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13 décembre 2011

L’opération libyenne était-elle une « guerre juste » ou juste une guerre ?

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Publié dans LEMONDE | 24.11.11 | 14h11   •  Mis à jour le 25.11.11 | 12h37

Propos recueillis par Nicolas Truong

Comment avez-vous réagi devant la situation libyenne avant l’intervention militaire alliée ? Selon vous, la nature de la répression du régime du colonel Kadhafi contre les insurgés justifiait-elle cette guerre ?

Rony Brauman : Face à la menace d’un écrasement du soulèvement de Benghazi, j’ai d’abord eu une réaction de stupeur et d’angoisse : oui, il fallait contrerune offensive blindée de Kadhafi. Bien que je me méfie de l’engrenage qu’enclenche fatalement un engagement militaire, la crainte de voir des flots de sang dans les rues de Benghazi l’a emporté. Dans ce contexte, une intervention limitée à la protection de la ville était justifiable. Je n’ai pas tardé à changer d’avis en m’apercevant que les menaces dont il était question relevaient de la propagande, et non de réalités observables.

Personne n’a ainsi été capable de nous montrer les tanks qui se dirigeaient prétendument sur Benghazi. Or, une colonne de chars, à l’époque des téléphones mobiles et des satellites, ça se photographie. D’ailleurs, s’il a suffi de détruirequatre tanks en un raid aérien pour briser ladite offensive, c’est bien que cette colonne, dont on n’a plus entendu parler par la suite, n’existait pas ! De même pour les plus de 6 000 morts dont faisait état le Comité national de transition (CNT) dès le début du mois de mars. Les enquêtes d’Amnesty et de Human Rights Watch ont montré que le nombre de victimes s’élevait en réalité à 200 ou 300, dont la plupart étaient mortes au combat.

Un bilan similaire à celui qu’avaient enregistré la Tunisie ou l’Egypte. Quant aux attaques aériennes sur les manifestants de Tripoli, il s’agit d’une invention d’Al-Jazira. En somme, il m’a semblé rapidement clair que la décision d’entrer en guerre a précédé les justifications de cette guerre.

Bernard-Henri Lévy : Comment cela, une invention d’Al-Jazira ? Comment pouvez-vous, vous, Rony Brauman, nier la réalité de ces avions de chasse piquant sur les manifestants de Tripoli pour les mitrailler et que le monde entier a vus ? Et, quant au bilan de la répression, peut-être n’était-il pas de 6 000 morts : mais dire« 200 ou 300″ relève soit de l’insulte soit de la plaisanterie ! Morts au combat, ajoutez-vous. Mais quel combat ? D’un côté, vous aviez une armée surpuissante qui s’équipait depuis des décennies et se préparait au soulèvement populaire. De l’autre, vous aviez des citoyens désarmés. Et puis les chars…

Nul ne vous les a « montrés », dîtes-vous. Mais moi je les ai vus. Aujourd’hui encore, la route entre Benghazi et Ajdabiya est jonchée de leurs carcasses. Ils étaient sur le point d’entrer dans la ville. Ils ont été arrêtés à la dernière minute. Et je ne parle pas du massacre de Misrata dont j’ai vu, de mes yeux, le résultat et dont je puis vous assurer qu’il n’était pas une opération de propagande.

Misrata a été réduite à l’état de décombres. Le massacre n’y fut pas seulement annoncé : il y a bel et bien été opéré.

Rony Brauman : La militarisation du soulèvement a été presque immédiate, dans les jours qui ont suivi les premières manifestations. A Misrata, la résistance a été particulièrement vigoureuse, et il est faux de prétendre que des civils se soient battus à mains nues contre des troupes suréquipées. Si l’intervention de l’OTAN n’a certes pas été anodine, c’est localement qu’a été accompli l’essentiel de l’effort militaire. Je me trouvais à Misrata en juillet : je m’attendais à voir une ville détruite, j’ai commencé par constater que le port, cible de bombardements répétés, disait-on, était absolument intact.

Les affrontements ont en fait été circonscrits à deux quartiers, dans lesquels les dégâts sont énormes, tandis que le reste de la ville est normal. Aucun des habitants avec lesquels j’ai parlé ne se présentait d’ailleurs comme un survivant. En mai et juin, les équipes de Médecins sans frontières qui étaient sur place recevaient très peu de blessés et envisageaient même de plier bagage. Qu’il y ait eu des combats acharnés, que le siège ait été violent, c’est indéniable. Mais Misrata n’est pas cette ville réduite à l’état de décombres que vous décrivez.

Bernard-Henri Lévy : Je n’ai rien vu à Misrata, nous dit Rony Brauman ! Eh bien je suis scandalisé. Arriver le 15 juillet, c’était arriver après la bataille. Les lignes de front s’étaient alors déplacées à Derna et Abdoul Raouf, à 40 kilomètres du coeur de la ville. Mais la bataille, avant cela, a été terrible. La ville, avant d’être libérée, a été littéralement ravagée. Et comment osez-vous arguer de l’héroïsme de ces hommes qui ont, en effet, repoussé les chars pour conclure que la menace n’était, au fond, pas si terrible que cela ?

Que ces hommes aient résisté, qu’ils se soient héroïquement battus, qu’ils aient rivalisé d’imagination pour inventer des ruses tactiques du type de ces tapis de prière enduits d’huile disposés nuitamment sous les chenilles des chars pour qu’ils patinent et deviennent des cibles plus faciles, tout cela ne prouve pas la faiblesse de l’armée de Kadhafi, mais l’ingéniosité tactique et la force d’âme et de caractère des insurgés.

La guerre de Libye marque-t-elle la victoire du droit d’ingérence ?

Rony Brauman : Oui, incontestablement, bien que ce modèle ne soit pas généralisable. Certains se réjouissent de cette victoire ; moi, je la déplore car j’y vois la réhabilitation de la guerre comme mode de règlement des conflits. Rendons à Bernard Kouchner et à Bernard-Henri Lévy ce qui leur est dû : depuis vingt ans, ils soutiennent le principe d’interventions militaires engagées sous le drapeau de la protection des populations civiles.

Pour la première fois, une telle intervention a été légalisée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Elle n’en est pas légitime pour autant. Je m’inquiète de ce triomphe d’une conception militaire de la protection, non par pacifisme de principe mais parce que son bilan est calamiteux. La victoire par les armes sur le régime àabattre n’est en effet que le début de l’histoire.

En fin de compte, le choix de la guerre entraîne un coût humain bien plus lourd. Pour preuve, le bilan officiel avancé par le CNT : 30 000 à 50 000 morts, soit dix fois plus que les victimes de la répression syrienne. Si ces chiffres sont exacts, c’est effroyable. Or, et c’est à mon avis révélateur de la gêne qu’ils inspirent, ils n’ont soulevé, à ce jour, aucune interrogation.

Bernard-Henri Lévy : On ne sait rien de ce bilan. Et on ne sait rien, en particulier, de la « répartition » entre civils pris dans les feux des combats, éventuelles victimes des bombardements de l’OTAN et victimes des forces kadhafistes massacrées par un pouvoir aux abois qui voulait noyer cette révolution dans des « rivières de sang ».

Mais, de toute façon, le problème n’est pas là. Quand un Etat s’avère incapable d’assurer le minimum de sa souveraineté, à savoir la protection de ses citoyens, quand il met lui-même en danger son peuple en le détruisant délibérément, alors la communauté internationale a le devoir de se substituer à lui. C’est ça, le devoird’ingérence. C’est ce qui me reste de l’internationalisme de ma jeunesse. La communauté internationale a, dans ces situations, un devoir de subsidiarité ou de substitution. Et cela parce que les droits de l’homme n’ont pas de frontières : l’autre est mon prochain, même quand il est timorien, darfouri ou libyen.

Rony Brauman : Cette logique procède d’un dualisme métaphysique cher à Bernard-Henri Lévy réduisant la politique à l’affrontement du Bien et du Mal, c’est-à-dire des fascistes et des antifascistes. Dans ce monde simple, il revient à une avant-garde éclairée d’anticiper et de prévenir les massacres à venir, afin d’accoucher par la violence l’histoire de son grand dessein démocratique.

La notion de « guerre humanitaire » a de fortes affinités, c’est le moins qu’on puissedire, avec cette conception néoléniniste d’une supposée politique des droits de l’homme. Elle fonctionne par nature sur un mode chirurgical : les complexités de la société sont effacées au profit d’une vision binaire faite de bourreaux et de victimes.

Mais les réalités invisibles et agissantes des rapports de pouvoir complexes et des alliances inattendues, à l’oeuvre dans toute société, ne tardent pas à se manifester. A cette idéologie, j’oppose le long et sinueux travail de la démocratisation, la nécessité de la négociation et du compromis dans le combat politique. C’est ce que la guerre interdit et c’est pourquoi je défends l’option opposée, que j’appellerai le « paradigme syrien », fait d’une mobilisation populaire large et d’un refus admirable de céder à la tentation des armes et à la spirale de la violence. Je précise que, dans mon esprit, la démocratie se définit avant tout par la démilitarisation de la lutte pour le pouvoir.

Bernard-Henri Lévy : La démocratie est un processus laborieux, certes. Pour autant, faut-il, sous prétexte de patience « métaphysique », condamner les peuples à un long supplice ? Et fallait-il, au motif que le peuple libyen était, d’une certaine façon, comptable de ces années de dictature, le laisser aller au bout de la pénitence, attendre que les quelques milliers de morts soient devenus des dizaines ou des centaines de milliers ?

C’est vous qui avez une conception « normative » et « procédurière » des choses avec votre idée d’un sage et lent travail nécessaire avant que le modèle démocratique n’ait le droit d’entrer en scène. Non. La libération de la Libye a été, certes, l’oeuvre des Libyens. Mais, à un moment donné, ils se sont adressés à nous.

Et il n’était pas question de refuser d’entendre cet appel. Le légitime souci de la complexité ne pouvait pas, comme en Bosnie, nous faire rester l’arme au pied. Nous ne l’avons pas fait. Nous n’avons pas, comme à Sarajevo, attendu que le compteur soit à 200 000 morts pour arrêter le carnage. Et c’est bien.

Peut-on donc qualifier la guerre en Libye de « guerre juste » ? Et que faut-ilentendre selon vous par ce concept ?

Rony Brauman : De saint Thomas jusqu’à Michael Walzer, la guerre juste se définit selon cinq critères : un souverain légitime, des buts légitimes, des moyens proportionnés, la guerre comme dernier recours et des chances raisonnables de succès. Si l’on peut considérer, avec des réserves, que les trois premiers critères sont satisfaits, les deux derniers ne le sont pas. J’ai dit ce que je pensais de la menace imminente.

Quant au succès, ce n’est pas le lynchage de Kadhafi ni les tueries et pogroms qui en sont de bons augures. Il n’y a pas selon moi de « guerre juste ». La guerre ne doitêtre qu’un ultime recours contre une agression ou une occupation. En l’occurrence, l’invocation de la « responsabilité de protéger » a réhabilité l’usage de la violence comme réponse à une crise politique. Plus grave, on redonne ses lettres de noblesse à la notion de guerre préventive. Cela me consterne.

Bernard-Henri Lévy : Eh bien, on s’est honoré en faisant cela ! C’est Kadhafi, ne l’oubliez pas, qui a déclenché cette guerre. Quand Saïf Al-Islam, son fils, numéro deux du régime, dit que les habitants de Benghazi sont des rats et qu’il faut lesnoyer dans des rivières de sang, c’est d’une déclaration de guerre qu’il s’agit.

Maintenant, la « guerre juste ». Les théoriciens de la guerre juste établissent une distinction, que vous effacez allègrement, entre la guerre préventive (l’Irak) et la guerre préemptive (on a les preuves qu’un massacre est programmé, qu’il commence d’être mis en oeuvre – et on l’arrête avant qu’il ne soit allé au bout de son programme). En Libye, on est clairement dans ce second cas.

Rony Brauman : Bien sûr, mais il ne suffit pas d’affirmer qu’un massacre est programmé pour qu’il le soit ! La guerre a été voulue par Nicolas Sarkozy dès le mois de février. Avant même la constitution du CNT, quatre sous-marins nucléaires français patrouillaient déjà le long des côtes libyennes et, le 25 février, Nicolas Sarkozy déclarait : « Kadhafi doit partir. »

On n’a jamais vu qu’un chef d’Etat décrète, après une semaine de troubles, qu’un autre chef d’Etat, aussi antipathique soit-il, doit partir. L’invocation des atrocités, dont le nombre et l’horreur grandissaient chaque jour, est un montage propagandiste. Kadhafi était une cible idéale par son isolement diplomatique, par les crimes dont il s’est rendu coupable dans le passé… mais en l’occurrence, je le répète, les justifications sont intervenues après la décision. C’est bien en France et en Europe, ainsi qu’au Qatar, qu’il faut chercher les origines de la guerre en Libye.

Bernard-Henri Lévy : Qu’on ait déclaré, dès février, que Kadhafi devait partir, cela ne veut rien dire. On a fait la même déclaration sur Bachar Al-Assad, et vous savez bien que cela n’a été suivi d’aucun effet. Non. Pour que cette guerre advienne, il fallait que l’Europe le veuille, naturellement. Il fallait, en France, un président de la République obsédé, entre autres soucis, par celui d’empêcher un nouveau Srebrenica. Mais il fallait, surtout, que les Libyens le désirent et le demandent. C’est en ce sens, aussi, que la Libye est le contraire de l’Irak. On n’y a pas envoyé des moniteurs politiques. On n’a pas fabriqué un président ou un Conseil fantoche, parachutés avec son modèle démocratique en kit. On a aidé un mouvement préexistant. On a répondu à un appel.

Et je pense d’ailleurs que cette expérience libyenne devrait nous inciter à enrichirvos cinq critères canoniques d’un sixième critère de la guerre juste : juste est la guerre qui, outre le fait qu’il n’y a plus d’autre recours pour éviter des crimes contre l’humanité à grande échelle, répond à un appel venu du peuple concerné. C’est la vraie différence avec la Syrie. Pourquoi, demandent certains, ne fait-on pas à Damas ce qu’on a fait à Benghazi ? La réponse n’a rien à voir avec je ne sais quelles arrière-pensées complotistes de nos dirigeants.

C’est juste que, à l’heure où nous parlons, les Syriens ne le veulent pas ; il n’y a pas d’instance représentative pour solliciter officiellement, comme l’a fait le CNT libyen, l’aide militaire de la communauté internationale ; cette sollicitation viendrait-elle que la donne en serait changée et que l’option militaire devrait être considérée.

Pensez-vous que l’intervention armée en Libye ait vraiment favorisé l’installation de la démocratie dans le pays ?

Rony Brauman L’opposition à Kadhafi peut procéder de différentes raisons, de même qu’il existait un anticommunisme démocratique et un autre qui en était la négation. Il ne suffit pas de s’opposer à un régime dictatorial pour recevoir d’emblée un brevet de démocratie. La première intervention publique de Moustapha Abdeljalil en arrivant à Benghazi en tant que chef provisoire de la Libye libre a été l’invocation de la charia comme source du droit. Je sais bien que la charia se prête à une interprétation démocratique aussi aisément qu’à son contraire. Il n’empêche : c’était un drôle de choix que de l’invoquer à ce moment fortement symbolique.

