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22 août 2011

NATO & Al-Qaeda War Crimes In Libya

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 06

NATO & Al-Qaeda War Crimes In Libya dans Politique/Societe war-crimes-in-libya-3

(FEDERALJACK)   This page is dedicated to exposing the war crimes being committed in Libya by NATO and the NATO backed “rebels” otherwise known as Al-Qaeda.  The pictures, videos, and info are all coming from inside Libya, from refuges, civilians and independent (non-government) aid organizations.  The only goal is to get the truth out about the people we as a country are backing and the real results of NATO’s continued bombing raids on the densely populated cities inside of Libya.

FOR MORE ON THE WAR CRIMES BEING COMMITTED BY AL-QAEDA READ SUSAN LINDAUER’S FULL ARTICLE CLICK HERE

LISTEN TO POPEYE’S TWO (2) HOUR INTERVIEW WITH SUSAN LINDAUER ON 06/19/2011 HERE

First lets start with the pictures of a NATO bombing run gone wrong.  The following pictures come from inside Tripoli, June 20th 2011, 12:04 pm local time.  A civilian house of no military value whatsoever was hit by 10 bombs killing over 15 people including babies and children.  So much for protecting civilians.

Main-house dans Politique/Societe

Main House

Second-floor-main-house

Main House, Second Floor

Baby-Girl

Dead Libyan Baby Fom Bombed House

body-pieces

Charred pieces of a body from inside the house

Childs-torso-w-head

Charred remains of a female child

Dead-man-2

Dead adult pulled from bombed house

Dead-Woman

Dead female civilian pulled from bombed house

Sister-to-baby

Dead baby’s older sister, also dead.

Head-w-no-body

Head missing body

Survivor-lost-leg1

Female survivor who lost leg

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Young male child survivor

The video below is from a Russia Today News Crew who was at the Hospital

http://www.youtube.com/watch?v=MbR8FaBwPRw

Below are videos coming out of Libya from Libyan citizens themselves and non-government supported aid organizations.  They are very graphic and should be watched away from children.  You can learn some background on them by reading Susan Lindauer’s exclusive article here at Federaljack.com

Libyan rebels behead Libyan Soldier

 

Libyan rebels Kill captured Libyan Soldiers and steal their weapons

 

CIA fighting rebels

Libyan Rebels sodomize captured civilian with a gun

Libyan Protestors and Rebels hang and behead captured Libyan soldier

Rebels force live Libyan Soldiers to eat a dead Libyan soldier

Libyan Rebels Torture Small Child by Sticking a Pole Through His Body

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Libye : et dire que j’ai failli douter de cette histoire d’intervention humanitaire.

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 01

Envoyer des pyromanes pour éteindre une incendie, brûler la forêt pour sauver les arbres, bombarder la population pour épargner des civils, lancer des campagnes de terreur au nom du combat contre le terrorisme, promouvoir la démocratie en soutenant des dictateurs, des monarchies, des terroristes et autres voyous en tous genres… la logique des dirigeants occidentaux est imparable.

Pendant ce temps, l’Organisation des médias de masse bombarde les consciences jusqu’à obtenir leur reddition. Et c’est ainsi que vous vous réveillez un jour avec le sentiment que vous avez toujours été favorable aux privatisations. Avec la croyance que les Taliban ont toujours été nos ennemis. Que cette Europe-ci est la seule qui vaille. Que vous comprenez bien qu’on ne pourra pas verser votre retraite. Que vous êtes né(e) avec la certitude qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Et que l’OTAN est une sorte de SAMU international.

Aujourd’hui, 21 août, la dernière : « les rebelles sont entrés dans Tripoli ». Après des semaines de « les rebelles libyens avancent… », « les rebelles contrôlent la ville de… », les « rebelles annoncent… ». C’est drôle comment l’acteur principal de ces évènements, l’OTAN, arrive à se faire discret dans les dépêches.

A voir le mal que ces rebelles ont eu pour avancer dans un pays plutôt plat, plutôt dépeuplé, où leurs maîtres avaient et ont la maîtrise totale du ciel – des conditions idéales pour une telle campagne – et où (suprême avantage) le peuple serait « acquis à leur cause », il est évident et clair que les « rebelles libyens » n’ont jamais représenté grand chose, allant jusqu’à s’entre-tuer et éliminer leur propre commandant en chef (et ceci dans des conditions pourtant « idéales »).

Cela dit, à moins d’un coup de théâtre, ils « gagneront », tôt ou tard, c’est certain. Et comment pourrait-il en être autrement ? Lorsque le bâton rond de la propagande n’entre pas dans le trou carré de la réalité, l’OTAN se charge d’arrondir les angles.

Parions qu’il ne manquera pas alors quelques sombres abrutis pour déferler devant nos écrans en gueulant « on a gagné ! ». Et dire qu’il y a encore quelques mois ils ne savaient même pas épeler le nom du pays (Lybie ? Libye ?). Mais la vérité est que l’histoire a d’ores et déjà prouvé qu’ils ont eu tort, qu’ils avaient tort, qu’ils ont tort, et ce sur toute la ligne, et l’issue du « combat » n’y changera rien.

Tripoli résistera-t-elle ? Combien de temps ? Des heures, des jours ? Et soudain, les paris sont ouverts et nous voilà projetés au PMU local. Ils parleront sans doute de « partisans de Kadhafi » (un certain nombre) et jamais « des Libyens opposés à l’intervention militaire impérialiste » (probablement plus nombreux). Ils nous montreront quelques images de foules en liesse. Utiliseront-ils des images tournées jadis à Bagdad ? Trouveront-ils enfin les 6000 Libyens assassinés « par le régime » ou changeront-ils de sujet, comme pour les armes de destruction massive ?

