¤ La fraude du LIBOR ou la perversion des marchés monétaires
source : http://finance.blog.lemonde.fr/2012/03/28/la-fraude-du-libor-ou-la-perversion-des-marches-monetaires/.
Il y en aurait pour des milliards de dollars.
Le scandale qui secoue la City de Londres et le monde financier mondial semble de plus en plus serieux. Seuls des articles sporadiques de spécialistes ont mis en évidence une fraude dont il est encore difficile de connaitre l’ampleur et la gravité.
Le LIBOR n’est autre que le London Interbank Offered Rate. Il s’agit du taux auquel les banques se prêtent entre elles. Il est donc étroitement lié au financement et au fonctionnement de l’un des plus grands marchés au monde : le marché interbancaire, dont la taille est estimée a 90.000 milliards de dollars.
Il est fixé par des banques dites « de référence » tous les jours ouvrables à 11h à Londres. C’est en effet de la City que proviennent la plupart des mécanismes de référence : ce n’est pas de l’impérialisme. C’est du au fait que c’est à Londres que sont nés les euromarchés.
Le rôle du LIBOR a cependant largement dépassé le cadre des banques : après tout si les banques trichent entre elles, je ne suis pas convaincu que cela surprendrait, moins encore attristerait le grand public.
Depuis des décennies les crédits bases sur les taux à court terme ont pris ce taux pour référence : la plupart des grands crédits syndiques ont en effet un taux d’intérêt fluctuant, basé sur le LIBOR à trois ou six mois. La masse d’instruments dont les taux sont liés au LIBOR est estimée par le Financial Times à 350.000 milliards de dollars. Ainsi, si France Telecom a emprunté sur cette base, le jour de l’échéance de renouvellement du taux pour une nouvelle période de trois mois pourrait être le LIBOR + 50 points de base, soit, en ce moment 0,5% (LIBOR) + 0,5% (la marge de credit), soit 1%. Cela vaut aussi pour les crédits hypothécaires et autres financements en dollars.
C’est donc tout le système qui repose sur ce moment magique.
Bank of America, Citibank, Barclays Bank, Credit Suisse, Deutsche Bank et UBS sont dans le collimateur des autorités de contrôle. Il semblerait que ce soient Barclays Bank, Citi et UBS qui aient alerte les autorites il y a plus d’un an et demi.
Le concept de LIBOR a d’autre part émigré et il existe un equivalent du LIBOR pour les principales devises. Ainsi, les emprunts en euros sont basés sur un EURIBOR qui, fort heureusement, est confié à un panel plus large et est donc moins susceptible de manipulation. Ce qui ne garantit cependant pas son intégrité.
Dans ce contexte, les banques de référence disposent d’une forme de pouvoir qui, même limité, peut avoir des effets considérables sur les coûts de financement des entreprises et des particuliers et permettre à ces banques de financer à de meilleurs taux que d’autres ou, plus simplement, camoufler leurs difficultés de financement. Pour ce faire, il suffit de disposer des données permettant aux professionnels chargés de fixer le LIBOR, de prendre connaissance de la position de la Trésorerie de leur banque : 1 point de base (0,01%) n’avait aucune importance lorsque le LIBOR était élevé. En période de taux bas, il est naturel de se préoccuper d’un point de base qui peut avoir des répercussions journalières sur les coûts de financement des dizaines des milliards de dollars qui viennent a échéance chaque jour.
Le Gouvernement américain aurait été le premier à se soucier de ce sujet et enclencher une enquête sur ce mécanisme lors de la crise financiere. Ce sont les autorités de la City qui mènent l’enquête, avec une dizaine d’autorités de contrôle dont les françaises, allemandes, japonaises et américaines.Les conclusions sont tellement graves que l’on s’attend à ce que, d’un jour à l’autre, plusieurs traders et banques impliqués dans ce scandale soient poursuivis pénalement. Cette fraude est d’une telle gravité que plusieurs banques ont déjà renvoyé des traders peu scrupuleux qui avaient ainsi allègrement franchi la muraille de Chine qui est supposée séparer les opérations de trésorerie de la fixation du LIBOR. D’un autre coté, le LIBOR n’est significatif que parce que les Trésoreries des banques gèrent des capitaux suffisamment importants pour que le taux soit représentatif.
Comme dans le cas de notations frauduleuses des obligations représentatives des crédits subprime, certains traders avaient obtenu accès au système où les dirigeants de banques entraient leurs taux de référence et pouvaient les manipuler.
Il y a une certaine hypocrisie dans la manière dont les banques (qui ont toutes fait savoir qu’elles coopèreraient avec les autorités) tentent de faire peser le poids d’une fraude systémique aux seuls traders. Une fraude d’une telle ampleur implique non seulement la connaissance, mais l’approbation des hauts dirigeants des institutions concernées.
Comme le déclarait un avocat qui travaille sur ce sujet « cela pourrait bien n’être que le sommet de l’iceberg ».
68 commentaires à La fraude du LIBOR ou la perversion des marchés monétaires.
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Le taux Libor intervient donc à 3 niveaux :
– pour le calcul du montant des intérêts dus par les banque qui se financent entre elles. Taux fixé tous les jours par quelques banques élues.
– pour le calcul du montant des intérêts dus par les les débiteurs qui ont contracté un emprunt indexé au taux Libor à 3 mois ou 6 mois. Encours 350’000 milliards de $ soit env. 5 x le PIB mondial.
– pour le calcul du risque couvert par un produit dérivé suite à une variation du taux libor. Selon la Banque des Règlements Internationaux ( BRI), le montant des transactions sur les marchés de gré à gré, sans modalités ni véritables contrôles, s’élevait à env. 600’000 milliards de $, fin 2010.