Bernard-Henri Lévy : Un « brevet » de démocratie – eh bien ! Nous n’avons entendu, dans cette affaire, que ce que nous voulions entendre : ce gros mot de charia dont l’Occident analphabète a fait un épouvantail. La réalité c’est, d’abord, que Moustapha Abdeljalil avait, en face de lui, ce jour-là, un certain nombre de combattants islamistes auxquels il voulait donner des gages avant de quitter la scène.

Mais c’est surtout qu’il a, dans le même discours, déclaré que la Libye de demain serait, aussi, attentive au respect des libertés fondamentales. Comment ceci se mariera-t-il avec cela ? L’islam conservateur avec le souci des droits de l’homme ? Ce sera un processus long et compliqué, bien sûr. Mais c’est ça, la démocratie.

Rony Brauman : Outre la légèreté avec laquelle le CNT, dont la plupart des membres étaient inconnus, a été immédiatement présenté par Bernard-Henri Lévy comme un mouvement démocratique laïque, il y a une certaine naïveté à vouloirignorer le fait que la guerre crée des dynamiques favorisant les radicaux au détriment des modérés. Cette guerre n’est pas terminée.

En faisant le choix de militariser la révolte, le CNT donnait leur chance aux plus violents. En soutenant cette option au nom de la démocratie, l’OTAN a pris une lourde responsabilité qu’elle ne peut assumer. C’est parce que la guerre est mauvaise en soi qu’il ne faut pas la faire, ce n’est pas parce que le modèle libyen ne peut pas être généralisé par ailleurs.

Bernard-HenrI Lévy : La guerre n’est pas « mauvaise en soi » ! Si elle permet d’éviter une violence plus grande, elle est un mal nécessaire – c’est toute la théorie de la guerre juste. Maintenant, la question de la « généralisation ». Bien sûr qu’on ne peut pas reproduire mécaniquement en Syrie ce qu’on a fait en Libye.

Mais il y a là une maxime en formation. Un principe universalisable. Et, voyez-vous, l’idée même que ce principe existe, l’idée qu’il soit comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tyrans qui se considèrent propriétaires de leur peuple, c’est déjà un progrès formidable. Depuis la fin de la guerre de Libye, Bachar Al-Assaddort moins bien la nuit ; Mahmoud Ahmadinejad, aussi ; et, de cela, je me réjouis.

Rony Brauman, médecin et essayiste

Né en 1950 à Jérusalem, il obtient, en 1975, après des études au lycée Lakanal de Sceaux et à la faculté Cochin Port-Royal de Paris, un doctorat en médecine tropicale, santé publique et épidémiologie. Riche de plusieurs expériences comme médecin en Afrique, il rejoint, en 1978, Médecins sans frontières (MSF) et devient, de 1982 à 1994, à la suite de missions accomplies notamment en situation de conflit armé, président de MSF France. Humanitaire convaincu mais critique, professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris, lauréat du prix de la Fondation Henry-Dunant, et toujours actif au sein de MSF, il a alerté à de nombreuses reprises sur le danger que représente le « devoir d’ingérence » – publication d’essais dont « Humanitaire : le dilemme » (éd. Textuel, 1996), « L’Action humanitaire » (Flammarion, 1993), « Devant le Mal. Rwanda, un génocide en direct » (Arléa, 1994), « Le Crime humanitaire: Somalie » (Arléa, 1993) ou « Penser dans l’urgence » (Seuil, 2006), et interventions dans les médias. Pour lui, les opérations militaires et humanitaires que suscite ce« devoir d’ingérence », invoqué pour justifier la guerre en Libye, sont souvent plus destructrices que favorables à la diffusion de la démocratie.

Bernard-Henri Lévy, écrivain et philosophe

Né en 1948, en Algérie, il passe sa petite enfance au Maroc. En 1954, la famille Lévy s’installe en France, à Neuilly-sur-Seine, où leur fils Bernard-Henri effectue sa scolarité avant d’entrer, en 1968, à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm. Dès cette époque, agrégé de philosophie, il est un intellectuel engagé mais critiqué, bientôt l’une des figures de proue des « nouveaux philosophes ». Il voyage beaucoup – au Pakistan, en Afghanistan,
à Sarajevo, au Darfour… – pour soutenir sur place, mais aussi dans l’opinion, par une présence médiatique revendiquée, les causes qu’il défend. Il a publié
de nombreux ouvrages et a mis en scène des films et des documentaires. Lauréat du prix Médicis en 1984 pour son roman « Le Diable en tête » et du prix Interallié en 1988 pour « Les Derniers Jours de Charles Baudelaire » (Grasset). Directeur de la revue « La Règle du jeu », il est, depuis 2010, membre du conseil de surveillance du groupe Le Monde. Dernièrement, il a soutenu le combat du Conseil national de transition libyen face à Mouammar Kadhafi, poussant, notamment dans les milieux politiques, à l’intervention militaire alliée, au nom du « devoir d’ingérence ». Sa vision du conflit et les détails de son action sont consignés dans son dernier ouvrage « La Guerre sans l’aimer » (Grasset, 400 pages, 22 euros).

Article paru dans l’édition du 25.11.11

7 décembre 2011

Clearstream, Karachi : Manipulations, une histoire française

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 12 : 09

Available on Youtube, posted by ManipulationsClear on November the 30eth, 2011

Ajoutée par le 30 nov. 2011

Link to the Episode 1 : At the beginning, the third man : http://www.youtube.com/watch?v=PWjO6K2SrnE&feature=mfu_in_order&list=UL

Storyboard :

Episode 1 : Au commencement, le troisième homme / In the beginning, the third man

Pierre Péan et Vanessa Ratignier marchent sur les pas des deux personnages clés de l’affaire Cleastream, Imad Lahoud l’ancien trader et Jean Louis Gergorin, stratège chez EADS. En mai 2002, Imad Lahoud sort de prison. Malgré ça, il va opérer une ascension fulgurante au sein des services secrets français. Il bénéficie de l’aide de Gergorin qui lui présente le Général Philippe Rondot, le spécialiste français de la lutte antiterroriste. Lahoud lui promet Ben Laden, l’appât fonctionne. Il devient agent de la DGSE, obtient un emploi de couverture chez EADS.

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Episode 2 : Clearstream, la banque des banques / Clearstream, bank of the banks

Pour trouver Ben Laden, Lahoud a besoin de l’annuaire des comptes bancaires de la « chambre de compensation » Clearstream. C’est l’instrument mis en place par toutes les banques du monde pour centraliser et mémoriser l’ensemble des opérations de transferts de titres et de capitaux. Un journaliste en a décrypté les mécanismes : Denis Robert. Son livre, publié en 2001, décrit comment ce mécanisme peut être détourné pour blanchir l’argent sale. Lui et les hommes qui l’ont aidé à dévoiler ce mécanisme se trouvent au centre d’une gigantesque polémique. Commence un interminable harcèlement judiciaire, qu’il finira par gagner. Car Denis Robert n’a rien lâché, d’autant moins qu’un nouvel informateur, Florian Bourges, lui transmet un listing de comptes datant de septembre 2001, document qui servira, plus tard, de base aux faux listings Clearstream.

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Episode 3 : Jean-Luc Lagardère : le scenario noir / Jean-Luc Lagardère (CEO of the Lagardere Goup, found comatose in his bedroom and then dead shortly after in mai 2003) : the black scenario

La DGSE commence à sérieusement douter d’Imad Lahoud. Or en mars 2003 Jean Luc Lagardère décède subitement. Profondément ébranlé par la mort de son patron, Jean Louis Gergorin soupçonne un assassinat. Pour comprendre la paranoïa de Gergorin, il faut revenir sur une décennie de restructuration de l’industrie d’armement française. Deux géants s’affrontent violemment, Jean Luc Lagardère à la tête de MATRA et Alain Gomez PDG de THOMSON. La victoire de Lagardère sera totale, Matra est devenu EADS, numéro 2 mondial de l’aviation et de l’industrie de la défense. Ce qui lui vaut de nombreux ennemis. Dans ce monde des marchands d’armes, tout est possible, y compris le meurtre. A la mort de Lagardère, Imad Lahoud comprend le désarroi de Gergorin. Il va tout faire pour alimenter sa parano et ainsi se rétablir après avoir été lâché par la DGSE.

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Episode 4 : Taïwan : naissance de la zone grise / birth of the grey area

Lahoud démontre à Gergorin que des mouvements suspects sur le titre Lagardère ont bien eu lieu dans les semaines précédant la mort du capitaine d’industrie. Comment ? Grâce aux listings Clearstream. Ceux-ci laissent apparaître le nom d’Alain Gomez. Mais voilà qu’au fil des jours, d’autres noms surgissent, comme celui d’Andrew Wang, l’intermédiaire de Thomson dans le contrat des frégates de Taiwan. Un contrat de 16 milliards de FF dont la signature a nécessité la mise en place d’un système de corruption impliquant les dirigeants communistes chinois, les militaires taiwanais… et le pouvoir politique français. Où l’on découvre le mécanisme complexe des rétro-commissions et des liaisons dangereuses entre marchands d’armes, services spéciaux et pouvoir exécutif.

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Episode 5 : Karachi et le trésor de guerre / Karachi and the war chest

En janvier 2004, Jean-Louis Gergorin est définitivement convaincu que la mort de Lagardère s’explique par les systèmes de corruption. Il se rend au Quai d’Orsay pour s’entretenir avec Dominique de Villepin. Son but est le lancement d’une enquête afin de trouver l’assassin et nettoyer le système. Or quelques jours plus tard, Imad Lahoud apporte de nouveaux listings Clearstream où apparaît un autre réseau de corruption. Celui-ci mène tout droit à la « guerre des droites » de 1993 à 1995, à un trésor de guerre supposé des balladuriens aux méandres de l’affaire Karachi.

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La Nasa annonce la découverte d’une planète soeur de la Terre

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 2 : 54

AFP 06/12/2011 à 15:13

L’existence d’une nouvelle planète soeur de la Terre hors de notre système solaire a été confirmée lundi par l’agence spatiale américaine, ce qui porte à trois le nombre de planètes potentiellement habitables découvertes par la communauté scientifique internationale.

Photographe : Ho :: Une vue d'artiste de la planète Kepler-22 diffusée par la Nasa.photo : Ho, AFP

C’est la première fois que la sonde américaine Kepler, lancée en mars 2009 et dotée d’un puissant télescope, confirme la présence d’une planète orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil dont les caractéristiques sont propices à l’apparition de la vie.

Cette confirmation signifie que les astronomes de la Nasa ont vu passer à trois reprises au moins l’exoplanète devant son étoile. Ils ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s’y trouve mais seulement que les conditions sont requises pour qu’elle puisse s’y développer.

De telles planètes se trouvent à la bonne distance de leur étoile pour une éventuelle présence d’eau à l’état liquide. Par ailleurs, leur température et leur atmosphère sont propices à l’apparition de la vie et à son évolution.

« Nous sommes certains qu’elle se trouve dans une zone habitable », a assuré à des journalistes Bill Borucki, expert de la Nasa à propos de Kepler 22.

Celle-ci, 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d’environ 600 années-lumière (1 année-lumière = 9.460 milliards de km) et tourne autour de son étoile en 290 jours. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, gaz ou liquide.

« Si elle dispose d’une surface, la température doit y être agréable », a souligné Bill Borucki. Selon la Nasa, la température près de la surface de l’exoplanète serait de 22 degrés Celsius.

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) avait été le premier en mai à annoncer qu’une des planètes tournant autour de l’étoile naine Gliese 581 pourrait s’avérer « habitable » avec un climat propice à la présence d’eau liquide et à la vie. En août, des astronomes suisses avaient confirmé l’existence d’une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d.

Lancée en mars 2009, la sonde Kepler a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre susceptibles d’abriter la vie, en observant plus de 100.000 étoiles semblables au Soleil.

La Nasa avait annoncé début 2010 que la sonde avait découvert ses cinq premières exoplanètes, mais toutes trop chaudes pour abriter la vie.

Kepler a aussi découvert des bizarreries cosmiques comme une étoile avec un petit objet en orbite et dont la température est plus élevée que la sienne.

Le principal instrument de Kepler est un photomètre permettant de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d’une planète devant son étoile.

La mission de Kepler est de scruter pendant trois ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre Soleil, situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre, dans la Voie lactée.

Le jour même de la confirmation de l’existence de Kepler 22, des astronomes de l’université de Porto Rico ont diffusé sur internet le classement, en fonction de leur habitabilité, de 47 des près de 700 exoplanètes découvertes depuis 1995 par différentes équipes d’astronomes. Kepler 22 n’y figure pas encore, mais HD 85512b et Gliese 581d y occupent les premières places.

Ainsi, si vous êtes fatigués de votre vie sur Terre, allez sur le site www.phl.upr.edu et choisissez votre destination future pour un nouveau départ.

Selon Fox News, les soldats US cultivent le pavôt (Opium/Heroïne) en Afghanistan

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 05

U.S. Soldiers Grow Opium/Heroin Poppy in Afganistan – Fox News

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Vidéo ajoutée sur Youtube par  le  6 oct. 2010.

Geraldo interviews U.S. soldiers about how they grow Opium/Heroin Poppy in Afganistan.

