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1 mai 2011

Jean-Paul Pougala a écrit :

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 43

 

Aujourd’hui, M. Ouattara continue dans la même voie de Houphouët : il
ignore les institutions de la Cote d’Ivoire (le conseil Constitutionnel)
et préfère attendre sa légitimité de Paris ou de Washington. Il
demande à une partie du monde de venir faire la guerre pour tuer une
partie du peuple ivoirien. Il demande d’affamer les fonctionnaires ivoiriens en les privant de leur
salaire. Il demande à la France d’organiser des commandos sous le
couvert de la CEDEAO, et comme Houphouët, il n’a jamais expliqué ce
qu’il compte offrir à la France en retour. Aux apprentis sorciers de la
théorie des guerres éclair, j’ai envie de dire : aucune élection, aucune
personne ne mérite qu’il y ait une seule vie de perdue. Les hommes
passent, les empires disparaissent. Mais les cicatrices d’une guerre ne
finissent jamais. L’Irak peut-il nous servir de leçon ?
[...]
La crise ivoirienne aura pour le moins, le mérite de nous donner plusieurs enseignements :

- L’ONU est une boite vide qui nécessite une complète refonte. Cette
organisation est en train de se transformer en instrument de
déstabilisation des nations et l’initiatrice des guerres civiles plutôt
que d’être un instrument de pacification des peuples comme elle a été
originellement conçue.

- La finalisation des Etats-Unis d’Afrique est un impératif qui ne peut
plus attendre. Tout le processus de la fédération africaine en cours
doit être accéléré pour ne pas laisser l’espace aux vieux démons de
l’Afrique de faire repartir un nouveau cycle de violences, de guerres et
donc de déstabilisation du continent contribuant ainsi comme durant les
50 ans précédents à détourner l’attention des vrais enjeux et des
objectifs de création du bonheur pour les populations africaines.

- L’entrainement pour la première guerre mondiale du 21ème siècle entre
l’Occident (Europe/USA) et la Chine se fera très probablement sur le sol
africain. Le déclin des premiers ne les prive pas de l’instinct
d’arrogance habituelle pour continuer d’humilier la seconde en lui
intimant ce qu’elle doit faire en Afrique, sur la dévaluation du Yuan.
Le ridicule ne tue pas. Ce sont les pays qui se sont de trompés de
politique et sont responsables d’une crise financière mondiale, qui
prétendent de donner des leçons à la Chine qui elle a été vertueuse dans
sa gestion. Il y a une ligne rouge que tôt ou tard l’occident va
traverser et ce jour là, cela va faire : Boum ! Et c’est pour ce Boum
que l’Afrique sert aujourd’hui à l’un et à l’autre de terrain
d’entrainement.

POURQUOI LA COTE D’IVOIRE EST DANS L’OEIL DE L’OURAGAN ? – JP POUGALA

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 34

jeudi, 20 janvier 2011

CYCLONE ELENA.jpg

Prof. Jean-Paul Pougala, enseignant à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse (co-auteur de «L’Afrique, l’Europe et la Démocratie Internationale» (Ed. Federop)), le 11 janvier 2011. Extraits.

JEAN-PAUL POUGALA.jpg

« Le dessous des cartes – La crise ivoirienne ou le prélude de la guerre Chine-Occident »

Depuis le début de la crise ivoirienne, tout et son contraire ou presque ont été dits. Les Occidentaux soutiennent presque tous M. Ouattara qu’ils appellent « Président élu » alors que les Africains soutiennent presque tous le président sortant Gbagbo qu’ils désignent par « Président Réélu ». Au-delà des choix partisans pour l’un ou l’autre président élu ou réélu, il est intéressant de constater qu’il y a une autre bataille celle là à distance qui est en train de se jouer entre la Chine et l’occident en Côte d’Ivoire. A travers des appuis militaires directs ou indirects.

L’Occident défend une vieille idée de l’Afrique dans laquelle il contrôle tout à travers ses hommes de mains et s’accommodent volontiers d’une misère de masse. La Chine est celle qui veut changer la donne et faire de l’Afrique la vitrine de sa puissance économique et militaire hors d’Asie. Ce qui froisse fortement l’Union Européenne et les USA.

Mais ces derniers ont-ils la force et l’énergie pour résister longtemps au rouleau compresseur chinois qui a malencontreusement décidé de faire de l’Afrique un des piliers de sa superpuissance en construction ?

