sophistiqué, industrialisé et complexe a été assailli par bon nombre de menaces mortelles : changement climatique, sécheresse, famine, cybersécurité, question énergétique » [10], Ainsi, des problèmes non militaires, mais sociaux et environnementaux sont utilisés comme prétextes pour augmenter les armements et les interventions militaires.

Le but de l’Otan est en fait de se substituer à l’ONU. Cette militarisation du monde rend notre avenir de plus en plus dangereux. Et cela a bien sûr un coût terrible : les Etats-Unis prévoient pour 2011 un budget militaire record de 708 milliards. Soit 2.320 dollars par habitant ! Deux fois plus qu’aux débuts de Bush. De plus, le ministre US de la Guerre, Robert Gates, ne cesse de pousser les Européens à dépenser plus : « La démilitarisation de l’Europe constitue un obstacle à la sécurité et à une paix durable au 21ème siècle. » [11]Les pays européens ont dû s’engager envers Washington à ne pas diminuer leurs dépenses militaires. Tout profit pour les firmes d’armement.

L’expansion mondiale de l’Otan n’a rien à voir avec Kadhafi, Saddam Hussein ou Milosevic. Il s’agit d’un plan global pour maintenir la domination sur la planète et ses richesses, pour maintenir les privilèges des multinationales, pour empêcher les peuples de choisir leur propre voie. L’Otan a protégé Ben Ali, Moubarak et les tyrans d’Arabie saoudite, l’Otan protégera ceux qui vont leur succéder, l’Otan brisera seulement ceux qui résistent à l’Empire.

Pour devenir gendarme du monde, l’Otan avance en effet pas à pas. Une guerre en Europe contre la Yougoslavie, une guerre en Asie contre l’Afghanistan et à présent, une guerre en Afrique contre la Libye. Déjà trois continents ! Elle avait bien été tentée d’intervenir aussi en Amérique latine en organisant des manœuvres contre le Venezuela il y a deux ans. Mais là, c’était trop risqué, car l’Amérique latine est de plus en plus unie et refuse les « gendarmes » des USA.

Pourquoi Washington veut-elle absolument installer l’Otan comme gendarme de l’Afrique ? A cause des nouveaux rapports de forces mondiaux, analysés plus haut : Etats-Unis en déclin, contestés : par l’Allemagne, la Russie, l’Amérique latine et la Chine, et même par des pays petits et moyens du tiers monde.

Pourquoi ne parle-t-on pas d’Africom ?

Ce qui inquiète le plus Washington, c’est la puissance croissante de la Chine. Proposant des relations plus égalitaires aux pays asiatiques, africains et latino-américains, achetant les matières premières à meilleur prix et sans chantage colonial, proposant des crédits plus intéressants, réalisant des travaux d’infrastructure utiles au développement, la Chine leur offre une alternative à la dépendance envers Washington, Londres ou Paris. Alors, que faire pour contrer la Chine ?

Le problème, c’est qu’une puissance en déclin économique a moins de moyens de pression financière même sur les pays africains, les Etats-Unis ont donc décidé d’utiliser leur meilleure carte : la carte militaire. Il faut savoir que leurs dépenses militaires dépassent celles de tous les autres pays du globe réunis. Depuis plusieurs années, ils avancent peu à peu leurs pions sur le continent africain. Le 1er octobre 2008, ils ont installé « Africom » (Africa Command). Tout le continent africain (à l’exception de l’Egypte) a été placé sous un seul commandement US unifié regroupant l’US Army, l’US Navy, l’US Air Force, les Marines et les « opérations spéciales » (débarquements, coups d’Etat, actions clandestines…). L’idée étant de répéter ensuite le mécanisme avec l’Otan pour appuyer les forces US.

Washington, voyant des terroristes partout, en a trouvé en Afrique aussi. Comme par hasard aux alentours du pétrole nigérian et d’autres ressources naturelles convoitées. Donc, si vous voulez savoir où se dérouleront les prochains épisodes de la fameuse « guerre contre le terrorisme », cherchez sur la carte le pétrole, l’uranium et le coltan, et vous aurez trouvé. Et comme l’Islam est répandu dans de nombreux pays africains, dont le Nigéria, vous avez déjà le prochain scénario…

Objectif réel d’Africom : « stabiliser » la dépendance de l’Afrique, l’empêcher de s’émanciper, l’empêcher de devenir un acteur dépendant qui pourrait s’allier à la Chine et à l’Amérique latine. Africom constitue une arme essentielle dans les plans de domination mondiale des Etats-Unis. Ceux-ci veulent pouvoir s’appuyer sur une Afrique et des matières premières sous contrôle exclusif dans la grande bataille qui s’est déclenchée pour le contrôle de l’Asie et pour le contrôle de ses routes maritimes. En effet, l’Asie est le continent où se joue d’ores et déjà la bataille économique décisive du 21ème siècle. Mais c’est un gros morceau avec une Chine très forte et un front d’économies émergentes qui ont intérêt à former un bloc. Washington veut dès lors contrôler entièrement l’Afrique et fermer la porte aux Chinois.

La guerre contre la Libye est donc une première étape pour imposer Africom à tout le continent africain. Elle ouvre une ère non de pacification du monde, mais de nouvelles guerres. En Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi tout autour de l’Océan indien, entre l’Afrique et la Chine.

Pourquoi l’Océan indien ? Parce que si vous regardez une carte, vous voyez que c’est la porte de la Chine et de l’Asie toute entière. Donc, pour contrôler cet océan, Washington cherche à maîtriser plusieurs zones stratégiques : 1. Le Moyen-Orient et le Golfe persique, d’où sa nervosité à propos de pays comme l’Arabie saoudite, le Yemen, Bahrein et l’Iran. 2. La Corne de l’Afrique, d’où son agressivité envers la Somalie et l’Erythrée. Nous reviendrons sur ces géostratégies dans le livre Comprendre le monde musulman – Entretiens avec Mohamed Hassan que nous préparons pour bientôt.

Le grand crime de Kadhafi

Revenons à la Libye. Dans le cadre de la bataille pour contrôler le continent noir, l’Afrique du Nord est un objectif majeur. En développant une dizaine de bases militaires en Tunisie, au Maroc et en Algérie ainsi que dans d’autres nations africaines, Washington s’ouvrirait la voie pour établir un réseau complet de bases militaires couvrant l’ensemble du continent.

Mais le projet Africom a rencontré une sérieuse résistance des pays africains. De façon hautement symbolique, aucun n’a accepté d’accueillir sur son territoire le siège central d’Africom. Et Washington a dû maintenir ce siège à… Stuttgart en Allemagne, ce qui était fort humiliant. Dans cette perspective, la guerre pour renverser Kadhafi est au fond un avertissement très clair aux chefs d’Etat africains qui seraient tentés de suivre une voie trop indépendante.

Le voilà, le grand crime de Kadhafi : la Libye n’avait accepté aucun lien avec Africom ou avec l’Otan. Dans le passé, les Etats-Unis possédaient une importante base militaire en Libye. Mais Kadhafi la ferma en 1969. C’est évident, la guerre actuelle a notamment pour but de réoccuper la Libye. Ce serait un avant-poste stratégique permettant d’intervenir militairement en Egypte si celle-ci échappait au contrôle des Etats-Unis.

Quelles sont les prochaines cibles en Afrique ?

La question suivante sera donc : après la Libye, à qui le tour ? Quels autres pays africains pourraient être attaqués par les Etats-Unis ? C’est simple. Sachant que la Yougoslavie avait aussi été attaquée parce qu’elle refusait de rentrer dans l’Otan, il suffit de regarder la liste des pays n’ayant pas accepté de s’intégrer dans Africom, sous le commandement militaire des Etats-Unis. Il y en a cinq : Libye, Soudan, Côte d’Ivoire, Zimbabwe, Erythrée. Voilà les prochaines cibles.

Le Soudan a été scindé et placé sous la pression de sanctions internationales. Le Zimbabwe est sous sanctions également. La Côte d’Ivoire s’est vu imposer une guerre civile fomentée par l’Occident. L’Erythrée s’est vu imposer une guerre terrible par l’Ethiopie, agent des USA dans la région, elle est sous sanctions également.

Tous ces pays ont été ou vont être l’objet de campagnes de propagande et de désinformation. Qu’ils soient dirigés ou non par des dirigeants vertueux et démocratiques n’a rien à voir. L’Erythrée tente une expérience de développement économique et sociale autonome en refusant les « aides » que voudraient lui imposer la Banque mondiale et le FMI contrôlés par Washington. Ce petit pays remporte de premiers succès dans son développement, mais il est sous menace internationale. D’autres pays, s’ils « tournent mal », sont également dans le collimateur des Etats-Unis. L’Algérie particulièrement. En fait, il ne fait pas bon suivre sa propre voie…

Et pour ceux qui croiraient encore que tout ceci relève d’une « théorie du complot », que les USA ne programment pas tant de guerres mais improvisent en réagissant à l’actualité, rappelons ce qu’avait déclaré en 2007 l’ex-général Wesley Clark (commandant suprême des forces de l’Otan en Europe entre 1997 et 2001, qui dirigea les bombardements sur la Yougoslavie) : « En 2001, au Pentagone, un général m’ a dit : ‘Je viens de recevoir un mémo confidentiel (‘classified’) du secrétaire à la Défense : nous allons prendre sept pays en cinq ans, en commençant par l’Irak, ensuite la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et pour finir l’Iran’. » [12] Des rêves à la réalité, il y a une marge, mais les plans sont là. Juste retardés.

Source : www.michelcollon.info



[1] Marianna Lepore, The war in Libya and Italian interests, inaltreparole.net, 22 février.

[2] Ron Fraser, Libya accelerates German-Arabian peninsula alliance, Trumpet.com, 21 mars

[3] Michel Collon, Israël, parlons-en !, Bruxelles 2010, p. 172.

[4] New York Times Magazine, novembre 2006.

[5] Interview radio Democracy now, 10 février.

[6] J-P Pougalas, Les mensonges de la guerre contre la Libye, palestine-solidarite.org, 31 mars

[7] Michel Collon, Poker menteur, Bruxelles, 1998, p 160-168.

[8] Nato after enlargement, US Army War College, 1998, p. 97.

[9] Michel Collon, Monopoly – L’Otan à la conquête du monde, Bruxelles 2000, pp. 90 et 102).

[10] Assemblée commune Otan – Lloyd’s à Londres, 1er octobre 2009.

[11] Nato Strategic Concept seminar, Washington, 23 février 2010.

[12] Interview radio Democracy Now, 2 mars 2007

par Michel Collon (son site) samedi 9 avril 2011 – 19 réactions yahoo

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Les réactions les plus appréciées

  • votes : 11

    Par Alexis_Barecq (xxx.xxx.xxx.182) 9 avril 15:21

    Alexis_Barecq

    Excellente analyse !

    Merci pour cet article, très éclairant, et qui contraste singulièrement avec les discours de la propagande mainstream.

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  • votes : 10

    Par ELCHETORIX (xxx.xxx.xxx.158) 9 avril 15:33

    bonjour M Collon , excellente analyse géostratégique qui met en évidence le rôle à long terme de la domination de l’Empire sur les pays de la planète afin d’assurer leur hégémonie économique politique et militaire pour le siècle courant !
    Les cinq projets de cet Empire US donc occidental sont bien la feuille de route pour dominer le monde et imposer ce système économique capitaliste ultra-libéral qui ne profite pour aucun des peuples de la planète , cet Empire doit être remis en cause par les autres puissances et tous les peuples spoliés par ces multinationales qui ruinent l’environnement et le niveau de vie des peuples .
    Merci l’auteur pour ce deuxième volet qui démonte les faux arguments de ceux qui ont  » organisé  » cette agression en LIBYE .
    Le locataire du palais de l’élysée ne sert donc que les intérêts de ces  » importants  » qui ne pensent qu’à leurs profits et domination , en 2012 plus que jamais l’imposteur du palais doit dégager pour un représentant indépendant de cette oligarchie !
    RA .

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  • votes : 7

    Par Hijack (xxx.xxx.xxx.120) 9 avril 15:15

    Hijack donateur-d876a

    La Libye, c’est pas une guerre … mais une agression dans une révolution !

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  • votes : 6

    Par leypanou (xxx.xxx.xxx.147) 9 avril 13:17

    donateur-d876a

    Excellent article comme d’habitude que tous ceux qui s’intéressent à la géopolitique devraient lire pour justement pouvoir argumenter contre n’importe qui. J’aurais aimé qu’il mentionne un peu -à moins que cela n’ait été fait dans la partie 1- concernant la sécession du Soudan Sud, présentée comme une protection de la population du Sud, et avec l’aide de personnalités du show biz genre Clooney. Plus « on » est conscient, plus il y a des chances que cela change un jour. Merci encore une fois à Collon de cet excellent article. Autres références, les sites globalresearch et counterpunch ou dissidentvoice.
    Bonne lecture à tous.

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Réactions à cet article

  • votes : 3

    Par criticaldistance (xxx.xxx.xxx.159) 9 avril 11:40

    criticaldistance

    pourquoi Allemagne et Chine ont choisi l’abstention lors du vote de la résolution du conseil de sécurité et non le vote non, serait-ce qu’il y aurait des garanties sur les intérêts allemands et chinois ?

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  • votes : -12

    Par Kinini (xxx.xxx.xxx.37) 9 avril 12:37

    Langue de bois .Discours des années 70 !

    Allez ouste … »Dégage » ! C’est ce que dit,d’ailleurs, la rue dans le Monde arabe !Si vous êtes incapable de réadapter votre discours à ce qui se passe au Maghreb et au Proche-Orient ,de comprendre l’évolution intervenue dans l’esprit de la jeunesse ;cessez ,au moins vos projections de pacotille !

    Il est un fait incontournable que le processus de globalisation virtuelle est parvenu à homogénéiser,à ses avantages, les perceptions et les visions de l’Homme !Mais les idéologues,débordés par la force des tremblements de terre présents et ,certainement à venir, s’accrochent encore à leurs chimères d’analystes retardataires accusant l’Oncle Sam de leur jouer des tours.Qu’ils tentent d’ajuster à leurs fantasmes !Ridicules !

     

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  • votes : -8

    Par Julien (xxx.xxx.xxx.4) 9 avril 12:46

    Le pétrole est une arme ?
    -tout à fait, comme le blé, par exemple.

    300 millions « d’Arabes » ne feront jamais une nation.

    Le seul concurrent sérieux aux USA est la Chine. L’Allemagne n’est qu’une puissance économique et la Russie n’a pas les moyens de suivre.

    L’Iran qui défit ouvertement l’Arabie et déstabilise la région (Liban, Irak, Syrie, Palestine…) est sur la sellette. L’Arabie Saoudite :il faut « couper la tête du serpent « (L’Iran …

    La Chine devrait se montrer moins arrogante. Les Ouïghours et les Tibétains pourraient prendre exemple sur le « printemps Arabe »… smiley

    Merci à l’auteur

    Liste des bases militaires des États-Unis d’Amérique dans le monde.

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  • votes : 2

    Par LeManu (xxx.xxx.xxx.29) 9 avril 13:06

    LeManu

    Encore un article bien documenté, mais qui m’apparaît, par rapport au premier volet, moins rigoureux et franchement polémiste.
    Si les arguments, disons les têtes de chapîtres, sont bien réels, les raccourcis ou les manques sont nombreux.
    La question de CriticalDistance est pertinente : pourquoi en effet l’Allemagne ne défend-elle pas ses intérêts pourtant décrits comme très importants ? Cela m’a sauté aux yeux à la première lecture. Manque d’ambition Panafricaine ?
    S’il s’agissait d’autre part d’endormir le réveil arabe, celui-ci pourtant m’avait semblé avoir surpris tout-le-monde. Mais il aurait donc été prévu et instrumentalisé par Sarkozy-le-devin, quand on sait qu’il prépare l’opération en Libye depuis de long mois ? MAM appréciera…
    Sur l’unité africaine, il est évident qu’un Kadhafi à sa tête ne serait du goût de personne en occident, mais c’est ici l’unité elle-même qui est exposée comme le concept à éviter. Difficile à occulter politiquement et diplomatiquement, et les tumultes actuels tous azimuts démontreraient une bien piètre précipitation stratégique.
    La défense d’Israël ? Il serait, et il me semble bien que c’est le cas, plus constructif, dans ce conditions, pour l’Otan de « gérer » les réveils égyptien et syrien. Allez-donc faire un tour sur les sites israéliens pour constater le climat de parano où ce réveil a plongé le pays… Obama y est tout simplement ressenti comme « lâchant » Israël, fait géostratégique sans précédent. Vrai ou faux, avec un Avidgor au gouvernement, et quand on sait le calibre des arguments de Tsahal, attention à une explosion de violence irrationnelle. J’ai d’ailleurs bien peur qu’on y soit déjà : difficile, quand la passion s’en mêle, de déterminer un point de non-retour…

    En bref, beaucoup de vrai mais dans le désordre. Il y a quatre ou cinq sujet distincts (d’instinct ?) dans cet article au demeurant lucide, mais cet amalgame, ou compilation plutôt, me semble nuire à la compréhension spécifique du cas par cas et risque d’en fausser la vision de solutions adaptée.

    J’attends le 3° volet.

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  • votes : 6

    Par leypanou (xxx.xxx.xxx.147) 9 avril 13:17

    donateur-d876a

    Excellent article comme d’habitude que tous ceux qui s’intéressent à la géopolitique devraient lire pour justement pouvoir argumenter contre n’importe qui. J’aurais aimé qu’il mentionne un peu -à moins que cela n’ait été fait dans la partie 1- concernant la sécession du Soudan Sud, présentée comme une protection de la population du Sud, et avec l’aide de personnalités du show biz genre Clooney. Plus « on » est conscient, plus il y a des chances que cela change un jour. Merci encore une fois à Collon de cet excellent article. Autres références, les sites globalresearch et counterpunch ou dissidentvoice.
    Bonne lecture à tous.

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  • votes : -6

    Par Julien (xxx.xxx.xxx.4) 9 avril 13:18

    Aucun pays du M.O n’a la capacité d’attaquer Israël. La question est ailleurs.

    Lire l’article complet 

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  • votes : 7

    Par Hijack (xxx.xxx.xxx.120) 9 avril 15:15

    Hijack donateur-d876a

    La Libye, c’est pas une guerre … mais une agression dans une révolution !

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    • votes : 0

      Par kemilein (xxx.xxx.xxx.72) 10 avril 01:26

      kemilein

      du tout.
      c’est une intervention extérieur visant a déstabiliser le régime (condamnable par ailleurs, mais plus progressiste que d’autre) dans, non pas une révolution populaire, mais une guerre civile.

      en Libye pour faire simple, une moitié (Est) est monarchiste-islamiste (les rebelles)
      l’autre moitié (Ouest) pro-kadafi pour large part
      c’est bien une guerre qui va se dérouler entre deux faction et fraction du peuple lybien. ca n’a a mon sens aucun rapport avec la Tunisie et l’Egypte.

      pour terminer sur ce constat : les conséquences d’une guerre civile, qui tient plus de l’ethnicisme que du politique, sont terribles : Hutus et Tutsis (même si ces différences sont absurdes et servent la manipulation)

      afin de prévenir tout génocide sur place, il y aura une « invasion humanitaire » pour protéger les populations qui viennent d’accéder au pouvoir contre les représailles des perdants.

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    • votes : 3

      Par Hijack (xxx.xxx.xxx.120) 10 avril 17:44

      Hijack donateur-d876a

      Donc, c’est bien ce que je dis … pas une guerre !!!

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  • votes : 11

    Par Alexis_Barecq (xxx.xxx.xxx.182) 9 avril 15:21

    Alexis_Barecq

    Excellente analyse !

    Merci pour cet article, très éclairant, et qui contraste singulièrement avec les discours de la propagande mainstream.

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  • votes : 10

    Par ELCHETORIX (xxx.xxx.xxx.158) 9 avril 15:33

    bonjour M Collon , excellente analyse géostratégique qui met en évidence le rôle à long terme de la domination de l’Empire sur les pays de la planète afin d’assurer leur hégémonie économique politique et militaire pour le siècle courant !
    Les cinq projets de cet Empire US donc occidental sont bien la feuille de route pour dominer le monde et imposer ce système économique capitaliste ultra-libéral qui ne profite pour aucun des peuples de la planète , cet Empire doit être remis en cause par les autres puissances et tous les peuples spoliés par ces multinationales qui ruinent l’environnement et le niveau de vie des peuples .
    Merci l’auteur pour ce deuxième volet qui démonte les faux arguments de ceux qui ont  » organisé  » cette agression en LIBYE .
    Le locataire du palais de l’élysée ne sert donc que les intérêts de ces  » importants  » qui ne pensent qu’à leurs profits et domination , en 2012 plus que jamais l’imposteur du palais doit dégager pour un représentant indépendant de cette oligarchie !
    RA .

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  • votes : -3

    Par furio (xxx.xxx.xxx.194) 9 avril 17:14

    furio

    Le pétrole n’a rien à voir dans cette agression immonde pilotée par les sionistes.

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  • votes : -10

    Par Julien (xxx.xxx.xxx.25) 9 avril 18:27

    L’empire, l’empire…mieux vaut celui la que l’empire du milieu, la Chine avec son parti unique et ses apparatchiks qui sentent la naphtaline ou l’empire islamique avec des barbus qui rêvent de charia pour le monde alors que la jeunesse Arabe, Libanaise, Berbère, Égyptienne, Perse …n’en veut plus.

    L’OTAN est notre assurance tous risques

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  • votes : 5

    Par alibaba (xxx.xxx.xxx.235) 9 avril 18:35

    alibaba

    Bravo Monsieur Collon, vous avez tout dit et tout compris et de plus vous parlez très bien comme l’autre jouir chez Taddeï. Mais, si l’on vous comprend bien, ce n’est pas trop difficile de comprendre ce qui ce trame en coulisse, il suffit tout simplement de voir le coté pourris ou dégueulasse des choses et on est dans le vrai.

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  • votes : 4

    Par xray (xxx.xxx.xxx.151) 9 avril 18:50

    Pour une fois, je me sent dépassé. Rien à ajouter !

    DEPUIS 5 000 ANS ! QUOI DE NEUF ? 
    http://echo-agnostiques.over-blog.com/article-depuis-5-000-ans-quoi-de-neuf-55838469.html 

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  • votes : 3

    Par Croa (xxx.xxx.xxx.78) 10 avril 08:56

    Croa donateur-d876a

    Monsieur Buffett a raison, hélas smiley

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  • votes : 0

    Par LeGoJac (xxx.xxx.xxx.187) 10 avril 13:26

    Une analyse qui semble vouloir intensément un monde construit.
    Ceci ne laisse qu’une faible place aux rebonds successifs, aux opportunités, aux composantes multiples (la Chine est quasi inexistante dans l’article et pourtant omniprésente en Afrique, idem pour le bien faible poids de la Russie). Le résultat est le même, la bataille pour l’énergie et le pouvoir économique. C’est seulement la construction qui est différente à mon sens.

    Par contre la prochaine cible me paraît plus l’Algérie :
    - Pétrole
    - Gaz
    - AQMI
    - Ministres et état major avec de fortes envies de trahir comme dans les précédentes « révolutions populaires » étonnamment bien structurées du jour au lendemain.

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  • votes : 3

    Par Proudhon (xxx.xxx.xxx.216) 10 avril 17:17

    Proudhon donateur-d876a

    Je jalouse la Belgique d’avoir un véritable intellectuel qui a tout compris.
    Nous, pauvre France avec nos BHL, Gluxman et consorts, quelle déchéance…

Japon : remise en cause de certitudes géologiques

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 46

Japon : remise en cause de certitudes géologiques dans Politique/Societe NS-earthquake-1904111-d1696Le méga-tremblement de terre de magnitude 9 baptisé “Tohoku earthquake“qui secouait le Japon le 11 mars dernier est certainement le mieux observé du fait du vaste réseau japonais de stations de mesure. Les données récupérées ont déjà permis une sérieuse analyse de l’évènement, comme on pouvait le découvrir lors de la réunion annuelle ce 14 avril de la Seismological Society of America in Memphis, Tennessee.

Selon certains spécialistes tels Emile Okal de la Northwestern University à Evanston, Illinois, ou Barbara Romanowicz directrice du Berkeley Seismological Laboratory à l’Université de Californie “Il y a beaucoup de choses que nous croyions savoir et il est aujourd’hui terriblement évident que ce n’est tout simplement pas le cas. De nombreuses idées seront profondément remises en causes suite à ce tremblement de terre”.

Il s’avère en effet que le comportement de la secousse “Tohoku” est nettement plus complexe que ce que l’on a pu voir ailleurs, selon les mesures d’un réseau de400 séismographes aux Etats-Unis. Plutôt qu’une “simple” rupture avec déplacement le long de la ligne de fracture – le cas classique – on voit ici une rupture multi-directionnelle, comme un feu d’artifice. La courte vidéo ci-dessous illustre le phénomène :

Ces données impliquent non seulement une remise en cause de notre compréhension de la dynamiques des zones de subduction, mais aussi une réévaluation des zones à risque de part le monde. Rien, en effet, ne laissait penser que la zone de subduction à l’origine de ce tremblement de terre pouvait se comporter de telle manière.

Pour Matt Pritchard de l’Université de Cornell à Ithaca, New York, une possible explication est que cette zone serait hautement hétérogène, mélangeant des éléments plutôt visqueux et glissants avec des éléments “accrochant” comme du Velcro. Les éléments “Velcro” auraient emmagasiné une énorme quantité d’énergie (de tension) avant de lâcher, transmettant cette énergie à des zones visqueuses qui se seraient alors fortement déplacées. Ce d’autant que la zone ne fait “que” 40 000 km² alors que pour un tremblement d’une telle magnitude elle devrait être nettement plus importante. En fait, selon Eric Kiser de l’Université de Harvard, prenant en comptes l’origine des secousses secondaires survenues après le 11 mars, la zone complète fait à peu près 100 000 km². Si toute cette surface avait bougé en même temps, le tremblement de terre aurait été encore bien plus important…

Pour Hiroo Kanamori du California Institue of Technology, la zone de rupture est faite de deux parties distinctes : une le long de la tranchée du Japon dans l’océan Pacifique et responsable du tsunami dévastateur, et une autre plus profonde et plus proche des côtes responsable du tremblement proprement dit.

Le déplacement brutal des plaques tectoniques pendant un tremblement de terre se mesure généralement en cm. Dans ce cas-ci, selon Takeshi Sagiya de l’Université de Nagoya au Japon et Guangfu Shao de l’Université de Californie, le déplacement alla jusqu’à 60 m – un chiffre énorme, du jamais vu. Ce d’autant que cette zone, vu son age (140 million d’années) n’était pas une candidate pour un méga-tremblement. Généralement, plus une zone est jeune donc fluide, plus on peut s’attendre à des mouvements de plaques importants. Pour Emile Okal, le cas du tremblement de 2004 dans l’océan Indien, le troisième plus important malgré un age avancé de la zone de subduction de 80 à 90 million d’années, pourrait être un évènement atypique du même ordre que Tohoku, et donc que la relation couramment admise entre age de la zone, vitesse de subduction et magnitude des secousses est fondamentalement à revoir.

Selon Matt Pritchard, ces évènements indiquent que n’importe quelle zone de subduction pourrait en fait être candidate à une secousse de magnitude 9. Et donc, de nombreux endroits de la planète aujourd’hui réputés à faible risque seraient susceptible de connaître ce même type de phénomène.

Source : New Scientist.

par Vincent Verschoore (son site) lundi 25 avril 2011 – 46 réactions yahoo

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Comprendre la guerre en Libye (3/3)

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 42

A chaque guerre, c’est ainsi. Au début, il est presqu’impossible de s’y opposer. Le matraquage médiatique est tel qu’on est immédiatement catalogué comme complice d’un monstre. Après un certain temps, quand viendront les « bavures », les morts civils, les échecs militaires et les révélations sur « nos amis », le débat finira bien par s’ouvrir. Mais au début, c’est très dur.

Comprendre la guerre en Libye (3/3) dans Politique/Societe L300xH240_Unplugthesige97a-09eae-72981Voir partie 1 et partie 2

3ème partie : Pistes pour agir

Pour débloquer ce débat, la bataille de l’info est la clé, comme nous le disions encore il y a une semaine. [1] Et cette bataille ne peut être menée que par chacun de nous, là où il est, en fonction des personnes rencontrées, en écoutant bien ce qui les influence, en vérifiant les infos avec eux, patiemment… Pour mener efficacement ce débat, il est très important d’étudier l’expérience de la désinformation dans les guerres précédentes.

Les 5 principes de la propagande de guerre appliqués à la Libye

Cette expérience, nous l’avons résumée dans les « cinq principes de la propagande de guerre », exposés dans notre livre Israël, parlons-en ! A chaque guerre, les médias veulent nous persuader que nos gouvernements font bien et pour ça, ils appliquent ces cinq principes : 1. Occulter les intérêts économiques. 2. Inverser la victime et l’agresseur. 3. Cacher l’Histoire. 4. Diaboliser. 5. Monopoliser l’info.

Ces cinq principes ont été appliqués à nouveau contre la Libye, on s’en est rendu compte dans les pages précédentes. Pour finir, attirons l’attention sur le quatrième : la diabolisation de l’adversaire. Les va-t-en-guerre doivent toujours persuader l’opinion qu’ils n’agissent pas pour obtenir des avantages économiques ou stratégiques, mais bien pour éliminer une grave menace. Dans chaque guerre, depuis des décennies, le dirigeant adverse a toujours été présenté comme cruel, immoral et dangereux, avec les pires récits d’atrocités. Par après, beaucoup de ces récits – et parfois tous – se sont dégonflés, mais peu importe, ils avaient rempli leur rôle : manipuler l’émotion du public pour l’empêcher d’analyser les intérêts réellement en jeu. Impossible de revenir en arrière.

Nous n’avons pas eu les moyens d’aller en Libye. Par contre, nous avons été en Yougoslavie, sous les bombes de l’Otan et nous avons constaté, et prouvé, que l’Otan avait menti systématiquement. [2] Nous l’avons constaté aussi en Irak. Quant à la Libye, cela y ressemble beaucoup, mais nous n’avons pas eu jusqu’ici les moyens de procéder à des test-médias sur les infos présentées. Notre équipe Investig’Action manque encore des moyens nécessaires. Mais plusieurs observateurs ont déjà repéré de forts indices de désinformation. Par exemple, les « six mille morts qui auraient été victimes des bombardements de Kadhafi sur des civils ». Où sont les images ? Il n’y avait aucune caméra, aucun téléphone portable là-bas comme il y en avait à Gaza, à la place Tahrir, à Tunis ou au Bahrein ? Aucune preuve, aucun témoignage fiable, des démentis par les satellites russes ou des observateurs de l’UE, et pourtant l’info a tourné en boucle inlassablement et plus personne n’ose la contredire sous peine d’être taxé de « complicité ».

Une guerre civile, ce n’est jamais de la dentelle, mais ceci est vrai des deux côtés. Une info partiale essaiera toujours de nous faire croire que les atrocités sont commises d’un seul côté et donc qu’il faut soutenir l’autre. Mais il convient d’être très prudent sur de tels récits.

Qui nous informe ?

Ce qu’il faut pouvoir montrer autour de nous, c’est que la diabolisation ne tombe pas du ciel. Elle est diffusée par des médias qui prennent parti, souvent sans le dire. Et c’est quand même toujours la première question à se poser dans une guerre : m’a-t-on fait entendre l’autre partie ?

Pourquoi en Europe et aux Etats-Unis, les médias sont-ils à fond contre Kadhafi ? Et pourquoi, en Amérique latine, en Afrique, en Asie, en Russie, dénonce-t-on au contraire une nouvelle croisade impérialiste ? Ils se trompent tous ? Les Occidentaux savent toujours tout mieux ? Ou bien chacun est-il influencé par ses médias ? Alors, devons-nous suivre aveuglément nos médias ou les tester ?

Nous avons été abondamment abreuvés sur les côtés négatifs de Kadhafi. Mais qui nous a signalé ses aspects positifs ? Qui nous a parlé de son aide aux projets de développement africain ? Qui nous a dit que la Libye connaissait, selon les institutions internationales , le plus haut « indice de développement humain » de toute l’Afrique, loin devant les chouchous de l’Ouest comme l’Egypte ou la Tunisie ? Espérance de vie : 74 ans, analphabétisme réduit à 5%, budget de l’éducation à 2,7% du PIB et celui de la Défense à 1,1%.


Distinguer deux questions différentes

Il y a beaucoup d’intimidation intellectuelle dans le débat sur la Libye. Si vous dénoncez la guerre contre la Libye, on vous accuse de soutenir tout ce qu’a fait Kadhafi. Pas du tout. Il faut distinguer deux problèmes bien différents.

D’une part, les Libyens ont parfaitement le droit de choisir leurs dirigeants, et d’en changer par les moyens qu’ils jugent nécessaires. Les Libyens ! Pas Obama, ni Sarkozy. Tout en faisant le tri dans les accusations contre Kadhafi, entre ce qui est vraiment établi et ce qui relève de la propagande intéressée, un progressiste peut très bien souhaiter que les Libyens aient un meilleur dirigeant.

D’autre part, quand la Libye est attaquée parce que des pirates veulent faire main basse sur son pétrole, ses réserves financières et sa position stratégique, alors il faut dire que le peuple libyen souffrira encore plus sous le pouvoir de ces pirates et de leurs marionnettes. La Libye perdra son pétrole, ses entreprises, les réserves de sa banque nationale, ses services sociaux et sa dignité. Le néolibéralisme appliquera ses sales recettes qui ont déjà plongé tant de peuples dans la misère.

Mais un bon dirigeant, ça n’arrive jamais dans les valises des envahisseurs et à coups de bombes. Ce que les Etats-Unis ont amené en Irak, c’est un Al-Maliki et un petit groupe de corrompus qui vendent leur pays aux multinationales. En Irak, on n’a toujours pas la démocratie, mais en outre, on a perdu le pétrole, l’électricité, l’eau, les écoles et tout ce qui permet une vie un peu digne. Ce que les Etats-Unis ont amené en Afghanistan, c’est un Karzaï qui ne règne sur rien sauf un quartier de Kaboul, pendant que les bombes US frappent des villageois, des fêtes de mariage, des écoles et que le commerce de la drogue ne s’est jamais aussi bien porté.

Les dirigeants qui seraient imposés à la Libye par les bombes occidentales seraient pires que Kadhafi. Donc, il faut soutenir le gouvernement légal libyen lorsqu’il résiste à ce qui est vraiment une agression néocoloniale. Parce que toutes les solutions préparées par Washington et ses alliés sont mauvaises : que ce soit le renversement ou l’assassinat de Kadhafi, que ce soit la scission du pays en deux ou que ce soit la « somalisation », c’est-à-dire une guerre civile de basse intensité et de longue durée. Toutes ces solutions apporteront des souffrances aux populations.

La seule solution dans l’intérêt des Libyens est la négociation, avec des médiateurs internationaux désintéressés qui ne soient pas partie au conflit, comme Lula. Un bon accord implique le respect de la souveraineté libyenne, le maintien de l’unité du pays, la préparation de réformes pour démocratiser et mettre fin aux discriminations régionales.

Faire respecter le droit qui est le contraire du « droit d’ingérence »

png_picto01e76f4-217d0 dans Politique/SocieteCe débat politique délicat, il faut toujours essayer de le ramener aux principes de base de la vie internationale : souveraineté des Etats, coexistence pacifique entre systèmes différents, non-ingérence dans les affaires intérieures. Les puissances occidentales aiment se présenter comme celles qui cherchent à faire respecter le droit. Mais c’est complètement faux.

On nous dit que les Etats-Unis sont aujourd’hui beaucoup plus respectueux du droit international qu’au temps du cow-boy Bush, et qu’il y a eu cette fois une résolution de l’ONU. Ce n’est pas l’endroit pour discuter si l’ONU représente vraiment la volonté démocratique des peuples ou si les votes de nombreux Etats sont l’objet d’achats et de pressions. Mais on fera simplement remarquer que cette résolution 1973 viole le droit international et, tout d’abord, la Charte fondamentale… de l’ONU elle-même.

En effet, son article 2 § 7 stipule : « Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans desaffaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat. ». Réprimer une insurrection armée est de la compétence d’un Etat même si on peut en regretter les conséquences. De toute façon, si bombarder des rebelles armés est considéré comme un crime intolérable, alors il faut d’urgence juger Bush et Obama pour ce qu’ils ont fait en Irak et en Afghanistan.

De même, l’article 39 limite les cas où la contrainte militaire est autorisée : « L’existence d’une menace contre la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression » (contre un autre pays). La Libye ne correspond à aucun de ces trois cas, et cette guerre est donc, elle aussi, illégale. A remarquer, juste pour rire, que même le Traité de l’Otan précise dès son article 1 :« Les parties s’engagent, ainsi qu’il est stipulé dans la Charte des Nations Unies, à régler par des moyens pacifiques tous différends internationaux dans lesquels elles pourraient être impliquées. 

On nous présente ce « droit d’ingérence humanitaire » comme une nouveauté et un grand progrès. En réalité, le droit d’ingérence a été pratiqué pendant des siècles par les puissances coloniales contre les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Par les forts contre les faibles. Et c’est justement pour mettre fin à cette politique de la canonnière qu’ont été adoptées en 1945 de nouvelles règles du droit international. La Charte des Nations-unies a précisément interdit aux pays forts d’envahir les pays faibles et ce principe de la souveraineté des Etats constitue un progrès dans l’Histoire. Annuler cette conquête de 1945 et revenir au droit d’ingérence, c’est revenir aux temps des colonies.

Alors, pour nous faire quand même approuver une guerre très intéressée, on joue la corde sensible : le droit d’ingérence serait nécessaire pour sauver des populations en danger. De tels prétextes étaient aussi utilisés dans le temps par la France, la Grande-Bretagne ou la Belgique coloniales. Et toutes les guerres impériales des Etats-Unis se sont faites avec ce genre de justifications.