Article basé sur cette vidéo, pubblicato da Daniele L. a 20:59 le 1er décembre 2011, sur le site : http://altranews.blogspot.com/2011/12/commercio-di-oppio-in-afghanistan.html (traduction automatique de l’italien) :

Thursday, Décembre 1, 2011

COMMERCE DE L’OPIUM EN AFGHANISTAN DIRIGÉE PAR L’ARMÉE AMÉRICAINE

Selon Fox News, les soldats US cultivent le pavôt (Opium/Heroïne) en Afghanistan dans Politique/Societe 6a0111685b4b71970c0120aL’Afghanistan est le plus grand producteur et exportateur d’opium dans le monde d’aujourd’hui, de plus en plus de 92 pour cent du marché d’opium du monde. Mais ce qui peut choquer beaucoup est le fait que les militaires américains ont été ciblés afin de superviser les champs de pavot afghans, dont l’opium, afin de protéger cette industrie multimilliardaire qui enrichit Wall Street, la CIA, le MI6 , et divers autres groupes qui tirent grand profit de ce trafic illégal. Avant les événements tragiques du « Septembre 11 2001, l’Afghanistan n’était pas un joueur dans le monde de la culture du pavot, qui sert à produire de la morphine et l’héroïne, la classe illégale pharmaceutique. En fait, les talibans ont été actifs dans la destruction de champs de pavot dans le cadre d’un effort pour débarrasser le pays de cette plante est nuisible, comme cela a été rapporté par le Pittsburgh Post-Gazette, 16 Février 2001, dans un morceau intitulé « la production de pratiquement anéanti nation opium » .Mais après « Septembre 11 , les Etats-Unis complexe militaro-industriel rapidement envahi l’Afghanistan et a commencé à faciliter la réintégration du champ de pavot dans le pays.
Selon le Programme des Nations Unies pour le Programme de contrôle des drogues (PNUCID), la culture d’opium a augmenté de 657 pour cent en 2002 après que les forces américaines ont envahi le pays sous la direction du président George W. puisBush ( http://www.infowars.com/fox-news-but … ). Plus récemment, le New York Times (NYT) a rapporté que le frère du président afghan Hamid Karzaï avait été effectivement à la solde de la CIA pendant au moins huit ans avant que cette information est devenue publique en 2009. Ahmed Wali Karzaï a été un acteur clé pour restaurer le trafic de drogue dans le pays, connu comme le Croissant d’or, et la CIA a financé l’effort de les coulisses ( http://www.infowars.com/ny-times-af. .. ). «Le commerce de drogue du Croissant d’Or, lancé par la CIA au début de 1980, continue d’être protégé par le Secret Service, en collaboration avec les forces d’occupation de l’ OTAN et les forces armées britanniques », a écrit le professeur Michel Chossudovsky dans une relation 2007, avant qu’il ne soit révélé que Ahmed Wali Karzaï avait été sur la liste de paie de la CIA. « Le produit de cette contrebande lucrative de milliards de dollars sont déposés dans des banques occidentales. Presque toutes les recettes provenant des intérêts des entreprises et des organisations criminelles hors d’Afghanistan  »(http://www.thirdworldtraveler.com/A … ). Mais les médias dominants répandre une autre histoire pour le public américain. FOX Nouvelles, par exemple, a diffusé un morceau de propagande pour soutenir que le personnel militaire ayant pour protéger les champs de pavot de l’Afghanistan, plutôt que de les détruire, afin de garder les habitants heureux et pour éviter un potentiel  » risque pour la sécurité »en 2010.Ainsi, alors que des dizaines de milliers d’Américains continuent d’être blessés ou tués chaque année par overdose de drogue de ce commerce illégal de l’opium, et aussi inoffensifs que la culture de la marijuana et le chanvre reste illégale aux États-Unis, en Amérique militaire demeure activement garder les champs de pavot en Afghanistan que la puissance mondiale du commerce, de la drogue. Il ya quelque chose de terriblement mal avec cette image. 
Traduction: Daniel L – AltraNews
voir aussi: http://altranews.blogspot.com/2011/04/Iran: Etats-Unis et Israël d’aider les trafiquants de drogue
Sources pour cet article http: / / www.youtube.com/watch?v=aj-b
Autres sources :
Giant Afghanistan marijuana field
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Vidéo ajoutée par  le 12 févr. 2010

« title says it all… filmed by me while stopping for a break on a patrol in Afghanistan »

US Soldiers guarding opium in Afghanistan

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Vidéo ajoutée par  le 29 mars 2010

US Soldiers guarding opium in Afghanistan

For those of you who dwell in an abysmal state
of denial as to what the ‘War on Terror » & the
‘War on Drugs’ are ACTUALLY about,
this is dedicated to you….

NATO’s Refusal to Destroy Opium Criticized

http://www.themoscowtimes.com/news/article/natos-refusal-to-destroy-opium-cri…

Russia blasts US over Afghan drug scheme

http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=121874&sectionid=351020403

 

The real reason why we are in afghanistan

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Vidéo ajoutée par  le 31 déc. 2009

This is the real reason why we are in afghanistan. Opium, poppies, heroin, and our government sponsors it and uses our men to guard it with their lives.

Soldiers Trafficking Heroin from Afghanistan

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Vidéo ajoutée par  le 15 sept. 2010

Military police are investigating claims that British and Canadian soldiers may have trafficked heroin from Afghanistan.

Geraldo Interviews Marine who admits Opium fields guarded by U.S. troops in Afghanistan.

The CIA is reportedly paying Afghan President Hamid Karzai’s brother, Ahmed Karzai, for information. Ahmed Karzai may have strong ties to Afghanistan’s highly profitable opium trade.

Resources

http://www.foxnews.com/idéo a

Des nouvelles de la troisième guerre mondiale…

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 41

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Cette vidéo a été ajoutée sur youtube par   le  11 Novembre 2011

LA PREUVE QUE LA GUERRE EN IRAN et «comment était prévue début de la guerre TIERS MONDE déjà« D’AVANT 2005! 
Ce sont des extraits d’une entrevue avec Project Camelot en 2005 à un Anglais d’initiés qui révèle des informations intéressantes sur la guerre, ils sont de projectiles Israël et l’Iran avec la participation de la Russie et la Chine, le lien vers l’article figure à la fin de la pré-description. 
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« Un initié révèle l’armée britannique:. Troisième Guerre mondiale a déjà été organisées, à commencer par Israël et l’Iran » 
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Le ‘«initié» anonyme, est défini comme un ancien officier militaire britannique avec des décennies d’expérience, qui devint plus tard «un opérateur de haut niveau dans le centre financier de la Ville de Londres, où, dit-il,« ils deviennent des événements très interne produite clandestinement, dans les coulisses pour un groupe de personnes -. que je n’ai pas agir en faveur d’une nation ou une communauté, mais pour eux-mêmes «  Un groupe qui « respire la puissance», et «en mesure de vous forcer à faire une série d’événements se produise. » 
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La manière détendue dans laquelle ils parlaient tranquillement entre eux, sans argumenter ou de crier, mais comme une chose déjà faite, c’est ce qui m’a fait dresser les cheveux. Il semble que le gouvernement israélien était liée à des décisions qui ont été dictées en dehors des frontières d’Israël ». 
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« Il est clairement prévu de faire glisser l’Iran dans une sorte de conflit armé avec l’Occident, et de s’assurer que la Chine est venu à l’Iran de secours. Et afin d’inciter la Chine ou l’Iran en utilisant des armes nucléaires tactiques …Ils avaient besoin de blâmer la Chine ou l’Iran première arme atomique utilisée pour justifier l’étape supplémentaire. «  
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« Je me souviens très clairement que même parlé de la réticence du gouvernement japonais à créer sconvoglimenti dans les secteurs financiers en Chine … Je ne comprenais pas bien ce dont ils parlaient. Mais j’ai attrapé il semblait que le gouvernement japonais, ou ceux du Japon, a été forcé – ou ont été commandés -. Faire quelque chose qui serait de ralentir la croissance de la Chine comme puissance financière «  
(Mon commentaire – Un de mes observations … pour Cela aura causé le tsunami au Japon?) 
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« Ce fut avec la Chine que nous avions. Et la question était de savoir comment provoquer un scénario de guerre, et comment le faire pour le rendre crédible aux opinions occidentales … L’Iran utilisé comme un pion pour une première utilisation de l’énergie nucléaire afin de légitimer une réponse ». 
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Cette guerre doit commencer par une attaque israélienne sur les installations iraniennes, et avec l’Iran et la Chine à répondre avec des armes tirées. Il y aura un bref échange atomique, suivi d’un cessez-le-feu, mais bien sûr, le monde sera plongé dans la peur et le chaos – aussi délibérément planifié, pour justifier de l’Ouest, les Etats-Unis et en Europe, l’introduction d’un système militaire forte: «Les plans sont prêts pour cela. » Le cessez-le feu ne sera pas « devant des millions de personnes sont mortes, en particulier dans le Moyen-Orient. Probablement le peuple d’Israël sera sacrifié. Même des endroits comme la Syrie, le Liban, éventuellement Irak, l’Iran certainement, avec la destruction de l’infrastructure des stations d’alimentation et les services de santé. «  
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« Il se propage d’une arme biologique, initialement contre les Chinois. La Chine prendra une maladie, ils ont dit. «  Quelque chose comme la grippe, mais une expansion rapide. L’informateur anonyme avait l’impression que l’on parlait d ‘«arme raciale, liée à l’ADN. » 
« Je ne peux pas le définir, je ne suis pas un généticien. Mais parler de l’extinction de la race humaine tout entière, et il génétiquement. Ils ont parlé de réduire l’humanité à une mesure de «gérable» … 50% (…). Pourquoi pourrait vous voulez avoir le contrôle, devrait être de 50% (moins). Dans le chaos provoqué par le choc arme nucléaire, biologique sera utilisé quand il n’ya pas d’installations, des filets de sécurité pour contrer ce massacre biologique. «  
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Lien vers l’article d’initiés de l’anglais et avec des commentaires 3 étages des deux guerres mondiales s’est avéré être un «éclairés» d’Albert Pike, à la fin 1800: http://www.scribd.com/doc/72429721/La-Prova-Che-La-Guerra-in-Iran-e-Stata-Pro …
L’interview complète, avec des initiés en anglais Camelot Projet:http://www.scribd.com/doc/68003956/PIANO-PER-LA-TERZA-GUERRA-MONDIALE-% E2% 80% .. .
Pour ceux qui veulent me suivre sur facebook : http://www.facebook.com/esperienza1paranormae

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Cette vidéo a été ajoutée sur Youtube par  le  3 Décembre 2011

Important – Ils ont créé une bombe pour détruire des races entières bio-génétique (la Chine et l’Afrique) explique un expert du Moyen-Orient sur ​​Press TV au Royaume-Uni et les États-Unis forces armées ont développé de nouvelles armes biologiques qui sont capables de mettre fin certaines races, une expérience au Moyen-Orient indique Press TV. « Ils (les Etats-Unis et au Royaume-Uni établissements militaires) ont également développé une bombe noire qui a comme but le gène afro. On parle même maintenant que peut et ssercene un gène pour les Chinois « , a décrit la Eyre projet de GAUCHE ra comme «absolument fou», ajoutant que le travail sur les initiatives telles armes lement commencé dans l’ex-Rhodésie [Zimbabwe moderne] du gouvernement britannique, mais a ensuite été transféré en Afrique du Sud [par le Premier ministre Royaume-Uni Margaret Thatcher] lorsque l’ancienne colonie britannique a déclaré son indépendance. L’analyste a ajouté que les Etats-Unis et Royaume-Uni ont non seulement accumulé un énorme stock d’armes biologiques et chimiques, mais ont également fourni des régimes dictatoriaux à travers le monde à utiliser et de développer ces armes mortelles. 

The UK and US militaries have been developing new biological weapons which are capable of terminating certain races, a Middle East expert tells Press TV.

« They (the US and UK military establishments) even developed a black-only bomb that targeted the Afro gene. There is even talk now that there may be one for the Chinese gene, » Peter Eyre, a Middle East consultant, said in a recent interview with Press TV.

Eyre described the sinister project as « absolutely insane, » adding the work on such weaponry initially started in former Rhodesia [modern day Zimbabwe] by the UK government, but was then transferred to South Africa [by then UK Prime Minister Margaret Thatcher] when the former British colony declared independence.

The analyst went on to say that the US and UK have not only amassed a huge stockpile of biological and chemical weapons but also provided dictatorial regimes around the world to use and develop such lethal weapons.

DE LIRE LA «initié ANGLAIS INTERVIEW Project Camelot: http://www.scribd.com/doc/68003956/PIANO-PER-LA-TERZA-GUERRA-MONDIALE-% E2% 80% … une vidéo où un ancien employé AFFIRME QUE ZONE 51 extraterrestres dans la ligue avec la moitié SOUHAITEZ exterminés MILITAIRE DE LA POPULATION:http://www.youtube.com/watch?v=LUDZEHNqmX4 OÙ VOIR LA VIDEO CONFIRME QUE LES troisième guerre mondiale et «ont été prévues TABLEAU A: http://www.youtube.com/watch?v=XzQ5q5gEVVE POUR VOIR LA VIDÉO PLEIN SUR Press TV: http://www.youtube.com/watch?v=62WooMKWzEI POUR CEUX QUI VEULENT nous suivre sur Facebook:http://www.facebook.com/esperienza1paranormae

 

Autre Vidéo :

The REAL Reason the U.S. Wants to Attack Iran

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Vidéo ajoutée sur Youtube par  le  6 sept. 2008

Unocal proposed building the Trans-Afghanistan Pipeline to congress in 1998 to provide oil and natural gas to several Asian markets. Regardless of their stated intentions, they had to pull the ruling Taliban away from agreements they had with the Bridas Corp to convince them to sign on with Unocal instead (which eventually got backing from the US government). Enter Iran as the new kid on the block. They offered a pipeline to cross the southern part of Pakistan which would cover less harsh territory and cause far fewer tribal disputes over pumping oil and gas to India and Pakistan. Do you see a potential conflict here?

I find it interesting that none of this information has ever been covered by the American news media. It took a while, but I found an Indian news source that DID discuss their pending oil deal with Iran and Pakistan. (Fortunately, it’s in english.) It seems the only thing holding up the deal are the changes in Pakistan’s government (and the fact that we’ve pushed them into a civil war). The policies of our administration seem to be geared toward protecting Unocal’s (now Chevron’s) interests by backing up the construction of the Trans-Afghan Pipeline with military forces. The only way our military can do that safely is by committing genocide since the local tribes don’t want us there. So I guess it’s time to ask yourself if you want your children getting shot at for the sake of oil?

NOTE: China has since signed on with Pakistan and India for access to natural gas from that same Iranian pipeline. Also, Iran’s President Ahmedinejad has opened up Iranian markets to the west. I’ve been informed that foreign entrepreneurs can now buy and own businesses in Iranian territory provided they don’t try to gain a monopoly in an given business. What sense does it make to attack these people when our own intelligence agencies have told us they discontinued research on nuclear weapons over 5 years ago?

 

Traduction automatique :

Unocal a proposé de construire le pipeline Trans-Afghanistan au Congrès en 1998 pour fournir du pétrole et du gaz naturel pour plusieurs marchés asiatiques. Indépendamment de leurs intentions déclarées, elles ont dû se retirer des talibans au pouvoir loin de contrats qu’ils avaient avec le Bridas Corp pour les convaincre de signer avec Unocal au lieu (qui a finalement obtenu le soutien du gouvernement américain). Entrez l’Iran comme le petit nouveau sur le bloc. Ils ont offert un pipeline de traverser la partie sud du Pakistan, qui couvrirait le territoire moins sévères et causent beaucoup moins de conflits tribaux au cours de pompage du pétrole et du gaz à l’Inde et le Pakistan. Voyez-vous un conflit potentiel ici? Je trouve intéressant que aucune de ces informations n’a jamais été couvert par les médias américains nouvelles. Il a fallu un certain temps, mais j’ai trouvé une source de nouvelles indiennes qui n’ont discuter de leur accord pétrolier en cours avec l’Iran et le Pakistan. (Heureusement, il est en anglais.) Il semble que la seule chose tenant la face sont les changements au sein du gouvernement pakistanais (et le fait que nous les avons poussés dans une guerre civile). Les politiques de notre administration semble être orientée vers la protection d’Unocal (aujourd’hui Chevron) en sauvegardant les intérêts de la construction du pipeline trans-afghan avec les forces militaires. La seule façon de nos militaires peuvent faire cela en toute sécurité est de commettre le génocide, depuis les tribus locales ne veulent pas de nous. Donc je suppose qu’il est temps de vous demander si vous voulez que vos enfants se faire tirer dessus à l’intérêt de l’huile? NOTE: La Chine a depuis signé avec le Pakistan et l’Inde pour l’accès au gaz naturel à partir de ce même pipeline iranien. En outre, le président iranien Ahmadinejad a ouvert les marchés iraniens à l’ouest. J’ai été informé que les entrepreneurs étrangers peuvent désormais acheter et propres entreprises en territoire iranien à condition de ne pas essayer de gagner un monopole dans une entreprise donnée. Quel sens faut-il faire pour attaquer ces personnes lorsque nos agences de renseignement propres, ils nous ont dit de recherche abandonnées sur les armes nucléaires de plus de 5 ans?

