• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 12 avril 2011

12 avril 2011

¤ 1. L’identité des trafiquants

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 10

par Michel Koutouzis (son site) jeudi 25 mars 2010 sur Agoravox

¤ 1. L’identité des trafiquants dans Politique/Societe gravure-guerre-franco-chinoise-2-acdb6

 Heureusement, l’identité des trafiquants et l’identification géospatiale du trafic sont désormais étudiés avec minutie et depuis longtemps, loin des clichés et des généralités qui submergent les comptoirs des cafés, les rédactions audiovisuelles ou le monde politique et même judiciaire. On pourrait, plus généralement, parler de criminalité, mais essayons d’être aussi précis que sont imprécis les commentaires qui fleurissent notre environnement médiatique et restreignons nous au terme trafic (de produits illicites) et la commercialisation sous une forme illicite de produits non prohibés (fraude fiscale par exemple). Essayons enfin de ne pas recevoir en pleine figure les foudres de la loi qui oblige le chercheur de ne pas exprimer avec des thèmes exacts les résultats de ses enquêtes. 

Un peu d’histoire

Les grandes organisations criminelles, toutes autant que nous les connaissons, sont directement liées au fait diasporique. Les triades chinoises par exemple (issues de la révolte nationaliste des Taï Ping contre le pouvoir dynastique et les comptoirs étrangers) ont, dans un premier temps, joué le rôle de « protecteur – prédateur » de la diaspora chinoise. Il en va de même pour les mafias italiennes (Cosa nostra, ‘Ndrangeta, Commora, Santa Corona Unita, etc.), et la mafia italo-américaine. Il en va de même aussi pour les Bariadokan (Yakusas) japonais à Hawaï et sur la côte ouest des Etats-Unis, pour la Maffya turque, pour les fares albanaises, les bosses indo-pakistanais, etc. Toutes ces organisations ont commencé par agir au sein de leur propre diaspora et, dans un deuxième temps, ils se sont ouverts vers le monde (étranger et hostile) qui les entourait. Les premiers trafiquants de drogue en extrême orient (juste après les deux guerres de l’opium) avaient des noms yougoslaves, grecs, arméniens ou corses. Les tout premiers (et plus importants) trafiquants issus de l’effondrement de l’Union Soviétique n’étaient pas des « têtes brunes » (Ouzbeks, Géorgiens, Azéris, etc.) mais des juifs issus de la première diaspora « libérée » par Brejnev. Il en va de même pour les kosovars qui ont précédé les clans albanais – ayant eu plus vite accès à un passeport -. (Pour plus de détails : « Atlas Mondial des Drogues », PUF, 1977).

Le « milieu » d’avant et après guerre français était corse, arménien, italien, yougoslave, arabe, dans les villes et les régions à forte concentration diasporique, et « français de souche » au reste de la France. Ce qui n’empêchait en rien une franche collaboration ente eux faisant fi des « antécédents ethniques ». 

La guerre d’Indochine a été un « interfaçe » important pour la sacre de Marseille comme ville trafiquante contrôlée par le milieu corse et italien qui collaborait en amont avec les « pirates du delta du Mékong » et les Méos (minorité ethnique des hauts plateaux du nord Vietnam), sous la protection du colonel Trinquier (opération X) et des services secrets. Aux Etats Unis et au Canada la guerre du Vietnam (étendu au Laos et au Cambodge) est à l’origine des organisations criminelles asiatiques tenant le haut du pavé qui, encore aujourd’hui, agissent parfois sous le parapluie d’ex militaires américains et de la CIA. Tout comme les deux plus grandes structures trafiquantes d’opium des années 1920 à dimension internationale agissant sur quatre continents (Zacharian – Zelinguer à Vienne et Eliopoulos – Courevides à Paris) qui conduisaient leurs affaires sous la couverture directe de (très) hauts fonctionnaires et de certains patrons de l’industrie pharmaceutique, ce qui, bien entendu, les rendait intouchables. (Pour plus de détails : I.J Bensussan, « L’opium », Vigot Frères, Paris 1946 et « Géopolitique et géostratégies des drogues » Economica, 1996). 

Réseaux visibles et invisibles

Observons maintenant l’aspect géospatial. Dans une étude de l’HESI (Analyse spatiale et géographique du phénomène sécurité et délinquance), Pascale Perez se référant au « Crime Mapping » comme outil de prévention et de recherche, conclut pour la France à un schème indiquant que l’espace détermine l’identité du trafiquant et pas le contraire. Le dealer de cocaïne au sein d’une banque, d’une école du 17e arrondissement ou d’une chaine de télévision, n’a pas le même profil que le « pusher » de hach ou d’héro à Argenteuil ou à la Cité des dix mille. Or, si les deux existent, ils n’ont pas la même visibilité. Celui qui est le plus près de nous est aussi le plus invisible. Le produit (cocaïne) pour les premiers ainsi que le milieu (banque par exemple) impliquent la discrétion et l’intégration ; pour les seconds, l’affirmation du contrôle d’un territoire exige l’exubérance et l’affirmation. Cette affirmation ne se fait pas aux dépends de l’Etat et de ses services (ils ne sont plus là que de manière sporadique) mais vis à vis de la concurrence. Ils sont ainsi bien plus visibles. La crainte ne vient pas de la police avec la quelle, tel Sisyphe, se joue une partie de cache-cache sans fin, mais vis-à-vis d’une autre bande. Par contre, se faire prendre au sein d’un milieux « protégé » implique la déchéance et le bannissement de ce même milieu : la discrétion est donc exemplaire. Comme l’indique G.C. Barnes (« Defining and Optimizing Displacement » in Criminal Justice Press, New York 1995), le temps, la cible, l’espace, la tactique, le type de délit sont des variables changeantes qui déterminent l’identité du trafiquant. Celui-ci d’ailleurs est aussi une variable si on prend en compte une organisation bien structurée qui agit ayant comme objectif la pénétration d’un marché. En d’autres termes, la même organisation choisira un profil bas et intégré pour un espace « intégré » et un profil « exubérant » pour un espace à conquérir à la marge de l’Etat de droit.

Ce n’est donc pas une fatalité ethnique le fait que les statistiques policières judiciaires portent quasi exclusivement sur la partie de cache-cache citée ci-dessus et non pas sur les grossistes – trafiquants. Lorsque ces derniers se font (exceptionnellement), prendre, on s’aperçoit qu’ils sont rarement issus de milieux défavorisés. Ils sont propriétaires de yachts, de restaurants, ce sont des hommes d’affaires et faisant partie des professions libérales et rarement des hommes du milieu : Quand les réseaux étaient purement ethniques et liés aux grandes organisations criminelles comme je l’indique ci dessus, les « patrons » étaient, généralement, issus de la même nationalité, voire de la même région. Mais désormais le trafic s’est démocratisé d’une part, d’autre part il singe les échanges commerciaux classiques : sous traitance, diversification, complexification et dilution de la responsabilité (sociétés écran par exemple), etc. Enfin, le trafic dans son ensemble se dissous au sein d’activités et de produits légaux. Il ne s’agit plus d’activités illégales ayant besoin d’une « enseigne légale » ce qui était le schéma dominant des organisations criminelles « classiques » mais d’un binôme mercantile qui ne fait plus la distinction entre légal et illégal désormais complémentaires. (Pour plus de détails « Drogues à l’est, logique de guerres et de marché » in Politique étrangère 1996). 

Il s’agit d’une mutation de taille qui a comme première conséquence la fin du phénomène diasporique comme élément fondateur des organisations déviantes. L’autre conséquence, tout aussi importante consiste au fait que, à quelques exceptions près, la spécialisation sur un seul produit ou une seule activité tend à disparaître. Le temps des conglomérats, de la suprématie des services (être en possession d’une filière qui a fait ses preuves, par exemple) de la complémentarité et de la coopération entre très gros opérateurs a pris le dessus sur une activité « artisanale » et diasporique qui avait maîtrisé le trafic tout au long du vingtième siècle.

Cependant, et plus particulièrement au sein de pays en conflit, des non – Etats, ou des espaces sous le contrôle d’une force politico-militaire (guérilla, milices, clans, fares, seigneurs de la guerre, etc.), persiste la tentation de contrôler l’ensemble des activités sur un produit (production, transformation, cheminement, distribution, blanchiment des bénéfices) pour la simple raison que le plus une activité se situe vers la fin de la chaine et plus elle est génératrice de bénéfices. Nous y reviendrons. 

par Michel Koutouzis (son site) jeudi 25 mars 2010 – 48 réactions yahoo

10%

D’accord avec l’article ?

 

90%

(42 votes) Votez cet article

 

2 moyens pour donner

Don défiscalisé 10€ ou plus boudonizi dans Politique/Societe

Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 € ne vous coûte que 3€40.

Achat immédiat par SMS ou TEL
1

France Metropolitaine DOM/TOM Allemagne Australie Belgique Canada Espagne Etats Unis Grande Bretagne Israel Italie Luxembourg Maroc Russie Suisse

2
Envoyez CODE par SMS au 81038 3.00 € / SMS Appelez le 08 99 19 32 10 1.91 € / appel
3

–>

Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d’expression et d’information.

DIV.notation { WIDTH: 125px !important } .forum-deplier { MARGIN-TOP: 3px; MARGIN-BOTTOM: 3px; MARGIN-LEFT: 25px } SPAN.depl { FONT-STYLE: italic; COLOR: #222 } SPAN.depl A { COLOR: #000; TEXT-DECORATION: underline } A.arepl { PADDING-LEFT: 3px; PADDING-RIGHT: 3px; COLOR: #b81014 } A.charte { PADDING-LEFT: 0px; PADDING-RIGHT: 0px } H3.bestof { CLEAR: none } A.tout_depl { BORDER-BOTTOM: #b81014 1px solid; BORDER-LEFT: #b81014 1px solid; PADDING-BOTTOM: 3px; PADDING-LEFT: 3px; WIDTH: 200px; PADDING-RIGHT: 3px; FLOAT: right; COLOR: #b81014; BORDER-TOP: #b81014 1px solid; FONT-WEIGHT: bold; BORDER-RIGHT: #b81014 1px solid; PADDING-TOP: 3px }

Les réactions les plus appréciées

  • votes : 17

    Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.132) 25 mars 2010 10:52

    Michel Koutouzis

    Ce n’est que l’introduction… Je reprendrai point par point. Mais je veux bien vus donner un exemple. Le plus grand grossiste de cannabis aux Pays Bas, richissime (le pot quand il joue au poker c’est 1000 euros) vient d’une très ancienne famille hollandaise. Ayant testé la solidité et l’étanchéïté des réseaux marocains en ce qui concerne le hasch, il leur a proposé de passer par eux pour « ouvrir » un peu plus la marché de la cocaïne…

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 13

    Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.132) 25 mars 2010 12:24

    Michel Koutouzis

    Bien entendu, la « petite délinquance », les luttes pour le contrôle d’un territoire – quartier sont les plus visibles et les plus exaspérantes pour les riverains. Il il est urgent d’y répondre. Mais, la réponse traditionnelle de ce que j’appelle le cache – cache quotidien, qui dure depuis au moins trois décennies (et qui se transporte dans les tribunaux de grande instance et des mineurs) a prouvé son inefficacité. Très justement certains, par leurs réactions à cet article s’étonnent de ce status quo et posent le problème de l’Etat. La réponse de la police est que « arrêter une mule permettrait de remonter la hiérarchie criminelle ». Les statistiques, implacables, prouvent le contraire. Il faut donc, pour répondre au trafic des banlieues répondre au trafic tout court, en renversant les priorités : renseignement, livraisons contrôlées, présence effective et opérationnelle aussi bien sur les routes (maritimes et terrestres) que sur les espaces interface au sein et en dehors de l’espace Schengen. Et là, la diplomatie et la géopolitique prennent le pas sur l’objectif…

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 12

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.240) 25 mars 2010 10:45

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

     » sous la couverture directe de (très) hauts fonctionnaires et de certains patrons de l’industrie pharmaceutique  » tiens tiens ! les législatteurs qui font interdire des plantes aux particuliers seraient de mèche avec les pharmacopieurs qui les ogéèmisent tranquillement sous couvert de brevets imposés…

    «  La tentation de contrôler l’ensemble des activités sur un produit (production, transformation, cheminement, distribution, blanchiment des bénéfices) pour la simple raison que le plus une activité se situe vers la fin de la chaine et plus elle est génératrice de bénéfices. En effet, c’est très bien de le préciser, le contrôle de la chaine complète permet de retourner la somme financière vers l’origine du trafic. Il est d’ailleurs absolument faux d’annoncer le prix à la vente au détail pour une cargaison interceptée à mi chemin. http://www.agoravox.fr/tribune-libr…

    il y a vingt ans, quand je me suis installé dans la région, j’ai vite fait exprès de répandre le bruit que je fumais et plantais mon pied annuel. les gendarmes l’ont su et la première fois qu’il m’ont arrêté, m’ont proposé de fermer les yeux sur mes pneus douteux si je leur avouais entre hommes. Ils m’ont donc demandé si c’était vrai, ce à quoi j’ai répondu texto : Mais bien sûr ! c’est gratuit, ça me fait ma consommation pour mes fêtes et tellement meilleur et moins cher que le trafic du commerce international. j’ai été tellement franc du collier qu’il me foutent la paix depuis. en réalité, ils doivent admettre que j’ai bien raison. Pourtant, dix ans plus tard, ils ont quand même envoyé un hélico qui est allé faire le tour des photos de toutes les propriétés de mes amis locaux qui font pareil, dont la mienne évidemment. Gros moyens pour petits producteurs. Mais les plus incisifs sur ce sujet qu’ils ne connaissent pas, ce sont les autorités locales et quelques personnes qui croient que je suis un dealer et que je vends aux mineurs. Ils fabriquent ou répondent à la rumeur et ont été réellement vindicatifs envers moi jusqu’au jour où ils se sont vus interdire l’ortie et maintenant certaines graines de plantes sauvages…

    Toutes ces interdictions participent à internationaliser les trafics de produits merdeux à prix de caviar et génère la dépendance, mais c’est bien la loi qui se charge de légaliser ce trafic. Merci d’apporter cet éclairage donnant entièrement raison à Zemmour.

    Cordialement. L.S.

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 11

    Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 25 mars 2010 11:39

    JL

    Cette question que pose dapeacemaker me paraît être une question piège : en effet, les Etats nations n’ont rien à voir dans l’affaire, sauf à confondre Etats et nations, peuples et dirigeants. Bref, de quoi faire plaisir à ceux qui veulent la mort des Etats nations : « Cette merde d’Etats nations (Cohn Bendit) »

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

Réagissez à l’article

Réactions à cet article

  • votes : 5

    Par fredo45 (xxx.xxx.xxx.125) 25 mars 2010 10:35

    Intéressant… Ca change de ce qu’on lit en général sur « l’Affaire », là on apprend vraiment quelque chose, on a envie de creuser …
    Sur les grossistes, on aimerait en savoir plus, quand même. En général, ce sont des délinquants montés en graine, ou des types qui ont découvert qu’ils se faisaient plus de marge dans la coke que dans les business légaux ?

