¤ Dossier sur les « cheveux d’anges » ou « fils de la vierge »
#1 25 Jul 2010 13:26:05
Les cheveux d’ange
L’origine du nom « cheveux d’ange » proviendrait de l’ufologue Renato Vesco en 1952, décrivant le cas français d’Orlon et Galliac du 17 et 27 octobre de cette année là. Nommés aussi « coton siliceux » dans le quotidien Florentin La Nazione le lendemain du cas de 1954 , et « fils de la vierge » depuis au moins le 19ème siècle.
(Source)Cette mystérieuse substance est déjà mentionnée dans The Natural History of Selborne par Gilbert White. Ce témoignage remonte à 1741.
Ce sont des filaments blancs remarqués parfois dans le cadre d’observations d’ovnis (mais pas toujours). On rapporte parfois une odeur désagréable, parfois soufrée, émanant de cette substance.
« [...] On a donné le nom de «cheveux d’ange» à une substance étrange tombée occasionnellement du ciel sous la forme de filaments très fins. Les témoins ont comparés ces filaments à des fils de soie et aux fils des toiles d’araignée. Mais on les a comparés aussi à ces longues fibres blanches, légèrement emmêlées, que l’on utilise parfois pour la décoration des arbres de Noël. Le terme imagé de «cheveux d’ange» provient d’ailleurs de cette comparaison mais peut-être aussi en partie du fait qu’il s’agit ici vraiment d’une substance «tombée du ciel» [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 49 (janvier 1980 – Page 2) – © SOBEPS, 1980.« [...] Les «cheveux d’ange» ou «fils de la Vierge» sont parfois signalés lors de certaines observations d’OVNI. Il s’agit de filaments blanchâtres que l’on découvre au sol après l’observation ou que l’on voit tomber du ciel. Parfois, on en a vu tomber d’OVNI en forme de cigare qui semblaient entourés d’une formation nuageuse. Ces «cheveux d’ange» ont la réputation d’être notoirement instables et de disparaître généralement spontanément, le plus souvent sans laisser de traces. [...] » Les Objets Volants Non Identifiables – Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier (Page 40) – © ROBERT LAFFONT, 1986.
« [...] Il en ressort que les «cheveux d’ange» se caractérisent par le fait qu’ils apparaissent en quantités considérables. Ils couvrent généralement un territoire de l’ordre de quelques kilomètres carrés, bien que la chute semble s’être effectuée toujours pendant un temps limité. [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 49 (janvier 1980 – Page 2) – © SOBEPS, 1980.
Le phénomène semble se produire statistiquement plus souvent en Octobre.
Histogramme de la répartition des observations de «cheveux d’ange» en fonction du mois de l’année et caractérisation de ces observations. © SOBEPS, 1981.
« [...] Le phénomène est plus fréquent en octobre. Ceci apparaît clairement sur l’histogramme où nous avons rassemblé les données essentielles pour les 62 cas que nous avons pu rassembler. A l’exception de 5 cas, pour lesquels la date n’était pas précisée et de 2 cas pour lesquels on connaît seulement le mois, on pouvait les classer tous dans la première ou la seconde quinzaine d’un des mois de l’année. On voit que la probabilité des observations est relativement constante (les fluctuations n’étant pas significatives), mais qu’il y a une « pointe » pour le mois d’octobre. [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 55 (février 1981 – Pages 9-10) – © SOBEPS, 1981.
Les principales explications qui ont été suggérées sont:
* Toiles de certaines espèces d’araignées qui tissent en automne ou durant les périodes d’éclosion des œufs (ballooning spiders). La jeune araignée particulièrement légère à la naissance est facilement entraînée par les courants aériens ascendants (aérostation). Le but est la dissémination des espèces et une stratégie face à la prédation ou à la surpopulation. La toile peut parfois prendre la forme d’un grand cocon ondulant sur lui-même et brillant au soleil. Elle peut quelquefois s’effilocher à haute altitude en filaments tombant à terre, ou s’accrocher aux arbres et aux fils électriques ou du téléphone.
