• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 17 juillet 2012

17 juillet 2012

¤ Libye, Syrie : un projet géopolitique qui ne se comprend que sur la longue durée…

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 56

Publié le 27 juillet 2011 par Léon Camus pour Geopolintel source : http://mecanoblog.wordpress.com/2011/07/27/libye-syrie-un-projet-geopolitique-qui-ne-se-comprend-que-sur-la-longue-duree/

Ou le calendrier des guerres programmées… Pourquoi la France, cette malheureuse est-elle embarquée militairement en Libye et diplomatiquement en Syrie dans d’infernales galères prétendument au service des droits humains ? Car est-ce bien là le fond de la question ? Un doute raisonnable est en effet permis en ce domaine.

¤ Libye, Syrie : un projet géopolitique qui ne se comprend que sur la longue durée… dans Politique/Societe

Chacun peut constater avec quelle fougue Paris enfourche ces temps-ci le blanc destrier des indignations vertueuses contre des hommes avec lesquels Paris avait affiché hier d’éclatantes réconciliations. D’abord avec Bachar el Assad, le maudit accusé d’avoir commandité le meurtre de Rafic Hariri en 2005, cet ex Premier ministre libanais et grand ami de l’ex président Chirac. Les accusations ayant fait long feu, certains témoins ayant été convaincus de mensonges et d’affabulations, il a bien fallu se résoudre à désigner un autre coupable politiquement incorrect, en l’occurrence le Hezbollah, le « Parti de Dieu »… accessoirement acteur fondamental de la vie publique libanaise.

Bachar le paria revenu temporairement en grâce, assiste au défilé du 14 juillet 2008, en compagnie il est vrai d’une cinquantaine de chefs d’État invités pour une grand messe euroméditerranéenne. Le 28 mars précédent Bachar el-Assad recevait à Damas le libyen Mouammar Kadhafi qui de son côté avait décliné l’invitation du président Sarkozy, lui ayant opposé une verte fin de non-recevoir au motif que l’« idée » même d’une Union pour la Méditerranée n’était à ses yeux qu’un « appât » et pour tout dire « une sorte d’humiliation » : « Nous ne sommes ni affamés, ni des chiens pour qu’ils nous jettent des os » ! Ce mauvais état d’esprit n’était peut-être pas si sot que cela comme l’avenir le prouvera ? Pourtant à la mi décembre 2007, le bouillant Colonel allait être reçu à Paris, mais en invité d’honneur cette fois et en grande pompe… jusqu’à être autorisé de planter sa tente bédouine sur la pelouse de l’Hôtel Marigny afin que le Guide de la Jamahiriya libyenne puisse y recevoir ses invités « conformément à la tradition du désert, qu’il respecte à la lettre ». (more…)

¤ Syrie : des «Humanitaires» israéliens, dans les camps en Turquie et Jordanie !

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 52
Publié le 13-07-2012 source : http://www4.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=71559&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37

¤ Syrie : des «Humanitaires» israéliens, dans les camps en Turquie et Jordanie ! dans Politique/Societe humanitaire_espions_isrUn nouveau label «humanitaire Made in Israël» vient d’être créé. Intégrés à des ONG européennes ces «humanitaires», les Israéliens opèrent, avec la bénédiction des gouvernements, turc et jordanien. Les médias israéliens ont annoncé le lancement de campagnes «humanitaires» à l’international, faisant notamment appel à des soldat(e)s israéliens, après leur service militaire.

Des petits groupes d’Israéliens intégrés à des organisations «humanitaires» occidentales sont déployés, en Turquie et en Jordanie, selon ce qu’a confié à l’AFP un parlementaire israélien du Likoud, Jacob Kara. Kara fait partie de la minorité druze, en Palestine occupée, par le régime sioniste. «Nous avons trouvé un moyen avec des organisations de volontaires d’Israël qui se trouvent actuellement sur les frontières avec la Syrie, en Jordanie et en Turquie, de fournir une aide humanitaire aux Syriens qui se trouvent là-bas», a-t-il dit.

Selon lui ces groupes de volontaires «humanitaires» sont sur place, depuis deux mois. Kara a, également, confirmé à l’AFP, que ces groupes «d’humanitaires» israéliens travaillaient, sous couverture d’institutions européennes, aidant les réfugiés syriens, dans les zones frontalières, en leur fournissant de l’aide médicale. «Ils sont Israéliens n’interviennent pas en tant qu’Israéliens, mais au sein de groupes européens». Kara a également précisé que les gouvernements de Jordanie et Turquie «avaient connaissance du travail des organisations israéliennes». Il a également ajouté qu’actuellement, il était en pourparlers avec ces gouvernements, pour faire venir, en Israël, des blessés syriens, pour qu’ils soient soignés.