Avec les Etats-Unis et leurs alliés en gendarmes du monde, le droit d’ingérence appartiendra évidemment toujours aux forts contre les faibles, et jamais l’inverse. L’Iran a-t-il le droit d’ingérence pour sauver les Palestiniens ? Le Venezuela a-t-il le droit d’ingérence pour mettre fin au coup d’Etat sanglant du Honduras ? La Russie a-t-elle le droit d’ingérence pour protéger les Bahreinis ?

En réalité, la guerre contre la Libye est un précédent qui ouvre la voie à l’intervention armée des Etats-Unis ou de leurs alliés dans n’importe quel pays arabe, africain ou latino-américain. Aujourd’hui, on va tuer des milliers de civils libyens « pour les protéger », et demain on ira tuer des civils syriens ou iraniens ou vénézuéliens ou érythréens « pour les protéger » pendant que les Palestiniens et toutes les autres victimes des « forts » continueront à subir dictatures et massacres….

Montrer que l’intervention occidentale viole le droit et nous ramène aux temps des colonies me semble un thème à placer au centre du débat.

Que faire ?

Les Etats-Unis ont baptisé « Aube de l’Odyssée » la guerre contre la Libye. Or, leurs noms de code contiennent toujours un message adressé à notre inconscient. L’Odyssée, grand classique de la littérature grecque antique, relate le voyage de vingt ans entrepris par Ulysse à travers l’univers. A demi-mots, on nous dit ici que la Libye est le premier acte du long voyage des Etats-Unis pour (re)conquérir l’Afrique.

Ils tentent ainsi d’enrayer leur déclin. Mais, au final, ce sera en vain, les Etats-Unis perdront inévitablement leur trône. Parce que ce déclin n’est pas dû au hasard ou à des circonstances particulières, il est dû à leur mode même de fonctionnement. En 1865, le célèbre théoricien libéral du capitalisme Adam Smith soutint le président US Abraham Lincoln pour l’abolition de l’esclavage : « L’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des Noirs est en train d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres Nations vont se réveiller ».

Mais en fait les Etats-Unis ont remplacé un esclavage par un autre. Au vingtième siècle, ils ont bâti leur prospérité sur la domination et le pillage de pays entiers, ils ont vécu comme des parasites et ils ont par là- même affaibli leurs capacités économiques internes. L’humanité a intérêt à ce que ce système prenne fin définitivement. Même la population des Etats-Unis y a intérêt. Pour qu’on cesse de fermer ses usines, de détruire ses emplois et de confisquer ses maisons afin de payer les bonus des banquiers et les dépenses de guerre. La population européenne aussi a intérêt à une économie non plus au service des multinationales et de leurs guerres, mais au service des gens.

Nous sommes donc à un tournant, quelle « aube » allons-nous choisir ? Celle annoncée par les Etats-Unis, et qui nous mènera vers vingt ou trente années de guerres incessantes sur tous les continents ? Ou bien une aube véritable : un autre système de relations internationales, où personne n’imposera ses intérêts par la force et où chaque peuple choisira librement sa voie ?

Comme à chaque guerre des vingt dernières années, une grande confusion règne dans la gauche européenne. Les discours pseudo-humanitaires relayés par les médias aveuglent parce qu’on oublie d’écouter l’autre version, d’étudier les guerres précédentes, de tester l’info.

Notre site Investig’Action – michelcollon.info s’efforce d’aider chacun à s’informer, à informer et à débattre. Mais nos moyens sont trop limités comparés aux grands médias. Nous lançons donc un double appel à tous ceux qui le peuvent. 1° Rejoignez notre réseau de chercheurs bénévoles pour développer l’analyse des stratégies des Etats-Unis et des autres grandes puissances, l’analyse des relations économiques et politiques ainsi que des guerres en préparation . 2° Rejoignez notre collectif d’analyse critique « Test-médias ».

Un monde sans guerre, ça dépend de chacun de nous.

Michel Collon

www.michelcollon.info

[1] S’informer est la clé – Michel Collon lance un appel, www.michelcollon.info/S-informer-c-…

[2] Kosovo, Otan et médias, débat entre Michel Collon, Jamie Shea (porte parole de l’Otan) et Olivier Corten (professeur de droit international), 23 juin 2000, DVD Investig’Action.

par Michel Collon (son site) dimanche 10 avril 2011 – 64 réactions yahoo

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Un nouveau matériau plastique s’auto-répare grâce aux UV

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 2 : 42

Image © DR

Traitement d’un polymère par les UV, en laboratoire.

Innovation-Des chercheurs des université de Fribourg et de Western Reserve aux USA ont mis au point un nouveau type de plastique dont les déchirures pourraient s’auto-réparer lorsqu’on l’expose aux rayons ultraviolets.

le 21 avril 2011, 13h01
LeMatin.ch & les agences

Il s’agit d’un « nouveau matériau plastique composé de très petites chaînes qui s’accrochent et s’assemblent pour former des chaînes bien plus longues », explique Stuart Rowan (Case Western Reserve University, Etats-Unis), un des chercheurs ayant mis au point ce nouveau polymère dont il fait état dans la revue scientifique « Nature ».

Ions métalliques

Pour lui permettre de s’autoréparer sous l’effet de la lumière, les chercheurs ont introduit dans ce matériau des ions métalliques qui absorbent les rayons ultraviolets et convertissent leur énergie en chaleur de façon très localisée. Le polymère se liquéfie et envahit rapidement les déchirures.
« Nous avons intégré dans la molécule la capacité de se désassembler sous l’effet de la lumière », précise M. Rowan. Ainsi les petites chaînes à base de carbone, qui s’étaient accrochées les unes aux autres pour former la structure de ce nouveau plastique, peuvent à nouveau se séparer localement.
Et après avoir provisoirement rompu leurs attaches, elles peuvent « envahir les accrocs et le système est réparé », ajoute le chercheur.
Dès qu’on arrête les UV, le matériau reprend sa forme solide et retrouve ses propriétés d’origine.
L’objectif c’est que la chaleur due à la lumière soit uniquement absorbée là où le matériau présente des défauts, expliquent les chercheurs de l’université américaine et de l’université de Fribourg (Suisse) ayant participé à cette étude.

Futures possibilités pour d’autres matériaux

Une approche qui, selon eux, pourrait s’appliquer à un large éventail de matériaux.
Ce mécanisme localisé de « réparation à la demande », pourrait contribuer à étendre la durée de vie de nombreux matériaux, soulignent deux experts de l’Université américaine d’Illinois, Nancy Sottos et Jeffrey Moore, dans un commentaire publié dans Nature.

Tout en relevant que la synthèse de polymères à la fois résistants et capables d’autoréparation est un défi-clé de la recherche, ils évoquent de nouvelles possibilités « excitantes ».
En utilisant différents types d’ions métalliques, il serait possible de mettre au point des matériaux s’autoréparant avec des lumières de différentes longueurs d’onde ou couleur.
Et alors, poursuivent ces deux experts, ne peut-on pas imaginer des plastiques changeant de couleur lorsqu’ils sont endommagés? Et prenant précisément la couleur correspondant à la longueur d’onde de la lumière qui servira à les réparer.

PARIS — Une équipe américano-suisse a mis au point un nouveau type de plastique dont les déchirures pourraient s’autoréparer lorsqu’on l’expose aux rayons ultraviolets, selon une étude publiée mercredi par la revue scientifique britannique Nature.

Il s’agit d’un « nouveau matériau plastique composé de très petites chaînes qui s’accrochent et s’assemblent pour former des chaînes bien plus longues », explique Stuart Rowan (Case Western Reserve University, Etats-Unis), un des chercheurs ayant mis au point ce nouveau polymère.

Pour lui permettre de s’autoréparer sous l’effet de la lumière, les chercheurs ont introduit dans ce matériau des ions métalliques qui absorbent les rayons ultraviolets et convertissent leur énergie en chaleur de façon très localisée. Le polymère se liquéfie et envahit rapidement les déchirures.

« Nous avons intégré dans la molécule la capacité de se désassembler sous l’effet de la lumière », précise M. Rowan. Ainsi les petites chaînes à base de carbone, qui s’étaient accrochées les unes aux autres pour former la structure de ce nouveau plastique, peuvent à nouveau se séparer localement.

Et après avoir provisoirement rompu leurs attaches, elles peuvent « envahir les accrocs et le système est réparé », ajoute le chercheur.

Dès qu’on arrête les UV, le matériau reprend sa forme solide et retrouve ses propriétés d’origine.

L’objectif c’est que la chaleur due à la lumière soit uniquement absorbée là où le matériau présente des défauts, expliquent les chercheurs de l’université américaine et de l’université de Fribourg (Suisse) ayant participé à cette étude.

Une approche qui, selon eux, pourrait s’appliquer à un large éventail de matériaux.

Ce mécanisme localisé de « réparation à la demande », pourrait contribuer à étendre la durée de vie de nombreux matériaux, soulignent deux experts de l’Université américaine d’Illinois, Nancy Sottos et Jeffrey Moore, dans un commentaire publié dans Nature.

Tout en relevant que la synthèse de polymères à la fois résistants et capables d’autoréparation est un défi-clé de la recherche, ils évoquent de nouvelles possibilités « excitantes ».

En utilisant différents types d’ions métalliques, il serait possible de mettre au point des matériaux s’autoréparant avec des lumières de différentes longueurs d’onde ou couleur.

Et alors, poursuivent ces deux experts, ne peut-on pas imaginer des plastiques changeant de couleur lorsqu’ils sont endommagés? Et prenant précisément la couleur correspondant à la longueur d’onde de la lumière qui servira à les réparer.

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25 avril 2011

Trouver de l’ordre dans le chaos Orwellien

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 10

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Posted 15 avr 2011 — by Phardos sur http://infoguerilla.fr/?p=9223
Category Armes silencieuses, contrôle mental, Crises, déshumanisation, dissidence, en bref, guerre de l’information, Médias, nouvel ordre mondial

Trouver de l’ordre dans le chaos Orwellien dans Politique/Societe Anthony+Freda+War+MindPar Eric Blair

Activist Post

Il est devenu presque impossible de déterminer la « vérité » dans notre monde de plus en plus chaotique. La réalité est apparemment tordue et inversée dans ce rapide déploiement de crises sur plusieurs fronts. Le monde est confronté à une nouvelle guerre mondiale dans le monde arabe, à un holocauste nucléaire en raison de la fusion de Fukushima, à un effondrement/prise de contrôle économique total, et à une hausse stupéfiante du coût des denrées essentielles.

Dans chaque cas, on dit au public exactement l’inverse de ce que le bon sens humain basique comprend. En fait, c’est si flagrant que cela semble être un test pour voir à quelle vitesse et jusqu’à quel point la psyché collective de l’homme peut être déformée. George Orwell serait impressionné par le niveau de la manipulation du double langage qui a eu lieu au sujet de ces événements catastrophiques récents.

La guerre est aujourd’hui considérée comme une action humanitaire. Le rayonnement nucléaire est désormais bon pour votre santé. L’effondrement des finances publiques et privées, c’est la faute du contribuable. Et le prix des denrées alimentaires et du pétrole sont dépendants du jeu de l’argent, pas de l’offre et de la demande réelles.

Jamais auparavant, aussi loin que moi et d’autres pouvons nous en souvenir, nous n’avions été frappés par tant de crises à la fois avec des explications auparavant inacceptables de la part des supposés dirigeants du peuple. Le président américain peut maintenant envoyer des soldats américains au combat et dépenser les recettes fiscales dans la guerre, sans même avoir consulté les responsables élus par les citoyens. L’EPA peut de manière autocratique ajuster les niveaux de rayonnement acceptable pour la santé humaine, malgré toutes les preuves du contraire. Les banquiers privés peuvent exiger des plans de sauvetage et d’austérité d’une population déjà en difficulté qui n’avait rien à voir avec leurs dettes. Le prix des aliments et du pétrole peuvent être déterminés dans le casino de Wall Street, au détriment de l’humanité. Et on nous dit que c’est pour notre propre bien, notre sécurité personnelle, et notre sécurité économique.

Cette déformation folle de la morale et du bon sens ne peut que se produire sous la direction d’une force qui exige la confusion de masse et un compromis dans la morale humaine pour accomplir un programme impopulaire. Une force dont la devise est « l’ordre à partir du chaos. » Une force dont le but délibéré en créant de telles situations catastrophiques est un contrôle plus renforcé. Et clairement, cette force a un excellent accès au mégaphone des grands médias pour propager la réaction qu’elle souhaite à ces crises.

Ce qui est différent à propos de ces événements par rapport au passé c’est leur taille, leur portée, et la coalescence en même temps. Ce que David Icke appelle, le « Tiptoe totalitaire » dans son explication de la tyrannie rampante de l’établissement à travers la technique problème-réaction-solution de résolution des crises, s’est apparemment transformé en « dernier saut ». En d’autres termes, il est on ne peu plus évident que nous nous dirigeons rapidement vers une dictature mondiale malveillante, avec ou sans l’assentiment des masses. Jusqu’à maintenant, les efforts visant à désamorcer et désensibiliser la population à l’aide de messages moralement contradictoires semblent s’intensifier.

Afin d’induire l’hypnose, un hypnotiseur doit surcharger l’esprit du participant avec « des unités de message » inconnues dans le but de déclencher l’instinct de survie primitif du « combat, fuite, ou faire le mort. » Alors que l’esprit tente d’interpréter ces unités de message étrangers, il se retrouve submergé. L’hypnotiseur détecte ensuite le pic de la surcharge et permet au sujet de « fuir et faire le mort » en lui enjoignant de « dormir ». Toutefois, il est probable que le patient aurait choisi cette voie, quel que soit l’ordre, parce que ce dernier a commencé le processus dans une position détendue et, comme un animal domestiqué, possède un certain pré-conditionnement à s’échapper, à fuir quand il est accablé.

Une fois qu’il se trouve dans cet état de surcharge d’unité de message, la part d’esprit nécessaire à la pensée critique est désamorcée et le sujet est prêt à accepter presque n’importe quelle suggestion – ainsi qu’il est montré de façon humouristique dans les spectacles d’hypnose. Au cours de ces shows organisés par l’élite, nous avons vu des libéraux anti-guerre forcenés se transformer en chiens de salon se faisant les chantres du meurtre préemptif. Nous avons été témoins de la promotion par des agents communautaires de la santé de divers poisons, comme s’il s’agissait d’une chose normale. Et nous avons assisté à la promotion par des économistes partisans du libre échange du monopole des cartels, comme s’il s’agissait de capitalisme authentique.

Les valeurs acceptées sont remarquablement faciles à manipuler lorsqu’on utilise le messaging suggestif, surtout si on y attache une forte réponse émotionnelle comme la peur. Ne vous méprenez pas, cette méthode est une science bien maîtrisée; en tant qu’êtres humains, nous sommes certainement tous sensibles à ces techniques de manipulation. Alors, comment pouvons-nous garder nos repères moraux au cours de cette offensive calculée de reprogrammation?

-Premièrement, nous devons reconnaître quand la crainte, qui est le plus puissant des déclencheurs émotionnels, est utilisée pour influencer notre perception d’une politique donnée, ou la réalité en général. Nous ne devons pas nous autoriser à ressentir la peur, mais à la place la reconnaître pour l’outil de contrôle qu’elle est. Une fois cette dernière maîtrisée, vous remarquerez d’autres déclencheurs émotionnels moins puissants destinés à convaincre votre esprit d’accepter l’inconnu. Vous serez étonné de voir combien de vos pairs tombent dans le panneau et tentent désespérément de faire valoir que la crainte justifie des mesures inhumaines.

-Deuxièmement, il semble sage de laisser tomber nos distinctions de labels tels que démocrate ou républicain, capitalisme ou communisme, etc. Et il faut arrêter de soutenir une équipe, ou de suivre aveuglément un leader en nous fondant sur certaines étiquettes. Par exemple, une guerre d’agression devient t-elle légitime si c’est un démocrate avec un prix nobel de la paix qui la lance? Ou même si des leaders religieux la promeuvent? Ne soyez pas aveuglés par la pensée de groupe sans réflexion qui est souvent dirigée par l’autorité sous toutes ses formes. Pensez par vous-même.

En fin de compte, nous devons concentrer notre boussole en direction des croyances fondamentales de l’homme à savoir la paix, l’amour, et la liberté. Lorsque notre parti pris est toujours motivé par ces forces, nous sommes bien-sûr moins susceptibles d’être dirigés. Ceux qui croient dans la paix ne peuvent justifier la violence, à moins peut-être qu’une menace directe exige la légitime défense immédiate, et alors seulement en dernier recours. Les croyants dans l’amour respectent leurs voisins comme leurs égaux, et ne défendraient jamais les injustices commises à leur encontre – socialement, économiquement, écologiquement, etc. Les croyants dans la liberté mourraient plutôt comme une conséquence de leurs propres décisions, plutôt que de voir leur liberté essentielle limitée par l’autorité. De manière significative, quand notre boussole est ancrée dans ces principes humains, nous nous retrouvons généralement en conflit radical avec la version des événements et les solutions souhaitées par l’établissement. Ces forces extrêmes opposées nous permettent de voir l’ordre du jour réel plus clairement.

Reconnaître le jeu qui se joue pour le contrôle de notre esprit nous permet de filtrer les éléments de la communication jusque-là inconnus, tels des déchets, afin de ne jamais parvenir au point de surcharge. Ceci nous permet de vivre une vie en accord avec nous-même. Et c’est la clé pour transformer le système en vigueur. En d’autres termes, nous ne pouvons pas vaincre cette puissante force négative en jouant leur jeu. Nous devons, individuellement, vivre selon nos principes, même lorsque d’autres désapprouvent. Ne vous inquiétez pas, ces derniers sortiront finalement de leur transe, lorsque la colère fabriquée pour justifier la guerre, la haine provoquée de leurs voisins, et le bombardement constant d’injustices finiront par s’épuiser. Et vous, comme un exemple vivant de pureté, réfuterez un millier de mensonges.

Pour info: Eric Blair est un hypnotiseur certifié.

-Traduction ledébusqueurdebombes/phardos

-phardos@infoguerilla.fr

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24 avril 2011

Les mensonges de la guerre de l’Occident contre la Libye

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 53

Afrique

Publié le mercredi 30 mars 2011   |  Le Temps

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A- LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE EN LIBYE

1- Manque à gagner pour l’Occident à cause du Premier Satellite africain Rascom 1

C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio wmax.
L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société Rascom pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque mondiale , le Fmi, les Usa, l’Union européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant 14 ans. C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant des prêts à taux usuraire; le guide libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque africaine de développement a mis 50 millions, la Banque ouest-africaine de Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, sud-africain, nigérian, angolais, algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois inférieur, un vrai défi. Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique.

2- Fonds monetaire africain, Banque centrale africaine, Banque africaine des investissements

Les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne et prévu pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers 3 projets phare: la Banque africaine d’investissement à Syrte en Libye, la création dès 2011 du Fonds monétaire africain avec un capital de 42 milliards de dollars avec Yaoundé pour siège, la Banque centrale africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du Fcfa grâce auquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans. On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fonds monétaire africain doit remplacer en tout et pour tout, les activités sur le sol africain du Fonds monétaire international qui, avec seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole public vers un monopole privé. Ce sont les mêmes pays occidentaux qui ont frappé à la porte pour être eux aussi membres du Fonds monétaire africain et c’est à l’unanimité que le 16-17 décembre 2010, à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce Fma.
Il est donc évident qu’après la Libye, la coalition occidentale déclarera sa prochaine guerre à l’Algérie, parce qu’en plus des ses ressources énergétiques énormes, ce pays a une réserve monétaire de 150 milliards d’Euros. Ce qui devient la convoitise de tous les pays qui bombardent la Libye et qui ont tous quelque chose en commun, ils sont tous financièrement en quasi faillite, les Usa à eux seuls ont 14.000 milliards de dollars de dettes, La France , la Grande-Bretagne et l’Italie ont chacun environ 2.000 milliards de dettes publiques alors que les 46 pays d’Afrique noire ont, au total, moins de 400 milliards de dollars de dettes publiques. Créer de fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène pour continuer leur apnée économique qui ne fait que s’empirer ne fera qu’enfoncer les Occidentaux dans leur déclin qui a pris son envol en 1884, lors de la fameuse Conférence de Berlin. Car comme l’avait prédit l’économiste américain Adams Smith en 1865, dans son soutien à Abraham Lincoln pour l’abolition de l’esclavage, «l’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des Noirs est en train d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres Nations vont se réveiller».

3- Unions régionales comme frein à la création des Etats-Unis d’Afrique

Pour déstabiliser et détruire l’Union africaine qui va dangereusement (pour l’Occident) vers les Etats-Unis d’Afrique avec la main de maître de Kadhafi, l’Union européenne a d’abord tenté sans y parvenir la carte de la création de l’Upm (Union Pour la Méditerranée) Il fallait à tout prix couper l’Afrique du Nord du reste de l’Afrique. Cela a échoué parce que Kadhafi a refusé d’y aller. Il a compris très vite le jeu à partir du moment où on parlait de la Méditerranée en associant quelques pays africains sans en informer l’Union africaine, mais en y invitant tous les 27 pays de l’Union européenne. L’Upm sans le principal moteur de la fédération africaine était foirée avant même de commencer, un mort – né avec Sarkozy comme président et Mobarack, le vice-président. Ce que Alain Juppé tente de relancer, tout en misant sur la chute de Kadhafi, bien sûr. Ce que les dirigeants africains ne comprennent pas est que tant que ce sera l’Union européenne qui finance l’Union africaine, on sera toujours au point de départ, car dans ces conditions, il n’y aura pas d’effective indépendance. C’est dans le même sens que l’Union Européenne a encouragé et financé les regroupements régionaux en Afrique. Il était évident que la Cedeao qui a une Ambassade à Bruxelles et qui tire l’essentiel de son financement de l’Ue, est un obstacle majeur contre la fédération africaine. C’est ce que Lincoln avait combattu dans la guerre de sécession aux Etats-Unis, parce qu’à partir du moment où un groupe de pays se retrouvent autour d’une organisation politique régionale, cela ne peut que fragiliser l’organe central. C’est ce que l’Europe voulait et c’est ce que les Africains n’ont pas compris en créant coup sur coup, la Comesa , l’Udeac, la Sadc et le Grand Maghreb qui n’a jamais fonctionné encore une fois grâce à Kadhafi qui lui l’avait très bien compris.

4- Kadhafi, l’Africain qui a permis de laver l’humiliation de l’Apartheid

Kadhafi est dans le cœur de presque tous les Africains comme un homme très généreux et humaniste pour son soutien désintéressé à la bataille contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Si Kadhafi avait été un homme égoïste, rien ne l’obligeait à attirer sur lui les foudres des Occidentaux pour soutenir financièrement et militairement l’Anc dans sa bataille contre l’apartheid. C’est pour cela que à peine libéré de ses 27 ans de prisons, Mandela décide d’aller rompre l’embargo des Nations unies contre la Libye le 23 octobre 1997. A cause de cet embargo même aérien, depuis 5 longues années aucun avion ne pouvait atterrir en Libye. Pour y arriver, Il fallait prendre un avion pour la Tunisie; arriver à Djerba et continuer en voiture pendant 5 heures pour Ben Gardane, passer la frontière et remonter en 3 heures de route par le désert jusqu’à Tripoli. Ou alors, passer par Malte et faire la traversée de nuit, sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne. Un calvaire pour tout un peuple, juste pour punir un seul homme. Mandela décida de rompre cette injustice et répondant à l’ex- président américain Bill Clinton, qui avait jugé cette visite «malvenue», il s’insurgea : «Aucun Etat ne peut s’arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun Etat ne peut dicter aux autres ce qu’ils doivent faire ». il ajouta : « ceux-là qui hier, étaient les amis de nos ennemis, ont aujourd’hui, le toupet de me proposer de ne pas visiter mon frère Kadhafi, ils nous conseillent d’être ingrats et d’oublier nos amis d’hier ». En effet, pour l’Occident, les racistes d’Afrique du Sud étaient leurs frères qu’il fallait protéger. C’est pour cela que tous les membres de l’Anc étaient considérés comme des dangereux terroristes, y compris Nelson Mandela. Il faudra attendre le 2 juillet 2008, pour que le Congrès américain vote une loi pour rayer le nom de Nelson Mandela et de ses camarades de l’Anc de cette liste noire, pas parce qu’ils ont compris la bêtise d’une telle liste, mais parce qu’on voulait faire un geste pour les 90 ans de Nelson Mandela. Si les Occidentaux sont aujourd’hui, repentis de leur soutien d’hier aux ennemis de Mandela et sont vraiment sincères lorsqu’on lui donnent des noms de rue et de places, comment continuer à faire la guerre à celui qui a permis la victoire de Mandela et son peuple, Kadhafi?

B- CEUX QUI VEULENT EXPORTER LA DEMOCRATIE SONT-ILS DE VRAIES DEMOCRATIES ?

Et si la Libye de Kadhafi était plus démocratique que les Usa, la France, la Grande-Bretagne et tous ceux qui font la guerre pour exporter la démocratie en Libye ? Le 19 mars 2003, le président Georges Bush lance les bombes sur la tête des Iraquiens avec le prétexte d’y exporter la démocratie. Le 19 mars 2011, c’est-à-dire 8 ans plus tard et jour pour jour, c’est le président français qui lance ses bombes sur la tête des Libyens avec le même prétexte de leur offrir la démocratie. Monsieur Obama, Prix Nobel de la Paix 2009 et président des Etats-Unis d’Amérique, pour justifier qu’il procède à un déferlement de missiles Cruise de ses sous-marins sur la tête des Libyens a dit que c’était pour chasser le dictateur Kadhafi du pouvoir et y instaurer la démocratie.
La question que tout être humain doté de la moindre capacité intellectuelle de jugement et d’appréciation ne peut s’empêcher de se poser est : ces pays comme la France, l’Angleterre, les Usa, l’Italie, la Norvège, le Danemark, la Pologne dont la légitimité pour aller bombarder les Libyens se base sur le seul fait de s’être autoproclamés « pays démocratiques » sont-ils réellement démocratiques? Si oui, sont-ils plus démocratiques que la Libye de Kadhafi ? La réponse, sans équivoque est Non, pour la simple et bonne raison que la démocratie n’existe pas. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais celui-là même dont la ville natale, Genève abrite l’essentiel du commandement des Nations unies. Il s’agit bien entendu de Jean-Jacques Rousseau né à Genève en 1712 qui affirme dans le chapitre IV du Livre III de son très célèbre ouvrage du Contrat social que : «il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais». Pour qu’un Etat soit véritablement démocratique Rousseau pose 4 conditions selon lesquelles la Libye de Kadhafi est même de loin plus démocratique que les Etats-Unis d’Amérique, la France et tous les autres qui prétendent lui exporter la démocratie à savoir :
1- Dimension de l’Etat : plus un Etat est grand, moins il peut être démocratique, pour Rousseau l’Etat doit être très petit pour que le peuple soit facile à rassembler et que chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres. Avant donc de faire voter les gens, il faut s’assurer que chacun connaisse tous les autres sans quoi voter pour voter est un acte dénué de tout fondement démocratique, c’est un simulacre de démocratie pour élire un dictateur. La structure de l’organisation de l’Etat libyen se fonde sur une base tribale qui regroupe par définition le peuple en de petites entités. Le sentiment démocratique est plus présent dans une tribu, dans un village que dans une grande Nation, parce que le fait que tout le monde se connaisse et que la vie tourne autour des mêmes points communs apporte une sorte d’autorégulation, d’autocensure même pour peser à chaque instant, la réaction ou la contre-réaction des autres membres pour ou contre les opinions qu’on peut avoir. Sous cet angle, c’est la Lybie qui répond le mieux aux exigences de Rousseau, ce qu’on ne peut pas dire de même pour les Etats-Unis d’Amérique, la France ou la Grande-Bretagne , des sociétés fortement urbanisées où la majorité des voisins ne se disent même pas bonjour et donc ne se connaissent pas, même vivant côte-à-côte pendant 20 ans. Dans ces pays, on est passé directement à l’étape suivante : « le vote » qu’on a malignement sanctifié afin de faire oublier que ce vote est inutile à partir du moment où je m’exprime sur l’avenir d’une Nation sans en connaitre ses membres. On est ainsi arrivé jusqu’à la bêtise du vote des citoyens vivant à l’étranger. Se connaitre et se parler est la condition essentielle de la communication pour le débat démocratique qui précède toute élection.

2- Il faut la simplicité des mœurs et des comportements pour éviter que l’on passe l’essentiel du temps à parler de justice, de tribunal pour trouver des solutions aux multitudes querelles d’intérêts divers qu’une société trop complexe fait naitre naturellement. Les Occidentaux se définissement comme des pays civilisés, donc aux mœurs complexes et la Libye comme pays dit primitif, c’est-à-dire aux moeurs simples. Sous cet angle, encore une fois, c’est la Libye qui répondrait mieux aux critères démocratiques de Rousseau que tous ceux qui prétendent lui donner des leçons de démocratie. Dans une société complexe, les trop nombreux conflits sont résolus par la loi du plus fort, puisque celui qui est riche évite la prison parce qu’il peut se permettre un meilleur avocat et surtout, orienter l’appareil répressif de l’Etat contre celui qui vole une banane dans un supermarché, plutôt que le délinquant financier qui fait crouler une banque. Dans une ville comme New York où 75% de la population est blanche, 80% des postes de cadres sont occupés par des Blancs et ils ne sont que 20% des personnes en prison.
3- L’égalité dans les rangs et dans les fortunes. Il suffit de voir le classement Forbes 2010 pour voir quels sont les noms des personnes les plus riches de chacun des pays qui jette la bombe sur la tête des Libyens et voir la différence avec le salaire le plus bas dans chacun des pays et faire de même pour la Libye pour comprendre qu’en matière de redistribution de la richesse du pays, c’est à la Libye d’exporter son savoir-faire à ceux qui la combattent et non le contraire. Même sous cet angle, selon Rousseau, la Libye serait plus démocratique que ceux qui veulent pompeusement lui exporter la prétendue démocratie. Aux Etats-Unis 5% de la population possèdent 60% de la richesse nationale. C’est le pays le plus déséquilibré, le plus inégal du monde.

4- Pas de luxe. selon Rousseau pour qu’il y ait la démocratie dans un pays, il ne faut pas qu’il y ait de luxe parce que selon lui, le luxe rend nécessaire la richesse et cette dernière devient la vertu, l’objectif à atteindre à tout prix et non le bonheur du peuple, « le luxe corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l’Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion ». Y a-t-il plus de luxe en France ou en Libye ? Ce rapport d’asservissement des employés qui sont poussés jusqu’au suicide les employés mêmes des entreprises publiques ou semi-publique, pour des raisons de rentabilité et donc de possession de luxe d’une des parties est-il plus criant en Libye ou en Occident ?
Le sociologue américain C. Wright Mills a décrit en 1956 la démocratie américaine comme «la dictature des élites». Selon Mills, les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas une démocratie parce qu’en définitive, c’est l’argent qui s’est substitué au peuple. Le résultat de chaque élection y est l’expression de la voix de l’argent et non la voix du peuple. Après Bush-père et Bush-fils, pour les primaires républicaines de 2012, on parle déjà de Bush-benjamin. En plus, si le pouvoir politique se base sur la bureaucratie, Max Weber fait remarquer qu’il y a 43 millions de fonctionnaires et militaires aux Etats-Unis qui commandent effectivement le pays, mais qui n’ont été votés par personne et qui ne répondent pas directement au peuple de leurs activités. Une seule personne (un riche) est donc votée mais le vrai pouvoir sur le terrain est tenue par une seule caste de riches qui ne résulte purement et simplement que de nominations comme les ambassadeurs, les Généraux de l’armée etc…
Combien de personnes dans les pays autoproclamés «démocratiques» savent qu’au Pérou, la Constitution interdit un deuxième mandat consécutif au président de la République sortant ? Combien de personnes savent qu’au Guatemala, non seulement le président sortant ne doit plus jamais se présenter comme candidat à cette fonction, mais qu’en plus à aucun degré de parenté, aucun membre de sa famille ne pourra plus prétendre à cette fonction ? Combien savent que le Rwanda est le pays qui intègre politiquement le mieux les femmes au monde avec 49% de parlementaires femmes ? Combien savent que dans le classement de la Cia 2007, sur 10 pays les mieux gérés au monde, 4 sont Africains ? Avec la palme d’or à la Guinée Equatoriale dont la dette publique ne représente que 1,14% de son Pib.
La guerre civile, les révoltes, les rebellions sont les ingrédients d’un début de démocratie, soutient Rousseau. Parce que la démocratie n’est pas une fin, mais un processus permanent pour réaffirmer les droits naturels des humains que dans tous les pays du monde (sans exception) une poignée d’hommes et de femmes, confisquant le pouvoir du peuple, l’oriente pour se maintenir aux affaires. On trouve ici et là des formes de castes qui usurpent le mot « démocratie » qui doit être cet idéal vers lequel tendre et non un label à s’approprier ou un refrain à vanter parce qu’on est juste capable de crier plus fort que les autres. Si un pays est calme comme la France ou les Etats-Unis, c’est-à-dire sans aucune révolte, pour Rousseau cela veut tout simplement dire que le système dictatorial est suffisamment répressif pour empêcher toute tentative de rébellion. Si les Libyens se révoltent, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est prétendre que les peuples acceptent stoïquement le système qui les opprime partout dans le monde sans réagir qui est très mauvais. Et Rousseau de conclure : «Malo periculosam libertatem quam quietum servitium -traduction : S’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes». Dire qu’on tue les Libyens pour leurs biens est un leurre.

C- QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?

Après 500 ans de relations de dominateur et de dominé avec l’Occident, il est dès lors prouvé que nous n’avons pas les mêmes critères pour définir le bon et le méchant. Nous avons des intérêts profondément divergents. Comment ne pas déplorer le Oui de 3 pays africains au sud du Sahara, Nigeria, Afrique du Sud et Gabon pour la Résolution 1973 inaugurant la nouvelle forme de colonisation baptisée « protection des peuples », validant la théorie raciste que les Européens véhiculent depuis le 18e siècle selon laquelle l’Afrique du Nord n’a rien à partager avec l’Afrique Subsaharienne, l’Afrique du Nord serait ainsi plus évoluée, plus cultivée et plus civilisée que le reste de l’Afrique. Tout se passe comme si la Tunisie, l’Egypte, la Libye , l’Algérie ne faisaient pas partie de l’Afrique. Même les Nations unies semblent ignorer la légitimité de l’Union africaine sur ses Etats membres. L’objectif est d’isoler les pays d’Afrique subsaharienne afin de mieux les fragiliser et les tenir sous contrôle. En effet, dans le capital du nouveau Fonds monétaire africain (Fma), l’Algérie avec 16 milliards de dollars et la Libye avec 10 milliards de dollars contribuent à eux tous seuls pour près de 62% du capital qui est de 42 milliards de Dollars. Le premier pays d’Afrique subsaharienne et les plus peuplés, le Nigeria suivi de l’Afrique du Sud arrivent très loin derrière avec 3 milliards de dollars chacun.
C’est très inquiétant de constater que pour la première fois de l’histoire des Nations unies, on a déclaré la guerre à un peuple sans avoir exploré au préalable la moindre piste pacifique pour solutionner le problème.
L’Afrique a-t-elle encore sa place dans une telle organisation ? Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont disposés à voter OUI à tout ce que l’Occident demande, parce qu’ils croient naïvement aux promesses des uns et des autres de leur donner une place de membre permanent au Conseil de Sécurité avec le même droit de veto. Ils oublient tous les deux que la France n’a aucun pouvoir de leur attribuer le moindre poste. Si elle l’avait, il y a belle lurette que Mitterrand l’aurait fait pour l’Allemagne de Helmut Kohl. La réforme des Nations unies n’est pas à l’ordre du jour. La seule manière de compter, est la méthode chinoise : tous les 50 pays africains doivent quitter les Nations unies. Et s’ils doivent y retourner un jour, ne le faire que s’ils ont obtenu ce qu’ils demandent depuis longtemps, un poste pour toute la fédération africaine, sinon rien.
Cette méthode de la non-violence est la seule arme de justice dont disposent les pauvres et les faibles que nous sommes. Nous devons tout simplement quitter les Nations unies, car, cette organisation de par sa configuration, de par sa hiérarchie est aux services des plus forts.
Nous devons quitter les Nations unies afin de marquer notre réprobation de cette conception du monde basée uniquement sur l’écrasement du plus faible. Tout au moins ils seront libres de continuer de le faire, mais pas avec notre signature, pas en rappelant que nous sommes d’accord alors qu’ils savent très bien qu’ils ne nous ont jamais interrogés. Et même quand nous avons donné notre propre point de vue, comme la rencontre de samedi 19/3 à Nouakchott avec la déclaration sur la contrariété à l’action militaire, ceci a été passé tout simplement sous silence pour aller accomplir le forfait de bombarder le peuple africain.
Ce qui arrive aujourd’hui, est le scénario déjà vu auparavant avec la Chine. Aujourd ’hui, on reconnaît le gouvernement Ouattara, on reconnaît le gouvernement des insurgés en Libye. C’est ce qui s’est passé à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la Chine. La soi-disant communauté internationale avait choisi Taiwan comme unique représentant du peuple chinois en lieu et place de la Chine de Mao. Il faudra attendre 26 ans, c’est-à-dire le 25 octobre 1971 avec la résolution 2758 que tous les Africains devraient lire, pour mettre fin à la bêtise humaine. La Chine est admise, sauf qu’elle a prétendu et obtenue d’être membre permanent avec droit de veto, si non elle n’entre pas. Cette exigence satisfaite et la résolution d’admission entrée en vigueur, il faudra attendre un an pour que le 29 septembre 1972, le ministre chinois des Affaires étrangères donne sa réponse avec une lettre au Secrétaire général des Nations unies pas pour dire Oui ou Merci, mais pour faire des mises au point, en garantie de sa dignité et de sa respectabilité. Qu’est-ce que l’Afrique espère obtenir des Nations unies sans poser un acte fort pour se faire respecter ? On a vu en Côte d’Ivoire un fonctionnaire des Nations unies se considérer au-dessus d’une Institution constitutionnelle de ce pays. Nous sommes entrés dans cette organisation en acceptant d’être des serfs et croire que nous serons invités à table pour manger avec les autres dans les plats que nous avons lavés est tout simplement crédule, pire, stupide. Quand l’Ua reconnaît la victoire de Ouattara sans même tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour faire plaisir à nos anciens maîtres, comment peut-on nous respecter ? Lorsque le président sud-africain Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° disant le contraire après une petite visite de 8 heures à Paris, on peut se demander ce que valent ces dirigeants qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains.
La force et la vraie liberté de l’Afrique viendront de sa capacité à poser des actes réfléchis et en assumer les conséquences. La dignité et la respectabilité ont un prix. Sommes-nous disposés à le payer ? Si non, notre place reste à la cuisine ou aux toilettes pour garantir le confort des autres. D’ici là, en Libye, les bombes qu’on nous décrit comme des rosiers qui tombent du ciel pour reboiser le désert libyen, sont françaises, américaines, britanniques, italiennes, canadiennes, norvégiennes, mais les victimes sont africaines, toutes africaines. Oui, c’est une guerre déclarée à tout le peuple africain, pas à un homme, pas à un pays.