Donc, « on va gagner ». La question qui me nargue est de savoir qui est le « on » et qu’est-ce qui aura été « gagné ». C’est fou comme on esquive systématiquement cette question intéressante. Je sais que ce « on » n’est pas moi, pas plus que vous (quelle que soit votre opinion sur cette opération de l’OTAN). Je sais aussi que ce n’est pas l’immense majorité de la population libyenne qui avait certainement une autre idée de printemps arabe.

Ce matin (21 août), la presse nous explique qu’une brigade rebelle d’élite piaffe d’impatience aux portes de Tripoli. Elle nous explique sans sourciller que certains des 600 hommes ont la « double nationalité américaine et libyenne »… que leur chef parle « avec un fort accent irlandais », un « tireur d’élite » qui a « passé la majeure partie de sa vie à Dublin », qui est « en contact permanent avec les forces de l’OTAN ». Et je me suis dis « tiens, pas de Libyen pour diriger la brigade d’élite de la rébellion ? ». Et aussi « si ce ne sont pas des mercenaires, ça y ressemble furieusement. » Mais l’idée n’a pas traîné dans mon esprit car la place était déjà occupée par cette autre idée récemment martelée par les médias : c’est Kadhafi qui emploie des mercenaires (« noirs et drogués »).

Oui, nous avons désormais le signalement de la tête de « on » qui a gagné : un Libyen pur jus, comme on n’en fait plus dans les tribus. Il porte des Ray Ban, mâche du chewing-gum, parle avec un fort accent irlandais et son passeport libyen est probablement tout beau, tout neuf et doit encore sentir l’encre fraîche. Et j’ai le sentiment confus que si je lui demandais « et Bagdad, c’était comment ? », il répondrait « no comment ».

Alors, après des mois de bombardements en tous genres, autant me rendre… à l’évidence. Et dire que j’ai failli douter de cette histoire d’intervention humanitaire.

Viktor Dedaj
« Tu devrais goûter à la démocratie, ça fait l’effet d’une bombe »

PS : dernière minute, dans la catégorie « ils osent tout », un porte-parole de l’OTAN déclare que la mission de l’OTAN est de protéger la population civile et pas de prendre partie pour l’un des deux camps. Orwell, t’es un amateur.

URL de cet article 14439
http://www.legrandsoir.info/libye-et-dire-que-j-ai-failli-douter-de-cette-histoire-d-intervention-humanitaire.html

Libye: des soldats occidentaux avec les insurgés

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 58

Monde – publié le 1er juin 2011 sur : http://www.humanite.fr/01_06_2011-libye-des-soldats-occidentaux-avec-les-insurg%C3%A9s-473458

Libye: des soldats occidentaux avec les insurgés dans Politique/Societe 2011-06-01libye-anglais-solImage d’un reportage d’Al Jazeera

Mondele 1 Juin 2011

 

 

La présence de troupes anglaises et françaises actives au côté des bataillons des insurgés enfin confirmées en image. La chaîne Al-Jazeera vient de diffuser un reportage sur le front libyen dans lequel des soldats, a priori des forces spéciales britanniques, sont filmés au milieu des soldats de la rébellion près de Misrata. La vidéo a ensuite été relayée par le quotidien anglais The Guardian.

Les six occidentaux vêtus d’habits couleur sable sont pris sur le vif à Dafniya, point d’affrontement le plus à l’ouest de Misrata. Cinq d’entre eux sont armés. Lors de cette courte scène, l’un d’entre eux salue un soldat insurgé. Tous disparaissent vite lorsqu’ils constatent qu’ils sont filmés. (à lire: en Libye, la France aux avant-postes avec la Secopex)

  • A voir: le reportage (les soldats occidentaux apparaissent à 2’07 »)

Ou cliquez ici

 

  • Une présence hors mandat de l’ONU

L’alliance conduit ses missions sous le chapeau de l’opération « Protecteur unifié ». Sa mission, définie par la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU, est de faire respecter l’embargo sur les armes, la zone d’exclusion aérienne et de conduire les actions destinées à protéger les civils et les centres urbains. Le mandat de l’ONU ne prévoit pas le déploiement de troupes au sol.

 

  • L’Otan prolonge sa mission de trois mois

Cette vidéo intervient alors que l’Otan a décidé ce mercredi de prolonger jusqu’à fin septembre la mission de l’Alliance atlantique en Libye, qui devait prendre formellement fin le 27 juin. « L’Otan et ses partenaires viennent de décider de prolonger notre mission en Libye pour 90 jours supplémentaires », explique Anders Fogh Rasmussen dans un communiqué. « La question n’est pas de savoir si Kadhafi va partir, mais quand », a surenchéri le secrétaire général de l’alliance lors d’une conférence de presse à Bruxelles. (à lire: Libye: l’ultime médiation de Jacob Zuma)

Une coalition internationale procède depuis le 19 mars à des bombardements contre les forces du colonel Kadhafi dans le cadre d’une résolution de l’ONU visant à protéger les populations civiles. Le commandement de cette opération est assuré par l’Otan depuis le 31 mars.