Les contrats sur taux d’intérêt représentaient env. le 80% du montant des transactions soit env. 7 x le PIB mondial!Il est possible d’acheter ou vendre un contrat dérivé couvrant le risque de variation du taux Libor et respectivement le vendre ou l’acheter à terme sans détenir ni créance ni dette réelle.
Dans ce cas, la manipulation du taux Libor par les traders des banques élues à le définir et faisant gagner énormément à leurs employeurs par l’achat-vente des produits dérivés si bien structurés, prendrait toute sa saveur!
Il est temps que les transactions s’enregistrent auprès d’agences accréditées par une instance publique compétente.
La fraude du LIbor offre le point d’appui. Le levier appartient aux instances publiques compétentes.
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Le système financier s’engraisse, car il a trop de marge,entre les 1%fournis par la bce,et le taux des emprunts d’état et celui des obligations pour les entreprises
Si on peut pas avoir de lignes directes,il faudrait les taxer lourdement
http://georgoharisso57.over-blog.com/-
Le système financier est là pour gagner un max. C’est son job.
Et parler de perversion est une hérésie complète car si faire un métier est une « perversion », là, nous atteignons le degré d’absurdité complète.
Le deuxième effondrement arrive, c’est le principal.
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C’est un peu court, jeune homme. Je ne parle pas de la perversion des individus, mais du marche lui-meme.
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« Le système financier est là pour gagner un max. C’est son job. » Erreur grave, le système financier est là pour donner des outils à l’économie « réelle » de fonctionner pour fournir aux hommes des biens et des services lui permettant le vivre et prospérer.
Le perversion du système par les capitalistes est de transformer un moyen en une fin.-
C’est bien, Incredible.
Il n’y a pas de job utile s’il ne rend pas service aux intérêts collectifs.
En l’occurence la démonstration est faite de la perversion du système. Ce qui n’emporte d’ailleurs pas qu’il faille opter pour le tout collectif (remarque apaisante pour ceux qui voient des hommes au couteau entre les dents dès qu’on s’en prend aux dogmes du laisser-faire).
Mais il importe au plus vite d’éloigner du pouvoir ceux là qui nous ont conduit là ou nous sommes, politiques et puissants.
Passé un certain seuil de compromissions ils ne peuvent plus reculer.
La question n’est plus exclusivement financière. Nos institutions démocratiques sont en jeu.
Voir « Un despote peut-il partir volontairement » soushttp://goo.gl/AoiFE.
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@Jean-Charles: Les transactions s’enregistrent par des agences accreditees: ca s’appelle LCH (London Clearing Hourse), Clearstream, etc. Toutes les contreparties ne sont pas membres de LCH mais cela se democratise largement du fait du risque de contrepartie et de l’ecart OIS-Libor depuis le debut de la crise en 2008. Bref, la plupart des swaps sont depuis quelques annees largement enregistrees.
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Peut être.
Mais nous sommes nombreux à ne plus croire que les corporations et les castes savent et souhaitent s’autoréguler tant elles confondent leur intérêt à court terme et l’intérêt collectif.
S’il fut un temps où un capitalisme industriel (Ford entre autres pour prendre un exemple classique) fut accélérateur de l’enrichissement global, le capitalisme financier d’aujourd’hui est un parasitisme pour l’essentiel.
Aussi toute explication technique sur la patience et la confiance à octroyer aux hommes du sérail n’est plus de mise.
Continuez à essayer de les convaincre de l’intérieur et merci de le faire.Nous ne pouvons plus attendre, pour notre part. Outre l’urgence, ce serait nier notre propre intelligence des choses. Or, faute de preuve de l’efficience de celle des autres, nous préférons suivre celle que l’on ne nous a pas encore confisquée, au moins n’a – t – elle nuit à personne.
Voir « Liberté un vain engagement » sous http://cli.gs/rdhrrY
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Y’a-t’il un lien avec cette affaire qui date d’août 2011?
http://dealbook.nytimes.com/2011/08/25/charles-schwab-sues-banks-over-rate-manipulation/
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Pour être honnête, je ne sais pas. Par contre ce qui est sûr c’est que UBS a fait une disclosure dans son dernier rapport annuel de cette affaire, afin de bénéficier de l’indulgence des différentes juridictions saisies (comco Suisse, et visiblement justice UK, US)
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nous travaillons sur le sujet sur ce site:
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Les autorités politi
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Les autorités politiques ont trop longtemps fermé les yeux sur les pratiques d’un monde de la finance qui s’est enfoncé dans l’amoralité et le refus de déontologie pour les plus grands profits. l’utilisation des moyens informatiques lui a permis des actions délictueuses impossibles à réaliser auparavant. il faut impérativement mettre ces voyous à genoux avant qu’ils ne détruisent l’économie mondiale et ruinent des millions de particuliers et d’entreprises. seules des procès et sanctions exemplaires ramèneront un peu d’ordre et de décence. mais cela traine!!
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Excusez-moi de vous dire que vous êtes complètement jeté, mais si.
Ils ONT le pouvoir. Grâce à l’argent. De fait, vous voulez faire quoi…???
Arrêtez de rêver, 5 minutes.-
Louis XVI avait le pouvoir absolu. cela ne lui a pas empêché de finir la tête au bout d’une pique.
Certes les banques ont l’argent, mais qu’est ce que c’est ? un simple accord de confiance se reposant sur la valeur accordée aux papiers (désormais dématérialisées) émis par les banques.
Ce ne sont en rien des lois immuables de la Nature ou des principes physiques universels.Si le monde politique ne prend pas ses responsabilités, la masse de pauvres, une fois ayant atteint la masse critique, pourrait bien décider d’y mettre le feu.
