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22 avril 2011

Dioxyde de titane : vers un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire…

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 24

Array. Array. Dioxyde de titane : vers un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire… – LMOUS

L’amiante et le dioxyde de titane « sont vraiment similaires et ont la même puissance » toxique, selon le Professeur Jürg Tschopp, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008. Problème : le dioxyde de titane est désormais présent partout, et en quantité.

Nanoparticules - dangers - dioxyde de titane

Depuis quelques années, les nanoparticules (molécules 100 à 1000 fois plus petites qu’une cellule humaine, un million de fois plus fines qu’un cheveu) inquiètent les autorités sanitaires au plus haut point. Pour autant, rien n’est fait pour les encadrer et elles échappent toujours à toute législation. Du coup, les industriels nous en refourguent en loucedé, et en grandes quantités. Plus de deux millions de tonnes de dioxyde de titane nanométrique (nano-TiO2) sont produites chaque année dans le monde, un chiffre multiplié par deux en moins de dix ans.

Principalement utilisé comme pigment et opacifiant, le dioxyde de titane entre dans la composition de peintures, cosmétiques, crèmes solaires mais aussi médicaments, dentifrices, confiseries et plus généralement les colorants alimentaires et bien d’autres produits d’usage courant. (lire aussi « Des nanoparticules dans nos assiettes« )

La barre nanométrique… c’est de la dynamite !

Les études se suivent et se ressemblent. Dès 2003, les premiers soupçons apparaissent. En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l’homme. En 2007, la représentante de l’AFSSAPS disait aussi craindre des maladies autoimmunes, un « phénomène [qui] a été observé au niveau d’implants médicaux« . En 2009, plusieurs études ont montré que les nanoparticules pouvaient endommager l’ADN, sans même pénétrer dans les cellules. D’où un possible effet cancérigène. En mars 2010, l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a officiellement sonné l’alerte : « Le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu« , recommandant « d’agir sans attendre au nom du principe de précaution« . Las, les lanceurs d’alerte, même publics, n’ont pas la côte, par les temps qui courrent.    

Dioxyde de titane et amiante, même combat !

Cette semaine, c’est le Professeur Jürg Tschopp de l’UNIL, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui vient d’en rajouter une louche. Selon une étude qu’il a supervisée, les nanoparticules de dioxyde de titane produisent des effets similaires à ceux de deux autres irritants environnementaux bien connus, l’amiante et la silice. Comme eux, elles provoquent des inflammations pulmonaires et la production de molécules toxiques capables de s’attaquer à l’ADN, aux protéines et aux membranes cellulaires. Prémices du cancer.

« Il a fallu presque 100 ans et d’innombrables décès jusqu’à ce que l’amiante soit banni » ont conclu les chercheurs… Courage. Plus que 90 ans à tenir !

¤ WACHOVIA, la banque américaine qui a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains

Classé dans : Etrange,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 22

Array. Array. Une banque américaine a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains – LMOUS (mais l’ONU a révélé que le système bancaire a survécu à la crise financière de 2008 grâce… à l’argent de la drogue !)

Un géant bancaire américain, Wachovia, est au coeur d’un des plus gros scandales de blanchiment d’argent sale de tous les temps. 380 milliards de dollars issus du trafic de drogue seraient passés par ses succursales, en toute impunité. Une bombe à fragmentation balancée hier par le Guardian.

¤ WACHOVIA, la banque américaine qui a blanchi 380 milliards de dollars des cartels mexicains dans Etrange wachoviaLa banque a fait l’objet de poursuites judiciaires acharnées. Et comment ! En Mars 2010, en vertu de la loi américaine sur le secret bancaire, Wachovia et l’administration américaine ont signé un accord amiable, resté secret jusqu’ici : 110 millions de dollars d’amende pour avoir autorisé des transactions relatives à des trafics de drogue et 50 millions pour avoir échoué à surveiller les mouvements de capitaux utilisés pour le transport de 22 tonnes de cocaïne. Et… c’est tout ! Aucun dirigeant n’a jamais été inquiété à titre personnel.