 

  • Situation figée sur le terrain

Les dix semaines de frappes intensives ne semblent pas porté leurs fruits. « On se trouve actuellement dans une situation de +pat+ (ni vainqueur, ni vaincu, aux échecs, NDLR) en Libye et personne ne peut prédire quand l’opération de l’Otan va s’achever », a ainsi confié un diplomate européen de haut rang s’exprimant sous couvert de l’anonymat. « Les efforts de médiation, avec la dernière mission en date du président sud-africain Jacob Zuma par exemple, n’ont pas permis de réaliser une percée car Mouammar Kadhafi résiste », a-t-il remarqué.

Selon un décompte officiel de l’Otan publié mercredi, l’alliance a effectué 9.183 sorties dites « de bombardement », dont 3.489 se sont concrétisées par des frappes, le reste correspondant à des vols de surveillance et de localisation des forces adverses, entre le 31 mars et le 31 mai.

 

  • A lire aussi:

Les troupes françaises se rapprochent du sol libyen

Des hélicoptères de l’armée de terre vont prendre part aux combats contre les forces de Kadhafi. Lire la suite… 

La laide vérité : vidéo de rebelles libyens décapitant un soldat de Kadhafi et autres crimes de guerre de l’OTAN

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 51

Note du Grand Soir : nous n’avons évidemment aucun moyen pour confirmer ou infirmer ces informations. Sur le site original, face aux doutes exprimés par certains, l’auteur persiste et signe et explique pourquoi. Question : est-ce vraisemblable ? Si on se souvient de l’Afghanistan à l’époque où l’Occident soutenait les Talibans contre les communistes afghans (d’abord) puis contre les Soviétiques (ensuite), la réponse est « oui ». Est-ce le cas ici ? Comment savoir ? Indice : cela fait trois mois que les Libyens supportent les milliers de sorties militaires de l’OTAN sans se rallier à la Rébellion. Etrange, non ? Si des lecteurs trouvent d’autres informations à ce sujet, ils sont invités à les partager. Quant aux vidéos, le modérateur n’a pas eu le courage de les visionner.

La laide vérité : vidéo de rebelles libyens décapitant un soldat de Kadhafi et autres crimes de guerre de l’OTAN dans Politique/Societe img_grey_font_scale_less
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* * *

L’OTAN a déversé sa propagande sur la Libye pour justifier une « guerre humanitaire » contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi. Comme les gens ordinaires de par le monde n’ont pas accès à des renseignements leur permettant de se forger une opinion, l’OTAN a jusqu’ici en grande partie réussi.
En tant qu’ex-ressource de la C.I.A. ayant couvert la Libye aux Nations unies de 1995 à 2003 pendant les négociations sur le procès de Lockerbie, je me vois contrainte de passer outre cette propagande et d’examiner la réalité des preuves. En réponse à de nombreuses demandes, je partage ici des éléments de preuve de première main que je reçois quotidiennement depuis des sources au cœur de Tripoli. La documentation vidéo issue de réfugiés libyens a été rassemblée par une commission d’enquête appelée « Civils Mondiaux pour la Paix en Libye. » (Global Civilians for Peace in Libya). »

L’équipe d’enquête est composée d’Européens, d’Africains, d’Américains et d’avocats internationaux des droits de l’homme, qui sont en train de préparer les allégations de Crimes de guerre à l’encontre de l’OTAN. A en juger sur base de ces vidéos, les dommages et intérêts financiers qui seront réclamés à l’OTAN au bénéfice de la Libye devraient en effet être très élevés.

Par dessus tout, il est clair que l’OTAN aux Nations unies a grossièrement déformé ses arguments pour justifier une action militaire. La Grande-Bretagne et la France se sont fiées à des mauvais renseignements issus de sources incertaines qui tentaient de profiter du conflit pour gagner en pouvoir.

Une enquête plus circonspecte permet de montrer que ce sont bien les rebelles soutenus par l’OTAN qui se rendent coupables d’atrocités – et non pas les soldats de Kadhafi. Les sanctions actuelles devraient être levées et l’OTAN devrait réorienter son effort militaire pour en réalité soutenir Kadhafi dans la défense du peuple libyen.

Des dessous de Lockerbie aux vidéos d’aujourd’hui

Les vidéos dépeignent des atrocités terrifiantes. Les raisons pour lesquelles les rebelles soutenus par l’OTAN commettent ce type d’actes sont de deux ordres. D’abord, en commettant des crimes, les rebelles soutenus par l’OTAN ont déployé une stratégie destinée à provoquer panique et confusion au niveau de la rue, afin de s’en assurer le contrôle.

Ils ont effrayé leur opposition en une soumission silencieuse. Des Libyens ordinaires voient de leurs propres yeux les rebelles libyens tout puissants du fait du soutien de l’OTAN qui les observe dans le dos. Et en conséquence les loyalistes pro-Kadhafi ont intérêt à garder le silence s’ils ne veulent pas faire face à des conséquences épouvantables.

En même temps, les rebelles libyens ont découvert une façon de manier le déclenchement des boutons de l’OTAN et de gonfler à bloc ses moteurs pour « la guerre humanitaire ». Apparemment, on suppose que le monde croit que le gouvernement de Kadhafi – qui n’a aucun historique d’attaque de ses propres ressortissants au cours des 41 dernières années d’autorité – s’est soudainement rendu coupable des délits les plus abjects.

Ceux parmi nous qui ont étudié la Libye de près ont des expectatives contraires. Historiquement, Kadhafi a été si tenace et protecteur envers son peuple qu’il a refusé d’extrader deux ressortissants libyens dans le cadre du procès de Lockerbie, malgré des années de sanctions de l’ONU.