Laurent Gbagbo, meilleur symbole des frustrations des Européens et des Africains

Pour les Africains, les deux personnages de notre feuilleton symbolisent deux conceptions opposées de la politique africaine. M. Ouattara, se définit comme «Houphouëtiste», c’est-à dire quelqu’un qui était ouvertement contre les États-Unis d’Afrique. En 1963, son mentor Houphouët Boigny était avec l’ancien président Sénégalais Léopold Sédar Senghor un principal fossoyeur du rêve de Kwame Nkrumah de créer immédiatement les États-Unis d’Afrique. Pour Senghor et Houphouët la relation avec la France était plus importante que toute nécessité d’autonomie africaine. Ce dernier avait alors prononcé la célèbre phrase: «Ils disent qu’ils vont unir l’Afrique du Cape au Caire. Ils le feront sans nous, sans ma Côte d’Ivoire». La suite on la connaît : l’OUA est née comme une nullité avec un seul programme cher à Senghor et Boigny : «intangibilité des frontières héritées de la colonisation européenne» et adieu le vieux rêve de Nkrumah contenu dans son livre prémonitoire publié en 1961 du titre : Africa must unite (l’Afrique doit s’unir si elle ne veut pas connaître famine, pauvreté et guerres).

Mettre fin à la triste parenthèse de l’OUA était une priorité pour Gbagbo dès son arrivée au pouvoir en 2000 pour passer à la nouvelle Union Africaine (en 2002) comme étape intermédiaire vers la création des États-Unis d’Afrique. Aujourd’hui, M. Ouattara continue dans la même voie : il ignore les institutions de la Côte d’Ivoire (le conseil Constitutionnel) et préfère attendre sa légitimité de Paris ou de Washington. Il demande à une partie du monde de venir faire la guerre pour tuer une partie du peuple ivoirien. Il demande d’affamer les fonctionnaires ivoiriens en les privant de leur salaire. Il demande à la France d’organiser des commandos sous le couvert de la CEDEAO, et comme Houphouët, il n’a jamais expliqué ce qu’il compte offrir à la France en retour.

Aux apprentis sorciers de la théorie des guerres éclair, j’ai envie de dire : aucune élection, aucune personne ne mérite qu’il y ait une seule vie de perdue. Les hommes passent, les empires disparaissent. Mais les cicatrices d’une guerre ne finissent jamais. L’Irak peut-il nous servir de leçon ?

Trois exemples hors d’Afrique pour élucider mes propos :

  • Le 19 décembre 2010, on a voté en Biélorussie, le président sortant a proclamé qu’il a gagné avec 72% et a aussitôt mis en prison les dirigeants de l’opposition. Y-a-t-il un seul pays Européen qui a menacé ce pays d’utiliser la force pour déloger Alexander Loukachenko au pouvoir depuis 16 ans ? L’Union Européenne n’a prévu aucun plan militaire pour aller déloger le dictateur. La raison est simple : les 27 pays de l’Union Européenne ont à cœur la valeur de la vie de leurs frères et sœurs de la Biélorussie. C’est à chacun de soigner ses intérêts et les Européens considèrent la vie humaine en Biélorussie plus importante qu’un dictateur qui s’en ira tôt ou tard.
  • Le Secrétaire Général des Nations Unies M. Ban Ki-Moon et le Représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire M. Y Choi sont tous les deux citoyens d’un pays divisé en deux, la Corée. Il y a un des deux présidents Kim Jong-Il qu’ils disent fou et un danger permanent pour sa propre population et pour ses voisins. Mais pour Kim, M. Y Choi et M. Ban Ki-Moon ont toujours justement prôné la retenue. A ceux qui veulent faire la guerre en Côte d’Ivoire, j’ai deux questions : En quoi la vie d’un Coréen serait-elle plus précieuse à préserver que celle d’un Ivoirien ? En quoi la mort des populations civiles en Côte d’Ivoire serait-elle moins grave qu’en Corée ? En quoi Laurent Gbagbo est-il plus dangereux pour ses voisins que le dirigeant Nord-Coréen M. Kim Jong-Il, au pouvoir hérité de son père depuis 17 ans et qui lui-même l’avait exercé pendant 46 ans jusqu’à sa mort et qu’il s’apprête à passer à son fils ?
  • En Birmanie (Myanmar) en 2000 un vainqueur des élections présidentielles a été privé de sa victoire, pire, privé de liberté pendant 10 ans. Mme Aung San Suu Kyi s’est contentée en silence d’un prix Nobel de la paix, sans jamais exiger une quelconque intervention de l’extérieur pour aller déloger les usurpateurs du pouvoir. La victoire de Mme Aung San Suu Kyi validée par la Cour Constitutionnelle Birmane est-elle moins importante que la défaite de M. Ouattara déclarée perdant par le Conseil Constitutionnel de son pays ?