Du « too big to fail » au « too big to jail »…

Pourtant, l’enquête a montré que Wachovia était au courant de ces petits trafics depuis 2004. Entre 2006 et 2007, la banque a même fait l’objet de 6000 à 7000 procédures de redressement, mais ça n’a pas eu l’air de gêner grand monde. « Un nombre absurde« , selon Martin Woods, un employé londonien de la banque embauché pour lutter contre le blanchiment. Dans ces conditions, comment se peut-il que la direction n’ait pas eu « le sentiment que quelque chose allait très, très mal ? » Heinh, comment ? D’ailleurs, à plusieurs reprises, ce Woods a balancé des rapports incendiaires à sa hiérarchie, car le pot aux roses n’était finalement pas si difficile à mettre à jour… Mais ça n’a pas eu l’air de gêner grand monde.

Coke en stock

En mai 2007, suite aux pressions exercées par le ministère de la justice des États-Unis, Wachovia décide d’interrompre ses relations avec certains de ses bureaux de change mexicains. Mais plutôt que de lancer une enquête interne, comme le veut l’usage, la banque choisit de faire l’autruche. Un peu plus tard, les médias américains évoquent (timidement) l’affaire. Wachovia prend alors la lourde décision de cesser toutes ses activités au Mexique. Mais toujours pas d’enquête. Pire, en juin 2007, Woods apprend que ses alertes ont été volontairement cachées aux autorités américaines et britanniques. Et le trafic a pu continuer comme si de rien n’était… (more…)

Irak : les primes de guerre des compagnies pétrolières

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 18

Des documents révélés mardi par The Independent indiquent que des tractations internationales concernant l’exploitation du pétrole irakien avaient commencé un an avant le déclenchement des hostilités. Une histoire d’or noir et d’ordures…

Guerre Irak pétrole

Le 6 février 2003, le raffiné Tony Blair distillait que « la théorie de la conspiration du pétrole est honnêtement l’une des plus absurdes qui soient quand on l’analyse« . « Honnêtement« … ? Sans aucun doute, puisque BP, le 12 mars 2003, déclarait n’avoir « aucun intérêt stratégique en Irak« . Confirmé par Shell, qui indiquait le même jour n’avoir « ni recherché ni participé à des réunions avec des membres du gouvernement britannique à propos de l’Irak« . Et nous étions priés de croire tout ce beau monde sur parole… Mais, mardi, changement de ton : The Independent a révélé des documents obtenus de haute lutte par l’activiste Greg Muttitt, au nom du Freedom of Information Act. Et le résultat n’est pas beau à lire.

Shell a menti. Durant l’année qui a précédé le déclenchement de la guerre, la compagnie a rencontré des responsables gouvernementaux à au moins cinq reprises, en compagnie de BP, pour s’assurer des retombées pétrolières de l’invasion. BP a menti. Pendant qu’elle démentait solennellement avoir des vues sur l’Irak, la firme faisait pression sur le gouvernement britannique en affirmant que l’Irak était « plus important que ce qu’ils avaient pu voir depuis longtemps« .

Opération pétrole contre pourriture

Et que dire de ce mémo du ministère des Affaires étrangères, rédigé le 13 novembre 2002, après une réunion avec BP : « l’Irak est le gros fournisseur potentiel de pétrole. BP veut absolument en être et s’inquiète que les accords politiques lui fassent perdre cette opportunité. Le potentiel à long terme est énorme… »

Ou de cette fulgurance de la baronne Symons, alors ministre du Commerce, cinq mois avant l’invasion de mars 2003, qui estimait que les firmes britanniques devraient recevoir une part des immenses réserves irakiennes en récompense de l’engagement militaire de Tony Blair aux côtés des troupes américaines. Lady Symons avait d’ailleurs, selon les documents, accepté de mener une opération de lobbying pour BP auprès de l’administration Bush, alors que le géant pétrolier craignait d’être exclu des tractations que Washington était en train de mener secrètement auprès des gouvernements et compagnies pétrolières américaines, françaises et russes.

Hasard ou coïncidence, cette Lady Symons a par la suite décroché un poste de consultante pour une banque d’affaires britannique qui a signé de grassouillets contrats de reconstruction dans l’Irak d’après-guerre. Et, le mois dernier, la pétroleuse a mis fin à ses activités de conseillère bénévole (humaniste avec ça…) au Conseil national de développement économique de Libye… après que son Boss, le Colonel Kadhafi, eut commencé à tirer sur les manifestants.