Kadhafi savait que ces hommes étaient innocents et qu’ils n’obtiendraient pas de traitement honorable en justice. Pour faire court, Lockerbie a été une opération sous fausse bannière destinée à dissimuler une participation dévoyée de la C.I.A. dans le trafic d’héroïne de la Vallée de la Bekaa au Liban, au cours de la crise d’otage de Terry Anderson.

Une équipe mixte d’enquêteurs de la C.I.A., du FBI et du renseignement militaire était ce jour-là en route sur le vol de la Pan Am 103 à destination de Washington pour y exposer les faits de corruption qu’elle avait mis en lumière, lorsque l’avion a explosé sur Lockerbie, en Ecosse. La Libye a été désignée comme bouc-émissaire. Pourtant, à l’instar du 11-Septembre, la vérité a refusé de s’éteindre. Et Kadhafi a refusé de céder. Il est resté là face à son peuple, en dépit des sanctions et des pressions internationales.

Incidemment, la conjecture de Kadhafi s’est avérée correcte. Dans l’un des épisodes les plus honteux de corruption jamais établi dans les cours internationales, les Etats-Unis ont soudoyé deux témoins au procès de Lockerbie via un règlement de 4 millions de dollar.

Après que ces deux témoins aient abjuré et avoué les paiements, le seul Libyen reconnu coupable dans l’attentat à la bombe du vol Pan Am 103, Abdelbasset Megrahi, a bénéficié « d’une libération compatissante » [sic] de la prison écossaise en août 2009, apparemment pour qu’il puisse rentrer chez lui mourir de son cancer. Les actions de Kadhafi révèlent beaucoup de son caractère. En tant que leader, jette-t-il ses ressortissants dans la gueule du loup ? Ou les abandonne-t-il par facilité ? Il est notoire que non. Il considère comme sien le peuple libyen et le protège quoiqu’il lui en coûte.

Ces vidéos constituent un contrôle de la réalité. Qui plus est, ironiquement, en revendiquant le fait que ce sont les forces de Kadhafi qui ont spécifiquement été responsables de crimes de viol, l’OTAN a de façon évidente admis que des Crimes de guerre se produisent en réalité en Libye.

Des titres de journaux rapportant que Kadhafi a fait distribuer du Viagra pour inciter ses soldats à des bringues de viol ont bien marché sur CNN. Cependant l’ex-membre du Congrès Cynthia McKinney a fait remarquer que le seul acheteur majeur de Viagra à destination de la Libye était le gouvernement américain lui-même, et qu’il aurait distribué les petites pilules bleues aux soldats-rebelles plus âgés pour les stimuler au combat.

Sur base de ce que l’on peut juger des témoignages de viol issus de Libye, la stratégie américaine aurait atteint son but, de la façon la plus tragique.

Les Mauvais

Ces vidéos me font terriblement penser à Al Qaeda. Mais ne me croyez pas sur parole. Regardez les preuves et faites-vous une opinion par vous-même.

Avertissement : ces vidéos sont crues et terrifiantes. Elles sont mises en ligne sur FederalJack.com, parce que ce site est très bien sécurisé et qu’il a le courage et la détermination sans faille de s’adresser en vérité au pouvoir. FederalJack ne cédera pas et mettra à jour les vidéos sur obamalibya.com lorsque de nouvelles séquences lui seront transmises.

La première vidéo montre un rebelle libyen décapitant un soldat libyen. Si cela ressemble à l’Irak, et bien mince, le plus haut pourcentage de combattants étrangers en Irak (et en Tchétchénie et en Afghanistan) sont venus de Libye orientale. Malheureusement pour l’OTAN, il n’y a aucune échappatoire à ce que cette vidéo ait été tournée en Libye : les hommes parlent un dialecte arabe libyen avec son accent bien distinct.

La deuxième vidéo montre une séquence horrible d’un rebelle libyen découpant la chair pourrie d’un soldat mort et forçant des prisonniers de guerre libyens, alignés les uns derrières les autres, à en manger.

Une autre vidéo montre un groupe de rebelles sodomisant un civil avec un pistolet. Une autre montre une foule de rebelles en train de pendre et de décapiter un soldat libyen.

Une autre vidéo montre des agents secrets de la C.I.A. travaillant aux côtés des forces rebelles, roulant dans les parages dans des camions – un indice solide que des forces américaines sont déjà présentes sur le terrain et qu’elles participent activement aux atrocités.

Une autre vidéo montre plusieurs soldats libyens morts, la gorge tranchée, couchés à l’arrière d’un camion. Les mises à mort violent les conventions de guerre de Genève, qui protègent des soldats ennemis après capture. Dans l’excitation, des rebelles [soutenus par] l’OTAN ont encouragé un spectateur effrayé à prendre cette boucherie en vidéo et à affirmer que les forces de Kadhafi en étaient responsables. Ensuite, l’homme à la vidéo a pris sa famille et a fui le bastion des rebelles. C’est ainsi que cette vidéo est parvenue au groupe d’enquête à Tripoli.

TOUTES LES VIDEOS PEUVENT ETRE VISIONNEES ICI

http://www.federaljack.com/?page_id=37933

Note de Intel Hub – Ces vidéos, particulièrement la décapitation, sont très dures à visionner et font une impression durable sur ceux qui la regardent. Je conseillerais à la PLUPART DES personnes de ne PAS observer la vidéo de décapitation.

Elle est tellement barbare que cela défie l’entendement de comprendre comment l’OTAN a pu voir en ces rebelles les détenteurs d’un quelconque potentiel de leadership.