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 12

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.240) 25 mars 2010 10:45

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

     » sous la couverture directe de (très) hauts fonctionnaires et de certains patrons de l’industrie pharmaceutique  » tiens tiens ! les législatteurs qui font interdire des plantes aux particuliers seraient de mèche avec les pharmacopieurs qui les ogéèmisent tranquillement sous couvert de brevets imposés…

    «  La tentation de contrôler l’ensemble des activités sur un produit (production, transformation, cheminement, distribution, blanchiment des bénéfices) pour la simple raison que le plus une activité se situe vers la fin de la chaine et plus elle est génératrice de bénéfices. En effet, c’est très bien de le préciser, le contrôle de la chaine complète permet de retourner la somme financière vers l’origine du trafic. Il est d’ailleurs absolument faux d’annoncer le prix à la vente au détail pour une cargaison interceptée à mi chemin. http://www.agoravox.fr/tribune-libr…

    il y a vingt ans, quand je me suis installé dans la région, j’ai vite fait exprès de répandre le bruit que je fumais et plantais mon pied annuel. les gendarmes l’ont su et la première fois qu’il m’ont arrêté, m’ont proposé de fermer les yeux sur mes pneus douteux si je leur avouais entre hommes. Ils m’ont donc demandé si c’était vrai, ce à quoi j’ai répondu texto : Mais bien sûr ! c’est gratuit, ça me fait ma consommation pour mes fêtes et tellement meilleur et moins cher que le trafic du commerce international. j’ai été tellement franc du collier qu’il me foutent la paix depuis. en réalité, ils doivent admettre que j’ai bien raison. Pourtant, dix ans plus tard, ils ont quand même envoyé un hélico qui est allé faire le tour des photos de toutes les propriétés de mes amis locaux qui font pareil, dont la mienne évidemment. Gros moyens pour petits producteurs. Mais les plus incisifs sur ce sujet qu’ils ne connaissent pas, ce sont les autorités locales et quelques personnes qui croient que je suis un dealer et que je vends aux mineurs. Ils fabriquent ou répondent à la rumeur et ont été réellement vindicatifs envers moi jusqu’au jour où ils se sont vus interdire l’ortie et maintenant certaines graines de plantes sauvages…

    Toutes ces interdictions participent à internationaliser les trafics de produits merdeux à prix de caviar et génère la dépendance, mais c’est bien la loi qui se charge de légaliser ce trafic. Merci d’apporter cet éclairage donnant entièrement raison à Zemmour.

    Cordialement. L.S.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 17

    Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.132) 25 mars 2010 10:52

    Michel Koutouzis

    Ce n’est que l’introduction… Je reprendrai point par point. Mais je veux bien vus donner un exemple. Le plus grand grossiste de cannabis aux Pays Bas, richissime (le pot quand il joue au poker c’est 1000 euros) vient d’une très ancienne famille hollandaise. Ayant testé la solidité et l’étanchéïté des réseaux marocains en ce qui concerne le hasch, il leur a proposé de passer par eux pour « ouvrir » un peu plus la marché de la cocaïne…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 4

      Par zelectron (xxx.xxx.xxx.168) 25 mars 2010 23:26

      zelectron

      Michel,
      Je suppose que tous ces trafics de mort vous rendent malade. Vous établissez un diagnostic très correct , bien que légèrement édulcoré et je suppose que vous connaissez les remèdes. Sauf que s’il vient l’idée à quelqu’un de déranger directement et sans base arrière, sans oublier un anonymat plus que parfait, ces nids de crotales, je ne donne pas cher de sa peau.
      J’imagine un travail terrible, de longue haleine, de risques insensés pour une récompense sublime : une poignée de main républicaine.

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 6

    Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 25 mars 2010 10:52

    JL

    Très intéressant.Vous écrivez :  » Quand les réseaux étaient purement ethniques et liés aux grandes organisations criminelles, les « patrons » étaient, généralement, issus de la même nationalité, voire de la même région. Mais désormais le trafic s’est démocratisé d’une part, d’autre part il singe les échanges commerciaux classiques : sous traitance, diversification, complexification et dilution de la responsabilité (sociétés écran par exemple), etc.  »

    Est-ce que ce ne sont pas les multinationales qui, désormais se sont organisées comme des mafias ? Et ce que vous dites au sujet du partage du territoire avec l’Etat de droit me parairait aussi pertinenent pour ce qui concerne l’action des multinationales, excepté que dans le cas des multinationales, la notion de  »territoire » n’est pas seulement géographique.

    Ps. désolé pour les passages en gras, mais l’icône italiques ne fontionne pas.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 5

      Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.240) 25 mars 2010 11:24

      Lisa SION 2

      Bonjour JL,

      juste en dessous de ton prélèvement était inscrite la réponse à ta question :

       » Enfin, le trafic dans son ensemble se dissous au sein d’activités et de produits légaux.  »

      En résumé, le commerce international constitue le réseau par lequel s’insinuent et se diluent les trafics de produits interdits. En somme les produits circulent à partir des pays où ils sont naturels et autorisés vers ceux où ils sont interdits, mais seuls les législateurs de par leurs lois déterminent les routes à suivre.

      LEGALISATION = fin d’émissions !

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 4

      Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 25 mars 2010 11:33

      JL

      Bonjour Lisa Sion, oui, effectivement, mais ma remarque est complémentaire, non ?

      Pouvez-vous préciser ce que vous voulez dire par là : « LEGALISATION = fin d’émissions ! » ?

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 2

      Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.240) 25 mars 2010 12:13

      Lisa SION 2

      c’est compliqué mais en résumé, les EU ont fini par interdire chez eux des quantités de produits chimiques nés dans leurs labos tels par exemple, le chlorodécone en 1963. Mais l’ayant répandu partout depuis, on en retrouve partout malgré les interdictions qui sont survenues depuis. A l’heure où la prohibition atteint le monde entier où dans certains pays, comme le Maroc envoient en prison les étrangers si l’on retrouve sur eux deux grammes de sheet, en France tu perds ton permis si tu as eu un accident en sortant d’une fête où quelqu’un d’autre que toi a fumé…eh bien, là bas, d’où la prohibition est née, le cannabis est maintenant légalisé. Jer ne suis pas sur d’avoir répondu à ta question.

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 9

    Par Aviseurinternational (xxx.xxx.xxx.193) 25 mars 2010 10:57

    Excellente analyse !
    Oui, comme vous le soulignez, nos régaliennes jouent toujours aux gendarmes et aux (petits) voleurs ou narcos sans vraiment jamais chercher à remonter très haut dans les filières.
    Je le fis… résultat : plus de 10 ans incarcéré à travers 4 états occidentaux qui lavent plus blanc que blanc.
    Votre excellent article ne pouvait pas ne pas être mis en ligne sur L’Aviseur international.

    Cordialement

    Marc Fievet
    NS55DNRED

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 5

    Par dapeacemaker911 (xxx.xxx.xxx.12) 25 mars 2010 11:27

    Excellent debut.

    J espere que vous developperez plus le role des etats/nations dans les traffics mondiaux dans vos suites car a mes yeux, c est un point crucial du sujet.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 11

      Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 25 mars 2010 11:39

      JL

      Cette question que pose dapeacemaker me paraît être une question piège : en effet, les Etats nations n’ont rien à voir dans l’affaire, sauf à confondre Etats et nations, peuples et dirigeants. Bref, de quoi faire plaisir à ceux qui veulent la mort des Etats nations : « Cette merde d’Etats nations (Cohn Bendit) »

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 6

    Par Marc Gelone (xxx.xxx.xxx.232) 25 mars 2010 11:32

    De Suisse, où la nationalité des délinquants est toujours précisée par les médias :

    Réalités lausannoises mars 2009 :

    « Les dealers guinéens ont été en grande partie supplantés par les Nigérians, champions de l’économie informelle. Au système bon enfant s’est substituée une organisation quasi militaire. Un chef de zone, des vendeurs, des « mulets » (ndlr : des porteurs) et des gars qui veillent au grain, le plus souvent à l’écart avec la marchandise ou de l’argent. »

    http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/cocaine-envahit-lausanne-2009-03-19

     Décembre 2009 :

    « Des trafiquants de coke nigérians et guinéens d’autres cantons dorment dans la capitale vaudoise pour 5 fr. dans des foyers pour SDF.Une écrasante majorité des dealers de cocaïne qui hantent les rues lausannoises sont actuellement des Nigérians. Anglophones, beaucoup d’entre eux résident dans des cantons alémaniques. Certains, après leur commerce illégal, vont dormir dans des appartements privés. »

    http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/18696962 *

    Il serait très surprenant que ce qu’il se passe en Suisse, et que les médias ont le droit de traiter librement, ne se vérifie pas en France.

    * Avant de critiquer la source, il faut savoir que ni la police, ni la municipalité de Lausanne, ni les autorités vaudoises n’ont démenti ces informations.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 6

    Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.222) 25 mars 2010 11:52

    sisyphe

    Merci pour cet article, faisant état, pour une fois, d’informations précises, détaillées, d’une analyse globale, permettant d’évacuer les habituels clichés, et de pointer les VRAIS responsables ;( au delà des anathèmes démago-populo-racistes à la Zemmour, Bilger et consorts, ne désignant, à la vindicte, que les « fourmis », les simples exécutants ) des différents réseaux et mafias de pourvoyeurs de drogues.

    Du coup, on voit que la « proportion » des « noirs et des arabes », est singulièrement différente de celle encombrant, parait-il, les prétoires de la petite délinquance. smiley

    Nous attendons la suite avec impatience.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 5

      Par Marc Gelone (xxx.xxx.xxx.232) 25 mars 2010 12:05

      Le problème, c’est que c’est la petite délinquance qui empoisonne la vie des petites gens. Quand tu dois te cloîtrer dans ton F2 à partir de 18 heures, jusqu’à 6 heures du matin, parce qu’à cette heure-là, les racailles sont enfin couchées, les « différents réseaux et mafias de pourvoyeurs de drogues », tu t’en tamponnes comme du premier étron que tu as trouvé dans la cabine d’ascenseur !

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 13

      Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.132) 25 mars 2010 12:24

      Michel Koutouzis

      Bien entendu, la « petite délinquance », les luttes pour le contrôle d’un territoire – quartier sont les plus visibles et les plus exaspérantes pour les riverains. Il il est urgent d’y répondre. Mais, la réponse traditionnelle de ce que j’appelle le cache – cache quotidien, qui dure depuis au moins trois décennies (et qui se transporte dans les tribunaux de grande instance et des mineurs) a prouvé son inefficacité. Très justement certains, par leurs réactions à cet article s’étonnent de ce status quo et posent le problème de l’Etat. La réponse de la police est que « arrêter une mule permettrait de remonter la hiérarchie criminelle ». Les statistiques, implacables, prouvent le contraire. Il faut donc, pour répondre au trafic des banlieues répondre au trafic tout court, en renversant les priorités : renseignement, livraisons contrôlées, présence effective et opérationnelle aussi bien sur les routes (maritimes et terrestres) que sur les espaces interface au sein et en dehors de l’espace Schengen. Et là, la diplomatie et la géopolitique prennent le pas sur l’objectif…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 2

      Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.222) 25 mars 2010 12:26

      sisyphe

      Oui, tu l’as déjà dit ; à savoir que, comme tous les imbéciles, tu ne vois que les effets, sans, à aucun moment, t’intéresser aux causes ; et que, en ne s’attaquant qu’aux effets, tu ne les éradiqueras jamais.
      Tu retrouveras toujours le même étron ; c’est celui destiné aux gens qui ne pensent pas plus loin que le bout de leur postérieur…

      Quant au couplet des « petites gens » victimes des « racailles », garde le pour tes banquets FN ; ici, on est sur un article qui, pour une fois, s’intéresse aux tenants des affaires ; la seule façon de comprendre comment réellement les combattre, et te débarrasser de tes « étrons » ; mais s’ils sont dans ta tête, ce sera difficile…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : -3

      Par Marc Gelone (xxx.xxx.xxx.232) 25 mars 2010 12:49

      « Quant au couplet des « petites gens » victimes des « racailles », garde le pour tes banquets FN ; ici, on est sur un article qui, pour une fois, s’intéresse aux tenants des affaires.. »

      Tu pars quand nettoyer le Plaza-Athénée ? Après quoi, tu t’attaques à la Colombie ? Ou à Cuba, qui est, comme chacun sait, la plaque tournante de la subversion alcaloïde ?

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -7

    Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.79) 25 mars 2010 12:49

    rocla (haddock)

    A vos rangs fisque , le général est là ….

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 3

    Par Salade75 (xxx.xxx.xxx.2) 25 mars 2010 13:27

    Merci pour cet intéressant article.
    Savez-vous quel impact la disparition des RG a eu sur la connaissance et le « contrôle » des réseaux par les autorités ?

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -4

    Par kronfi (xxx.xxx.xxx.198) 25 mars 2010 15:12

    kronfi

    comme si la délinquance se résumait a la drogue drogue tout le monde sait que les gros bonnets sont des BLANCS…..

    On parle de la délinquance au quotidien.

    pas de la drogue…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 4

      Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.130) 26 mars 2010 00:13

      sisyphe

      Non, non ; il faut mettre tes lunettes ; tu t’es trompé de magasin, là : c’est un article surla drogue, justement ; sur les réseaux, les gros trafiquants, etc… tu ne sais pas lire ?

      Si tu veux insister sur la « délinquance au quotidien », tu as des dizaines de petites boutiques pour ça ; ce n’est pas ce qui manque ; c’est le fonds de commerce de toute la droite ; du FN à l’UMP, pour rameuter le chaland, et éviter de parler de leur inaction en ce qui concerne , justement, les réseaux ; les grossistes, si tu veux…
      Pour les petits détaillants, y a suffisamment de barouf ; tu peux aller te défouler ailleurs…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 8

    Par fredo45 (xxx.xxx.xxx.125) 25 mars 2010 15:36

    Après, faut voir comment ça s’articule entre gros trafic / revente et voir qui nourrit quoi.
    Si je veux lancer une affaire de drogue quelque part, il me faut :
    1) des dealers
    2) des fumeurs.

    Donc, le gros trafiquant, il a BESOIN du petit délinquant.
    Et ça se trouve facilement : il y a et il y aura toujours une part de la population (pauvre, pas scolarisé, pas « intégré », tout ce que tu veux) qui ne veut/peut pas travailler dans le circuit normal. Aujourd’hui, ces gens-là, le plus simple pour eux, c’est de dealer. Il y a quelques dizaines d’années, ils auraient peut-être fait autre chose.

    L’inverse n’est AMHA pas vrai. Si tu casses le trafic, ils feront autre chose. Ca ne va pas résoudre le problème des banlieues. Certains rentreront dans le système, mais pas tous. D’après les faits divers, les flics sont surpris que pas mal de braquages soient fait par des mecs de cités assez jeunes, pas le profil habituel du braqueur. A mon avis, c’est des mecs qui n’ont pas du trouver leur place dans la drogue.

    Après, faut avoir confiance, et il y a peut-être d’autres réseaux qui se mettent en place, genre le gros trafiquant nigérien qui veut s’implanter en Suisse fait venir des nigériens pour la distribution, donc des liens drogue-immigration clandestine, et ça devient compliqué et on attend la suite de l’article…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 7

      Par fourreau (xxx.xxx.xxx.132) 25 mars 2010 18:40

      L’article ci-dessus est propre, intelligent, documenté et objectif. L’auteur ne verse pas dans la spéculation. Puissions-nous rester dans cet esprit…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 3

      Par fredo45 (xxx.xxx.xxx.125) 25 mars 2010 20:30

      C’est un commentaire, pas un article…
      Je ne prétends pas avoir la même maîtrise du sujet que l’auteur. Moi, je lance juste une piste, sur des interactions qui m’ont l’air carrément complexes, je n’ai pas l’impression d’asséner des vérités ou de polluer la discussion ou de faire de la reductio ad Zemmourrum…
      L’auteur n’est pas n’importe qui, je le sais, si ça lui plait de réagir à mes remarques, tant mieux, sinon, tant pis.

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -4

    Par Serpico (xxx.xxx.xxx.27) 25 mars 2010 17:57

    Serpico

    Et l’identité des consommateurs de drogue ? ça n’intéresse personne ?