« [...] La première hypothèse que nous devons examiner est évidemment celle d’un processus naturel. Or, on sait que des jeunes araignées dont l’éclosion se fait parfois en masse, peuvent produire de longs fils isolés, avec lesquelles elles se laissent emporter sous l’action du vent. En anglais on parle de fils de «gossamer», ce qui proviendrait de «goosesummer», et en allemand, de «Albweibersommer», ce qui désigne une belle période ensoleillée, assez tard en automne, parce que c’est à ce moment là que le phénomène est le plus fréquent. En français on parle de «fils de la Vierge», ce qui est à rapprocher de «Marienfäden» et de «gaze de Marie», parce qu’une vieille tradition attribue ces fils très fins au manteau de la Sainte-Vierge 1. [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 55 (février 1981 – Page 7) – © SOBEPS, 1981.
Cette hypothèse a été vérifiée au moins 1 fois, lorsque de petites araignées ont été trouvées dans le matériau lui-même. (source)
Étrangement, parfois les filaments ne touchent pas le sol, mais se subliment à une certaine altitude ou au moment de toucher le sol, voir au toucher. Dans ce cas, l’hypothèse des toiles d’araignées semble être remise en cause.
* Résidus industriels “échappés” des usines.
* Filaments mycosiques (ou mycéliens) qui, eux, sont en mesure de se désagréger quand ils touchent le sol, en raison de l’humidité ou de la température. Les filaments mycosiques sont des colonies de champignons minuscules, de la pourriture, formant une membrane blanchâtre (nommée : pourriture blanche). Dans ce cas, elle aurait été soulevée par le vent, voir éventuellement emportée par un aéronef (un ballon dirigeable par exemple). Il faut aussi être en mesure d’expliquer ce que les témoins rapportent : un OVNI qui largue ces filaments. A savoir que le rapport entre l’OVNI et les filaments doit être étudié, pour savoir s’il existe bien.
Champignons mycelium
* Très rarement certains arbres ( sapin, bouleaux, saules etc… ) produisent des filaments, mais dans certaines conditions climatiques. On parle alors d’une substance végétale créée par l’appareil végétatif des champignons. La combustion de ces filaments se fait rapidement, avec formation d’une poudre blanche et non avec formation d’un grumeau aux extrémités des fibres. (voir Mycorhize et chancre)
» [...] Par contre, on m’a soumis une hypothèse concernant un «phénomène» végétal, lié à certains arbres je crois (bouleau, ou je ne sais quoi…) qui produisent ce genre de filaments sous certaines conditions. Le vent fait le reste. Pourtant, en six ans, cela ne s’est produit qu’une seule fois. Les arbres des environs sont principalement des sapins, des bouleaux, des chênes, des hêtres, quelques saules, etc. [...] » Thierry Watheley (UFOCOM) – Liste OVNI-SCIENCES – © Thierry Watheley.
Deux échantillons, un du 13 Octobre 1917 et un du 17 Octobre 1957 trouvés à Cova da Iria ont été envoyés et examinés à Lisbonne. L’analyse a montré que l’on avait à faire à des flocons blancs naturels qui, mis sous le microscope, se révélait être un produit végétal et non animal.
(source)
* Gomme ou substance cellulosique (Cas de Ste Anne au Canada)
« [...] Deux jours plus tard, bien qu’il avait plu, on pouvait voir encore une grande partie de cette substance et on en recueillit une partie pour effectuer des analyses, en particulier à l’université de Manitoba. Le spectre infrarouge aurait révélé qu’il s’agissait d’une substance cellulosique. Les fibres étaient d’un diamètre uniforme (5 microns). D’autres tests auraient indiqué qu’il s’agissait de fibres de rayonne (soie artificielle), recouvertes d’une sorte de gomme. Pensant qu’il pourrait s’agir d’un produit utilisé pour la protection des végétaux, on vérifia auprès des Départements de l’Agriculture et des Forêts. Cette substance y était cependant inconnue. [...] » Observation du 18 septembre 1968 à Ste Anne, Canada – Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 52 (juillet 1980 – Page 11) – © SOBEPS, 1980.
* Lors du passage d’avions, production d’une chute de fils blanchâtres, doux au touché et qui se volatilisent rapidement. (Voir aussi Polymérisation)
* Foudre globulaire attirant des débris organiques par son champ magnétique.
* Selon le Lieutenant Jean Plantier : “Un produit de polymérisation entre l’azote et l’oxygène de l’air atmosphérique” provoqué par champs magnétiques colossaux générés par le système de propulsion des OVNI.
(cf. 1955 « La propulsion des soucoupes volantes par action directe sur l’atome »)
* Durant et après la deuxième guerre mondiale on a parlé de CHAFF, pendulettes en aluminium brillant pour troubler les radars.