4 décembre 2011

Que se passe-t-il en Syrie ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 20 : 06

Que se passe-t-il en Syrie ? dans Politique/Societe arton6376-6631c

Alors que des centaines de Syriens, civils et militaires, viennent de tomber sous les coups de snipers financés par les saidiris et encadrés par la CIA, les médias occidentaux accusent le gouvernement de Bachar el-Assad de tirer sur sa population et sur ses propres forces de l’ordre. Cette campagne de désinformation vise à justifier une possible intervention militaire occidentale. Le philosophe Domenico Losurdo rappelle que la méthode n’est pas nouvelle. Simplement, les nouveaux moyens de communication l’ont rendue plus sophistiquée. Désormais, le mensonge n’est pas seulement véhiculé par la presse écrite et audiovisuelle, il passe aussi par Facebook et YouTube.

Depuis quelques jours, des groupes mystérieux tirent sur les manifestants et, surtout, sur les participants aux funérailles qui ont suivi les événements sanglants. De qui sont composés ces groupes ? Les autorités syriennes soutiennent qu’il s’agit de provocateurs, essentiellement liés aux services secrets étrangers. En Occident, par contre, même à gauche on avalise sans aucun doute la thèse proclamée en premier lieu par la Maison-Blanche : ceux qui tirent sont toujours et seulement des agentssyriens en civil. Obama est-il la bouche de la vérité ?

L’agence syrienne Sana rapporte la découverte de « bouteilles de plastique pleines de sang » utilisé pour produire « des vidéos amateurs contrefaites » de morts et blessés chez les manifestants. Comment lire cette information, que je reprends de l’article de L. Trombetta dans La Stampa du 24 avril ? Peut-être les pages qui suivent, tirées d’un essai qui sera bientôt publié, contribueront-elles à jeter quelque lumière là-dessus. Si quelqu’un se trouvait étonné voire incrédule à la lecture du contenu de mon texte, qu’il n’oublie pas que les sources que j’y utilise sont presque exclusivement « bourgeoises » (occidentales et pro-occidentales). (Voir aussi addenda en fin de texte, NdT).

« Amour et vérité »

Ces derniers temps, par les interventions surtout de la secrétaire d’État Hillary Clinton, l’administration Obama ne rate pas une occasion de célébrer Internet, Facebook, Twitter comme instruments de diffusion de la vérité et de promotion, indirectement, de la paix. Des sommes considérables ont été attribuées par Washington pour potentialiser ces instruments et les rendre invulnérables aux censures et attaques des « tyrans ». En réalité, pour les nouveaux media comme pour les plus traditionnels, la même règle est de mise : ils peuvent aussi être des instruments de manipulation et d’attisement de la haine et même de la guerre. La radio a été savamment utilisée en ce sens par Goebbels et par le régime nazi.

Pendant la Guerre froide, plus encore qu’un instrument de propagande, les transmissions radio ont constitué une arme pour les deux parties engagées dans le conflit : la construction d’un efficient « Psychological Warfare Workshop » est un des premiers devoirs assignés à la CIA . Le recours à la manipulation joue un rôle essentiel aussi à la fin de la Guerre froide ; entre-temps, à côté de la radio, est intervenue la télévision. Le 17 novembre 1989, la « révolution de velours » triomphe à Prague, avec un mot d’ordre qui se voulait gandhien : « Amour et Vérité ». En réalité un rôle décisif est joué par la diffusion de la fausse nouvelle selon laquelle un étudiant avait été « brutalement tué » par la police. C’est ce que révèle, satisfait, à vingt ans de distance, « un journaliste et leader de la dissidence, Jan Urban » protagoniste de la manipulation : son « mensonge » avait eu le mérite de susciter l’indignation de masse et l’effondrement d’un régime déjà périclitant.

À la fin de 1989, bien que fortement discrédité, Nicolae Ceausescu est encore au pouvoir en Roumaine. Comment le renverser ? Les mass media occidentaux diffusent massivement dans la population roumaine les informations et les images du « génocide » perpétré à Timisoara par la police de Ceausescu. Qu’était-il arrivé en réalité ? Laissons la parole à un prestigieux philosophe (Giorgio Agamben), qui ne fait pas toujours preuve de vigilance critique à l’égard de l’idéologie dominante mais qui a synthétisé ici de façon magistrale l’affaire dont nous traitons :

« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des cadavres à peine enterrés ou alignés sur les tables des morgues ont été déterrés en hâte et torturés pour simuler devant les caméras le génocide qui devait légitimer le nouveau régime. Ce que le monde entier avait sous les yeux en direct comme vérité sur les écrans de télévision, était l’absolue non-vérité ; et bien que la falsification fût parfois évidente, elle était de toutes façons authentifiée comme vraie par le système mondial des media, pour qu’il fût clair que le vrai n’était désormais qu’un moment du mouvement nécessaire du faux » .

Dix ans après, la technique décrite ci-dessus est de nouveau mise en acte, avec un succès renouvelé. Une campagne martèle l’horreur dont s’est rendu responsable le pays (la Yougoslavie) dont le démembrement a déjà été programmé et contre lequel on est déjà en train de préparer la guerre humanitaire :

« Le massacre de Racak est atroce, avec des mutilations et des têtes coupées. C’est une scène idéale pour susciter l’indignation de l’opinion publique internationale. Quelque chose semble étrange dans la tuerie. Les Serbes tuent d’habitude sans procéder à des mutilations […] Comme la guerre de Bosnie le montre, les dénonciations d’atrocités sur les corps, signes de tortures, décapitations, sont une arme de propagande diffuse […] Peut-être n’est-ce pas les Serbes mais les guérilleros albanais qui ont mutilé les corps » .

Si ce n’est qu’à ce moment-là, les guérilleros de l’UCK ne pouvaient pas être suspectés d’une telle infamie : c’étaient des freedom fighters, des combattants de la liberté. Aujourd’hui, au Conseil d’Europe, le leader de l’UCK et père de la patrie au Kosovo, Hashim Thaci, « est accusé de diriger un clan politico-criminel né à la veille de la guerre » et impliqué dans le trafic non seulement d’héroïne mais aussi d’organes humains. Voici ce qui arrivait sous sa direction au cours de la guerre : « Une ferme à Rripe, en Albanie centrale, transformée par les hommes de l’UCK en salle d’opération, avec comme patients des prisonniers de guerre serbes : un coup dans la nuque, avant d’explanter leurs reins, avec la complicité de médecins étrangers » (on présume occidentaux) . Et vient ainsi au jour la réalité de la « guerre humanitaire » de 1999 contre la Yougoslavie ; mais pendant ce temps son démembrement a été porté à terme et au Kosovo s’installe et veille une énorme base militaire étasunienne.

Faisons un autre saut en arrière de plusieurs années. Une revue française de géopolitique(Hérodote) a mis en relief le rôle essentiel joué, au cours de la « révolution des roses » qui a lieu en Géorgie à la fin de 2003, par les réseaux télévisés qui sont aux mains de l’opposition géorgienne et par les réseaux occidentaux : ils transmettent sans discontinuer l’image (qui s’est révélée ensuite fausse) de la villa qui serait la preuve de la corruption d’Edouard Chevardnadze, le dirigeant qu’il s’agit de renverser. Après la proclamation des résultats électoraux qui signent la victoire de Chevardnadze et qui sont déclarés frauduleux par l’opposition, celle-ci décide d’organiser une marche sur Tbilissi, qui devrait sceller « l’arrivée symbolique, et pacifique même, dans la capitale, de tout un pays en colère ».

Bien que convoquées de tous les coins du pays à grands renforts de moyens propagandistes et financiers, ce jour-là affluent pour la marche entre 5 000 et 10 000 personnes : « ce n’est rien pour la Géorgie » ! Et pourtant grâce à une mise en scène sophistiquée et de grande professionnalité, la chaîne de télé la plus diffusée du pays arrive à communiquer un message totalement différent : « L’image est là, puissante, celle d’un peuple entier qui suit son futur président ». Désormais les autorités politiquessont délégitimées, le pays est désorienté et abasourdi et l’opposition plus arrogante et agressive quejamais, d’autant plus que les médias internationaux et les chancelleries occidentales l’encouragent et la protègent . Le coup d’État est mûr, il va porter au pouvoir Mikhaïl Saakashvili, qui a fait ses études aux USA, parle un anglais parfait et est en mesure de comprendre rapidement les ordres de ses supérieurs. Internet comme instrument de liberté

Venons-en maintenant aux nouveaux media, particulièrement chers à Madame Clinton et à l’administration Obama. Pendant l’été 2009 on pouvait lire dans un quotidien italien réputé :

« Depuis quelques jours, sur Twitter, circule une image de provenance incertaine […] Devant nous, un photogramme d’une valeur profondément symbolique : une page de notre présent. Une femme avec le voile noir, qui porte un t-shirt vert sur des jeans : extrême Orient et extrême Occident ensemble. Elle est seule, à pieds. Elle a le bras droit levé et le poing fermé. Face à elle, imposant, la gueule d’un SUV, du toit duquel émerge, hiératique, Mahmoud Ahmadinejad. Derrière, les garde du corps. Le jeu des gestes touche : de provocation désespérée, celui de la femme ; mystique, celui du président iranien ».

Il s’agit d’ « un photomontage », qui certes semble « vraisemblable », pour arriver plus efficacement à « conditionner des idées, des croyances » . D’autre part, les manipulations abondent. À la fin du mois de juin 2009, les nouveaux media en Iran et tous les moyens d’information occidentaux diffusent l’image d’une belle fille touchée par une balle : « Elle commence à saigner, elle perd conscience. Dans les secondes qui suivent ou peu après, elle est morte. Personne ne peut dire si elle a été prise dans le feu croisé ou si elle a été touchée de façon ciblée ».

Mais la recherche de la vérité est la dernière chose à laquelle on pense : ce serait de toutes façons une perte de temps et ça pourrait même se révéler contre-productif. L’essentiel est ailleurs : « à présent la révolution a un nom : Neda ». On peut alors diffuser le message désiré : « Neda innocente contre Ahmadinejad », ou bien : « une jeunesse courageuse contre un régime vil ». Et le message s’avère irrésistible : « Il est impossible de regarder sur Internet de façon froide et objective la vidéo de Neda Soltani, la brève séquence où le père de la jeune femme et un médecin essaient de sauver la vie de le jeune iranienne de vingt-six ans » . Comme pour le photomontage, dans le cas aussi de l’image de Neda, nous sommes en présence d’une manipulation sophistiquée, attentivement étudiée et calibrée dans tous ses détails (graphiques, politiques et psychologiques) dans le but de discréditer et de rendre la plus odieuse possible la direction iranienne. (Voir addenda en fin de texte, NdT).

Et nous arrivons ainsi au « cas libyen ». Une revue italienne de géopolitique a parlé à ce propos d’ « utilisation stratégique du faux », comme le confirme en premier lieu la « déconcertante affaire des fausses fosses communes » (et d’autres détails sur lesquels j’ai attiré l’attention). La technique est celle dont on se félicite et qu’on utilise depuis des décennies, mais qui à présent, avec l’avènement des nouveaux media, acquiert une efficience terrible : « La lutte est d’abord représentée comme un duel entre le puissant et le faible sans défense, et rapidement transfigurée ensuite en une opposition frontale entre le Bien et le Mal absolus ». Dans ces circonstances, loin d’être un instrument de liberté, les nouveaux media produisent le résultat opposé. Nous sommes en présence d’une technique de manipulation, qui « restreint fortement la liberté de choix des spectateurs » ; « les espaces pour une analyse rationnelle sont comprimés au maximum, en particulier en exploitant l’effet émotif de la succession rapide des images » .

Et ainsi, on retrouve pour les nouveaux media la règle déjà constatée pour la radio et la télévision : les instruments, ou potentiels instruments, de liberté et d’émancipation (intellectuelle et politique) peuvent se renverser et souvent se renversent aujourd’hui en leur contraire. Il n’est pas difficile de prévoir que la représentation manichéenne du conflit en Libye ne résistera pas longtemps ; mais Obama et ses alliés espèrent dans l’intervalle atteindre leurs objectifs, qui ne sont pas vraiment humanitaires, même si la novlangue s’obstine à les définir comme tels.

Spontanéité d’Internet

Mais revenons au photomontage qui montre une dissidente iranienne défier le président de son pays. L’auteur de l’article que je cite ne s’interroge pas sur les artisans d’une manifestation sisophistiquée. Je vais essayer de remédier à cette lacune. A la fin des années 90 déjà, on pouvait lire dans l’International Herald Tribune : « Les nouvelles technologies ont changé la politiqueinternationale » ; ceux qui étaient en mesure de les contrôler voyaient augmenter démesurément leur pouvoir et leur capacité de déstabilisation des pays plus faibles et technologiquement moins avancés .

Nous sommes là en présence d’un nouveau chapitre de guerre psychologique. Dans ce domaine aussi les USA sont décisivement à l’avant-garde, ayant à leur actif des décennies de recherche et d’expérimentations. Il y a quelques années Rebecca Lemov, anthropologue de l’université de l’État de Washington, a publié un livre qui « illustre les tentatives inhumaines de la CIA et de certains parmi les plus grands psychiatres de « détruire et reconstruire » la psyché des patients dans les années 50 » . Nous pouvons alors comprendre un épisode qui s’est déroulé dans cette même période. Le 16 août 1951, des phénomènes étranges et inquiétants vinrent troubler Pont-Saint-Esprit, « un village tranquille et pittoresque » situé « dans le Sud-est de la France ». Oui, « le pays fut secoué par un mystérieux vent de folie collective. Cinq personnes au moins moururent, des dizaines finirent à l’asile, des centaines donnèrent des signes de délire et d’hallucinations […] Beaucoup finirent à l’hôpital avec la camisole de force ». Le mystère, qui a longtemps entouré ce coup de « folie collective », est maintenant dissipé : il s’agît d’une « expérimentation menée par la CIA, avec la Special Operation Division (SOD), l’unité secrète de l’Armée USA de Fort Detrick, au Maryland » ; les agents de la CIA « contaminèrent au LSD les baguettes vendues dans les boulangeries du pays », causant les résultats que nous avons vus ci-dessus . Nous sommes aux débuts de la Guerre froide : bien sûr les États-Unis étaient des alliés de la France, mais c’est justement pour ça que celle-ci se prêtait facilement aux expérimentations de guerrepsychologique qui avaient certes comme objectif le « camp socialiste » (et la révolution anticoloniale) mais pouvaient difficilement être effectuées dans les pays situés au-delà du rideau de fer.

Posons-nous alors une question : l’excitation et l’attisement des masses ne peuvent-ils être produitsque par voie pharmacologique ? Avec l’avènement et la généralisation d’Internet, Facebook, Twitter, une nouvelle arme a émergé, susceptible de modifier profondément les rapports de force sur le plan international. Ceci n’est plus un secret, pour personne. De nos jours, aux USA, un roi de la satire télévisée comme Jon Stewart s’exclame : « Mais pourquoi envoyons-nous des armées s’il est aussi facile d’abattre les dictatures via Internet que d’acheter une paire de chaussures ? » . À son tour, avec une revue proche du département d’État, un chercheur attire l’attention sur « comment il est difficile de militariser » (to weaponize) les nouveaux media pour des objectifs à court terme et liés à un pays déterminé ; il vaut mieux poursuivre des objectifs de plus ample envergure . Les accents peuvent varier, mais la signification militaire des nouvelles technologies est dans tous les cas explicitement soulignée etrevendiquée.