Résultat : Les contrats de 20 ans signés suite à l’invasion constituent les plus importants de l’histoire de l’industrie pétrolière. Ils couvrent la moitié des réserves irakiennes. De la belle ouvrage…

Etats-Unis : Plus de 40 expérimentations médicales sur des prisonniers, des Noirs et des malades mentaux

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 13

(Article publié le 28 février 2011 par Napakatbra sur le site « Les mots ont un sens »)

De quoi reléguer les pires conspirationnistes au rang de doux rêveurs… Des médecins, souvent missionnés par le gouvernement américain, ont réalisé des dizaines d’expérimentations médicales sur leurs concitoyens, handicapés, malades ou détenus. Ce n’était pas au XVIème siècle, mais dans les cinquante dernières années. . médecins américains expérimentations médicales handicapés malades détenus. Etats-Unis : Plus de 40 expérimentations médicales sur des prisonniers, des Noirs et des malades mentaux – LMOUSDes médecins, souvent missionnés par le gouvernement américain, ont réalisé des dizaines d’expérimentations médicales sur leurs concitoyens, handicapés, malades ou détenus. Ce n’était pas au XVIème siècle, mais dans les cinquante dernières années. De quoi reléguer les pires conspirationnistes au rang de doux rêveurs…

Scandale des expérimentations médicales aux Etats-unisDes malades mentaux et des enfants présentant un retard mental auxquels on a délibérément inoculé l’hépatite dans le Connecticut et dans l’État de New-York, des prisonniers sous le nez desquels on a agité un virus de grippe pandémique dans le Maryland, des malades chroniques auxquels on a injecté des cellules cancéreuses dans un hôpital juif de New York, des Afro-américains qu’on a regardé mourir de la syphilis alors que la pénicilline était disponible… des journalistes de l’Associated Press ont retrouvé la trace d’une quarantaine d’études du genre. Un inventaire hallucinant des pires dérives de l’industrie pharmaceutique.

Tout commence à l’automne dernier, lorsque le gouvernement américain s’est solennellement excusé pour des expérimentations médicales menées au Guatemala dans les années 50. Les médecins mandatés par le gouvernement US avaient alors refourgué le virus de la syphilis à des malades mentaux pour tester quelques remèdes, qui se sont finalement avérés inefficaces. Pas de chance. Du coup, d’aucuns ont cherché à savoir combien d’expériences de ce genre ont été menées. La réponse est : au moins 40, mais sûrement beaucoup plus. Est-il utile de préciser que les cobayes n’étaient pas avertis ?

Pas mieux que les nazis

Pour bien nous présenter la chose, l’AP nous avertit : A cette époque, « la vision de la recherche médicale était alors différente. Les maladies infectieuses avaient tué beaucoup de gens durant les années précédentes et les médecins ont travaillé dans l’urgence pour inventer et tester des remèdes. De nombreux chercheurs de premier plan ont estimé qu’il était légitime d’expérimenter sur des personnes qui n’ont pas de pleins droits dans la société – les prisonniers, les malades mentaux, les Noirs pauvres. C’est une attitude d’une certaine manière similaire à celle des médecins nazis qui ont mené des expérimentations sur les Juifs« .

Moins chers que des chimpanzés !

Dans les années 50, l’industrie pharmaceutique a connu une énorme croissance aux États-Unis. L’expérimentation sur les prisonniers aussi : au moins la moitié des États ont autorisé les expérimentations – publiques et privées – sur ces cobayes humains. Pour une bonne raison : lors d’auditions devant le Congrès, en 1973, les responsables de l’industrie pharmaceutique ont reconnu que les prisonniers étaient moins chers que les chimpanzés. Pourquoi se gêner ? Il aura fallu attendre le milieu des années 70 pour que ces études soient explicitement interdites par l’administration pénitentiaire.

Mais, le cours du chimpanzé US ne connaissant pas la crise, l’histoire s’est perpétuée dans d’autres pays. Durant les 15 dernières années, des médecins américains ont délibérément tenu des femmes ougandaises enceintes infectées par le VIH à l’écart des traitements existant, pour les besoins de leur étude. Pfizer a aussi testé un antibiotique sur des enfants atteints de méningite au Nigeria, alors que des doutes importants planaient sur son efficacité. L’année dernière, le département américain de la Santé a indiqué qu’entre 40 et 65% des études cliniques relatives à des produits médicaux destinés au marché américain avait été effectués dans d’autres pays ! Des pays où la vie d’êtres humains vaut moins que celle de chimpanzés…

Liste d’opérations « False Flags » (ou « Fausse bannière »), sur Wikipédia

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 43

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Les opérations sous fausse bannière (ou « sous faux pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme false flag)[1] sont des actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance de l’ennemi, dans le cadre d’opérations spéciales.