* Certaines plantes, comme les cactus, produisent de tels filaments qui sont fréquemment soulevés par les vents du désert et peuvent être emportés très loin.
Sources:
en.Wikipedia
Sébastiano Pernice via les-repas-ufologiques.com
* Fibre de verre
* Chemtrails
* De l’électricité atmosphérique pourrait entraîner des particules de poussière flottant à être polarisées, et l’attraction entre ces particules de poussière polarisées pourrait les pousser à se regrouper, pour former de longs filaments.
Analyses:
Il y a plusieurs types de « cheveux d’anges ». C’est ce qui explique que les analyses chimiques diffèrent souvent.
« [...] Avant de nous lancer dans une construction théorique quelconque, il faudra examiner l’ensemble des faits observés. Mais dès à présent, nous devons tenir compte du fait que la sublimation signalée précédemment n’est pas observée dans tout les cas. On doit donc admettre que les «cheveux d’ange» sont de composition variable et cela impose une exigence supplémentaire vis-à-vis de toute tentative d’explication raisonnable. [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 49 (janvier 1980 – Page 6) – © SOBEPS, 1980.Dans la ville portugaise de Évora le 2 Novembre 1959, des cheveux d’ange ont été recueillis et analysés au microscope par le directeur de l’école locale et, plus tard par des techniciens des forces armées et des scientifiques de l’Université de Lisbonne. Les conclusions furent que les fibres été formées par un petit organisme à 10 bras sortant d’un noyau central. Il a été avancé qu’il pourrait s’agir d’un organisme unicellulaire simple quelconque. Cette manifestation faisait suite à l’observation, par la population, de plusieurs OVNI. Des cheveux d’ange avaient également été repérés dans la même journée, à la Force Base aérienne de Sintra, à quelques kilomètres au nord.
(source)
http://www.youtube.com/watch?v=yfNJPq64cR4
http://www.youtube.com/watch?v=4foCoMNDNYk
Cas de Sonora en 1976: les filaments ont pu être analysés et se sont révélés de nature organique, stérile, délicate, fibreuse (et même touchée par des retombées radioactives, en l’occurrence). (source)
« Les caractéristiques, pourtant, demeurent constantes, offrant une extraordinaire résistance à la traction et à la torsion, pour une épaisseur très faible, ce qui lui confère une très grande fragilité. Une gélatine visqueuse et translucide constitue les fibres qui sont réparties aléatoirement dans un enchevêtrement intriqué. Les filaments brûlent rapidement lorsqu’ils sont exposés à une flamme, laissant une trace imperceptible. Ils sont attirés par les charges électrostatiques et adhèrent notablement au bois. Les éléments chimiques répertoriés dans les différents types prélevés de ‘‘cheveux’’ sont : sodium, carbone, hydrogène, oxygène, bore, calcium, magnésium. On indique également la présence de silicone. La température de décomposition est approximativement de 280 degrés. » (C. Seval)
A Fatima, le 17 octobre 1957, il tomba une pluie intense de flocons blancs sur le site du sanctuaire, en produisant un bourdonnement discret, à tel point qu’on reparla de « miracle ». Cette fois la substance était dotée d’une plus grande stabilité, si bien qu’on put en prélever et procéder à l’analyse des échantillons. Un groupe de gens de « Radio Fatima » réalisa la collecte des spécimens et les adressa au journal catholique « A Voz ». Le travail fut confié à Candido Ança. Celui-ci parla de fibres naturelles, et non artificielles, qui forment un matériau constitué « de fibres ondulées, parfois nouées, formées de petits agrégats de fibres plus ténues encore ».
[...] Les journaux publièrent des photographies de quelques échantillons de ces flocons. A la demande d’un de ces journaux, le chimiste C. Ançã de Lisbonne effectua une analyse d’un petit échantillon de cette matière. Voici son rapport : «La substance a globalement l’aspect d’un flocon, constitué d’un amas de filaments très blancs, disposés au hasard, comme dans du feutre. L’examen microscopique révèle, en premier lieu, qu’il doit s’agir de fibres naturelles et non pas de fibres synthétiques, puisque celles-ci ont un diamètre supérieur, bien uniforme et qu’elles sont isolées les unes de autres. Ici, au contraire, on trouve une sorte de feutre, constitué de fibres ondulées comportant parfois des nœuds. Ces fibres sont formées d’une agrégation d’autres fibres plus ténues, que seule l’action mécanique arrive à séparer. Comparées à du coton, les fibres du flocon examiné sont considérablement plus fines et ondulées. La micro-combustion, effectuée sous microscope, permet de conclure, en second lieu, qu’il s’agit d’une substance végétale et non animale, parce que la combustion se fait rapidement, avec formation d’une poudre blanche presque imperceptible et non pas avec la formation d’un sphéroïde aux extrémités de fibres, comme on le constate généralement pour les fibres animales. D’après l’époque de l’année, il peut s’agir de fibres produites par certaines plantes sauvages ou par certains champignons parasitaires qui, à cause de conditions climatiques particulièrement favorable se seraient développées en abondance 3». [...] » Observation du 17 octobre 1957 à Fatima – Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 55 (février 1981 – Page 6) – © SOBEPS, 1981.