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Oui, la question maintenant c’est :
jusqu’où doit-on aller pour atteindre cette masse critique ?
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Béotien, je me pose une question à laquelle vous pourrez me répondre peut être : compte tenu des sommes en jeu et de la martingale mise en place, je suis étonné que les montants de gains des banques ne soient pas disproportionnés. C’est pourquoi je voudrais savoir :
En ce qui concerne ces transactions, ce que j appelle la martingale, sont elles toutes gagnantes ? Ou globalement gagnantes
Si oui, ces gains couvrent ils des pertes sur d autres opérations ou cela fait il l objet d je comptabilité particulière ?
Enfin, existe t il une statistique autre que financière concernant le nombre d opération gagnante ou perdante réalisée par une banque ?
Merci
PS : Est il besoin d accabler encore les pratiques de la finance …? -
Plus qu’une affaire isolée, il semble s’agir d’une dérive globale du fonctionnement du système bancaire depuis la crise. D’après le Financial Times, le scandale ne concernerait pas uniquement le Libor mais également l’Euribor dans le cas de Barclays et le Tibor pour Citi:
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/6e5d1d0e-694e-11e1-9618-00144feabdc0.html#axzz1qUBNkB4a
Si des poursuites pénales sont envisagées et une réflexion engagée sur une réforme du mode de fixation des taux de référence, une réponse crédible à cette dérive ne pourra être apportée sans que certaines questions clés soient résolues.
La première concerne bien sûr le mode de rémunération des traders qui incite d’autant plus à la transgression que la technicité de leurs activités rend les contrôles difficiles. La deuxième, comme le souligne Georges Ugeux est celle de l’implication des établissements eux-mêmes.
A défaut des dirigeants, l’implication des hiérarchies semble établie, comme en témoigne l’exemple de Citi. Un trader vedette y est engagé par le directeur des marchés de taux des pays asiatiques développés parce qu’il avait fait gagné beaucoup d’argent à son précédent employeur, l’UBS. Les deux hommes essaient ensuite d’influencer le Libor sur le yen et le Tibor, avant qu’une enquête interne n’aboutisse à leur départ et à dénouer leurs positions avec des pertes importantes.
La dernière question touche au mode de fixation des Ibor. Ces derniers ne sont pas en effet de véritables taux de marché mais des évaluations par les banques elles-mêmes des conditions dans lesquelles elles se consentent les unes aux autres des prêts en blanc, c’est à dire sans garanties. Sur cette catégorie d’opérations relativement marginale, surtout dans le contexte actuel de défiance généralisée, repose l’indexation de 350 mille milliards de dollars de contrats, dont de nombreux prêts aux particuliers et aux entreprises. Ce mode de fixation place les banques en position de juge et partie, ce qui autorise toutes les dérives.
Nous verrons bien sur quoi déboucheront les enquêtes et la réflexion en cours. Le risque est évidemment qu’elles se focalisent davantage sur des sanctions individuelles et des mesures de surface que sur les véritables réformes de fond nécessaires pour résoudre ces abus systémiques: mode de rémunération des traders, responsabilités civile et pénale des hiérarchies, mode de fixation plus objectif des taux de référence.
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De fait, le système bancaire est un service public qui ne dit pas son nom et qui est sous contrôle d’entités privé.
Peut-être faudrait-il penser à déprivatiser ENTIEREMENT ce secteur afin de le libérer des contraintes de la privatisation (concurrence), de ses excès (enrichissement) et en gardant la seule vertu libérale qui vaille et qui est la plus bafouée par ses même libéraux (la responsabilité, comptable notemment) ?
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SAMUEL
Qu’est-ce qui vous fait considérer les banques comme un service public ?
Les banques fournissent à particuliers et entreprises des services liés à l’investissement (conseil, intermediation, crédit).
En aucun cas les resources fournies par les banques (fonds, compétences) appartiennent au public ou au gouvernement, elles sont de source intégralement privée.
Si un gouvernement veut établir sa propre banque, il a certainement les resources pour le faire, en concurrence avec les acteurs privés. On a d’ailleurs vu ce que cela a donné avec le Crédit Lyonnais.-
« On a d’ailleurs vu ce que cela a donné avec le Crédit Lyonnais. »
Oui, on a vu ce que ça a donné dans un contexte concurrentiel. C’est pour cela que je suis partisan de la déprivatisation intégrale.« Les banques fournissent à particuliers et entreprises des services liés à l’investissement »
Et aussi les moyens techiques de la continuité des paiements, et ce à la population entière. Si ce n’est pas un service public (i.e qui concerne tout le monde) alors appelé le social, central, vital même.
Le fait d’en passer par des agents privés dont le but est de maximiser le ROE met en péril ce service (je ne dis plus public). -
@habsb: Le système monétaire et bancaire est un « service public » car il a une fonction publique: assurer les transactions de paiement et le bon fonctionnement de l’économie. Cela c’est un bien public.
Si vous lisez pas mal de « vieux » papiers économiques, notamment américains, vous trouverez cette notion partout, et le capitalisme définit par la notion de « gestion par des entités privés du bien public qu’est le bon fonctionnement de l’économie ».
Ce débat remonte très loin, entre Marx & co et Adam Smith. C’est entre autre pour cela que Adam Smith fait intervenir le concept de la « main invisible » comme meilleur gestionnaire de ce bien public. Un chouilla mystique, mais la vision dominante.
Cela étant, les américains sont nettement moins coincés que les français sur ce genre de sujets, et on entend moins de cris d’orfraie non-argumentés. Une rapide recherche Google donne:
http://www.soundmoneyproject.org/?p=4060
(que je ne cautionne pas, mais force est de constater que pas mal de gens parlent du concept de « money supply » comme d’un « public good », ce qui est le coeur du sujet de votre post.)
