• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 10 avril 2012

10 avril 2012

¤ Le rapport sur le climat n’est pas (tout à fait) un camouflet pour Allègre

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 16 : 09
FRANCE - Publié le 30/10/2010 Mis à jour le 30/10/2010 à 8h38
¤ Le rapport sur le climat n'est pas (tout à fait) un camouflet pour Allègre dans Politique/Societe callegre200

Le rapport de l’Académie des sciences sur le réchauffement climatique est-il un camouflet pourClaude Allègre et les autres climato-sceptiques? C’est ce qu’affirme à l’AFP le vice-président du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) –dont Allègre réclamait dans nos colonnes la suppression–: il y a vu «un désaveu des thèses de Claude Allègre» et ajoute:

«Même si dans ce texte, on fait beaucoup de places aux arguments avancés par les climato-sceptiques, je retiens quand même que le document réaffirme clairement les grandes conclusions du Giec»

Claude Allègre affirme quant à lui que ses positions «sont prises en compte complètement», sans quoi il n’aurait pas signé ce rapport.

Pour le blog de France Culture En quête de science, les deux ont aussi raison l’un que l’autre, puisque le rapport a dû faire dans la nuance. Pas étonnant quand on sait que les principaux protagonistes du débat sur le réchauffement climatique sont «tous ou presque,… membres de l’Académie des sciences»!

Six mois après la demande de la ministre Valérie Pécresse, l’Académie a rendu douze feuilles de rapport dont une de conclusions «frappées au coin de la diplomatie», explique le blog: où comment parvenir à un résultat où «les climatologues soutenant les rapports du GIEC seront satisfaits par les affirmations claires du rapport en faveur du réchauffement et de sa cause anthropique», et les climato-sceptiques apprécieront la bonne place laissée au doute dans les termes utilisés.

Pas étonnant, quand on sait que ce rapport devait être signé par des climatologues des deux camps (dont Claude Allègre).

Le blog décortique cette page de conclusions et les termes qu’elles emploient: le rapport affirme ainsi que le réchauffement climatique est «principalement dû à l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère». «Principalement», là où le rapport du GIEC affirmait que «L’essentiel de l’accroissement [de la température] est très probablement dû» à l’homme. Une nuance sans importance? Non, parce qu’elle est au coeur de la dispute entre les deux camps: avec ce «principalement», «l’Académie donne donc clairement raison aux conclusions du GIEC tout en en modérant légèrement le degré d’affirmation de l’impact du CO2 sur le réchauffement».

Tout le reste des conclusions sont faites de concession aux climato-sceptiques puis au GIEC, et inversement. Et le rapport cherche l’apaisement en accédant à une des demandes des climato-sceptiques: que la recherche sur le réchauffement climatique ne soit plus le seul domaine des climatologues, mais aussi d’autres scientifiques comme des géophysiciens, par exemple.

Photo: Claude Allègre. REUTERS/Benoit Tessier

¤ Le président du Guatemala veut légaliser toutes les drogues

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 41

source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/04/08/le-president-du-guatemala-veut-legaliser-toutes-les-drogues_1682382_3222.html

 

¤ Le président du Guatemala veut légaliser toutes les drogues dans Politique/Societe 1571383_3_ad55_otto-perez-molina-president-du-guatemala_2b25347ec2d89c3bb7979efa5572a589

Le Monde.fr avec AFP | 08.04.2012 à 17h59 • Mis à jour le 09.04.2012 à 07h59

Le président du Guatemala, Otto Perez, a lancé samedi 7 avril dans le quotidien britannique The Guardian un appel à la dépénalisation des drogues comme« alternative » pour lutter contre la violence qui déferle sur l’Amérique centrale. Partant du constat que « la consommation et la production de drogue sont toujours plus importantes » malgré des années de lutte gouvernementale, Otto Perez en appelle à « abandonner toute position idéologique – que ce soit celle de la prohibition ou de la libéralisation – et lancer un vaste dialogue international basé sur une approche pragmatique : la régulation du marché de la drogue. »

L’ancien général, élu au début de l’année, affirme en effet qu’il est aujourd’hui« impossible de mettre fin au marché de la drogue, mais qu’il est certainement possible de le réguler, comme nous avons pu le faire pour l’alcool ou le tabac« .

Prolongeant la comparaison, Otto Perez souligne que « le fait que les drogues sont mauvaises pour la santé n’est pas une raison suffisante pour les interdire », dans la mesure où « tout le monde sait que l’alcoolisme ou le tabagisme font plusieurs milliers de morts chaque année dans le monde », et que  »personne n’a jamais proposé d’interdire les plantations de sucre de canne, de pommes de terre ou d’orge, même si elles servent à la production de rhum, de vodka et de bière. »

« LÉGALISATION NE SIGNIFIERAIT PAS LIBÉRALISATION »

La proposition du président guatémaltèque, dont le pays est particulièrement touché par la violence liée au trafic de drogue, propose donc que  »la consommation, la production et le trafic de drogue fassent l’objet de mesures internationales de régulation, ce qui signifie que la consommation et la production devraient être légalisés mais dans un certain cadre et sous certaines conditions ».« Dans ce cas, légalisation ne signifierait pas libéralisation sans aucun contrôle »résume Otto Perez.

Otto Perez avait déjà rouvert ce débat mi-février, relayant les conclusions d’un rapport rendu public à l’été 2011, dans lequel de nombreuses personnalités (intellectuels, anciens présidents latino-américains, diplomates, etc.) affirmaient que « la lutte mondiale contre les drogues a échoué » et suggéraient de « mettre fin à la criminalisation » des consommateurs.

LA VIOLENCE ATTEINT « DES NIVEAUX ALARMANTS »

Selon Washington, 90 % de la drogue (cocaïne et marijuana principalement) à destination des Etats-Unis transite par l’Amérique centrale, par voie terrestre ou maritime. Un constat partagé par l’Office international de contrôle des stupéfiants (OICS), une agence onusienne ayant présenté son rapport annuel fin février à Vienne.

D’après l’organisation internationale, la violence atteint « des niveaux alarmants et sans précédent, aggravant ainsi la sécurité et faisant de la sous-région une des zones les plus violentes au monde ». Les chiffres sont particulièrement éloquents dans la zone dite du « Triangle du nord », comprenant le Honduras (82 homicides pour 100 000 habitants en 2011, record mondial), le Salvador (65) et le Guatemala (40), selon l’ONU.

Si la proposition d’Otto Pérez a suscité un rejet immédiat des grandes puissances – Etats-Unis en tête, suivis par la Russie et la Grande-Bretagne – le Guatemala espère établir une proposition de dialogue commune avant le sommet de l’Organisation des Etats américains (OEA), les 14 et 15 avril à Carthagène, enColombie. Otto Perez affirme que les présidents de la Colombie et du Costa Ricase sont montrés intéressés par la proposition.

Une pause café - Une person... |
LE TECHNICIEN DU RISQUE |
Sauvons les animaux |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Vues de Babi
| Mouvement Citoyen Chrétien
| CRC-PHONE IMPACT EXPERT