« Comparée au coton la fibre du ‘‘flocon’’ examiné est considérablement plus fine, ondulée, et d’une texture feutrée. La seconde conclusion, qu’il est possible de tirer à partir de la microcombustion réalisée sous microscope, est à rapprocher de celle d’un produit végétal et non animal : la combustion est rapide et donne lieu à une formation d’un résidu presque imperceptible de cendre blanche, sans la formation sphérique à l’extrémité des fibres caractéristique de la combustion de filaments d’origine animale. » (Candido Ança)
Le 2 novembre 1959 des « cheveux d’ange » tombèrent au-dessus d’Evora au Portugal. Vers la mi-journée cette cité fut survolée par deux objets discoïdes, gris clair, plus sombres à la périphérie. L’un d’eux fit des arrêts brusques. Les témoins assistèrent ensuite à la pluie de « fibralvina », notamment des étudiantes et des professeurs de l’école commerciale et industrielle d’Evora. De nombreux filaments étaient tombés presque verticalement. Ils se désagrégeaient. Leur blancheur et leur brillance étaient si intenses qu’ils semblaient avoir leur propre lumière. Le phénomène dura presque quatre heures, et les filaments se déposèrent sur les arbres, les fils téléphoniques, les toits, etc. Il n’était pas facile de capturer des filaments car beaucoup se désintégraient et disparaissaient avant de toucher le sol. Sur le matériel prélevé on put faire une analyse spectrale qui révéla une double ligne de sodium. Sous le microscope la substance apparut comme un tissage de nombreux filaments très fins, « se croisant en désordre, similaires à des tubes capillaires emballés dans une substance d’aspect gélatineux, transparente, sans couleur, et légèrement jaunie ». Les filaments étaient à la fois légers et résistants.
La similitude entre les « cheveux d’ange » de Fatima/1957 et ceux d’Evora/1959 fut confirmée par un témoin du premier événement à qui on montra une photo des fibres d’Evora. Il déclara qu’ils étaient identiques.
Des détracteurs ont souvent déclaré que les « fils de la Vierge » n’étaient que des lambeaux de toiles d’araignées.
« Il est un fait que les araignées utilisent des sortes de ballons tissés de soie pour migrer à l’aide des courants aériens convectifs. Pendant des années cette ‘‘arachno-migration’’ a été l’explication la plus couramment fournie pour rendre compte des ‘‘cheveux d’ange’’, d’autant que l’étude superficielle de leur composition peut prêter à confusion. Un Américain, Brian Boldman, a collationné 250 cas de ‘‘cheveux d’ange’’ à travers le monde dans une base de données et poursuit des recherches poussées sur ce matériau. Il affirme qu’un professeur de chimie au collège d’Almira à New York a prouvé à l’aide d’un compteur Geiger que les fibres de ‘‘cheveux d’ange’’ pouvaient être radioactives. Ce n’est certainement pas le cas des toiles d’araignées. A l’examen d’autres cas ont révélé contenir du tritium. Le tritium ne se trouve pas à l’état naturel, c’est un produit artificiel issu des réactions nucléaires. Pour en finir avec les araignées, les données montrent que la ‘‘fibralvina’’ ne contient pas les gouttes de colle organique spécifiques aux toiles d’araignées. » (C. Seval)
Sur 215 cas répertoriés par Brian Boldman, des OVNIs sont impliqués dans 57 %. Les 43 % restants ne démontrent pas l’absence d’OVNIs, mais seulement le fait que les témoins n’en ont pas aperçu (car ils ne les ont peut-être pas cherchés). (J’ajouterai, pour ma part, que l’explication est peut-être celle-ci : ces OVNIs, de nature « multidimensionnelle », peuvent être cachés dans quelque « repli dimensionnel », au niveau « éthérique », donc invisibles à l’œil nu.)Parmi les cas d’OVNIs recensés, 44 % concernent des OVNIs discoïdaux, 29 % des OVNIs sphériques, 14 % des OVNIs en forme de cigare. 12 % constituent le reste, un amalgame de formes diverses. (Les 1 % manquants sont saupoudrés sur les pourcentages précédents.)