M. Laurent Gbagbo entrera-t-il dans l’histoire comme un dirigeant médiocre, méchant, valeureux ou éclairé ? Nul ne pourra le dire. Ce que nous savons par contre, c’est qu’il est l’homme qui symbolise le mieux les frustrations des Européens et des Africains. La crise Ivoirienne s’est vite transformée en une crise raciale entre les Blancs et les Noirs, entre l’Afrique et l’Europe. Avec cette fois-ci un 3ème larron, la Chine en embuscade.

L’Angola, premier partenaire africain de la Chine sur le plan commercial et militaire, soutient indéfectiblement Laurent Gbagbo

Le jour précis (17/12/2010) où l’Union Européenne annonçait avoir à l’unanimité choisi le camp de Ouattara dans la crise ivoirienne, contre Laurent Gbagbo, la Chine nous annonçait être devenue le premier partenaire commercial du continent africain en publiant les chiffres de 10 mois d’échanges avec les pays Africains. Il en ressort une augmentation du volume d’affaires à 20 milliards de dollars avec l’Angola faisant de ce pays son premier partenaire africain sur le plan commercial, mais aussi militaire.

Et le hasard veut justement que l’Angola soit le pays qui soutient militairement les Forces de Défense et de Sécurité de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Et c’est ce même jour que le général Chinois de division Jia Xiaoning, directeur adjoint du bureau des affaires étrangères au ministère chinois de la Défense était reçu en audience au Cameroun par le Président Biya.

Ont-ils parlé de la crise ivoirienne ? La Chine peut-elle aider financièrement l’Europe pour sortir de la crise économique et accepter qu’elle utilise cet argent pour la combattre en Afrique ? Ce qui est sûr, c’est que c’est un scénario que l’Europe n’avait pas prévu.

C’est aussi le prélude d’une longue saison tumultueuse entre l’Afrique et l’Europe qui peine à accepter l’inexorable autonomie effective de l’Afrique, 50 ans après la parodie d’indépendance. Les généraux de l’armée chinoise sont en train de défiler un peu partout en Afrique pour tisser des accords de partenariat militaire ; à Pékin, on ne cache plus que le vrai but est de neutraliser toutes les rebellions que l’Europe organisera sur le sol Africain pour les freiner et retarder cette autonomie. L’arrivée de la Chine sur la scène politique, économique et militaire africaine est en train de se transformer en cauchemar pour l’Europe qui en perd toute sa lucidité.

L’Union Africaine doit reprendre la main en Côte d’Ivoire pour que le gouvernement invisible de l’Europe n’entrave, ne déstabilise et n’enlève pas à l’Afrique une des pièces maîtresses du puzzle (la Côte d’Ivoire). Si aujourd’hui la Côte d’Ivoire est sacrifiée pour offrir à l’Europe une consolation de répit dans sa guerre commerciale et industrielle perdue d’avance avec la Chine (comme le diktat chinois sur les terres rares), demain à qui le tour ?

La crise ivoirienne aura pour le moins, le mérite de nous donner plusieurs enseignements :

  • L’ONU est une boîte vide qui nécessite une complète refonte. Cette organisation est en train de se transformer en instrument de déstabilisation des nations et l’initiatrice des guerres civiles plutôt que d’être un instrument de pacification des peuples comme elle a été originellement conçue.
  • L’entraînement pour la première guerre mondiale du 21ème siècle entre l’Occident (Europe/USA) et la Chine se fera très probablement sur le sol africain. Le déclin des premiers ne les prive pas de l’instinct d’arrogance habituelle pour continuer d’humilier la seconde en lui intimant ce qu’elle doit faire en Afrique, sur la dévaluation du Yuan. Le ridicule ne tue pas. Ce sont les pays qui se sont de trompés de politique et sont responsables d’une crise financière mondiale, qui prétendent donner des leçons à la Chine qui elle a été vertueuse dans sa gestion. Il y a une ligne rouge que tôt ou tard l’Occident va traverser et ce jour là, cela va faire: boum ! Et c’est pour ce boum que l’Afrique sert aujourd’hui à l’un et à l’autre de terrain d’entraînement.