Jean-Paul Pougala pougala@gmail.com

(*) Jean-Paul Pougala est un écrivain d’origine camerounaise, Directeur de l’Institut d’études géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse.

La rapine du siècle : l’assaut des « volontaires » sur les fonds souverains libyens

Les mensonges de la guerre de l’Occident contre la Libye  dans Politique/Societe 24465 google_ad_client = « pub-1591488516340780″;/* 200×200, created 11/9/09 */google_ad_slot = « 0032844167″;google_ad_width = 200;google_ad_height = 200; google_ad_client = « pub-1591488516340780″;/* 200×200, created 5/22/09 */google_ad_slot = « 0626022255″;google_ad_width = 200;google_ad_height = 200;

Mondialisation.ca, Le 23 avril 2011

ilmanifesto.it

L’objectif de la guerre en Libye n’est pas seulement le pétrole, dont les réserves (estimées à 60 milliards de barils) sont les plus grosses d’Afrique et les coûts d’extraction parmi les plus bas du monde, ni le gaz naturel dont les réserves sont estimées à environ 1.500 milliards de m3. Dans le viseur des « volontaires » de l’opération « Protecteur unifié » il y a aussi les fonds souverains, les capitaux que l’Etat libyen a investi à l’étranger. 
 dans Politique/Societe

Les fonds souverains gérés par la Libyan Investment Authority (Lia) sont estimés à environ 70 milliards de dollars, qui grimpent à plus de 150 si l’on inclut les investissements étrangers de la Banque centrale et d’autres organismes. Et ils pourraient être plus importants encore. Même s’ils sont inférieurs à ceux de l’Arabie saoudite ou du Koweït, les fonds souverains libyens se sont caractérisés par leur croissance rapide. Quand la Lia a été constituée en 2006, elle disposait de 40 milliards de dollars. En cinq années à peine, elle a effectué des investissements dans plus de cent sociétés nord-africaines, asiatiques, européennes, nord-américaines et sud-américaines : holding, banques, immobilier, industrie, compagnies pétrolières et autres. 

En Italie les principaux investissements libyens sont ceux effectués dans UniCredit Banca (dont Lia et la Banque centrale libyenne possèdent 7,5%), dans Finmeccanica (2%) et Eni (1%) : ces investissements et d’autres (dont 7,5% au Juventus Football Club) ont une  signification plus politique qu’économique (ils se montent à environ 4 milliards de dollars). 

La Libye, après que Washington l’ait effacée de sa liste de proscription des « Etats voyous », a essayé de se refaire une place à un niveau international en misant sur la « diplomatie des fonds souverains ». Quand les Etats-Unis et l’Union européenne ont révoqué leur embargo de 2004 et les grandes compagnies pétrolières sont revenues dans le pays, Tripoli a pu disposer d’un surplus commercial d’environ 30 milliards de dollars annuels qu’il a destiné en grande partie aux investissements étrangers. La gestion des fonds souverains a cependant créé un nouveau mécanisme de pouvoir et corruption, aux mains de ministres et hauts fonctionnaires, qui a probablement échappé au contrôle de Kadhafi lui-même : confirmé par le fait qu’en 2009, ce dernier a proposé que les 30 milliards de dividendes pétroliers allassent « directement au peuple libyen ». Ceci a accentué les fractures à l’intérieur du gouvernement libyen. 

C’est sur ces fractures que se sont appuyés les cercles dominants étasuniens et européens qui, avant d’attaquer militairement la Libye pour mettre la main sur sa richesse énergétique, se sont appropriés les fonds souverains libyens. Cette opération a été favorisée par le représentant même de la Libyan Investment Authority, Mohamed Layas : comme le révèle un câblogramme exfiltré à travers Wikileaks, le 20 janvier Layas a informé l’ambassadeur étasunien à Tripoli que la Lia avait déposé 32 milliards de dollars dans des banques étasuniennes. Cinq semaines plus tard, le 28 février, le Trésor étasunien les a « gelés ». Selon les déclarations officielles, c’est « la plus grosse somme d’argent jamais bloquée aux Etats-Unis », que Washington garde « en dépôt pour l’avenir de la Libye ». Elle servira en réalité pour une injection de capitaux dans l’économie étasunienne toujours plus endettée. Quelques jours plus tard, l’Union européenne a « gelé » environ 45 milliards d’euros de fonds libyens. 

L’assaut sur les fonds libyens aura un impact particulièrement fort en Afrique. Ici, la Libyan Arab African Investment Company a effectué des investissements dans plus de 25 pays, dont 22 en Afrique sub-saharienne, en programmant de les augmenter dans les cinq prochaines années, surtout dans les secteurs minier, manufacturier, touristique et dans celui des télécommunications. Les investissements libyens ont été décisifs dans la réalisation du premier satellite de télécommunications de la Rascom (Regional African Satellite Communications Organization) qui, mis en orbite en août 2010, permet aux pays africains de commencer à se rendre indépendants des réseaux satellitaires étasuniens et européens, en réalisant ainsi une économie annuelle de centaines de millions de dollars. 

Plus importants encore ont été les investissements libyens dans la réalisation des trois organismes financiers lancés par l’Union africaine : la Banque africaine d’investissement, dont le siège est à Tripoli ; le Fond monétaire africain, siége à Yaoundé (Cameroun) ; la Banque centrale africaine, siège à Abuja (Nigeria). Le développement de ces organismes permettrait aux pays africains d’échapper au contrôle de la Banque mondiale et du Fond monétaire international, tous deux instruments de domination néo-coloniale, et marquerait la fin du franc Cfa, la monnaie que sont obligés d’utiliser 14 pays, ex-colonies françaises. Le gel des fonds libyens assène un coup très dur à tout le projet. Les armes utilisées par les « volontaires » ne sont pas seulement celles de l’opération « Protecteur unifié ». 

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22 avril 2011

Dioxyde de titane : vers un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire…

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 24

Array. Array. Dioxyde de titane : vers un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire… – LMOUS

L’amiante et le dioxyde de titane « sont vraiment similaires et ont la même puissance » toxique, selon le Professeur Jürg Tschopp, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008. Problème : le dioxyde de titane est désormais présent partout, et en quantité.

Nanoparticules - dangers - dioxyde de titane

Depuis quelques années, les nanoparticules (molécules 100 à 1000 fois plus petites qu’une cellule humaine, un million de fois plus fines qu’un cheveu) inquiètent les autorités sanitaires au plus haut point. Pour autant, rien n’est fait pour les encadrer et elles échappent toujours à toute législation. Du coup, les industriels nous en refourguent en loucedé, et en grandes quantités. Plus de deux millions de tonnes de dioxyde de titane nanométrique (nano-TiO2) sont produites chaque année dans le monde, un chiffre multiplié par deux en moins de dix ans.

Principalement utilisé comme pigment et opacifiant, le dioxyde de titane entre dans la composition de peintures, cosmétiques, crèmes solaires mais aussi médicaments, dentifrices, confiseries et plus généralement les colorants alimentaires et bien d’autres produits d’usage courant. (lire aussi « Des nanoparticules dans nos assiettes« )

La barre nanométrique… c’est de la dynamite !

Les études se suivent et se ressemblent. Dès 2003, les premiers soupçons apparaissent. En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l’homme. En 2007, la représentante de l’AFSSAPS disait aussi craindre des maladies autoimmunes, un « phénomène [qui] a été observé au niveau d’implants médicaux« . En 2009, plusieurs études ont montré que les nanoparticules pouvaient endommager l’ADN, sans même pénétrer dans les cellules. D’où un possible effet cancérigène. En mars 2010, l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a officiellement sonné l’alerte : « Le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu« , recommandant « d’agir sans attendre au nom du principe de précaution« . Las, les lanceurs d’alerte, même publics, n’ont pas la côte, par les temps qui courrent.    

Dioxyde de titane et amiante, même combat !

Cette semaine, c’est le Professeur Jürg Tschopp de l’UNIL, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui vient d’en rajouter une louche. Selon une étude qu’il a supervisée, les nanoparticules de dioxyde de titane produisent des effets similaires à ceux de deux autres irritants environnementaux bien connus, l’amiante et la silice. Comme eux, elles provoquent des inflammations pulmonaires et la production de molécules toxiques capables de s’attaquer à l’ADN, aux protéines et aux membranes cellulaires. Prémices du cancer.

« Il a fallu presque 100 ans et d’innombrables décès jusqu’à ce que l’amiante soit banni » ont conclu les chercheurs… Courage. Plus que 90 ans à tenir !

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¤ WACHOVIA, la banque américaine qui a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains

Classé dans : Etrange,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 22

Array. Array. Une banque américaine a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains – LMOUS (mais l’ONU a révélé que le système bancaire a survécu à la crise financière de 2008 grâce… à l’argent de la drogue !)

Un géant bancaire américain, Wachovia, est au coeur d’un des plus gros scandales de blanchiment d’argent sale de tous les temps. 380 milliards de dollars issus du trafic de drogue seraient passés par ses succursales, en toute impunité. Une bombe à fragmentation balancée hier par le Guardian.

¤ WACHOVIA, la banque américaine qui a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains dans Etrange wachoviaLa banque a fait l’objet de poursuites judiciaires acharnées. Et comment ! En Mars 2010, en vertu de la loi américaine sur le secret bancaire, Wachovia et l’administration américaine ont signé un accord amiable, resté secret jusqu’ici : 110 millions de dollars d’amende pour avoir autorisé des transactions relatives à des trafics de drogue et 50 millions pour avoir échoué à surveiller les mouvements de capitaux utilisés pour le transport de 22 tonnes de cocaïne. Et… c’est tout ! Aucun dirigeant n’a jamais été inquiété à titre personnel.

Du « too big to fail » au « too big to jail »…

Pourtant, l’enquête a montré que Wachovia était au courant de ces petits trafics depuis 2004. Entre 2006 et 2007, la banque a même fait l’objet de 6000 à 7000 procédures de redressement, mais ça n’a pas eu l’air de gêner grand monde. « Un nombre absurde« , selon Martin Woods, un employé londonien de la banque embauché pour lutter contre le blanchiment. Dans ces conditions, comment se peut-il que la direction n’ait pas eu « le sentiment que quelque chose allait très, très mal ? » Heinh, comment ? D’ailleurs, à plusieurs reprises, ce Woods a balancé des rapports incendiaires à sa hiérarchie, car le pot aux roses n’était finalement pas si difficile à mettre à jour… Mais ça n’a pas eu l’air de gêner grand monde.

Coke en stock

En mai 2007, suite aux pressions exercées par le ministère de la justice des États-Unis, Wachovia décide d’interrompre ses relations avec certains de ses bureaux de change mexicains. Mais plutôt que de lancer une enquête interne, comme le veut l’usage, la banque choisit de faire l’autruche. Un peu plus tard, les médias américains évoquent (timidement) l’affaire. Wachovia prend alors la lourde décision de cesser toutes ses activités au Mexique. Mais toujours pas d’enquête. Pire, en juin 2007, Woods apprend que ses alertes ont été volontairement cachées aux autorités américaines et britanniques. Et le trafic a pu continuer comme si de rien n’était… (more…)

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Irak : les primes de guerre des compagnies pétrolières

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 18

Des documents révélés mardi par The Independent indiquent que des tractations internationales concernant l’exploitation du pétrole irakien avaient commencé un an avant le déclenchement des hostilités. Une histoire d’or noir et d’ordures…

Guerre Irak pétrole

Le 6 février 2003, le raffiné Tony Blair distillait que « la théorie de la conspiration du pétrole est honnêtement l’une des plus absurdes qui soient quand on l’analyse« . « Honnêtement« … ? Sans aucun doute, puisque BP, le 12 mars 2003, déclarait n’avoir « aucun intérêt stratégique en Irak« . Confirmé par Shell, qui indiquait le même jour n’avoir « ni recherché ni participé à des réunions avec des membres du gouvernement britannique à propos de l’Irak« . Et nous étions priés de croire tout ce beau monde sur parole… Mais, mardi, changement de ton : The Independent a révélé des documents obtenus de haute lutte par l’activiste Greg Muttitt, au nom du Freedom of Information Act. Et le résultat n’est pas beau à lire.

Shell a menti. Durant l’année qui a précédé le déclenchement de la guerre, la compagnie a rencontré des responsables gouvernementaux à au moins cinq reprises, en compagnie de BP, pour s’assurer des retombées pétrolières de l’invasion. BP a menti. Pendant qu’elle démentait solennellement avoir des vues sur l’Irak, la firme faisait pression sur le gouvernement britannique en affirmant que l’Irak était « plus important que ce qu’ils avaient pu voir depuis longtemps« .

Opération pétrole contre pourriture

Et que dire de ce mémo du ministère des Affaires étrangères, rédigé le 13 novembre 2002, après une réunion avec BP : « l’Irak est le gros fournisseur potentiel de pétrole. BP veut absolument en être et s’inquiète que les accords politiques lui fassent perdre cette opportunité. Le potentiel à long terme est énorme… »

Ou de cette fulgurance de la baronne Symons, alors ministre du Commerce, cinq mois avant l’invasion de mars 2003, qui estimait que les firmes britanniques devraient recevoir une part des immenses réserves irakiennes en récompense de l’engagement militaire de Tony Blair aux côtés des troupes américaines. Lady Symons avait d’ailleurs, selon les documents, accepté de mener une opération de lobbying pour BP auprès de l’administration Bush, alors que le géant pétrolier craignait d’être exclu des tractations que Washington était en train de mener secrètement auprès des gouvernements et compagnies pétrolières américaines, françaises et russes.

Hasard ou coïncidence, cette Lady Symons a par la suite décroché un poste de consultante pour une banque d’affaires britannique qui a signé de grassouillets contrats de reconstruction dans l’Irak d’après-guerre. Et, le mois dernier, la pétroleuse a mis fin à ses activités de conseillère bénévole (humaniste avec ça…) au Conseil national de développement économique de Libye… après que son Boss, le Colonel Kadhafi, eut commencé à tirer sur les manifestants.

Résultat : Les contrats de 20 ans signés suite à l’invasion constituent les plus importants de l’histoire de l’industrie pétrolière. Ils couvrent la moitié des réserves irakiennes. De la belle ouvrage…

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Etats-Unis : Plus de 40 expérimentations médicales sur des prisonniers, des Noirs et des malades mentaux

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 13

(Article publié le 28 février 2011 par Napakatbra sur le site « Les mots ont un sens »)

De quoi reléguer les pires conspirationnistes au rang de doux rêveurs… Des médecins, souvent missionnés par le gouvernement américain, ont réalisé des dizaines d’expérimentations médicales sur leurs concitoyens, handicapés, malades ou détenus. Ce n’était pas au XVIème siècle, mais dans les cinquante dernières années. . médecins américains expérimentations médicales handicapés malades détenus. Etats-Unis : Plus de 40 expérimentations médicales sur des prisonniers, des Noirs et des malades mentaux – LMOUSDes médecins, souvent missionnés par le gouvernement américain, ont réalisé des dizaines d’expérimentations médicales sur leurs concitoyens, handicapés, malades ou détenus. Ce n’était pas au XVIème siècle, mais dans les cinquante dernières années. De quoi reléguer les pires conspirationnistes au rang de doux rêveurs…

Scandale des expérimentations médicales aux Etats-unisDes malades mentaux et des enfants présentant un retard mental auxquels on a délibérément inoculé l’hépatite dans le Connecticut et dans l’État de New-York, des prisonniers sous le nez desquels on a agité un virus de grippe pandémique dans le Maryland, des malades chroniques auxquels on a injecté des cellules cancéreuses dans un hôpital juif de New York, des Afro-américains qu’on a regardé mourir de la syphilis alors que la pénicilline était disponible… des journalistes de l’Associated Press ont retrouvé la trace d’une quarantaine d’études du genre. Un inventaire hallucinant des pires dérives de l’industrie pharmaceutique.

Tout commence à l’automne dernier, lorsque le gouvernement américain s’est solennellement excusé pour des expérimentations médicales menées au Guatemala dans les années 50. Les médecins mandatés par le gouvernement US avaient alors refourgué le virus de la syphilis à des malades mentaux pour tester quelques remèdes, qui se sont finalement avérés inefficaces. Pas de chance. Du coup, d’aucuns ont cherché à savoir combien d’expériences de ce genre ont été menées. La réponse est : au moins 40, mais sûrement beaucoup plus. Est-il utile de préciser que les cobayes n’étaient pas avertis ?

Pas mieux que les nazis

Pour bien nous présenter la chose, l’AP nous avertit : A cette époque, « la vision de la recherche médicale était alors différente. Les maladies infectieuses avaient tué beaucoup de gens durant les années précédentes et les médecins ont travaillé dans l’urgence pour inventer et tester des remèdes. De nombreux chercheurs de premier plan ont estimé qu’il était légitime d’expérimenter sur des personnes qui n’ont pas de pleins droits dans la société – les prisonniers, les malades mentaux, les Noirs pauvres. C’est une attitude d’une certaine manière similaire à celle des médecins nazis qui ont mené des expérimentations sur les Juifs« .

Moins chers que des chimpanzés !

Dans les années 50, l’industrie pharmaceutique a connu une énorme croissance aux États-Unis. L’expérimentation sur les prisonniers aussi : au moins la moitié des États ont autorisé les expérimentations – publiques et privées – sur ces cobayes humains. Pour une bonne raison : lors d’auditions devant le Congrès, en 1973, les responsables de l’industrie pharmaceutique ont reconnu que les prisonniers étaient moins chers que les chimpanzés. Pourquoi se gêner ? Il aura fallu attendre le milieu des années 70 pour que ces études soient explicitement interdites par l’administration pénitentiaire.

Mais, le cours du chimpanzé US ne connaissant pas la crise, l’histoire s’est perpétuée dans d’autres pays. Durant les 15 dernières années, des médecins américains ont délibérément tenu des femmes ougandaises enceintes infectées par le VIH à l’écart des traitements existant, pour les besoins de leur étude. Pfizer a aussi testé un antibiotique sur des enfants atteints de méningite au Nigeria, alors que des doutes importants planaient sur son efficacité. L’année dernière, le département américain de la Santé a indiqué qu’entre 40 et 65% des études cliniques relatives à des produits médicaux destinés au marché américain avait été effectués dans d’autres pays ! Des pays où la vie d’êtres humains vaut moins que celle de chimpanzés…

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Liste d’opérations « False Flags » (ou « Fausse bannière »), sur Wikipédia

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 43

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Les opérations sous fausse bannière (ou « sous faux pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme false flag)[1] sont des actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance de l’ennemi, dans le cadre d’opérations spéciales.

Leur statut[modifier]

La ruse de guerre, y compris sous la forme du déguisement, a toujours fait partie de l’arsenal du guerrier ou du soldat. La Convention de La Haye de 1907 reconnaissait ce fait dans son article 23 qui interdisait « l’usage impropre » de l’uniforme ennemi. Un amendement fut rédigé après la Seconde Guerre mondiale afin de lever l’ambiguïté de cette formule, précisant que c’est l’usage des armes sous uniforme ennemi qui est visé.

Cas célèbres[modifier]

Autres cas[modifier]

Les années de plomb italiennes[modifier]

Articles détaillés : Attentat de la piazza Fontana et Attentat de la gare de Bologne.

Des attentats sous fausse bannière auraient eu lieu en Italie lors des années de plomb. Ainsi, l’attentat de la gare de Bologne en 1980, d’abord attribué aux Brigades rouges, fut finalement attribué à des néonazis sous la protection de membres des services secrets italiens. L’attentat de décembre 1969 de la Piazza Fontana, pour lequel furent d’abord soupçonnés des anarchistes, aurait été perpétré par des militants néofascistes, avec l’intervention d’un officier américain, d’un officier de l’OTAN et d’un coordinateur local de la CIA.

Le terroriste néo-fasciste Vincenzo Vinciguerra déclara dans les années 1980 au juge Felice Casson que l’attentat de la Piazza Fontana, qui marque le début des années de plomb italiennes, visait à pousser l’État italien à déclarer l’état d’urgence et à instaurer ainsi un régime autoritaire en Italie. On découvrit plus tard, chez Licio Gelli, le grand-maître de la loge maçonnique Propaganda Due, un « plan de renaissance démocratique » qui déterminait les étapes de cette conspiration fasciste. Un brouillon de rapport parlementaire italien de 2000, contesté par divers partis, dit qu’il s’agissait d’une opération false flag menée par des terroristes d’extrême droite[7].

Certaines interprétations historiques qui demeurent controversées attribuent un rôle dans ces attentats à des membres du réseau paramilitaire Gladio, la branche italienne stay-behind de l’OTAN, qui auraient visé à empêcher, dans le cadre d’une « stratégie de la tension », le compromis historique entre la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). Cette thèse n’a cependant fait l’objet d’aucune confirmation judiciaire.

Espionnage[modifier]

En matière d’espionnage il existe des recrutements sous fausse bannière qui consistent à recruter des agents en les trompant sur la puissance qu’ils sont amenés à servir[8].

Assertions non démontrées[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. « L’expression « sous faux pavillon » (ou sous fausse bannière) remonte au temps de la marine de guerre : naviguer sous faux pavillon était une stratégie éprouvée permettant de tromper l’ennemi. Par analogie, la culpabilité des actions terroristes sous faux pavillon est rejetée sur un ennemi extérieur. », commentaire de Pierre-Henri Bunel traducteur de David Ray Griffin, 11 Septembre, la Faillite des médias, une conspiration du silence, Éditions Demi-Lune, 2007, p. 176
  2. Basil Liddell Hart, Histoire de la Seconde guerre Mondiale, 1976, Fayard, ISBN 2-213-00100-6
  3. a et b Otto Skorzeny, La Guerre inconnue, 1975, Albin Michel, ISBN 2-226-00150-6
  4. (de) Werner Brockdorff, Die Geheimkommandos des Zweiten Weltkrieges, Verlag Welsemühl, 1967
  5. (en) Profil : Masada, Action and Defense Movement [archive]
  6. Le Canard enchaîné, 1er juillet 2009.
  7. (en) « US supported anti-left terror in Italy » [archive], The Guardian, 24 juin 2000
  8. (en) Theodore Shackley (avec Richard A. Finney), Spymaster: My Life in the CIA, Brassey’s, 2005, p. 9-10.
  9. Lire à ce sujet « Roosevelt est-il coupable ? », dans A. Kaspi, Roosevelt, 1997, pp.435-442
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Le passeport magique du 11 Septembre !

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 38

Publié par Florent De Gigord le mardi 27 avril 2010

http://flo92100.blogspot.com/2010/04/le-terrorisme-et-laffaire-du-passeport_27.html

Le passeport magique du 11 Septembre !  dans Politique/Societe 429f56b0257d


Regardez bien! Ce passeport résiste au crash d’un avion sur une tour, au kerosène en fusion, et tombe miraculeusement en parfait état dans la main d’un passant anonyme…qui le remet en main propre à un agent du FBI avant que les tours ne s’effondrent…
No comment!
Je rapelle que les familles des victimes du 11 Septembre, ne sont pas satisfaites du peu de documents révélés par la justice américaine. Et qu’ils souhaitent réouvrir l’enquète. Je rapelle aussi qu’il y a eu très peu d’indemnisation des victimes, très peu d’inculpations et encore moins de condamnations des auteurs-inspirateurs présumés. je rapelle que selon le FBI , Ben Landen , n’est pas recherché pour les attentats du WTC (« Usama Bin Laden is wanted in connection with the August 7, 1998, bombings of the United States Embassies in Dar es Salaam, Tanzania, and Nairobi, Kenya. These attacks killed over 200 people. In addition, Bin Laden is a suspect in other terrorist attacks throughout the world »).
Ce post n’a pas pour but d’accréditer des pseudos théories conspirationnistes du type « judéo-impérialistes » obscures. Celles ci- ayant souvent pour but:
1) de détourner l’opinion publique des vraies questions, douloureuses parfois.
2) de le troubler et d’inverser les responsabilités soit des terroristes, soit des forces régaliennes occidentales.
(si les théories étaient avérées, l’Etat serait donc « pourri « et il y aurait risque de disculper les mouvements terroristes. Et si les théories étaient infondé, et que les faits constatés étaient biens réels , avec comme responsabilité Al Qaeda, alors l’Etat américain aurait eut finalement bien raison d’intervenir en AfPac et Irak)…
Je souhait sortir de cette vision un peu manichéenne.

Et si la vérité etait un peu plus complexe?
Quelques hypothèses:

- Et si ce que nous avons vu avait pu etre évité?
Afin de masquer l’echec et l’incompétence des services, grossir l’attentat, le rendre tellement machiavélique que meme hyper-préparés, personne n’aurait pu le contrer.
Grossir l’évenement afin de détourner l’opinion des vrais problèmes, de l’echec de la prévention des services de sécurité.

-Et si ce que nous avons vu n’etait rien auprès de ce qui s’est passé? Les opérations terroristes du 11 Septembre 2001, seraient soit plus complexes soit plus simples ou plus terribles que ce qu’on nous a montré?

1)Un acte terroriste intérieur ( forces paramilitaires fascistes, actes isolé de psychopathe). Les plus gros actes terroristes aux USA le furent par ces groupes américains. Je rapelle que les attaques à l’Anthrax restent sans suite. La poudre venait d’arsenaux militaires US. Al Qaeda n’en serait pas responsable officiellement.
Objectif: externaliser le Mal pour en tirer un bénéfice géopolitique. Utiliser l’alibi ultime, manquant au gouvernement pour justifier une opération militaire extérieure.

2Une préparation encore plus machiavélique d’Al Qaeda. Par exemple: l’effondrement des tours par des explosifs cachés entre les étages (dixit les vidéos sur le site Reopen911), l’aurait été par ces terroristes. D’autres cellules non décelées auraient préparé plus en amont la destruction du site, tout comme l’effondrement mysterieux du batiment WTC n°7).
D’où l’hypothèse de ne pas le révéler au public afin de limiter la psychose.
Objectif: Mentir à l’opinion afin d’indiquer que malgré la terrible journée tout est dorénavant »under control ».

3) Al Qaeda aurait bénéficié de soutiens de forces etrangères. (Courant Septembre 2001, nous apprenions que différents services secrets occidentaux enseignaient le détournement d’avion à leurs hommes…).Soutien au minimum logistique (hébergement par une cellule de l’ISI pakistanaise infiltrée par des sympathisans d’Al Qaeda, ou aide financières de princes saoudiens fanatisés…).
Dénoncer ouvertement l’Arabie Saoudite, et l’occuper militairement.. impossible! Et Pourtant… La plupart des terroristes étaient saoudiens et non irakiens ou afghans.
Objectif: Ne pas révéler de terribles informations pour ne pas bousculer l’ordre géopolitique et économiqeu mondial. Ne pas se froisser avec ses alliés (qui détiennent nos reserves énergétiques).

Ce ne sont que des hypothèses non totalement infondées. Quelques hypothèses dont la suite des évènements, 10 ans après, nous laissent perplexes sur les liens origines-causes-conséquences, couts et bénéfices des actions menées de part le monde par la diplomatie et l’armée américaine et l’Otan.

Revenons à l »exemple du jour plus précisément:
Dès le jour de l’attentat des WTC, une invraisemblable accumulation de résidus miraculeux et à charge fut apportée et laisse perplexe. Le cas du passeport de Satam Al-Suqami retrouvé au pied du World Trade Center est particulièrement emblématique.
Selon le récit officiel, ce document a traversé le crash sans être endommagé pour être ensuite retrouvé par « un passant non identifié » qui a eu la présence d’esprit de le donner à un enquêteur du FBI, tout ceci avant que les tours ne s’écroulent (NATIONAL COMMISSION ON TERRORIST ATTACKS UPON THE UNITED STATES, audience du 26/01/04), soit entre 8h46 et 9h59, malgré la panique qui régnait et la présence de milliers de papiers dans les rues !

Un bel article du Guardian.uk paru en 2OO1 pour étayer:
Uncle Sam’s lucky finds

On Sunday night the United States prepared for fresh strikes against new pockets of al-Qaida and Taliban fighters in Afghanistan. At almost exactly the same time, American intelligence revealed that they had uncovered an increase in money being transferred between groups of al-Qaida fighters. According to my reckoning, this is the 14th handy thing that American intelligence has discovered since September 11. Think back over the past six months and it becomes ineluctable: never in the history of modern warfare has so much been found so opportunely.

It started the day after the attacks on the twin towers, with the discovery of a flight manual in Arabic and a copy of the Koran in a car hired by Mohammed Atta and abandoned at Boston airport. In the immediate shocked aftermath of the attacks, these findings were somehow reassuring: American intelligence was on the case, the perpetrators were no longer faceless.

In less than a week came another find, two blocks away from the twin towers, in the shape of Atta’s passport. We had all seen the blizzard of paper rain down from the towers, but the idea that Atta’s passport had escaped from that inferno unsinged would have tested the credulity of the staunchest supporter of the FBI’s crackdown on terrorism.
(…)
All these discoveries can’t obscure four things that American intelligence agencies have notably failed to find.

First, even with a bloated expenditure exceeding Russia’s total defence budget, they never managed to find out about September 11 before the event. Rhodri Jeffreys-Jones’s new book, Cloak and Dagger: A History of American Secret Intelligence (Yale), shows how, almost since their 19th-century inception, American intelligence bureaux have invented or exaggerated a succession of menaces to defend their spiralling budgets and demonstrate their own usefulness while failing to tackle effectively other, more substantial threats.
Second, despite a reward of $2.5m offered at the end of January, the FBI still hasn’t discovered those responsible for last year’s anthrax attacks.
Third, American intelligence, tragically, didn’t find Daniel Pearl, the US journalist kidnapped and murdered in Pakistan.
Fourth – and most spectacular – despite having highly sophisticated satellite tracking equipment, and offering a reward of $25m for information leading directly to his apprehension or conviction, they still haven’t found Bin Laden.
Is this one reason why the US is talking about an attack on Iraq – a flexing of the military biceps to distract from flabby intelligence? Whatever the case, to find one training manual might be regarded as a stroke of luck. To find a shelf-full looks like desperation.
 

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15 avril 2011

Les milliards de la Première Guerre du Golfe

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 35


par M. Christian BASANO qui a été victime d’usurpation d’identité, faux & usage de faux, vol & recel dans l’affaire dite KUWAIT Gate, de 1991 à ce jour. DSK devant le TGI de Paris. Dominique Strauss-Kahn mis en cause devant le TGI de Paris. DSK mis en cause dans une escroquerie internationale.

tweetcount_url = ‘http://xfru.it/kjFaud’; tweetcount_title = ‘Assignation devant le TGI de Paris de Monsieur l\’Agent Judiciaire du Trésor ‘; tweetcount_short_url = ‘http://xfru.it/kjFaud’; tweetcount_size = ‘small’; tweetcount_via = false;


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L'inventeur Joseph FERRAYÉ

L’inventeur Joseph FERRAYÉ

Liste expressions et mots clés :
Christian Basano, Assignation TGI de Paris, Joseph Ferrayé, puits de pétrole en feu, extinction des puits de pétrole, visa pour le Koweït, Dominique Strauss-Kahn, Ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur, Hammoud Abdallah Al Raqbah, ministre du pétrole de l’Émirat du Koweït, gouvernement de madame Edith Cresson, brevet à l’INPI, IFP, Horwell, Kuwait Bank, Maitre Motu, Levavasseur agent DST, ADER, Ayant Droit Économique Réel, PBE OIL, Ambassade de France au Koweït,

AIDEZ Christian BASANO en diffusant l’adresse URL suivante :
Code à copier/coller : http://www.2477news.com/_a815.html
« Découvrez la plus grande escroquerie de tous les temps »
et aidez nous à mettre cette affaire en lumière



Nous nous faisons un devoir de vous faire découvrir cette affaire qui est certainement la plus grande escroquerie de tous les temps, tant par son ampleur, que par le volume d’argent concerné, que par le nombre de mort et les implications diverses qui vont même jusqu’à pouvoir dire que cette affaire pourrait être une des raisons de la dernière crise financière de 2008 à cause ou grâce à l’afflux de sommes colossales injectées dans le système bancaire mondial.

Son ampleur : plus de 750 de puits de pétrole en feu, qui sans l’invention de monsieur Joseph FERRAYÉ auraient pollué l’atmosphère de la terre entière durant 5 ans – 5 ans = durée nécessaire à M. Red ADAIR – le célèbre pompier américain – pour éteindre ces puits de pétrole en feu, mais seulement quelques mois grâce à l’invention de monsieur Joseph FERRAYÉ.
( Voir photo satellite de 20 puits de pétrole en feu )
( Voir vidéo de l’INA puits de pétrole en feu au Koweït )

Son volume d’argent : l’ensemble des sommes concernées par l’extinction de ces puits de pétrole en feu et les licences qui ont été ensuite revendues à tous les pays producteurs de pétrole dans le monde représentent plusieurs milliers de milliards de dollars US – Il n’y a pas d’erreur dans ce chiffre – soit plusieurs fois la dette de la France – ou le montant des créances que détiendrait la Chine sur les USA estimées à environ 2000 milliards de dollars.
( Voir certains chiffres : Pièces N° 12-1 ci-dessous )

Le nombre de mort : tous décédés de mort violente sur le territoire français (explosion de véhicule – suicide à la varappe – défenestration – suicides multiples – etc.), sans oublier les centaines de civils koweïtiens, pakistanais et autres étrangers morts dans la mise à feu des puits des champs pétrolifères du Koweït après le départ des troupes irakiennes qui battaient en retraite.
( Voir liste des morts supposés à ce jour )

Sans oublier la honte que devrait ressentir les dirigeants français tout partis politiques confondus, pour avoir mis cet inventeur dans une situation telle qu’il vit aujourd’hui en France avec le RSA, alors qu’il aurait du recevoir plusieurs milliards de dollars de royalties sur ses brevets, ce qui aurait permis à l’époque, de payer la totalité de la dette de la France, et ce, uniquement avec les impôts prélevés sur les royalties de M. Joseph FERRAYÉ, rendez-vous compte !
( Dette de la France fin 1995 : 662,8 milliards d’euros )

Ceci dit, nous vous proposons de découvrir ci-dessous le texte complet de l’assignation contre Monsieur l’Agent Judiciaire du Trésor au TGI de Paris déposée le 20 septembre 2010, car une enquête approfondie devra être diligentée par ce Tribunal dans les prochains mois et les conclusions en réponse de l’Agent Judiciaire du Trésor dans cette affaire sont attendues à la prochaine audience du 16 mars 2011.
Au format .PDF : ASSIGNATIONAJTDSKBASANO.pdf
Ou ci-dessous en texte plein :

ASSIGNATION DEVANT
LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

L’an deux mille dix
Et le : 20 septembre

À la requête de :
Christian BASANO,
né le 12/07/1957 à NICE,
demeurant 19 avenue Albert 1er – 81100 CASTRES.
Expert-comptable diplômé, ancien commissaire aux comptes.                                                                                           
Ayant pour Avocat constitué :
Maître Dominique Kounkou – SCM Avocap – 11 quai de Conti – 75006 PARIS
Tél. : 01 82 01 74 41 – Pl : 06 80 65 92 37 – cabinetkounkou@yahoo.fr
Palais : E 1108

Auprès de qui domicile est élu pour les présentes et ses suites.

Nous, huissiers, Florence Alévêque, Paris

Assignons :
M. l’Agent Judiciaire du Trésor, demeurant : _adresse censurée_,
À COMPARAITRE À QUINZAINE FRANCHE, délai de la loi, par-devant le :
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE de Paris, 4 bd du Palais – 75001 PARIS
aux heures habituelles des audiences et à toutes audiences suivantes et utiles au besoin.

Lui déclarant qu’il devra constituer avocat inscrit près ledit Tribunal, dans les quinze jours des présentes et que, faute de constitution dans ce délai, un jugement pourra être pris contre lui.

Lui indiquant en outre que faute de comparaître, il s’expose à ce qu’un jugement soit rendu contre lui sur les seuls éléments fournis par son adversaire.

OBJET DE LA DEMANDE

Condamner l’État français à réparer le préjudice causé à M. Christian BASANO des faits de déni de justice et faute lourde de l’État dont il est victime depuis bientôt dix ans.
M. Christian BASANO a été victime d’usurpation d’identité, faux et usage de faux, vol et recels dans l’affaire dite KUWAIT Gate, de 1991 à ce jour.

En substance :

1991 :
M. BASANO travaille avec le Koweït sur un projet d’extinction des puits de pétrole en feu, suite à la guerre du Golfe, dont le concepteur est M. Joseph FERRAYÉ.