Les conditions atmosphériques semblent jouer un rôle important, notamment le degré d’humidité. Les pluies de « fils de la Vierge » surviennent en général de jour, par temps clair et sec, aux alentours de midi, rarement en été.
Phyllis Budinger s’est équipé d’un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier, d’un chromatographe à phase gazeuse et d’un spectromètre de masse. Il a fait l’analyse d’un échantillon prélevé à Sacramento le 11 novembre 1999. Résultat : matériel fibreux provenant de source biologique. Ce n’est pas de la toile d’araignée. Les fibres contiennent aussi de petits composés d’ester. Des composés volatiles ont été identifiés, des hydrocarbonés à liaison faible. L’analyse du spectre indique : 2-methyl propane, 2-metyhyl-l-propene, 2-methyl-l-butene, 2-methyl pentane, 3-methyl pentane, hexane, dimethyl-pentane, structures hydrocarbone (isomère spécifique non identifié), carbonyle sulfide COS, etc. (Voir : « MUFON UFO Journal », n° 442, février 2005.)
La variété des conclusions scientifiques ne résulte probablement pas de la variété de l’origine de la « fibralvina » examinée, mais plutôt de la diversité des moyens et des procédures utilisés lors des analyses effectuées au cours des ans.
Le professeur Auguste Meessen a développé un modèle théorique de propulsion des OVNIs : la propulsion électromagnétique pulsée. D’après lui une confirmation (parmi d’autres) de la présence d’un champ électrique émanant des OVNIs vient de la présence des « cheveux d’ange ». Si l’on admet que dans l’air atmosphérique flottent beaucoup de particules électriquement polarisables, on comprend que le champ électrique de l’OVNI va produire au sein de ces particules une partie électrique positive et une partie électrique négative. La partie positive de la particule va attirer la partie négative d’une autre particule, et ainsi se formeront des chaînes de particules, des filaments. Au bout d’un certain temps de navigation l’OVNI va se trouver entouré d’une multitude de chaînes très fines, englué dans une sorte de pollution. Pour s’en débarrasser l’OVNI devra couper son champ électromagnétique afin que tombe le cocon particulaire, avant de repartir nettoyé. S’il fallait un champ électrique pour coaguler les particules on pourrait penser que la disparition de l’alimentation du champ rendrait leur liberté aux particules. Ce n’est pas le cas : les filaments vont subsister dans l’air car les particules seront tenues entre elles par des forces faibles, avant qu’un peu d’agitation thermique ne détruise les assemblages.
On fera aussi le parallèle avec la « manne » tombée du ciel mentionnée dans le récit biblique de l’Exode, cette manne étant associée à la « colonne de nuée » et de « feu ». Cette « manne », aux propriétés nutritives, se dissolvait (comme à Fatima et comme dans les cas ufologiques !).
« [...] Le 20 octobre 1954, dans la région de Vienne (Isère), on observa le passage dans le ciel, à haute altitude, d’un engin au sujet duquel on ne put se mettre d’accord. Les uns prétendirent qu’il s’agissait d’un avion du type «Stratojet», les autres nièrent cette possibilité et optèrent pour un «objet non identifié». Aucune preuve ne put être apportée dans un sens ou dans l’autre. Ce qui n’est contesté par personne, c’est qu’après le passage de l’objet (ou de l’avion), il se produisit une chute lente de paquets de fils blanchâtres, doux au toucher, qui se volatilisaient rapidement (d’après «Le Figaro» et «Paris-Presse» du 21.10.1954) [...].[...] A propos de la matière tombée dans la vallée du Rhône, il fut énoncé pompeusement qu’il s’agissait «d’une désagrégation moléculaire par contact avec le gaz de combustion (de l’avion) produisant par réaction chimique la formation de la matière blanche». [...] » Jean Senelier, ingénieur – Article » La neige d’octobre » – Phénomènes Spatiaux n° 16 (juin 1968 – Page 11) – © Phénomènes Spatiaux, 1968.