    La plupart des camés sont blancs et riches ou paumés et blancs.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 1

    Par Antoine Diederick (xxx.xxx.xxx.93) 25 mars 2010 22:32

    Bonsoir, je passe vite…pour cet article premier d’une série qui semble prometteuse…

    bien à vous

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 1

    Par ddacoudre (xxx.xxx.xxx.248) 25 mars 2010 23:06

    bonjour koustousi

    je suis bien d’accord avec ton article.

    j’en ai fais un semblable sur le sujet à partir du procès de zemmour, qui touche ostensiblement plus à notre xénophobie qu’à l’efficacité que tu cible

     

    Fascié, Arabonoirdélinquant

     

    Vacher de Lapouge nous a bien fabriqué à partir de ses travaux la race blanche aryenne dolichocéphale porteuse de grandeur, et celle Brachycéphale inerte et médiocre.

     

    N’accusons pas Zemmour d’élaborer une de plus avec « l’arabonoirdélinquant ».  Bien heureux de voir Bilger prendre la défense de la liberté d’expression, de pouvoir tenir des propos déplaisants qu’ils se vérifient ou non, aux autres d’apporter la controverse, quand ils ne portent pas atteinte à l’intégrité d’une personne, sinon nous allons devoir vivre dans le silence.

     

    Il y a une réalité typologique et ce qui nous permet de se distinguer, c’est notre regard.

    Ceci n’est pas une amoralité, c’est vouloir ne plus être capable d’un discernement qui en est une.

    Mais faire les distinctions typologiques n’emportent pas la création d’un fichier signalétique comme le voudrait certains comme contrôle policier. L’on peut parler librement de la couleur des uns et des autres sans être raciste. Mon beau-frère est noir je ne vais pas le peindre en blanc par peur d’être accusé de raciste seulement en le regardant.

     

    Constater que notre immigrations ou notre population se diversifie à la couleur de ce qu’était nos colonies, ne peut être mis en doute.

    Constater que les plus pauvres sont les dernières populations arrivées sur notre territoire, n’est qu’un constat que font tous les sociologues depuis le 19iéme siècles.

    Constater que les cités regroupent les plus démunies, les plus pauvres parce que c’est là que nous les parquons, n’est pas faire de la xénophobe sociale, s’ils ont la couleur de leur destiné.

     

    Alors par quel miracle ces derniers entrants se trouveraient propulsés dans des emplois supérieurs, voire bourgeois, contre disant toutes les observations sociologiques depuis le 19 ème siècle que l’on observe dans tous les pays, où les populations autochtones laissent leurs emplois les moins gratifiants aux derniers de la compétions, aux derniers entrants, et que ceci s’en trouvent être les plus pauvres que l’on réuni dans des ghettos, quand eux-mêmes ne les construisent pas sur les décharges des riches.

     

    C’est dans ces populations exclus de la richesse que l’on trouve environ 30% d’entre eux qui se chercheront un moyen de s’en sortir par la transgression.

    Ils ressembleront à la typologie des populations qui composent les ghettos pour certains types d’infractions comme celles que mentionne Me Zemmour.

     

    Si nous prenons en référence les infractions en col blanc, celles des transgressions des réglementations du travail et des lois du commerce, la majorité des transgresseurs son blanc, parce que la majorité de ceux qui sont dans cette tranche sociologique le sont.

    Ce ne serait pas faire injure à la population blanche de cadres supérieurs et employeurs, que l’on dise de certains d’entre eux qu’ils sont des voyous comme la fait le président Chirac et Sarkozy.

    Sur le même principe que celui qui prévaut pour Me Zemmour tous les blancs devraient se trouvés vexer et crier au racisme dans cette propension à l’amalgame.

     

    Alors la question est bien, pourquoi, quand cela touche la tranche sociologique pauvre et typologiquement aussi distincte que l’autre, cela pose problème.

     

    Pourquoi, dire que les habitants des ghettos sont connus pour vendre de la drogue, et ceux du commerce de pour falsifier leurs produits ou leurs comptes en constatant les différences typologiques qui se voient, devrait être une forme de racisme ou de xénophobie, si elle ne conduisent pas à entretenir l’amalgame que nous avons connu avec Ben Laden, Ben Laden est un terroriste tous les musulmans sont des terroristes quand ce n’était pas des français typés méditerranéens barbus.

    Alors est-il juste de faire supporter à Zemmour ce climat délétère qui c’est entretenu et qui a été entretenu depuis des années par le FN, au point qu’il devient insultant de dire à quelqu’un que l’on distingue son origine.

     

    C’est donc la pratique politique de l’amalgame qui en est la conséquence et chacun veut se protéger de cela.

    Qui peut nier à cause des sources ciblés des délits que cela crée les contrôles au fascié, mais alors pourquoi l’on ne cible pas la délinquance en col blanc.

     

    Depuis les  ratonnades de Papon au contrôle au fascié d’aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup évolué, nous entretenons notre xénophobies comme un commerce. S’il n’y avait pas ce dénie de « racismes » il n’y aurait pas autant d’association en tout genre contre.

    Le débat sur l’identité en a montré la vivacité de la prégnance de là xénophobie au point dans limiter la liberté d’expression et en cela Mr Bilger a raison.

     

    cordialement

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -5

    Par agora-intox (xxx.xxx.xxx.130) 26 mars 2010 07:14

    En belgique et plus particulierement a bruxelles l identité est 100% marocaine pour ce qui est du hachich et de l heroine , le crack lui , est exclusivement vendu par les anciens enfants soldats africains ( excellents egorgeurs et violeurs par ailleurs ! ) genereusement acceuillis par les  » humanistes progressistes  » qui nous  » gouvernent « ….
    et enfin il reste les drogues de synthese et amphétamines ( excstazy etc ) , qui je doit helas l avouer sont exclusivement fabriquées en belgique par des belges..
    Le cas de la coke est plus compliqué : toutes les ethnies en vendent…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -4

    Par agora-intox (xxx.xxx.xxx.130) 26 mars 2010 07:21

    quand a dire que la plupart des camés sont blanc c est d une betise insondable !
    la plupart des camés au crack ( et meme la quasi totalité ) sont les noirs qui le vende .
    tous les jeunes arabes sans exceptions fument du h et tout autant de marocains que de belges sont accrocs a l hero
    et je sait de quoi je parle je suis ce que vous appelleriez un polytoxicomane depuis 38 ans !
    moi je me voit plutot comme un insoumi festif , mais bon ,ca , c est mon  » probleme « …

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 1

    Par Calmos (xxx.xxx.xxx.33) 26 mars 2010 08:36

    Calmos donateur-d876a

     

    Cet article est excellent

    Il a attiré nos « Socialos – Bien – Pensants »….inévitable

    Qui trouvent normal que les « pauvres victimes de ce régime pourri fassent dealers »

    En 40 années de BTP ; j’en ai pas vu beaucoup de ces « pauvres victimes » tenir un manche de pioche……. voir meme de pelle ( la pelle : c’est moins dur : je dis cela pour ceux qui ne le savent pas) 

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 0

    Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.95) 26 mars 2010 10:28

    rocla (haddock)

    Ils promènent les schizos aujourd’hui ……

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : -2

      Par dom (xxx.xxx.xxx.109) 29 mars 2010 00:12

      dom y loulou

      alors là captain… quelle sortie !!! dans le mille !!! hahaha

      atention tout de même ils vont aussi vous fermer votre compte sur avox

      ya un peitt manège d’épuration ethnique en cours il ne vous semble pas ?

      que le duo d’opposés tels trolléon et Loyds aient subitement disparus depuis une semaine est louche non ? Les deux parlaient d’une clique qui voulait exclure des gens…

      le bouillonant abdelkader aussi ne semblait pas avoir spécialement envie de lâcher avox… et son compte fut fermé déjà une première fois… d’autres ? 

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 1

    Par agora-intox (xxx.xxx.xxx.130) 27 mars 2010 12:23

    Me noter negativement ne changera rien aux FAITS que je me devais de disséquer pour les béotiens !
    Rayer rageusement une vérité parce qu elle vous dérange ne la fera pas disparaitre !
    La négation de la réalité ne résoudra jamais rien…

    quote :

    Mika et Agora-Intox

    Faut vous pakser tous les deux Pleins de petits dealers à venir

    Le beauf en charentaises avachi avec sa kronembourg devant un match de foot dans toute sa spendeur : je ne deale pas je consomme FESTIVEMENT , mes revenus LEGAUX me le permettent !
    …et je choisit AVEC SOIN mes produits , je vous conseille d ailleurs de faire de meme avec votre pastis ou votre gros rouge…

    A , oui , avant que j oublie : je ne consomme JAMAIS de tabac , c est un produit nocif !!!!

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 1

    Par Roche (xxx.xxx.xxx.184) 28 mars 2010 00:26

    Michel Koutouzis

    un billet qui mérite d’etre lu ! j’attends la suite avec impatience ! enfin un billet sur lequel on peut prendre de la distance par rapport aux faits tant constatés par ce cher Zemmour, ou était il il y a une vingtaine d’années lorsque la partie de cache cache a commencé, lui qui est originaire de Nanterre devait en connaitre un rayon quand même ! je suis arrivéee en RP dans les années 80, l’époque même ou dans Nanterre on commençait a voir des quartiers entier totalement livrés à eux mêmes…

¤ 2. L’identité des trafiquants : les « circuits courts »

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 02

par Michel Koutouzis (son site) vendredi 26 mars 2010 sur Agoravox

¤ 2. L’identité des trafiquants : les « circuits courts » dans Politique/Societe images-65-15272

 En 1996, alors que le prix de l’héroïne était autour de 300 francs le gramme d’une pureté de 7-8 %, au sud de la France a été interpellé un jeune kurde qui écoulait le gramme d’une pureté létale (un peu plus de 12 %) à 35 – 40 francs. Inutile de dire que les professionnels (répression-prévention) eurent des sueurs froides, ayant comme première réaction de penser que les prix s’effondraient. A l’époque le binôme Birmanie – Afghânistân surproduisait, la route des Balkans éclatait sous la pression des clans Albano – kosovars, et le Liban, la Colombie et le Mexique (grand producteur de l’entre deux guerres et pendant la guerre) étaient soupçonnés d’être entrés dans le jeu. Il n’en était rien. Le rôle des pays latino-américains et du Liban restait plus que marginal. On n’était pas moins devant un phénomène nouveau et qui, aujourd’hui, a pris de l’ampleur. A l’époque, l’OGD (Observatoire Géopolitique des Drogues) introduisait un nouveau concept pour définir la nature et le sens de ce phénomène : les « circuits courts ».

A ses débuts, il s’agissait de la multiplication de transporteurs individuels (ou appuyés sur des réseaux ethniques rudimentaires) qui, une ou deux fois transportaient au maximum un kilo, de quoi pouvoir créer un capital de survie dans leur nouvelle vie. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque une série de conflits (Caucase, Balkans, Turquie, etc.) avait jeté sur les routes des milliers de réfugiés, tandis que la drogue finançait ces mêmes conflits. (Pour plus d’informations : J.C Ruffin. L’empire et les nouveaux barbares. J.C. Lattès, 1991).

En fait, notre jeune Kurde n’avait aucune idée du prix de l’héro. Il avait acheté son kilo à Istanbul (2000 dollars) et le revendait en doublant sa mise. Le problème (mais ce n’était qu’un début) c’est qu’il y avait des milliers de gens comme lui. J’ai même rencontré un dentiste albanais qui vendait « son kilo » en Allemagne pour installer son cabinet dentaire à Tirana. Les effets de cette « mutation démocratique » se sont tout de suite fait sentir : à la fin des années 1990, les kosovars constituaient la majorité des incarcérés pour trafic de drogue dans les prisons suisses, tout comme les arméniens (de l’Arménie ex – soviétique) des prisons californiennes. 

 La guerre des clans mafieux turcs par partis politiques interposés (et vice-versa), la guerre sale du gouvernement Tciller à l’intérieur et à l’extérieur de la Turquie (Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie) contre les réseaux kurdes et alevis, avaient déstabilisé l’étanchéité légendaire de la « route des Balkans ». Ils ont ouvert une brèche pour des réseaux balkaniques et caucasiens qui, cependant, se fournissaient toujours en Turquie. (Pour plus d’informations : “L’économie mafieuse en Méditerranée Orientale” in Evaluer la menace terroriste et criminelle, Culture et conflits, Paris, 2002.)

 

Ce système de « trafic individuel » prouvant son efficacité a contribué à une mutation de taille dans les habitudes contrebandières. Les grandes organisations trafiquantes, déstabilisées dans un premier temps, ont repris au début des années 2000 le procédé à leur compte : Au lieu d’acheminer jusqu’au client la marchandise, ils fixèrent des labos et des stocks à la périphérie (Roumanie, Bulgarie, etc.) limitant les risques tout en augmentant (raisonnablement) les prix du demi-gros. 

En ce qui concerne la cocaïne, des causes différentes ont abouti aux mêmes effets. La destruction des deux cartels historiques (Cali et Madelin) la mise en combat des réseau Noriega, allaient de pair avec un processus qui avait commencé pendant les années 1980 : la Colombie étant devenue autosuffisante en production de coca, elle n’avait plus besoin de Pérou et de la Bolivie. Du coût, ces deux pays écoulèrent leur production de manière autonome, faisant du Brésil frontalier leur voie principale. Or, ce dernier utilisa dès le début des années 1990 les pays africains lusophones (Angola, Mozambique, Cap Vert) comme lieu de stockage et de réacheminement. Ces trois pays étaient en guerre, c’était des espaces de non droit, demandeurs de fonds et d’armes, et côtoyaient des pays, eux aussi en guerre mais surtout grands producteurs de diamants. Enfin, le Nigéria pays entropique par excellence et les réseaux mourides des pays du Golfe du Gabon, offraient la main d’œuvre et les voies d’acheminement et de pénétration au sein des pays consommateurs. (Pour plus d’informations : A.G. Camacho : Drogua, corruption y poder. Universidad del Valle, 1981 ; A. Rayes Posada : La violencia y la expancion territorial del narcotrafico, Bogota Ed . Uniandes/CEREC, 1990)

Les réseaux colombiens ont de leur côté utilisé le Mexique comme voie de pénétration par excellence, faisant de ce pays le royaume des cartels mexicains. 

Ainsi, le trafic de cocaïne et d’héroïne, concentré et contrôlé jusque là, a explosé à partir des années 2000, d’autant plus que les nouveaux opérateurs payaient les passeurs en nature : ainsi non seulement les réseaux se sont multipliés à l’infini, mais aussi la consommation a explosé aux lieux de passage (Macédoine, Albanie, Bulgarie, Brésil, Mexique, Caraïbes, Angola, Mozambique, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, etc.). 

En espace de vingt ans il y a eu une continentalisation du processus drogues en l’Amérique Latine et en Afrique ne laissant aucun pays hors circuit.

Les circuits courts on ainsi imprimé leur identité sur les structures mafieuses traditionnelles, tandis que de nouveaux opérateurs, plus liés à l’économie financière et formelle pointaient et que les drogues de synthèse permettaient enfin à des organisations criminelles locales d’installer leurs laboratoires à la porte d’à côté du consommateur… A suivre. 

par Michel Koutouzis (son site) vendredi 26 mars 2010 – 6 réactions

0%

D’accord avec l’article ?

 

100%

(16 votes) Votez cet article

2 moyens pour donner

Don défiscalisé 10€ ou plus boudonizi dans Politique/Societe

Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 € ne vous coûte que 3€40.

 

Achat immédiat par SMS ou TEL
1

France Metropolitaine DOM/TOM Allemagne Australie Belgique Canada Espagne Etats Unis Grande Bretagne Israel Italie Luxembourg Maroc Russie Suisse

2
Envoyez CODE par SMS au 81038 3.00 € / SMS Appelez le 08 99 19 32 10 1.91 € / appel
3

–>

Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d’expression et d’information.