Gbagbo, enjeu du contrôle de l’Eldorado pétrolier du Golfe de Guinée

«Derrière le maintien ou non de Gbagbo au pouvoir se joue le contrôle du Golfe de Guinée, cet Eldorado pétrolier que Français ou Américains, en perte de vitesse dans le monde arabe, et unis pour cette fois, ne souhaitent pas voir passer en d’autres mains. A leurs yeux, Alassane Ouattara, ami personnel de Sarkozy, ancien directeur du FMI et gestionnaire libéral, représente un interlocuteur beaucoup plus crédible que Gbagbo le nationaliste». Colette Braeckman, journaliste au quotidien belge Le Soir, elle collabore aussi au « Monde Diplomatique ».



Source: IVOIREVOX.COM

Agression électorale contre la Côte d’Ivoire / Un agent secret français révèle : Sarkozy, valet des chocolatiers américains

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 55

LVDPG = La Voix Du Peuple Gabonais, notre objectif, faire de ce site une référence de l’actualité au gabon, vos suggestions seront les bienvenues.

Source: Lvdpg.org 13/01/2011 à 13:41

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Bon nombre d’Ivoiriens, qui admettent que la crise ivoirienne est fomentée par la France, continuent de s’interroger sur l’intérêt « subit » éprouvé par les Etats-Unis d’Amérique de s’associer à la France pour accomplir le coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) affirme que les Ivoiriens se trompent. L’homme au fait des micmacs des services secrets américains ne supporte plus de voir son pays, la France, et ses dirigeants jouer aux « boys » des Américains en Côte d’Ivoire. Par des canaux complexes, il nous a permis de prendre son témoignage. 

«Plus que les Français, les Américains, à travers la CIA, ont décidé de s’emparer de la Côte d’Ivoire à partir d’un plan machiavélique conçu avant les années 1988. C’est, de nos jours, ce plan qui a été réactivé. La construction de la grande ambassade des Etats- Unis en Côte d’Ivoire fait partie de ce plan tout comme l’installation d’un ivoiro-burkinabé, en la personne d’Alassane Ouattara, à la tête du pays. L’objectif est la naturalisation des quatre millions de Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire afin de garantir la production du cacao et du café dans ce pays. C’est une affaire de survie pour les puissants chocolatiers américains. L’ambassade a été construite pour coordonner ces opérations en Côte d’Ivoire et pour d’autres objectifs en Afrique. Pour tout cela, il faut une mainmise sur le pouvoir ivoirien pour le compte du lobi des chocolatiers Américains.

Donc, les Américains veulent garantir la production du cacao. Le seul moyen, c’est de pouvoir compter sur la communauté burkinabé en Côte d’ivoire dont dépend, selon eux, une grande partie de la production du pays. Les Américains entendent fidéliser cette communauté par la naturalisation des quatre millions de burkinabé dont la plupart travaillent dans les plantations, croient les

Américains, «dans une situation de précarité qui n’est pas à leur convenance». Il faut donc réussir à faire prendre le pouvoir par Alassane Ouattara. Et, depuis octobre 2000, la CIA utilise une arme fatale : la fragilisation du régime Gbagbo pour arriver à le faire vomir par tout le peuple ivoirien afin de l’écarter facilement du pouvoir.

Souvenez vous, plusieurs opérations ont été menées par la CIA en Côte d’Ivoire ou exploitées à cet effet, mais avec des succès mitigés : le charnier de Yopougon, l’assassinat de Jean Hélène, l’enlèvement de Guy André Kieffer, le déversement de déchets toxiques à Abidjan, l’empêchement du Président du FPI de se rendre aux USA ; la CIA a aussi fabriqué des mensonges graves tels que : «la Côte d’Ivoire exploite les enfants dans les plantations de cacao». Elle a manipulé l’information avec son sous-agent, l’Alassaniste Hamed Bakayoyoko, à Abidjan : «Les refondateurs offrent des voitures Rav 4 aux jeunes filles ; Madame Gbagbo engage des frais de séjour inconsidérés aux USA», etc. Toutes ces actions qui font partie d’un vaste complot ont un seul but, discréditer le régime de Laurent Gbagbo et favoriser l’élection d’Alassane Ouattara.