Quand au fait que les ressources fournies par les banques sont intégralement privées, navré, mais ce n’est pas la réalité. Car soit on aboutit à la notion de crédit = fraude/contrefaçon, soit on aboutit au paradoxe que les billets de banques et la monnaie ne sont pas votre propriété mais celle de l’état (tout comme votre passeport, par ailleurs).
Par ailleurs, en France, l’état impose la monnaie légal comme moyen de réglement, ce qui ne peut pas se faire dans une système privé que vous semblez fantasmer.
Quand au concept de l’état qui n’a qu’à faire sa banque lui-même s’il le souhaite, en concurrence avec les acteurs privés, vous semblez oublier le fait tout simple que le principe sur lequel une banque privé se base, c’est les règles comptables de la juridiction dans laquelle il se trouve, et beaucoup moins les « ressources » auxquelles il a accès, qui sont dans la réalité, bien, bien, bien, bien maigres.
Et vous oubliez complètement le rôle de la banque centrale, qui est la source de (re)financement principale des banques en existence. Pas tout à fait un concept « privé » la banque centrale, mais si elle s’imagine comme telle.
L’État fait effectivement la banque: celle de la banque centrale par le biais des obligations d’état, et in fini du système bancaire en général. Cela s’appelle les impôts qui renflouent les banques en payant les intérêts de la dette.
La vraie banque, ce sont les états, et cesser de rembourser la dette, cela signifie cesser de prêter aux banques « privées ».
Tout est relatif. Peut-être un peu trop parfois. Mais vous avez le droit de croire que la Terre est plate: on brûle les gens moins facilement de nos jours.
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La banque en tant que telle n’estpas necessairement un service public. Le secteur public est un de ses acteura essentiels. Par contre,l’integrite du systeme de paiement est duressort des banques centrales
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@habsb : « En aucun cas les resources fournies par les banques (fonds, compétences) appartiennent au public ou au gouvernement, elles sont de source intégralement privée. »
visiblement vous ne conaissez pas le principe de la réserve fractionnaire: l’argent qu’une banque vous prête est créée par ce mécanisme, grâce au bon vouloir du gouvernement. Une banque ne prête pas l’argent qui est dans ses caisses !!! informez-vous
Rédigé par : Zolko | le 29 mars 2012 à 08:39 | | Alerter | -
REPONSE A GYZMO
« on brûle les gens moins facilement de nos jours. »Voilà ce qui arrive en France à qui ose mettre en doute le rôle indispensable de la divinité étatique: les autodafé ne sont jamais loin.
Money supply = public good ? Sans doute, comme la restauration, ou l’entertainment, assuré tous par de ressources de propriété privé.
Les billets de banque sont loin d’être propriété de l’Etat, ils sont fabriqués par, et de propriété de, la Banque Centrale, organisme de droit privé et souvent (US, Italie ..) de propriété actionnaire privée.
Et les billets ne sont qu’un support obsolète et non indispensable de l’activité bancaire, qui pourrait se faire intégralement par voie electronique. Les vraies ressources des banques sont les compétences des banquiers comme M. Ugeux, les immeubles, les assets, et tout cela est entièrement privé.
Nul besoin de la violence étatique dans un système privé où les paiement en devise sont acceptés sur la base de la confiance dans les instituts, de leur solvabilité et de leur capacité à rembourser en biens réels leurs billets ou créances. On peut se demander le jour où les producteurs et distributeurs n’accepteront plus des billets imprimés sans limite: il faudra le batôn d’un policier pour chaque transaction commerciale?Rédigé par : habsb | le 29 mars 2012 à 13:02 | | Alerter |
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à Micmac. Je ne pense pas qu’il y ait de martingale au sens commun du terme. Le Robert : « Combinaison, plus ou moins scientifique (calcul des probabilités), au jeu. Inventer, suivre une martingale. « Elle prétendait s’y faire des revenus [au casino] grâce à d’habiles martingales » (Beauvoir) ». Mais à vous lire régulièrement je pense que vous le saviez déjà
Par contre il y a des réseaux et des individus qui bénéficient de privilèges en termes d’accès à l’information, tant en délais qu’en nature. L’article qui nous réunit ici en apporte une démonstration.
Par ailleurs, les pertes enregistrées par la clientèle orientée vers des transactions perdantes n’empêchent pas le prélèvement des commissions, et frais de négociation ainsi et surtout que les rémunérations des banquiers reposant sur icelles. Cf Goldmann et certainement l’ensemble des établissements de ce type que l’on sait désormais avoir joué, pour son compte propre, contre ses clients.
Avez vous enfin noté que sauf exception, les petits porteurs n’emportent jamais la mise de manière durable ? C’est bien qu’il y a effectivement vases communicants.
Pour l’ensemble de ces raisons et d’autres dont celles qui sont administrées ici par Mr Ugeux, il convient au citoyen de ne pas se laisser noyer dans trop de fallacieuse technicité bancaire et financière qui relève pour bonne partie de la glose et/ou de la logomachie des exégètes des textes saints de tous bords.
Il faut connaître les auteurs d’abord et surtout. Car c’est là que résident les clefs de la crédibilité d’un discours économique.
Ces gens sont aussi des hommes et, bien qu’en costume sombre, ont aussi leurs faiblesses qui fondent aujourd’hui leur puissance.
Voir « Les financiers sont aussi des hommes » sous http://goo.gl/bvOGO -
Comment se fait-il que le Marché interbancaire atteigne de tels sommets ?