Leur statut[modifier]

La ruse de guerre, y compris sous la forme du déguisement, a toujours fait partie de l’arsenal du guerrier ou du soldat. La Convention de La Haye de 1907 reconnaissait ce fait dans son article 23 qui interdisait « l’usage impropre » de l’uniforme ennemi. Un amendement fut rédigé après la Seconde Guerre mondiale afin de lever l’ambiguïté de cette formule, précisant que c’est l’usage des armes sous uniforme ennemi qui est visé.

Cas célèbres[modifier]

  • Le 11 septembre 1937, le groupement CSAR (plus connu sous le sobriquet de La Cagoule) provoque un attentat à la bombe contre la Confédération générale du patronat français (4, rue de Presbourg à Paris) et l’Union des industries et métiers de la métallurgie, pour faire accuser les communistes. Deux agents de police, en faction devant les bâtiments, sont tués par l’explosion. L’enquête permet d’établir la responsabilité des membres de la cagoule clermontoise.
  • La Main rouge est une organisation terroriste des années 50-60 servant de paravant aux services secrets français pour mener des actions hors du cadre légal commun pour combattre les réseaux de soutien au FLN.
  • Le meurtre de plusieurs milliers de Polonais (dit « massacre de Katyń ») — essentiellement des personnalités, des officiers mais aussi des étudiants (officiers de réserve), des médecins et des membres des élites polonaises réputées hostiles à l’idéologie communiste — par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD) au printemps 1940 dans une forêt russe près de Smolensk, qui rend l’Allemagne nazie responsable.
  • En septembre 1942, trois détachements du Long Range Desert Group, commandés par le colonel David Stirling, avaient investi Tobroukle dans le but d’enlever Erwin Rommel, le commandant du Deutsches Afrika Korps[2]. L’opération échoua du fait que, la veille, un membre du détachement sous uniforme ennemi chargé de l’enlèvement, un israélite d’origine allemande, avait été reconnu par un officier de l’Afrika Korps. Arrêté et interrogé, il avait livré suffisamment d’informations pour que l’opération tourne au fiasco pour les Britanniques. Bien qu’ils aient combattu sous uniforme allemand, les captifs furent traités en prisonniers de guerre[3].
  • Le 13 octobre 1944, des rangers de l’OSS du général Donovan s’étaient emparés des postes fortifiés contrôlant le couloir d’Aix-la-Chapelle en combattant sous l’uniforme allemand[4]. C’est, selon Otto Skorzeny, ce qui donna l’idée à Hitler de l’opération Greif.
  • L’une des plus célèbres opérations false flag, baptisée Greif (Griffon), partie de l’offensive Rundstedt du 16 décembre 1944, dite bataille des Ardennes, était dirigée par le colonel SS Otto Skorzeny. Montées sur Jeeps, huit équipes de quatre hommes chacune s’étaient infiltrées loin derrière les lignes américaines et avaient semé le désordre, et parfois la panique, par leurs fausses indications et informations. Pour avoir commandé cette opération commando, Otto Skorzeny fut poursuivi, ainsi que ses hommes, pour crime de guerre et subit un procès à Dachau (il fut acquitté, les ordres donnés ayant été de quitter l’uniforme américain avant d’engager tout combat)[3].
  • Lors de l’opération Susannah en 1954 (connue aussi sous le nom d’affaire Lavon), un réseau israélien constitué de 13 juifs égyptiens commit une série d’attentats à la bombe incendiaire contre des édifices britanniques et américains au Caire et à Alexandrie. L’objectif était que ces actes de terrorisme soient attribués aux nationalistes égyptiens afin d’empêcher tout rapprochement entre l’Égypte nassérienne et les puissances anglo-saxonnes.
  • L’opération Northwoods en 1962, qui consistait notamment en l’organisation d’une série d’attentats contre les États-Unis par l’état-major interarmées américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain. Le but était de justifier aux yeux de l’opinion américaine une intervention des forces armées américaines contre Cuba et d’obtenir l’appui diplomatique, voire militaire, des nations occidentales. L’opération Northwoods, révélée par des documents officiels déclassifiés en 1997, ne fut jamais mise en œuvre car le président J.F. Kennedy s’y opposa.
  • Entre le 2 août et le 4 août 1964, deux destroyers américains, le USS Maddox et le USS Turner Joy, qui se sont aventurés dans les eaux territoriales du Nord-Viêt Nam, essuient des tirs de la part des Nord-Vietnamiens. Il est établi aujourd’hui que les Incidents du Golfe de Tonkin ont été instrumentalisés pour permettre une escalade de l’intervention dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont révélé que le texte de la Résolution a été rédigé par l’administration Johnson plusieurs mois avant que lesdits « incidents » aient eu lieu[réf. nécessaire]. Ces « incidents » ont donc fourni au président Johnson le prétexte pour faire voter le texte de la Résolution par le Congrès, ce qui lui donna le pouvoir de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable, comme l’exige la Constitution, l’autorisation du Congrès
  • Les Protocoles des Sages de Sion, censés être un plan de conquête des juifs, est un faux document fabriqué par la police secrète du tsar Nicolas II, et dont la rédaction fut prêtée à des juifs. Il fut repris par des antisémites européens à des fins de propagande. Des éléments de ce document sont encore utilisés pour justifier l’existence d’un complot juif qu’il faut combattre.