DIV.notation { WIDTH: 125px !important } .forum-deplier { MARGIN-TOP: 3px; MARGIN-BOTTOM: 3px; MARGIN-LEFT: 25px } SPAN.depl { FONT-STYLE: italic; COLOR: #222 } SPAN.depl A { COLOR: #000; TEXT-DECORATION: underline } A.arepl { PADDING-LEFT: 3px; PADDING-RIGHT: 3px; COLOR: #b81014 } A.charte { PADDING-LEFT: 0px; PADDING-RIGHT: 0px } H3.bestof { CLEAR: none } A.tout_depl { BORDER-BOTTOM: #b81014 1px solid; BORDER-LEFT: #b81014 1px solid; PADDING-BOTTOM: 3px; PADDING-LEFT: 3px; WIDTH: 200px; PADDING-RIGHT: 3px; FLOAT: right; COLOR: #b81014; BORDER-TOP: #b81014 1px solid; FONT-WEIGHT: bold; BORDER-RIGHT: #b81014 1px solid; PADDING-TOP: 3px }

Les réactions les plus appréciées

Réagissez à l’article

Réactions à cet article

  • votes : -2

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.41) 26 mars 2010 11:21

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

     » En 1996, alors que le prix de l’héroïne était autour de 300 francs le gramme d’une pureté de 7-8 %, au sud de la France a été interpellé un jeune kurde qui écoulait le gramme, 35 - 40 francs, d’une pureté létale (un peu plus de 12 %)  » quand je vous disais hier que nos médias participaient au risque en annonçant un prix au détail pour une marchandise en transit, cad, non encore écoulée, j’omettais que l’on pouvait ajouter qu’ils prenaient aussi les gants des plus gros dealers en choisissant la fourchette la plus haute. Et même s’ils le font pour impressionner les candidats au deal, le caractère internationale et mondial de ces informations locales participent encore plus à encourager les trafics…

    Excusez moi si je me répète, mais pour décourager ces trafics de merde coupée, je prends le parti de déclarer que sur mon balcon pousse un plant qui me coûte O francs/dollars/euros le gramme !

    Information d’une pureté totale à 100 %. L.S.(D) D ne veut pas dire dealer, mais Douce.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 4

    Par Gueudin (xxx.xxx.xxx.181) 26 mars 2010 18:44

    Excellente série. J’attends le troisième avec impatience.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 0

    Par @distance (xxx.xxx.xxx.204) 26 mars 2010 21:51

    @distance

    Plan d’action drogue de l’Union européenne – 2009-2012
    nouveautés :

    La participation de la société civile à la politique en matière de lutte contre la drogue fait l’objet d’une attention accrue dans le nouveau plan d’action drogue de l’UE. Avec le lancement d’une « Alliance européenne contre la drogue », le plan d’action vise à susciter l’engagement de la société civile européenne sur les problèmes de drogue et à l’inciter à agir dans ce domaine. Le plan d’action appelle également les États membres à associer la société civile à tous les niveaux de mise en œuvre pertinents de la politique de lutte contre la drogue.

    L’accent placé sur la qualité des interventions dans le domaine de la prévention, des traitements, de la réduction des dommages et de la réadaptation a été renforcé dans le cadre d’actions visant à élaborer et à échanger des guides de bonnes pratiques et des normes de qualité ainsi qu’à développer dans l’UE des normes de qualité minimales et des critères de référence dans ces domaines. Les prisons font également l’objet d’une attention accrue au titre de la réduction de la demande de drogue, avec des actions invitant les États membres à mettre en place des services à l’intention des détenus toxicomanes équivalant aux services offerts en dehors des prisons, à assurer un suivi médical après la sortie de prison et, de façon générale, à améliorer la surveillance des problèmes de drogue et l’offre de services aux toxicomanes dans les prisons.

    La plupart des actions concernant la réduction de l’offre visent à améliorer la répression et la coopération judiciaire entre États membres, souvent grâce à un recours accru aux organes, projets et instruments de l’UE. Réduire le détournement et le trafic dans et à travers l’UE des précurseurs de drogues fait l’objet de sept actions, avec une visée principalement opérationnelle.
    Dans le domaine de la coopération internationale, un accent plus important est placé sur le développement de substitution, avec trois actions appelant à intensifier le soutien financier et politique à la mise en oeuvre de ces programmes. L’objectif est également que l’approche équilibrée entre la réduction de la demande et celle de l’offre soit mieux reflétée dans les accords et programmes extérieurs

    Dans le chapitre « Information, recherche et évaluation », une nouvelle action appelle à l’élaboration d’indicateurs clés pour la collecte de données pertinentes sur la criminalité liée à la drogue, les cultures illicites, les marchés de la drogue et les interventions visant à réduire l’offre, et à la définition d’une stratégie pour recueillir ces données. Une attention accrue est également accordée au renforcement de la capacité de recherche dans le domaine de la drogue et à la conduite d’une évaluation de la politique en matière de drogue aux niveaux tant national qu’européen.

    à lire :
    Observatoire européen des drogues et des toxicomanies
    état du phénomène de la drogue en Europe
    http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/oedt2009r.pdf

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 1

    Par Dr Knock (xxx.xxx.xxx.33) 26 mars 2010 23:33

    Dr Knock

    Superbe article, comme le premier. Merci

¤ 3. Qui sont les trafiquants : Le syndrome DeLorean

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 43

par Michel Koutouzis (son site) sur Agoravox le mardi 30 mars 2010

¤ 3. Qui sont les trafiquants : Le syndrome DeLorean dans Politique/Societe 9aec3fb0-da3ee

 Le six octobre 1982, le créateur visionnaire de voitures DeLorean, à court de capitaux pour construire sa propre usine essaya de passer un accord avec des trafiquants de cocaïne en achetant 100 kilos de cette drogue. Manque de pot, les vendeurs étaient des agents du FBI. Il a été filmé en prononçant la phrase restée dans l’histoire « c’est mieux que de l’or ». Il fut cependant acquitté pour deux raisons : il a été « prouvé » que la DEA et le FBI l’avaient incité à passer à l’acte et que les vingt cinq kilos trouvés dans sa voiture de sport étaient « pour usage personnel » ! Play boy clinquant et exubérant, marié à un modèle, il eut la chance de tomber juste avant que la cocaïne ne devienne aux Etats Unis un produit « politiquement et culturellement incorrect ». 

Depuis, et plus particulièrement après la chute du mur de Berlin, les hommes d’affaires qui ont été mêles à des scandales mêlant toute une série d’activités (Agroalimentaire, infrastructures portuaires, industrie pétrolière, transports, immobilier, etc.) et le trafic de drogues sont innombrables.

Les américains Marc Ritch (amnistié par Clinton sous l’excuse officieuse qu’il était un correspondant honorable du Mossad), Oscar Wyatt (nourriture contre pétrole et détournement de l’embargo sud-africain), les russes Mogilevitch, Fisherman et le fameux Bout (armes, pétrole, etc. ), le président bolivien putschiste Hugo Banzer, Vladimir Montessinos, « conseiller » chargé de la sécurité du président du Pérou Fugimori, R. Spandaro roi des casinos et ancien de la Mafia (Saint Marin), Deniz Oscan (casinos aux Caraïbes en Chypre du nord et en Azerbaïdjan), et je n’indique que les milliardaires plus importants. 

Parallèlement, et tandis que les administrations américaines successives déclarent la continuité du slogan Reaganien de la « guerre à la drogue » la CIA utilise la drogue pour alimenter tous les conflits latino-américains (et pas seulement celui des contras). La drogue distribuée à Los Angeles par exemple (et à laquelle le « San José Mercury News » attribue l’origine du boom du crack entre la population noire) était déposée dans les bases aériennes du Salvador. De là elle était transférée dans des avions de tourisme jusqu’à des aéroports au Texas, avec la protection de la CIA. À la fin de 1981, la structure avait obtenu de faire introduire une tonne de drogue de la contrebande. Blandón, qui reçoit toujours un salaire du gouvernement américain comme agent spécial de la DEA, a admis que entre 1981 et 1988 il introduisait jusqu’à 100 kilos de cocaïne par semaine.

La coïncidence de dates, acteurs et lieux géographiques permettent de suggérer qu’une partie de la drogue manipulée par Blandón, avec l’autorisation de la CIA, fût approvisionnée par les narcotrafiquants boliviens, même après le renversement de García Meza en Bolivie, et de la restauration démocratique en Argentine en 1983.

Les Argentins ont aussi été les pionniers de la structure qui a ensuite été utilisée par le gouvernement de Ronald Reagan, pour canaliser l’aide cachée aux Contras. Les agents du Batallón 601, Raul Guglielminetti, alias une « Mayor Guastavino », Leandro Sánchez Reisse, alias « Lenny », et Jorge Franco, alias « Fiorito », se sont spécialisés dans le blanchiment d’argent des fonds provenant du trafic de drogues. Franco a voyagé dans deux occasions en Amérique Centrale, une d’elles avec son identité réelle.

« Les services de police nord – américains connaissaient parfaitement les relations des hommes politiques latino-américains avec les mafias, mais se sont tus. On peut le constater dans une note de M. John Negroponte, ambassadeur des Etats-Unis au Mexique à l’époque, au secrétaire d’Etat, sur l’enrichissement illicite de certains fonctionnaires « Je ne pense pas que nous devions publiquement mettre à l’épreuve la résolution de Carlos Salinas de Gortari [de lutter contre le narcotrafic]. Il veut améliorer la coopération. Mais il doit le faire de manière à ne pas affecter sa base politique. » Quelle était sa base politique ? Raul Salinas de Gortari (condamné plus tard pour trafic de cocaïne) Francisco et Mario Ruiz Massieu (idem), Luis Donaldo Colosio (idem), le général Gutierrez Rebolledo, principal responsable de la lutte antidrogue, et incarcéré au début de 1997. 

La drogue ainsi ne sert pas seulement à financer les conflits ; elle sert comme levier financier pour tous les pays qui jouent le jeu des privatisations : Une étude du FBI intitulée « L’économie politique du commerce des drogues », rédigé par James Moody, chef de la Section Drogues de la Division du Crime organisé, et rendu public au Mexique le 9 mai 1995 indiquait que, depuis, le gouvernement de Salinas a mis en place une série d’incitants pour attirer le capital étranger. Un de ceux-ci – d’après ce document - « est la vente d’entreprises parastatales à des investisseurs privés, des entreprises telles que d’importantes institutions financières, des fabriques et des commerces industriels et des services d’avant-garde ayant une valeur de plusieurs milliards de dollars ». Dans ce programme de privatisation « il y a eu corruption et blanchiment d’argent impliquant d’influents financiers mexicains…. Des entreprises parastatales ont été achetées par des organisations de narcotrafiquants. »

Vingt cinq ans plus tard, les « Cartels » mexicains, après avoir corrompu l’ensemble des institutions de ce pays en toute impunité, deviennent une « menace pour Washington »… Trop tard.

Il en va de même en Asie Centrale, en Russie, au sud-est asiatique (Thaïlande en particulier) et, si on inclut la contrebande pétrolière, la contrefaçon et les pierres précieuses, on peut difficilement faire une cartographie mondiale des affaires qui soit indépendante de l’économie criminelle. A suivre.

par Michel Koutouzis (son site) mardi 30 mars 2010 – 20 réactions yahoo

9%

D’accord avec l’article ?

 

91%

(24 votes) Votez cet article

2 moyens pour donner

Don défiscalisé 10€ ou plus boudonizi dans Politique/Societe

Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 € ne vous coûte que 3€40.

 

Achat immédiat par SMS ou TEL
1

France Metropolitaine DOM/TOM Allemagne Australie Belgique Canada Espagne Etats Unis Grande Bretagne Israel Italie Luxembourg Maroc Russie Suisse

2
Envoyez CODE par SMS au 81038 3.00 € / SMS Appelez le 08 99 19 32 10 1.91 € / appel
3

–>

Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d’expression et d’information.

DIV.notation { WIDTH: 125px !important } .forum-deplier { MARGIN-TOP: 3px; MARGIN-BOTTOM: 3px; MARGIN-LEFT: 25px } SPAN.depl { FONT-STYLE: italic; COLOR: #222 } SPAN.depl A { COLOR: #000; TEXT-DECORATION: underline } A.arepl { PADDING-LEFT: 3px; PADDING-RIGHT: 3px; COLOR: #b81014 } A.charte { PADDING-LEFT: 0px; PADDING-RIGHT: 0px } H3.bestof { CLEAR: none } A.tout_depl { BORDER-BOTTOM: #b81014 1px solid; BORDER-LEFT: #b81014 1px solid; PADDING-BOTTOM: 3px; PADDING-LEFT: 3px; WIDTH: 200px; PADDING-RIGHT: 3px; FLOAT: right; COLOR: #b81014; BORDER-TOP: #b81014 1px solid; FONT-WEIGHT: bold; BORDER-RIGHT: #b81014 1px solid; PADDING-TOP: 3px }

Les réactions les plus appréciées

  • votes : 10

    Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.28) 30 mars 2010 16:04

    sisyphe

    Merci, pour votre série d’articles, tout à fait édifiants sur les véritables trafiquants.

    Tout ceci se pratique, non seulement en toute impunité, mais, avec le concours actif, évidemment, des politiques, et des agences de renseignement..

    La CIA mêlée à tout ça ? Quelle surprise !! smiley

    Quand même, à propos de de Lorean , les 25 kilos pour « usage personnel » ; trop fort !
    Plus fort que Scarface !
     smiley

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 8

    Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 30 mars 2010 13:53

    JL

    Excellente série d’articles. En lisant votre première phrase, j’ai pensé à Alphonse Allais :

    « Un criminel est une personne avec des instincts de prédateur et qui n’a pas assez de capital pour fonder une société. »

    Ceci explique cela !

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 8

    Par rikiki (xxx.xxx.xxx.192) 30 mars 2010 17:16

    « Nous savions déjà que l’argent de la drogue représente plus du tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s’effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l’équilibre économique mondial. Si l’on ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d’armement, justifié également par l’équilibre de la terreur, on peut considérer que l’économie dominante, dite « libérale », est une entreprise de destruction ».
    Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen.

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 7

    Par morice (xxx.xxx.xxx.83) 30 mars 2010 14:47

    morice

    Et oui, les memes qui nous rabachent que la droguent  » c est mal » et qui multiplient les peines lourdes pour les simples usagers sont trop souvent partie prenante du traffic internationnal.

    c’est évident !

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

Réagissez à l’article

Réactions à cet article

  • votes : 2

    Par morice (xxx.xxx.xxx.83) 30 mars 2010 13:24

    morice

    c’est Rich et non Ritch je pense celui dont vous parlez avec Clinton. Dans son histoire tortueuse on tombe sur un Antonov 124..

    http://www.mw.ua/2000/2245/41388/

    Several historical facts first. AN-124-100 « Ruslan » airplane, state registration number UR-82007, serial number 19530501005, property of the state enterprise Aviation Research-and-Design Complex named after Antonov (ARDC), was attached in the Canadian Goose Bay Airport on 28 June. It had delivered there a cargo of ammunition and equipment for Italian Air Force carrying out annual military exercises in Canada. The plane was seized by Canadian authorities executing the respective decision of the Arbitration Institute of Stockholm Chamber of Commerce dated 30 May 2002 in the case brought byTMR Energy Ltd. Company against the State Property Fund of Ukraine.