Si la Banque A doit 1M€ à la banque B et que B doit 2M€ à A pourquoi ne pas solder une grande partie de ces dettes ?-
C’est ce qui est entrain de se faire avec TriOptima mais cette procedure prend du temps, requiere un travail en amont consequent (administratif, technique, informatique, decisionnel) pour un nombre restraints de produits. Ce n’est pas un manque de volonte. C’est plus une question de faisabilite.
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La compensation n’est pas toujours facile et le besoin d’un taux de reference est important
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Quand les gens auront compris comment le système financier international les floue, leur rend la vie impossible, les oblige à trimer dur, ils iront lyncher ces magouilleurs en col blanc. Mieux vaut donc qu’ils soient solidement retranchés à Rikers Island comme prisonniers volontaires !
Une vue de l’esprit ? Pas sûr. Le père Bush n’avait-il pas dit en 92 : « Si le Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncherait.”.
Il va être intéressant de voir si les politiciens et la justice sont aussi indépendants qu’ils le prétendent face au pouvoir de l’argent.
J’ai un début de réponse : quelqu’un a-t-il entendu parler d’interpellations en masse dans les rangs des banksters (sic) de Wall Street, suite au scandale des subprimes ?
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Qui es le plus gros prêteur sur le Libor ?
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Cela varie. Il n’y en a pas un seul. Une dizaine de banques representent plus de la moitie du marche.
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Une excellente nouvelle ce matin pour qui ne voit pas la zone Euro s’effondrer à court terme.
Le papier à 10 ans de l’Etat italien vendu à un taux de 5,24%, contre le 5,5% précedent !
Les marchés continuent de faire de plus an plus confiance à cette Europe et à cette BCE, et les Cassandres qui mettent « leur argent là où est leur bouche » ont essuyé l’n-ième lourde perte…-
Le 10 ans italien a eu tendance à se tendre ces derniers jours, d’une fourchette de 4,80-4,90% à 5-5,10% et 5,20% à l’heure où j’écris. Cette volatilité est probablement liée à l’attente de la réunion d’aujourd’hui sur le renforcement du fonds de soutien européen. Les taux actuels n’ont évidemment plus rien à voir avec ceux de début janvier où le 10 ans dépassait 7%. Toutefois, ils semblent avoir touché un étiage bas et rester sensibles au facteur politique.
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En effet, mais il ya huit jours c’etait 4,80. Les taux de la zone euro remontent.
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Commentaire pitoyable, M Ugeux, car on vous sent vexé de vous être trompé. La relative stabilisation de la zone euro bat en brèche l’apocalypse que vous nous annonciez à l’acmé de la crise lorsque vous dénonciez l’incompétence des dirigeants, Sarkozy votre bête noire et Merkel.
Je comprends que vous soyez vexé, vous qui vous êtes auto-proclamé démystificateur de la finance. Remettez vous et remettez vos prétentions à leur place, tout le monde peut se tromper. Au contraire, réjouissez que nous nous soyions éloignés de la catastrophe que vous nous annonciez. RElisez vos blogs de l’époque. Aurez vous l’honneteté de reconnaitre que finalement les dirigeants de la zone euro nous ont évité le pire ?-
Les dirigeants de la zone Euro ont cree le pire avec une inaction coupable. Ils ont force les banques a prendre plus de 100 milliards d’euros de pertes dues a cette inaction. Le cout de l’inaction des dirigeants de la zone euro est entre 200 et 300 milliards.
Cela ne leur a rien coute!
Ne vous y trompez pas, la zone euro n’est pas encore sauvee. Il faudra au moins cinq ans pour sortir de cette situation plus que precaire. La France a contribue a ce desequilibre en augmentant sa dette publique de 60%,soir 600 milliards d’euros tqout en faisant des lecons aux autres. Au moins Madame Merkel a ete coherente en baissant le deficit budgetaire et le resultat est que sa dette publique lui coute la moitie de ce qu’elle coute a la France qui a perdu son precieux AAA. -
mcc, lisez donc la presse specialisee telle que zerohedge.com et vous comprendrez tres bien ou nous en sommes et a quel point vous vous trompez quant a votre jugement.
Non le pire n’est pas evite. Regardez juste a quel niveau se traite les nouvelles obligations emises par l’etat grecque (BBG2). Autour de 26% sur le 2ans alors que ce sont de nouvelles obligations, c’est a dire que la marche pense que sous 2 ans., il y a un nouveau risque de defaut de 74%. Superbe pour un « ont évité le pire ? »
Plein d’autres exemples vous prouvent que vous avez tort
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Je ne pense pas non plus que la crise soit derrière nous mais j’avoue que les analyses qui prévoient un risque de défaut de la Grèce sous deux ans me laissent perplexe. En effet, la plus grande part ce qui reste de la dette privée grecque a été reportée à 30 ans. Tout ce qu’il reste à Athènes à payer à ce titre est les intérêts, minorés les premières années, et les titres FESF, tous deux largement couverts par le deuxième plan d’aide jusqu’en 2015.Il serait surprenant par ailleurs que les créanciers publics de la Grèce prennent le risque de placer le pays en défaut et ils renouvelleront probablement leurs financements pour l’adapter à la capacité de remboursement du débiteur, s’il en existe une. C’est la raison pour laquelle je pense que la question de la dette souveraine grecque est maintenant essentiellement de nature politique.
Rédigé par : Anakin | le 29 mars 2012 à 10:29 | | Alerter | -
Je suisassez d’accord. Cmpte tenu du fait que la dette emise ne doit pas etre remboursee pendant 10 ans et a un taux d’interet de 2%, il n’y a pas de risque.
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C’est une remarque un peu bête mais la Grèce a fait Défaut, partiel certes mais c’est un Defaut. Ce n’est plus la Grèce qui lève les fonds sur les marchés pour elle-même.