Autres cas[modifier]

  • L’incident de Mukden en 1931, planifié par les Japonais qui accusèrent les Chinois d’avoir perpétré l’attentat, donnant ainsi le prétexte à l’invasion immédiate du sud de la Mandchourie par l’armée impériale japonaise.
  • L’incident de Gleiwitz en 1939, monté de toutes pièces par les Allemands pour servir de prétexte à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne.
  • Le 26 novembre 1939: l’artillerie soviétique bombarda les environs du village russe de Mainila, proche de la frontière, tuant quatre soldats de l’armée rouge, en accusant l’artillerie finlandaise et exigeant des excuses auprès de la Finlande. Cette dernière ne céda pas, et l’URSS résilia deux jours plus tard le pacte de non-agression de 1932 entre les deux pays, puis franchit la frontière le 30 novembre, entamant sans sérieux préparatifs militaires ce qui devint la Guerre d’Hiver.
  • Les 6 et 7 septembre 1955, Grecs, Arméniens et Juifs de Turquie subissent deux interminables nuits de cristal : au total 5 317 édifices appartenant aux communautés juive, arménienne et grecque dont 4 214 commerces, 1 004 maisons, 73 églises, une synagogue, deux monastères et 26 écoles sont mis à sac et incendiés. L’élément déclencheur : un attentat contre le domicile d’Atatürk à Thessalonique imputé par le régime d’Ankara aux communistes turcs. De l’aveu même du général de corps d’armée Fatih Güllapoglu, c’est le « département de guerre spéciale » (Özel Harp Dairesi, antenne de la CIA) qui planifia cet attentat impliquant par ailleurs deux attachés du consulat turc arrêtés en flagrant délit par la police grecque.
  • Le prétendu groupe sioniste « Mouvement d’action et défense Masada », qui a pratiqué un attentat à la bombe contre une librairie parisienne de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en octobre 1972, et deux autres attentats à Cannes et à Nice en 1988 était en réalité un groupe néo-nazi, dont les membres ont été arrêtés en 1989, qui cherchaient à attiser la haine en France entre juifs et musulmans de France en utilisant ces attentats false flag[5].
  • L’attentat du 8 mai 2002 à Karachi commis par des islamistes, et initialement attribué à Al Qaida, s’est révélé être initié et organisé par l’ISI, les services secrets pakistanais[6].

Les années de plomb italiennes[modifier]

Articles détaillés : Attentat de la piazza Fontana et Attentat de la gare de Bologne.

Des attentats sous fausse bannière auraient eu lieu en Italie lors des années de plomb. Ainsi, l’attentat de la gare de Bologne en 1980, d’abord attribué aux Brigades rouges, fut finalement attribué à des néonazis sous la protection de membres des services secrets italiens. L’attentat de décembre 1969 de la Piazza Fontana, pour lequel furent d’abord soupçonnés des anarchistes, aurait été perpétré par des militants néofascistes, avec l’intervention d’un officier américain, d’un officier de l’OTAN et d’un coordinateur local de la CIA.

Le terroriste néo-fasciste Vincenzo Vinciguerra déclara dans les années 1980 au juge Felice Casson que l’attentat de la Piazza Fontana, qui marque le début des années de plomb italiennes, visait à pousser l’État italien à déclarer l’état d’urgence et à instaurer ainsi un régime autoritaire en Italie. On découvrit plus tard, chez Licio Gelli, le grand-maître de la loge maçonnique Propaganda Due, un « plan de renaissance démocratique » qui déterminait les étapes de cette conspiration fasciste. Un brouillon de rapport parlementaire italien de 2000, contesté par divers partis, dit qu’il s’agissait d’une opération false flag menée par des terroristes d’extrême droite[7].