À cause de ses origines libanaises, le concepteur ne peut obtenir de visa pour le Koweït. M. BASANO et ses associés doivent le représenter dans la négociation.

Ils se rendent donc au Koweït. Une fois sur place, ils remettront leurs passeports, qui seront gardés par les autorités pendant tout leur séjour.

Arrivés au Koweït, M. BASANO et ses associés découvrent qu’une autre société française a obtenu le marché d’extinction des puits de pétrole.

Cette société était fortement recommandée par M. Dominique STRAUSS-KAHN, qui écrit le 26 juillet 1991 à M. Hammoud Abdallah AL RAQBAH, Ministre du pétrole de l’Émirat du Koweït.

M. Dominique STRAUSS-KAHN était à l’époque des faits le Ministre délégué à l’Industrie et au Commerce Extérieur du gouvernement de Mme Edith Cresson.

Il écrit le 26 juillet 1991 alors que les brevets utilisés ont été déposés à l’INPI 3 mois auparavant, les 11 avril 91, 16 avril 91 et 2 mai 91 par M. Joseph FERRAYÉ.

14 juin 1991 :
M. Christian BASANO et ses associés envoient un devis au directeur de Kuwait Bank pour un montant de 22 milliards  US $. Maître MOTU, célèbre notaire de nationalité  suisse, légalisera des comptes pour 23 005 341 300 US $ le 16 novembre 1995.

Août 1995 :
M. LEVAVASSEUR, ancien agent de la DST, informe M. BASANO que celui-ci est titulaire de plusieurs comptes sur les livres des banques étrangères sur lesquels ont transité plus de 8 milliards de dollars américains, dont il a été désigné A.D.E.R. (Ayant Droit Économique Réel).

Des comptes que M. BASANO n’a jamais demandé d’ouvrir à quiconque, pourtant ouverts avec les noms des bénéficiaires et des montants qui correspondent au devis établi par M. BASANO.

Les virements ont été effectués à partir d’un contrat légalisé par l’Ambassade de France, signé entre une société P.B.E. OIL inconnue de M. Christian BASANO, qui en est pourtant désigné comme associé, shareholder, et le Ministère des Affaires Étrangères du Koweït.

Vraie fausse société qui, selon Infogreffe, a cessé toute activité le 7 avril 1989.

L’identité usurpée de M. Christian BASANO aura servi à transférer 23 milliards US $ destinés à celui et ceux qui ont utilisé pour leur propre enrichissement illicite les dysfonctionnements des services de l’État français (INPI, IFP, Horwell et les services de l’ambassade de France au Koweït).

Usurpation d’identité, faux, usages de faux, vol et recels auront permis aux acteurs impliqués de monter une vaste escroquerie internationale dont M. BASANO est une des victimes.

Plusieurs procédures ont été entreprises par M. BASANO, notamment une plainte déposée le 5 mai 2008 par-devant M. le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris, classées sans suite.

Plusieurs courriers ont été expédiés aux Ministres de finances et d’Economie respectifs, sans aucune réponse consistante.

Depuis ces évènements, aucune autorité politique, administrative ou judiciaire n’a pu, su ou voulu lui indiquer une voie de recours, en violation de l’article 6 de la CEDH et ce, malgré de multiples démarches et procédures qui ont en permanence interrompu toute prescription.

FAITS ET PROCÉDURES

1 – Attendu que le 11 avril 1991, le 16 avril et 2 mai 91 M. Joseph FERRAYÉ, chercheur français d’origine libanaise, dépose auprès de l’Institut National pour la Protection Industrielle (ci-après INPI) plusieurs brevets sur l’extinction des puits de pétrole en feu sans utilisation de la dynamite.
( Pièce n°1 : trois brevets enregistrés par l’INPI ).

Qu’il charge de mission de gestion de ses brevets M. Christian BASANO à l’époque Expert-Comptable et Commissaire aux Comptes à Nice.

Celui-ci devait discuter les conditions financières d’intervention sur les champs des puits de pétrole en feu et finaliser le contrat.

Que dans le cadre de cette mission, M. BASANO  entreprendra de négocier un contrat avec les autorités de Koweït.

Que dans ce contexte, M. BASANO et ses collaborateurs furent invités au Koweït.

Qu’une fois arrivés au Koweït, ils réalisèrent qu’une filiale de l’Institut Français du Pétrole, Horwell, s’était emparée du marché en exploitant sans licence les procédés brevetés par le mandant de M. BASANO, l’inventeur Joseph FERRAYÉ.

2 – Attendu qu’une telle situation ne peut s’expliquer que par un dysfonctionnement des services de l’État français et notamment de l’INPI.

Qu’alors que toutes les vérifications nationales et internationales sur l’antériorité ont été effectuées avant la validation des brevets de M. Joseph FERRAYÉ, il est curieux de constater que l’Agence Horwell est une filiale de l’Institut Français du Pétrole (I.F.P.), contrôlée à 33% par la holding Isis contrôlée par l’IFP à 60%.

Que le dysfonctionnement devient compréhensible lorsqu’on sait que l’Institut Français du Pétrole est placé sous autorité du Ministère de l’Industrie et du Commerce Extérieur et que l’on découvre que c’est ce ministère qui a recommandé Horwell auprès de la Kuwait Petroleum Company pour une négociation de contrat d’utilisation des procédés des brevets dont il n’avait en aucun cas obtenu la moindre licence de la part de l’inventeur.

3 – Attendu que pour comprendre le lien entre le dépôt des brevets à l’INPI et l’exploitation frauduleuse qu’en fait l’Agence Horwell, il faut savoir d’une part que le 26 juillet 1991, M. Dominique STRAUSS-KAHN est Ministre délégué à l’Industrie et au Commerce Extérieur en plein exercice dans le Gouvernement de Mme Édith CRESSON, alors Premier Ministre sous la Présidence de
M. François MITTERRAND.

Que d’autre part, c’est bien M. Dominique STRAUSS-KAHN, en sa qualité de Ministre délégué à l’Industrie et au Commerce Extérieur, qui écrivait à M. Hammoud Abdallah AL RAQBAH, Ministre du pétrole de l’Émirat du Koweït, une lettre qui engageait l’État français et dans laquelle il recommandait l’Agence Horwell.

Qu’enfin le détournement par l’Agence Horwell des brevets enregistrés à l’INPI a été particulièrement facilité par le Décret n° 91-432 du 13 mai 1991, signé Michel ROCARD, Premier Ministre de l’époque, qui a mis l’INPI sous l’autorité directe du Ministre de l’Industrie qui était Dominique STRAUSS-KAHN.
( Pièce n° 2 : décret pris par Michel ROCARD )

Qu’il est clair, à partir de tout ce qui précède, que M. le Ministre Dominique STRAUSS-KAHN fut très bien informé du dépôt de ces brevets, puisque l’INPI, dépositaire, était l’un de ses services et qu’il a très simplement affecté l’exploitation des brevets nouvellement déposés à la société Horwell qui n’était à l’époque des faits qu’une coquille quasiment vide, comme l’atteste le relevé du registre de commerce (R.C. Nanterre B 317385433).
(Pièce n° 3 : relevé Infogreffe  Horwell).

Que dans ce contexte cette lettre du 26 juillet 1991 de M. Dominique STRAUSS-KAHN, Ministre Délégué auprès du Ministre d’État chargé de l’Industrie et du Commerce Extérieur engage totalement la responsabilité de l’État français.

« M. le Ministre, J’ai été informé de l’intention de la Kuwait Petroleum Company de conclure un contrat avec le consortium  français conduit par Horwell en vue d’éteindre des puits sur certains champs pétroliers de votre pays.

Le gouvernement français est très sensible à cette intention.

Il souhaite vous confirmer toute la confiance qu’il a dans les capacités de ce consortium de mener à bien une telle mission.

En espérant que les négociations en cours pourront aboutir aussi vite que possible, et en vous remerciant pour votre aide, je vous prie de croire, M. le Ministre, à l’expression de mes sentiments les meilleurs. »

( Pièce n° 4 : courrier de Dominique STRAUSS-KAHN )

Que cette responsabilité sera totale d’abord dans ce détournement des procédés d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.
Qu’elle le sera ensuite, dans l’attribution illicite du marché d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït à Horwell en lieu et place de l’équipe conduite par M. BASANO.

Que cette responsabilité sera enfin pleine et entière dans l’usurpation des identités qui finira toute la manœuvre frauduleuse et le détournement des fonds, dont celle de M. Christian BASANO pour ouvrir des comptes, sans avis des titulaires, où transiteront des sommes dont les concernés ne seront jamais les bénéficiaires.

4 – Attendu que ces sommes seront strictement conformes aux devis établis par M. Christian BASANO.
Que les comptes avaient pour titulaires exactement les partenaires de M. Christian BASANO.

Que l’exposant montrera qu’une société, dont M. Christian BASANO sera porté associé à son insu, déjà liquidée en France, sera utilisée pour signer le contrat de transfert des fonds dans les comptes à identités usurpées légalisés en pleine conscience par l’Ambassade de France au Koweït.

Qu’il ressort de tous ces éléments que l’État français a commis des fautes lourdes.

5 – Attendu que dès l’envoi de cette lettre précédemment reproduite, un mécanisme de nuisance et de répression contre M. BASANO s’est mis en place.

Qu’ainsi il fallait déstabiliser M. Christian BASANO, témoin gênant d’une vaste escroquerie financière internationale.

Il sentira la menace de mort peser sur lui et ses collaborateurs pendant tout leur séjour au Koweït. L’ambassadeur de France en poste, M. Jean BRESSOT, les recevra avec des menaces verbales.

Que quelques années plus tard, il sera radié du tableau de l’Ordre des Experts-Comptables sous le prétexte d’un retard de paiement de 1 913,12 € puis sera soumis à un contrôle fiscal injustifiable.

Qu’on se rappellera que la France a déjà maintes fois a été condamnée par la C.J.E. pour des radiations similaires et des pratiques semblables.

Qu’il est aussi à noter que sur le contrôle fiscal, la Direction Générale des Impôts refusera de donner des réponses attendues par les autorités administratives américaines et que la Banque Royale du Canada, qui s’est proposée en témoin de l’enquête, n’a eu de la D.G.I aucune interrogation.

Qu’ainsi ce contrôle fiscal n’avait d’autre but que de nuire à M. BASANO.

6 – Attendu qu’en sa qualité d’épouse de M. Dominique STRAUSS-KAHN, Mme Anne Sinclair, haute personnalité de TF1, a fait annuler le reportage sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït pré-enregistré dans l’émission « Sans aucun doute » du 12 mai 2000.

Que la journaliste Sophie COIGNARD dans son livre Le rapport OMERTA 2002 interroge le journaliste Bernard NICOLAS qui avait fait un reportage sur cette affaire et était présent sur le plateau de l’émission du 12 mai 2000.

Que celui-ci (page 261), à la question :

Vous avez été victime de censure dans l’exercice de votre métier ? répondra :

« Plusieurs fois. Dès qu’il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1… Une fois, j’avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l’émission de Julien COURBET.

Dans la journée une auto-publicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s’inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique STRAUSS-KAHN ? [... ]

J’étais interloqué : rien n’indiquait dans mon enquête que DSK fut mêlé en quoi que ce soit à cette affaire.

Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi [...] Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n’ont jamais vu la suite [...] »

Que dans l’article de la revue Entrevues, ce reportage est visible.
(Pièce n° 5 : Entrevues : Reportage censuré Affaire étouffée)

Que M. Christian BASANO figurait dans ce reportage censuré.

Que de son côté M. Denis ROBERT, qui a dénoncé les mécanisme de corruption du système Clearstream écrira dans son deuxième livre sur l’affaire Clearstream, La boîte noire au chapitre 13 :

L’expert-comptable niçois, Christian BASANO, est un héros malheureux d’une histoire très complexe liée à l’affaire du Golfe. Au lendemain du conflit, des Koweitiens aidés par des complices occidentaux auraient détourné 16 milliards de dollars provenant de l’aide internationale (et donc des banques de plusieurs pays).

Ces fonds devaient en principe financer l’extinction des puits de pétrole koweïtiens, selon une méthode imaginée par un chercheur génial ayant déposé un brevet.

Christian BASANO était alors un proche de ce chercheur. Avec lui, il avait créé une société et envoyé des photocopies de son passeport pour obtenir un visa koweïtien.

L’affaire BASANO a commencé quand ce dernier s’est rendu compte, quelques années plus tard, qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer, via une banque hollandaise, des fonds provenant du Koweït.

Ces fonds sont investis en titres grâce à un compte non publié de Clearstream.

Christian BASANO se déplacera jusqu’à Luxembourg et livrera ses documents aux autorités grand-ducales.

On y trouve la liste des références précises de tous ces comptes.

7 – Attendu que tous ces éléments révèlent l’existence d’une affaire de nature dite « affaire d’État » dont M. BASANO est la victime malheureuse.

Qu’en effet, pour la bien comprendre, il suffit de revenir sur les faits qui ont leur source en 1991, quand M. Christian BASANO, alors expert-comptable, travaillait sur un projet avec le Koweït.

Qu’avec l’un de ses associés, il devait participer à l’opération d’extinction des puits de pétrole en feu, suite à la guerre du Golfe.

Qu’il s’est rendu au Koweït pour conclure un accord avec le gouvernement koweïtien.

Que durant leur séjour, les passeports seront retenus entre les mains des autorités koweïtiennes.

Qu’après plusieurs jours de rencontres et de discussions avec, notamment, le Ministre du Pétrole M. Hammoud Abdallah AL RAQBAH, auquel Dominique STRAUSS-KAHN avait écrit le 26 juillet 1991 pour recommander la société Horwell filiale de l’I.F.P., M. Christian BASANO et ses associés découvriront que c’est la société française Horwell qui a remporté le marché de l’extinction des puits de pétrole en feu, avec des brevets spoliés avec la complicité du Ministre de l’Industrie.
(Pièces n° 6: Entreprises : Horwell, contrat en Or)
(Pièce n° 7: Puits de Pétrole en feu au Koweït : premier contrat décroché par Horwell )Que de surcroît, Horwell a obtenu le prix immérité de l’environnement.
(Pièce n° 8: Horwell, remise du prix de puits de pétrole en feu)

Qu’en prologue, l’exposant a signalé que cette société française avait été chaudement recommandée par M. le Ministre Dominique STRAUSS-KAHN.

Que le 19 Août 1991, M. Mahmoud A. AL-RAHMANI, Chairman Non-Conventional Fire Fighting Committee, écrivait à M. COLONNA, président de la société Conira dont M. Christian BASANO était actionnaire avec M. FERRAYÉ, que leur offre était rejetée.

Tandis que Horwell était chaudement remercié le 31 octobre 2010 dans un courrier de la KUWAIT OIL COMPANY (K.S.C.).
(Pièce n° 9 : courrier de la Kuwait Petroleum Corporation à M. COLONNA)
(Pièce n° 10 : courrier de la KUWAIT Petroleum à Horwell)

Qu’ainsi, mis devant le fait accompli, M. Christian BASANO et ses associés sont rentrés en France.
(Pièces n° 11 : billet Lufthansa et visa au nom de BASANO, prouvant qu’il s’est bien rendu au Koweït du 29/7 au 12/8/1991)

8 – Attendu que 4 années plus tard, en août 1995, M. LEVAVASSEUR, ancien agent de la D.S.T., informera M. Christian BASANO qu’il est titulaire de plusieurs comptes bancaires ouverts dans des banques étrangères, sur lesquels ont transité plus de 8 milliards de dollars américains.

Que ce sont les passeports retenus par les autorités du pays qui ont servi à l’ouverture des comptes, par usurpation d’identité.

Que les associés de M. BASANO ont eu également leur identité usurpée. Ce fut le cas de M. François COLONNA et de M. TILLIE.

À chaque identité fut affectée une somme qui a transité par le ou les comptes ouverts avec cette identité.
( Pièce n° 12/1 :  liste des comptes )Que les notaires MOTTU (Genève) et DE LA HAYE SAINT-HILAIRE (Paris) sous les pressions et les menaces, ont eu en charge la régularisation des comptes pour la somme de 23 00 341 300 US $.

Que cette régularisation a été faite en faisant signer des lettres d’instruction bancaire qu’ils avaient préparées par les associés de M. BASANO.

Que seul M. Christian BASANO a refusé de signer ces lettres.

Que le devis M. Christian BASANO à l’origine de toute l’affaire était de 22 Milliards US $.
( Pièce n° 12/2 : devis )Qu’il est évident, que non seulement les identités ont été usurpées à partir des passeports pendant la durée du séjour, mais également, toute la transaction s’est servi des instruments commerciaux et comptables établis par M. Christian BASANO et ses associés.
 
Que lors de  cette réunion chez Maître MOTTU, en présence notamment de Maître Éric de la Haye de Saint-Hilaire, notaire à Paris, M. Christian BASANO prendra également connaissance du contrat signé entre la Société P.B.E.OIL SA et le ministre des Affaires Étrangères du Koweït.
(
Pièce n° 13 : contrat et retranscription )Que le nom de Christian BASANO y figurera comme shareholder de la SA P.B.E. OIL, alors que celui-ci n’a jamais eu connaissance de l’existence de cette société.

Que la signature du Ministère des Affaires Étrangères fut légalisée par M. PRATT, Attaché Commercial de l’Ambassade de France au Koweït
(Pièce n° 13/4).

Qu’il est évident que ce contrat a servi de support  au transfert des  23 005 341 300 US $ qui correspondent au montant du devis envoyé le 14 juin 1991 par M. Christian BASANO.

Que de ce même contrat découle l’ouverture des comptes A.D.E.R.

Que l’affaire prenait une tournure si complexe et grave que l’Attaché sectoriel de l’Ambassade de France au Koweït, M. Jihad ABICHAHER écrivait à M. BASANO :

Mon service a épuisé les moyens de vous aider dans cette affaire. Étant donné sa complexité, je vous suggère de vous adresser à un cabinet d’avocat.
( Pièce n° 14: courrier Attaché sectoriel Ambassade de France )9 – Attendu que pour tester l’existence véritable de ces comptes, M. Christian BASANO a eu l’idée d’honorer les dettes pour lesquelles il était poursuivi avec l’énorme somme d’argent qui se trouvait sur un compte soi-disant lui appartenant.

Qu’il a ainsi établi trois chèques de l’Union des Banques Suisses avec son numéro de compte : N° 231.215. Les chèques sont revenus impayés avec la mention compte clos.
(Pièces n° 15 : chèques et justification des rejets)

Qu’ainsi la preuve était établie que quelqu’un s’est chargé d’ouvrir les comptes et de les clôturer puisque M. Christian BASANO n’avait fait aucune démarche dans un sens comme dans l’autre.
Qu’a pourtant bien transité dans ce compte la somme de 38 987 200 US $.
(Pièce n° 16 : copie écran USB)

Attendu que depuis, M. Christian BASANO a saisi sans relâche les autorités administratives du ministère des Affaires Étrangères et du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que les instances judiciaires, en vain.

La dernière autorité administrative saisie fut Madame Christine LAGARDE, Ministre de l’Économie et des Finances, le 9 avril 2010.

Que sa plainte pour usurpation d’identité, faux et usages de faux, vol et recel, fut l’objet d’un classement sans suite le 27 février 2009.

Que le 18 décembre 2009, il saisit M. le Procureur Général des mêmes faits. Celui-ci, le 8 février 2010, lui notifia sa décision de classement sans suite.

Que c’est dans cet état que se présente l’affaire qui est soumise au Tribunal de céans.

Qu’il ressort de ces courriers et entretiens que plusieurs interlocuteurs de l’État français, au plus haut niveau, sont parfaitement informés du dossier, reconnaissent clairement le bien-fondé des démarches de M. Christian BASANO et démontrent ainsi qu’il y a bien eu dysfonctionnement des services de l’État (INPI, services du ministère de l’Industrie), sous la responsabilité du Ministre Dominique STRAUSS-KAHN, qui engage la responsabilité de l’État français envers M. BASANO, dont l’identité a été usurpée et les affaires ont été abusivement détournées par les suites de ce dysfonctionnement au profit de ceux qui l’ont volontairement organisé.

Que M. Christian BASANO est donc bien fondé à invoquer le dysfonctionnement des services de l’État devant le TGI de Paris et la faute lourde de l’État commise par son Ministre Délégué auprès du Ministre d’État chargé de l’Industrie et du Commerce Extérieur, qui engagent totalement la responsabilité de l’État français.

DISCUSSION

10 – Attendu que M. Christian BASANO a déposé une plainte pour usurpation d’identité.
(Pièce n° 17 : plainte de M. Christian BASANO)

Que cette plainte a déjà donné lieu à une enquête préliminaire de gendarmerie.
( Pièce n° 18 : Gendarmerie de Cannes, procédure d’enquête préliminaire )Qu’elle a été classée sans suite en première instance.
( Pièce n° 19 : avis de classement sans suite du 27 février 09, Procureur de la République )Qu’en appel, elle a subi le même sort.
(

Pièce n° 20 : courrier du 18 août 2009, Parquet de la Cour d’Appel de Paris )Qu’aucune des motivations à ces classements n’arrive à simplement convaincre M. Christian BASANO que le parquet a pris la peine d’examiner le bienfondé de sa plainte.

Que le simple examen de l’affaire dans son économie générale aurait permis de constater qu’il y a dysfonctionnement de l’Institut National de la Protection Industrielle, qui ne protège plus l’inventeur, qui se retrouve dans une véritable insécurité internationale puisque, malgré le dépôt, n’importe quel affairiste peut s’en emparer et faire impunément ses affaires avec la complicité active d’un ministre de la République.

Que la piraterie en mer internationalement condamnée laisse place alors à la piraterie dans la mer des brevets dans laquelle, en toute impunité, des requins comme Horwell, filiale de l’IFP – ce qui engage donc encore une fois l’État français – viennent faire leur chasse aux brevets sans craindre les sanctions de la loi.

Que l’INPI, comme Horwell, étant des offices de l’État français, leurs graves dysfonctionnements et leurs implications, couverts par un ministre illustre et présidentiable de la République française, ne sauraient autoriser un Procureur de la République, de surcroît un Procureur Général, au choix d’une réponse qui ne soit pas à la mesure de la gravité d’actes qui discréditent l’INPI et la protection des intelligences françaises et étrangères qui font confiance à la France et à son État.

Que Dominique STRAUSS-KAHN, en apportant son soutien en sa qualité de ministre à une entreprise de piraterie de brevet outrepasse ses compétences et confirme le dysfonctionnement qui caractérise la faute lourde de l’État et qui est passible des peines que la loi prévoit en de telles circonstances.

11 – Attendu que sur ce terrain du dysfonctionnement, le Parquet pouvait caractériser la faute de l’État français, car non seulement M. BASANO, chargé de mission par l’inventeur, est victime des effets et conséquences de plusieurs dysfonctionnements des services administratifs de l’État français, mais de plus se heurte au refus réitéré depuis bientôt dix ans des différentes autorités, notamment judiciaires, de lui accorder le droit légitime à un recours et à un procès équitable devant un tribunal impartial.

Que  le Tribunal de céans ne peut que constater l’incapacité des autorités administratives, politiques et judiciaires de l’État français à offrir concrètement un droit au recours et, tout particulièrement, constater une claire volonté de ne pas résoudre le problème posé par les erreurs manifeste et graves commises par l’administration dans la gestion des brevets.

12 – Attendu que si le Parquet de Paris s’en donnait la peine, il constaterait que l’entreprise mise en avant par Dominique STRAUSS-KAHN a gagné le marché koweïtien en volant un brevet dont elle n’avait aucune licence.

Que le devis sur lequel la transaction s’effectuera a bien été établi par M. BASANO et les comptes sur lesquels s’opéreront les transferts de fonds sont ceux des Français dont l’identité a été usurpée.

Qu’ainsi, le vol se caractérise bien ici par l’utilisation de tout cet ensemble de moyens frauduleux pour s’emparer des brevets qui ne sont ni ceux de l’INPI, ni ceux d’Horwell, ni ceux de Dominique STRAUSS-KAHN et pour gagner des fonds qui devraient normalement revenir à M. Christian BASANO et ses associés.

13 – Attendu que par ailleurs, une autre face de ces opérations a été que les usurpateurs d’identités ont utilisé le nom et le passeport de Christian BASANO pour effectuer une ou des transactions depuis 1991.

Que cette usurpation d’état-civil s’inscrit dans la définition générale que donne le législateur.

Elle consiste dans le fait, notamment pour une personne appelée à justifier de son identité, de prendre le nom d’un tiers. Ce qui a été fait par le ou les personnes citées ci-avant.

Que cet emprunt tombe sous le coup de la loi pénale lorsqu’il est commis dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer contre l’intéressé des poursuites pénales (art. 434-23 C. pén., ancien art. 780 C. pr. pén.) le punissant de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Que ce texte réprime ainsi toute usurpation d’identité – même partielle (Crim. 13 janvier 1955) – d’une personne réellement existante (Crim. 13 mai 1991).

Que l’existence des comptes frauduleux a bien été attestée : le 14 mars 2008,
le Crédit Lyonnais écrit que le chèque de 1 425,42 € que Christian BASANO a émis sur le compte N° 231.215 sur l’UBS est revenu impayé au motif : Compte clôturé.

De même, le 27 mars 2008, le Crédit du Nord écrit que le chèque de 1 116,28 € émis sur le compte N° 231.215 sur l’UBS est revenu impayé au motif : Paiement stoppé : compte clos.

Que ces deux réponses démontrent sans aucune équivoque que le compte UBS N° 231.215 a bien existé bien sous le nom de Christian Basano.

Qui alors a donné l’ordre de clôturer ce compte ?

Que le Tribunal de céans, à côté du dysfonctionnement des services de l’État français, constatera l’usurpation d’identité (ou vol d’identité) qui est ici bien caractérisée, car elle est le fait de prendre délibérément l’identité d’une autre personne, généralement dans le but d’une action frauduleuse, comme accéder aux finances de la personne usurpée ou de commettre un délit ou un crime anonyme.

14 – Attendu que la société SB Holding (SBH), cabinet d’audit en société anonyme de droit suisse, créée le 1er mai 1991, dotée d’un important fonds de placement en juin 1995, a son siège social au 56 rue du Stand, 1204 Genève.

Que des bureaux commerciaux et logements pour les cadres dirigeants de cette société sont également installés au 6 rue de Jean Gougeon, 75008 Paris.

Que cette société a pour banques de référence la SBS (Société de Banques Suisses)
et la SBA (Société des Banques Arabes). Pour les références, il peut être signalé que la société SB Holding conseille et assiste la société ELF.

Que cette société si prestigieuse a établi le 20 août 1999 un premier rapport d’activité sur les comptes de M. Christian BASANO.

Qu’elle conclut ainsi :

Que divers organismes bancaires ont travaillé directement avec le nom de M. BASANO pour la réception et le transfert des fonds.

Que des organismes financiers ou bancaires ont simplement servi de relais dans l’utilisation du nom de M. BASANO pour l’ouverture des comptes mais que souvent ces comptes n’ont servi que pour la seule transaction et qu’ils restent à ce jour, malgré tout, ouverts.

Que la plupart de ces comptes sont organisés avec plusieurs tiroirs, avec un compte principal qui réceptionne le virement et exécute immédiatement une répartition qui se fait automatiquement sur des comptes secondaires sous le même N°, avec des lettres ou des chiffres b, c, d : de ce fait la transaction semble être moins importante.

Attendu que l’usurpation ainsi établie de l’identité de Christian BASANO a précisément porté sur les comptes :

ABN AMRO (Basel) N° 1.068.635    1.420.000.000 US $
BMP (Genève) N° 7915    2.485.000.000 US $
ROYAL TRUST (Toronto) N° 436.543    1.811.000.000 US $
FIRST INTERSTATE Bank (New-York) N° 477.925    1.200.000.000 US $
FIRST HOME Bank (Grand Cayman) N° 392.857    1.122.000.000 US $
UBS (Genève) N° 231.215    381.987.200 US $

TOTAL :     8.419.987.200 US $

Que l’on peut expliquer que les banques ont utilisé la technique des comptes Banque écran dans le cadre du fonctionnement des comptes nostri :

procédé par lequel, un investisseur, par souci de discrétion, fait réaliser pour son compte, mais par une banque et au nom de celle-ci, une opération financière.

Ce système qui suppose un secret bancaire TOTAL, implique, si l’opération est importante, le risque qu’elle ne soit pas retrouvée dans  les bilans de la banque si ceux-si sont publiés.

Qu’il n’est pas étonnant que M. Guy BARBONI, Directeur Adjoint de l’Agence UBS – 8 rue du Rhône, qui a reçu Joseph FERRAYÉ, Christian BASANO et Marc Etienne BURDET le 31 janvier 2005, ait déclaré, concernant le compte N° 231215 que :

Ce compte n’existe pas « en la forme » sur les écrans de ses ordinateurs… ce qui ne veut donc en aucun cas dire que le compte N° 231215 n’existe pas en compte secret niveau (II)  ADER, c’est-à-dire :  Ayant Droit Économique Réel.

Que  parmi les documents  utiles à la compréhension, a été retrouvée la retranscription d’une image écran donnée en 1995 à Maître MOTTU, notaire à Genève, par un agent de la Drug Enforcement Administration – DEA.

Que ce document concerne précisément le compte N° 231215 UNION DES BANQUES SUISSES devenu par un subtil « Jeu de Banques » UNITED BANK Of SWITZERLAND.

Que  sur cet écran on peut lire que le 16 octobre 1991, l’UNION DES BANQUES SUISSES (UBS) a crédité le compte N° 231215 d’un montant de US $ 381.987.200 par virement en provenance de la Midland Bank International London dont le capital était détenu à cette époque majoritairement par les Koweïtiens – Transfer Account 35341139 – Value date 91.16.10 – ADER (Ayant Droit Economique Réel) Christian BASANO, c’est-à-dire BO (Beneficial Owner) pour la « New Generation » des banques suisses.

Qu’également la copie Télex – Code : C.340 indique qu’une somme de US $ 50.000.000 a été réceptionnée sur le compte N° 231215 – le compte de M. Christian BASANO à l’UBS -  par transfert électronique codé, SWIFT (Society for Worldwide Financial Telecommunications) dont l’accès est réservé aux seules banques centrales, banques et filiales.
( Pièce n° 21 : Télex Code C.340 )Que cette information peut se lire également dans le journal français Le Nouvel Observateur du 23 juin 2006.

15 – Attendu que les dysfonctionnements des services de l’État sont démontrés, que l’usurpation de l’identité est avérée, que le vol et le recel des produits financiers sont prouvés, le tribunal de céans ne saurait que s’étonner que, depuis lors, la cause de M. Christian BASANO n’ait jamais été entendue.

Que le Tribunal ne peut que constater que les droits fondamentaux de Christian BASANO, tels qu’ils sont exposés dans la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne (2000/C 364/01, Journal Officiel des Communautés Européennes, 18 décembre 2000), prise notamment en ses articles :

8 : protection des données à caractère personnel ;
15 : liberté professionnelle et droit de travailler ;
17 : droit de propriété ;
22 : droit à une bonne administration ;
47 : droit à un recours effectif et à accéder à un tribunal impartial ;
sont constamment violés depuis 1991 par le fait initial des dysfonctionnements des services de l’État français, ses conséquences continuées jusqu’à ce jour et les faits exposés en détail ci-dessus.

Que le Tribunal saisi ne peut que qualifier cette affaire par application des textes suivants :

Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne en ses articles 8, 15, 17,  22, 47 ;
article 6-1 de la CEDH ;
article L141-1 du Code de l’Organisation Judiciaire.

Qu’au regard des faits exposés ci-dessus et développés en détail dans les pièces jointes et au vu des textes cités, il est parfaitement démontré que M. Christian BASANO est victime d’une violation répétée et continue jusqu’à ce jour de ses droits fondamentaux de citoyen européen et qu’aucune motivation liée à un intérêt supérieur de l’Union ne vient fonder ces viols de ses droits fondamentaux de citoyen d’une société démocratique.

Que ces faits, renforcés par l ’implication directe d’un Ministre de la République de premier plan constituent une faute lourde de l’État français, en ce qu’il s’est montré incapable, en bientôt dix années, de réparer les dommages causés par les erreurs commises par certains de ses agents administratifs et son Ministre Dominique STRAUSS-KAHN.

Que ces faits sont en sus constitutifs d’un déni de justice, en ce que les services judiciaires de l’État français n’ont pas été capables d’offrir à M. Christian BASANO, en bientôt  dix années, la possibilité effective d’exercer son droit à un recours devant un tribunal impartial aux fins de rétablir ses droits fondamentaux.

PRÉJUDICES

16 – Attendu que M. Christian BASANO a subi et continue de subir de graves préjudices : perte de ses titres d’Expert-Comptable et de Commissaire aux Comptes, perte de son cabinet d’Expert-Comptable, le tout constituant un bien patrimonial et négociable, lourdes atteintes à sa réputation et à son honneur professionnel, entraînant l’impossibilité d’exercer librement son métier pour lequel il a fait de longues études et a obtenu valablement des diplômes.

Que la société d’Expertise Comptable de M. BASANO réalisait en 1990/91 un chiffre d’affaires d’honoraires d’environ 500 000 euros.

Qu’au regard de la jurisprudence constante de la CEDH, il est bien-fondé à demander l’indemnisation des préjudices financiers et économiques subis à hauteur de 30 années de son chiffre d’affaires, soit la somme de 15 millions d’euros.

17 – Attendu que M. BASANO doit être rétabli dans son titre d’Expert-Comptable et dans sa fonction de Commissaire aux Comptes.

Que M. Christian BASANO est fondé à demander l’indemnisation de son préjudice moral à hauteur de 15 millions d’euros.

18 – Attendu qu’il est évident qu’il s’est produit un détournement d’affaires dont a bénéficié l’Agence de l’État français Horwell, affaires qui devaient normalement revenir à M. BASANO et consorts.

Qu’à ce titre, M. BASANO est fondé à demander 10% de la somme budgétée, selon le Magazine Entreprises, de 20 millions de dollars, soit 2 millions de dollars.

19 – Attendu que dans la mesure où l’usurpation est établie autant que le vol et le recel, M. Christian BASANO est fondé à réclamer à l’État français le dixième des sommes qui ont transité sur ce compte ayant usurpé son identité, soit : 841 998 720 US $.

20 – Attendu qu’il serait inéquitable de laisser à la seule charge de M. Christian BASANO les frais irrépétibles qu’il a engagés depuis bientôt dix ans pour tenter de faire valoir ses droits.

Que  le Tribunal condamnera l’État représenté par M. l’Agent Judiciaire du Trésor à payer au titre de l’article 700 du CPC la somme de 160 000 euros.

PAR CES MOTIFS

Vu l’article 6-1 de la Convention Européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme.

Vu l’article L 141-1 du Code de l’Organisation Judiciaire.

Vu la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne en ses articles 8, 15, 17,  22, 47.

Condamner l’Agent Judiciaire du Trésor à verser à M. Christian BASANO la somme de
15 000 000 € (quinze millions d’Euros) en réparation des préjudices financiers et économiques résultants de la faute lourde et du déni de justice dont il a été victime.

Condamner l’Agent Judiciaire du Trésor à verser à M. Christian BASANO la somme de 2 millions US $ en réparation du préjudice du détournement d’affaires par HORWEL.

Condamner l’Agent Judiciaire du Trésor à verser à M. Christian BASANO la somme de
841 998 720  US $  en réparation du préjudice lié à l’usurpation de son identité et au vol des fruits de son travail résultant de la faute lourde de l’État pour dysfonctionnement  de ses services et du déni de justice dont il a été victime.

Condamner l’Agent Judiciaire du Trésor à verser à M. Christian BASANO la somme de
160 000 € au titre de l’article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.

Le condamner aux entiers dépens avec distraction au profit de Maître Dominique Kounkou.

Ordonner l’exécution provisoire du jugement.

BORDEREAU DES PIÈCES ANNEXES

Pièces n°1 : notifications brevets (INPI1) (INPI2) (OMPI1) (OMPI2)
Pièce n° 2 :
décret pris par Michel ROCARD

Pièce n° 3 : relevé Infogreffe Horwell  (
Societe.com )
Pièce n° 4 :
courrier de Dominique STRAUSS-KAHN

Pièce n° 5 : Reportage censuré (voir vidéo N°1 ci-dessous)
Pièce n° 6 : Entreprises : Horwell, contrat en Or
Pièce n° 7 :
Premier contrat décroché par HORWELL
Pièce n° 8 :
Horwell , prix de remise en état de puits de pétrole en feu
Pièce n° 9 : courrier de la Kuwait Petroleum Corporation à M. COLONNA
Pièce n° 10 : courrier de la KUWAIT Petroleum à Horwel
Pièce n° 11 : billet  Lufthansa et visa au nom de BASANO
Pièce n° 12/1 : 
liste des comptes bancaires

Pièce n° 12/2 :
devis pour l’extinction des puits en feu
Pièce n° 13 :
le vrai faux contrat et sa retranscription
Pièce n° 14 :
courrier Attaché sectoriel Ambassade de France
Pièce n° 15 : chèques et justification des rejets
Pièce n° 16 : copie écran USB
Pièce n° 17 : plainte de M. Christian BASANO
Pièce n° 18 :
Gendarmerie de Cannes, procédure d’enquête
Pièce n° 19 :
classement sans suite, Procureur de la République
Pièce n° 20 :
courrier du 18/08/09, Cour d’Appel de Paris
Pièce n° 21 :
télex Code C. 340 Les 21 pièces ci-dessus vont-être ajoutées au fur et à mesure pour vous permettre de les visualiser et confirmer ainsi les dires de cette assignation.