Pour les investisseurs, c’est la BCE qui lève des fonds pour la Grêce avec toutes les contreparties que l’on connait.J’estime que les mouches qui crient au Défault de la Grêce ont eu raison et qu’elles vont pouvoir changer d’âne. Et il y a le choix…
Rédigé par : samuel | le 29 mars 2012 à 11:16 | | Alerter |
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J’ai encore mieux.
Les truands en cols blancs des BANQUES ANGLAISES. U.S.B.C
Organise un véritable racket.
Exemple est preuves concrètes comme de coutume.Au Mexique ( j’ai encore de nombreux tickets pour preuves, car j’ai trouvé cela effarant et même monstrueux)
Si vous avez le malheur d’aller au distributeur pour prendre 6OO pesos.
U.S.B.C va vous prendre comme commission 110 euros.
Autrement dit en français.
30 euros et va prendre 7 euros.Pas mal comme racket !
Ce n’est plus des Bandits de grands chemins U.S.B.C, mais les escrocs de haut vol, comme GOLDMAN SACHS. . BANQUE POSTALE en France . Crédit Lyonnais, BNP suisse etc ……………………………………………….Il faut dire que les mexicains sont très nombreux.
Il faut davantage les plumer pour qu’il reste encore plus pauvres.Alors ! pour les touristes amener des pesos avec vous en allant au Mexique.
Jamais de distributeur de billets, ce n’est ni plus, ni moins que du vol.Contrairement aux affirmations démentes des médias.
Les mexicains et mexicaines sont des braves gens honnête qui craignent davantage leur police.
C’est un peuple fiers de travailleurs.
Et je les aime, plus particulièrement les Mexicaines.
Et ma petite fille KIAUITL-XOCHITL prénom Aztèque, en français » Pluie de fleurs » qui est née 2 jours avant moi, le 4 Septembre 2011 a 2h du matin a Mexico. Et sa Maman, professeur deFrançais au Mexique. -
Quand la branche de la finance mondiale est pourrie et occulte à ce point…, il faut ou la scier ou la traiter sévèrement :
- par création d’une monnaie unique mondiale, transparente si sans spéculation possible ;
- en n’autorisant d’y adhérer les organismes, particulier et entreprises qui ne veulent plus jouer que cette transparence éthique totale à gestion de père de famille et sans spéculation possible.
On est arrivé au bout des magouilles financières, car trop de pauvres gens en patissent. -
Si l’on perd le contrôle d’une situation c’est soit qu’on laisse faire volontairement parce qu’on y a intérêt, soit que la situation est trop complexe et confuse pour en avoir une bonne visibilité.
En général, ces deux causes s’entrecroisent et se consolident tant que tout se passe bien. Mais le jour où cela coince…
Si l’on veut garder une visibilité, il faut absolument simplifier la finance et la fiscalité.
On reste sur de l’économie réelle; on supprime les produits dérivés et les outils pour couvrir les échecs et masquer ou détourner les responsabilités.
Les banques sont là pour financer les investissements, les besoins d’exploitation et les crédits des ménages. En retour, elles récupèrent une partie des recettes fiscales, du résultat de l’entreprise et du travail des ménages et rémunèrent ceux qui l’on aider à financer.
Son Job doit être limité à ça et rien d’autre!Mais je dois être trop simpliste ou utopiste…
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La finance doit apprendre la transparence, mais elle n’est pas la seule.
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two wrongs don’t make a right
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Il y aurait des délits d’initiés sur le Libor ,nous dit M.Ugeux,
ça alors quelle surprise ,qui l’eût cru Lustrucu !!!!!
Mais tout va bien nous disent les ultra européens,les taux baissent !!!
Ils doivent lire les graphes tête bêche !!!Et les banques vont mieux,la preuve Unicredit ne perd que 3 % passant de 12 euros à 3,8 sur 1 an…
Qui a dit combien de perte sur 5 ans?
Silence au fond de la salle..il faut rassurer l’investisseur « moyen » très moyen qui salive devant les devantures de BMW … et s’en va à pied.http://borsa.corriere.it/indici/FTSE%20MIB/xpisapi.dll?page=DettaglioAzioniDati"E=!UCG.MI
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Lorsque tout un chacun joue son argent aux courses ou au poker et qu’il perd, il ne demande pas aux contribuables de renflouer son compte en banque.
Dans tous ces cas depuis des années, les pratiques décrites ici s’assimilent a de l’Escroquerie en Bande Organisée et rien d’autre.
Et le pire c’est que ces gens croient travailler, dur meme.
En quoi la vente et la revente, des dizaines de fois, de memes valeurs financieres ou d’une meme quantité de matieres premieres leur fait-elle gagner de la valeur réelle? Cela n’est financé que par le consommateur final: Nous. -
Tout va bien ,écoutez les « autorités » comme en 1944 ,
tout va bien la preuve:un pays endetté jusqu’au cou,qui reçoit un prêt de 78 milliards c’est pas une preuve ça?
De la dette ,toujours de la dette,encore plus de dette et l’Europe est sauvée!!!
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Les banques sont cuites… leurs bilans sont plein de subprime, de dette PIIGS et autre cochonerie … Quand la BCE les financent pour 3 ans, on appelle cela « politique monétaire », mais quand on « ajuste » le LIBOR c’est de la fraude. Et pourtant le but est le meme: faire que les banques zombies paraissent en bonne santé. Quelle hypocrisie …
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… et pourtant quand la BCE accepte n’importe quel collateral pour preter du cash a des banques zombies, qui le replace a la BCE pour en tirer un interet, c’est clairement la plus grosse entreprise de blanchiment d’argent jamais entreprise. Mais la evidement, y’a pas fraude …
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Quelqu’un qui parle sans connaitre. Les banques replacent a la BCE pour avoir de la liquidite a disposition au cas ou et sont prets a payer pour cela. Ce n’est pas une question d’en tirer un interet vu qu’elles payent pour cela.