Mais Internet n’est-il pas l’expression même de la spontanéité individuelle ? Seuls les plus démunis (et les moins scrupuleux) argumentent ainsi. En réalité —reconnaît Douglas Paal, ex-collaborateur de Reagan et de Bush senior— Internet est actuellement « géré par une ONG qui est de fait une émanation du Département du Commerce des USA » . S’agit-il seulement de commerce ? Un quotidien de Pékin rapporte un fait largement oublié : quand en 1992 la Chine demanda pour la première fois à être reliée à Internet, sa requête fut rejetée en raison du danger que le grand pays asiatique ne put ainsi « se procurer des informations sur l’Occident ». Maintenant, au contraire, Hillary Clinton revendique l’ « absolue liberté » d’Internet comme valeur universelle à laquelle on ne peut renoncer ; et cependant —commente le quotidien chinois— « l’égoïsme des États-Unis n’a pas changé » .

Peut-être ne s’agit-il pas seulement de commerce. À ce sujet, l’hebdomadaire allemand Die Zeit demande des éclaircissements à James Bamford, un des plus grands experts en matière de services secrets états-uniens : « Les Chinois craignent aussi que des firmes américaines (étasuniennes, NdT) comme Google soient en dernière analyse des outils des services secrets américains (étasuniens, NdT) sur le territoire chinois. Est-ce une attitude paranoïde ? » « Pas du tout » répond-il immédiatement. Au contraire même —ajoute l’expert— des « organisations et institutions étrangères [aussi] sont infiltrées » par les services secrets étasuniens, lesquels sont de toutes façons en mesure d’intercepter les communications téléphoniques dans tous les coins de la planète et doivent être considérées comme « les plus grands hackers du monde » . Désormais —affirment encore dans Die Zeit deux journalistes allemands— cela ne fait aucun doute :

« Les grands groupes Internet sont devenus un outil de la géopolitique des USA. Avant, on avait besoin de laborieuses opérations secrètes pour appuyer des mouvements politiques dans des pays lointains. Aujourd’hui il suffit souvent d’un peu de technique de la communication, opérée à partir de l’Occident […] Le service secret technologique des USA, la National Security Agency, est en train de monter une organisation complètement nouvelle pour les guerres sur Internet » .

Il convient donc de relire à la lumière de tout ceci quelques événements récents d’explication non aisée. En juillet 2009 des incidents sanglants sont survenus à Urumqi et dans le Xinjiang, la région de Chine habitée surtout par des Ouigours. Sont-ce la discrimination et l’oppression contre des minoritésethniques et religieuses qui les expliquent ? Une approche de ce type ne semble pas très plausible, à en juger du moins par ce que réfère de Pékin le correspondant de La Stampa :

« De nombreux Hans d’Urumqi se plaignent des privilèges dont jouissent les Ouigours. Ceux-ci, de fait, en tant que minorité nationale musulmane, ont à niveau égal des conditions de travail et de vie bien meilleures que leurs collègues Hans. Un Ouigour, au bureau, a l’autorisation de suspendre son travail plusieurs fois pas jour pour accomplir les cinq prières musulmanes traditionnelles de la journée […] En outre ils peuvent ne pas travailler le vendredi, jour férié musulman. En théorie ils devraient récupérer le dimanche. Mais le dimanche les bureaux sont en fait déserts […] Un autre point douloureux pour les Hans, soumis à la dure politique d’unification familiale qui impose encore l’enfant unique, est le fait que les Ouigours peuvent avoir deux ou trois enfants. En tant que musulmans, ensuite, ils ont des remboursements en plus dans leur salaire étant donné que, ne pouvant pas manger de porc, ils doivent se rabattre sur la viande d’agneau qui est plus chère » .

Elles apparaissent alors pour le moins unilatérales ces accusations portées par l’Occident contre le gouvernement de Pékin de vouloir effacer l’identité nationale et religieuse des Ouigours. Alors ?

Réfléchissons sur la dynamique des incidents. Dans une ville côtière de Chine où, malgré les différentes traditions culturelles et religieuses préexistantes, des Hans et des Ouigours travaillent côte à côte, se répand tout d’un coup la rumeur selon laquelle une jeune fille han a été violée par des ouvriers ouigours ; il en résulte des incidents au cours desquels deux Ouigours perdent la vie. La rumeur qui a provoqué cette tragédie est fausse mais voici que se répand alors une deuxième rumeur plus forte encore et encore plus funeste : Internet diffuse dans son réseau la nouvelle selon laquelledans la ville côtière de Chine des centaines de Ouigours auraient perdu la vie, massacrés par les Hans dans l’indifférence et même sous le regard complaisant de la police. Résultat : des tumultes ethniquesdans le Xinjiang, qui provoquent la mort de presque 200 personnes, cette fois presque toutes hans.

Eh bien sommes-nous là en présence d’une intrication malheureuse et fortuite de circonstances ou bien la diffusion des rumeurs fausses et tendancieuses visait-elle le résultat qui s’est effectivement produit ensuite ? Nous sommes dans un situation où il s’avère désormais impossible de distinguer la vérité de la manipulation. Une société étasunienne a réalisé des « programmes qui permettraient à un sujet engagé dans une campagne de désinformation de prendre simultanément jusqu’à 70 identités (profils de réseaux sociaux, account in forum etc.) en les gérant parallèlement : le tout sans qu’on puisse découvrir qui tire les ficelles de cette marionnette virtuelle ». Qui a recours à ces programmes ? Il n’est pas difficile de le deviner. Le quotidien cité ici, non suspect d’antiaméricanisme (anti-étasunien, NdT) précise que la société en question « fournit des services à diverses agences gouvernementales étasuniennes, comme la CIA et le ministère de la Défense » . La manipulation de masse célèbre son triomphe tandis que le langage de l’Empire et la novlangue se font, dans la bouche d’Obama, plus doux et suaves que jamais.

Revient alors en mémoire l’ « expérimentation conduite par la CIA » pendant l’été 1951, qui produisit « un mystérieux vent de folie collective » dans « le village pittoresque et tranquille » de Pont-Saint-Esprit. Et de nouveau nous voici obligés de nous poser la question initiale : la « folie collective » peut-elle être produite seulement par voie pharmacologique ou bien aujourd’hui peut-elle être le résultat du recours, aussi, aux « nouvelles technologies » de la communication de masse ?

On comprend alors les financements par Hillary Clinton et par l’administration Obama destinés aux nouveaux media. Nous avons vu que la réalité des « guerres sur Internet » est désormais reconnue même par de réputés organes de presse occidentaux ; sauf que dans le langage de l’Empire et dans la novlangue la promotion des « guerres sur Internet » devient la promotion de la liberté, de la démocratie et de la paix.

Les cibles de ces opérations ne restent pas sans rien faire : comme dans toute guerre les faibles cherchent à combler leur désavantage en apprenant des plus forts. Et voici que ces derniers crient au scandale : « Au Liban ceux qui maîtrisent le plus les news media et les réseaux sociaux ne sont pas les forces politiques pro-occidentales qui soutiennent le gouvernement de Saad Hariri, mais les « Hezbollah » ». Cette observation laisse poindre un soupir : ah, comme ce serait beau si, ainsi qu’il en a été pour la bombe atomique et pour les armes (proprement dites) les plus sophistiquées, même pour les « nouvelles technologies » et les nouvelles armes d’information et de désinformation de masse, ceux qui détiennent le monopole étaient les pays qui infligent un interminable martyre au peuple palestinien et qui voudraient continuer à exercer au Moyen-Orient une dictature terroriste ! Le fait est —se lamente Moises Naïm, directeur de Foreign Policy— que les USA, Israël et l’Occident n’ont plus affaire aux « cyberidiots d’autrefois ». Ceux-ci « contre-attaquent avec les mêmes armes, font de la contre information, empoisonnent les puits » : une véritable tragédie du point de vue des présumés champions du « pluralisme » . Dans le langage de l’Empire et dans la novlangue, la timide tentative de créer un espace alternatif à celui qui est géré ou hégémonéisé par la superpuissance solitaire devient un « empoisonnement des puits ».

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  • #11900
    Le 28 avril à 23:03 par Jean-Bernard
    Que se passe-t-il en Syrie ?

    Pfff, est-ce que quelqu’un avait cru que Bachar El Assad tirait vraiment sur les civils ? Nan mais sérieusement…
    Nos médias sont des cancers qui ne veulent pas disparaitre !

    Répondre à ce message

    • #11992
      Le 29 avril à 15:29 par Mohamed
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      La situation en Syrie est exactement la même que celle au Bahrein mais inversée. Au Bahrein on a une minorité Sunnite qui écrase une majorité chiite et en Syrie on a une minorité Alaouites pro chiites qui écrase la majorité Sunnite.
      Quequ’un qui crie à la révolution au Bahrein et crie à la manipulation en Syrie prend une position purement communautariste chiite et inversement pour les sunnites qui font pareil pour le Bahrein. Le rapport de force communautaire est devenu une réalité malheureusement. Soit on est cohérent et on soutient les deux révolutions soit on est communautariste et on soutient uniquement la révolution de sa communauté et là on va tout droit à la guerre sunnite chiite.Aujourd’hui l’ Empire occidentale ne souhaite qu’une seule chose c’est cette guerre sunnite chiite. Quand on a compris cela , on peut analyser les évenements au moyen orient.

      Pour cela il doit maintenir une tension entre les deux communautés en soutenant les chiites en Irak avec un homme sorti de nulle part qui Nouri Almaliki contre les sunnite, en soutenant les sunnites au Bahrein contre les chiites. Voila pourquoi les médias occidentaux font l’impasse sur le Bahrein.

      Maintenant pour en revenir en Syrie, la mafia occidentale est en train de regler son compte à un de leurs agents qui est devenus inutile, donc ils font le ménage, et quand l’agent enquestion a compris qu’il voulait le liquider après l’avoir utiliser au liban, en 1975 pendant la guerre civile,il a commencé à prendre position contre le sionisme. Seulement si la mafia d’une ville liquide un de ses anciens agents on va pas aller manifester en disant que l’agent enquestion était le défenseur de la résistance … alors qu’il fait ca uniquement pour sauver ca peau. C’est ca la réalité de la Syrie.Le clan Assad a été utilisé par les occidentaux au Liban (et a tué d’ailleurs des centaines de palestiniens au passage pendant la guerre civile. Et quand les occidentaux voulaient l’éliminer il a fait volte face pour se protéger.

      Seulement tu te dois d’avoir une analyse politique qui ne se limite pas simplement à prendre les médias occidentaux à contre-pieds. Il faut pousser plus loin et comprendre quel est leurs objectifs à long termes : La guerre sunnite chiites, c’est tout ce qu’ils veulent.
      Pour cette révolution n’a rien avoir la politique étragnère de Assad, c’est la politique intérieure qui est en cause.
      Tu parles souvent de l’Iran mais on aimerait bien que la situation Politique de la Syrie soit la même que celle de l’Iran.
      En Iran le président est élu à 55% des voix, chez c’est 99,7 % des voix, en Iran le président a le droit uniquement à deux mandats puis il change. En syrie il est élu à vie de Père en fils. En Iran il a plusieurs partis politique, en Syrie il n’y en a qu’un. C’est ca le problème de la Syrie.

      Pour Finir t’as déjà vu une personne sortir des slogan pro khadam. Khadam Assad même combat !!!
      Et enfin tu parle des frères musulmans mais ils sont tous morts ou en exile comment ils pourraient prendre le pouvoir, cette révolte n’a rien avoir les partis politiques , d’ailleurs on voit bien comment le régime change de version toutes les semaines.
      Au début c’était des frères musulmans , puis des pro khadam, puis des libannais du courant du futur puis des salafistes… Faut se mettre d’accord sur une faction à accuser ils seront plus crédibles.

    • #11993
      Le 29 avril à 15:31 par Mohamed
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      Curieusement les sniper ne tuent que dans les manifestations anti régimes. Y a aucun sniper frères musulmans , salafistes , pro Hariri qui tue dans les manifestations pro régime. Curieux ? non ?

  • #11999
    Le 29 avril à 16:03 par Pogomais
    Que se passe-t-il en Syrie ?

    En 51 c’était de la mescaline(ou un léger dérivé) pas du LSD, c’est d’ailleurs encore une autre preuve de désinformation, les symptômes sont clairement ceux de la mescaline, aucune investigation, ni vérification. Même les journalistes de bonne foi, qui relayent les dépêches AFP y participent. Maintenant ce qui est étonnant c’est qu’autant de personnes y croient, comme par exemple le mariage en Angleterre, 2 milliards(desinfo ?) de pingouin pour regarder les 2 personnes les moins intéressantes de la planète.

    Répondre à ce message

    • #12111
      Le 30 avril à 08:43 par Didier
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      On a parlé d’intoxication à l’ergot de seigle, dont les alcaloïdes sont clairement apparentés au LSD. De plus, aucun décès n’a jamais été documenté suite à une intoxication à la mescaline.

  • #12807
    Le 3 mai à 18:32 par Alaqsa
    Que se passe-t-il en Syrie ?

    REPONSE AUX COMMENTAIRES DE MOHAMED :
    Bonjour à Tous.
    Avant tout, désolé Mohamed, je n’ ai rien contre toi, tu es certainement sincère dans ta démarche mais je crois que tu n’ a pas très bien compris la position des gens que tu critiques.

    Mohamed dit : La guerre sunnite chiites, c’est tout ce qu’ils veulent.
    Pour cette révolution n’a rien avoir la politique étrangère de Assad, c’est la politique intérieure qui est en cause.

    Je suis bien d’ accord. Mais alors pourquoi raisonnes-tu, toi aussi seulement en termes de chiites et sunnites ? C’est juste une question amicale, ne le prends pas mal mais pourquoi ne parles-tu pas de sionistes et d’antisionistes par exemple, puisque c’ est uniquement cet argument quenous autres avançons.
    Autre point, tu dis que c’est la politique intérieure qui est en cause. Eh bien pourquoi ne pas laisser tout simplement les gens régler çà de l’intérieur alors ?
    Avant tout, il faut savoir que les manifs pro-président étaient largement majoritaires en Syrie, pour preuve cette vidéo :
    http://www.youtube.com/watch?v=8QhC…
    Et c’était comme çà dans toutes les villes…

    Mais même si çà n’était pas le cas, ce n’est ni à toi ni à moi ni à qui que ce soit en dehors dessyriens de décider de ce qui est bon pour eux et de régler les problèmes à leur place. Sinon çà s’appelle de l’ingérence dans les affaires d’un pays et çà ressemble fort à la politique US. C’est d’ ailleurs ce que fait l’Arabie saoudite au Bahreïn. Notre rôle à nous c’est d’améliorer la politiqueintérieure de notre pays, c’est tout…
    Moi, je m’oppose à Bahreïn, uniquement pour leur politique extérieure et je m’oppose au fait quel’armée saoudienne tue des bahreinis alors qu’elle n’a rien à faire là-bas… il n’y a aucunequestion chiite-sunnite. En Syrie, la politique intérieure ne me regarde pas et aucune armée étrangère ne massacre des syriens. Quant à leur politique extérieure, elle est juste inattaquable depuis 10 ans et tous les arabes le savent très bien.