Le viol en tant qu’arme de guerre

Pire que ce que vous imaginiez ? De la façon la plus notoire jusqu’ici, il s’avère que les rebelles utilisent le viol comme sanction de guerre à l’encontre des familles pro-Kadhafi ou « neutres » qui n’embrassent pas automatiquement la cause des rebelles.

Dans la culture islamique, la famille entière subit des stigmates après le viol, une sorte de punition collective.

En ce moment, une équipe féminine d’avocats des droits de l’homme interviewe des victimes de viol. Voici deux témoignages de viol et d’autres rapports de témoin oculaires.

Cependant ce ne sont pas les histoires les plus crues. Le problème, c’est de voyager des centaines de kilomètres au travers de points de contrôle et de bombardements. Ce 22 juin, des enquêteurs non gouvernementaux sont occupés à parcourir 300 km pour filmer un garçon qui a été châtré et rendu aveugle par des rebelles [soutenus par] l’OTAN comme punition pour avoir refusé de rejoindre leur unité paramilitaire.

Une autre vidéo en voie d’être obtenue provient d’un père d’une famille pro-Kadhafi qui décrit l’enlèvement de sa fille vierge. Après avoir été traînée en dehors de chez elle sous la menace des armes et après avoir été emmenée dans une séance brutale de viol collectif nocturne, des rebelles de l’OTAN lui ont coupé les seins au couteau et l’ont laissée saigner à mort.

Les enquêteurs des droits de l’homme attendent de pouvoir interviewer une femme libyenne de Zawia rescapée d’un viol collectif brutal au terme duquel elle a eu les seins coupés. Des spectateurs horrifiés l’ont sauvée d’une mort certaine, quand les rebelles excités sont partis en courant et en tirant des coups de feu en l’air.

Elle a été hospitalisée, mais elle est toujours trop affectée physiquement et mentalement pour pouvoir donner un entretien. L’avocate internationale des droits de l’homme patiente. Nous cherchons instamment un sponsor américain [ou européen] pour que cette femme libyenne puisse bénéficier d’une chirurgie de réparation aux États-Unis ou en Europe.

Le 19 juin, lors d’affrontements à Misurata, des soldats de Kadhafi ont sauvé une autre survivante de viol. La jeune femme avait été enlevée et détenue en otage pendant 20 jours. Le gang des forces rebelles l’a violée chaque jour, à toute heure du jour et de la nuit, jusqu’à ce que les forces de Kadhafi traversent leurs lignes et lui sauvent la vie.

Ainsi en va-t-il de la mission humanitaire de l’OTAN. Clairement l’OTAN a été tout-à-fait dupée et devrait mettre un terme immédiat au soutien de ces rebelles. Des fonds payés par les contribuables américains [et européens] sont en train de permettre la formation de nouveaux Taliban aptes à intimider le peuple libyen dans la soumission, pendant que l’Ouest pille les richesses de la Libye.

Mais l’OTAN a échoué à prendre en compte l’esprit du peuple libyen. La Libye a une histoire puissante et des traditions de résistance pour la défense de sa souveraineté vis à vis d’envahisseurs étrangers. Des familles libyennes et des leaders tribaux sont déterminés à réclamer des dommages et intérêts à chaque pays de l’OTAN et pays arabe qui soutient les rebelles.

Aussi longtemps que l’OTAN fournit formation, uniformes, fusils d’assaut militaires, jeeps, transport, conseillers de terrain et support aérien – elle sera forcée d’assumer la responsabilité de ces crimes. Des compensations pour dommages et intérêts devront être payées à partir de fonds des pays de l’OTAN normalement dévolus à l’enseignement, aux soins de santé, aux pensions, aux universités, aux routes, aux ponts, etc.

Patrick Haseldine, un expert britannique sur le conflit de la Libye avec l’OTAN, a estimé les dommages et intérêts financiers britanniques actuels à 2,8 milliards de $. Tout cela conduit à la question : pourquoi en premier lieu les gouvernements de l’OTAN devraient-ils soutenir ces rebelles ? En effet, tout un chacun devrait se poser quelques questions importantes.

Le président Obama doit-il dépenser l’argent du contribuable durement gagné par la classe moyenne étatsunienne pour financer cette guerre ? Les Etats-Unis doivent-ils assumer le rôle de former des forces d’Al Qaeda et agir en soutien à Al Qaeda ? Tandis que notre grande nation saigne de l’encre rouge ? Tandis que les étatsuniens se débattent pour trouver des emplois et repousser des saisies immobilières ? Sachant que nos soldats sont épuisés après l’échec de deux autres guerres – après avoir combattu ces mêmes rebelles d’Al Qaeda en Irak et l’Afghanistan ?

Et pourquoi précisément les Etats-Unis devraient-ils épauler l’OTAN, pour que les Anglais et les Français puissent revivre leurs jours de gloire de l’Empire ? Cela vaut-il vraiment la peine de risquer notre empire et notre prospérité ? Vraiment ? Ces vidéos révèlent une vérité toute différente. La C.I.A. s’offusquera sans doute de me voir les rendre publiques. Mais les bons agents de renseignement sont supposés livrer l’honnêteté dans toute sa brutalité. On n’attend pas de nous que nous dissimulions les laides vérités. On attend de nous que nous fournissions des informations pour que les responsables – et les communautés – puissent instamment faire les choix les mieux informés en matière de politique. Il se trouve que c’est du renseignement particulièrement affreux. Mais il serait erroné que je vous en épargne.

Selon mon opinion d’ex-ressource étatsunienne, les États-Unis devraient rompre les liens avec les rebelles libyens et couper immédiatement tout soutien financier. Vous pouvez décider pour vous-même.