Merci de vous renseigner avant de sortir de tels propos.
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Banque Lambda a des obligations grecques qui valent 1000. Maintenant arrive la BCE. Elle donne 1000 (en cash) a Lambda contre ses obligations grecques. cout 1%, cad 10. Lambda replace le cash a la BCE, interet 0.5%, cad 5. Si les obligations grecques restent stablent. Lambda les recuperent (valeur 1000) et aura depense 1000-10+5=995. Cout = 5. Si les obligations augmentent a 1100 (10%), Lambda perd 5 et recupere des obligations qui valent 1100, Benef = 95. Si les obligations perdent a 990 (-10%). Lambda garde le cash et laisse les obligations avec la BCE. Perte = 5
Dans tous les cas, perte limitee a 5, gain illimite. C’est l’equivalent d’une CALL Option ou la BCE prend le risque de 1000 contre une prime de 5 (pas exactement le prix du marché). C’est evidement un prix MANIPULÉ !!!
Mais non il n’y a pas fraude …
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X et Médocain,
Quelle est la finalité de la BCE à détenir toutes ces créances pourries et à terme comment va-t-elle les revaloriser ou acter cette perte et ou trouvera-t-elle les fonds pour pallier celle-ci?
Merci !!
Rédigé par : Ciidii | le 29 mars 2012 à 10:25 | | Alerter | -
La BCE a cherché a faire baisser les taux en achetant sur le marché secondaire (avec un resultat tres mitigé). Elle a fait un leger profit sur la dette grecque qu’elle a acheté au plus bas, mais en a fait cadeau … a la Grece (a l’occasion du swap qui a effacé 100 miliards). Si elle fait des pertes, elle devra etre recapitalisé par tes impots ! (elle n’a pas de mandat pour faire tourner la planche a billets)
Rédigé par : Mister X | le 29 mars 2012 à 11:07 | | Alerter | -
1-les « profits » de la BCE sur la dette grecque sont tout simplement un artifice comptable dérisoire:
les 4,3 milliards « remboursés » par la Grèce sont une blague énorme : la Grèce n’a pas pu rembourser et la BCE lui a prêté cet argent pour s’auto rembourser!
2-ces dettes ,
comme celles du Portugal,l’Irlande,l’Espagne…
ne seront pas remboursées ,les lignes d’emprunt resteront au passif de la BCE en attendant la fin…
Comme à Weimar en 1923,comme à Moscou en 1918,comme à Paris en 1794..Rédigé par : Medocain | le 29 mars 2012 à 13:35 | | Alerter |
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Quelle contribution Guillaume ,
« les banques replacent à la BCE…..au cas où… »au cas où quoi? un miracle ,une spéculation sur l’euribor?
ou une spéculation sur le mézidor????
Les crédits à l’économie réelle sont en chute libreMerci de te renseigner avatn d’écrire n’importe quoi.
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@Mister X: Vous tentez tellement de simplifier les choses que vous en oubliez l’important:
- l’echange sur le marche secondaire des obligations se fait au mark-to-market. Le seul cout a payer est celui du spread mid-bid qui est largement plus bas que vos 1% annonce.
- une obligation apporte des interets reugliers. ce que vous decrire s’appelle le cost-of-carry: est-ce qu’il est plus rentable de garder l’obligation et d’encaisser les interets plutot que de revendre et placer le cash.
- pourquoi aller placer l’argent a la base a vos 0.5% alors que je peux l’avoir au taux EURIBOR (3M a 0.783% / 6M a 1.084% / 1Y a 1.42%)?!
- la BCE n’achete pas la dette de maniere illimite, votre raisonnement ne tient encore pas de ce cote la.Je m’arrete la car je pourrais continuer pour bien longtemps. Bref, c’est sympa de faire des extrapolations mais avec une base de finance ce serait mieux. (Et en parlant de taux d’interets, on ne parle pas de Call mais de Cap et d’ailleurs dans votre exemple on parle de Put/Floor. Merci de vous renseigner :’) )
@Medocain: Crise de liquidite on en a eu une il y a quelques mois, reveillez vous.
Rédigé par : Guillaume | le 29 mars 2012 à 10:24 | | Alerter | -
@Guillaume
J’ai relit 4 fois ta reponse, j’y comprend toujours rien, ce n’est que du charabia, tout est faux. Oui j’ai simplifie mon exemple et pourtant tu ne l’a pas compris non plus… alors laisse tomber …
Rédigé par : Mister X | le 29 mars 2012 à 10:59 | | Alerter | -
On a eu une crise des liquidités:elle est bonne celle-là,
énorme même:il n’y a aucune crise de liquidités ,le monde occidental ,USA compris,en regorge,de G.Ugeux au FT en passant par le Spiegel,le constat est unanime :
il y a de la monnaie partout mais elle ne s’investit pas:
elle fuit ou elle spécule…un exemple:la Grèce,les rémissions de dette n’y font rien,pas plus que les injections massives de la BCE et du FMI,les capitaux s’envolent…
La « zone » euro ,
pas les pays scandinaves ni la Suisse,
est victime d’une crise de SOLVABILITE et surtout de RENTABILITEl’euro a un problème majeur :cela ne fonctionne pas.