    Mohamed dit : La situation en Syrie est exactement la même que celle au Bahreïn mais inversée.

    Tout à fait d’accord, tellement inverse que le Bahreïn accueille une base militaire américaine sur son sol pour tenir en joue l’ Iran. Que Le Bahreïn est membre du Conseil de Coopération du Golf créé sous la pression des U.S.A.
    Les interventions militaires américaines en Irak, en Afghanistan et dans toute la région d’Asie Centrale ont été coordonnées depuis le Conseil de Coopération du Golf. Voilà pour la politiqueMilitaire du Bahreïn.
    Y a-t-il une base américaine en Syrie ? Rien du tout… Déjà que tous les Mc Do en Syrie se comptent sur les doigts de la main et encore je suis gentil… alors des bases militaires…
    La Syrie est sans doute le plus gros soutien du Hezbollah et du Hamas après l’Iran. Est-ce que le Hamas est persécuté en Syrie ? Non, et est-ce que le Hamas est chiite ? Non, sunnites.
    Tayyip Erdogan entretient des relations exceptionnellement bonnes avec la Syrie… est-ce que les turcs sont chiites ? Non, sunnites.
    La vérité est que ceux qui se sentent en danger en Syrie sont ceux qui servent directement ou indirectement les intérêts Américano-sionistes, qu’ils soient juifs, chrétiens, chiites, sunnites ou athées… ceux qui préfèrent voir à la tête de l’état un homme de sa communauté religieuse bon toutou des américains plutôt qu’un homme d’une autre communauté, héros de la lutte antisioniste.

    Mohamed dit : Au Bahreïn on a une minorité Sunnite qui écrase une majorité chiite et en Syrie on a une minorité Alaouites pro chiites qui écrase la majorité Sunnite.

    En Syrie on a une armée composée de toutes les confessions qui écrase des groupes armés. Les sunnites sont logés à la même enseigne que les chrétiens, alaouites, druzes ou ismaéliens. Je tiens à rappeler que La Syrie accueille 2 millions de réfugiés Irakiens sans se poser la questionde savoir s’ils sont chiites ou sunnites. Et je ne parle pas du nombre de palestiniens accueillis et qui bénéficient de même droit que les nationaux Syriens. Est-ce que les Palestiniens sont chiites ? Non, sunnites.

    Mohamed dit : Quelqu’un qui crie à la révolution au Bahreïn et crie à la manipulation en Syrie prend une position purement communautariste chiite et inversement pour les sunnites qui font pareil pour le Bahreïn.

    Premièrement, nous ne soutenons pas les chiites au Bahreïn, nous soutenons la population arabo-musulmane qui vit dans un état collabo de l’impérialisme américain comme nous soutenions les Egyptiens face à Moubarak… et pourtant il n’y a pas de chiites en Egypte.
    Deuxièmement, ni la majorité Syrienne, ni la majorité bahreïnie ne demandent la chute du Roi ou du président.
    En plus nous sommes pour que la population Bahreïnie et syrienne puisse demander des réformes comme ils le font si çà peut améliorer leurs conditions de vie. Mais le problème est quec’est l’armée saoudienne qui s’occupe de la répression au Bahreïn… Qu’auraient dit l’occident et ses toutous si l’armée iranienne tuait des manifestants syriens ?
    De plus j’affirme haut et fort que si nous n’ avons aucun souci avec la réclamation de réformes enSyrie, (qui ont d’ ailleurs eut lieu), nous nous opposons aux groupes étrangers qui veulent la chute pure et simple du président Alassad alors même qu’il est le président arabe qui a le plus fait pour la lutte antisioniste ces 10 dernières années. Et si quelqu’ un n’est pas d’ accord avec çà, alors qu’il nous donne l’exemple d’un président arabe qui a soutenu un groupe qui a mis une raclée à Israël, comme le Hezbollah en 2006, s’ il vous plait juste un exemple… et expliquez-nous pourquoi le siège du Hamas (sunnite) ne se trouve ni au Bahreïn, ni en Arabie Saoudite, ni en Egypte… ni….ni.. ni… mais bel et bien en… Syrie.
    Après pour ceux qui vont dire que si Bashar Alassad était vraiment antisioniste, il aurait duattaquer israel… je vous réponds tout simplement que si vous vous sentez d’y aller à sa place, n’hésitez surtout pas, on serait tous très heureux de voir quelqu’ un obtenir de meilleurs résultats. En attendant ce grand moment de gloire, je continue de penser que vos propos ne servent qu’ à diviser l’ alliance Teheran-Damas-Hezbollah qui contient Israël à la frontière sud libanaise. Parce que sur internet, on peut tout dire… tout faire mais en attendant ni l’Egypte, ni les pays du golf n’ont bougé le p’tit doigt face à Israël depuis bien longtemps. Pour la Syrie, la dernière fois c’est 2006 en appuyant le hezbollah… qui dit mieux ?

    Mohamed dit : La mafia occidentale est en train de régler son compte à un de leurs agents qui est devenus inutile, donc ils font le ménage, et quand l’agent en question a compris qu’il voulait le liquider après l’avoir utiliser au Liban, en 1975 pendant la guerre civile, il a commencé à prendre position contre le sionisme.(…) Et quand les occidentaux voulaient l’éliminer il a fait volte face pour se protéger.

    Première chose, je crois que tu n’as pas compris qu’en 1975, Bashar Alassad n’était pas au pouvoir. C’était son père le président donc si la Mafia occidentale sont en train de le liquider, comme tu le dis, ils ont 11 ans de retard puisqu’ il est mort en 2000.
    Mais bon, passons sur ce petit détail sans importance. Je te réponds que si la Syrie n’est antisioniste que depuis 1975, et bien tant mieux parce qu’en 2011 on ne voit toujours pas d’autres pays arabes qui prennent position aussi franchement. Mais bon… tu sembles quand même oublier que la Syrie était déjà en guerre contre Israël en 1967 et que c’ est l’ Egypte qui a fait capoter l’ union arabe en abandonnant le combat dès qu’elle a repris le Sinaï…
    Et puis, je ne savais pas qu’il y a des agents occidentaux alliés de la république islamique d’Iran, du hezbollah et du Hamas… là on en a appris une belle. Par contre à Bahreïn… est-ce qu’ il y a d’ autres agents occidentaux qui soutiennent le hezbollah… ?

    Mohamed dit : on voit bien comment le régime change de version toutes les semaines.
    Au début c’était des frères musulmans, puis des pro khaddam, puis des libanais du courant du futur puis des salafistes

    D’ abord, on peut très bien être libanais salafiste pro-Khaddam et si tu connais bien la région, tu dois savoir qu’il y en a plus d’un au Liban. Mais sans aller jusque là, il peut très bien y avoir divers mouvements qui travaillent à un même objectif, c’est le cas en Libye et c’est le cas dans toute guerre, çà s’appelle collaboration… ou coalition… ou alliance.

    Cà y est…, j’ ai finis.
    J’ espère vraiment que tu ne prendras pas mon mail comme une attaque mais il était vraiment très important que quelqu’ un t’ explique nos positions.
    Je suis tout à fait d’ accord avec toi concernant le fait qu’il ne faille pas se diviser entre chiites et sunnites. Mais il faut en tout cas mettre fin à ce double langage que tiennent certains musulmans face au régime sioniste et commencer à honorer ceux qui agissent pour de bon et tous les musulmans sont d’ accord avec çà, qu’ ils soient sunnites ou chiites.

    Que la paix soit sur tous nos frères chiites, sunnites, sur tous les croyants sincères et sur les hommes de bien.

    Répondre à ce message

    • #13047
      Le 4 mai à 12:35 par Mohamed
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      @ Mon frère Alaqsa :
      Merci pour tes réponses, j’ai moi aussi l’impression que tu es vraiement sincère dans ta lutte antisioniste et je vais essayer de te répondre :

      1- On peut avoir une politique étrangère Antisioniste et avoir une politique intérieurecatastrophique. Tu arrêtes pas de me parler de la lutte antisioniste : Très bien, on est d’accord mais c’est pas le sujet.

      2- Tu nous parles de l’axe Iran-Syrie. Mais on aimerait bien que la politique interne de la syriesoit comme celle de l’Iran. En Iran le président est élu à 54 % des voix, en Syrie il est élu à 99, 7 %. En Iran il a le droit à 2 mandats max. EN syrie il est élu à vie de père en fils. En Iran y a des partis politiques. En syrie ils sont tous interdits.

      3- Tu dis laissons au syrien le soin de choisir. Je suis syrien et ma famille vit en Syrie.
      Tu dis la politique interne ne me regarde pas. Mais moi elle me préoccupes énormément.
      Les manifestations, mes oncles étaient dans ces manifestations pro-régime alors qu’ils détestent ce régime. Tu sais pourquoi ? Car les fonctionnaires qui ne vont pas au manifestations se font licencier.
      Et puis c’est facile de sortir dans les manifestations pro-régime où il n’y a aucun mort.
      Le courage c’est de sortir dans des manifestations où on se prends des balles dans la tête.
      Regarde y a aussi beaucoup de monde chez les anti-régime :http://www.youtube.com/watch?v=dz6b…

      4- Tu parles des bases américaines au bahrein, tu parles de l’ingérence, mais tout le monde fait de l’ingérance. L’Iran n’a pas fait d’ingérance en Irak peut être avec l’aide des Américains. Y a pas de bases américaines dans le nouvel Irak pro-chiites peut être, y a pas que chez les sunnites que y a des bases américaines. Qui a mis le pro-américaines chiites Nouri Almaliki au pouvoir après l’arrivée des US. Faut arrêter de nous présenter toujours les chiites comme des antisioniste et les sunnites comme des pro-sionistes. On va droit au clash avec ce genres de raisonnement communautaire.
      Je suis très pessimiste quant à la guerre Sunnite chiites qui risque d’arriver car malheureusement les sunnites et les chiites foncent tous droit dans le piège des occidentaux. Les chiites en soutenant aveuglément le clan Assad et les sunnites en soutenant aveuglément le clan Khalifas.

      5- Le gouvernement qui va arriver après la dynastie des Assad continuera inchallah à soutenir le Hezbollah et le Hamas car aucune dynastie n’est éternelle.

      6- L’histoire des groupes armés n’est qu’un mensonge du gouvernement syrien. C’est curieux car c’est exactement les même excuses bidons que sortent les pro-régime au Bahrein. Et puis c’est curieux que les groupes armées ne tirent que dans les manigestations anti-régime. Pourquoi personne n’est mort dans les manifestations pro-régime.

      7- Bachar est le fils de son père et suit la même politique. En fait c’est justement après avoir dégagé le clan Assad du Liban que les Assad ont compris que les occidentaux voulaient les liquider et ainsi ils se sont réfugier dans l’antisionisme.
      8- Pour finir je pense que tu n’y connais absolument rien du tout au courant islamiquessunnites alors je vais essayer de t’expliquer.

      Les salafiste considèrent les frères musulmans comme des égarés voir des mécréants.
      Les libannais du courant du futur détestent les salafistes et les considèrent comme desfanatiques haineux.
      Les frères musulmans haissent Khaddam car il les a massacré dans les années 80 surout à Hama.

      Je vois mal tout ce beau monde s’allier alors qu’ils se haissent entre eux plus qu’il ne sont opposés au clan Assad et Makhlouf.
      De plus je t’invite à aller dans une mosquée et discuter avec un salafistes. Tu verras qu’ils sont contre les révolutinos arabes. Qu’ils sont contre le principe même de la manifestation. Renseigne toi mon frère.

      Pour finir regarde cette video mon frère, tu ne t’imagines pas Le prophète Mouhammad paix sur lui et l’Imam Ali ibn Abitaleb en train de détruire les statues des polythéistes à la Mecque. Hé bien c’est pareil, on détruits toutes les statues…et les régimes qui les propagent. Les Assad ont pollués toutes les villes de Syrie avec des statues et rien que pôur ca , tout musulman respectant son dogme doit s’opposer à cette pratique.

      http://www.youtube.com/watch?v=FHoZ…

    • #13226
      Le 5 mai à 06:26 par Alaqsa
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      Salam Alaykum Mohamed.
      Je te remercie d’avoir pris le temps de répondre, c’était très intéressant. Mais s’il y a des points avec lesquels je suis d’ accord, il y en a d’autre ou j’ai beaucoup de mal à saisir lalogique du propos. Voici donc ce que j’ en penses.

      Mohamed dit : Tu arrêtes pas de me parler de la lutte antisioniste : Très bien, on est d’accord mais c’est pas le sujet.

      Tu as le droit de considérer que ce n’ est pas le sujet mais je considère pour ma part que c’ est justement çà le plus important… parce que c’ est uniquement pour çà qu’ obama, sarkozy, les médias occidentaux et tous les plus grands ennemis de l’ islam vous soutiennent… pour la sécurité d’ Israël, et pas pour le peuple syrien. Après, évidemment… l’ antisionisme n’est pas l’unique sujet important mais je considère que la libération de la Palestine doit être et est la priorité de tous les musulmans (je ne penses pas exagérer en disant çà, La preuve c’ est qu’ il n’ y a que sur ce sujet que tous les musulmans sont d’ accord). Donc si la libération de la Palestine est LA priorité, quand un objectif plus petit met en péril le premier objectif, on devrait selon moi laisser la priorité au plus important des 2.
      Sinon pour te répondre concernant la politique intérieure syrienne… tu as l’air de préférer celle de l’Iran. C’est ton droit… Je répète que n’ayant pas la nationalité syrienne, je ne veux pas rentrer dans un débat interne qui ne me regarde pas. Quant à toi, si tu as la nationalitésyrienne, c’ est ton droit d’ essayer d’ influencer le cours des choses. Mais me concernant, je ne suis pas un colon pour aller imposer mes idées à un peuple largement assez cultivé pour gérer ses affaires tout seul. Si une partie du peuple a décidé de manifester, je répète que je n’ai aucun problème avec çà. Mais alors respectons le fait que les pro Alassad aussi ont décidé de manifester pour exprimer leurs idées et ils sont incontestablement plus nombreux, la comparaison de nos 2 vidéos le prouve.

      Mohamed dit : les fonctionnaires qui ne vont pas au manifestations se font licencier.

      Je t’avoues que je doute de cette info. Si tu as une preuve, elle serait la bienvenue. En tout cas je connais des syriens boursiers ou qui donnent des cours à l’université qui ne sont pas allés dans les manifs pro Alassad.

      Mohamed dit : Et puis c’est facile de sortir dans les manifestations pro-régime où il n’y a aucun mort.

      Le courage c’est de sortir dans des manifestations où on se prends des balles dans la tête.
      Oui sauf qu’on ne choisit pas sa manif uniquement par rapport au courage qu’il faut pour s’y rendre, on la choisit en premier lieu parce qu’elle représente nos idées. Et je te rappelle quand même qu’il y a beaucoup de morts même du côté du gouvernement, notamment dans l’armée, on pourrait peut-être parler de courage là aussi…

      Mohamed dit : Tu parles des bases américaines au bahrein,

      Oui je parles des bases américaines au Bahrein et affirme qu’ il n’ y en a ni en Iran ni en Syrie. Cà mérite quand même d’ être dit.