Ces actions néfastes contre Gbagbo ont pris des allures de crimes commis par la CIA, mais dont personne ne veut en parler : c’est le cas de la mort jusque-là non élucidée, dans une clinique française, de Madame Sarata Ottro Zirignon, ancien directeur adjoint de cabinet du président Gbagbo, qui gênait les chocolatiers américains par sa diplomatie agressive à travers des réseaux qu’elle maitrisait parfaitement aux Etats-Unis. Ces actions néfastes sont passées inaperçues aux yeux des Ivoiriens pour la simple raison que les Américains ont toujours agi en se cachant derrière les Français, eux-mêmes manipulés à souhait et croyant régler leur propre problème avec ce Laurent Gbagbo qui ne veut pas se faire domestiquer.

Nicolas Sarkozy, un président manipulé

Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la CIA, participe volontairement de cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait président de la France. Souvenez-vous de l’affaire Clearstream montée par les Américains pour lui permettre de devancer son adversaire du même camp : Dominique De Villepin. Devenu président, Sarkozy applique à la lettre les consignes de la CIA, y compris laver un vieil affront que le Général De Gaulle leur a infligé : Sarkozy a fait adhérer à nouveau la France à l’OTAN.

Pour la Côte d’Ivoire, «le coup de pousse» à Alassane Ouattara est un plan conçu par la CIA américaine et inspiré par le lobby des chocolatiers américains avec son réseau mondial. La raison : les Ivoiriens se détournent du cacao pour l’hévéa. Il leur faut une population acquise pour produire essentiellement le cacao. Pour mieux vous le faire comprendre, revisitons l’histoire et ses faits. Nous sommes en 1988. Face à la baisse des prix sur le marché mondial, le Président Houphouët-Boigny refuse de vendre le cacao.

Il fait brûler la production pour montrer son ras-le-bol. Le stock de sécurité américain prend un coup. Le lobby des chocolatiers américains prend cela comme une trahison de la Côte d’Ivoire et un grand risque à ne plus revivre. « Après avoir aidé ce pays à devenir premier producteur de cacao, voilà qu’il nous paie en monnaie de singe ! ». Mais ces puissants chocolatiers américains ont éprouvé de la pudeur à attaquer Houphouët-Boigny qui, en son temps, avait proposé la double nationalité sur recommandation des chocolatiers américains. Cependant, les Américains ont conçu un plan pour précipiter sa mort comme ils l’ont fait plus tard avec Eyadéma, Bongo, etc.

En 1989, la CIA organise l’asphyxie de la Côte d’Ivoire à travers le FMI et présente Alassane Ouattara comme le sauveur. Houphouët se voit obligé de l’accepter. Ouattara est bombardé Premier ministre d’Houphouët. Ce poste n’avait jamais existé en Côte d’Ivoire. La présidence n’est plus loin pour l’Ivoiro-burkinabé. Dans la foulée, la CIA organise le mariage de ses deux agents désormais réunis en Côte d’Ivoire : Monsieur Ouattara épouse Dominique Nouvian à Neuilly chez le maire Nicolas Sarkozy, un autre agent de la CIA en France. Houphouët-Boigny «peut» désormais mourir. Les Américains se débarrassent de lui en 1993.

En ce moment-là, ils pensent avoir réussi leur coup quand surgit Henri Konan Bédié, avec l’appui des Français, grâce à l’article 11 de la Constitution. Sur ce point, Houphouët les a doublés, Ouattara et ses maîtres chocolatiers, au chapitre de la succession. Ouattara s’agite pour rien. Il n’aura pas le pouvoir. Pendant la petite guerre de succession ouverte par Ouattara à la mort d’Houphouët, Gbagbo déclare qu’il n’aime pas la transmission monarchique du pouvoir, mais il démontre qu’il est légaliste et opte pour l’installation de Bédié au pouvoir.