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Susan Lindauer a travaillé dans le contre-terrorisme couvrant la Libye, l’Irak, l’Egypte, le Yémen, la Syrie et la Malaisie aux Nations unies. Son équipe avait livré des avertissements préalables à l’attaque du 11-Septembre. Elle est l’auteure du livre : Extrême Préjudice : l’Histoire Terrifiante du Patriot Act et les dissimulations du 11-Septembre et de l’Irak.

Note de Intel Hub : ceci est une histoire exclusive de Susan Lindauer. Susan s’est révélée être une grande source d’informations et ne présente à mes yeux aucune raison de composer quelque chose et ou d’altérer les preuves. Cela étant dit, Intel Hub ne dispose absolument d’aucun moyen pour confirmer de façon indépendante de quel côté était en réalité l’homme qui a été décapité. Les informations données par Susan par le passé se sont révélé 100% correctes.

Commentaire  : Dans une réponse à deux lecteurs doutant de l’origine libyenne de ces vidéos, Susan Lindauer a indiqué ceci :

Les internautes américains sont handicapés par leur non compréhension de la langue arabe. En arabe, on comprend clairement qui est qui. Il y a d’autres indications, comme la sodomie au pistolet du civil portant le vert – ce sont les couleurs de Kadhafi.

[...]

Toutes les vidéos proviennent de Libye. Comment savons-nous à coup sûr qu’elles sont certainement libyennes ? La Libye a son propre dialecte arabe distinct des autre pays arabes – comme l’anglais américain versus l’anglais britannique. La famille libyenne a par ailleurs identifié le soldat décapité en tant que mari/fils/frère. Il est pénible de réaliser que nous soutenons de tels groupes de gens aussi misérables que monstrueux. C’est pour cette raison que vous devez regarder ces vidéos. Nous devons savoir honnêtement le type de rebelles alliés pour lesquels nous avons pris fait et cause. Ce sont des bouchers.

Traduction : Jean-Luc Guilmot, 26-28 juin 2011.

URL de cet article 14081
http://www.legrandsoir.info/la-laide-verite-video-de-rebelles-libyens-decapitant-un-soldat-de-kadhafi-et-autres-crimes-de-guerre-de-l-otan.html

Washington planifie une occupation prolongée d’une partie de la Libye

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 49

publié le 20 août 2011 par Thierry Meyssan sur : http://www.voltairenet.org/Washington-planifie-une-occupation  

  

  

Washington planifie une occupation prolongée d'une partie de la Libye

Alors que les télévisions atlantistes annoncent la chute imminente de Mouammar Kadhafi, Thierry Meyssan —présent à Tripoli— dénonce une intoxication. Selon lui, la guerre est autant psychologique que militaire. Les mensonges de la propagande visent à provoquer l’implosion de l’État libyen, l’objectif final n’étant plus de gouverner le pays, mais au contraire d’y installer le « chaos constructeur » au détriment de la population civile, afin de débuter le « remodelage de l’Afrique du Nord ».

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Vu de Washington, l’ex-ambassadeur des Etats-Unis à Tripoli, Gene A. Cretz sera le « gouverneur de la Libye libre »

On a pu observer au cours des derniers jours un changement tactique important de l’OTAN. En plusieurs zones loyales au gouvernement, l’Alliance a bombardé des checkpoints, créant de la confusion, pour larguer un peu plus loin des armes à des cellules rebelles dormantes, ou à des commandos de Forces spéciales infiltrés.

Ces opérations ont échoué, et les armes —derniers modèles— ont été récupérées par l’armée libyenne. Mais à n’en pas douter, l’OTAN perfectionnera sa méthode et parviendra ultérieurement à la mettre en œuvre.

Cette innovation tactique montre qu’il ne s’agit plus de favoriser un soulèvement populaire contre « le régime de Kadhafi », mais d’inciter à la guerre civile.

Ne croyez pas un mot de ce que vous disent les télévisions satellitaires de la Coalition. À titre d’exemple, au moment où j’écris ces lignes [samedi 20 août après-midi], elles viennent d’annoncer qu’une unité de l’armée s’est mutinée et a pris le contrôle de l’aéroport ; que l’on se bat dans la capitale et que des chars ont été déployés. C’est de la pure invention. Prenez plutôt comme source d’information les télévisions satellitaires d’États ne participant pas au conflit : la chaîne latino-américaine TeleSur ou la chaîne iranienne PressTV qui, depuis le départ de Russia Today, sont les seules sur place à rendre compte objectivement des événements.

La propagande atlantiste nous assure, à longueur de journée, que les rebelles progressent, qu’ils ont pris tel ou tel village « stratégique », et que « les jours de Kadhafi sont comptés ». Combien de fois nous ont-ils annoncé que Kadhafi avait fuit au Venezuela ou s’était suicidé ?

Dernier avatar de cette guerre psychologique l’annonce faite par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de la nécessité d’évacuer au plus vite 600 000 travailleurs étrangers avant l’inévitable bain de sang ; une déclaration sans fondement, destinée à semer la panique. L’OIM ne ressort pas des agences des Nations Unies. Elle est dirigée par l’ambassadeur US William Lacy Swing, tristement célèbre en Haïti.

En réalité, l’OTAN a pris acte de son enlisement et ne vise plus une solution militaire classique. Sa tactique est désormais conçue pour appuyer une action politique souterraine visant à provoquer une dislocation de l’État.