« [...] Le 23 mars 1665, il y aurait même eu, près de Leipzig, une chute tellement abondante de «filaments de soie bleue» que des champs entiers en furent recouverts. Il est précisé que ces filaments seraient tombés du ciel et qu’ils s’accrochaient aux pieds des hommes et des animaux. [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 52 (juillet 1980 – Page 3) – © SOBEPS, 1980.« [...] En mars 1832, on découvrit à Kourianof, en Russie, une substance jaune, résineuse, mais «s’étirant comme du coton». Il en tomba dans une zone d’environ 600 m2 et cela jusqu’à une épaisseur de 5 cm. Cette substance était combustible. Dans l’eau, elle prenait une couleur d’ambre, devenait élastique comme du caoutchouc naturel et sentait comme un mélange d’huile et de cire. On pensa qu’il pourrait s’agir de pollen (Annual Register, 1832-447). Charles Fort signale aussi la découverte de substances gélatineuses ou onctueuses. Il y eut par exemple une substance jaune, malodorante, mais comestible, semblable à du beurre (2 fois en 1695), une matière rougeâtre et huileuse (en 1852) et une substance grisâtre, tombant au cours d’un orage sous la forme de petites masses de la dimension d’une noisette, qui gonflait et devenait gélatineuse après avoir été dans l’eau pendant 24 heures (1846). [...] » Professeur Auguste Meessen – Inforespace n° 52 (juillet 1980 – Pages 3-4) – © SOBEPS, 1980.
(source)
A Porto Garibaldi et aussi à Lido delle Nazioni au mois de novembre 1962 une pluie de paille de verre ou de filaments vitreux est tombée au sol - A Firenze le 27 octobre 1954, des filaments de la composition chimique suivante : B, Si, Mg, Ca - A Toulouse le 7 novembre 1965 : O, C, H, N . Nous constatons que cela fait trois types différents de composition chimique pour ces filaments.(Sébastiano Pernice)
Cliché pris au microscope électronique à balayage (MEB)
Etude menée dans le cadre de la liste OVNI-Sciences.
Cette substance étrange, ressemblant à des lambeaux de toiles d’araignées, est tombée au cours de la nuit du 20 au 21 février 1955 à Horseheads, dans l’état de New York. Elle est examinée ici au sol par le Dr Charles Rutenber, professeur de chimie du Elmira College. Cette photographie montre mieux que toute description verbale la quantité et l’apparence des «cheveux d’ange» que l’on a pu trouver occasionnellement au sol et que l’on a vu tomber parfois du ciel. Quelle est la nature de cette substance et comment se forme-t-elle ?. © SOBEPS, 1980.
Photographie d’un échantillon d’une substance blanche, composée de filaments très fins qu’un témoin vit tomber de trois objets de forme ovale, se déplaçant l’un derrière l’autre, sans bruit. L’observation eut lieu le 18 septembre 1968, à Ste Anne. Bien que les objets se déplaçaient à grande vitesse du NO vers le SE, la substance formait un «arc» stable entre les parties supérieures des deux premiers objets, mais il en tombait des 3 objets. Bien que cette substance ne se sublimait pas, elle ne semble pas pouvoir être confondue avec des fils de jeunes araignées aéronautes (Doc. Canadian UFO Report). © SOBEPS, 1981.
Photographie d’une «pluie de pétales» observée le 13 mai 1924, à Fatima. On note des faisceaux de lumière et des petits objets, formant un cône d’ombre, mais qui n’existent qu’à une certaine distance du sol. C’est la seule photographie, à notre connaissance, d’une chute de cette substance étrange qu’on appelle «cheveux d’ange». © SOBEPS, 1981.
Quelques cas de cheveux d’ange, avec ou sans observation d’ovni:
* Osaka (Japon) en 679
* Japon en 1477
* Rockhausen en 1582
* Kyoto (Japon) en 1596
* Kinji (Japon) en 1650
* Nuremberg (Allemagne) en 1665
* Japon en 1702
* Edo et Kyoto (Japon) en 1724
* Grande-Bretagne en 1741
* Kyoto (Japon) en 1768
* Kyoto et Otsu en 1769
* Osaka (Japon) en 1779
* Edo, Osaka et Tokyo (Japon) en 1793
* Osaka (Japon) en 1819
* Fayetteville (Texas) en 1868
* Wisconsin (USA) en 1881
* Pont de Lima (Portugal) en 1857
* Montussan (France) en 1883
* Gainesville (Floride) en 1892
* Montgomery (Alabama) en 1898
* Colombie Britannique (Canada) en 1908
* Fatima (Portugal) en 1917
* Gaillac (France) en 1952
* Oloron (France) en 1952
* Moscou (Russie) en 1953
* Marysville en 1954
* Sonora en 1976
(source)
Liens intéressants:
Tiré de ufologie-paranormal.org, (12 pages de Jean Senelier)DUBOSC, Georges (1854-1927) : Les fils de la Vierge (17 Septembre 1899).