Certaines interprétations historiques qui demeurent controversées attribuent un rôle dans ces attentats à des membres du réseau paramilitaire Gladio, la branche italienne stay-behind de l’OTAN, qui auraient visé à empêcher, dans le cadre d’une « stratégie de la tension », le compromis historique entre la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). Cette thèse n’a cependant fait l’objet d’aucune confirmation judiciaire.

Espionnage[modifier]

En matière d’espionnage il existe des recrutements sous fausse bannière qui consistent à recruter des agents en les trompant sur la puissance qu’ils sont amenés à servir[8].

Assertions non démontrées[modifier]

  • Le 18 juillet 64, Néron accusé par certains d’avoir déclenché le grand incendie de Rome accuse lui-même les chrétiens, alors considérés comme de dangereux illuminés sectaires, d’en être les coupables. Cette opération mènera à la persécution des chrétiens sous l’Empire romain.
  • L’incendie du Reichstag en 1933 par un communiste isolé Marinus Van der Lubbe, fut longtemps sujet à controverse, car prétexte immédiat à l’écrasement du Parti communiste d’Allemagne par les nazis tout fraîchement au pouvoir. En marge de la version officielle, on suspecte donc autant un complot des nazis, lesquels pourraient avoir eux-mêmes contribué à l’incendie. L’hypothèse est d’autant plus probable, qu’arrivé à Berlin depuis plusieurs jours, Van der Lubbe a essayé plusieurs fois d’incendier des bureaux de poste et commissariats sans y parvenir, alors que le Reichstag a été ravagé par les flammes.
  • Une thèse très controversée affirme que Franklin Delano Roosevelt était au courant de l’attaque sur Pearl Harbor et qu’il laissa faire pour provoquer l’indignation de la population et faire entrer son pays dans la guerre. Cette théorie fut d’abord avancée par les officiers déchus par les commissions d’enquête : Husband Kimmel se dit victime d’un complot visant à cacher la responsabilité du gouvernement et de l’état-major. Il diffusa cette idée dans ses Mémoires parus en 1955. Les faits cités à l’appui de cette théorie sont notamment l’absence supposée providentielle des trois porte-avions en manœuvre le jour de l’attaque et qui n’ont pas été touchés, le fait que les nombreux messages d’avertissement aient été ignorés et enfin les négligences locales. Certains soupçonnent le gouvernement américain d’avoir tout fait pour ne recevoir la déclaration de guerre japonaise qu’après le bombardement. Les partisans de cette thèse sont convaincus que Roosevelt a poussé les Japonais à la guerre tout au long des années 1930 afin de convaincre le peuple américain majoritairement isolationniste et partisans de la neutralité[9].
  • Selon plusieurs transfuges du FSB (successeur du KGB) dont Alexandre Litvinenko, la série d’attentats dans la région de Moscou qui, pendant deux semaines en 1999, détruisit plusieurs immeubles d’habitation faisant près de 300 morts, serait une opération false flag qui aurait été organisée par les services secrets russes (soupçons augmentés par l’interception d’un attentat par la police locale de Riazan, tentative d’attentat revendiquée ensuite comme exercice par le FSB). Opération false flag ou non, cette vague d’attentats attribués aux Tchétchènes traumatisa la population russe et servit de prétexte au déclenchement de la seconde guerre de Tchétchénie.
  • Certains adeptes de la théorie du complot pensent que les attentats du 11 septembre 2001 auraient été causés par l’administration américaine dans le but de contrôler géopolitiquement le Moyen-Orient et de justifier la loi « Patriot Act » en accusant les terroristes islamistes.