L’idée est que les Libyens prêts à soutenir le CNT se comptent en dizaines ou en centaines de milliers, tandis que ceux qui soutiennent le gouvernement se comptent par millions. Dès lors, il est illusoire de penser que les « rebelles » pourront contrôler le pays à court ou moyen terme.

Contrairement à une idée répandue, ce ne sont pas tant les rebelles qui se battent contre l’armée libyenne et ses réservistes, c’est l’OTAN. Le schéma est désormais bien rôdé : des hélicoptères Apache investissent une localité en mitraillant tout ce qui bouge. La population fuit et l’armée se retire. Les « rebelles » investissent alors la bourgade. Ils hissent le drapeau monarchiste devant les caméras de CNN et consorts. Ils se font photographier en faisant le V de la victoire, puis pillent les maisons abandonnées. Lorsque l’OTAN se retire, l’armée libyenne revient et les « rebelles » s’enfuient, laissant derrière eux une ville dévastée. Chaque jour le CNT clame donc avoir pris une localité qu’il perd le lendemain. Au moment où j’écris ces lignes, l’armée libyenne a repris le contrôle de Zwaya et de sa raffinerie, de Brega et de raffinerie, et surtout de presque toute la ville de Misrata. La seule localité importante tenue par les « rebelles » est Benghazi. Ailleurs, ils n’étaient que de passage avec leur cohorte de journalistes embarqués. Avec l’aide de l’OTAN, les rebelles peuvent pénétrer n’importe où, mais sans l’aide de la population, ils parviennent à se maintenir nulle part.

Réunis à Washington le 25 juillet au Center for Strategic & International Studies (CSIS), les meilleurs experts états-uniens sont arrivés à la conclusion qu’il n’y a aucun moyen de prendre Tripoli, en tous cas pas avant deux ou trois ans. Il est par contre possible, comme l’anticipe Daniel Serwer dans une note du Council of Foreign Relations (CFR) de provoquer une implosion du régime. Il s’en suivrait que les zones rurales, dont l’organisation sociale est de nature tribale, sombreraient instantanément dans un chaos plus proche de l’exemple somalien que de l’exemple irakien. Certaines zones urbaines, principalement Tripoli qui abrite le quart de la population libyenne, dont l’organisation sociale est plus familiale et individuelle, resteraient à la fois loyales au gouvernement et stables.

D’ores et déjà il a été décidé que le pitoyable Conseil national de transition serait maintenu pour la forme, mais dessaisi de ses prérogatives, qu’au demeurant il n’a jamais exercées. L’ambassadeur Gene A. Cretz serait nommé « gouverneur de la Libye libre » (sic), comme le général Jay Gardner l’avait été en Irak. Cretz a constitué son équipe et se tient prêt à tout moment à débarquer.

Après avoir tenté un coup d’État en octobre, inventé un alibi humanitaire pour conquérir le pays en février, puis avoir envisagé la partition de la Libye sur le modèle kosovar en juin, et s’être lancé début août dans une campagne pour faire souffrir la population jusqu’à se qu’elle se révolte, l’OTAN glisse insensiblement vers le « chaos constructeur », cher aux Straussiens [1] qui ont précisément voulu cette guerre pour étendre à l’Afrique du Nord le « remodelage » qu’ils ont commencé au Proche-Orient. Dans un tel cas, le maintien de Mouammar Kadhafi à Tripoli serait une aubaine pour créer un conflit régional généralisé entre arabes et « autochtones » (Berbères etc.). En effet, à la différence du Proche-Orient, l’Afrique du Nord ne se prête pas à un conflit sectaire sunnite/chiite.

Le chaos libyen serait progressivement étendu à l’ensemble de l’Afrique du Nord (sauf l’Égypte) en installant la terreur d’Al Qaida au Maghreb Islamique.

Il va de soi que le chaos en Libye aurait des conséquences catastrophiques pour tous les pays de la Méditerranée, et en premier chef pour l’Italie et la France qui s’en trouveraient profondément et durablement déstabilisés. L’Europe serait privée d’importantes fournitures de gaz et de pétrole, et devrait simultanément faire face à un afflux massif de réfugiés. Dans cette perspective, le CFR recommande d’envisager une occupation militaire durable, seule apte à stabiliser le pays. Cependant, il est peu probable que l’administration Obama puisse —en pleine campagne électorale— financer un vaste déploiement de troupes au sol, face à une opinion publique intérieure qui exige des économies. Le CFR préconise donc que Washington transfère cette charge sur les Nations Unies et l’Union européenne.

Si l’on suit cette logique, Washington et d’autres ne manqueront pas d’invoquer les responsabilités post-conflit déterminées par la Convention de Genève pour imposer ce fardeau au couple franco-britannique qui a pris le leadership médiatique de la guerre.

De son côté, l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani a envoyé un émissaire en Tunisie pour tenter une OPA. L’ex-Premier ministre français, désormais employé du Qatar, Maître Dominique de Villepin, était mandaté pour acheter la trahison des Kadhafi. Il n’a pas eu le succès escompté. Contrairement à une idée reçue à Doha et à Paris, certaines personnes ne sont pas à vendre.

Quoi qu’il en soit, la suite des événements s’apparentera probablement à un coup tordu : l’émir de Qatar est en train de faire construire à Doha des décors en carton pâte représentant Bab el-Azizia (la place sur laquelle se trouvait l’ancien palais de Mouammar Kadhafi) et la Place verte (la place centrale de Tripoli où le « Guide » prononce ses discours). À n’en pas douter, les prochaines images exclusives d’Al-Jazeera ne manqueront pas de créer une réalité virtuelle qui fera, à sa manière, partie de l’Histoire.