Rédigé par : Medocain | le 29 mars 2012 à 13:21 | | Alerter |
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Une chose m’inquiète particulièrement, c’est les moyens des institutions publiques de contrôle. Ont-elles assez de personnels, de pouvoirs, de moyens financiers ? (question rhétorique, bien évidemment…)
Car quand on voit l’état de l’inspection du travail, ce qu’est devenu la défense du consommateur avec la DGCCRF, l’Autorité de la concurrence… j’ai vraiment du mal à croire que les banques craignent quoique ce soit des autorités de contrôle.
Surtout quand on regarde l’historique de l’AMF : très peu de condamnations, très peu de transparence, conflit d’intérêts récurrents, aller-retours dans le privé incessants.
Les seules fois où les enquêtes vont quelque part (et ne sont pas simplement fermées discrètement) c’est parce que les média n’avait rien à se mettre sous le dent à ce moment là, et c’est toujours l’exécutant en bout de chaîne qui paye, pas les responsables.
On l’a bien vu durant « la crise », les autorités de contrôle (de tous les pays) sont intégrées dans un système global que l’on pourrait qualifier de corruption généralisée (ou plutôt systémique, maintenant que ce mot est à la mode), les condamnations et enquêtes ne sont que le prolongement des guerres entre clans/intérêts, il n’y a plus de Justice quand elle ne punie que les perdants, à la manière « vae victis ».
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Amf… direction d’un ancien de chez Goldman sachs… comme toute l’europe d’ailleurs
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Je parlais d’Antonio Borges… mais ce n’est pas l’AMF , toutes mes excuses pour cette erreur. C’etait un ancien directeur de la branche du FMI Europe, mais il a présenté sa démission.
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bon sur les derives financieres, M.Ugeux, ce n’est pas une nouveauté, mais c’est étonnant que l’on en parle… chapeau bas
Suite le dollar en chute libre… ça continue… jusqu’où ?
je vous conseille ces quelques articles :http://fr.rian.ru/business/20120329/194085369.html
BRICS: accord sur l’octroi de crédits en monnaies nationales
Dossier: Sommet du BRICS à New Delhi
extrait
« Les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont signé un accord général sur l’octroi de crédits en monnaies nationales et un accord multilatéral de confirmation des lettres de crédit.
« Ces documents sont appelés à renforcer le rôle des monnaies nationales dans les règlements réciproques entre les BRICS », a annoncé le conseiller diplomatique du président russe, Sergueï Prikhodko… »
==>bye bye le dollar us
http://usawatchdog.com/more-bad-news-for-the-dollar/
More Bad News for the Dollar
http://usawatchdog.com/could-u-s-dollar-take-big-hit-by-summer/
Could U.S. Dollar take Big Hit by Summer?
attendre la suite…cordialement,
Nerv-yoko
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Ce que tu écris est vrai Yoko ,les BRICS sont en train de se passer du dollar
et notamment les contrats énergétiques entre la Chine et la Russie se font en yuan et rouble…Mais à AUCUN moment ils n’ont envisagé de faire appel à l’euro,monnaie morte,
tes posts replace les dans le contexte réel:l’euro n’a aucun avenirle yuan et le rouble cela n’a rien à voir avec l’euro,monnaie du passé.
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Ne vous inquietez pas Médocain, je suis entièrement conscient que l’€uro est une monnaie qui ne fait qu’appauvrir les « Européens ».
L’€uro est pour moi aussi une monnaie de singe et par là je partage vos pensées.
Je ne crois pas en l’avenir de l’€uro mais surtout pas en l’avenir du dollar. Si l’on veut sortir des problemes de dettes illusoires, et je l’ai toujours dit dans mes posts antérieurs, il faut une monnaie nationale et non une monnaie communautaire; il faut une monnaie avec une identité forte car une monnaie représente une identité, mais en plus, une monnaie représente la souveraineté d’un pays, d’une nation. Laquelle souveraineté n’existe pas avec l’€uro.
Par ailleurs j’ajoute le fait, que la Monnaie doit appartenir à un Etat et que celui-ci ait le privilége de son émission via sa banque centrale, non pas une quelconque banque privée ou association de malfaiteurs privées. De plus sachant que les ressources ne sont exponentielles, il est clair que la dite monnaie doit observer une certaine constance pour sa crédibilité… le retour à l’étalon d’or, pourquoi pas!salutations.
Nerv-yoko
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bon sur les derives financieres, M.Ugeux, ce n’est pas une nouveauté, mais c’est étonnant que l’on en parle… chapeau bas
Suite le dollar en chute libre… ça continue… jusqu’où ?
De plus en plus de pays veulent vivre et exister sans cette monnaie de singe : le dollar, moinscher qu’un papier de toilette
je vous conseille ces quelques articles :
http://fr.rian.ru/business/20120329/194085369.html
BRICS: accord sur l’octroi de crédits en monnaies nationales
Dossier: Sommet du BRICS à New Delhi
extrait
« Les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont signé un accord général sur l’octroi de crédits en monnaies nationales et un accord multilatéral de confirmation des lettres de crédit.
« Ces documents sont appelés à renforcer le rôle des monnaies nationales dans les règlements réciproques entre les BRICS », a annoncé le conseiller diplomatique du président russe, Sergueï Prikhodko… »
==>bye bye le dollar us
http://usawatchdog.com/more-bad-news-for-the-dollar/
More Bad News for the Dollar
http://usawatchdog.com/could-u-s-dollar-take-big-hit-by-summer/
Could U.S. Dollar take Big Hit by Summer?
Même info sur RT :
BRICS agree to local currency credits to ease dollar dependency
http://rt.com/business/news/brics-currencies-credit-deal-755/
attendre la suite… -
Comme c’est la base de tous financement il est clair que le LIBOR est la proie de toute les manipulations possibles, il faudrait que son taux soit géré par une agence publique.