    Over the last month, the press has discussed every detail of the debt, for which the « Ruslan » plane was seized, but there still are several inconsistencies in the story. In 1992, the state-owned enterpriseLysychansk Oil Refinery and Swiss Маrc Rich & Refining АG (one of the group of companies belonging to a notorious millionaire Marc Rich) incorporated a Joint Venture Lysmarc. In 1993, the company was restructured (part of the millionaire’s assets was purchased by his partners and renamed into Glencore Inc.), and his share in the joint venture’s authorized fund was referred to a Cyprian subsidiary of Rich’s holding called TMR Energy Ltd., while the joint venture was re-registered as Limited Liability CompanyLysoil. The Lysychansk Oil Refinery and Lysoil concluded a contract on the enterprise modernization and operation, which was never fulfilled (the reasons should be discussed separately). Prior to privatization, in 1994, the Lysychansk Oil Refinery was corporatized into a Public Joint-Stock CompanyLyNOS. According to the effective legislation, the State Property Fund was an assignee of all long-term investments of the enterprise under corporatization, including its debts and shares in the authorized fund, such as a 50% share of the Lysychansk Oil Refinery in the Limited Liability Company Lysoil. In July 2000, the TNK-Ukraine [Tiumen Oil Company] bought 67% of the Public Joint-Stock CompanyLyNOS for USD 53 million, after which TMR Energy Ltd. filed a claim for USD 42.3 million with the Arbitration Institute of Stockholm Chamber of Commerce.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 6

    Par dapeacemaker911 (xxx.xxx.xxx.12) 30 mars 2010 13:37

    Ca y est…. on touche enfin le coeur du probleme.

    Et oui, les memes qui nous rabachent que la droguent  » c est mal » et qui multiplient les peines lourdes pour les simples usagers sont trop souvent partie prenante du traffic internationnal.

    Vivement le prochain episode…. 4:L afghanistan ?

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 2

    Par parkway (xxx.xxx.xxx.209) 30 mars 2010 13:40

    Bravo !

    M. Koutouzis,

    prenez-vous des précautions particulières pour votre sécurité ?

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 8

    Par JL (xxx.xxx.xxx.152) 30 mars 2010 13:53

    JL

    Excellente série d’articles. En lisant votre première phrase, j’ai pensé à Alphonse Allais :

    « Un criminel est une personne avec des instincts de prédateur et qui n’a pas assez de capital pour fonder une société. »

    Ceci explique cela !

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 1

    Par jakback (xxx.xxx.xxx.175) 30 mars 2010 15:19

    jakback

    Il est utile de rappeler les faits, pour confirmer que le poisson pourri toujours par la tête.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 10

    Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.28) 30 mars 2010 16:04

    sisyphe

    Merci, pour votre série d’articles, tout à fait édifiants sur les véritables trafiquants.

    Tout ceci se pratique, non seulement en toute impunité, mais, avec le concours actif, évidemment, des politiques, et des agences de renseignement..

    La CIA mêlée à tout ça ? Quelle surprise !! smiley

    Quand même, à propos de de Lorean , les 25 kilos pour « usage personnel » ; trop fort !
    Plus fort que Scarface !
     smiley

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 8

    Par rikiki (xxx.xxx.xxx.192) 30 mars 2010 17:16

    « Nous savions déjà que l’argent de la drogue représente plus du tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s’effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l’équilibre économique mondial. Si l’on ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d’armement, justifié également par l’équilibre de la terreur, on peut considérer que l’économie dominante, dite « libérale », est une entreprise de destruction ».
    Philippe Desbrosses, docteur en environnement, expert consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 2

    Par @distance (xxx.xxx.xxx.204) 30 mars 2010 18:13

    @distance

    A qui profite le trafic des drogues
    pas forcèment aux pays producteurs ?
    Tout en déstabilisant les économies des pays producteurs en faisant reculer les investissements licites et en faussant le processus de décision macro-économique, l’industrie de la drogue en pervertit également les systèmes politiques. Les revenus tirés de la drogue permettent de financer des campagnes électorales, la corruption, l’insurrection, le terrorisme et la criminalité organisée.

    Citant l’Afghanistan, où l’apport de capitaux liés à la culture du pavot « est relativement important par rapport au Produit intérieur brut », l’OICS estime que « l’augmentation massive de la production d’opium au début des années 90, qui a fait du pays le premier producteur mondial, a servi à alimenter les guerres civiles mais n’a manifestement pas contribué au développement socio-économique ». « Cette observation vaut pour les autres pays » producteurs de drogue, a estimé le président de l’OICS Philip Emafo.

    « Nous n’avons trouvé aucun indice pouvant donner à penser que l’expansion des cultures illicites (de drogue) entraînait une amélioration de quelque indicateur de développement que ce soit », a-t-il ajouté.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 3

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.235) 30 mars 2010 18:44

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

    Carlo Slim, l’homme désormais le plus riche du monde Carlo Slim, http://www.monde-diplomatique.fr/ca… ; est également le n°1 du sexe. Ces gens là sont riches parce qu’ils ne paient pas d’impôts ; http://www.bakchich.info/Warren-Buf… . Voici leur méthode pour que circulent les fonds : http://www.agoravox.fr/actualites/e… Pour plus de détails voir Sisyphe.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : -1

    Par @distance (xxx.xxx.xxx.204) 30 mars 2010 20:56

    @distance

    tiens je vais peut-être me remettre à lire le Monde diplo smiley
    avril 2010
    Au nom de la lutte contre l’« argent sale »
    Quand les banquiers informent la police
    Longtemps la garantie du secret des transactions fut synonyme de respectabilité bancaire aux yeux des déposants les plus fortunés. Pourtant, dans le sillage de la lutte internationale contre le blanchiment de l’« argent sale » puis contre le financement du terrorisme, les banques ont dû évoluer. Elles recrutent désormais des membres des forces de l’ordre pour mettre en place une surveillance financière aussi étendue que méconnue.
    Par Gilles Favarel-Garrigues, Thierry Godefroy et Pierre Lascoumes
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/FAVAREL/18989

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 4

    Par yvesduc (xxx.xxx.xxx.4) 30 mars 2010 21:13

    donateur-d876a

    Excellente série, merci beaucoup ! Vous apportez la réponse qu’il fallait aux propos de Zemmour (que je ne connais pas dans leur contexte, je précise).

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 4

    Par pierre60 (xxx.xxx.xxx.101) 31 mars 2010 06:22

    pierre60

    Merci pour ce petit retour vers le futur

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 2

    Par Defrance (xxx.xxx.xxx.236) 4 avril 2010 08:35

    Defrance

    Il est bien evident que l’argent de la drogue alimente les campagnes électorale et que de plus la drogue génère de « BONS ÉLECTEURS » ! !

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 1

    Par fredo45 (xxx.xxx.xxx.125) 4 avril 2010 23:34

    Toujours aussi intéressant, bravo…
    J’aimerais bien avoir le temps de lire les rapports donnés en référence.
    En tout cas, on est bien loin de Tremblay-en-France…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 2

    Par agent orange (xxx.xxx.xxx.217) 7 avril 2010 10:13

    agent orange

    MK

    Qui sont les trafiquants ?
    FYI quelques liens, au cas où cela vous aurait échappé.
    http://www.wsws.org/articles/2004/aug2004/urib-a05.shtml
    http://www.gwu.edu/ nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB131/index.htm
    http://www.gwu.edu/ nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB131/dia910923.pdf (je vous recommande le n° 82 de la liste, un certain Uribe)

    Bonne lecture.

¤ 4. L’identité des trafiquants : les labos de nos quartiers

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 02

par Michel Koutouzis (son site) mercredi 7 avril 2010 sur Agoravox

¤ 4. L’identité des trafiquants : les labos de nos quartiers dans Politique/Societe opy_zouni-2b25f

 J’animais en 2003 une réunion à Bangkok sur les drogues de synthèse et j’expliquais aux policiers spécialisés les risques environnementaux et de santé inhérents aux laboratoires des drogues de synthèse. En privé, le directeur de l’antenne des Nations Unies m’a alors reproché « d’introduire de la peur chez nos stagiaires ». « Le luxe de moyens de nos polices » m’a-t-il fait remarquer « est impossible en Asie ». « Déjà ils ne mettent pas beaucoup de volonté, si en plus on leur parle d’acide, d’explosions, de narcose environnementale du Mékong, ils ne voudront plus y aller ». « Vos analyses, gardez-les pour les suédois, les néerlandais ou les slovènes… ». C’était une autre version de l’adage : « bon pour l’orient ». Je ne retiens, pour l’instant, que « le luxe de nos moyens de police ». En effet, la brigade spécialisée néerlandaise sur les drogues de synthèse possède un équipement digne des astronautes de la NASA. Et pour cause : les laboratoires, fixes ou ambulants déversent des centaines de tonnes d’acides et autres produits hautement corrosifs sur les alentours des grandes villes hollandaises tandis que les labos en tant que tels sont toujours à la limite de l’explosion. Ce fut donc une bonne idée d’attaquer les producteurs d’exta et autres dérivés amphétaminiques par le biais de l’environnement. Mais ce fut aussi une ruse, tant les drogues de synthèse sont désormais « intégrées » au sein d’une « polytoxicomanie utilitariste » ambiante. Quelles que soient les hausses ou les baisses de la consommation des autres drogues, la consommation des drogues de synthèse ne fait qu’augmenter. Serait-ce par ce que cachets et pilules sont le symbole même de notre addiction aux médicaments ? Serait-ce par ce qu’il existe pour chaque « état d’âme » et une pilule, serait-ce que les « designer drugs » ont la double capacité d’anticiper les besoins et de jouir pendant un temps d’un statut « légal » le temps d’entrer dans les catégories des produits prohibés ? Serait-ce par ce que elles méritent pleinement leur nom de psychotropes c’est-à-dire, littéralement, moteurs du mouvement, de la transformation de l’âme ? C’est tout cela, et, en même temps pour une raison primordiale : elles sont fabriquées chez nous.

Initialement, la recherche d’analgésiques de synthèse se développe surtout en Allemagne. Il s’agit à la fois de trouver des médicaments ayant les mêmes effets que la morphine mais n’entraînant pas de dépendance et d’assurer l’approvisionnement de l’armée sans être péthidine (1939), puis la méthadone. Cette dernière, baptisée en l’honneur d’Adolf Hitler, ne sera finalement pas donnée aux soldats du Reich car jugée trop toxique. L’industrie pharmaceutique se penche aussi sur les stimulants. A Tokyo, à la fin du XIXe siècle, l’éphédrine avait été extraite de l’Ephedra vulgaris, une plante déjà utilisée par les Chinois il y a 5 000 ans. L’amphétamine naît de cette découverte, également exploitée aux Etats-Unis et en Allemagne. Ces trois pays en feront un usage intensif pendant la seconde Guerre mondiale pour doper leurs combattants.

En Occident, les psychotropes s’installent à la fin des années 50. L’industrie pharmaceutique inonde le marché. Le public américain consomme, en toute légalité, de milliards de comprimés d’amphétamine, de méthamphétamine et de tranquillisants. En ces années de performances économiques, les gangs de motards (comme au Canada, en Grande-Bretagne et en Australie) joueront un rôle actif dans l’approvisionnement d’un marché clandestin qui recrute majoritairement dans les classes moyennes de l’Amérique profonde. Dans le Midwest, la méthamphétamine est encore aujourd’hui appelée redneck cocaine : « la cocaïne du plouc ». L’amphétamine gagne la Scandinavie dans les années soixante, sous forme d’ampoules à injecter. Stockholm compte, en 1965, 4 000. Aujourd’hui, un abus à grande échelle d’amphétamine reste la marque du nord de l’Europe : Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Danemark, Suède. En Espagne, ou la méthamphétamine fut longuement consommée par les combattants de la guerre civile, ce stimulant est entré dans les mœurs au point que, dans une étude réalisée en 1969, 66% des étudiants reconnaissent en avoir consommé à l’occasion d’examens ou de fêtes.

En 1965, aux Etats-Unis, les Drug Abuse Control Amendments réduisent drastiquement la production et la distribution licites des psychotropes. Le marché clandestin trouvera la parade en produisant ses propres drogues. Le développement de la recherche psychiatrique (souvent sous l’impulsion de l’armée) et la quête de sensations nouvelles qui marquent les années 60 offrent des débouchés aux drogues synthétiques sur les campus américains. Un universitaire de renom, Timothy Leary, vante les propriétés hallucinogènes du LSD, « découvert » en 1943 par le Suisse Albert Hofmann, chercheur des laboratoires Sandoz. La réputation de l’« acide » atteint vite l’Europe. A la fin des années 70, les deux tiers de la production mondiale de LSD viennent de laboratoires clandestins de la région de Londres et du Pays-de-Galles. En Californie, la ville de Hayward devient la capitale mondiale d’un autre hallucinogène, : le PCP, ou « poussière d’ange ».

A partir de la fin des années 1980, une forme cristalline fumable de méthamphétamine, surnommée ice ou shabu, sera introduite aux Etats-Unis depuis le sud-est asiatique, via Hawaï et la côte Ouest.

A la fin des années 60, les Californiens avaient découvert un autre dérivé amphétaminique, la MDA, baptisée « pilule de l’amour ». Le produit avait été oublié pendant des décennies : la firme pharmaceutique allemande Merck l’avait identifié dès 1910, ainsi qu’un « cousin » aux propriétés voisines, la MDMA (1913). Cette dernière, « découverte » en 1965 par un biochimiste américain, Alexander Shulgin, n’arrive dans la rue qu’au début des années 80, sous le nom d’Adam. En 1985, date de son interdiction outre-Atlantique, elle jouit d’une grande popularité chez les étudiants qui l’appellent ecstasy. Cette interdiction fait l’objet d’un débat passionné. Forte de sa réputation de produit convivial, l’ecstasy franchit l’Atlantique pour atterrir dans les discothèques d’Ibiza, rebaptisée « XTC Island ». Associée à la musique de danse, la MDMA submerge l’Angleterre pendant l’été 1988. Elle fait rapidement figure d’emblème de la sous-culture des rave parties, devenue dominante chez la jeunesse d’Europe occidentale du milieu des années 90.

Aujourd’hui, les trois drogues les plus consommées outre-Manche sont, dans l’ordre, les dérivés du cannabis, l’amphétamine et l’ecstasy. Celle-ci fait aussi fureur en Espagne et en Allemagne. En Italie, où les quantités saisies ont augmenté de 5 000 % entre 1990 et 1994, les autorités signalaient récemment des achats massifs par les mafias de drogues synthétiques achetées en Europe de l’Est et payés en faux dollars. Les Pays-Bas produisent 80% de l’amphétamine et la quasi-totalité de l’ecstasy saisis en Europe. Toujours à partir de laboratoires néerlandais, le LSD fait également un retour spectaculaire.

Outre-Atlantique, ce phénomène est amplifié. Des drogues oubliées resurgissent depuis le début des années 90. Le PCP connaît un regain d’intérêt au Canada (des laboratoires clandestins en Ontario s’en sont fait une spécialité) et dans les ghettos de la côte Ouest des Etats-Unis, où il est produit et commercialisé avec le crack par les gangs de Los Angeles. Les dérivés du fentanyl, dits « héroïne synthétique », bénéficient du reflux généralisé de l’épidémie de crack, tout comme la méthamphétamine. Celle-ci, depuis la mise en œuvre de la législation fédérale sur les précurseurs chimiques (1989), est de plus en plus produite au Mexique pour être distribuée dans tout l’Ouest et le Sud-Ouest américains par des gangs hispaniques affiliés aux grands cartels mexicains. Leur bastion est San Diego, en Californie.