Bédié vaincu, place à l’opération «Tout sauf Gbagbo»

Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au FMI pour avoir le temps d’organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les DENOS (Dépenses engagées non ordonnancées). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l’Ivoirité. Parce qu’il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la naturalisation massive des Burkinabé. Une main-d’œuvre moins chère et formée pour la production du cacao.

Parler d’ivoirité, c’est empêcher cette main-d’œuvre bon marché de se déverser en toute sécurité en Côte d’Ivoire. L’occasion était bonne pour faire un coup d’état. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n’ont jamais envisagé un coup d’Etat contre Bédié qui est considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d’Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d’installer leur homme échoue avec le général Robert Guéi qui organise une élection qui donne le pouvoir à Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît.

Cela met les chocolatiers américains en colère. C’est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir le nouveau président pour le juger sur pièces, la CIA met en marche, par une succession de coups d’Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l’année 2001, un autre plan. De guerre lasse, elle monte une rébellion financée par le lobby américain et d’autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français ayant montré ses limites en Côte d’Ivoire, les Américains réussissent à «suggérer» l’envoi des Casques bleus de l’ONU. Le décor est planté pour le départ de Laurent Gbagbo…

Gbagbo comme Houphouët en 1993 !

La résolution de la crise ivoirienne passe par des accords qui stipulent la nécessité d’organiser des élections «ouvertes à tous». Alassane Ouattara est autorisé par exception à poser sa candidature. Laurent Gbagbo croit pouvoir obtenir, en retour, le désarmement prescrit dans tous les accords. Votre président s’est leurré. Au contraire, c’est lui qui a été plutôt acculé à faire les élections. Tout le monde s’est gardé de désarmer les rebelles. Le désarmement a été malicieusement élevé au rang de tabou. Laurent Gbagbo a été ainsi piégé, soucieux de ne plus s’entendre dire qu’il refuse d’organiser des élections parce qu’il est sûr de les perdre.

Enfin il a donné l’impression qu’il s’est laissé piéger !

Oui, Laurent Gbagbo a été piégé mais il n’était pas fini. Il a même quelque chose d’Houphouët-Boigny qu’il a pourtant combattu tout le temps. Très futé et sachant la supercherie, le président ivoirien a piégé à son tour, et là pour de vrai, les chocolatiers américains et leur poulain, Alassane Ouattara. Il l’a fait avec l’arme fatale que la Constitution ivoirienne lui offre, à savoir le Conseil constitutionnel. Suite aux tricheries inélégantes au nord, dans son fief, Alassane Ouattara a été sanctionné en dernier ressor et sans appel par l’institution judiciaire suprême.

Les chocolatiers américains n’avaient pas bien prévu ce scénario. Ils se débattent à présent et veulent absolument réussir leur coup à travers deux de leurs agents en Afrique : Blaise Compaoré qui a été utilisé pour supprimer Thomas Sankara, et Abdoulaye Wade qu’ils ont aidé à gagner au Sénégal. Cela explique les agitations de ces deux présidents au sein de la CEDEAO.

Ce que je souhaite que le peuple ivoirien retienne est simple : c’est son unité et sa détermination qui feront sa force. Il faut dénoncer haut et fort les actes criminels des Américains sur le sol Ivoirien. Les Américains sont prêts à tout pour assurer leur approvisionnement en cacao. Ils voient la Côte d’Ivoire comme un champ de cacao entretenu par des esclaves. Ils se moquent de la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. L’achat d’une usine de chocolat aux Etat-Unis était un crime de lèse-majesté pour le régime Gbagbo.

Ce sont eux qui ont suscité tous les scandales fondés ou non contre les gestionnaires de la filière café-cacao. Il fallait les punir pour leur audace de vouloir organiser la filière qui pourrait échapper à ces chocolatiers étatsuniens. Entre autres scandales, le journaliste franco-canadien Guy André Kieffer s’apprêtait à révéler le complot des chocolatiers, voilà pourquoi la CIA l’a fait disparaître. Pour des raisons diverses, certains hommes d’affaires français et des agents de la DGSE à leur solde veulent la tête de Gbagbo. Mais il faut savoir, avant tout, que la Côte d’Ivoire doit ses malheurs à la CIA américaine et au lobby des chocolatiers américains. Nicolas Sarkozy n’est qu’un valet de service dans cette affaire. Il est temps de le savoir».

Propos recueillis par César Etou (cesaretou2002@yahoo.fr )

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