Notes et références[modifier]

  1. « L’expression « sous faux pavillon » (ou sous fausse bannière) remonte au temps de la marine de guerre : naviguer sous faux pavillon était une stratégie éprouvée permettant de tromper l’ennemi. Par analogie, la culpabilité des actions terroristes sous faux pavillon est rejetée sur un ennemi extérieur. », commentaire de Pierre-Henri Bunel traducteur de David Ray Griffin, 11 Septembre, la Faillite des médias, une conspiration du silence, Éditions Demi-Lune, 2007, p. 176
  2. Basil Liddell Hart, Histoire de la Seconde guerre Mondiale, 1976, Fayard, ISBN 2-213-00100-6
  3. a et b Otto Skorzeny, La Guerre inconnue, 1975, Albin Michel, ISBN 2-226-00150-6
  4. (de) Werner Brockdorff, Die Geheimkommandos des Zweiten Weltkrieges, Verlag Welsemühl, 1967
  5. (en) Profil : Masada, Action and Defense Movement [archive]
  6. Le Canard enchaîné, 1er juillet 2009.
  7. (en) « US supported anti-left terror in Italy » [archive], The Guardian, 24 juin 2000
  8. (en) Theodore Shackley (avec Richard A. Finney), Spymaster: My Life in the CIA, Brassey’s, 2005, p. 9-10.
  9. Lire à ce sujet « Roosevelt est-il coupable ? », dans A. Kaspi, Roosevelt, 1997, pp.435-442

Le passeport magique du 11 Septembre !

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 38

Publié par Florent De Gigord le mardi 27 avril 2010

http://flo92100.blogspot.com/2010/04/le-terrorisme-et-laffaire-du-passeport_27.html

Le passeport magique du 11 Septembre !  dans Politique/Societe 429f56b0257d


Regardez bien! Ce passeport résiste au crash d’un avion sur une tour, au kerosène en fusion, et tombe miraculeusement en parfait état dans la main d’un passant anonyme…qui le remet en main propre à un agent du FBI avant que les tours ne s’effondrent…
No comment!
Je rapelle que les familles des victimes du 11 Septembre, ne sont pas satisfaites du peu de documents révélés par la justice américaine. Et qu’ils souhaitent réouvrir l’enquète. Je rapelle aussi qu’il y a eu très peu d’indemnisation des victimes, très peu d’inculpations et encore moins de condamnations des auteurs-inspirateurs présumés. je rapelle que selon le FBI , Ben Landen , n’est pas recherché pour les attentats du WTC (« Usama Bin Laden is wanted in connection with the August 7, 1998, bombings of the United States Embassies in Dar es Salaam, Tanzania, and Nairobi, Kenya. These attacks killed over 200 people. In addition, Bin Laden is a suspect in other terrorist attacks throughout the world »).
Ce post n’a pas pour but d’accréditer des pseudos théories conspirationnistes du type « judéo-impérialistes » obscures. Celles ci- ayant souvent pour but:
1) de détourner l’opinion publique des vraies questions, douloureuses parfois.
2) de le troubler et d’inverser les responsabilités soit des terroristes, soit des forces régaliennes occidentales.
(si les théories étaient avérées, l’Etat serait donc « pourri « et il y aurait risque de disculper les mouvements terroristes. Et si les théories étaient infondé, et que les faits constatés étaient biens réels , avec comme responsabilité Al Qaeda, alors l’Etat américain aurait eut finalement bien raison d’intervenir en AfPac et Irak)…
Je souhait sortir de cette vision un peu manichéenne.

Et si la vérité etait un peu plus complexe?
Quelques hypothèses:

- Et si ce que nous avons vu avait pu etre évité?
Afin de masquer l’echec et l’incompétence des services, grossir l’attentat, le rendre tellement machiavélique que meme hyper-préparés, personne n’aurait pu le contrer.
Grossir l’évenement afin de détourner l’opinion des vrais problèmes, de l’echec de la prévention des services de sécurité.

-Et si ce que nous avons vu n’etait rien auprès de ce qui s’est passé? Les opérations terroristes du 11 Septembre 2001, seraient soit plus complexes soit plus simples ou plus terribles que ce qu’on nous a montré?

1)Un acte terroriste intérieur ( forces paramilitaires fascistes, actes isolé de psychopathe). Les plus gros actes terroristes aux USA le furent par ces groupes américains. Je rapelle que les attaques à l’Anthrax restent sans suite. La poudre venait d’arsenaux militaires US. Al Qaeda n’en serait pas responsable officiellement.
Objectif: externaliser le Mal pour en tirer un bénéfice géopolitique. Utiliser l’alibi ultime, manquant au gouvernement pour justifier une opération militaire extérieure.

2Une préparation encore plus machiavélique d’Al Qaeda. Par exemple: l’effondrement des tours par des explosifs cachés entre les étages (dixit les vidéos sur le site Reopen911), l’aurait été par ces terroristes. D’autres cellules non décelées auraient préparé plus en amont la destruction du site, tout comme l’effondrement mysterieux du batiment WTC n°7).
D’où l’hypothèse de ne pas le révéler au public afin de limiter la psychose.
Objectif: Mentir à l’opinion afin d’indiquer que malgré la terrible journée tout est dorénavant »under control ».