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et aidez nous à la mettre cette affaire en lumière »


DERNIÈRES NOUVELLES de : « Assignation devant le TGI de Paris de Monsieur l’Agent Judiciaire du Trésor »

  • 16 mars 2011 : Nous apprenons ce jour que la mise en état de ce dossier devrait être faite rapidement et que la date prévue pour la prochaine étape juridique de cette affaire a été fixée au 27 avril 2011 par les magistrats de la 1ère chambre civile du TGI de Paris.


  • 8 mars 2011
    : Le quotidien de Fribourg « LA LIBERTE » a fait paraitre le 1er mars 2011 un article qui apporte une information claire sur cette fumeuse affaire du Koweit Gate ou Koweitgate.
    ( Voir la page 4 Internationale de LA LIBERTÉ )
  • La prochaine audience pour cette affaire est prévue le 16 mars 2011 au TGI 1ère chambre civile (1ère section) pour la « mise en état » par rapport au conclusion de l’Agent Judiciaire du Trésor et pour la fixation d’une date concernant l’étape juridique suivante.
    Il serait nécessaire qu’un grand nombre de personnes soient présentes lors de cette audience pour démontrer que cette affaire ne peut pas être enterrée une fois de plus comme elle l’a été depuis 20 ans maintenant.

  • DERNIÈRES NOUVELLES CI-DESSUS

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    Joseph Ferrayé à « Sans Aucun Doute » VISIONNER ABSOLUMENT LA VIDEO
    Images d’archives de l’émission « Sans Aucun Doute » de Julien COURBET durant laquelle Joseph FERRAYÉ et son avocat de l’époque, Me Gilbert COLLARD, exposent la gigantesque affaire d’escroquerie dont a été victime l’inventeur du système ayant permis l’extinction et la maitrise rapide des puits de pétrole mis à feu par l’armée iraquienne au Koweit en 1991. Ce reportage enregistré en mai 2000 n’est jamais passé à l’antenne. Plus de détails sur http://www.googleswiss.com/fr/geneve/jf/video.html
    (Le site googleswiss a été censuré par la justice Suisse car bien trop gênant de même que cette vidéo qui n’est jamais passé à l’émission « sans aucun doute » de Julien COURBET totalement censurée la veille de l’émission)
    http://mega-streaming.info/video/DSK-KUWAIT-GATE

    Koweit 1991 – L’affaire Joseph Ferrayé

    Regarder cette vidéo sur video.google.fr

    Marc-Etienne Burdet et Joseph Ferrayé expliquent comment ce dernier, inventeur du procédé révolutionnaire qui a permis la maîtrise rapide des puits de pétrole mis à feu par l’armée de Saddam Hussein au Koweit en 1991, s’est vu escroquer de plusieurs milliards de dollars de royalties par les plus hautes instances politiques de plusieurs États. Ce documentaire exclusif est un complément au dossier de 200 pages déjà disponible sur http://www.googleswiss.com/ferraye
    (Le site googleswiss.com a été censuré par la justice Suisse).
    ( http://video.google.fr/videoplay?id=ferraye )


    Entretien avec Christian Basano
    envoyé par Lartmement. – L’actualité du moment en vidéo.

    ATTENTION, LA QUALITÉ DU SON PEU ÊTRE MAUVAISE EN FIN DE VIDÉO
    « Pour le peuple irakien, Pour les générations futures, Pour tous les Opprimés … PROMIS, juré, Messieurs les Ripoux de la République, avec l’aide de Dieu, vous serez obligés de rendre tout l’argent que vous avez volé. » (1991) l’affaire des fréGATE$ devient (2006) l’affaire CLEARstream qui va devenir Le KUWAIT GATE
    ( http://www.dailymotion.com/video/entretien-avec-basano )

    Maître Kounkou veut entendre M. DSK devant la justice
    envoyé par Ouvertures. – L’info internationale vidéo.

    Pourquoi Maître Kounkou veut entendre M. Strauss-Kahn devant la justice
    par Jean-Luc Martin-Lagardette

    L´avocat Dominique Kounkou explique pourquoi, en septembre 2010, il a assigné l´Etat français et son ministre de l´économie de l´époque (1991), Dominique Strauss-Kahn,  devant la justice.
    Source : ouvertures.net
    http://www.ouvertures.net/portail/l_id.asp?doc_id=444



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    Liste expressions et mots clés
    :

    Christian Basano, Assignation TGI de Paris, Joseph Ferrayé, puits de pétrole en feu, extinction des puits de pétrole, visa pour le Koweït, Dominique Strauss-Kahn, Ministre délégué à l’industrie et au commerce extérieur, Hammoud Abdallah Al Raqbah, ministre du pétrole de l’Émirat du Koweït, gouvernement de madame Edith Cresson, brevet à l’INPI, IFP, Horwell, Kuwait Bank, Maitre Motu, Levavasseur agent DST, ADER, Ayant Droit Économique Réel, PBE OIL, Ambassade de France au Koweït,


    http://www.politiquedevie.net/pdf/ASSIGNATIONAJTDSKBASANO.pdf http://www.politiquedevie.net/pdf/ASSIGNATIONAJTDSKBASANO.pdf
    http://www.politiquedevie.net/Mafia-democratie/ClearstreamChristianBasano181206.htm http://www.politiquedevie.net/Mafia-democratie/ClearstreamChristianBasano181206.htm
    http://echosdesmontagnes.chez-alice.fr/Echo_des_Montagnes/Chistian_Basano/Koweit.htm http://echosdesmontagnes.chez-alice.fr/Echo_des_Montagnes/Chistian_Basano/Koweit.htm
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    http://ch.indymedia.org/fr/2006/04/40526.shtml http://ch.indymedia.org/fr/2006/04/40526.shtml
    http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=print&sid=3056 http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=print&sid=3056
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-dominique-strauss-kahn-koweit-tempete-du-desert-petrole-christian-cotten-christian-basano-f-m-i-echo-des-montagnes-frederic-berger-67822243.html http://lavapeur.over-blog.fr/article-dominique-strauss-kahn-koweit-tempete-du-desert-petrole-christian-cotten-christian-basano-f-m-i-echo-des-montagnes-frederic-berger-67822243.html
    http://www.scribd.com/doc/49381935/Assignation-de-l-AJT-devant-le-TGI-de-Paris-par-Christian-Basano-sept-2010-mettant-en-cause-Dominique-Strauss-Kahn http://www.scribd.com/doc/49381935/Assignation-de-l-AJT-devant-le-TGI-de-Paris-par-Christian-Basano-sept-2010-mettant-en-cause-Dominique-Strauss-Kahn
    http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&thold=-1&mode=flat&order=0&sid=3056 http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&thold=-1&mode=flat&order=0&sid=3056
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/julien-courbet-et-le-mystere-de-la-cassette-volee-11-09-2007-2008367744.php http://www.leparisien.fr/faits-divers/julien-courbet-et-le-mystere-de-la-cassette-volee-11-09-2007-2008367744.php
    http://have-it.com/denonciation/pages/otages/koweit_escroquerie_brevets_puits_petrole_feu_ferraye.html http://have-it.com/denonciation/pages/otages/koweit_escroquerie_brevets_puits_petrole_feu_ferraye.html
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=2634 http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=2634
    http://mega-streaming.info/video/MMO7W747W4W5/DSK-KUWAIT-GATE http://mega-streaming.info/video/MMO7W747W4W5/DSK-KUWAIT-GATE
    http://www.swissinfo.ch/fre/detail/content.html?cid=1945902 http://www.swissinfo.ch/fre/detail/content.html?cid=1945902
    http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=395&cat=ataraxie http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=395&cat=ataraxie
    http://censored31.skynetblogs.be/archive/2008/12/01/l-affaire-ferraye-classe-secrets-defence-est-un-dossier-qui.html http://censored31.skynetblogs.be/archive/2008/12/01/l-affaire-ferraye-classe-secrets-defence-est-un-dossier-qui.html


    Samedi 26 Février 2011

    Jean


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    Commentaires pour cet article

    1.Posté par Marie le 24/02/2011 06:56

    Pour avoir évité une pollution monstrueuse sur la terre entière pendant un minimum de 5 années, Joseph Ferrayé mérite qu’on lui érige une statue, qu’on lui donne la légion d’horreur et pourquoi pas un Prix Nobel, qu’en pensez vous ?
    http://www.2477news.com/_a793.html

    2.Posté par Nicolas le 25/02/2011 10:22

    Il va aussi falloir que Dominique STRAUSS-KAHN s’explique sur les XPF et autres monnaies de singe du pacifique, de même qu’il va devoir s’expliquer sur cette affaire de brevets détournés au profit d’on ne sait qui pour des milliers de milliards de dollars, n’est ce pas ?

    Remarquez la magouille des XPF associés à Clearstream ou à d’autres chambres de compensations ont peut-être permis de blanchir ces sommes énormes vers les banques asiatiques de Hong-Kong, de Tokyo ou de Vanuatu, qui sait ?
    http://www.2477news.com

    3.Posté par Jean-Luc LUMEN le 01/03/2011 23:18

    N’est il pas invraisemblable que plus ils volent, spolient, mentent…plus ils sont à l’abri des poursuites…pire ils peuvent impunément…avec la complicité des forces de l’ordres et autres … attenter à votre vie ou détruire votre famille.

    De nos jours, même sans les connaître …on les reconnaît à leur beau costume garni de toutes les breloques dont le pays dispose…genre légion d’honneur…

    Jean-Luc LUMEN
    victime de porteur de breloques véreux et ripoux

    4.Posté par Marie le 02/03/2011 06:12

    Vous parlez de légion d’horreur, n’est ce pas ?

    5.Posté par Jean-Luc LUMEN le 02/03/2011 06:35

    n’étant plus tout à fait à jour…cela change si rapidement…que cela pourrait bien être le cas… ou légion bonux…celle qui lave blanc et blanchie par la même les nouveaux décorés de Notre Guide Suprême …si je ne me trompe………..?

    6.Posté par michel le 05/03/2011 15:03

    Monsieur Kounkou parle de disfonctionnement de l’administration ,
    il se trompe car elle a parfaitement fonctionné ,elle a parfaitement joué son rôle , celui pour laquelle elle est en place .
    M’est avis qu’il faudrait renommer structure ; organisation au lieu de administration !

    7.Posté par Jean-Marie le 06/03/2011 06:52

    @ michel

    Si l’INPI est une ADMINISTRATION, elle a mal fonctionné puisque les brevets de monsieur Joseph FERRAYE auraient du passer par le filtre du « secret défense » et être bloqués en tant que « procédé stratégique d’intérêt mondial pour l’énergie » surtout à cette époque où le pétrole brullait au Koweït sur plus de 750 puits.

    Au lieu de cela :

    1. Le Ministre de l’Industrie obtient la possibilité de recevoir délégation de signature du ministre chargé de la propriété industrielle [...] du registre du commerce et des sociétés [...] par décret du premier ministre de l’époque en date du 13 mai 1991 (Les brevets de Joseph FERRAYE ont été enregistrés à l’INPI les 11 avril 1991, 16 avril 1991 et 2 mai 1991).

    2. L’ADMINISTRATION ou plutôt « La Défense Nationale » ne fait pas usage de son droit de “mise au secret” dans « l’intérêt de la nation » comme on aurait été en droit de l’attendre au vu des implications énergétiques mondiales de ces brevets.

    3. Ces brevets ont vraisemblablement été divulgués à certaines personnes, au mépris de la réglementation de la propriété industrielle qui tient au secret les brevets tant qu’ils ne sont pas officiellement publiés (ce qui peut prendre jusqu’à 18 mois)

    4. On voit arriver sur ce marché une coquille vide dénommée HORWELL qui serait une filiale de l’IFP (“Institut Français du Pétrole” n’est-il pas une émanation de l’ADMINISTRATION française en tant qu’Etablissement Public National ?)

    5. On découvre que l’ADMINISTRATION ou plutôt les Ambassades de France mais aussi les services secrets français sont impliqués dans toute cette affaire (ce qui démontre aussi que ces brevets auraient du bénéficier du « secret défense » dans l’intérêt de la nation).

    6. Les services anti-fraudes et anti-concurence de l’ADMINISTRATION (DCRI aujourd’hui) n’ont pas fonctionné au bénéfice de l’inventeur qui avait pourtant déposé des brevets en bonne et due forme, sachant qu’aucune société intervenant sur ces puits de pétrole en feu n’a jamais obtenue de licence d’exploitation avec la signature originale de monsieur Joseph FERRAYE.

    7. Durant plus de 20 ans l’ADMINISTRATION ou plutôt les magistrats ont tout fait pour entraver le bon déroulement de la justice, très certainement sur ordre, malgré les multiples plaintes déposées par les personnes spoliées dans cette affaire.

    Si pour vous il n’y a pas fautes multiples de l’ADMINISTRATION française dans le cas de cette affaire, que vous faut-il de plus pour vous en convaincre ?

    A moins que vous considériez que la spoliation des petits inventeurs soit une chose normale dans le système libéral que nous subissons actuellement, comme par exemple la célèbre affaire de l’inventeur américain du mouvement intermittent pour les essuies-glace à qui les juges ont concédés quelques centaines de millions de dollars pour éviter de mettre en faillite définitive tous les fabricants de voitures du monde (mais là, nous sommes aux USA pas en France !).

    http://www.2477news.com/Assignation-devant-le-TGI-de-Paris-de-Monsi…

    8.Posté par michel le 07/03/2011 03:48

    @ Jean Marie
    Je suis mille fois d’accord avec vous ,quand je dis que l’adminstration devrait s’appeler organisation j’ai pensé au sens MAFIEUX .En relisant mon post je reconnaît qu’il peut prêter à confusion ,et présente mes excuses à ceux qui ont pu être heurtés par mon texte. Bravo pour votre développement ,encore une fois je suis pour que la vérite sorte au grand jour , que justice soit rendue à M.Ferrayé , que les coupables soient punis et non pas encensés par nos médias au service de cette ORGANISATION .

    9.Posté par Jean-Luc LUMEN le 08/03/2011 20:45

    Bonjour,

    A Jean-Marie et Michel…Question administration, je pense que le texte ci-dessous répondra à la question

    1 panneaux

    Il n’y a pas de mauvaise administration
    Il n’y a que de bons ou mauvais et très mauvais fonctionnaires
    Ici peut être le futur siège de ceux qui savent
    dire non aux dictats des mauvais et
    très mauvais fonctionnaires qui se servent de
    l’administration pour assouvir leurs soif de
    pouvoirs et bas instincts pervers et autres.

    2 panneaux

    L’administration n’est pas mauvaise
    Il n’y a que quelques mauvais et bons à rien
    de fonctionnaires qui se servent de
    l’administration pour assouvir leurs
    penchants pervers de nuisances contre les
    citoyens et la nation
    de Jean-Luc LUMEN

    Maintenant que vous avez lu ou relu les textes …
    Je peux vous dire que lors d’une audience au TGI de Metz, un substitut du procureur a dit, que lui et des gendarmes se sentaient concernés et insultés par le texte de mes panneaux …

    Faut le faire…non… qu’un substitut du procureur reconnaisse en public …de plus dans une salle d’un palais de la justice que l’on fait parti ainsi que des gendarmes, des mauvais ou très mauvais fonctionnaires…le tout impunément…
    Je vous laisse méditer

    Texte de Jean-Luc LUMEN de Filstroff
    Toute personne pourra publier les textes de mes panneaux, à la seule condition que mon nom et adresse y soit attaché.

    M° Gilbert Collard, le très médiatique avocat, sur le plateau de l’émission Sans Aucun Doute de TF1 (pré-enregistrée et non diffusée), sur ordre, le 12 mai 2000, a notamment déclaré « on ne joue plus avec des rigolos, on joue avec de vrais tueurs, des hommes prêts à tout sous prétexte qu’un Etat a des intérêts  qui sont reliés par d’autres Etats »  «Je crois qu’on a le devoir d’aller plus loin par curiosité, par esprit de justice et puis finalement parce qu’il n’y a aucune raison que cet homme soit volé. » Julien Courbet après avoir déclaré « Cette affaire pourrait remonter très très très haut » termine le reportage « On vous donne rendez-vous prochainement Maître Collard pour cette affaire ». Nous sommes toujours en attente de ce rendez-vous.

      La preuve ci-dessous                                        

      Les milliards de la Première Guerre du Golfe dans Politique/Societe VOITURECB-2Aout1997LEMATIN-24Juillet2001-Page13_Page_1 dans Politique/Societe

    VOITURE Christian Basano-2.08.1997           

     

    LEMATIN-24Juillet2001-Page13_Page_2

    André Sanchez, Le gérant de la société suisse BCS Finances   

    TRIBUNEDEGENEVE-11Fevrier2003-LEVAVASSEUR  

    Daniel Lavavasseur avait notamment déclaré «  Il y avait effectivement un dossier et un système de manipulation financière dont ont profité des princes koweïtiens et d’autres…Par un savant mécanisme de comptes bancaires et de crédits imaginaires, des milliards de dollars ont circulé à la faveur de la juteuse après guerre ».

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Treasury has ‘decided not to pursue’ £22bn Foundation X proposal

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 26

About this blog

Communication Breakdown

The UK government will not take up the apparent offer of billions of interest-free pounds from a mysterious organisation called Foundation X, a Treasury spokesperson told ZDNet UK on Friday.

The existence of the offer was detailed on Monday in the House of Lords by Lord James of Blackheath, who said the foundation was willing to pump at least £22bn into government coffers by Christmas. According to the spokesperson, Treasury commercial secretary Lord Sassoon has « looked into Lord James of Blackheath’s proposal, and has decided not to pursue the matter any further ».

« At no point has Lord Sassoon, or any Treasury officials, held any meetings with Lord James of Blackheath or any organisation that he mentions on this subject, » the spokesperson added.

When he detailed the offer on Monday, Lord James began by apologising to Lord Sassoon « because I am about to raise a subject that I should not raise », then said he had been in a two-week discussion with Lords Sassoon and Strathclyde about the matter. He went on to say that neither Lord Sassoon nor Lord Strathclyde — who is the leader of the House of Lords — gave credence to the offer.

Many have suggested Lord James has been taken in by an elaborate scam, perhaps involving the so-called Office of International Treasury Control, but the peer is adamant that this is not the case.

The Treasury’s statement appears to contradict Lord James’ claim that he has met with Lord Sassoon to discuss Foundation X’s offer, although it is not clear how he related the offer if not in some kind of meeting. The line that neither Lord Sassoon nor Treasury officials had met with the foundation itself, though, makes sense, as according to Lord James Foundation X expects to be contacted « only by someone equal to head of state status or someone with an international security rating equal to the top six people in the world ».

In his speech on Monday, Lord James also said he had « managed to write off more than £1 billion » of the IRA’s money in his City work for the government. However, he later explained that this had been at the behest of the Bank of England, and he was « a money washer, not a money launderer ».

Talkback

Isn’t it crazy that a bunch of individuals have the funds to help out a nation? The British people should be told who these individuals are. As I understand it it; the national debt of any nation can never be repaid and the fact that banks have been allowed to gain a monopoly on the words credit is borderline if not criminal. The organisations we owe money to have enough and so should be cut off. The words nations could agree to start over before the banks etc start trying to call time on the national debts. If this meant troops marching into banking head quarters to acheive then so be it.

roger andre 12 November, 2010 23:48

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I’m guessing that Foundation X is the Catholic Church.

reggie222 13 November, 2010 03:49

Reply

Why would a Church want to buy out a nation? Vatican city not enough? If that’s the case I’m glad we’ve been rescued from that avenue. It’s just as likely to be ‘individuals’ linked to banking groups. I would imagine that the bailout wasn’t enough. We give them tax payers money and yet we still owe them money! Only the worlds nations will be enough payback.

roger andre 13 November, 2010 21:58

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could it be the wealthiest woman in the world, the Queen herself or the Bilderbergs?

magilly 29 November, 2010 16:47

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No doubt Foundation X would require an up-front money transfer fee before the funds arrived, then probably another fee for conversion from Nigerian Dollars to sterling….

AndyPagin 7 December, 2010 11:32

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Le site officiel de HAARP rendu inaccessible au public… au moment même où un autre tremblement de terre de magnitude 7.4 fait oublier Fukushima…

Classé dans : Etrange — uriniglirimirnaglu @ 3 : 12

10 commentaires

Posted 10 avr 2011 in nouvel ordre mondial

Le site officiel de HAARP rendu inaccessible au public… au moment même où un autre tremblement de terre de magnitude 7.4 fait oublier Fukushima…

Posté par labvirus le 7 avril, 2011

Voici ce qu’indiquait le magnétomètre de HAARP le 11-3-11 au moment du tremblement de terre japonais:

Le site officiel de HAARP rendu inaccessible au public… au moment même où un autre tremblement de terre de magnitude 7.4 fait oublier Fukushima… dans Etrange

Selon moi, ce n’est rien moins que la mise oeuvre de l’Agenda 21. Eh bien les amis, jeudi [aujourd'hui 7 avril] dans un geste apparemment sans précédent le CENCOM [à Sarasota Floride], dont on me dit, qu’il est l’intérêt qui contrôle le déploiement de HAARP, a rendu sans avertissement le site de HAARP inaccessible, censurant efficacement le flux de données en temps réel de son magnétomètre maintenant le public dans son ensemble informé. Ceci semble clairement être un acte intentionnel et malveillant de cover-up, et ne peut être considéré que comme hautement suspect donnant plus de poids à la thèse selon laquelle ce système d’arme scalaire est responsable non seulement du tremblement de terre de magnitude 7.4 qui s’est produit presqu’au même moment où le site a été rendu inaccessible, mais aussi du tremblement de terre au Japon de magnitude 9.0 le 11-3-11, des tremblements de terre d’Haïti, de Chine, et de Nouvelle-Zélande, et tant d’autres désastres naturels artificiellement créés. Le supercalculateur contrôlant ce système se situe sous l’USGS Earthquake Center à Boulder, Colorado. HAARP est un projet financé par la DARPA.

Egalement inaccessible (mise à jour du 13-4-11: ce site semble à nouveau accessible), le site d’imagerie de la NASA RPI: http://image.gsfc.nasa.gov/rpi/

Si et quand le site redeviendra accessible, je me demande si les données du magnétomètre du moment où s’est produit le tremblement de terre seront manipulées ou juste manquantes, comme c’est déjà arrivé auparavant…

Source: labvirus

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¤ AVEU : LES TERRORISTES SONT DE MÈCHE AVEC LES BANQUIERS… LORD JAMES BLAKHEATH et la « FONDATION X »

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 55

Les banques vivent déjà grâce à l’argent de la drogue… « non olet » comme disait l’empereur Vespasien.

On comprend mieux pourquoi personne n’a intérêt à ce que Ben-Laden se fasse attraper, il aurait trop de trucs génants à raconter. Souvenez vous des soldats britanniques arrêtés en 2004 par la police irakienne entrain de poser des bombes sur un marché de Bassorah et libérés à coups d’obus de char par leurs petits copains…

S’adressant à ses pairs, Lord James of Blackheath, un ancien banquier de renom membre des Conservateurs, a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres provenant de l’argent du terrorisme, en particulier celui de l’IRA et de divers terroristes d’Afrique du Nord, en accord et même à la demande de la Banque d’Angleterre.

« Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment d’argent du terrorisme et de l’argent sale qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. Mon plus gros client était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus d’un milliard de son argent. J’ai eu également de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, [NdL&I : des noms, des noms !] mais ceux-ci étaient d’une nature plus nauséabonde, et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité nationale […] je m’empresse d’ajouter que ce ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police parce que j’appellerai immédiatement la banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »

Belfats Telegraph – 04/01/2011 : Conservative peer Lord James of Blackheath: I’m a money washer, not a money launderer

Discours de Lord James of Blackheath: http://www.youtube.com/watch?v=QaA-5_IjkeE

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¤ SELON L’ONU « C’EST L’ARGENT DE LA DROGUE QUI A SAUVE L’ECONOMIE DE LA CRISE »

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 15

Dans un marché capitaliste où seul compte la valeur monétaire, l’argent de la drogue, du traffic humain et de la misère est un investissement comme un autre. Le cout réel d’un gramme de cocaïne est d’à peine 15 centimes. C’est la prohibition et l’immense machine répressive d’Etat autour de la « Guerre à la Drogue » qui maintiennent les prix élevés et garantit les profits des « narcos »… ainsi que les salaires de centaines de milliers de fonctionnaires, agents de police, contractuels à travers le monde… La légalisation mettrait tout ce système par terre, ruinerait les mafias et dégagerait de l’argent public pour des missions plus importantes comme la santé ou l’éducation.

Mais cela n’arrivera jamais, le système a trop besoin de la drogue comme source de revenus, comme moyen de pression et comme légitimation de la répression…

[Gregor Seither - IES News Service - 23/12/2009]
Selon Antonio Maria Costa, le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime, ce sont les milliards de dollars des revenus de la drogue qui ont permis au système financier mondial de ne pas couler, au plus fort de la crise financière internationale.

Il y a environ deux ans, les services secrets et les responsables judiciaires ont commencé à multiplier les rapports indiquant que de l’argent issu de l’économie criminelle était de plus en plus fréquemment absorbé directement dans le système financier. Nous avons clairement vu dans nos études l’an dernier que, au plus fort de la crise, pour certaines banques importantes, dans certains pays, les revenus de la criminalité organisée étaient les seules liquidités disponibles en capital investissement. L’importance de ces sommes leur a permis d’éviter la faillite.

On estime les revenus du commerce de la drogue a environ 400 milliards d’Euro annuels. Selon nos recherches, la majorité de cet argent a été absorbé dans le système économique légal et a servi de pilier fondamental contre la crise.

Selon Costa, quand le ‘credit crunch’ est intervenu et que les banques n’ont pu obtenir de l’argent frais, l’argent apporté par les réseaux de revente de la drogue mais aussi par la prostitution et le racket ont été le ballon d’air qui a permis a certaines banques de ne pas couler.

Les prêts interbancaires ont été financés par les revenus de la vente de drogue et autres activités illégales. Il y a clairement des signes qui nous montrent que certaines banques ont été sauvées par cet argent.

Costa refuse de donner des détails quand aux banques et aux pays dont l’économie a profité de cet argent étant donné que son agence a pour mission d’étudier le problème et non pas de distribuer les bons et mauvais points. Mais il confirme que les 400 milliards d’Euro de l’argent du crime ont bien été lessivés par le système financier et font désormais partie de l’économie globale.

Normalement les gangs planquent leur argent en liquide ou bien sur des comptes off-shore. Mais, dans la dernière moitié de 2008, le principal problème des banques était de trouver des liquidités pour couvrir leurs investissements et la question du capital liquide est devenu fondamentale pour elles. Elles ne se sont donc pas montrées trop regardantes quand à l’origine des sommes qu’on leur apportait. Aujourd’hui cet argent a été léssivé.

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¤ Chemtrails : lettre ouverte à Nicolas Hulot, candidat à la présidentielle

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 56

14/04/2011 à 13h25 – mis à jour le 14/04/2011 à 17h25 | 671 vues | 4 réactions

//

 

Monsieur,

Vous êtes désormais candidat à la fonction suprême en France et, à ce titre, obligé d’être pleinement responsable en tous domaines devant les Français, obligé de leur dire la vérité.

Dans votre déclaration de candidature, vous mettez en avant la défense de l’environnement, la protection de la planète.

Sur votre Forum de l’Environnement, un sujet a été lancé : « ces traînées blanches dans notre ciel bleu »

¤ Chemtrails : lettre ouverte à Nicolas Hulot, candidat à la présidentielle dans Politique/Societe h-20-2466218-1302780087

Il y a eu 100 000 passages : tous les records de fréquentation de votre site internet ont été pulvérisés.

Vous n’êtes jamais intervenu, malgré l’ampleur, malgré les demandes répétées, légitimes, des internautes.

Pourtant, via votre équipe de modérateurs, vous ne pouviez pas ne pas être au courant. 

Vous avez été contacté personnellement : vous n’avez jamais répondu.

Désormais, du fait de votre engagement, vous êtes invité à nous dire ce que vous pensez de ces longues traînées blanches persistantes laissées par les avions, apparues seulement depuis quelques années, et qui strient en tous sens, en figurant des maillages, notre ciel bleu jusqu’à le voiler en y laissant d’étranges morphologies de « nuages », jamais observées auparavant, colorisés en rose, le soir, et en faisant apparaître des parhélies : arc-en-ciel à l’envers et irisations diverses…qui traduisent à l’évidence la diffraction lumineuse par un « quelque chose » de nouveau dans l’atmosphère.

Une véritable mutation du ciel

h-20-2466210-1302779571 dans Politique/Societe 

h-20-2466232-1302780732

Ces « nuages » semblent plutôt être des «  amas de  quelque chose » qui serait donc pulvérisé par ces avions.

Les « chemtrails » : ainsi sont dénommés ces traînées blanches ; ce terme est le condensé de chemical trails, traînées chimiques. 

Toute la planète est concernée : des milliers de vidéos sont visionnables sur les sites de partage de vidéos. Ce phénomène qui interpelle massivement les citoyens de tous pays n’est pourtant pas analysé par les medias…

Vous-même les avez incorporées dans votre film « Le Syndrome du Titanic »…

Les medias n’en parlent pas mais nos publicités sont peu à peu et subrepticement truffées de ces traînées blanches.

h-20-2466212-1302779609

La palme est décernée à la présentatrice météo de FR3 qui arrive, toute guillerette, cernée de ces traînées blanches ! Cela signifierait que, du côté de Météo France, on participe à « quelque chose »

h-20-2466213-1302779629 

Veut-on accoutumer nos rétines à un phénomène qui a tout l’air d’une procédure ? Une procédure programmée, panplanétaire : des particules seraient en effet pulvérisées en masse pour confectionner un voile, autour de la Terre, visant à masquer le soleil, et, in fine, à freiner le réchauffement terrestre.

Comme on tire un rideau dans une pièce trop ensoleillée et trop chaude.

On s’inspire de l’effet refroidissant de l’atmosphère induit par l’éruption du volcan Pinatubo qui, en 1991, a craché des millions de tonnes de soufre, induisant une baisse de température de 1 à 2° de l’atmosphère, pendant plusieurs semaines, au niveau de l’équateur.

On recherche donc un « effet Pinatubo-like ».
Quelle est la nature exacte de ces particules épandues ?

Le climatologue Jean-Marc Jancovici indique que le SO2 est un gaz « refroidisseur du climat ».

Du SO2 est mêlé au carburant de l’avion et se mute en SO4 au contact de l’oxygène de l’air : on recrée ainsi l’éruption volcanique faite de particules de soufre. D’ailleurs les couchers de soleil, à présent observés, sont identiques à ceux constatés lors de ces éruptions.

h-20-2466225-1302780487

Mais il doit y avoir d’autres sortes de particules.

Pour expliquer ces trainées blanches, certains parlent de « condensation » : mais pourquoi diable ces traînées blanches stoppent-elles net ? Est-ce une « condensation intermittente » ?

Regardez cette vidéo explicite : l’avion se met-il en mode planeur ?…

épandage de particules anti-réchauffement… par kerion_de_celse

Les fumeuses explications d’altitude, de température…ne tiennent évidemment pas.

D’autres arguent d’une bizarre « théorie du complot »… coup de botte en touche pour évacuer la vraie question, et que les Français vous posent :

Mr Nicolas Hulot, que sont concrètement ces traînées blanches et de quoi sont-elles composées ?

Mme Corinne Lepage a répondu sur le sujet en 2009 sur un forum du Nouvel Obs : elle a répondu « Joker ! »

Greenpeace dit ne pas connaître la question : pourquoi diable ne s’y intéresse-t-il pas ?

Les autres écologistes sont aux abonnés absents. Ils n’ont peut-être pas d’enfants.

Du fait de votre engagement solennel devant les Français, s’agissant de la protection de la planète, dites-nous ce que sont ces « longues traînées blanches dans notre ciel bleu ».

Un ciel « bleu délavé ».

Merci pour votre réponse sur ce qui apparaît comme la plus grande tragédie que l’humanité ait connue.

h-20-2466216-1302780056

DOMY94FF le 14/04/2011 à 20:39

Ce qu’il faut déjà savoir :

Géo-ingénierie dans la Convention ENMOD:
« Le terme « techniques de modifications environnementales » désigne toute technique pour changer par la manipulation délibérée des processus naturels la dynamique, la composition ou la structure de la Terre: biosphère, lithosphère, hydrosphère, atmosphère et environnement spatial. »

La Convention ENMOD
http://www.icrc.org/dih.nsf/INTRO/460
Texte Intégral :

http://www.icrc.org/dih.nsf/FULL/460?OpenDocument

Convention sur la modification de l’environnement /
ONU Bureau des affaires du désarmement des Nations Unies :

http://www.un.org/fr/disarmament/instruments/enmod.shtml

Rappelons qu’en 1977, la convention ENMOD, a limité les manipulations délibérées de l’atmosphère en cas de guerre ou de conflit et les a autorisées dans un but « pacifique ».
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Patrice Albert le 14/04/2011 à 19:49

teamphysique pense être une des rares personnes connaissant les lois de la physique ?
J’espère que non. Cette lettre est écrite par des personnes très averties sur le sujet, et sur l’expression
visuelle normale des avions dans le ciel, quand ils ont pour seule fonction le transport, ou celle plus restreinte des avions militaires, correspondant à des missions connues, et qu’on désigne avec l’expression de contrails (traces normales) . Les chemtrails sont bien différents et le phénomène n’existait pas plus de 10 ans en arrière.
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teamphysique le 14/04/2011 à 17:10

Bonjour

Alors la trace blanche dans le ciel est crée par une règle de base de l’hydrodynamique déterminer pas M Bernoulli (s’aplique aux gaz car ils ce comportent comme des fluides).
C’est bien expliqué ici:

http://deuns.chez.com/ps/pression/pression6.html

Cela explique d’ailleurs comment les avion volent:

http://www.pourquois.com/physique_chimie/pourquoi-avions-volent.html

Lorsque l’aile de l’avion passe rapidement dans l’air elle crée une dépression,ce qui entraîne un changement d’état de l’air (d’état pas de formule chimique) d’où une condensation de l’air qui ce produit. Je ne pense pas qu’il ai quoi que ce soit de conspirationiste dans tous ça, c’est simplement l’intensification du trafic aérien qui amplifie le phénomène.

Je ne connaît pas tous les domaines de la science sur le bout des doigt non plus,il y sûrement d’autre phénomène en jeux mais tous cela me semble exagérer au vue des autres soucis majeur de notre pays

cordialement et n’oubliez pas que c’est à nous de faire des effort pour être heureux, n’atendez pas passivement que la politique règle tous vos soucis,elle ne peut pas le faire..
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DOMY94FF le 14/04/2011 à 18:55

Merci Teamphysique pour votre commentaire fort interessant ; cependant, je souhaiterais attirer votre attention sur une science qui se nomme la Geo-ingéniérie et sur un programme déjà en vigueur qui est la Gestion du Rayonnement Solaire ou encore nommé en anglais Solar Radiation Management.

Je suppose que vous êtes au courant …
Bien à vous

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14 avril 2011

¤ Crise financière : le Sénat américain rend un rapport accablant pour Goldman

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 23 : 10

LEMONDE.FR avec AFP | 14.04.11 | 13h27  •  Mis à jour le 14.04.11 | 14h09

Le Sénat américain a rendu un verdict accablant sur le fonctionnement du système financier des Etats-Unis, épinglant notamment la banque d’affaires Goldman Sachs et sa consœur allemande Deutsche Bank pour leur rôle dans la crise de 2008, révèle la presse.

Dans un rapport de 652 pages, que le New York Times a mis en ligne sur son site, une commission d’enquête bipartite du Sénat met en cause l’échec des régulateurs et des agences de notation, mais aussi tout un système qui s’est révélé incapable d’éviter la pire crise économique que les Etats-Unis aient connue depuis celle de 1929. « La crise n’était pas une catastrophe naturelle, mais le résultat de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d’intérêts tenus secrets et de l’échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street« , selon ce rapport, rendu public après deux ans d’enquêtes.

3,7 MILLIARDS DE DOLLARS DE PROFITS EN 2007

S’intéressant au cas de Goldman Sachs, la commission fustige son mode de fonctionnement et relève que la plus prestigieuse des banques d’affaires a souvent pris le parti de spéculer au détriment de ses propres clients. En 2007, Goldman Sachs a ainsi vendu des produits financiers complexes, des CDO, tout en dissimulant les positions qu’elle prenait en pariant sur la chute de ces produits qu’elle avait pourtant elle-même confectionnés.

Pour la seule année 2007, ces paris ont rapporté à la banque 3,7 milliards de dollars de profits. Goldman Sachs a dû verser l’an dernier 550 millions de dollars pour solder une plainte des autorités boursières (SEC) l’accusant de fraude. Deutsche Bank est également dans le collimateur de cette commission d’enquête pour des pratiques similaires, au détriment de ses propres clients.

« Les banques d’investissement qui ont conçu, vendu, échangé et tiré des profits de produits financiers adossés à des crédits immobiliers sont une des causes majeures de la crise financière. » La commission a émis plusieurs recommandations, dont une interdiction « sérieuse » du trading pour compte propre, disposition prévue mais édulcorée dans la réforme de la régulation financière votée l’an dernier par le Congrès.

Une autre commission, nommée elle par le gouvernement américain, la commission d’enquête sur la crise financière (FCIC), avait déjà rendu ses conclusions en janvier, elles aussi accablantes pour le système financier américain et ses grands acteurs.

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¤ Des millions ont été dans les tests de la guerre germe

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 37

Une grande partie de la Grande-Bretagne a été exposé à la bactérie pulvérisée dans les procès secrets

Le ministère de la Défense des parties importantes du pays en un laboratoire géant de procéder à une série de tests secrets de guerre bactériologique sur le public. Un rapport du gouvernement vient de publier offre pour la première fois une histoire officielle complète des essais d’armes biologiques de Grande-Bretagne entre 1940 et 1979.

Beaucoup de ces tests ont porté sur la libération des produits chimiques potentiellement dangereux et des micro-organismes sur de vastes étendues de la population sans que le public dit.