« Pour le sceptique, le doute est une fin; pour l’esprit méthodique, le doute est un moyen. »Hors ligne
#2 4 Nov 2010 09:02:38
Re: Les cheveux d’ange
Image taken:
Nov. 2, 2010
Location:
Merced, California
Details:
There was a web halo over Merced Calif. today,and at times it looked also like a web auroras dancing in the sun light. The event lasted all day.Pics. taken from a Sony AVCHD video camera.
« Pour le sceptique, le doute est une fin; pour l’esprit méthodique, le doute est un moyen. »Hors ligne
#3 4 Nov 2010 14:23:55
- Janus1115
- Novice
- Date d’inscription: 21 Oct 2010
- Messages: 4
Re: Les cheveux d’ange
Très bonne recherche… House !
Hors ligne
#4 4 Nov 2010 16:13:01
- Max
- Grand Maître
- Lieu: GLAGLALAND
- Date d’inscription: 24 Oct 2010
- Messages: 1838
Re: Les cheveux d’ange
Il se pourrait que certains OVNI connaissent eux aussi les tourments des troubles gastriques.
Cette vidéo, qui aurait été tournée en décembre 2004 nous montre un UFO libérant une substance inconnue dans le ciel…
Un largage en direct de cheveux d’anges? Insémination des eaux du Missouri avec des têtards? Des œufs de poisson pour nos pêcheurs? Vidange des toilettes de Petit Gris? Largage de virus pour contaminer la terre?
En tout cas, il y a bien quelque chose de « filandreux » (je n’ai plus mes yeux de 20 ans) qui sort de cet engin!
Rust never sleeps…Hors ligne
#5 4 Nov 2010 19:26:19
Re: Les cheveux d’ange
En fait il existe plusieurs types de cheveux d’ange, plusieurs origines donc … mais les plus courants apparaissent plutôt en Octobre … Sébastiano Pernice relève depuis longtemps ce phénomène, son idée serait de créer un catalogue mondial (il s’appuie aussi sur les recherches passée de M. Grandi, Meessner, B. Boldman, Ted Phillips, M. Bott, K. Basterfield…)
Cas intéressant merci Max
« Pour le sceptique, le doute est une fin; pour l’esprit méthodique, le doute est un moyen. »Hors ligne
#6 4 Nov 2010 19:37:33
- Max
- Grand Maître
- Lieu: GLAGLALAND
- Date d’inscription: 24 Oct 2010
- Messages: 1838
Re: Les cheveux d’ange
Merci House, d’autant plus que cette vidéo provient de la caméra embarquée d’un hélicoptère du Département de Police de Long Beach en Californie.
Californie : heu, là on peut éliminer les œufs de têtard du Missouri, à moins d’un grand déplacement de la croute terrestre .
Département de Police : crédibilise la provenance et la non manipulation du médium.
Dernière modification par Max (5 Nov 2010 02:37:44)
Rust never sleeps…Hors ligne
#7 21 Jan 2011 18:04:19
- Apollo
- Initié
- Lieu: Dordogne
- Date d’inscription: 12 Jan 2011
- Messages: 105
Re: Les cheveux d’ange
vidéos inquiétantes phénomène récent:
http://www.blueman.name/Des_Videos_Rema … NAVIGATION
plus de détails ici:
http://forums.futura-sciences.com/geolo … ibres.html
Hors ligne
#8 21 Jan 2011 19:17:21
Re: Les cheveux d’ange
Merci pour ces lien Apollo
« Pour le sceptique, le doute est une fin; pour l’esprit méthodique, le doute est un moyen. »Hors ligne
#9 22 Jan 2011 00:21:56
Re: Les cheveux d’ange
Je met la vidéo car c’est la galère pour la faire marcher sur les liens données
Bien à vous