On l’a vu, pour les trafiquants, les drogues synthétiques présentent le double avantage de pouvoir être produites à proximité des lieux de consommation, d’être aisément dissimulables et, compte tenu du prix des ingrédients de base et de la très forte concentration des doses, de permettre des profits colossaux. Robert K. Sager, patron du laboratoire de la DEA, estimait déjà en 1986 que, pour un investissement de 150 dollars un chimiste peut produire en quatre jours 500 grammes d’« héroïne synthétique » (3-méthylfentanyl), soit 50 millions de doses, pour un bénéfice avoisinant 500 millions de dollars.

Depuis le début des années 80, le marché des drogues voit sans cesse surgir de nouveaux composés : les designer drugs. Au lieu de se contenter de détourner les substances pharmaceutiques ou de les reproduire dans leurs laboratoires clandestins, des chimistes modifient à l’envi les formules de base pour créer une infinité de molécules inconnues qui, tant qu’elles ne sont pas formellement identifiées, échappent à la loi. Auparavant, tous les psychotropes faisant l’objet d’un trafic étaient le fruit de la recherche pharmaceutique, que le résultat en soit commercialisé ou non. L’industrie connaissait bien la pratique qui permet de contourner le brevet déposé par un concurrent en modifiant légèrement son produit (les anglo-saxons parlent de « me-too drugs »). Mais, avec les designer drugs, ou « drogues à la carte » – pour reprendre l’expression du Dr Istvan Bayer, expert hongrois auprès des Nations Unies -, l’utilisateur sert directement de cobaye à la nouvelle molécule.

Le phénomène est apparu aux Etats-Unis : la première drogue totalement originale issue de la production clandestine fut l’alpha-méthylfentanyl (un dérivé du fentanyl, deux fois plus puissant), vendu dans les rues californiennes en 1979. Dans ce domaine, les combinaisons sont infinies : Alexander Shulgin, l’« inventeur » de l’ecstasy, a décrit la synthèse et les effets de 179 phényléthylamines, analogues de la mescaline et de l’amphétamine. Encore ne s’agissait-il là que de quelques-uns des centaines de cousins possibles de la MDMA…

Les instances de contrôle reconnaissent volontiers que le raz-de-marée des produits de synthèse n’est retardé que par l’inefficacité de la lutte contre les drogues naturelles : le consommateur occidental préfère encore l’original à un « ersatz », même mille fois plus puissant. Mais pour combien de temps ? Jusqu’à présent, l’attrait pour les drogues était à la fois lié au rituel de l’usage et au dépassement d’un interdit. Dans cet esprit, les composés chimiques prêts à consommer étaient plus perçus comme des médicaments que comme de vraies drogues. C’est ainsi que l’amphétamine et les calmants ont séduit les classes moyennes aux Etats-Unis et en Europe, populations pourtant farouchement hostiles aux drogues illicites. Ces mêmes populations ont remplacé le caoutchouc par le plastique, le coton par le nylon et le bois par le formica. Cette acculturation des sociétés occidentales, pour reprendre le terme des sociologues, affecte inévitablement la connotation quasi-mystique des drogues « classiques ». Et les drogues synthétiques illicites tendent à rejoindre les préoccupations de plus en plus utilitaristes de leurs consommateurs. Les pilules pour danser, pour faire l’amour ou pour travailler, les cachets pour briller en société tiennent, dans l’esprit des jeunes générations, la même place que les somnifères ou les stimulants chez leurs parents.

L’entrée en force des pays de l’ex-bloc soviétique sur le marché des drogues, depuis le début des années 90, pourrait être le détonateur. Les organisations criminelles locales peuvent aussi bien choisir de développer les cultures de plantes à drogues, que de reconvertir une industrie chimique à l’abandon dans la production massive de drogues de synthèses. Cette dernière solution est favorisée par plusieurs facteurs : les produits chimiques de base ne sont soumis à aucun contrôle sérieux ; les chimistes très qualifiés et sous-payés sont légion ; les consommateurs de drogues de ces pays ont peu l’habitude des drogues naturelles (du moins dans les zones urbaines) et n’ont donc aucune prévention contre leurs succédanés. Or, ces dernières années, les signes de la mise en place de productions à grande échelle à l’Est se sont multipliés.

La police allemande estime que 20 à 25% de l’amphétamine saisie sur son territoire en 1994 vient de Pologne. Les autorités de Varsovie jugent, pour leur part, que la production nationale couvre 10% du marché européen. Des laboratoires universitaires sont soupçonnés et l’on ne compte plus les passeurs arrêtés aux frontières allemande et suédoise. La République tchèque dispute aux Polonais le titre de deuxième producteur européen de psychotropes, après les Pays-Bas. La méthamphétamine, sous forme liquide injectable, y supplante les drogues naturelles. La firme Rostoki, dans la banlieue de Prague, est le plus gros fabriquant d’éphédrine (le principal précurseur de la méthamphétamine) synthétique d’Europe centrale. En 1994, les Nations Unies ont dénoncé l’expédition de 50 tonnes d’éphédrine tchèque à des laboratoires clandestins mexicains, via la Suisse. Des chimistes tchèques sont employés par des laboratoires implantés en Saxe (Allemagne) voisine. Différentes affaires, survenues depuis 1992, ont prouvé que la Lettonie et la Hongrie sont les terres d’élection d’investisseurs, notamment scandinaves et néerlandais, qui financent la production d’ecstasy destinée à l’Union européenne. En 1993, enfin, l’Organe international de contrôle des stupéfiants s’inquiétait de l’existence, en Bulgarie, d’entreprises d’État fabriquant des phényléthylamines exportées sans autorisation sous la marque Captagon vers l’Afrique (Nigéria) et la péninsule arabique, via la Turquie.

L’ex-URSS est en passe de dépasser ces performances. L’Azerbaïdjan s’est spécialisé dans la production d’opiacés de synthèse (méthadone, normorphine , 3-méthylfentanyl) et de méthamphétamine à Guiandja et Bakou. En CEI, l’éphédrine synthétique est extraite de préparations pharmaceutiques et transformée en éphédrone (un dérivé amphétaminique connu aux Etats-Unis sous le nom de methcathinone), produite en Russie, en Biélorussie, en Ukraine, dans les États baltes et au Kazakhstan. L’Ephedra vulgaris, cultivée en Azerbaïdjan, pousse à l’état sauvage au Kirghizistan et au Kazakhstan, dans la région d’Almaty.

La Chine, elle aussi, tire parti de ses ressources en Ephedra. Les laboratoires clandestins de méthamphétamine, alimentés par de l’éphédrine détournée de l’industrie pharmaceutique, se multiplient dans les régions de Guangdong et de Fujian, pour l’instant à destination quasi-exclusive des marchés du sud-est asiastique et de la CEI. L’initiative de cette production revient souvent aux triades taïwanaises, originaires de Chine du Sud.

La Corée du Nord, la Birmanie (qui a vu dans ces drogue un substitut bien accommodant pour échapper aux pressions de la communauté internationale qui l’accusait d’être le premier producteur mondial d’héroïne), l’Afrique du sud (qui a un lourd passé d’intoxication des rebelles de l’ANC par des psychotropes) fait aussi partie du club. Mais, l’essentiel de leurs productions visent un marché régional. (pour plus d’infos : Atlas Mondial des Drogues, PUF ed.)

par Michel Koutouzis (son site) mercredi 7 avril 2010 – 18 réactions yahoo

0%

D’accord avec l’article ?

 

100%

(20 votes) Votez cet article

 

2 moyens pour donner

Don défiscalisé 10€ ou plus boudonizi dans Politique/Societe

Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 € ne vous coûte que 3€40.

Achat immédiat par SMS ou TEL
1

France Metropolitaine DOM/TOM Allemagne Australie Belgique Canada Espagne Etats Unis Grande Bretagne Israel Italie Luxembourg Maroc Russie Suisse

2
Envoyez CODE par SMS au 81038 3.00 € / SMS Appelez le 08 99 19 32 10 1.91 € / appel
3

–>

Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d’expression et d’information.

DIV.notation { WIDTH: 125px !important } .forum-deplier { MARGIN-TOP: 3px; MARGIN-BOTTOM: 3px; MARGIN-LEFT: 25px } SPAN.depl { FONT-STYLE: italic; COLOR: #222 } SPAN.depl A { COLOR: #000; TEXT-DECORATION: underline } A.arepl { PADDING-LEFT: 3px; PADDING-RIGHT: 3px; COLOR: #b81014 } A.charte { PADDING-LEFT: 0px; PADDING-RIGHT: 0px } H3.bestof { CLEAR: none } A.tout_depl { BORDER-BOTTOM: #b81014 1px solid; BORDER-LEFT: #b81014 1px solid; PADDING-BOTTOM: 3px; PADDING-LEFT: 3px; WIDTH: 200px; PADDING-RIGHT: 3px; FLOAT: right; COLOR: #b81014; BORDER-TOP: #b81014 1px solid; FONT-WEIGHT: bold; BORDER-RIGHT: #b81014 1px solid; PADDING-TOP: 3px }

Les réactions les plus appréciées

  • votes : 7

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.245) 7 avril 2010 10:59

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

     » Les instances de contrôle reconnaissent volontiers que le raz-de-marée des produits de synthèse n’est retardé que par l’inefficacité de la lutte contre les drogues naturelles  » c’est curieux, j’aurais été plutôt enclin à croire que le raz de marée des produits de synthèse est accentué par la prohibition des plantes naturelles…

    Le combat depuis les années cinquante de la scientologie contre les psychotropes a été rejoint hier par la déclaration du Pape qui benoitement se déclare lui aussi contre la médecine, actuellement opium du peuple. En effet, c’est elle qui a repris le flambeau en 1905 après la séparation de l’Église et de l’État, où le médecin fait office de confesseur.

    C’est quand même curieux que les autorités et leur organe de propagande des ondes ne parlent que de lutte et de dépistage contre le cannabis, alors que si l’on fait le compte de tout ce qui circule comme produits de synthèse légaux ou illicites, purs ou complètement frelatés, le danger apparait au regard de votre article nettement plus grave.

    Voulez que je vous dise, ceux qu’on prenait pour des cons avec leur joints d’herbe du jardin et leur musique fabriquée à la main sur leur guitare en bois…vous saluent bien bas !

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 6

    Par Antoine Diederick (xxx.xxx.xxx.35) 7 avril 2010 09:59

    Eh, ben…..

    merci pour cet article.

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 5

    Par agent orange (xxx.xxx.xxx.217) 7 avril 2010 16:56

    agent orange

    …. la CIA tire ses ressources principales de la vente de drogue.

    Lire à ce sujet le livre d’Alfred McCoy : The politics of heroin in southeast Asia (1972), version réactualisée en 1992 (The politics of heroin in southeast Asia – CIA complicity in the global drug trade). La traduction en français (éditions du Lézard) est hélas caviardée…

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

  • votes : 5

    Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.149) 7 avril 2010 17:34

    Michel Koutouzis

    C’est un calcul théorique. Et les prix ne sont plus les mêmes. Cependant, à condition de ne pas avoir trop de déperditions (il faut être passablement chimiste) et bien manipuler les principes actifs (il y a entre cinq et 20 explosions de labos par an aux Pays Bas ) et surtout pouvoir se débarrasser sans coût et sans risques des déchets, un dollar investi en rapporte aujourd’hui deux mille…

    Lire le commentaire dans son contexte

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus

Réagissez à l’article

Réactions à cet article

  • votes : 6

    Par Antoine Diederick (xxx.xxx.xxx.35) 7 avril 2010 09:59

    Eh, ben…..

    merci pour cet article.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 7

    Par Lisa SION 2 (xxx.xxx.xxx.245) 7 avril 2010 10:59

    Lisa SION 2

    Bonjour MK,

     » Les instances de contrôle reconnaissent volontiers que le raz-de-marée des produits de synthèse n’est retardé que par l’inefficacité de la lutte contre les drogues naturelles  » c’est curieux, j’aurais été plutôt enclin à croire que le raz de marée des produits de synthèse est accentué par la prohibition des plantes naturelles…

    Le combat depuis les années cinquante de la scientologie contre les psychotropes a été rejoint hier par la déclaration du Pape qui benoitement se déclare lui aussi contre la médecine, actuellement opium du peuple. En effet, c’est elle qui a repris le flambeau en 1905 après la séparation de l’Église et de l’État, où le médecin fait office de confesseur.

    C’est quand même curieux que les autorités et leur organe de propagande des ondes ne parlent que de lutte et de dépistage contre le cannabis, alors que si l’on fait le compte de tout ce qui circule comme produits de synthèse légaux ou illicites, purs ou complètement frelatés, le danger apparait au regard de votre article nettement plus grave.

    Voulez que je vous dise, ceux qu’on prenait pour des cons avec leur joints d’herbe du jardin et leur musique fabriquée à la main sur leur guitare en bois…vous saluent bien bas !

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 0

    Par morice (xxx.xxx.xxx.162) 7 avril 2010 11:03

    morice

    J’ai lu quelquepart que certains imaginaient de réunir un pool de plusieurs pays pour contrer le poids US dans une lutte perdue d’avance contre la drogue. Ainsi on tenterait de légaliser les drogues pour mieux en controler les effets….

     

    elle n’est pas perdue, elle n’a jamais eu lieu : la CIA tire ses ressources principales de la vente de drogue. 

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

    • votes : 5

      Par agent orange (xxx.xxx.xxx.217) 7 avril 2010 16:56

      agent orange

      …. la CIA tire ses ressources principales de la vente de drogue.

      Lire à ce sujet le livre d’Alfred McCoy : The politics of heroin in southeast Asia (1972), version réactualisée en 1992 (The politics of heroin in southeast Asia – CIA complicity in the global drug trade). La traduction en français (éditions du Lézard) est hélas caviardée…

      Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 4

    Par zelectron (xxx.xxx.xxx.131) 7 avril 2010 13:17

    zelectron

    @MK
    Quelles horreurs ! je soupçonne que vous en découvrez encore et encore…ce genre de « progrès » conduit à la mort certaine. Je vous sais gré d’édulcorer pour les lecteurs sensibles certaines descriptions que d’aucuns imagineraient comme de jolis rêves.
    J’observe cependant que comme pour le nuage de Tchernobyl la France échappe à cette contamination « pandémique »

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 0

    Par ddacoudre (xxx.xxx.xxx.233) 7 avril 2010 13:19

    bonjour michel

    toujours intéressant de te lire ; dans le fils de la lecture je lisais en même temps la fuite en avant de nos sociétés qui forcément entraine tout ce qui la compose pour se joindre aux progrès et a la fuite en avant formalisé par la vitesse et la compétition qui impose d’aller chercher toujours la différence dans le millième de seconde qui fera d’un individus un champion richissime alors que rien ne le différencie de tous ceux qui se trouvent dans la même seconde. seulement une représentation de la société.
     le résultat qu’est nos consommations ont une source, y remonter permet plus efficacement d’en comprendre les raisons de nos consommations. il y a une différence à consommer des feuilles de coca pour annihiler la souffrance d’une existence pauvre, et prendre une pilule de l’amour.

    ce phénomène d’amplification que tu soulèves, est lié aux conséquence même de l’évolution technologique dans tous les sens, celui de la concentration humaine source de conflit, source de stress, source de besoin d’évasion, source du besoin d’exister, de consommer, d’être performant, pour aller vite car les moyens technologiques, nous le permettent.

    et pourquoi toutes nos activités classées asociales y échapperaient, puisque c’est nous qui les réalisons. ainsi plus nous nous concentrerons plus nous créerons des conflits plus nous entrerons en compétition plus les écarts de différenciations seront minces et plus nous aurons besoins de dopants de toutes sortes pour se dépasser sous toutes les formes.
    rien n’échappe a ce processus d’emballement exponentiel, même pas les drogues comme tu l’expliques si bien.
    je ne crois pas que les forces de répression puissent inverser un processus sociétal, s’il ne modifie pas les structures qui le formes, en un mot donner aux humains l’espace vital dont ils ont besoin pour leur équilbre psychiques. le moindre mal serait de légaliser toutes ces drogues et les mettre en vente dans des officines spécialisés, elles ne feront jamais autant de mort qu’a pu faire l’alcool ou le tabac et la mal bouffe.

    cordialement.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 4

    Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.177) 7 avril 2010 13:39

    VOUS SAUREZ TOUT par http://www.erowid.org/
    même comment en faire et comment consommer et apprécier.

    http://books.google.gr/books?id=NX9…
    Sous l’oeil amusé de la flotte anglaise, Ali Pacha de Janina en son temps a rempli les soutes du Général à son retour d’Egypte avant Brumaire etc….
    Les Janissaires, le corps d’élite, humm !!