      Mohamed dit : L’Iran n’a pas fait d’ingérance en Irak peut être avec l’aide des Américains.

      Je ne vois pas le rapport. Je t’ai parlé de l’armée saoudienne qui fait de la répression au Bahrein. Y a-t-il UN SEUL soldat Iranien en Irak, en Syrie, en France ou en Alaska…. ???
      La réponse est évidemment non… par contre il y a des soldats américains en Irak,des israëliens en Palestine et des saoudiens au Bahrein, ce sont des faits.

      Mohamed dit : Y a pas de bases américaines dans le nouvel Irak pro-chiites peut être,

      Si, mais est-ce que j’ai dit que je défendais l’Iraq ou que je défendais les chiites ? C’est bel et bien toi qui fait une fixation sur les chiites et non pas moi sur les sunnites. Relis mon mail et tu verras que je n’ai jamais dit que j’approuvais la politique iraquienne ni que les chiites étaient tous des saints. D’ ailleurs je préfère de très très loin le Hamas aux pro Mousavi en Iran. Par contre, je ne rabaisserai jamais l’ axe Teheran-Damas pour faire plaisir à qui que ce soit non plus, parce que je le répète haut et fort : çà sent beaucoup moins John Wayne dans ce coin làque dans le golf arabique. N’ importe qui est d’ accord avec çà, y compris les turcs et le Hamas, ce sont des faits. Après, je note quand même qu’il y a un souci assez profond parceque dès qu’on défend la ligue antisioniste, on nous sort les chiites ci… les chiites çà… Est-ceque vous considérez qu’il n’y a que des chiites qui sont antisionistes ? Dans ce cas là… c’est un complexe que vous vous mettez tous seul… Pour ma part j’ y inclus aussi la Turquie, le Hamas et plus récemment l’ Egypte, Merci mon Dieu, en espérant que çà dure, si Dieu veut

      Mohamed dit : y a pas que chez les sunnites que y a des bases américaines.

      J’ ai jamais dit çà.

      Mohamed dit : Qui a mis le pro-américaines chiites Nouri Almaliki au pouvoir après l’arrivée des US.

      Je comprends pas ta question… en quoi s’ agit-il d’ une ingérence étrangère ? Almaliki n’ est pas Iraquien ???

      Mohamed dit : Faut arrêter de nous présenter toujours les chiites comme des antisioniste et les sunnites comme des pro-sionistes. On va droit au clash avec ce genres de raisonnement communautaire.

      Excuse-moi mais je crois rêver. Est-ce que tu peux citer un seul mot venant de ma part disantque tous les chiites étaient antisioniste et que tous les sunnites étaient pro sionistes ? Il me semblait pourtant avoir bien insisté sur le fait que le Hamas et la République Turque étaient totalement exemplaires sur ce point. Hors je pense que tu es assez cultivé pour savoir que le Hamas et les turcs sont sunnites… J’ ai un peu de mal à te suivre des fois…

      Mohamed dit : 6- L’histoire des groupes armés n’est qu’un mensonge du gouvernement syrien.

      A mon tour de te poser une question. S’il n’y a pas de groupes armés en Syrie, comment les militaires décédés se sont-ils fait tué ? Les cadavres portent pourtant des impacts de balles.

      Mohamed dit : Et puis c’est curieux que les groupes armées ne tirent que dans les manigestations anti-régime. Pourquoi personne n’est mort dans les manifestations pro-régime.

      Je t’encourage à te renseigner sur les tentatives de coups d’états qui ont eu lieu en Iran et au Venezuela et tu verras que des personnes liées à des services secrets étrangers (pour ne pas citer lequel…) tiraient sur des manifs anti-gouvernement pour justement le discréditer aux yeux de la population et pousser le peuple à le chasser.
      De plus, effectivement, je ne pense pas qu’ils aient tiré dans des manifs pro Alassad, mais en tout cas des groupes armés ont tiré sur des civils, des pompiers et des militaires, çà devrait suffire non ?

      Mohamed dit : Bachar est le fils de son père et suit la même politique. En fait c’est justement après avoir dégagé le clan Assad du Liban que les Assad ont compris que les occidentaux voulaient les liquider et ainsi ils se sont réfugier dans l’antisionisme.

      Avec tout mon respect, je ne suis pas sur de t’avoir bien compris tellement l’ erreur de ton point de vue me semble grosse. Alors si j’ai mal compris, n’hésites pas à me corriger. Mais sinon, Hafez Alassad (le père) était antisioniste depuis le début puisqu’ il est entré en guerre contre Israël en 1967. De plus, il a soutenu le Hezbollah avant que les occidentaux ne les dégagent du Liban, comme tu dis puisque la Syrie s’est retirée en 2005, hors Hafez Alassad est mort en 2000. Quant à Bashar, s’il suit la même politique que son père comme tu le disais toi-même, je vois pas sur quoi tu te bases pour soutenir qu’il n’ aurait pas été antisioniste jusqu’ en 2005. Cà a toujours été un pro Hezbollah à ma connaissance, hors quand on est pro hezbollah çà a quand même une toute petite connotation antisioniste.

      Mohamed dit : 8- Pour finir je pense que tu n’y connais absolument rien du tout au courantislamiques sunnites alors je vais essayer de t’expliquer.

      Vas-y eclaire-moi… ;-)


      Mohamed dit : Les salafiste considèrent les frères musulmans comme des égarés voir des mécréants.

      Sauf que je ne t’ ai pas parlé des frères musulmans…

      Mohamed dit : Les frères musulmans haissent Khaddam car il les a massacré dans les années 80surtout à Hama.

      Jusque là, je suis d’ accord.

      Mohamed dit : Les libannais du courant du futur détestent les salafistes et les considèrent comme des fanatiques haineux.

      On est d’ accord.

      Mohamed dit : Je vois mal tout ce beau monde s’allier alors qu’ils se haissent entre eux plus qu’il ne sont opposés au clan Assad et Makhlouf.

      Très bien. Donc maintenant que tu m’as « expliqué » les courants sunnites auxquels je suis censé ne rien connaître… puis-je te demander en quoi tu n’es pas d’ accord avec ce que je te disais ? Parce qu’ en fait, je ne contredis rien de ce que tu dis concernant les écoles sunnites sauf que je ne vois pas en quoi certains salafiste libanais ne pourraient pas s’ allier à des pro-khaddam (celui de 2011, pas celui des années 80) pour atteindre un objectif temporaire commun, la chute de Bashar Alassad. Tu as peut-être une bonne réponse à çà… mais pour l’ instant je ne vois rien de clair tes explications.

      Mohamed dit : De plus je t’invite à aller dans une mosquée et discuter avec un salafistes. Tu verras qu’ils sont contre les révolutinos arabes.

      Qu’ils sont contre le principe même de la manifestation. Renseigne toi mon frère.
      C’ est déjà fait et effectivement j’ ai entendu certains groupes qui s’ opposaient aux manifs en Egypte. Mais j’ai discuté aussi avec certains salafistes qui ne sont absolument pas contre les révolutions arabes, alors après… s’ils sont en cohérence avec leur idéologie ou non, çà je t’avoues que n’ étant pas salafiste, çà me dépasse un peu. Mais dans les faits j’en connais plus d’un qui ne sont absolument pas opposés aux révolutions arabes pour la Syrie comme pour ailleurs. Concernant le droit de manifester, c’est un peu hors-sujet parce que le gouvernement syrien ne leur reproche pas de manifester mais de tirer entre autre sur l’armée.

      Mohamed dit : Les Assad ont pollués toutes les villes de Syrie avec des statues et rien que pôur ca , tout musulman respectant son dogme doit s’opposer à cette pratique.

      Polluer… j’ suis pas un grand fan des statues moi non plus mais enfin bon, en Syrie y en a pas une tous les 10 mètres non plus. Après, si vous voulez casser de la pierre, çà vous regarde et à la limite çà ne me dérange pas plus que çà, j’ ai pas trop la fibre artistique. Mais delà à considérer çà comme un devoir et une obligation, j’suis pas d’ accord… du moment où ces statues ne font pas l’objet d’une adoration, ce qui n’est pas le cas en Syrie.
      Mais bon… c’ est encore une fausse question parce que la revendication n’ est pas de casser de la pierre… mais bel et bien de saccager tout ce qui représente le président avant d’ aller lui ôter sa place. Hors encore une fois, d’ un point de vue antisioniste je considère que le réel devoir serait de s’unir contre l’ occupation de la Palestine et d’ éviter la division en Islam.

      Bon… voilà pour mes réactions à ce que tu disais. Je suis désolé mais je n’ai répondu que aux choses sur les quelles je ne suis pas d’ accord…parce que déjà que c’ est long.

      Maintenant je te repose les mêmes questions que dans ma première réponse :

      - Pourquoi raisonnes-tu toujours en terme de chiite-sunite alors qu’on ne te parle que de sionisme et d’antisionisme ? Tu dis être opposé à l’opposition chiite sunnite et je suis sur quetu es sincère mais je t’invite à te relire… tes questions ou réactions sont toujours portées là-dessus.

      Et pour te prouver que selon moi, la rivalité sunnite-chiite n’ a rien à voir dans ces problèmes, je te repose les questions auxquelles tu n’ as pas répondus :

      - Y a-t-il une base militaire en Syrie ?
      - Est-ce que le Hamas (sunnite) est persécuté en Syrie ?
      - Est-ce que le Hamas et les turcs qui entretiennent de très bonnes relations avec la Syriesont chiites ?
      - Est-ce que les réfugiés Palestiniens en Syrie sont chiites ?
      - Qu’auraient dit l’occident et ses toutous (donc entre autre le Bahrein) si l’armée iranienne tuait des manifestants syriens ?
      - Si la Syrie est un ancien agent occidental, est-ce qu’ il y a d’ autres agents occidentaux à Bahrein qui soutiennent le hezbollah… ?

      Désolé, encore une fois ma réponse est très longue.
      Qu’ Allah nous éclaire dans la recherche de la vérité.
      Assalamu 3alaykum

    • #13353
      Le 5 mai à 17:56 par Mohamed
      Que se passe-t-il en Syrie ?

      Wa aleikoum al salam wa rahmatou Allah

      Mon fère Alaqsa : Je vais essayer d’être très succints.
      C’est un plaisir d’échanger avec toi même si nos positions divergent.

      Pour l’instant personne ne nous a soutenus à part avec des mots. Sur le terrain nos frères et nos soeurs se font tués et emprisonnés chaque jour.
      On ne peut pas juger de l’ampleur de chaque camps uniquement grace à des videos youtube,quelqu’un de mesuré et posé comme toi le sait. Dans le doute pourquoi être obligé d’organiser des élections où il gagne à 99,7 %. Qu’il fasse des élections libre comme en Iran ou en Turquie et on verra bien et s’il gagne à la loyale on le reconnaitra comme Président.
      Tu peux douter de mon info et moi de la tienne, ca ne change pas la réalité du terrain. Moi j’ai des témoignages de personnes boursiers ici en France qui ont reçu des mails les obligeants à sortir dans des manifs pro-régime.

      Et puis bien sur qu’il y a eu des mercenaires Iraniens en Irak quand les américains sont arrivées.

      Pour la fixation chiites-sunnites malheureusement ca devient une réalité qu’il faut combattre sinon je t’assure que le monde musulman est perdu et on va entrer dans une guerre fratricide qui se prépare mais je suis heureux que tu soutiennes le Hamas, la turquie et plus récemment l’Egypte ce sont des points communs que nous partageons et qui dépassent les clivage communautaire.
      Pour ce qui est du rapport sunnites chiites on est entièrement d’accord, comme quoi on peut avoir des points communs et des points de divergence.

      Tous les militaires morts ont été tués car il ont refusés de tirer sur la population. Les groupes armés sont un mythe du gouvernement syrien pour justifier la répression des manifestants, d’aileurs c’est les même excuse qu’au Bahrein . Avoues que cette théorie est beaucoup plus plausibles que les groupes armées étrangers qui tirent uniquement sur les manifestations anti-régime.

      Une alliance entre les salafistes libannais (au passage une minorité sans réel leadeur qui arriveraient à manipuler des populations entières en Syrie à l’aide d’un ancien agent du régime Khaddam que tout le monde déteste y compris le régime ? Je suis très dubitatif.
      Tu connais des salafistes qui soutienne les revolutions arabes, tu es sur que ce sont des salafiste ?
      Toute statues à effigie humaine est interdite en Islam tous courants confondus, mais c’est un détails je suis d’accord.

      Pour le Liban il faut comprendre que Hafez ne raisonnent qu’en fonction de ses intérets et non par conviction. C’est de l’antiosionisme light.
      Premièrement il n’était pas Président à l’époque en 1967, il était ministre de la Défense. Il a perdu et se retrouve président après un coup d’état. Il entre au Liban pendant la guerre civil avec la bénédiction des occidentaux. On est d’accord ou pas ? Il ne soutient pas le Hezbollah de manière active mais facilite le soutient de l’Iran par intérets stratégique. Puis une fois quel’Empire ne veut plus de son clan car il ne s’agit pas de personne mais de clan, il lui demande de sortir du Liban, et là c’est la rupture avec l’occident et c’est là le basculement anti-sioniste mais pas toujours mesuré. Je m’explique :
      S’il était aussi antisioniste que le Hezbollah il aurait encourager l’émergence de groupe armée de la population qui vont lancer une guerrilla contre Israel au gholan exactement comme le Hezbollah en Iran et là c’est la libération seulement Assad joue un double jeu, il ne veut pas se facher trop de manière trop forte avec sa mafia d’origine qui est l’Empire. Il n’a pas mis en place et soutenu des groupes armées au Gholan comme il l’a fait avec le Hezbollah car il ne veut pas se salir les mains et veut laisser les autres le sale travail à sa place et ainsi rester en bon termes avec la mafia sioniste au cas où les choses basculent.

      Maintenant je vais répondre à tes questions :
      Pourquoi raisonnes-tu toujours en terme de chiite-sunite alors qu’on ne te parle que de sionisme et d’antisionisme ? Tu dis être opposé à l’opposition chiite sunnite et je suis sur quetu es sincère mais je t’invite à te relire… tes questions ou réactions sont toujours portées là-dessus.

      La réalité de la rivalité Sunnnite chiite ne peut être occulter si on veux avoir une lecture du Moyen Orient juste et ce depuis plus de 1000 ans. C’est un fait, une réalité politique de la région.