Bien que les détails de certains procès secrets ont émergé ces dernières années, le rapport de 60 pages révèle de nouvelles informations sur plus de 100 expériences secrètes.

Le rapport révèle que les militaires ont été informés de dire à tout « enquêteur curieux » Les essais ont été le cadre de projets de recherche dans des conditions météorologiques et la pollution atmosphérique.

Les tests, effectués par les scientifiques du gouvernement à Porton Down, ont été conçus pour aider à évaluer la vulnérabilité du ministère de la Défense de Grande-Bretagne si les Russes devaient avoir publié des nuages ​​de germes mortels dans le pays.

Dans la plupart des cas, les essais n’ont pas utiliser des armes biologiques, mais des solutions de rechange que les scientifiques croyaient imiterait la guerre bactériologique et que le ministère de la Défense réclamés étaient inoffensifs. Mais les familles dans certaines régions du pays qui ont des enfants avec des malformations congénitales sont réclame une enquête publique.

Un chapitre du rapport, «Les particules fluorescentes Trials ‘, révèle comment entre 1955 et 1963 avions ont volé du nord-est de l’Angleterre à la pointe de la Cornouaille le long des côtes sud et ouest, passant d’énormes quantités de sulfure de zinc et de cadmium sur la population. Le produit chimique dérivé miles dans les terres, sa fluorescence permettant la propagation à surveiller. Dans un autre essai en utilisant le sulfure de cadmium de zinc, un générateur a été remorqué le long d’une route près de Frome dans le Somerset, où il vomit le produit chimique pendant une heure.

Bien que le gouvernement a insisté le produit chimique est sans danger, le cadmium est reconnu comme une cause de cancer du poumon et pendant la Seconde Guerre mondiale a été considéré par les Alliés comme une arme chimique.

Dans un autre chapitre, ‘Large Area Coverage Trials’, le ministère de la Défense décrit comment entre 1961 et 1968, plus d’un million de personnes le long de la côte sud de l’Angleterre, de Torquay à la New Forest, ont été exposés à des bactéries, y compris E. coli et Bacillus globigii qui imite l’anthrax. Ces rejets proviennent d’un navire militaire, le Icewhale, ancré au large de la côte du Dorset, qui pulvérise les micro-organismes dans un rayon de cinq à 10-mile.

Le rapport révèle aussi des détails sur les essais dans le sud de DICE Dorset entre 1971 et 1975. Ces impliqués scientifiques américains et militaires britanniques pulvérisation dans l’air des quantités massives de bactéries Serratia marcescens, avec un simulant l’anthrax et de phénol.

bactéries similaires ont été publiés dans « The Trials Sabotage ‘entre 1952 et 1964. Ces tests ont été de déterminer la vulnérabilité des grands immeubles du gouvernement et les transports publics à l’attaque. En 1956, les bactéries ont été libérés sur le métro de Londres à l’heure du déjeuner le long de la Northern Line entre Colliers Wood et Tooting Broadway. Les résultats montrent que l’organisme dispersées à environ 10 miles. Des tests similaires ont été menées dans les tunnels en cours d’exécution sous les bâtiments du gouvernement à Whitehall.

Des expériences menées entre 1964 et 1973 en cause la fixation des germes aux fils de toiles d’araignées dans les boîtes de tester la façon dont les germes pourraient survivre dans des environnements différents. Ces essais ont été réalisés dans une douzaine d’endroits à travers le pays, y compris le West End londonien, Southampton et Swindon. Le rapport donne également des détails de plus que les essais d’une douzaine de petits domaine entre 1968 et 1977.

Ces dernières années, le ministère de la Défense a commandé deux scientifiques pour examiner la sécurité de ces tests. Les deux ont déclaré qu’il n’y avait aucun risque pour la santé publique, bien que l’on a suggéré aux personnes âgées ou les personnes souffrant de maladies respiratoires peuvent avoir été gravement lésés s’ils inhalé des quantités suffisantes de micro-organismes.

Toutefois, certaines familles dans les zones qui ont supporté le poids des tests secrets sont convaincus que les expériences ont conduit à leurs enfants souffrant de malformations congénitales, les handicaps physiques et des difficultés d’apprentissage.

David Orman, un officier de l’armée de Bournemouth, réclame une enquête publique. Sa femme, Janette, est né à East Lulworth dans le Dorset, à proximité de l’endroit où de nombreux procès ont eu lieu. Elle fait une fausse couche, a ensuite donné naissance à un fils souffrant de paralysie cérébrale. Janette a trois sœurs, également né dans le village tandis que les tests ont été menés, ont également donné naissance à des enfants ayant des problèmes inexpliqués, tout comme un certain nombre de leurs voisins.

L’autorité sanitaire locale a refusé il ya un groupe, mais Orman pense autrement. Il a dit: «Je suis convaincu quelque chose de terrible est arrivé. Le village est une communauté très soudée et d’avoir des défauts de naissance tant sur un court laps de temps doit être plus qu’une coïncidence. « 

Les gouvernements successifs ont essayé de garder les détails des tests de guerre bactériologique secret. Alors que les rapports d’un certain nombre de procès ont émergé au fil des ans à travers le Public Records Office, ce dernier document ministère de la Défense – qui a été publié au député libéral démocrate Norman Baker – donne la version officielle de la toute essais de guerre biologique pour le moment.

Baker a déclaré: «Je salue le fait que le gouvernement a finalement publié cette information, mais la question pourquoi il a fallu si longtemps. Il est inacceptable que le public ont été traités comme des porcs Guinée à leur insu, et je veux être sûr que le ministère de la Défense affirme que ces produits chimiques et bactéries utilisées étaient sans danger est vrai. « 

Le rapport retrace l’histoire du ministère de la Défense de recherche du Royaume-Uni dans la guerre bactériologique depuis la Seconde Guerre mondiale, quand Porton Down a produit cinq millions de bovins gâteaux remplis de spores d’anthrax mortel qui aurait été abandonné en Allemagne pour tuer leur bétail. Il donne également des détails sur les expériences anthrax infâme Gruinard sur la côte écossaise, qui a quitté l’île alors contaminé, il ne pouvait pas être habité jusqu’à la fin des années 1980.

Le rapport confirme également l’utilisation de l’anthrax et d’autres germes mortels sur les tests à bord des navires dans les Caraïbes et au large de la côte écossaise pendant les années 1950. Le document affirme: «l’approbation tacite des essais simulant où le public pourrait être exposé a été fortement influencée par des considérations de sécurité de la défense visant évidemment à restreindre la connaissance du public. Un corollaire important de cette a été la nécessité d’éviter d’alarmer le public et l’inquiétude quant à la vulnérabilité de la population civile de BW [la guerre biologique] attaque. « 

Sue Ellison, porte-parole de Porton Down, a déclaré: « Des rapports indépendants par d’éminents scientifiques ont montré qu’il n’y avait pas de danger pour la santé publique de ces rejets qui ont été menées pour protéger le public.

«Les résultats de ces trials_ sauver des vies, si le pays ou de nos forces face à une attaque par armes chimiques et biologiques.

Prié de dire si ces tests sont toujours en cours, elle dit: «Ce n’est pas notre politique pour discuter des recherches en cours. »

antony.barnett @ observer.co.uk

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Millions were in germ war tests

Much of Britain was exposed to bacteria sprayed in secret trials

The Ministry of Defence turned large parts of the country into a giant laboratory to conduct a series of secret germ warfare tests on the public.A government report just released provides for the first time a comprehensive official history of Britain’s biological weapons trials between 1940 and 1979.

Many of these tests involved releasing potentially dangerous chemicals and micro-organisms over vast swaths of the population without the public being told.

While details of some secret trials have emerged in recent years, the 60-page report reveals new information about more than 100 covert experiments.

The report reveals that military personnel were briefed to tell any ‘inquisitive inquirer’ the trials were part of research projects into weather and air pollution.

The tests, carried out by government scientists at Porton Down, were designed to help the MoD assess Britain’s vulnerability if the Russians were to have released clouds of deadly germs over the country.

In most cases, the trials did not use biological weapons but alternatives which scientists believed would mimic germ warfare and which the MoD claimed were harmless. But families in certain areas of the country who have children with birth defects are demanding a public inquiry.

One chapter of the report, ‘The Fluorescent Particle Trials’, reveals how between 1955 and 1963 planes flew from north-east England to the tip of Cornwall along the south and west coasts, dropping huge amounts of zinc cadmium sulphide on the population. The chemical drifted miles inland, its fluorescence allowing the spread to be monitored. In another trial using zinc cadmium sulphide, a generator was towed along a road near Frome in Somerset where it spewed the chemical for an hour.

While the Government has insisted the chemical is safe, cadmium is recognised as a cause of lung cancer and during the Second World War was considered by the Allies as a chemical weapon.

In another chapter, ‘Large Area Coverage Trials’, the MoD describes how between 1961 and 1968 more than a million people along the south coast of England, from Torquay to the New Forest, were exposed to bacteria including e.coli and bacillus globigii , which mimics anthrax. These releases came from a military ship, the Icewhale, anchored off the Dorset coast, which sprayed the micro-organisms in a five to 10-mile radius.

The report also reveals details of the DICE trials in south Dorset between 1971 and 1975. These involved US and UK military scientists spraying into the air massive quantities of serratia marcescens bacteria, with an anthrax simulant and phenol.

Similar bacteria were released in ‘The Sabotage Trials’ between 1952 and 1964. These were tests to determine the vulnerability of large government buildings and public transport to attack. In 1956 bacteria were released on the London Underground at lunchtime along the Northern Line between Colliers Wood and Tooting Broadway. The results show that the organism dispersed about 10 miles. Similar tests were conducted in tunnels running under government buildings in Whitehall.

Experiments conducted between 1964 and 1973 involved attaching germs to the threads of spiders’ webs in boxes to test how the germs would survive in different environments. These tests were carried out in a dozen locations across the country, including London’s West End, Southampton and Swindon. The report also gives details of more than a dozen smaller field trials between 1968 and 1977.

In recent years, the MoD has commissioned two scientists to review the safety of these tests. Both reported that there was no risk to public health, although one suggested the elderly or people suffering from breathing illnesses may have been seriously harmed if they inhaled sufficient quantities of micro-organisms.

However, some families in areas which bore the brunt of the secret tests are convinced the experiments have led to their children suffering birth defects, physical handicaps and learning difficulties.

David Orman, an army officer from Bournemouth, is demanding a public inquiry. His wife, Janette, was born in East Lulworth in Dorset, close to where many of the trials took place. She had a miscarriage, then gave birth to a son with cerebral palsy. Janette’s three sisters, also born in the village while the tests were being carried out, have also given birth to children with unexplained problems, as have a number of their neighbours.

The local health authority has denied there is a cluster, but Orman believes otherwise. He said: ‘I am convinced something terrible has happened. The village was a close-knit community and to have so many birth defects over such a short space of time has to be more than coincidence.’

Successive governments have tried to keep details of the germ warfare tests secret. While reports of a number of the trials have emerged over the years through the Public Records Office, this latest MoD document – which was released to Liberal Democrat MP Norman Baker – gives the fullest official version of the biological warfare trials yet.

Baker said: ‘I welcome the fact that the Government has finally released this information, but question why it has taken so long. It is unacceptable that the public were treated as guinea pigs without their knowledge, and I want to be sure that the Ministry of Defence’s claims that these chemicals and bacteria used were safe is true.’

The MoD report traces the history of the UK’s research into germ warfare since the Second World War when Porton Down produced five million cattle cakes filled with deadly anthrax spores which would have been dropped in Germany to kill their livestock. It also gives details of the infamous anthrax experiments on Gruinard on the Scottish coast which left the island so contaminated it could not be inhabited until the late 1980s.

The report also confirms the use of anthrax and other deadly germs on tests aboard ships in the Caribbean and off the Scottish coast during the 1950s. The document states: ‘Tacit approval for simulant trials where the public might be exposed was strongly influenced by defence security considerations aimed obviously at restricting public knowledge. An important corollary to this was the need to avoid public alarm and disquiet about the vulnerability of the civil population to BW [biological warfare] attack.’

Sue Ellison, spokeswoman for Porton Down, said: ‘Independent reports by eminent scientists have shown there was no danger to public health from these releases which were carried out to protect the public.

‘The results from these trials_ will save lives, should the country or our forces face an attack by chemical and biological weapons.’

Asked whether such tests are still being carried out, she said: ‘It is not our policy to discuss ongoing research.’

antony.barnett@observer.co.uk

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¤ ESSAIS baryum sont POSITIFS

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 33

Clifford E Carnicom
Santa Fe, Nouveau-Mexique
24 mai 2004

Une série de tests chimiques qualitatives et déductions maintenant confirmer sans aucun doute la présence de quantités importantes de baryum dans les échantillons atmosphériques. Les citoyens peuvent maintenant commencer le processus de collecte des échantillons de matériaux pour la présentation officielle au public des organismes environnementaux et de laboratoires privés pour l’identification. Le processus de test peut être fait à peu de frais et les résultats de l’analyse de laboratoire peut maintenant être qualitativement et vérifiées de manière indépendante sans grande difficulté. Tout service de contrôle utilisées devront être en mesure de démontrer aucun intérêt dans l’issue des résultats, la précision de la méthode, et la volonté d’avoir le processus de test d’un contrôle indépendant.

Le matériau en cours d’analyse ont été collectées par une plaque ionisants filtre, il peut aussi être recueillies avec filtration à fibres conventionnelles sur une plus longue période de temps. HEPA filtre de collection et d’électrolyse subséquent du matériau filtre placé dans l’eau distillée a également fait ses preuves. de longues périodes peut être nécessaire de recueillir un volume suffisant de matériel pour le traitement électrolytique et les préférences des tests externes. Les lecteurs sont priés de précédents articles 1,2 pour deux méthodes de collecte. L’utilisation de l’électrolyse est importante dans la production d’un composé final des fins de test. Les matières solides (poudre / cristaux) recueillies par la plaque de filtre ionisants, en supposant qu’ils satisify les procédures d’essai décrites sur cette page, sera suffisante pour l’analyse de laboratoire. tests chimiques qualitatives et essais à la flamme d’établir positivement la présence importante de composés de baryum dans l’échantillon atmosphérique.

Citoyens avec préoccupation environnementale suffisante sont encouragés à commencer ce processus de collecte d’échantillons et d’identification, ainsi que la documentation des réponses des deux services publics et privés sur l’environnement.


Notes complémentaires: 

Le processus de collecte et d’analyse se résume comme suit:

1. Les matières solides sont collectés à l’utilisation d’une plaque ionisants filtre ou des filtres basés fibres tel que décrit précédemment. 1,2

2. Le matériau peut être soumis à la visualisation au microscope de faible puissance afin de vérifier la similitude de la forme matérielle avant de poursuivre. La poudre / cristal en vertu de la collecte a un bronzage, fonte beige ou gris à elle. La présence de matériaux fibreux dans l’échantillon n’est pas l’objet du présent rapport, et une analyse plus approfondie de ces matières peut se produire à une date ultérieure.

3. La poudre de cristal solide / qui fait l’objet de ce rapport, on trouvera à se dissolvent facilement dans l’eau distillée. très petits échantillons ont été utilisés pour tous les essais que la matière exige du temps et d’efforts à recueillir en quantité suffisante. Pour des fins de test, des échantillons d’une fraction de gramme ont été dissous dans quelques millilitres d’eau distillée.

4. Les solutions de concentrations plus élevées, par exemple, 1 partie solide à 3 parties d’eau se trouvent à être fortement alcalines. Cela indique la présence d’un ions de base et de l’hydroxyde. Une valeur pH de 9 a été enregistré dans le test qui fait l’objet du présent rapport.

5. Une solution faible (moins d’un gramme à 40 ml d’eau) seront aménagées afin de permettre des réactions d’électrolyse significative. Une variété d’électrodes ont été utilisées pour vérifier les résultats chimiques, y compris l’aluminium, le fer, le cuivre, l’argent et des électrodes de graphite. Les travaux à ce stade établit la présence d’une forme d’hydroxyde métallique soluble dans une solution.

6. expériences de chromatographie et de l’analyse comparative nous permet de conclure que la masse atomique du cation métallique en cours d’examen est supérieure à celle du cuivre, ou supérieure à 63,5 unités de masse atomique. 3 cations à l’examen raisonnable 4 comprennent donc:

Ag + , Au 2 , Ba 2 , Bi 3 , Cd 2 , Ce 4 , Cs + , Ga 3 , Hg 2 , Pb 2 , Rb + , Sb 3 , Sn 2 , Sr +2

7. Les résultats de l’électrolyse avec électrodes de graphite nous permet de conclure que un métal réactif est un élément 5 de l’hydroxyde métallique en cours d’examen.

8. La série électrochimique et la réaction d’électrode potentiels de la moitié sont donc consultés 6,7 à établir une liste de candidats raisonnable pour le cation du sel métallique qui se dissocie en solution pour permettre à l’électrolyse. La liste des candidats cations, à la condition de formation d’hydroxyde inclus, est maintenant réduite à:

Ba 2 , Sr 2 , Rb + et Cs + avec des potentiels d’oxydation de 2,91, 2,90, 2,98 et 3,03 volts respectivement.

On remarque que ce groupe est désormais étroitement confiné à l’intérieur du tableau périodique, et que les propriétés chimiques de ces éléments sont à bien des égards partagé. Il est également instructif de noter la remarquable similitude dans les fonctions de travail de ces éléments, qui est une expression de la capabililty ionisation de l’élément.

9. Chacun de ces cations doivent former un hydroxyde soluble. tables Solubilité 8 indiquent que ces conditions sont convient tel quel par chacune des formes d’hydroxyde: Ba (OH) 2 , Sr (OH) 2 , et RbOH CsOH.

10. niveaux pratiques de la production mondiale des éléments sont utiles pour examiner 9 . Baryum et le strontium deux sont produites à des niveaux de fort tonnage dans le monde entier, rubidium et le césium sont sans importance dans la production. production de baryum est indiqué à 6 millions de tonnes par an, à 137.000 tonnes de strontium, du césium à 20 tonnes et de rubidium dans des niveaux aussi bas pour ne pas être disponibles. forme de l’hydroxyde commune doivent également être pris en compte dans cette analyse. Cela réduit la liste cation candidat de strontium et de baryum, des conditions supplémentaires, après quoi des tests qualitatifs doivent être imposées.

11. Le matériau en solution doit produire un cation et un ion hydroxyde en solution. Précipité tests sont effectués avec du carbonate, l’oxalate et le sulfate de composés de l’existence de strontium ou de baryum ions, en utilisant une combinaison de l’inconnu avec du carbonate de sodium, l’oxalate de sodium et du sulfate de cuivre 10 . Les documents en question forme un précipité sous les trois conditions. L’examen de l’hydroxyde de baryum et de l’hydroxyde de strontium continue d’être valide en vertu en vertu de ces résultats.

12. Le précipité formé à l’utilisation de sulfate de cuivre est supposé être du sulfate de baryum. Le précipité formé en vertu de l’électrolyse est également supposée être un composé de sulfate de baryum. Essais de solubilité sont nécessaires pour tester cette hypothèse. Le précipité et le composé formé à partir de l’électrolyse passer les tests de solubilité lorsqu’elle est soumise à l’eau, l’acide chlorhydrique, acide sulfurique et d’éthanol. L’identification du sulfate de baryum reste valable. Le précipité de sulfate échoue au test de solubilité du sulfate de strontium, que le sulfate de strontium est soluble dans l’acide chlorhydrique. Le composé de sulfate qui a été formé par les deux déplacements et l’électrolyse est très peu soluble et insoluble dans l’acide chlorhydrique.

13. L’essai de solubilité du carbonate de baryum devrait également être vérifiée. Le précipité de carbonate est soluble dans l’acide chlorhydrique et passe ce test. L’identification des composés de baryum dans l’analyse reste valable. Aucun test de solubilité de l’oxalate de baryum sont spécifiés 11 .

14. Le prochain test qui sera effectué le test de flamme. Baryum brûlures jaune-vert sous l’essai à la flamme 12,13 . Un échantillon du composé d’électrolyse, identifié comme étant du sulfate de baryum, est soumis à un essai à la flamme en utilisant un fil de nichrome. Le composé est observée à brûler avec un vert-jaune. L’identification des composés de baryum dans l’analyse est valable dans toutes les conditions et les circonstances examinées.

15. Le test final est une visualisation du spectre de l’essai à la flamme avec un spectroscope calibré et un spectroscope optique. lignes dominantes d’émission spectrale vert et jaune sont évalués à environ 515 (ligne plus large, la frontière) et 587 nanomètres (étroit et distinct), elles sont confirmées avec le spectroscope optique, et ils correspondent aux longueurs d’onde verte et jaune spécifiée pour l’essai de flamme . Une ligne secondaire large dans la partie verte des frontières du spectre à environ 560 nm. Pour fins de comparaison, le spectre de chlorure de baryum et les sels d’hydroxyde de baryum en solution et des mesures apparaît identique dans la partie verte du spectre. L’identification des composés de baryum dans l’analyse reste valable dans toutes les conditions et a examiné et des essais réalisés.

¤ ESSAIS baryum sont POSITIFS dans Politique/Societe spectrum

L’hypothèse la plus raisonnable à ce stade est que le composé d’origine est une forme d’oxyde de baryum. Ce composé se combine facilement avec l’eau pour former de l’hydroxyde de baryum. La plaque ionisants filtre et le filtre en fibre de deux semblent avoir du succès à accumuler la forme solide de ce sel métallique. Solubilité, pH, précipitation, chromatographie, l’électrode, l’électrolyse, la flamme, les tests de comparaison de spectroscopie et de la spectroscopie tout l’appui de la conclusion de ce rapport que des concentrations significatives de composés de baryum ont été vérifiés d’exister et sont à présent être examinée dans le processus d’échantillonnage atmosphérique. Le présent rapport confirme, à un niveau élevé, les recherches précédentes qui est disponible sur ce site.

Cette page est sujet à révision.


Références:

1. Clifford E Carnicom, électrolyse et de baryum , (http://www.carnicom.com/precip1.htm), 27 mai 2002
2. Carnicom, Sous-Micron particules isolées , (http://www.carnicom.com/micro3.htm), le 26 avril 2004
3. Frank Eshelman, Ph.D., MicroChem Manuel (Frank Eschelman, www.microchemkits.com, 2003), 1-4, 76.
4. Gordon J. Coleman, La Science Wesley Manuel-Addison (Addison-Wesley, 1997), 130.
5. Andrew Hunt, chimie AZ , (McGraw-Hill, 2003), 125.
6. David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics , (CRC Press, 2001), 8-21 à 8-31.
7. Fred C. Hess, chimie Made Simple , (Doubleday, 1984), 89, 91.
8. Lide, 4-37 à 4-96.
9. John Emsley, les éléments, (Clarendon Press, 1998), 30-31, 46-47, 176-177, 196-197.
10. University of Nebraska-Lincoln, L’identification des ions , (http://dwb.unl.edu/Chemistry/LABS/LABS10.html)
11. Lide, 4-44.
12. Hunt, 152-153.
13. Infoplease Encyclopédie, la flamme d’essai , (http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0818856.html)

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Clifford E Carnicom
Santa Fe, New Mexico
May 24 2004

A series of qualitative chemical tests and deductions now confirm without doubt the presence of significant amounts of barium within atmospheric samples. Citizens may now begin the process of collecting the sample materials for formal submission to public environmental agencies and private labs for identification. The testing process can be done at modest expense and the results from laboratory analysis can now be qualitatively and independently verified without great difficulty. Any testing service employed will need to be able to demonstrate no vested interest in the outcome of the results, accuracy of method, and the willingness to have the testing process independently monitored.

The material under analysis has been collected by a plate ionizing filter; it may also be collected with conventional fiber filtration over a longer period of time. HEPA filter collection and subsequent electrolysis of the filter material placed in distilled water has also proven successful. Extended time periods may be required to collect a sufficient volume of material for electrolytic processing and external testing preferences. Readers are referred to previous articles1,2 for two methods of collection. The use of electrolysis is significant in producing a final compound for testing purposes. The solid materials (powder/ crystals) collected by the plate ionizing filter, assuming they satisify the test procedures described on this page, will be sufficient for laboratory analysis. Qualitative chemical tests and flame tests positively establish the significant presence of barium compounds within the atmospheric sample.

Citizens with sufficient environmental concern are encouraged to begin this process of sample collection and identification, along with the documentation of the responses of both public and private environmental services.


Additional Notes:

 

The process of collection and analysis is summarized as follows:

1. Solid materials are collected with the use of a plate ionizing filter or fiber based filters as described previously.1,2

2. The material can be subjected to low power microscopic viewing to verify similiarity of material form before proceeding. The powder/crystal material under collection has a tan, beige or gray cast to it. The presence of fibrous materials within the sample is not the focus of this report, and further analysis of those materials may occur at a later time.

3. The solid powder/crystal material that is the subject of this report will be found to dissolve easily within distilled water. Extremely small samples have been used for all tests as the material requires time and effort to collect in sufficient quantity. For testing purposes, samples of a fraction of a gram have been dissolved within a few milliliters of distilled water.

4. Solutions of higher concentrations, e.g., 1 part solid to 3 parts water will be found to be strongly alkaline. This indicates the presence of a base and hydroxide ions. A pH value of 9 was recorded in the test that is the subject of this report.

5. A weak solution (fraction of a gram to 40ml water) will be found to permit significant electrolysis reactions. A variety of electrodes have been used to verify the chemical results, including aluminum, iron, copper, silver and graphite electrodes. The work at this point establishes the presence of a soluble metallic hydroxide form in solution.

6. Chromatography experiments and comparative analysis allows us to conclude that the atomic mass of the metallic cation under examination is greater than that of copper, or greater than 63.5 atomic mass units.3 Cations under reasonable consideration4 therefore include:

Ag+, Au+2, Ba+2, Bi+3, Cd+2, Ce+4, Cs+, Ga+3, Hg+2, Pb+2, Rb+, Sb+3, Sn+2, Sr+2

7. The results of electrolysis with graphite electrodes permits us to conclude that a reactive metal is a component5 of the metallic hydroxide under examination.

8. The electrochemical series and the half-reaction electrode potentials are therefore consulted6,7 to establish a list of reasonable candidates for the cation of the metallic salt which disassociates in solution to permit electrolysis. The list of candidate cations, with the condition of hydroxide formation included, is now reduced to:

Ba+2, Sr+2, Rb+ and Cs+ with oxidation potentials of 2.91, 2.90, 2.98 and 3.03 volts respectively.

It is noticed that this group is now closely confined within the periodic table, and that chemical properties of these elements are in many ways shared. It is also instructive to note the remarkable similiarity in the work functions of these elements, which is an expression of the ionization capabililty of the element.

9. Each of these cations must form a soluble hydroxide. Solubility tables8 indicate that these conditions are satisified by each of the hydroxide forms: Ba(OH)2, Sr(OH)2, RbOH and CsOH.

10. Practical levels of worldwide production of the elements are helpful to consider9. Barium and strontium both are produced at high tonnage levels worldwide, rubidium and cesium are inconsequential in production. Barium production is stated at 6 million tons per year, strontium at 137,000 tons, cesium at 20 tons and rubidium in such low levels as to not be available. Common hydroxide forms are also to be considered in this analysis. This reduces the candidate cation list to strontium and barium, whereupon additional conditions of qualitative testing are to be imposed.

11. The material in solution must produce a cation and a hydroxide ion in solution. Precipitate tests are conducted with carbonate, oxalate and sulfate compounds for the existence of barium or strontium ions, using a combination of the unknown with sodium carbonate, sodium oxalate and copper sulfate10. The material in question forms a precipitate under all three conditions. The consideration of barium hydroxide and strontium hydroxide continues to be valid under under these results.

12. The precipitate formed with the use of copper sulfate is hypothesized to be barium sulfate. The precipitate formed under electrolysis is also hypothesized to be a barium sulphate compound. Solubility tests are necessary to test this hypothesis. The precipitate and the compound formed from electrolysis pass the solubility tests when subjected to water, hydrochloric acid, sulfuric acid and ethanol. The identification of barium sulphate remains valid. The sulfate precipitate fails the solubility test for strontium sulfate, as strontium sulfate is soluble in hydrochloric acid. The sulphate compound that has been formed by both displacement and electrolysis is highly insoluble, and is insoluble in hydrochloric acid.

13. The solubility test for barium carbonate should also be verified. The carbonate precipitate is soluble in hydrochloric acid and passes this test. The identification of barium compounds in the analysis remains valid. No solubility tests for barium oxalate are specified11.

14. The next test which is to be conducted is the flame test. Barium burns yellow-green under the flame test12,13. A sample of the electrolysis compound, identified as barium sulphate, is subjected to a flame test using a nichrome wire. The compound is observed to burn with a yellow-green color. The identification of barium compounds within the analysis is valid under all conditions and circumstances examined.

15. The final test is a viewing of the spectrum of the flame test with a calibrated spectroscope and an optical spectroscope. Dominant green and yellow emission spectral lines are measured at approximately 515 (wider line, boundary line) and 587 nanometers (narrow and distinct), they are confirmed with the optical spectroscope, and they correspond to the green and yellow wavelengths specified for the flame test. A secondary wide line in the green portion of the spectrum borders at approximately 560nm. For comparison purposes, the spectrum of barium chloride and barium hydroxide test salts in solution appears and measures identically within the green portion of the spectrum. The identification of barium compounds within the analysis remains valid under all conditions and examined and tests conducted.

spectrum dans Politique/Societe

The most reasonable hypothesis at this point is that the original compound is a barium oxide form. This compound readily combines with water to form barium hydroxide. The ionizing plate filter and the fiber filter both appear to be successful at accumulating the solid form of this metallic salt. Solubility, pH, precipitation, chromatography, electrode, electrolysis, flame, spectroscopy and spectroscopy comparison tests all support the conclusion within this report that significant levels of barium compounds have been verified to exist and are now to be examined in the atmospheric sampling process. This report corroborates, at an elevated level, the previous research that is available on this site.

This page is subject to revision.


References:

1. Clifford E Carnicom, Electrolysis and Barium, (http://www.carnicom.com/precip1.htm), May 27, 2002
2. Carnicom, Sub-Micron Particulates Isolated, (http://www.carnicom.com/micro3.htm), Apr 26, 2004
3. Frank Eshelman, Ph.D., MicroChem Manual (Frank Eschelman, www.microchemkits.com, 2003), 1-4, 76.
4. Gordon J. Coleman, The Addison-Wesley Science Handbook (Addison-Wesley, 1997), 130.
5. Andrew Hunt, A-Z Chemistry, (McGraw-Hill, 2003), 125.
6. David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, (CRC Press, 2001), 8-21 to 8-31.
7. Fred C. Hess, Chemistry Made Simple, (Doubleday, 1984), 89, 91.
8. Lide, 4-37 to 4-96.
9. John Emsley, The Elements, (Clarendon Press, 1998), 30-31, 46-47, 176-177, 196-197.
10. University of Nebraska-Lincoln, The Identification of Ions, (http://dwb.unl.edu/Chemistry/LABS/LABS10.html)
11. Lide, 4-44.
12. Hunt, 152-153.
13. Infoplease Encyclopedia, Flame Test, (http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0818856.html)

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¤ Lettre de Patrick Pasin, réalisateur du documentaire « Bye Bye Blue Sky » !

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Mercredi 13 avril 2011 3 13 /04 /Avr /2011 21:20

source : le super site d’actuchem : http://actu-chemtrails.over-blog.com

Lettre de Patrick Pasin, réalisateur du documentaire « Bye Bye Blue Sky » !

Récapitulatif historique de la « modification du climat »

Après sa diffusion sur la chaîne de TV suisse RSI2, le film de Patrick Pasin a suscité quelques réactions hostiles. Voilà ce qu’écrit le réalisateur aux dirigeants de cette chaîne:


Messieurs,

Les messages que vous avez reçus après la diffusion de « Bye Bye Blue Sky » ne sont pas une surprise pour moi. Quels que soient les éléments objectifs que l’on peut apporter, par exemple les analyses du sol telles celles que j’ai fait réaliser à Paris ou le fait que l’armée française ait acheté 10 tonnes de sulfate de baryum, vous recevrez toujours ce type de messages de gens qui s’auto-proclament « debunkers ».

J’enquête sur les questions climatiques et les chemtrails depuis plus de 7 ans. J’ai lu des dizaines de livres, d’études et de rapports sur la question. En janvier, j’ai terminé la rédaction d’un livre dont le titre est « La Manipulation du climat par les militaires ».


La « modification du climat » (c’est le terme officiel) possède déjà une longue histoire. Le premier essai officiel remonte aussi loin que 1891, avec l’expérience dans les Staked Plains au Texas conduite par le Général Dyrenforth. Le Congrès américain alloua alors la somme de 10 000 $, mais arrêta au bout de deux ans compte tenu des faibles résultats (j’ai acheté des journaux de l’époque pour connaître les détails de ces opérations).


La pulvérisation de produits chimiques dans le ciel par les militaires présente aussi une longue histoire. La première tentative de modification du climat à bord d’avions est certainement celle qui se produisit aux Etats-Unis en 1924, lorsque le Army Air Service équipa 2 avions selon les instructions du Dr Emory Leon Chaffee, un physicien de Harvard. Les militaires américains ne sont pas les seuls à avoir tenté ces expériences : les Russes, les Chinois et certainement d’autres ont aussi essayé. J’ai lu, par exemple, que l’armée chinoise avait répandu du deolin en 1930 au-dessus de Hong-Kong afin de combattre la sécheresse.


Ce n’était que le début, mais tout commença vraiment après 1946 et la découverte par le Dr V. Schaeffer de General Electric qu’en déversant de l’iodure d’argent dans les nuages, cela déclenchait des précipitations. Des milliers d’expériences ont été réalisées à travers le monde, dont bien sûr par les militaires. Pour les Etats-Unis, les recherches initiales furent principalement confiées à la Naval Aionr Weapons Stati à la base de China Lake, en Californie du Nord.


Pulvériser des produits chimiques dans le ciel devint une affaire courante pour les militaires américains (et les autres), par exemple dans la lutte contre les ouragans, avec notamment les projets de longue durée Cirrus (1947-1952) et Stormfury (1961-1983). 


Officiellement, la première utilisation de produits chimiques pour modifier le climat comme arme de guerre se produisit pendant le Vietnam, sous le nom de code « Operation Popeye ». De 1967 à 1972, près de 2 700 vols furent effectués pour répandre ces produits au-dessus du Vietnam et du Laos. Presque jusqu’à la fin de l’opération, les militaires réussirent à la garder secrète. Elle ne fut révélée qu’en 1971, ce qui aboutit à une audition devant le Congrès des Etats-Unis le 20 mars 1974 (cette audition ainsi que les détails de l’opération Popeye sont présentés dans un petit livre officiel intitulé  »Prohibition of weather modification as a weapon of war: Hearing before the Subcommittee on International Organizations of the Committee on International … first session, H. Res. 28 … July 29, 1975 » – j’ai ce livre, évidemment).


J’ai indiqué que le Pentagone n’est pas le seul à avoir pratiqué ces épandages chimiques : les Anglais l’ont fait aussi. La BBC, par exemple, a révélé en 2001 que l’inondation soudaine qui dévasta en 1952 la petite ville de Lynmouth, faisant 34 morts, était due à des expériences menées par la RAF sous le nom de code « Operation Cumulus  (http: //www. uagrdian.co.uk/uk/2001/aug/30/sillyseason.physicalsciences). Malgré les preuves apportées par la BBC, le gouvernement nia sa responsabilité et refusa l’ouverture d’une enquête officielle.


Modifier le climat est une chose, empoisonner les populations en est une autre. En 1997, à la demande du Congrès, le National Research Council (NRC) publie un rapport stupéfiant, dont le titre est « Toxicological assessment of the U.S. Army’s zinc cadmium sulphide dispersion tests ». Il est expliqué que 40 ans plus tôt, dans les années 50 et 60, l’armée américaine déversa à partir d’avions, du toits des immeubles et de véhicules mobiles, un composé de sulfure de cadmium-zinc et de micro-organismes au-dessus de trente-trois zones urbaines et rurales des Etats-Unis et du Canada, dans le cadre de tests de guerre bactériologique. Des villes aussi importantes que Minneapolis et St. Louis furent visées. Bien évidemment, le NRC et ses experts concluent dans leur rapport que ces expériences ne présentaient aucun danger pour la population. La lecture complète du rapport démontre plutôt le contraire. Signalons que les militaires déclarèrent ne plus savoir exactement où furent conduites ces opérations et que la plupart des dossiers a disparu…


Nous apprenons aussi dans ce rapport que les mêmes expériences contre la population et l’environnement furent menées à la même période en Scandinavie et au Royaume-Uni, pendant près de 40 ans ! Le journal The Observer enquêta sur le sujet (à lire sur le site de The Guardian http://www.guardian.co.uk/politics/2002/apr/21/uk.medicalscience). « Beaucoup de ces tests consistaient à disperser des produits chimiques et des micro-organismes potentiellement dangereux au-dessus de vastes zones habitées, sans en avoir informé préalablement les populations. »


Les conséquences furent terribles, mais de nouveau, comme aux Etats-Unis, des experts distingués conclurent quatre décennies plus tard que ces expériences étaient sans danger pour la population et l’environnement. Et tout fut classé définitivement.