    Michel tu oublilles de nous parler de la Diaspora grecque.
    Pour sûr, Aristo le phénicien c’est bien du « tabac » que la famille vendait en Argentine ???
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristo…

    http://bhofmann.blog.24heures.ch/ar…
    Que de l’Histoire moderne, récente et contemporaine.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 3

    Par agent orange (xxx.xxx.xxx.217) 7 avril 2010 17:26

    agent orange

    Robert K. Sager, patron du laboratoire de la DEA, estimait déjà en 1986 que, pour un investissement de 150 dollars un chimiste peut produire en quatre jours 500 grammes d’« héroïne synthétique » (3-méthylfentanyl), soit 50 millions de doses, pour un bénéfice avoisinant 500 millions de dollars.

    MK, vous êtes sûr de ces chiffres ?
    En tout cas un rendement à faire pâlir d’envie n’importe quel trader !

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 5

    Par Michel Koutouzis (xxx.xxx.xxx.149) 7 avril 2010 17:34

    Michel Koutouzis

    C’est un calcul théorique. Et les prix ne sont plus les mêmes. Cependant, à condition de ne pas avoir trop de déperditions (il faut être passablement chimiste) et bien manipuler les principes actifs (il y a entre cinq et 20 explosions de labos par an aux Pays Bas ) et surtout pouvoir se débarrasser sans coût et sans risques des déchets, un dollar investi en rapporte aujourd’hui deux mille…

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 2

    Par agent orange (xxx.xxx.xxx.217) 7 avril 2010 17:43

    agent orange

    MK

    Merci pour ces précisions.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 3

    Par fluffy (xxx.xxx.xxx.116) 7 avril 2010 18:30

    fluffy

    Bonjour M. Koutouzis et merci pour cet article vraiment passionnant,

    J’avais l’impression de vous avoir déjà « rencontré » quelque part.

    En lisant votre bio, je me suis dit peut-être au sein de l’U.N., mais comme cette expérience est récente (pour moi), je m’en serai souvenu.

    Et voilà que vous publiez cette série d’articles sur la drogue et eurêka.

    N’avez-vous pas participé à un documentaire intitulé « La planète drogue » il y a de cela quelques années (ça ne nous rajeunit pas) ?

    Je me souviens de peu de choses : votre explication concernant la plaine de la Beeka et l’interview de deux amis qui revenaient de soirée. L’un parlait avec beaucoup de véhémence et l’autre acquiesçait dans sa tenue NBC fantaisiste (nucléaire, bactériologique, chimique) et le mouvement du masque à gaz de ce dernier m’avait beaucoup fait rire.

    Mince, j’ai certainement plus le droit de dire que cela m’avait amusé.

    Donc en Novlangue : « j’étais très triste du spectacle donné par ces deux junkies. Pourquoi aucun fonctionnaire n’était là pour les aider et sauver le monde dans la foulée ?

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • votes : 3

    Par Arunah (xxx.xxx.xxx.110) 7 avril 2010 21:43

    Arunah

    Merci pour cette remarquable série d’articles qui relève un peu le niveau d’AV.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 1

    Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.177) 7 avril 2010 23:16

    oubli:erreur
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Pa…

    le « Lion » dans Monte-Christo de Dumas.

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 1

    Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.177) 7 avril 2010 23:28

    French connection
    http://www.20minutes.fr/article/204…

    Dans votre ville ?
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Ins…

    DOSSIER DE COMMISSION d’enquête du Sénat sous un certain ministre de l’Intérieur
    http://www.senat.fr/rap/r02-321-1/r…

    Faites un tour à la MILDT
    http://www.drogues.gouv.fr/

    Réagir à l’article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent

  • vote : 0

    Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.183) 8 avril 2010 10:46

    La France leader mondial de l’opium légal
    http://www.larecherche.fr/content/r…

    Coût de production en milieu industriel du kilo de diazépam ( valium)
    de l’ordre de 2 € …. avec une posologie de 10 mg un adulte est bien raplapla pour des heures.
    L’alcool éthanol qualité laboratoire est de l’ordre de 1 franc le litre à 95°

¤ The Chemtrail Smoking Gun: Proof of global atmospheric geoengineering

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 06

source : http://www.rinf.com/columnists/news/the-chemtrail-smoking-gun-proof-of-global-atmospheric-geoengineering

18th January 2006 | Conspiracy

By Bruce Conway

For the past few years investigators and researchers have been searching for hard evidence on the elusive phenomena of chemtrail spraying. If one searches GoogleNews for articles on chemtrails in (with 4500 periodicals represented) not one article will be found. There is simply no coverage on this topic in the mainstream media.

Imagine our surprise when we discovered extensive proof of government involvement, funding, sponsorship, multidisciplinary research, policy making and implementation of global atmospheric modification under the classification of ‘Geoengineering.’ This is the chemtrail smoking gun we have been looking for.

Authorized by Congress and sponsored by the National Academy of Sciences, a monumental and in-depth study on global warming and possible corrective measures (mitigations) was undertaken in the early 1990s. Represented were senior researchers, faculty, theoreticians, atmospheric scientists, department heads and CEO’s from a multitude of prestigious institutions. The Smithsonian, Harvard, General Motors, Cambridge, MIT, Yale, World Resources Institute, National Center for Atmospheric Research, the Secretary General of the United Nations, Oxford, Brookings Institution, Columbia University, Oak Ridge National Laboratory, Carnegie-Mellon University, Princeton University, Brown University, Lawrence Livermore Laboratory, and many more. This colossal study recalls the scope, expense and secrecy of the Manhattan Project, yet the goals and eventual impacts of it are far greater.

¤ The Chemtrail Smoking Gun: Proof of global atmospheric geoengineering dans Politique/Societe geoengineering

« There are more things in heaven and Earth, Horatio, than are dreamt in your philosophy. » – Shakespeare

Five years ago I founded the Chemtrails Hall of Shame web site to document and investigate the elusive Chemtrail spraying operations in the skies above my home in the Pacific NW. The site can be found at: http://www.lightwatcher.com During this time I have had the opportunity to work with and befriend several of the luminaries within this field of investigation: Diane Harvey, Brian Holmes and a very special investigator who chooses to remain anonymous in this article. Each of these individuals has contributed greatly to the subject, keeping this topic alive within the alternative media . These chemtrail spraying programs, which are apparently being conducted on a worldwide basis, are evident to anyone who has the desire to look up and perceive the evidence. Yet, definitive proof has remained elusive.

Total denial by governmental authorities, the shunning of this topic by mainstream media, the systematic discreditation of researchers, ongoing coverups by the scientific establishment, and a coordinated systematic policy of disinformation has relegated this topic to the realm of fantasy and paranoid delusion. Regardless, it continues to go on above our heads, and has now grown to become the largest coordinated global engineering project in the history of our species. How can I make such a preposterous claim?

Brian Holmes of www.holmestead.ca has investigated these eco-crimes for the past several years. Because of his efforts, many within Canada and on the net have become aware of the ongoing spraying operations. Like other serious investigators who have studied this phenomena, Brian’s work has been maligned, and there are ongoing attempts to discredit him and his sources.

Some months ago, a Chemtrail insider that Brian nicknamed ‘Deep Shield’ came forward with specific and detailed information about this mysterious program, corresponding with him via e-mail. A transcript of the communications with Deep Shield and the Shield Project can be read online at: http://www.holmestead.ca/chemtrails/shieldproject.html. For those of us who have studied chemtrails carefully, the revealing dialog rang of the truth.

Since then we have been able to study, and verify a number of Deep Shield’s primary claims. The anonymous insider gave Brian’s readers some valuable clues to follow if they wished to investigate deeper into the history and hard science of chemtrails. A primary clue was to investigate the term ‘geoengineering.’

One investigator took the clues provided by ‘Deep Shield’ and dug in. She eventually found an N.A.S. study on Geoengineering and the Mitigation of Global Warming. This study is still available online and is also available in hardcover. This massive document validates the insider information provided by Deep Shield, and has lead to an additional gold mine of evidence.

This massive research study is entitled: Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Base – Panel on Policy Implications of Greenhouse Warming, sponsored by the National Academy of Sciences, National Academy of Engineering, and the Institute of Medicine. The results were presented in 1992 and published in book form in 2000 by the National Academy Press. This 994 page study is the textbook on greenhouse gasses, global warming, policy decisions and mitigation’s (corrective measures). Included within is the hard science many chemtrails researchers have been searching for: the scientists, agencies, institutions and corporations involved, cost factors, chemical formula, mathematical modeling, delivery methods, policies, recruiting of foreign governments, acquisition of materials, and the manufacturing of aerosol compounds, ect.

Policy Implications of Global WarmingThis entire volume can presently be read online at: http://books.nap.edu/books/0309043867/html/index.html. Keep in mind that this study is only the tip of the iceberg. Literally hundreds of papers on related topics have been published in scientific journals. We don’t expect this featured study to remian online for long once the cat is out of the bag. So do check it out soon.

The full involvement of foremost government agencies, research firms, universities and private corporations are detailed in this global ‘geoengineering’ study. Keep in mind that this was approved by and funded by Congress. We expect that this documentation will bolster the beliefs of most hardcore chemtrail believers. It will also continue to undermining what little trust still remains in our leaders and their institutions. This documentation proves that they have lied repeatedly about their involvement and the existence of chemtrail spraying programs.

It alsp appears that we ‘Chemtrail’ investigators have been chasing our tails, being intentionally discredited, maligned, and fed disinformation to keep the actual truth just below the levels of media perception. The real story has been taking place in broad daylight, safely concealed under the scientific umbrella of ‘Geoengineering and intentional climate change.’

Chemtrails are just one of the ‘mitigations’ proposed to Geoengineering our planet. Once we began sifting through the numerous studies, experiments and papers written on intentional climate change, we found a wealth of supporting evidence of well funded global atmospheric modification programs. One such paper is Geoengineering: A Climate Change Manhattan Project http://www.metatronics.net/lit/geo2.html#two (Jay Michaelson, published in the Stanford Environmental Law Journal, January, 1998)

The author makes a very convincing case for the pressing need of undertaking geoengineering projects. He argues that regulation, environmental laws and other stumbling blocks limit our ability to directly address the dangers that threaten us directly and immediately. He writes: « The projected insufficiency of Kyoto’s emission reduction regime, and the problems of absence, cost, and incentives discussed in part II, cry out for an alternative to our present state of climate change policy myopia. »

« Geoengineering–intentional, human-directed manipulation of the Earth’s climatic systems–may be such an alternative. This part proposes that, unlike a regulatory « Marshall Plan » of costly emissions reductions, technology subsidies, and other mitigation measures, a non-regulatory « Manhattan Project » geared toward developing feasible geoengineering remedies for climate change can meaningfully close the gaps in global warming and avert many of its most dire consequences. »

« In some ways, this phase has already begun, as geoengineering has moved from the pages of science fiction to respectable scientific and policy journals. [FN127] One of the most encouraging proposals today focuses on the creation of vast carbon sinks by artificially stimulating phytoplankton growth with iron « fertilizer » in parts of the Earth’s oceans. [FN128] Another proposal suggests creating miniature, *106 artificial « Mount Pinatubos » by allowing airplanes to release dust particles into the upper atmosphere, simulating the greenhouse- arresting eruption of Mount Pinatubo in 1991. [FN129] » pp. 105-106, Geoengineering: A Climate Change Manhattan Project. »

In Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Bases conclusion, the N.A.S. found that the most effective global warming mitigation turned out to be the spraying of reflective aerosol compounds into the atmosphere utilizing commercial, military and private aircraft. This preferred mitigation method is designed to create a global atmospheric shield which would increase the planet’s albedo (reflectivity) using aerosol compounds of aluminum and barium oxides, and to introduce ozone generating chemicals into the atmosphere.

This method was the most cost effective, and yielded the largest benefits. It could also be conducted covertly to avoid the burdens of environmental protection and regulatory entanglements.

It is evident to anyone who cares to look up, that this mitigation is now being conducted worldwide and on a daily basis. It is certain that our leaders have already embarked on an immense geoengineering project; one in which they expect millions of human fatalities, and consider these to be acceptable losses.

This landmark study; the widespread experimentation and published papers of atmospheric theorists and scientists, combined with the visual evidence that atmospheric mitigations are being conducted in our skies, clearly shows that Chemtrail spraying has became a preferred solution to global warming mitigation.

The evidence is all around us. For example; this past week Boeing Aircraft received an enormous initial order from the Pentagon for 100 Boeing 767 tanker planes, to begin replacing the Air Force’s aging fleet of KC-135s, the most commonly seen chemtrail spray plane. The final order will exceed 500 planes. There has been no mention of the usage of these aircraft.

Geoengineering is being carried on Earth on a staggering scale, without the impediment of environmental laws or regulatory constraints. This grand experiment is being conducted in full view, while being concealed in plain sight.