Thierry Meyssan

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[1] Les Straussiens sont les disciples du philosophe Leo Strauss.

Washington tente de voler 1,5 milliard de dollars pour payer ses salariés du CNT

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 43

publié le 16 août 2011 par Thierry Meyssan sur : http://www.voltairenet.org/Washington-tente-de-voler-1-5

La main dans le sac

Washington tente de voler 1,5 milliard de dollars pour payer ses salariés du CNT

Les États-Unis ont tenté de s’emparer lundi dernier d’1 500 000 000 de dollars appartenant à l’État libyen, mais en ont été empêchés in extremis par l’Afrique du Sud. Les documents produits lors de cet épisode, et que révèle le Réseau Voltaire, attestent que les membres du CNT et leurs fonctionnaires sont directement salariés par un organe US.

 

Mardi 9 août 2011, Sana Khan, secrétaire du Comité des sanctions mis en place par la résolution 1970 du Conseil de sécurité, a transmis aux membres du Comité un avis émanant de l’ambassadrice Susan Rice, représentante permanente des États-Unis à l’ONU.

Dans cette missive, dont le Réseau Voltaire s’est procuré une copie [document téléchargeable au bas de cette page], Washington informe le Comité de son intention de dégeler 1 500 000 000 de dollars appartenant à la Banque centrale de Libye, à l’Autorité libyenne d’investissement, à la Banque étrangère de Libye, au Portefeuille d’investissement libyen en Afrique et à la Compagnie nationale libyenne du pétrole.

Arguant que ce dégel est légal lorsque les fonds sont destinés à des fins humanitaires ou civiles (article 19 de la Résolution 1970 [1]), Washington indique qu’il affectera unilatéralement cette somme comme suit :

- 500 000 000 de dollars à des organisations humanitaires de son choix « pour répondre aux besoins humanitaires actuels et à ceux que l’on peut anticiper, dans la ligne de l’appel des Nations Unies et de ses mises à jour prévisibles » ;

- 500 000 000 de dollars à « des sociétés d’approvisionnement en fuel et en biens humanitaires nécessaires  » ;

- 500 000 000 de dollars au Temporary Financial Mechanism (TFM) pour « payer les salaires et les dépenses de fonctionnement des fonctionnaires libyens, des dépenses alimentaires, de l’électricité et d’autres achats humanitaires  ». Sur cette somme, 100 000 000 de dollars seront provisionnées afin d’être ultérieurement affectés aux besoins humanitaires des Libyens dans les zones non contrôlées par le Conseil de transition nationale (CNT) lorsque celui-ci aura établi « un mécanisme crédible, transparent et effectif » pour les leur transmettre.

En clair, les États-Unis ont informé le Comité des sanctions de leur intention de s’emparer 1,5 milliard de dollars qu’ils attribueraient pour un tiers à leurs propres services humanitaires (USAID…), pour un second tiers à leurs propres multinationales (Exxon, Halliburton etc.), et pour le restant au TFM, un bureau du LIEM, lequel n’est qu’un organe officieux créé par Washington et avalisé par le Groupe de contact pour administrer la Libye [2].

Washington a fait savoir qu’il considérerait avoir l’accord tacite du Comité des sanctions dans les cinq jours suivant la réception de sa notification.

Malheureusement, la Libye ne pouvait pas s’opposer à ce vol, car elle n’est pas représentée à ce Comité. En effet, son ancien ambassadeur a fait défection, et —en violation de l’Accord de siège— le Département d’État n’a toujours pas délivré de visa à son nouvel ambassadeur.

Washington entendait bien profiter de cette absence forcée pour s’emparer du butin. Au demeurant, la France a déjà ouvert une brèche en volant 128 millions de dollars dans les mêmes conditions.

C’est en définitive le représentant permanent de l’Afrique du Sud, l’ambassadeur Baso Sangqu, qui a fait obstacle à la manœuvre.

Outre la rapacité des États-Unis, cet invraisemblable épisode confirme que l’auto-proclamée « Libye libre » de Benghazi et Misrata n’est pas gouvernée par le Conseil national de transition (CNT). Celui-ci n’est qu’une façade, au demeurant fort lézardée. L’Est de la Libye, contrôlé par l’OTAN, est administré par le Libyan Information Exchange Mechanism (LIEM), un organe informel, sans personnalité juridique, mis en place à Naples par les seuls États-Unis, même si certains de ses employés sont des Italiens.

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Les fonds que l’on présente comme attribués au CNT sont en réalités remis au LIEM qui les utilise pour salarier les membres du CNT et leurs fonctionnaires. La différence est de taille : le Conseil national de transition n’a pas de politique propre, il se contente d’exécuter la politique des États-Unis. Et c’est bien normal lorsque l’on sait que le CNT n’a pas été formé lors des événements de Benghazi, mais plusieurs années avant à Londres comme un gouvernement provisoire en exil.

Par conséquent, l’action militaire des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN ou du Conseil de coopération du Golfe n’a pas pour objectif de mettre en œuvre la protection des civils prévue par la résolution 1973, et encore moins la « libération des Libyens », mais bien la colonisation du pays.

Thierry Meyssan

Documents joints

 NoteUs-Lybie  

Fac similé du document original du Comité des sanctions des Nations Unies


(PDF – 4.5 Mo)

[1] « Résolution 1970 sur la Libye », Réseau Voltaire, 26 février 2011.

[2] « Libye : Washington prépare sa revanche », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 juillet 2011. 

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