Tandis qu’ils aspergeaient les gens aux USA, en Angleterre et ailleurs, bien évidemment des « experts » et des « savants » expliquaient que ces traces dans le ciel étaient absolument normales. Par exemple, le journal américain The Free-Lance Star du 6 Mai 1972, explique que « les contrails familières souvent laissées par les avions volant à haute altitude peuvent persister pendant une longue période sous certaines conditions. » 


De même, dans le livre Clouds of the World: A Complete Color Encyclopedia publié en 1972, il est expliqué dans le chapitre 11 – Condensation trails, que ces traînées persistantes sont tout à fait normales. Dans les films et les séries TV américains de l’époque, on en voit parfois. Un exemple flagrant : l’épisode n°25 de la première saison de ZORRO, diffusée en 1957-58 (il n’y a eu que deux saisons). Vous verrez ces traînées, tout particulièrement pendant la course. Elles sont manifestement persistantes, car elles apparaissent, mais (heureusement) pas les avions qui les ont produites…


Dans son livre « Planet Earth, The Latest Weapon Of War », le Dr Rosalie Bertell écrit que « les Etats-Unis et le Canada collaborent à des expériences de modification du temps depuis 1958. […] Le Programme Churchill CRM (Chemical Release Modules) comprenait différents composés du baryum, dont de l’azoture de baryum, du chlorate de baryum, du nitrate de baryum, du perchlorate de baryum et du peroxyde de baryum. Tous sont combustibles et la plupart sont destructeurs de la couche d’ozone. Dans un programme de 1980, environ 2 000 kg de produits chimiques furent déversés dans l’atmosphère, incluant 1 000 kg de lithium. Le lithium est un produit chimique hautement réactif qui est ionisé très facilement par les rayons du soleil. Ceci augmente la densité des électrons dans les couches basse de l’ionosphère et crée des radicaux libres qui sont hautement réactifs et capables de produire d’autres changements chimiques.


[…] J’ai interrogé un jour le conservateur de la bibliothèque du Parlement du Canada pour savoir s’il existait des comptes-rendus officiels sur les conséquences de ces expériences. Il me fut répondu qu’il n’y avait aucun problème d’ordre environnemental étant donné que les scientifiques menant ces expérimentations n’en avait mentionné aucun et qu’il n’y avait pas de tollé de la part du public. Evidemment, puisque le public ne savait pas que les couleurs magnifiques qu’il observait dans le ciel pouvaient avoir été causées par des expériences. »

Pour ceux qui essayeraient de nous faire croire que ces expériences n’existent plus, voici un extrait d’une correspondance récente avec le Dr Rosalie Bertell :


« Le 19 septembre 2010, l’U.S. Navy a effectué un tir de fusée de sa base en Virginie pour créer des nuages artificiels d’oxyde d’aluminium à environ 800 kilomètres au-dessus de la côte Est des Etats-Unis. Les nuages naturels les plus élevés se situent autour de 80 km. L’ombre nuageuse gigantesque a ainsi généré une neige précoce sur la côte Est. […] Le plan original prévoyait aussi un test au-dessus de Singapour. L’U.S. Naval Reserve a retiré de son site les informations sur ce projet lorsque j’ai commencé à en parler. Qui sait ce qu’ils peuvent bien manigancer d’autre ? »


Ainsi que je l’ai indiqué ci-dessus, j’ai écrit un livre sur le sujet, donc évidemment je pourrais en ajouter encore sur ces expériences et opérations militaires devenues monnaie courante depuis plus de 60 ans. Qui peut encore avancer que tout cela n’existe pas ? Qu’il s’agit de « théorie du complot » ? Chacun peut vérifier toutes les informations ci-dessus, car elles proviennent de rapports officiels et de grands médias comme la BBC et The Guardian.


Parlons maintenant du film. J’ai évidemment interviewé des scientifiques (dont un météorologue membre distingué du GIEC), qui m’ont expliqué que les chemtrails n’existent pas et que tout est contrail. Lorsque, durant l’interview, je leur ai demandé s’ils avaient effectué des analyses de quelque sorte que ce soit pour étayer leurs propos, leur réponse fut naturellement négative. En fait, ils n’ont pas du tout étudié le phénomène : ils connaissent la « réponse officielle » et se contentent de la délivrer. Ce n’est plus de la science mais de la politique.


De même, lorsque je leur ai demandé comment expliquer la présence de baryum à la surface des bacs à sable à Paris et dans les endroits où apparaissent régulièrement ces traînées, ils n’avaient pas d’explication…

Et je ne parle pas mêmes des 10 tonnes de baryum achetées par l’armée française : aucun expert ou scientifique n’a été en mesure de me fournir une explication plausible quant à leur utilisation… Et je rappelle, ainsi qu’il est mentionné dans le film, que les militaires ont retiré l’information de leur site immédiatement après ma visite et le fait que je l’aie enregistrée. Pourquoi ?

Donc ces scientifiques que j’ai interviewés ne sont pas dans le documentaire : porter une blouse blanche et être qualifié officiellement de scientifique n’est pas suffisant, encore faut-il avoir travaillé sur le sujet pour être pertinent. C’est un respect minimum dû au public. De plus, la « réponse officielle » est déjà dans le film, puisque je cite cet extrait de la brochure de l’US Air Force affirmant que les chemtrails sont un « hoax », un canular. Je me suis donc clairement centré sur les scientifiques qui ont étudié le phénomène de ces traînées persistantes et depuis plusieurs années.

Certains emails que vous avez reçus tentent de jeter le discrédit sur eux. Est-il vraiment utile d’y répondre ? Le Dr Rosalie Bertell est une grande Dame, avec tant de références, de réalisations, de récompenses ! En juin dernier, elle a de nouveau été invitée à s’exprimer aux Nations Unies sur les questions de désarmement. Elle a dirigé la Commission médicale internationale de Bhopal, qui a enquêté sur les conséquences de cette catastrophe en Inde, elle a organisé la Commission médicale internationale à Tchernobyl, elle a travaillé sur le projet de guerre des étoiles de Reagan, etc., etc. Elle est l’une des rares scientifiques cités dans le Rapport Theorin (1999) du Parlement européen, que chacun devrait avoir lu.

Les références et les réalisations du Dr Nikos Katsaros sont également impressionnantes. De plus, il écrit et s’exprime sans relâche sur le sujet, y compris devant les parlements et les institutions qui l’invitent régulièrement. Quant au Dr Coen Vermeeren, en tant qu’expert en aéronautique, il est totalement engagé dans ce sujet sur lequel il enquête depuis des années avec tous ses efforts et son humilité.


De l’information documentée peut être trouvée partout. La chaîne allemande RTL9 a diffusé un reportage (http://www.youtube.com/watch?v=RWsQ2KnIvH0&feature=more_related) où des météorologues menés par Karsten Brandt ont obligé l’armée allemande à reconnaître qu’elle avait répandu des produits chimiques dans le ciel en  2005 et 2006.

De nombreuses analyses sont disponibles sur Internet (http://www.carnicom.com/flame1.htm). Ce qu’explique le Dr Hildegarde Stanninger est incroyable : elle a fait réaliser des analyses qui montrent au Texas et ailleurs que les substances trouvées dans des chemtrails et sur des patients souffrant de la maladie des Morgellons sont les mêmes (lien)


Les contrôleurs aériens commencent aussi à parler (lire l’article de William Thomas, qui enquête depuis longtemps sur le sujet des chemtrails, sur http://www.rense.com/general20/cc.htm).


Vous pouvez aussi lire ce qu’en dit le Dr R. Michael Castle : « Au cours de ce siècle, nous pensons que nous assistons à la fin progressive et délibérée du système naturel de la Terre. Il y a ceux qui « débunquent » / désinforment tout ce qui est écrit au sujet des chemtrails. De quoi s’agit-il ? Les chemtrails ne sont que la vague description, en termes profanes, d’un théâtre bien plus vaste de produits toxiques déversés dans l’atmosphère / la stratosphère, pour une myriade de programmes bruts et toxiques. »


Je pourrais ajouter tellement d’autres informations, mais j’arrête la liste, car ce texte est déjà long. J’espère qu’il vous aidera. Ainsi que je l’ai indiqué au début, vous pouvez l’utiliser comme vous le souhaitez.


Pour finir, je voudrais saluer votre courage et votre sens des responsabilités. Espérons maintenant que le public fera pression sur les hommes politiques pour qu’ils obligent les militaires à arrêter tout ça.


Bien cordialement,

Patrick Pasin

Producteur et réalisateur de « Bye Bye Blue Sky »


Source: http://acseipica.blogspot.com/2011/04/le-film-bye-bye-blue-sky-suites.html

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12 avril 2011

¤ 1. L’identité des trafiquants

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 10

par Michel Koutouzis (son site) jeudi 25 mars 2010 sur Agoravox

¤ 1. L’identité des trafiquants dans Politique/Societe gravure-guerre-franco-chinoise-2-acdb6

 Heureusement, l’identité des trafiquants et l’identification géospatiale du trafic sont désormais étudiés avec minutie et depuis longtemps, loin des clichés et des généralités qui submergent les comptoirs des cafés, les rédactions audiovisuelles ou le monde politique et même judiciaire. On pourrait, plus généralement, parler de criminalité, mais essayons d’être aussi précis que sont imprécis les commentaires qui fleurissent notre environnement médiatique et restreignons nous au terme trafic (de produits illicites) et la commercialisation sous une forme illicite de produits non prohibés (fraude fiscale par exemple). Essayons enfin de ne pas recevoir en pleine figure les foudres de la loi qui oblige le chercheur de ne pas exprimer avec des thèmes exacts les résultats de ses enquêtes. 

Un peu d’histoire

Les grandes organisations criminelles, toutes autant que nous les connaissons, sont directement liées au fait diasporique. Les triades chinoises par exemple (issues de la révolte nationaliste des Taï Ping contre le pouvoir dynastique et les comptoirs étrangers) ont, dans un premier temps, joué le rôle de « protecteur – prédateur » de la diaspora chinoise. Il en va de même pour les mafias italiennes (Cosa nostra, ‘Ndrangeta, Commora, Santa Corona Unita, etc.), et la mafia italo-américaine. Il en va de même aussi pour les Bariadokan (Yakusas) japonais à Hawaï et sur la côte ouest des Etats-Unis, pour la Maffya turque, pour les fares albanaises, les bosses indo-pakistanais, etc. Toutes ces organisations ont commencé par agir au sein de leur propre diaspora et, dans un deuxième temps, ils se sont ouverts vers le monde (étranger et hostile) qui les entourait. Les premiers trafiquants de drogue en extrême orient (juste après les deux guerres de l’opium) avaient des noms yougoslaves, grecs, arméniens ou corses. Les tout premiers (et plus importants) trafiquants issus de l’effondrement de l’Union Soviétique n’étaient pas des « têtes brunes » (Ouzbeks, Géorgiens, Azéris, etc.) mais des juifs issus de la première diaspora « libérée » par Brejnev. Il en va de même pour les kosovars qui ont précédé les clans albanais – ayant eu plus vite accès à un passeport -. (Pour plus de détails : « Atlas Mondial des Drogues », PUF, 1977).

Le « milieu » d’avant et après guerre français était corse, arménien, italien, yougoslave, arabe, dans les villes et les régions à forte concentration diasporique, et « français de souche » au reste de la France. Ce qui n’empêchait en rien une franche collaboration ente eux faisant fi des « antécédents ethniques ». 

La guerre d’Indochine a été un « interfaçe » important pour la sacre de Marseille comme ville trafiquante contrôlée par le milieu corse et italien qui collaborait en amont avec les « pirates du delta du Mékong » et les Méos (minorité ethnique des hauts plateaux du nord Vietnam), sous la protection du colonel Trinquier (opération X) et des services secrets. Aux Etats Unis et au Canada la guerre du Vietnam (étendu au Laos et au Cambodge) est à l’origine des organisations criminelles asiatiques tenant le haut du pavé qui, encore aujourd’hui, agissent parfois sous le parapluie d’ex militaires américains et de la CIA. Tout comme les deux plus grandes structures trafiquantes d’opium des années 1920 à dimension internationale agissant sur quatre continents (Zacharian – Zelinguer à Vienne et Eliopoulos – Courevides à Paris) qui conduisaient leurs affaires sous la couverture directe de (très) hauts fonctionnaires et de certains patrons de l’industrie pharmaceutique, ce qui, bien entendu, les rendait intouchables. (Pour plus de détails : I.J Bensussan, « L’opium », Vigot Frères, Paris 1946 et « Géopolitique et géostratégies des drogues » Economica, 1996). 

Réseaux visibles et invisibles

Observons maintenant l’aspect géospatial. Dans une étude de l’HESI (Analyse spatiale et géographique du phénomène sécurité et délinquance), Pascale Perez se référant au « Crime Mapping » comme outil de prévention et de recherche, conclut pour la France à un schème indiquant que l’espace détermine l’identité du trafiquant et pas le contraire. Le dealer de cocaïne au sein d’une banque, d’une école du 17e arrondissement ou d’une chaine de télévision, n’a pas le même profil que le « pusher » de hach ou d’héro à Argenteuil ou à la Cité des dix mille. Or, si les deux existent, ils n’ont pas la même visibilité. Celui qui est le plus près de nous est aussi le plus invisible. Le produit (cocaïne) pour les premiers ainsi que le milieu (banque par exemple) impliquent la discrétion et l’intégration ; pour les seconds, l’affirmation du contrôle d’un territoire exige l’exubérance et l’affirmation. Cette affirmation ne se fait pas aux dépends de l’Etat et de ses services (ils ne sont plus là que de manière sporadique) mais vis à vis de la concurrence. Ils sont ainsi bien plus visibles. La crainte ne vient pas de la police avec la quelle, tel Sisyphe, se joue une partie de cache-cache sans fin, mais vis-à-vis d’une autre bande. Par contre, se faire prendre au sein d’un milieux « protégé » implique la déchéance et le bannissement de ce même milieu : la discrétion est donc exemplaire. Comme l’indique G.C. Barnes (« Defining and Optimizing Displacement » in Criminal Justice Press, New York 1995), le temps, la cible, l’espace, la tactique, le type de délit sont des variables changeantes qui déterminent l’identité du trafiquant. Celui-ci d’ailleurs est aussi une variable si on prend en compte une organisation bien structurée qui agit ayant comme objectif la pénétration d’un marché. En d’autres termes, la même organisation choisira un profil bas et intégré pour un espace « intégré » et un profil « exubérant » pour un espace à conquérir à la marge de l’Etat de droit.

Ce n’est donc pas une fatalité ethnique le fait que les statistiques policières judiciaires portent quasi exclusivement sur la partie de cache-cache citée ci-dessus et non pas sur les grossistes – trafiquants. Lorsque ces derniers se font (exceptionnellement), prendre, on s’aperçoit qu’ils sont rarement issus de milieux défavorisés. Ils sont propriétaires de yachts, de restaurants, ce sont des hommes d’affaires et faisant partie des professions libérales et rarement des hommes du milieu : Quand les réseaux étaient purement ethniques et liés aux grandes organisations criminelles comme je l’indique ci dessus, les « patrons » étaient, généralement, issus de la même nationalité, voire de la même région. Mais désormais le trafic s’est démocratisé d’une part, d’autre part il singe les échanges commerciaux classiques : sous traitance, diversification, complexification et dilution de la responsabilité (sociétés écran par exemple), etc. Enfin, le trafic dans son ensemble se dissous au sein d’activités et de produits légaux. Il ne s’agit plus d’activités illégales ayant besoin d’une « enseigne légale » ce qui était le schéma dominant des organisations criminelles « classiques » mais d’un binôme mercantile qui ne fait plus la distinction entre légal et illégal désormais complémentaires. (Pour plus de détails « Drogues à l’est, logique de guerres et de marché » in Politique étrangère 1996). 

Il s’agit d’une mutation de taille qui a comme première conséquence la fin du phénomène diasporique comme élément fondateur des organisations déviantes. L’autre conséquence, tout aussi importante consiste au fait que, à quelques exceptions près, la spécialisation sur un seul produit ou une seule activité tend à disparaître. Le temps des conglomérats, de la suprématie des services (être en possession d’une filière qui a fait ses preuves, par exemple) de la complémentarité et de la coopération entre très gros opérateurs a pris le dessus sur une activité « artisanale » et diasporique qui avait maîtrisé le trafic tout au long du vingtième siècle.

Cependant, et plus particulièrement au sein de pays en conflit, des non – Etats, ou des espaces sous le contrôle d’une force politico-militaire (guérilla, milices, clans, fares, seigneurs de la guerre, etc.), persiste la tentation de contrôler l’ensemble des activités sur un produit (production, transformation, cheminement, distribution, blanchiment des bénéfices) pour la simple raison que le plus une activité se situe vers la fin de la chaine et plus elle est génératrice de bénéfices. Nous y reviendrons. 

par Michel Koutouzis (son site) jeudi 25 mars 2010 – 48 réactions yahoo

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¤ 2. L’identité des trafiquants : les « circuits courts »

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 02

par Michel Koutouzis (son site) vendredi 26 mars 2010 sur Agoravox

¤ 2. L’identité des trafiquants : les « circuits courts » dans Politique/Societe images-65-15272

 En 1996, alors que le prix de l’héroïne était autour de 300 francs le gramme d’une pureté de 7-8 %, au sud de la France a été interpellé un jeune kurde qui écoulait le gramme d’une pureté létale (un peu plus de 12 %) à 35 – 40 francs. Inutile de dire que les professionnels (répression-prévention) eurent des sueurs froides, ayant comme première réaction de penser que les prix s’effondraient. A l’époque le binôme Birmanie – Afghânistân surproduisait, la route des Balkans éclatait sous la pression des clans Albano – kosovars, et le Liban, la Colombie et le Mexique (grand producteur de l’entre deux guerres et pendant la guerre) étaient soupçonnés d’être entrés dans le jeu. Il n’en était rien. Le rôle des pays latino-américains et du Liban restait plus que marginal. On n’était pas moins devant un phénomène nouveau et qui, aujourd’hui, a pris de l’ampleur. A l’époque, l’OGD (Observatoire Géopolitique des Drogues) introduisait un nouveau concept pour définir la nature et le sens de ce phénomène : les « circuits courts ».

A ses débuts, il s’agissait de la multiplication de transporteurs individuels (ou appuyés sur des réseaux ethniques rudimentaires) qui, une ou deux fois transportaient au maximum un kilo, de quoi pouvoir créer un capital de survie dans leur nouvelle vie. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque une série de conflits (Caucase, Balkans, Turquie, etc.) avait jeté sur les routes des milliers de réfugiés, tandis que la drogue finançait ces mêmes conflits. (Pour plus d’informations : J.C Ruffin. L’empire et les nouveaux barbares. J.C. Lattès, 1991).

En fait, notre jeune Kurde n’avait aucune idée du prix de l’héro. Il avait acheté son kilo à Istanbul (2000 dollars) et le revendait en doublant sa mise. Le problème (mais ce n’était qu’un début) c’est qu’il y avait des milliers de gens comme lui. J’ai même rencontré un dentiste albanais qui vendait « son kilo » en Allemagne pour installer son cabinet dentaire à Tirana. Les effets de cette « mutation démocratique » se sont tout de suite fait sentir : à la fin des années 1990, les kosovars constituaient la majorité des incarcérés pour trafic de drogue dans les prisons suisses, tout comme les arméniens (de l’Arménie ex – soviétique) des prisons californiennes. 

 La guerre des clans mafieux turcs par partis politiques interposés (et vice-versa), la guerre sale du gouvernement Tciller à l’intérieur et à l’extérieur de la Turquie (Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie) contre les réseaux kurdes et alevis, avaient déstabilisé l’étanchéité légendaire de la « route des Balkans ». Ils ont ouvert une brèche pour des réseaux balkaniques et caucasiens qui, cependant, se fournissaient toujours en Turquie. (Pour plus d’informations : “L’économie mafieuse en Méditerranée Orientale” in Evaluer la menace terroriste et criminelle, Culture et conflits, Paris, 2002.)

 

Ce système de « trafic individuel » prouvant son efficacité a contribué à une mutation de taille dans les habitudes contrebandières. Les grandes organisations trafiquantes, déstabilisées dans un premier temps, ont repris au début des années 2000 le procédé à leur compte : Au lieu d’acheminer jusqu’au client la marchandise, ils fixèrent des labos et des stocks à la périphérie (Roumanie, Bulgarie, etc.) limitant les risques tout en augmentant (raisonnablement) les prix du demi-gros. 

En ce qui concerne la cocaïne, des causes différentes ont abouti aux mêmes effets. La destruction des deux cartels historiques (Cali et Madelin) la mise en combat des réseau Noriega, allaient de pair avec un processus qui avait commencé pendant les années 1980 : la Colombie étant devenue autosuffisante en production de coca, elle n’avait plus besoin de Pérou et de la Bolivie. Du coût, ces deux pays écoulèrent leur production de manière autonome, faisant du Brésil frontalier leur voie principale. Or, ce dernier utilisa dès le début des années 1990 les pays africains lusophones (Angola, Mozambique, Cap Vert) comme lieu de stockage et de réacheminement. Ces trois pays étaient en guerre, c’était des espaces de non droit, demandeurs de fonds et d’armes, et côtoyaient des pays, eux aussi en guerre mais surtout grands producteurs de diamants. Enfin, le Nigéria pays entropique par excellence et les réseaux mourides des pays du Golfe du Gabon, offraient la main d’œuvre et les voies d’acheminement et de pénétration au sein des pays consommateurs. (Pour plus d’informations : A.G. Camacho : Drogua, corruption y poder. Universidad del Valle, 1981 ; A. Rayes Posada : La violencia y la expancion territorial del narcotrafico, Bogota Ed . Uniandes/CEREC, 1990)

Les réseaux colombiens ont de leur côté utilisé le Mexique comme voie de pénétration par excellence, faisant de ce pays le royaume des cartels mexicains. 

Ainsi, le trafic de cocaïne et d’héroïne, concentré et contrôlé jusque là, a explosé à partir des années 2000, d’autant plus que les nouveaux opérateurs payaient les passeurs en nature : ainsi non seulement les réseaux se sont multipliés à l’infini, mais aussi la consommation a explosé aux lieux de passage (Macédoine, Albanie, Bulgarie, Brésil, Mexique, Caraïbes, Angola, Mozambique, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, etc.). 

En espace de vingt ans il y a eu une continentalisation du processus drogues en l’Amérique Latine et en Afrique ne laissant aucun pays hors circuit.

Les circuits courts on ainsi imprimé leur identité sur les structures mafieuses traditionnelles, tandis que de nouveaux opérateurs, plus liés à l’économie financière et formelle pointaient et que les drogues de synthèse permettaient enfin à des organisations criminelles locales d’installer leurs laboratoires à la porte d’à côté du consommateur… A suivre. 

par Michel Koutouzis (son site) vendredi 26 mars 2010 – 6 réactions

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¤ 3. Qui sont les trafiquants : Le syndrome DeLorean

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 43

par Michel Koutouzis (son site) sur Agoravox le mardi 30 mars 2010

¤ 3. Qui sont les trafiquants : Le syndrome DeLorean dans Politique/Societe 9aec3fb0-da3ee

 Le six octobre 1982, le créateur visionnaire de voitures DeLorean, à court de capitaux pour construire sa propre usine essaya de passer un accord avec des trafiquants de cocaïne en achetant 100 kilos de cette drogue. Manque de pot, les vendeurs étaient des agents du FBI. Il a été filmé en prononçant la phrase restée dans l’histoire « c’est mieux que de l’or ». Il fut cependant acquitté pour deux raisons : il a été « prouvé » que la DEA et le FBI l’avaient incité à passer à l’acte et que les vingt cinq kilos trouvés dans sa voiture de sport étaient « pour usage personnel » ! Play boy clinquant et exubérant, marié à un modèle, il eut la chance de tomber juste avant que la cocaïne ne devienne aux Etats Unis un produit « politiquement et culturellement incorrect ». 

Depuis, et plus particulièrement après la chute du mur de Berlin, les hommes d’affaires qui ont été mêles à des scandales mêlant toute une série d’activités (Agroalimentaire, infrastructures portuaires, industrie pétrolière, transports, immobilier, etc.) et le trafic de drogues sont innombrables.

Les américains Marc Ritch (amnistié par Clinton sous l’excuse officieuse qu’il était un correspondant honorable du Mossad), Oscar Wyatt (nourriture contre pétrole et détournement de l’embargo sud-africain), les russes Mogilevitch, Fisherman et le fameux Bout (armes, pétrole, etc. ), le président bolivien putschiste Hugo Banzer, Vladimir Montessinos, « conseiller » chargé de la sécurité du président du Pérou Fugimori, R. Spandaro roi des casinos et ancien de la Mafia (Saint Marin), Deniz Oscan (casinos aux Caraïbes en Chypre du nord et en Azerbaïdjan), et je n’indique que les milliardaires plus importants. 

Parallèlement, et tandis que les administrations américaines successives déclarent la continuité du slogan Reaganien de la « guerre à la drogue » la CIA utilise la drogue pour alimenter tous les conflits latino-américains (et pas seulement celui des contras). La drogue distribuée à Los Angeles par exemple (et à laquelle le « San José Mercury News » attribue l’origine du boom du crack entre la population noire) était déposée dans les bases aériennes du Salvador. De là elle était transférée dans des avions de tourisme jusqu’à des aéroports au Texas, avec la protection de la CIA. À la fin de 1981, la structure avait obtenu de faire introduire une tonne de drogue de la contrebande. Blandón, qui reçoit toujours un salaire du gouvernement américain comme agent spécial de la DEA, a admis que entre 1981 et 1988 il introduisait jusqu’à 100 kilos de cocaïne par semaine.

La coïncidence de dates, acteurs et lieux géographiques permettent de suggérer qu’une partie de la drogue manipulée par Blandón, avec l’autorisation de la CIA, fût approvisionnée par les narcotrafiquants boliviens, même après le renversement de García Meza en Bolivie, et de la restauration démocratique en Argentine en 1983.

Les Argentins ont aussi été les pionniers de la structure qui a ensuite été utilisée par le gouvernement de Ronald Reagan, pour canaliser l’aide cachée aux Contras. Les agents du Batallón 601, Raul Guglielminetti, alias une « Mayor Guastavino », Leandro Sánchez Reisse, alias « Lenny », et Jorge Franco, alias « Fiorito », se sont spécialisés dans le blanchiment d’argent des fonds provenant du trafic de drogues. Franco a voyagé dans deux occasions en Amérique Centrale, une d’elles avec son identité réelle.

« Les services de police nord – américains connaissaient parfaitement les relations des hommes politiques latino-américains avec les mafias, mais se sont tus. On peut le constater dans une note de M. John Negroponte, ambassadeur des Etats-Unis au Mexique à l’époque, au secrétaire d’Etat, sur l’enrichissement illicite de certains fonctionnaires « Je ne pense pas que nous devions publiquement mettre à l’épreuve la résolution de Carlos Salinas de Gortari [de lutter contre le narcotrafic]. Il veut améliorer la coopération. Mais il doit le faire de manière à ne pas affecter sa base politique. » Quelle était sa base politique ? Raul Salinas de Gortari (condamné plus tard pour trafic de cocaïne) Francisco et Mario Ruiz Massieu (idem), Luis Donaldo Colosio (idem), le général Gutierrez Rebolledo, principal responsable de la lutte antidrogue, et incarcéré au début de 1997. 

La drogue ainsi ne sert pas seulement à financer les conflits ; elle sert comme levier financier pour tous les pays qui jouent le jeu des privatisations : Une étude du FBI intitulée « L’économie politique du commerce des drogues », rédigé par James Moody, chef de la Section Drogues de la Division du Crime organisé, et rendu public au Mexique le 9 mai 1995 indiquait que, depuis, le gouvernement de Salinas a mis en place une série d’incitants pour attirer le capital étranger. Un de ceux-ci – d’après ce document - « est la vente d’entreprises parastatales à des investisseurs privés, des entreprises telles que d’importantes institutions financières, des fabriques et des commerces industriels et des services d’avant-garde ayant une valeur de plusieurs milliards de dollars ». Dans ce programme de privatisation « il y a eu corruption et blanchiment d’argent impliquant d’influents financiers mexicains…. Des entreprises parastatales ont été achetées par des organisations de narcotrafiquants. »

Vingt cinq ans plus tard, les « Cartels » mexicains, après avoir corrompu l’ensemble des institutions de ce pays en toute impunité, deviennent une « menace pour Washington »… Trop tard.

Il en va de même en Asie Centrale, en Russie, au sud-est asiatique (Thaïlande en particulier) et, si on inclut la contrebande pétrolière, la contrefaçon et les pierres précieuses, on peut difficilement faire une cartographie mondiale des affaires qui soit indépendante de l’économie criminelle. A suivre.

par Michel Koutouzis (son site) mardi 30 mars 2010 – 20 réactions yahoo

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¤ 4. L’identité des trafiquants : les labos de nos quartiers

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 02

par Michel Koutouzis (son site) mercredi 7 avril 2010 sur Agoravox

¤ 4. L’identité des trafiquants : les labos de nos quartiers dans Politique/Societe opy_zouni-2b25f

 J’animais en 2003 une réunion à Bangkok sur les drogues de synthèse et j’expliquais aux policiers spécialisés les risques environnementaux et de santé inhérents aux laboratoires des drogues de synthèse. En privé, le directeur de l’antenne des Nations Unies m’a alors reproché « d’introduire de la peur chez nos stagiaires ». « Le luxe de moyens de nos polices » m’a-t-il fait remarquer « est impossible en Asie ». « Déjà ils ne mettent pas beaucoup de volonté, si en plus on leur parle d’acide, d’explosions, de narcose environnementale du Mékong, ils ne voudront plus y aller ». « Vos analyses, gardez-les pour les suédois, les néerlandais ou les slovènes… ». C’était une autre version de l’adage : « bon pour l’orient ». Je ne retiens, pour l’instant, que « le luxe de nos moyens de police ». En effet, la brigade spécialisée néerlandaise sur les drogues de synthèse possède un équipement digne des astronautes de la NASA. Et pour cause : les laboratoires, fixes ou ambulants déversent des centaines de tonnes d’acides et autres produits hautement corrosifs sur les alentours des grandes villes hollandaises tandis que les labos en tant que tels sont toujours à la limite de l’explosion. Ce fut donc une bonne idée d’attaquer les producteurs d’exta et autres dérivés amphétaminiques par le biais de l’environnement. Mais ce fut aussi une ruse, tant les drogues de synthèse sont désormais « intégrées » au sein d’une « polytoxicomanie utilitariste » ambiante. Quelles que soient les hausses ou les baisses de la consommation des autres drogues, la consommation des drogues de synthèse ne fait qu’augmenter. Serait-ce par ce que cachets et pilules sont le symbole même de notre addiction aux médicaments ? Serait-ce par ce qu’il existe pour chaque « état d’âme » et une pilule, serait-ce que les « designer drugs » ont la double capacité d’anticiper les besoins et de jouir pendant un temps d’un statut « légal » le temps d’entrer dans les catégories des produits prohibés ? Serait-ce par ce que elles méritent pleinement leur nom de psychotropes c’est-à-dire, littéralement, moteurs du mouvement, de la transformation de l’âme ? C’est tout cela, et, en même temps pour une raison primordiale : elles sont fabriquées chez nous.

Initialement, la recherche d’analgésiques de synthèse se développe surtout en Allemagne. Il s’agit à la fois de trouver des médicaments ayant les mêmes effets que la morphine mais n’entraînant pas de dépendance et d’assurer l’approvisionnement de l’armée sans être péthidine (1939), puis la méthadone. Cette dernière, baptisée en l’honneur d’Adolf Hitler, ne sera finalement pas donnée aux soldats du Reich car jugée trop toxique. L’industrie pharmaceutique se penche aussi sur les stimulants. A Tokyo, à la fin du XIXe siècle, l’éphédrine avait été extraite de l’Ephedra vulgaris, une plante déjà utilisée par les Chinois il y a 5 000 ans. L’amphétamine naît de cette découverte, également exploitée aux Etats-Unis et en Allemagne. Ces trois pays en feront un usage intensif pendant la seconde Guerre mondiale pour doper leurs combattants.

En Occident, les psychotropes s’installent à la fin des années 50. L’industrie pharmaceutique inonde le marché. Le public américain consomme, en toute légalité, de milliards de comprimés d’amphétamine, de méthamphétamine et de tranquillisants. En ces années de performances économiques, les gangs de motards (comme au Canada, en Grande-Bretagne et en Australie) joueront un rôle actif dans l’approvisionnement d’un marché clandestin qui recrute majoritairement dans les classes moyennes de l’Amérique profonde. Dans le Midwest, la méthamphétamine est encore aujourd’hui appelée redneck cocaine : « la cocaïne du plouc ». L’amphétamine gagne la Scandinavie dans les années soixante, sous forme d’ampoules à injecter. Stockholm compte, en 1965, 4 000. Aujourd’hui, un abus à grande échelle d’amphétamine reste la marque du nord de l’Europe : Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Danemark, Suède. En Espagne, ou la méthamphétamine fut longuement consommée par les combattants de la guerre civile, ce stimulant est entré dans les mœurs au point que, dans une étude réalisée en 1969, 66% des étudiants reconnaissent en avoir consommé à l’occasion d’examens ou de fêtes.

En 1965, aux Etats-Unis, les Drug Abuse Control Amendments réduisent drastiquement la production et la distribution licites des psychotropes. Le marché clandestin trouvera la parade en produisant ses propres drogues. Le développement de la recherche psychiatrique (souvent sous l’impulsion de l’armée) et la quête de sensations nouvelles qui marquent les années 60 offrent des débouchés aux drogues synthétiques sur les campus américains. Un universitaire de renom, Timothy Leary, vante les propriétés hallucinogènes du LSD, « découvert » en 1943 par le Suisse Albert Hofmann, chercheur des laboratoires Sandoz. La réputation de l’« acide » atteint vite l’Europe. A la fin des années 70, les deux tiers de la production mondiale de LSD viennent de laboratoires clandestins de la région de Londres et du Pays-de-Galles. En Californie, la ville de Hayward devient la capitale mondiale d’un autre hallucinogène, : le PCP, ou « poussière d’ange ».

A partir de la fin des années 1980, une forme cristalline fumable de méthamphétamine, surnommée ice ou shabu, sera introduite aux Etats-Unis depuis le sud-est asiatique, via Hawaï et la côte Ouest.

A la fin des années 60, les Californiens avaient découvert un autre dérivé amphétaminique, la MDA, baptisée « pilule de l’amour ». Le produit avait été oublié pendant des décennies : la firme pharmaceutique allemande Merck l’avait identifié dès 1910, ainsi qu’un « cousin » aux propriétés voisines, la MDMA (1913). Cette dernière, « découverte » en 1965 par un biochimiste américain, Alexander Shulgin, n’arrive dans la rue qu’au début des années 80, sous le nom d’Adam. En 1985, date de son interdiction outre-Atlantique, elle jouit d’une grande popularité chez les étudiants qui l’appellent ecstasy. Cette interdiction fait l’objet d’un débat passionné. Forte de sa réputation de produit convivial, l’ecstasy franchit l’Atlantique pour atterrir dans les discothèques d’Ibiza, rebaptisée « XTC Island ». Associée à la musique de danse, la MDMA submerge l’Angleterre pendant l’été 1988. Elle fait rapidement figure d’emblème de la sous-culture des rave parties, devenue dominante chez la jeunesse d’Europe occidentale du milieu des années 90.

Aujourd’hui, les trois drogues les plus consommées outre-Manche sont, dans l’ordre, les dérivés du cannabis, l’amphétamine et l’ecstasy. Celle-ci fait aussi fureur en Espagne et en Allemagne. En Italie, où les quantités saisies ont augmenté de 5 000 % entre 1990 et 1994, les autorités signalaient récemment des achats massifs par les mafias de drogues synthétiques achetées en Europe de l’Est et payés en faux dollars. Les Pays-Bas produisent 80% de l’amphétamine et la quasi-totalité de l’ecstasy saisis en Europe. Toujours à partir de laboratoires néerlandais, le LSD fait également un retour spectaculaire.

Outre-Atlantique, ce phénomène est amplifié. Des drogues oubliées resurgissent depuis le début des années 90. Le PCP connaît un regain d’intérêt au Canada (des laboratoires clandestins en Ontario s’en sont fait une spécialité) et dans les ghettos de la côte Ouest des Etats-Unis, où il est produit et commercialisé avec le crack par les gangs de Los Angeles. Les dérivés du fentanyl, dits « héroïne synthétique », bénéficient du reflux généralisé de l’épidémie de crack, tout comme la méthamphétamine. Celle-ci, depuis la mise en œuvre de la législation fédérale sur les précurseurs chimiques (1989), est de plus en plus produite au Mexique pour être distribuée dans tout l’Ouest et le Sud-Ouest américains par des gangs hispaniques affiliés aux grands cartels mexicains. Leur bastion est San Diego, en Californie.

On l’a vu, pour les trafiquants, les drogues synthétiques présentent le double avantage de pouvoir être produites à proximité des lieux de consommation, d’être aisément dissimulables et, compte tenu du prix des ingrédients de base et de la très forte concentration des doses, de permettre des profits colossaux. Robert K. Sager, patron du laboratoire de la DEA, estimait déjà en 1986 que, pour un investissement de 150 dollars un chimiste peut produire en quatre jours 500 grammes d’« héroïne synthétique » (3-méthylfentanyl), soit 50 millions de doses, pour un bénéfice avoisinant 500 millions de dollars.

Depuis le début des années 80, le marché des drogues voit sans cesse surgir de nouveaux composés : les designer drugs. Au lieu de se contenter de détourner les substances pharmaceutiques ou de les reproduire dans leurs laboratoires clandestins, des chimistes modifient à l’envi les formules de base pour créer une infinité de molécules inconnues qui, tant qu’elles ne sont pas formellement identifiées, échappent à la loi. Auparavant, tous les psychotropes faisant l’objet d’un trafic étaient le fruit de la recherche pharmaceutique, que le résultat en soit commercialisé ou non. L’industrie connaissait bien la pratique qui permet de contourner le brevet déposé par un concurrent en modifiant légèrement son produit (les anglo-saxons parlent de « me-too drugs »). Mais, avec les designer drugs, ou « drogues à la carte » – pour reprendre l’expression du Dr Istvan Bayer, expert hongrois auprès des Nations Unies -, l’utilisateur sert directement de cobaye à la nouvelle molécule.