____________________________________________________________________________

The following excerpts detail the preferred geoengineering Mitigations for reducing greenhouse gasses, global warming and radiation from space. Quoted from: Policy Implications of Greenhouse Warming: Mitigation, Adaptation, and the Science Base – Panel on Policy Implications of Greenhouse Warmingmitigation_table dans Politique/Societe

Evaluating Geoengineering Options « Several geoengineering options appear to have considerable potential for offsetting global warming and are much less expensive than other options being considered. Because these options have the potential to affect the radiative forcing of the planet, because some of them cause or alter a variety of chemical reactions in the atmosphere, and because the climate system is poorly understood, such options must be considered extremely carefully. These options might be needed if greenhouse warming occurs, climate sensitivity is at the high end of the range considered in this report, and other efforts to restrain greenhouse gas emissions fail. »

« The first set of geoengineering options screens incoming solar radiation with dust or soot in orbit about the earth or in the atmosphere. The second set changes cloud abundance by increasing cloud condensation nuclei through carefully controlled emissions of particulate matter. »

« The stratospheric particle options should be pursued only under extreme conditions or if additional research and development removes the concern about these problems. The cloud stimulation option should be examined further and could be pursued if concerns about acid rain could be managed through the choice of materials for cloud condensation nuclei or by careful management of the system. The third class increases ocean absorption of CO2 through stimulating growth of biological organisms. »

Screening Out Some Sunlight
« Another option for mitigating a global warming would be to try to control the global radiation balance by limiting the amount of incoming radiation from the sun. This could be done by increasing the reflectivity of the earth, i.e., the albedo. Proposals for increasing the whiteness of roofs and surface features would have some effect, but only a fraction of incident solar radiation reaches the earth’s surface and a purposeful change in albedo would have more impact if done high in the atmosphere. According to Ramanathan (1988), an increase in planetary albedo of just 0.5 percent is sufficient to halve the effect of a CO2 doubling. Placing a screen in the atmosphere or low earth orbit could take several forms: it could involve changing the quantity or character of cloud cover, it could take the form of a continuous sheet, or it could be divided into many ”mirrors » or a cloud of dust. Preliminary characterizations of some of the possibilities that might be considered are provided below. »mitigation_table2

Stratospheric Dust
« Although the space dust option does not appear to be sensible, computations of the residence times of 0.2-µm dust above 20 to 40 km are of the order of 1 to 3 years (Hunten, 1975). It seems to be generally accepted that volcanic aerosols remain in the stratosphere for several years (Kellogg and Schneider, 1974; Ramaswamy and Kiehl, 1985). A screen could be created in the stratosphere by adding more dust to the natural stratospheric dust to increase its net reflection of sunlight. »

Mass Estimates
« Ramaswamy and Kiehl (1985) estimate that an aerosol dust loading of 0.2 g/m2 for dust with a radius of about 0.26 µm increases the planetary albedo by 12 percent, resulting in a 15 percent decrease of solar flux reaching the surface. Since an approximately 1 percent change in solar flux is required, and their Figures 13 and 15 suggest that, at these loadings, the dust effects may reasonably be extrapolated downward linearly, estimates will be made by using a dust loading of 0.02 g/m2 with a particle radius of 0.26 µm. »

« The dust in Ramaswamy and Kiehl’s model is distributed between 10 and 30 km in the stratosphere, uniformly over the globe. The actual effect on radiative forcing of a global distribution of additional dust would be somewhat greater at low than at high latitudes because more of the sunlight is effective there for geometric reasons. This would decrease slightly the equator-to-pole temperature gradients and might have some effect on weather intensity. Presumably, this effect can also be studied with global climate models. »

Delivery Scenarios
« Aircraft Exhaust Penner et al. (1984) suggested that emissions of 1 percent of the fuel mass of the commercial aviation fleet as particulates, between 40,000- and 100,000-foot (12- to 30-km) altitude for a 10-year period, would change the planetary albedo sufficiently to neutralize the effects of an equivalent doubling of CO2. They proposed that retuning the engine combustion systems to burn rich during the high-altitude portion of commercial flights could be done with negligible efficiency loss. Using Reck’s estimates of extinction coefficients for particulates (Reck, 1979a, 1984), they estimated a requirement of about 1.168 ¥ 1010 kg of particulates, compared with the panel’s estimate of 1010 kg, based upon Ramaswamy and Kiehl (1985). They then estimated that if 1 percent of the fuel of aircraft flying above 30,000 feet is emitted as soot, over a 10-year period the required mass of particulate material would be emitted. However, current commercial aircraft fleets seldom operate above 40,000 feet (12 km), and the lifetimes of particles at the operating altitudes will be much shorter than 10 years. »

« An alternate possibility is simply to lease commercial aircraft to carry dust to their maximum flight altitude, where they would distribute it. To make a cost estimate, a simple assumption is made that the same amount of dust assumed above for the stratosphere would work for the tropopause (the boundary between the troposphere and the stratosphere). The results can be scaled for other amounts. The comments made above about the possible effect of dust on stratospheric ozone apply as well to ozone in the low stratosphere, but not in the troposphere. The altitude of the tropopause varies with latitude and season of the year. »

« In 1987, domestic airlines flew 4,339 million ton-miles of freight and express, for a total express and freight operating revenue of $4,904 million (U.S. Bureau of the Census, 1988). This gives a cost of slightly more than $1 per ton-mile for freight. If a dust distribution mission requires the equivalent of a 500-mile flight (about 1.5 hours), the delivery cost for dust is $500/t, and ignoring the difference between English and metric tons, a cost of $0.50/kg of dust. If 1010 kg must be delivered each 83 days, (provided dust falls out at the same rate as soot), 5 times more than the 1987 total ton-miles will be required. »

« The question of whether dedicated aircraft could fly longer distances at the same effective rate should be investigated. »

Changing Cloud Abundance – The Approach
« Independent studies estimated that an approximately 4 percent increase in the coverage of marine stratocumulus clouds would be sufficient to offset CO2 doubling (Reck, 1978; Randall et al., 1984). Albrecht (1989) suggests that the average low-cloud reflectivity could be increased if the abundance of cloud condensation nuclei (CCN) increased due to emissions of SO2. It is proposed that CCN emissions should be released over the oceans, that the release should produce an increase in the stratocumulus cloud albedo only, and that the clouds should remain at the same latitudes over the ocean where the surface albedo is relatively constant and small. »

« Albrecht (1989) estimates that a roughly 30 percent increase in CCN would be necessary to increase the fractional cloudiness or albedo of marine stratocumulus clouds by 4 percent. Albrecht’s idealized stratocumulus cloud, which he argues is typical, has a thickness of 375 m, a drizzle rate of 1 mm per day, and a mean droplet radius of 100 mm, and he assumes that each droplet is formed by the coalescence of 1000 smaller droplets. The rate at which the CCN are depleted by his model is 1000/cm3 per day. Consequently, about 300/cm3 per day (30 percent of 1000) of additional CCN would have to be discharged per day at the base of the cloud to maintain a 4 percent increase in cloudiness. This assumes that the perturbed atmosphere would also remain sufficiently close to saturation in the vicinity of the CCN that additional cloud cover would be formed every time the number of CCN increased. »

Mass Estimates of Cloud Condensation Nuclei
« With Albrecht’s assumption in mind that cloudiness in a typical ocean region is limited by the small number of CCN, we now extrapolate to the entire globe. On the average, 31.2 percent of the globe is covered by marine stratiform clouds (Charlson et al., 1987). If no high-level clouds are present, the number n of CCN that need to be added per day is 1.8 ¥ 1025 CCN/day. The mass of a CCN is equal to 4/3pr3 ¥ density, and it is assumed that the mean radius r is equal to 0.07 ¥ 10-4 cm (Charlson et al., 1987). Because the density of sulfuric acid (H2SO4) is 1.841 g/cm3, the CCN mass is 2.7 ¥ 10-15 g. The total weight of H2SO4 to be added per day is 31 ¥ 103 t per day SO2 if all SO2 is converted to H2SO4 CCN. To put this number in perspective, a medium-sized coal-fired U.S. power plant emits about this much SO2 in a year. Consequently, the equivalent emissions of 365 U.S. coal-burning power plants, distributed homogeneously, would be needed to produce sufficient CCN. »

« Cloud stimulation by provision of cloud condensation nuclei appears to be a feasible and low-cost option capable of being used to mitigate any quantity of CO2 equivalent per year. Details of the cloud physics, verification of the amount of CCN to be added for a particular degree of mitigation, and the possible acid rain or other effects of adding CCN over the oceans need to be investigated before such system is put to use. Once a decision has been made, the system could be mobilized and begin to operate in a year or so, and mitigation effects would be immediate. If the system were stopped, the mitigation effect would presumably cease very rapidly, within days or weeks, as extra CCN were removed by rain and drizzle. »

« Several schemes depend on the effect of additional dust compounds in the stratosphere or very low stratosphere screening out sunlight. Such dust might be delivered to the stratosphere by various means, including being fired with large rifles or rockets or being lifted by hydrogen or hot-air balloons. These possibilities appear feasible, economical, and capable of mitigating the effect of as much CO2 equivalent per year as we care to pay for. (Lifting dust, or soot, to the tropopause or the low stratosphere with aircraft may be limited, at low cost, to the mitigation of 8 to 80 Gt CO2 equivalent per year.) Such systems could probably be put into full effect within a year or two of a decision to do so, and mitigation effects would begin immediately. Because dust falls out naturally, if the delivery of dust were stopped, mitigation effects would cease within about 6 months for dust (or soot) delivered to the tropopause and within a couple of years for dust delivered to the midstratosphere. »

« Sunlight screening systems would not have to be put into practice until shortly before they were needed for mitigation, although research to understand their effects, as well as design and engineering work, should be done now so that it will be known whether these technologies are available if wanted. »

« Perhaps one of the surprises of this analysis is the relatively low costs at which some of the geoengineering options might be implemented. »

(end of excerpts)
__________________________________________________________

Following is a partial list of those involved in this monumental study:

(former Senator) DANIEL J. EVANS
(Chairman), Chairman, Daniel J. Evans & Associates, Seattle, Washington

ROBERT McCORMICK ADAMS, Secretary, Smithsonian Institution, Washington, D.C.

GEORGE F. CARRIER, T. Jefferson Coolidge Professor of Applied Mathematics, Emeritus, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

RICHARD N. COOPER, Professor of Economics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT A. FROSCH, Vice President, General Motors Research Laboratories, Warren, Michigan

THOMAS H. LEE, Professor Emeritus, Department of Electrical Engineering and Computer Science, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts

JESSICA TUCHMAN MATHEWS, Vice President, World Resources Institute, Washington, D.C.

WILLIAM D. NORDHAUS, Professor of Economics, Yale University, New Haven, Connecticut

GORDON H. ORIANS, Professor of Zoology and Director of the Institute for Environmental Studies, University of Washington, Seattle

STEPHEN H. SCHNEIDER, Head, Interdisciplinary Climate Systems, National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado

MAURICE STRONG, Secretary General, United Nations Conference on Environment and Development, New York (resigned from panel February 1990)

SIR CRISPIN TICKELL, Warden, Green College, Oxford, England
VICTORIA J. TSCHINKEL, Senior Consultant, Landers, Parsons and Uhlfelder, Tallahassee, Florida

PAUL E. WAGGONER, Distinguished Scientist, The Connecticut Agricultural Experiment Station, New Haven

PETER BREWER, Executive Director, Monterey Bay Aquarium and Research Center, Pacific Grove, California

RICHARD N. COOPER, Professor of Economics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT CRANDALL, Senior Fellow, Brookings Institution, Washington, D.C.

ROBERT EVENSON, Professor of Economics, Yale University, Economic Growth Center, New Haven, Connecticut

DOUGLAS FOY, Executive Director, Conservation Law Foundation, Boston, Massachusetts

ROBERT A. FROSCH, Vice President, General Motors Research Laboratories, Warren, Michigan

RICHARD GARWIN, Fellow, Thomas J. Watson Research Center, Yorktown Heights, New York, and Adjunct Professor of Physics, Columbia University, New York

JOSEPH GLAS, Director, Vice President, and General Manager, Fluorochemicals Division, E.I. du Pont, Wilmington, Delaware

KAI N. LEE, Professor and Director, Center for Environmental Studies, Williams College, Williamstown, Massachusetts

GREGG MARLAND, Scientist, Environmental Science Division, Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, Tennessee

JESSICA TUCHMAN MATHEWS, Vice President, World Resources Institute, Washington, D.C.

ARTHUR H. ROSENFELD, Professor of Physics, University of California, Berkeley, and Director, Center for Building Science, Lawrence Berkeley Laboratory, Berkeley, California

EDWARD S. RUBIN, Professor, Mechanical Engineering and Public Policy, and Director, Center for Energy and Environmental Studies, Carnegie-Mellon University, Pittsburgh, Pennsylvania

MILTON RUSSELL, Professor of Economics and Senior Fellow, University of Tennessee, Knoxville, and Collaborating Scientist, Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, Tennessee

STEPHEN H. SCHNEIDER, Head, Interdisciplinary Climate Systems, National Center for Atmospheric Research, Boulder, Colorado

EUGENE B. SKOLNIKOFF, Professor of Political Science, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge

THOMAS H. STIX, Professor, Department of Astrophysics and Plasma Physics Laboratory, Princeton University, Princeton, New Jersey

EDITH BROWN WEISS, Professor of Law, Georgetown University, Washington, D.C. (resigned from panel October 1990)

GEORGE F. CARRIER (Chairman), T. Jefferson Coolidge Professor of Applied Mathematics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

WILFRIED BRUTSAERT, Professor of Hydrology, Civil and Environmental Engineering, Cornell University, Ithaca, New York

ROBERT D. CESS, Leading Professor, State University of New York, Stony Brook

HERMAN CHERNOFF, Professor of Statistics, Harvard University, Cambridge, Massachusetts

ROBERT E. DICKINSON, Professor, Institute of Atmospheric Physics, Department of Atmospheric Sciences, University of Arizona, Tucson

JOHN IMBRIE, H.L. Doherty Professor of Oceanography, Department of Geological Sciences, Brown University, Providence, Rhode Island

THOMAS B. KARL, Meteorologist, Climate Research and Applications, National Climate Data Center, Asheville, North Carolina

MICHAEL C. MacCRACKEN, Physicist and Division Leader, Atmospheric and Geophysical Sciences, Lawrence Livermore Laboratory, University of California, Livermore

BERRIEN MOORE, Professor and Director, Institute for the Study of Earth, Oceans, and Space, University of New Hampshire, Durham

Staff
ROB COPPOCK, Staff Director
DEBORAH D. STINE, Staff Officer
NANCY A. CROWELL, Administrative Specialist
MARION R. ROBERTS, Administrative Secretary

———————————————————————————————

Papers of special interest to Chemtrail Investigators

Jay Michaelson 1998 Geoengineering: A climate change Manhattan Project – Stanford Environmental Law Journal January – http://www.metatronics.net/lit/geo2.html#two

Edward Teller (director emeritus, Lawrence Livermore National Laboratory), « The Planet Needs a Sunscreen » Wall Street Journal, October 17, 1997. – http://www.ncpa.org/pi/enviro/envpd/pdenv125.html

Climate Change 2001: Working Group III: Mitigation – by the Intergovernmental Panel on Climate Change – http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/wg3/index.htm

Ramanathan, V. 1988. The greenhouse theory of climate change: A test by an inadvertent experiment. Science 243:293­299 http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Schimel, D., D. Alves, I. Enting, M. Heimann, F. Joos, D. Raynaud, T., Wigley, M. Prather, R. Derwent, D. Ehhalt, P. Fraser, E. Sanheuza, X., Zhou, P. Jonas, R. Charlson, H. Rodhe, S., Sadasivan, K. P. Shine, Y. Fouquart, V. Ramaswamy, S. Solomon, J., Srinivasan, D. Albritton, I. Isaksen, M. Lal, and D. Wuebbles, 1996: Radiative forcing of climate change. In Climate Change 1995: The Science of Climate Change, Cambridge: Cambridge University Press, 69-131. http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Ramaswamy, V., R. J. Charlson, J. A. Coakley, J. L. Gras, Harshvardhan, G. Kukla, M. P. McCormick, D. Moller, E. Roeckner, L. L. Stowe, and J. Taylor, 1995: Group report: what are the observed and anticipated meteorological and climatic responses to aerosol forcing? In Aerosol Forcing of Climate, Vol. 20. John Wiley & Sons Ltd., 386-399.
http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Ramaswamy, V., 1988: Aerosol radiative forcing and model responses. In Aerosols and Climate, A. Deepak Publishing, 349-372
http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.htm

Ramaswamy, V., and J. T. Kiehl. 1985. Sensitivities of the radiative forcing due to large loadings of smoke and dust aerosols. Journal of Geophysical Research 90(D3):5597­5613. http://www.gfdl.gov/~gth/netscape/authors/ramaswamy.html

Reck, R. A. 1984. Climatic Impact of Jet Engine Distribution of Alumina (Al2O3): Theoretical Evidence for Moderation of Carbon Dioxide (CO2) Effects. Report GMR-4740. Warren, Mich.: General Motors Research Laboratories, and paper presented to the American Geophysical Union, San Francisco, Calif., December 1984.

Hunten, D. M. 1975. Residence times of aerosols and gases in the stratosphere. Geophysical Research Letters 2(1):26­27.

Mueller, A. C., and D. J. Kessler. 1985. The effects of particulates from solid rocket motors fired in space. Advances in Space Research 5(2):77­86.http://www.lightwatcher.com
Lightwatcher Publishing

Une pause café - Une person... |
LE TECHNICIEN DU RISQUE |
Sauvons les animaux |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Vues de Babi
| Mouvement Citoyen Chrétien
| CRC-PHONE IMPACT EXPERT