      Et pour te prouver que selon moi, la rivalité sunnite-chiite n’ a rien à voir dans ces problèmes, je te repose les questions auxquelles tu n’ as pas répondus :

      Y a-t-il une base militaire en Syrie ? Non
      Est-ce que le Hamas (sunnite) est persécuté en Syrie ? Non
      Est-ce que le Hamas et les turcs qui entretiennent de très bonnes relations avec la Syrie sont chiites ?Non. La turquie est en train de changer de discours au passage.
      Est-ce que les réfugiés Palestiniens en Syrie sont chiites ? Non
      Qu’auraient dit l’occident et ses toutous (donc entre autre le Bahrein) si l’armée iranienne tuait des manifestants syriens ? la même chose que quand des mercenaires Iraniens sont entrés en Irak après l’arrivée des USA.
      Si la Syrie est un ancien agent occidental, est-ce qu’ il y a d’ autres agents occidentaux à Bahrein qui soutiennent le hezbollah… ?
      J’ai pas compris la question…

      A mon tour :
      Est ce que tu as compris le fait que tous ces evènements n’ont rien avoir avec tous les faits de politique étrangère que tu viens de citer ?
      Est ce que c’est normal qu’un président soit élu à vie de Père en fils à 99,7 % des voix ?
      Est ce que c’est juste qu’aucun parti politique ne soit autorisés ?
      Est ce que c’est acceptable de se retrouver en Prison pendant des années juste pour avoir manifester dans la rue ?
      Est ce que le fait d’être Antisioniste donne le droit de faire ce qu’on veut ?
      Est ce qu’on peut être antisioniste et être un tyran ?

      Je te donne un comparaison à plus petite échelle : On peut avoir un père qui entretient d’excélente relation avec le monde extérieur qui prends des positions dignes et qui est une vrai brute avec sa femme et ses enfants, un vrai tyran qui les tabassent au moindre désaccord. Hé bien c’est la situation en Syrie…
      Wa allahou Aalam

Que se passe-t-il dans la Syrie réelle ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 20 : 05
UNE ANALYSE DE PIERRE KHALAF

L’État syrien multiplie les efforts pour traquer les groupes terroristes et démanteler les milices opposantes, notamment celles qui relèvent du Conseil d’Istanbul, qui a une nouvelle fois rejeté les appels au dialogue, pariant sur une intervention militaire étrangère qui l’installerait au pouvoir.
24 OCTOBRE 2011

Vendredi 21 octobre, les oppositions syriennes ont une nouvelle fois échoué dans la mobilisation populaire, alors que les crimes perpétrés par les groupes extrémistes se poursuivaient, particulièrement dans la région de Homs.

Il est clair que nous assistons à un essoufflement des manifestants, selon les courbes de comparaison établies par les services concernés en Syrie et par des observateurs occidentaux indépendants. Ils n’étaient pas plus de 26 000 contestataires, ce qui est peu au regard des 23 millions de Syriens mais, surtout, si l’on connait les moyens financiers et médiatiques colossaux déployés pour mobiliser les foules.

Le pari des manifestations géantes est perdu, mais les tentatives d’isolement régionales et internationales de la Syrie se poursuivent, sans plus de succès non plus. En effet, toute la fortune de l’émir du Qatar n’a pas suffit pour pousser les représentants des pays membres de la Ligue arabe à accepter de suspendre la participation de Damas à cette institution. La Syrie a encore de nombreux alliés et appuis qui ne conçoivent pas une Ligue arabe sans elle. Et en acceptant de recevoir le comité de médiation présidé par le Qatar, Damas a torpillé les tentatives visant à l’embarrasser pour le pousser à rejeter l’initiative arabe, ce qui justifierait une plus grande internationalisation de la crise.

L’Occident est convaincu que la déstabilisation de la Syrie est sa dernière carte contre l’axe de la Résistance qu’il n’a pas été possible de briser ni avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, ni au Liban toujours, en 2006, avec la guerre israélienne, ni à Gaza pendant l’hiver 2008-2009.

Sept mois après le début des troubles en Syrie, il n’a pas encore réussi à renverser le régime ni à affaiblir ses institutions militaires et sécuritaires. Alors l’Occident croit pouvoir utiliser pour l’isoler et l’affaiblir tantôt la Ligue arabe, tantôt la Turquie. Mais ce plan sera un échec cuisant, d’une part parce que la Syrie est un bastion de la Ligue arabe, et, d’autre part, parce que le régime résiste à toutes les pressions externes et internes. Sa priorité pour les semaines à venir est de démanteler les groupes terroristes, grâce à des opérations spéciales menées par des troupes délites pour éviter le maximum de pertes civiles, et la poursuite des réformes politiques du système dont le premier grand rendez-vous est en décembre, avec les élections locales.

New Orient News (Liban)
Rédacteur en chef : Pierre Khalaf (*)
Tendances de l’Orient No 54, 24 octobre 2011.


(*) Chercheur au Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales de Beyrouth.

Marée noire golfe du Mexique, négligence volontaire ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 19 : 21

publié le novembre 27th, 2011 sur http://info-resistance.org/2011/11/maree-noire-golfe-du-mexique/

Souvenez vous le 20 avril 2010 une station of shore de pétrole explose dans le Golf du Mexique, provoquant une marée noire et un désastre pétrolier sans précédent dans l’histoire.

La question que je voudrais soulever est : Était ce un accident ou une négligence volontaire ? Et si c’est le cas, n’est on pas face à une nouvelle forme d’attentat destiné à accélérer le calendrier de réformes diverses comme la taxe carbone annoncée dans la foulée par Obama et voulu par Goldmans Sachs qui est l’inventeur de ce concept, et bien sur le mieux placé pour faire du business avec les quotas carbone. Cette théorie est soulevée par Alex Jones sur sont site PrisonPlanet. (3)

Préambule et quelques faits importants

La plateforme pétrolière appartient à Halliburton, et BP exploite le pétrole depuis la plate forme.

Le groupe américain Halliburton a annnoncé vendredi avoir porté plainte contre le géant pétrolier britannique BP, l’accusant de lui avoir transmis des informations incorrectes avant l’explosion de la plateforme à l’origine d’une marée noire dans le golfe du Mexique.

Halliburton précise dans un communiqué qu’il poursuit BP devant un tribunal texan notamment pour « assertion négligente » et « diffamation », soulignant que ces accusations « reposent sur le fait que BP a fourni à Halliburton des informations inexactes avant » la réalisation du coffrage en ciment du puits foré depuis la plateforme le 19 avril 2010, veille de l’explosion. (Réf Europe 1 2 sept 2011)

Cet extrait de presse laisse entendre que Halliburton était très remonté contre BP, et l’accuse de négligence. La réalité est bien différente, car en fait ce duel qu’on voit entre Halliburton et BP ressemble à une mascarade destiné à brouiller les cartes.

Chronologies troublante avant l’accident

3 jours avant l’accident, la société chargé de faire les contrôles de sécurité des installations à été renvoyé 11 heures plus tôt que prévue sans pouvoir faire son rapport et l’inspection complète des installations.

Des employés de BP et Halliburton ont prévenus dès juin 2009 qu’il y avait des problèmes de forage sur la passerelle et que les techniques utilisées n’était pas conventionnelles et qu’il y aurait de gros risques. Ces rapports des employés furent ignorés. (4) Des témoignages juste après l’accident ont rapportés que Harrell Jimmy le gestionnaire la Plate forme était en colère contre son supérieur en hurlant « Putain, êtes vous content maintenant, la passerelle est en feu, je vous avais prévénus » (6)

15 jours avant l’accident, Halliburton à acheté une société d’assainissement écologique. Cette société s’appel Boots and Coots. (2) Cette transaction est annoncé le 12 avril 2010, soit 10 jours avant l’accident. Il se trouve que la dite société était sous contrat avec BP. C’est cette société qui doit éponger le désastre, ce qui permet d’amortir les perte liées au désastre causé par BP et Halliburton. Pendant des mois c’est cette société d’assainissement écologique qui à épongé les dégâts.

Halliburton rachète la société qui nettoie les dégat de BPHalliburton rachète la société qui nettoie les dégat de BP

L’accident à provoqué un désastre écologique, mais aussi la chute des actions BP à hauteur de 100 milliards de dollars. Or Goldman Sach détenait 47 % de actions BP.

Le 31 mars Goldman Sachs (dont le président Peter Sutherland est l’ancien PDG de BP) vend 44 % des actions BP qu’elle possède. Une semaine avant l’accident, Goldman Sach à finit de vendre toutes les actions qu’elle détenait. Ce sont d’ailleurs les seules actions issues d’exploitation pétrolière que Goldman Sacs à liquidé, elle a gardé les autres. Deux autres banques UBS et Wachovia Corporation ont respectivement liquidé 98% et 97% de leurs actifs BP avant l’accident. (1)

La PDG Tony Hayward de BP à aussi vendu quelques semaines avant toutes les actions BP qu’il possédait  ! (5)

Conclusions :

Proverbe : 1 hasard c’est possible, 2 hasards c’est une coincidence, 3 hasards c’est une préméditation. Il y a beaucoup de hasard dans cette histoire, et des négligences répétés, des transaction financières qui laisse clairement apparaitre que l’accident n’était pas si surprenant que cela. Quelle serait les raisons de ces négligences prémédités pour que l’accident arrive ? Une théorie d’Alex Jones (journalistes indépéndant très offensif), serait que l’administration Obama avait du mal à faire passer des taxes carbones. Depuis l’accident, Obama parvient plus facilement à mettre ces taxes carbones dans les négociations. Or, BP et Goldman Sachs sont étrangement très motivés par la mise en places de quotas carbone et la mise sur le marché de quotas d’émission de CO2. Pour Goldman Sachs il s’agit d’un nouveau marché, pour BP d’une occasion de vendre sa production plus chère, de la faire durer plus longtemps en réduisant la consommation au pétrole tout en restant dépendant de cette énergie.

Au final les 3 protagonistes BP, Halliburton et Goldman Sachs sont en mesure de ne pas sortir affaibli par cet indident à court terme, mais d’en tirer profit à long terme. Rappelons aussi que Goldman Sachs est un des principaux sponsor de la campagne électorale d’Obama.

 

3 vidéos provenant de PrisonPlanet et d’une chaine de télévision du Chili pour vous aider à comprendre l’arnaque.

Alex Jones on PrisonPlanet on BP scandal

Image de prévisualisation YouTube

TV Chile

http://www.dailymotion.com/video/xe0bts

PrisonPlanet

http://www.dailymotion.com/video/xdnh8s

 

 

Source :

http://www.prisonplanet.com/bp-hires-prison-labor-to-clean-up-spill-while-coastal-residents-struggle.html

1 : http://www.futurquantique.org/

2 : http://fr.finance.yahoo.com/actualites/halliburton-accord-de-rachat-de-boots-coots-qubourse-38ca57e84d3a.html?x=0

3 : http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/oilandgas/7804922/BP-chief-Tony-Hayward-sold-shares-weeks-before-oil-spill.html

4 : http://http://www.nytimes.com/2010/06/06/us/06rig.html

5 : http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/oilandgas/7804922/BP-chief-Tony-Hayward-sold-shares-weeks-before-oil-spill.html

6: http://www.prisonplanet.com/attorney-deepwater-horizon-managers-knew-about-oil-rig-problem-before-explosion.htm

BHL, ARTE, SYRIE et propagande de guerre

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 19 : 11

Publié par kuota dans Le Post le 30 novembre 2011, post non vérifié par la rédaction – Copié par üri le dimanche 4 décembre 2011 à 18h05

30/11/2011 à 10h00 | 781 vues | 0 réactions

Mais quand va t’on arrêter la propagande pour la Guerre dans tous les pays Arabe qui présente un enjeux stratégique pour le pétrole et qui font bloc face face à la politique impérialiste et coloniale.

Heureusement, les navires Russes se sont positionnés à proximité de la Syrie, ce qui permet de dissuader l’OTAN d’envoyer ses bouchers. Les Russes se sont fait roulé dans la farine après l’intervention en Libye, ils ne compte pas se faire avoir une 2ème fois et veulent qu’on laisse la Syrie tranquille. Pourquoi l’OTAN ne vire pas le roi d’Arabie Saoudite et du Quatar, là aussi il n’y a pas de démocratie, la aussi il y a monarchie…. « Ah Ils ont le pétrole, mais ils n’ont que ça » disait Sardou. Report : Russia warships to enter Syria waters in bid to stem foreign intervention (Haaretz – 18/11/11) http://www.haaretz.com/news/middle-…

Bernard-Henry Lévy l’intello faussaire, qui se flatte d’avoir embarqué la France dans la guerre de Libye dans l’intérêt d’Israël, annonce dans « Le Parisien » qu’il a une liste de cibles.

BHL, ARTE, SYRIE et propagande de guerre dans Politique/Societe 1-3250-4de24

A défaut d’armes de destruction massive qui n’existent pas, BHL et ses amis veulent partir en guerre sainte pour la démocratie. Faut il rappeler à ce pseudo intello que ladémocratie n’existe pas encore ? Alors vouloir importer une couche de peinture sur une chape de plombs en forme de dictature ça ressemble vraiment à de la colonisation.

NOUS NE SOMMES PAS EN DÉMOCRATIE. LE VOTE UNE FOIS TOUS LES 5 ANS EST UNE ARNAQUE OU LES PLUS RICHE L’EMPORTE.

Alors exporter la démocratie, c’est franchement se moquer de nous.

Que se passe t’il en Syrie : exemple de propagande sur ARTE, rappelons que BHL est président du conseil de surveillance d’Arte, un bon moyen pour ce faussaire de faire de la propagande sur une chaine qui est souvent sérieuse, mais hélas pirater de l’intérieur.

Ci dessous extrait du site voltaire.net

Quatre évidences soigneusement cachées par l’OTAN

- 1. On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat. Que valent des accusations de cette gravité si elles ne sont pas recoupées et pourquoi des institutions comme le Haut-Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU les reprennent-elles sans les vérifier ?

- 2. La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité ouvrant la voie à une intervention militaire internationale. Les responsables politiques de l’OTAN nous expliquent, désolés, que les Russes protègent leur base navale militaire de Tartous et que les Chinois feraient n’importe quoi pour racler quelques barils de pétrole. Devons-nous accepter l’idée manichéenne que Washington, Londres et Paris sont guidés par de bons sentiments tandis que Moscou et Pékin seraient essentiellement égoïstes et insensibles au martyre d’un peuple ? Comment ne pas remarquer que la Russie et la Chine ont bien moins d’intérêt à défendre la Syrie que les Occidentaux n’en ont à la détruire ?

- 3. Il y a une certaine étrangeté à observer la coalition des États soi-disant bien intentionnés. Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la « démocratisation » de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux —qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine— sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ?

- 4. Surtout, pour ne pas se laisser manipuler à propos des événements en Syrie, il convient de les replacer dans leur contexte. Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe —dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang—, la « révolution syrienne » est le prolongement du « printemps arabe » : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du « remodelage du Moyen-Orient élargi » annoncé par Washington qui a déjà fait 1,2 million de morts et que toute personne soucieuse de la vie humaine se doit d’arrêter. Ils se souviennent que le 15 septembre 2001, le président George W. Bush programma sept guerres. La préparation de l’attaque de la Syrie débuta officiellement le 12 décembre 2003 avec le vote du Syrian Accountability Act dans la foulée de la chute de Bagdad. Depuis ce jour, le président des États-Unis —aujourd’hui Barack Obama— a pour ordre du Congrès d’attaquer la Syrie et est dispensé de venir devant les assemblées pour ouvrir le feu. Dès lors, la question n’est pas de savoir si l’OTAN a trouvé une divine justification pour entrer en guerre, mais si la Syrie trouvera un moyen de se sortir de cette situation comme elle est parvenue à échapper à toutes les accusations diffamatoires et à tous les pièges précédents, tel que l’assassinat de Rafik Hariri ou le raid israélien contre une imaginaire centrale nucléaire militaire.

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