Le phénomène est apparu aux Etats-Unis : la première drogue totalement originale issue de la production clandestine fut l’alpha-méthylfentanyl (un dérivé du fentanyl, deux fois plus puissant), vendu dans les rues californiennes en 1979. Dans ce domaine, les combinaisons sont infinies : Alexander Shulgin, l’« inventeur » de l’ecstasy, a décrit la synthèse et les effets de 179 phényléthylamines, analogues de la mescaline et de l’amphétamine. Encore ne s’agissait-il là que de quelques-uns des centaines de cousins possibles de la MDMA…

Les instances de contrôle reconnaissent volontiers que le raz-de-marée des produits de synthèse n’est retardé que par l’inefficacité de la lutte contre les drogues naturelles : le consommateur occidental préfère encore l’original à un « ersatz », même mille fois plus puissant. Mais pour combien de temps ? Jusqu’à présent, l’attrait pour les drogues était à la fois lié au rituel de l’usage et au dépassement d’un interdit. Dans cet esprit, les composés chimiques prêts à consommer étaient plus perçus comme des médicaments que comme de vraies drogues. C’est ainsi que l’amphétamine et les calmants ont séduit les classes moyennes aux Etats-Unis et en Europe, populations pourtant farouchement hostiles aux drogues illicites. Ces mêmes populations ont remplacé le caoutchouc par le plastique, le coton par le nylon et le bois par le formica. Cette acculturation des sociétés occidentales, pour reprendre le terme des sociologues, affecte inévitablement la connotation quasi-mystique des drogues « classiques ». Et les drogues synthétiques illicites tendent à rejoindre les préoccupations de plus en plus utilitaristes de leurs consommateurs. Les pilules pour danser, pour faire l’amour ou pour travailler, les cachets pour briller en société tiennent, dans l’esprit des jeunes générations, la même place que les somnifères ou les stimulants chez leurs parents.

L’entrée en force des pays de l’ex-bloc soviétique sur le marché des drogues, depuis le début des années 90, pourrait être le détonateur. Les organisations criminelles locales peuvent aussi bien choisir de développer les cultures de plantes à drogues, que de reconvertir une industrie chimique à l’abandon dans la production massive de drogues de synthèses. Cette dernière solution est favorisée par plusieurs facteurs : les produits chimiques de base ne sont soumis à aucun contrôle sérieux ; les chimistes très qualifiés et sous-payés sont légion ; les consommateurs de drogues de ces pays ont peu l’habitude des drogues naturelles (du moins dans les zones urbaines) et n’ont donc aucune prévention contre leurs succédanés. Or, ces dernières années, les signes de la mise en place de productions à grande échelle à l’Est se sont multipliés.

La police allemande estime que 20 à 25% de l’amphétamine saisie sur son territoire en 1994 vient de Pologne. Les autorités de Varsovie jugent, pour leur part, que la production nationale couvre 10% du marché européen. Des laboratoires universitaires sont soupçonnés et l’on ne compte plus les passeurs arrêtés aux frontières allemande et suédoise. La République tchèque dispute aux Polonais le titre de deuxième producteur européen de psychotropes, après les Pays-Bas. La méthamphétamine, sous forme liquide injectable, y supplante les drogues naturelles. La firme Rostoki, dans la banlieue de Prague, est le plus gros fabriquant d’éphédrine (le principal précurseur de la méthamphétamine) synthétique d’Europe centrale. En 1994, les Nations Unies ont dénoncé l’expédition de 50 tonnes d’éphédrine tchèque à des laboratoires clandestins mexicains, via la Suisse. Des chimistes tchèques sont employés par des laboratoires implantés en Saxe (Allemagne) voisine. Différentes affaires, survenues depuis 1992, ont prouvé que la Lettonie et la Hongrie sont les terres d’élection d’investisseurs, notamment scandinaves et néerlandais, qui financent la production d’ecstasy destinée à l’Union européenne. En 1993, enfin, l’Organe international de contrôle des stupéfiants s’inquiétait de l’existence, en Bulgarie, d’entreprises d’État fabriquant des phényléthylamines exportées sans autorisation sous la marque Captagon vers l’Afrique (Nigéria) et la péninsule arabique, via la Turquie.

L’ex-URSS est en passe de dépasser ces performances. L’Azerbaïdjan s’est spécialisé dans la production d’opiacés de synthèse (méthadone, normorphine , 3-méthylfentanyl) et de méthamphétamine à Guiandja et Bakou. En CEI, l’éphédrine synthétique est extraite de préparations pharmaceutiques et transformée en éphédrone (un dérivé amphétaminique connu aux Etats-Unis sous le nom de methcathinone), produite en Russie, en Biélorussie, en Ukraine, dans les États baltes et au Kazakhstan. L’Ephedra vulgaris, cultivée en Azerbaïdjan, pousse à l’état sauvage au Kirghizistan et au Kazakhstan, dans la région d’Almaty.

La Chine, elle aussi, tire parti de ses ressources en Ephedra. Les laboratoires clandestins de méthamphétamine, alimentés par de l’éphédrine détournée de l’industrie pharmaceutique, se multiplient dans les régions de Guangdong et de Fujian, pour l’instant à destination quasi-exclusive des marchés du sud-est asiastique et de la CEI. L’initiative de cette production revient souvent aux triades taïwanaises, originaires de Chine du Sud.

La Corée du Nord, la Birmanie (qui a vu dans ces drogue un substitut bien accommodant pour échapper aux pressions de la communauté internationale qui l’accusait d’être le premier producteur mondial d’héroïne), l’Afrique du sud (qui a un lourd passé d’intoxication des rebelles de l’ANC par des psychotropes) fait aussi partie du club. Mais, l’essentiel de leurs productions visent un marché régional. (pour plus d’infos : Atlas Mondial des Drogues, PUF ed.)

par Michel Koutouzis (son site) mercredi 7 avril 2010 – 18 réactions yahoo

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¤ The Chemtrail Smoking Gun: Proof of global atmospheric geoengineering

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source : http://www.rinf.com/columnists/news/the-chemtrail-smoking-gun-proof-of-global-atmospheric-geoengineering

18th January 2006 | Conspiracy

By Bruce Conway

For the past few years investigators and researchers have been searching for hard evidence on the elusive phenomena of chemtrail spraying. If one searches GoogleNews for articles on chemtrails in (with 4500 periodicals represented) not one article will be found. There is simply no coverage on this topic in the mainstream media.

Imagine our surprise when we discovered extensive proof of government involvement, funding, sponsorship, multidisciplinary research, policy making and implementation of global atmospheric modification under the classification of ‘Geoengineering.’ This is the chemtrail smoking gun we have been looking for.

Authorized by Congress and sponsored by the National Academy of Sciences, a monumental and in-depth study on global warming and possible corrective measures (mitigations) was undertaken in the early 1990s. Represented were senior researchers, faculty, theoreticians, atmospheric scientists, department heads and CEO’s from a multitude of prestigious institutions. The Smithsonian, Harvard, General Motors, Cambridge, MIT, Yale, World Resources Institute, National Center for Atmospheric Research, the Secretary General of the United Nations, Oxford, Brookings Institution, Columbia University, Oak Ridge National Laboratory, Carnegie-Mellon University, Princeton University, Brown University, Lawrence Livermore Laboratory, and many more. This colossal study recalls the scope, expense and secrecy of the Manhattan Project, yet the goals and eventual impacts of it are far greater.

¤ The Chemtrail Smoking Gun: Proof of global atmospheric geoengineering dans Politique/Societe geoengineering

« There are more things in heaven and Earth, Horatio, than are dreamt in your philosophy. » – Shakespeare

Five years ago I founded the Chemtrails Hall of Shame web site to document and investigate the elusive Chemtrail spraying operations in the skies above my home in the Pacific NW. The site can be found at: http://www.lightwatcher.com During this time I have had the opportunity to work with and befriend several of the luminaries within this field of investigation: Diane Harvey, Brian Holmes and a very special investigator who chooses to remain anonymous in this article. Each of these individuals has contributed greatly to the subject, keeping this topic alive within the alternative media . These chemtrail spraying programs, which are apparently being conducted on a worldwide basis, are evident to anyone who has the desire to look up and perceive the evidence. Yet, definitive proof has remained elusive.

Total denial by governmental authorities, the shunning of this topic by mainstream media, the systematic discreditation of researchers, ongoing coverups by the scientific establishment, and a coordinated systematic policy of disinformation has relegated this topic to the realm of fantasy and paranoid delusion. Regardless, it continues to go on above our heads, and has now grown to become the largest coordinated global engineering project in the history of our species. How can I make such a preposterous claim?

Brian Holmes of www.holmestead.ca has investigated these eco-crimes for the past several years. Because of his efforts, many within Canada and on the net have become aware of the ongoing spraying operations. Like other serious investigators who have studied this phenomena, Brian’s work has been maligned, and there are ongoing attempts to discredit him and his sources.

Some months ago, a Chemtrail insider that Brian nicknamed ‘Deep Shield’ came forward with specific and detailed information about this mysterious program, corresponding with him via e-mail. A transcript of the communications with Deep Shield and the Shield Project can be read online at: http://www.holmestead.ca/chemtrails/shieldproject.html. For those of us who have studied chemtrails carefully, the revealing dialog rang of the truth.

Since then we have been able to study, and verify a number of Deep Shield’s primary claims. The anonymous insider gave Brian’s readers some valuable clues to follow if they wished to investigate deeper into the history and hard science of chemtrails. A primary clue was to investigate the term ‘geoengineering.’

One investigator took the clues provided by ‘Deep Shield’ and dug in. She eventually found an N.A.S. study on Geoengineering and the Mitigation of Global Warming. This study is still available online and is also available in hardcover. This massive document validates the insider information provided by Deep Shield, and has lead to an additional gold mine of evidence.

This massive research study is entitled: Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Base – Panel on Policy Implications of Greenhouse Warming, sponsored by the National Academy of Sciences, National Academy of Engineering, and the Institute of Medicine. The results were presented in 1992 and published in book form in 2000 by the National Academy Press. This 994 page study is the textbook on greenhouse gasses, global warming, policy decisions and mitigation’s (corrective measures). Included within is the hard science many chemtrails researchers have been searching for: the scientists, agencies, institutions and corporations involved, cost factors, chemical formula, mathematical modeling, delivery methods, policies, recruiting of foreign governments, acquisition of materials, and the manufacturing of aerosol compounds, ect.

Policy Implications of Global WarmingThis entire volume can presently be read online at: http://books.nap.edu/books/0309043867/html/index.html. Keep in mind that this study is only the tip of the iceberg. Literally hundreds of papers on related topics have been published in scientific journals. We don’t expect this featured study to remian online for long once the cat is out of the bag. So do check it out soon.

The full involvement of foremost government agencies, research firms, universities and private corporations are detailed in this global ‘geoengineering’ study. Keep in mind that this was approved by and funded by Congress. We expect that this documentation will bolster the beliefs of most hardcore chemtrail believers. It will also continue to undermining what little trust still remains in our leaders and their institutions. This documentation proves that they have lied repeatedly about their involvement and the existence of chemtrail spraying programs.

It alsp appears that we ‘Chemtrail’ investigators have been chasing our tails, being intentionally discredited, maligned, and fed disinformation to keep the actual truth just below the levels of media perception. The real story has been taking place in broad daylight, safely concealed under the scientific umbrella of ‘Geoengineering and intentional climate change.’

Chemtrails are just one of the ‘mitigations’ proposed to Geoengineering our planet. Once we began sifting through the numerous studies, experiments and papers written on intentional climate change, we found a wealth of supporting evidence of well funded global atmospheric modification programs. One such paper is Geoengineering: A Climate Change Manhattan Project http://www.metatronics.net/lit/geo2.html#two (Jay Michaelson, published in the Stanford Environmental Law Journal, January, 1998)

The author makes a very convincing case for the pressing need of undertaking geoengineering projects. He argues that regulation, environmental laws and other stumbling blocks limit our ability to directly address the dangers that threaten us directly and immediately. He writes: « The projected insufficiency of Kyoto’s emission reduction regime, and the problems of absence, cost, and incentives discussed in part II, cry out for an alternative to our present state of climate change policy myopia. »

« Geoengineering–intentional, human-directed manipulation of the Earth’s climatic systems–may be such an alternative. This part proposes that, unlike a regulatory « Marshall Plan » of costly emissions reductions, technology subsidies, and other mitigation measures, a non-regulatory « Manhattan Project » geared toward developing feasible geoengineering remedies for climate change can meaningfully close the gaps in global warming and avert many of its most dire consequences. »

« In some ways, this phase has already begun, as geoengineering has moved from the pages of science fiction to respectable scientific and policy journals. [FN127] One of the most encouraging proposals today focuses on the creation of vast carbon sinks by artificially stimulating phytoplankton growth with iron « fertilizer » in parts of the Earth’s oceans. [FN128] Another proposal suggests creating miniature, *106 artificial « Mount Pinatubos » by allowing airplanes to release dust particles into the upper atmosphere, simulating the greenhouse- arresting eruption of Mount Pinatubo in 1991. [FN129] » pp. 105-106, Geoengineering: A Climate Change Manhattan Project. »

In Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Bases conclusion, the N.A.S. found that the most effective global warming mitigation turned out to be the spraying of reflective aerosol compounds into the atmosphere utilizing commercial, military and private aircraft. This preferred mitigation method is designed to create a global atmospheric shield which would increase the planet’s albedo (reflectivity) using aerosol compounds of aluminum and barium oxides, and to introduce ozone generating chemicals into the atmosphere.

This method was the most cost effective, and yielded the largest benefits. It could also be conducted covertly to avoid the burdens of environmental protection and regulatory entanglements.

It is evident to anyone who cares to look up, that this mitigation is now being conducted worldwide and on a daily basis. It is certain that our leaders have already embarked on an immense geoengineering project; one in which they expect millions of human fatalities, and consider these to be acceptable losses.

This landmark study; the widespread experimentation and published papers of atmospheric theorists and scientists, combined with the visual evidence that atmospheric mitigations are being conducted in our skies, clearly shows that Chemtrail spraying has became a preferred solution to global warming mitigation.

The evidence is all around us. For example; this past week Boeing Aircraft received an enormous initial order from the Pentagon for 100 Boeing 767 tanker planes, to begin replacing the Air Force’s aging fleet of KC-135s, the most commonly seen chemtrail spray plane. The final order will exceed 500 planes. There has been no mention of the usage of these aircraft.

Geoengineering is being carried on Earth on a staggering scale, without the impediment of environmental laws or regulatory constraints. This grand experiment is being conducted in full view, while being concealed in plain sight.

____________________________________________________________________________

The following excerpts detail the preferred geoengineering Mitigations for reducing greenhouse gasses, global warming and radiation from space. Quoted from: Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Base – Panel on Policy Implications of Greenhouse Warmingmitigation_table dans Politique/Societe

Evaluating Geoengineering Options « Several geoengineering options appear to have considerable potential for offsetting global warming and are much less expensive than other options being considered. Because these options have the potential to affect the radiative forcing of the planet, because some of them cause or alter a variety of chemical reactions in the atmosphere, and because the climate system is poorly understood, such options must be considered extremely carefully. These options might be needed if greenhouse warming occurs, climate sensitivity is at the high end of the range considered in this report, and other efforts to restrain greenhouse gas emissions fail. »

« The first set of geoengineering options screens incoming solar radiation with dust or soot in orbit about the earth or in the atmosphere. The second set changes cloud abundance by increasing cloud condensation nuclei through carefully controlled emissions of particulate matter. »

« The stratospheric particle options should be pursued only under extreme conditions or if additional research and development removes the concern about these problems. The cloud stimulation option should be examined further and could be pursued if concerns about acid rain could be managed through the choice of materials for cloud condensation nuclei or by careful management of the system. The third class increases ocean absorption of CO2 through stimulating growth of biological organisms. »

Screening Out Some Sunlight
« Another option for mitigating a global warming would be to try to control the global radiation balance by limiting the amount of incoming radiation from the sun. This could be done by increasing the reflectivity of the earth, i.e., the albedo. Proposals for increasing the whiteness of roofs and surface features would have some effect, but only a fraction of incident solar radiation reaches the earth’s surface and a purposeful change in albedo would have more impact if done high in the atmosphere. According to Ramanathan (1988), an increase in planetary albedo of just 0.5 percent is sufficient to halve the effect of a CO2 doubling. Placing a screen in the atmosphere or low earth orbit could take several forms: it could involve changing the quantity or character of cloud cover, it could take the form of a continuous sheet, or it could be divided into many ”mirrors » or a cloud of dust. Preliminary characterizations of some of the possibilities that might be considered are provided below. »mitigation_table2

Stratospheric Dust
« Although the space dust option does not appear to be sensible, computations of the residence times of 0.2-µm dust above 20 to 40 km are of the order of 1 to 3 years (Hunten, 1975). It seems to be generally accepted that volcanic aerosols remain in the stratosphere for several years (Kellogg and Schneider, 1974; Ramaswamy and Kiehl, 1985). A screen could be created in the stratosphere by adding more dust to the natural stratospheric dust to increase its net reflection of sunlight. »

Mass Estimates
« Ramaswamy and Kiehl (1985) estimate that an aerosol dust loading of 0.2 g/m2 for dust with a radius of about 0.26 µm increases the planetary albedo by 12 percent, resulting in a 15 percent decrease of solar flux reaching the surface. Since an approximately 1 percent change in solar flux is required, and their Figures 13 and 15 suggest that, at these loadings, the dust effects may reasonably be extrapolated downward linearly, estimates will be made by using a dust loading of 0.02 g/m2 with a particle radius of 0.26 µm. »

« The dust in Ramaswamy and Kiehl’s model is distributed between 10 and 30 km in the stratosphere, uniformly over the globe. The actual effect on radiative forcing of a global distribution of additional dust would be somewhat greater at low than at high latitudes because more of the sunlight is effective there for geometric reasons. This would decrease slightly the equator-to-pole temperature gradients and might have some effect on weather intensity. Presumably, this effect can also be studied with global climate models. »

Delivery Scenarios
« Aircraft Exhaust Penner et al. (1984) suggested that emissions of 1 percent of the fuel mass of the commercial aviation fleet as particulates, between 40,000- and 100,000-foot (12- to 30-km) altitude for a 10-year period, would change the planetary albedo sufficiently to neutralize the effects of an equivalent doubling of CO2. They proposed that retuning the engine combustion systems to burn rich during the high-altitude portion of commercial flights could be done with negligible efficiency loss. Using Reck’s estimates of extinction coefficients for particulates (Reck, 1979a, 1984), they estimated a requirement of about 1.168 ¥ 1010 kg of particulates, compared with the panel’s estimate of 1010 kg, based upon Ramaswamy and Kiehl (1985). They then estimated that if 1 percent of the fuel of aircraft flying above 30,000 feet is emitted as soot, over a 10-year period the required mass of particulate material would be emitted. However, current commercial aircraft fleets seldom operate above 40,000 feet (12 km), and the lifetimes of particles at the operating altitudes will be much shorter than 10 years. »

« An alternate possibility is simply to lease commercial aircraft to carry dust to their maximum flight altitude, where they would distribute it. To make a cost estimate, a simple assumption is made that the same amount of dust assumed above for the stratosphere would work for the tropopause (the boundary between the troposphere and the stratosphere). The results can be scaled for other amounts. The comments made above about the possible effect of dust on stratospheric ozone apply as well to ozone in the low stratosphere, but not in the troposphere. The altitude of the tropopause varies with latitude and season of the year. »

« In 1987, domestic airlines flew 4,339 million ton-miles of freight and express, for a total express and freight operating revenue of $4,904 million (U.S. Bureau of the Census, 1988). This gives a cost of slightly more than $1 per ton-mile for freight. If a dust distribution mission requires the equivalent of a 500-mile flight (about 1.5 hours), the delivery cost for dust is $500/t, and ignoring the difference between English and metric tons, a cost of $0.50/kg of dust. If 1010 kg must be delivered each 83 days, (provided dust falls out at the same rate as soot), 5 times more than the 1987 total ton-miles will be required. »

« The question of whether dedicated aircraft could fly longer distances at the same effective rate should be investigated. »

Changing Cloud Abundance – The Approach
« Independent studies estimated that an approximately 4 percent increase in the coverage of marine stratocumulus clouds would be sufficient to offset CO2 doubling (Reck, 1978; Randall et al., 1984). Albrecht (1989) suggests that the average low-cloud reflectivity could be increased if the abundance of cloud condensation nuclei (CCN) increased due to emissions of SO2. It is proposed that CCN emissions should be released over the oceans, that the release should produce an increase in the stratocumulus cloud albedo only, and that the clouds should remain at the same latitudes over the ocean where the surface albedo is relatively constant and small. »

« Albrecht (1989) estimates that a roughly 30 percent increase in CCN would be necessary to increase the fractional cloudiness or albedo of marine stratocumulus clouds by 4 percent. Albrecht’s idealized stratocumulus cloud, which he argues is typical, has a thickness of 375 m, a drizzle rate of 1 mm per day, and a mean droplet radius of 100 mm, and he assumes that each droplet is formed by the coalescence of 1000 smaller droplets. The rate at which the CCN are depleted by his model is 1000/cm3 per day. Consequently, about 300/cm3 per day (30 percent of 1000) of additional CCN would have to be discharged per day at the base of the cloud to maintain a 4 percent increase in cloudiness. This assumes that the perturbed atmosphere would also remain sufficiently close to saturation in the vicinity of the CCN that additional cloud cover would be formed every time the number of CCN increased. »

Mass Estimates of Cloud Condensation Nuclei
« With Albrecht’s assumption in mind that cloudiness in a typical ocean region is limited by the small number of CCN, we now extrapolate to the entire globe. On the average, 31.2 percent of the globe is covered by marine stratiform clouds (Charlson et al., 1987). If no high-level clouds are present, the number n of CCN that need to be added per day is 1.8 ¥ 1025 CCN/day. The mass of a CCN is equal to 4/3pr3 ¥ density, and it is assumed that the mean radius r is equal to 0.07 ¥ 10-4 cm (Charlson et al., 1987). Because the density of sulfuric acid (H2SO4) is 1.841 g/cm3, the CCN mass is 2.7 ¥ 10-15 g. The total weight of H2SO4 to be added per day is 31 ¥ 103 t per day SO2 if all SO2 is converted to H2SO4 CCN. To put this number in perspective, a medium-sized coal-fired U.S. power plant emits about this much SO2 in a year. Consequently, the equivalent emissions of 365 U.S. coal-burning power plants, distributed homogeneously, would be needed to produce sufficient CCN. »

« Cloud stimulation by provision of cloud condensation nuclei appears to be a feasible and low-cost option capable of being used to mitigate any quantity of CO2 equivalent per year. Details of the cloud physics, verification of the amount of CCN to be added for a particular degree of mitigation, and the possible acid rain or other effects of adding CCN over the oceans need to be investigated before such system is put to use. Once a decision has been made, the system could be mobilized and begin to operate in a year or so, and mitigation effects would be immediate. If the system were stopped, the mitigation effect would presumably cease very rapidly, within days or weeks, as extra CCN were removed by rain and drizzle. »

« Several schemes depend on the effect of additional dust compounds in the stratosphere or very low stratosphere screening out sunlight. Such dust might be delivered to the stratosphere by various means, including being fired with large rifles or rockets or being lifted by hydrogen or hot-air balloons. These possibilities appear feasible, economical, and capable of mitigating the effect of as much CO2 equivalent per year as we care to pay for. (Lifting dust, or soot, to the tropopause or the low stratosphere with aircraft may be limited, at low cost, to the mitigation of 8 to 80 Gt CO2 equivalent per year.) Such systems could probably be put into full effect within a year or two of a decision to do so, and mitigation effects would begin immediately. Because dust falls out naturally, if the delivery of dust were stopped, mitigation effects would cease within about 6 months for dust (or soot) delivered to the tropopause and within a couple of years for dust delivered to the midstratosphere. »

« Sunlight screening systems would not have to be put into practice until shortly before they were needed for mitigation, although research to understand their effects, as well as design and engineering work, should be done now so that it will be known whether these technologies are available if wanted. »

« Perhaps one of the surprises of this analysis is the relatively low costs at which some of the geoengineering options might be implemented. »

(end of excerpts)
__________________________________________________________

Following is a partial list of those involved in this monumental study:

(former Senator) DANIEL J. EVANS
(Chairman), Chairman, Daniel J. Evans & Associates, Seattle, Washington

ROBERT McCORMICK ADAMS, Secretary, Smithsonian Institution, Washington, D.C.

GEORGE F. CARRIER, T. Jefferson Coolidge Professor of Applied Mathematics, Emeritus, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

RICHARD N. COOPER, Professor of Economics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT A. FROSCH, Vice President, General Motors Research Laboratories, Warren, Michigan

THOMAS H. LEE, Professor Emeritus, Department of Electrical Engineering and Computer Science, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts

JESSICA TUCHMAN MATHEWS, Vice President, World Resources Institute, Washington, D.C.

WILLIAM D. NORDHAUS, Professor of Economics, Yale University, New Haven, Connecticut

GORDON H. ORIANS, Professor of Zoology and Director of the Institute for Environmental Studies, University of Washington, Seattle

STEPHEN H. SCHNEIDER, Head, Interdisciplinary Climate Systems, National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado

MAURICE STRONG, Secretary General, United Nations Conference on Environment and Development, New York (resigned from panel February 1990)

SIR CRISPIN TICKELL, Warden, Green College, Oxford, England
VICTORIA J. TSCHINKEL, Senior Consultant, Landers, Parsons and Uhlfelder, Tallahassee, Florida

PAUL E. WAGGONER, Distinguished Scientist, The Connecticut Agricultural Experiment Station, New Haven

PETER BREWER, Executive Director, Monterey Bay Aquarium and Research Center, Pacific Grove, California

RICHARD N. COOPER, Professor of Economics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT CRANDALL, Senior Fellow, Brookings Institution, Washington, D.C.

ROBERT EVENSON, Professor of Economics, Yale University, Economic Growth Center, New Haven, Connecticut

DOUGLAS FOY, Executive Director, Conservation Law Foundation, Boston, Massachusetts

ROBERT A. FROSCH, Vice President, General Motors Research Laboratories, Warren, Michigan

RICHARD GARWIN, Fellow, Thomas J. Watson Research Center, Yorktown Heights, New York, and Adjunct Professor of Physics, Columbia University, New York

JOSEPH GLAS, Director, Vice President, and General Manager, Fluorochemicals Division, E.I. du Pont, Wilmington, Delaware

KAI N. LEE, Professor and Director, Center for Environmental Studies, Williams College, Williamstown, Massachusetts

GREGG MARLAND, Scientist, Environmental Science Division, Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, Tennessee

JESSICA TUCHMAN MATHEWS, Vice President, World Resources Institute, Washington, D.C.

ARTHUR H. ROSENFELD, Professor of Physics, University of California, Berkeley, and Director, Center for Building Science, Lawrence Berkeley Laboratory, Berkeley, California

EDWARD S. RUBIN, Professor, Mechanical Engineering and Public Policy, and Director, Center for Energy and Environmental Studies, Carnegie-Mellon University, Pittsburgh, Pennsylvania

MILTON RUSSELL, Professor of Economics and Senior Fellow, University of Tennessee, Knoxville, and Collaborating Scientist, Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, Tennessee

STEPHEN H. SCHNEIDER, Head, Interdisciplinary Climate Systems, National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado

EUGENE B. SKOLNIKOFF, Professor of Political Science, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge

THOMAS H. STIX, Professor, Department of Astrophysics and Plasma Physics Laboratory, Princeton University, Princeton, New Jersey

EDITH BROWN WEISS, Professor of Law, Georgetown University, Washington, D.C. (resigned from panel October 1990)

GEORGE F. CARRIER (Chairman), T. Jefferson Coolidge Professor of Applied Mathematics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

WILFRIED BRUTSAERT, Professor of Hydrology, Civil and Environmental Engineering, Cornell University, Ithaca, New York

ROBERT D. CESS, Leading Professor, State University of New York, Stony Brook

HERMAN CHERNOFF, Professor of Statistics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT E. DICKINSON, Professor, Institute of Atmospheric Physics, Department of Atmospheric Sciences, University of Arizona, Tucson

JOHN IMBRIE, H.L. Doherty Professor of Oceanography, Department of Geological Sciences, Brown University, Providence, Rhode Island

THOMAS B. KARL, Meteorologist, Climate Research and Applications, National Climate Data Center, Asheville, North Carolina

MICHAEL C. MacCRACKEN, Physicist and Division Leader, Atmospheric and Geophysical Sciences, Lawrence Livermore Laboratory, University of California, Livermore

BERRIEN MOORE, Professor and Director, Institute for the Study of Earth, Oceans, and Space, University of New Hampshire, Durham

Staff
ROB COPPOCK, Staff Director
DEBORAH D. STINE, Staff Officer
NANCY A. CROWELL, Administrative Specialist
MARION R. ROBERTS, Administrative Secretary

———————————————————————————————

Papers of special interest to Chemtrail Investigators

Jay Michaelson 1998 Geoengineering: A climate change Manhattan Project – Stanford Environmental Law Journal January – http://www.metatronics.net/lit/geo2.html#two

Edward Teller (director emeritus, Lawrence Livermore National Laboratory), « The Planet Needs a Sunscreen » Wall Street Journal, October 17, 1997. – http://www.ncpa.org/pi/enviro/envpd/pdenv125.html

Climate Change 2001: Working Group III: Mitigation – by the Intergovernmental Panel on Climate Change – http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/wg3/index.htm

Ramanathan, V. 1988. The greenhouse theory of climate change: A test by an inadvertent experiment. Science 243:293­299 http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Schimel, D., D. Alves, I. Enting, M. Heimann, F. Joos, D. Raynaud, T., Wigley, M. Prather, R. Derwent, D. Ehhalt, P. Fraser, E. Sanheuza, X., Zhou, P. Jonas, R. Charlson, H. Rodhe, S., Sadasivan, K. P. Shine, Y. Fouquart, V. Ramaswamy, S. Solomon, J., Srinivasan, D. Albritton, I. Isaksen, M. Lal, and D. Wuebbles, 1996: Radiative forcing of climate change. In Climate Change 1995: The Science of Climate Change, Cambridge: Cambridge University Press, 69-131. http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

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Ramaswamy, V., and J. T. Kiehl. 1985. Sensitivities of the radiative forcing due to large loadings of smoke and dust aerosols. Journal of Geophysical Research 90(D3):5597­5613. http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Reck, R. A. 1984. Climatic Impact of Jet Engine Distribution of Alumina (Al2O3): Theoretical Evidence for Moderation of Carbon Dioxide (CO2) Effects. Report GMR-4740. Warren, Mich.: General Motors Research Laboratories, and paper presented to the American Geophysical Union, San Francisco, Calif., December 1984.

Hunten, D. M. 1975. Residence times of aerosols and gases in the stratosphere. Geophysical Research Letters 2(1):26­27.

Mueller, A. C., and D. J. Kessler. 1985. The effects of particulates from solid rocket motors fired in space. Advances in Space Research 5(2):77­86.http://www.lightwatcher.com
Lightwatcher Publishing

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8 avril 2011

¤ Contamination OGM : Bayer condamnée à 136,8 millions de dollars de dommages et intérêts !

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 22

Array. Array. Contamination OGM : Bayer condamnée à 136,8 millions de dollars de dommages et intérêts ! – LMOUS

Le mois dernier, Bayer Cropscience a été condamnée à verser 136,8 millions de dollars à une coopérative rizicole dont la récolte a été contaminée par un OGM interdit en 2006. Une condamnation record pour une affaire éloquente.

Bayer condamnation Riz OGM

En 2006, de nombreux champs de riz zuniens furent contaminés par un OGM de Bayer, le riz long grain LL601 tolérant à un herbicide. La contamination a été détectée dans au moins 30 pays, dont le Canada, l’Allemagne, la Suède et la France. Selon un rapport de Greenpeace, pas loin des deux tiers des exportations de riz américains ont été affectés d’une manière ou d’une autre par la contamination.

Premier problème : ce riz OGM n’était pas autorisé. Et pour cause : les expérimentations avaient été abandonnées par Bayer en… 2001 à l’étape des essais en champs ! Ce qui en dit long sur le pouvoir de contamination des OGM. Second problème : en réaction, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières aux riz de l’Oncle Ben’s Sam. D’où une baisse des prix sur le marché yankee et une perte sèche qui pourrait finalement dépasser le milliard de dollars !

Qui sème au vent, récolte le fléau…

En 2006, donc, Riceland Foods Inc., une coopérative rizicole lésée par la contamination, a porté plainte. Un tribunal d’Arkansas vient de lui donner raison, pointant les négligences de Bayer. Et attention les yeux : aux 11,8 millions de dollars de dommages et intérêts compensatoires viennent s’ajouter… 125 millions de dollars en dommages et intérêts punitifs ! Un record. Qui fait froid dans le dos, car des centaines de procès du même tonneau sont actuellement en cours, Outre Atlantique. Aïe…

Une nouvelle qui tombe à pic, au moment où les assureurs font tourner leurs calculettes pour évaluer les risques liés aux contaminations OGM…

(Sources : dewitt-ee.com, reuters.com,, greenpeace.org).

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3 avril 2011

Que se passe-t-il dans le ciel helvétique?

Classé dans : Etrange — uriniglirimirnaglu @ 17 : 06

Une info à nous transmettre? Une histoire à nous raconter? Ecrivez-nous à web@20minutes.ch

Trafic aérien

25 mars 2011 16:20; Act: 25.03.2011 18:05 Print

Jeudi soir, d’innombrables trainées d’avions étaient visibles dans le ciel. S’agit-il des premiers vols de la coalition en direction de la Libye ou d’une simple augmentation du trafic?


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Le ciel a surpris plus d’un alémanique jeudi en fin de journée. De très nombreuses traînées persistaient dans le ciel au moment du coucher de soleil de Zurich à Aarau comme le montrent les photos de lecteurs que nous avons reçues. Peut-on voir, là, les premiers effets de l’ouverture de l’espace aérien aux vols de la coalition, suite à l’autorisation accordée par le Conseil fédéral mercredi?

La Suisse a décidé mercredi d’autoriser les survols de son territoire par les avions de la coalition engagée aux côté de la résistance libyenne. Ces missions doivent cependant être conformes à la résolution 1973 de l’ONU.

L’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) étudiera chaque demande et prendra une décision en étroit contact avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Lundi dernier, vingt véhicules militaires britanniques ont traversé la Suisse de Bâle à Chiasso (TI). Le convoi transportait du personnel et du matériel d’entretien aéronautiques. Il était sous escorte de la sécurité militaire suisse.

D’après l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), aucun vol militaire n’a pour l’heure survolé la Suisse. Chaque jour, environ 3000 avions passent sur nos têtes et Skyguide n’a pas constaté d’augmentation du trafic aérien ces derniers jours.

Les raisons d’un tel spectacle sont à chercher du côté de la météo. Généralement les trainées de condensation provoquées par les avions s’estompent rapidement mais des conditions d’hygrométrie et de température propices peuvent transformer ces trainées éphémères en traînées blanches persistantes. Meteonews nous a confirmé que les conditions étaient réunies hier. La formation de cristaux de glace augmente dans un air sursaturé et lorsque le vent est faible, des traces de plusieurs kilomètres peuvent demeurer visibles durant des heures. Selon Meteonews, les traces dans le ciel suisse jeudi soir étaient également visibles sur les images satellites. Finalement, ces traces disparaissent lorsque le taux d’humidité augmente ou chute.

(meg/mac)

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1 avril 2011

Plan Condor : prison à vie pour un général argentin à la retraite

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 04

LEMONDE.FR avec AFP | 01.04.11 | 07h07  •  Mis à jour le 01.04.11 | 07h18

Un général argentin à la retraite, Eduardo Cabanillas, a été condamné, jeudi 31 mars, à une peine de réclusion à vie pour avoir dirigé en 1976 un centre de tortures dans le cadre d’un accord entre dictatures latino-américaines, a constaté un journaliste de l’AFP. « Nous condamnons Eduardo Cabanillas à une peine de réclusion à perpétuité pour cinq homicides aggravés, 29 détentions illégales et 29 cas de tortures », a déclaré le tribunal à l’issue du procès du centre « Automotores Orletti », emblématique du « Plan Condor », accord entre dictatures du cône sud.

Un ancien policier, Raul Guglielminetti, alias « Mayor Guastavino », a été condamné à vingt ans de prison, tandis que les membres des services de renseignement Eduardo Ruffo et Horacio Martinez Ruiz ont été condamnés à vingt-cinq ans de prison. « C’est une réparation », a dit Sara Méndez, figure de la défense des droits de l’homme en Uruguay. « Cet arrêt est le fruit de trente ans de lutte pour condamner les coupables », a-t-elle ajouté.

Mme Mendez a été l’une des prisonnières d’Orletti avant d’être transférée en avion par les militaires uruguayens avec 140 autres compatriotes, dont la plupart ont disparu.  « Automotores Orletti », appelé avec ironie « le jardin » par les militaires, a été en activité entre juin et novembre 1976 dans un ancien atelier mécanique situé à Floresta, un quartier modeste de la capitale argentine, Buenos Aires.

Le centre, où ont été torturés Uruguayens, Chiliens, Paraguayens, Boliviens ou Cubains, avait dû fermer dès novembre 1976 après la fuite d’un couple de Mexicains, qui avait pu subtiliser un fusil et s’échapper après un échange de tirs avec ses tortionnaires. Le bâtiment a été exproprié en 2008 pour devenir un Musée de la Mémoire.

Le Plan Condor avait été mis sur pied par les dictatures d’Argentine, du Chili, du Paraguay, du Brésil, de la Bolivie et de l’Uruguay en vue d’éliminer leurs opposants. La dictature argentine (1976-1983) a fait 30 000 morts et disparus, selon des organisations de défense des droits de l’homme. Les lois d’amnistie pour les crimes commis sous ce régime ont été abolies en Argentine après l’accession au pouvoir de Nestor Kirchner (2003-2007).

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