3) Al Qaeda aurait bénéficié de soutiens de forces etrangères. (Courant Septembre 2001, nous apprenions que différents services secrets occidentaux enseignaient le détournement d’avion à leurs hommes…).Soutien au minimum logistique (hébergement par une cellule de l’ISI pakistanaise infiltrée par des sympathisans d’Al Qaeda, ou aide financières de princes saoudiens fanatisés…).
Dénoncer ouvertement l’Arabie Saoudite, et l’occuper militairement.. impossible! Et Pourtant… La plupart des terroristes étaient saoudiens et non irakiens ou afghans.
Objectif: Ne pas révéler de terribles informations pour ne pas bousculer l’ordre géopolitique et économiqeu mondial. Ne pas se froisser avec ses alliés (qui détiennent nos reserves énergétiques).

Ce ne sont que des hypothèses non totalement infondées. Quelques hypothèses dont la suite des évènements, 10 ans après, nous laissent perplexes sur les liens origines-causes-conséquences, couts et bénéfices des actions menées de part le monde par la diplomatie et l’armée américaine et l’Otan.

Revenons à l »exemple du jour plus précisément:
Dès le jour de l’attentat des WTC, une invraisemblable accumulation de résidus miraculeux et à charge fut apportée et laisse perplexe. Le cas du passeport de Satam Al-Suqami retrouvé au pied du World Trade Center est particulièrement emblématique.
Selon le récit officiel, ce document a traversé le crash sans être endommagé pour être ensuite retrouvé par « un passant non identifié » qui a eu la présence d’esprit de le donner à un enquêteur du FBI, tout ceci avant que les tours ne s’écroulent (NATIONAL COMMISSION ON TERRORIST ATTACKS UPON THE UNITED STATES, audience du 26/01/04), soit entre 8h46 et 9h59, malgré la panique qui régnait et la présence de milliers de papiers dans les rues !

Un bel article du Guardian.uk paru en 2OO1 pour étayer:
Uncle Sam’s lucky finds

On Sunday night the United States prepared for fresh strikes against new pockets of al-Qaida and Taliban fighters in Afghanistan. At almost exactly the same time, American intelligence revealed that they had uncovered an increase in money being transferred between groups of al-Qaida fighters. According to my reckoning, this is the 14th handy thing that American intelligence has discovered since September 11. Think back over the past six months and it becomes ineluctable: never in the history of modern warfare has so much been found so opportunely.

It started the day after the attacks on the twin towers, with the discovery of a flight manual in Arabic and a copy of the Koran in a car hired by Mohammed Atta and abandoned at Boston airport. In the immediate shocked aftermath of the attacks, these findings were somehow reassuring: American intelligence was on the case, the perpetrators were no longer faceless.

In less than a week came another find, two blocks away from the twin towers, in the shape of Atta’s passport. We had all seen the blizzard of paper rain down from the towers, but the idea that Atta’s passport had escaped from that inferno unsinged would have tested the credulity of the staunchest supporter of the FBI’s crackdown on terrorism.
(…)
All these discoveries can’t obscure four things that American intelligence agencies have notably failed to find.

First, even with a bloated expenditure exceeding Russia’s total defence budget, they never managed to find out about September 11 before the event. Rhodri Jeffreys-Jones’s new book, Cloak and Dagger: A History of American Secret Intelligence (Yale), shows how, almost since their 19th-century inception, American intelligence bureaux have invented or exaggerated a succession of menaces to defend their spiralling budgets and demonstrate their own usefulness while failing to tackle effectively other, more substantial threats.
Second, despite a reward of $2.5m offered at the end of January, the FBI still hasn’t discovered those responsible for last year’s anthrax attacks.
Third, American intelligence, tragically, didn’t find Daniel Pearl, the US journalist kidnapped and murdered in Pakistan.
Fourth – and most spectacular – despite having highly sophisticated satellite tracking equipment, and offering a reward of $25m for information leading directly to his apprehension or conviction, they still haven’t found Bin Laden.
Is this one reason why the US is talking about an attack on Iraq – a flexing of the military biceps to distract from flabby intelligence? Whatever the case, to find one training manual might be regarded as a stroke of luck. To find a shelf-full looks like desperation.
 

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