Kara n’a pas révélé quelles sont les institutions européennes qui hébergent ces «humanitaires» israéliens.

On sait, déjà, que « Médecins Sans Frontière » est accusé de fournir des armes à l’opposition syrienne. D’après son site, « Médecins Sans Frontière » est présent, en Jordanie, où il dispose d’un hôpital qui reçoit des blessés venus de Syrie. « Médecins Sans Frontière » est financé par des contributions personnelles. Il serait peut être judicieux d’interroger « MSF » sur ses activités, en Jordanie, et les personnes qui composent ses équipes.
En Turquie, c’est l’AFAD (direction des situations d’urgence et des catastrophes naturelles) une institution turque, qui chapote l’aide humanitaire aux réfugiés syriens. Les camps de réfugiés ont été dotés d’écoles, de mosquées, de services médicaux, de terrains de jeux pour les enfants, de salles de TV… selon l’AFAD.

Les fonds européens, débloqués, en urgence, pour ces réfugiés, prennent, aussi, en charge le soutien aux médias, aux activités culturelles …à caractère propagandiste ? Pas étonnant, ensuite, de voir le contenu des rapports, régulièrement, publiés, par « HRW » et « Amnesty International », condamnant le gouvernement syrien d’Assad, sur la foi de témoignages de ces réfugiés syriens, en Turquie. Les ONG et les agences humanitaires internationales sont éconduites par le gouvernement turc. Seules sont habilitées à y travailler, les organisations turques, proches du pouvoir : le Croissant rouge turc, l’IHH ou Kimse Yok Mu?, par exemple. Comble d’ironie, l’une d’entre elles l’IHH a fait parler d’elle, lors de la tentative, en Mai 2010, pour briser le blocus maritime de Gaza avec le « Mavi Marmara », pris d’assaut, par l’armée israélienne, faisant 9 morts, parmi les volontaires humanitaires turcs.

L’aide totale de l’UE aux Syriens se monte à 43M€. L’UE affirme que cet argent va, en priorité, au Comité International de la Croix Rouge (CICR), en Syrie, ou au Haut-Commissariat de l’ONU (UNHCR), pour les réfugiés, dans les pays voisins, qui redistribue, donc, en Turquie, aux organisations, sur le terrain. Alors, ces agences humanitaires turques ont-elles intégré des «humanitaires» israéliens, au sein de leurs équipes? (more…)

¤ Syrie, massacre de Houla : un journaliste allemand incrimine les insurgés

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 37
Publié le 22-06-2012 sur http://www4.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=37&frid=18&seccatid=37&eid=69569

¤ Syrie, massacre de Houla : un journaliste allemand incrimine les insurgés dans Politique/Societe rainer_hermann_0C’est une pièce importante et peut-être décisive que vient de verser au dossier de la tuerie de Houla, le 25 mai, le journaliste Rainer Hermann, correspondant du grand quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Dans un premier article Hermann avait émis, sur la base de son enquête, l’hypothèse que les responsables de ce massacre de 108 personnes – dont 49 enfants – étaient des membres de groupes armés sunnites. Le journaliste suisse allemand, à qui des détracteurs ont reproché de ne pas s’être rendu sur place, a forgé sa conviction sur la base de témoignages d’habitants de Houla et du village voisin de Taldo, et sur le fait incontournable que les civils tués étaient membres des minorités alaouite et chiite, promises à l’extermination par les plus radicaux des insurgés sunnites qui composent le gros des « bataillons » de l’ASL.

Cette conviction, Rainer Hermann vient, en partie pour répondre à ses critiques, de la réaffirmer dans un nouvel article plus étayé de la Frankfurter Allgemeine, et publié le 13 juin. Il ne sera pas facile de mette en doute cette version émise par un journaliste réputé pour sa connaissance des questions turque et arabe, et collaborateur (depuis 1998) d’un quotidien de référence allemand.

Des victimes alaouites, sympathisantes du régime et du Hezbollah

Houla_vue_0 dans Politique/SocieteLa thèse d’un massacre, puis d’une manipulation, commis par l’ASL, prend de plus en plus de consistance
En marge de ceci, qui n’est pas rien, l’alter-journaliste suisse Silvia Cattori donne sur son site, à partir d’une traduction de l’article de Hermann,  les précisions suivantes : à Taldo (ou Taldou), hameau voisin de Houla, et lieu de l’essentiel des tueries, on connait les identités de 84 victimes (dont les 49 enfants martyrs recensés) : tous appartiennent à deux familles, les al-Saijid et les Abdarrazzaq. Outre ces alaouites, qui ont « aggravé leur cas » aux yeux des tueurs islamistes par le fait qu’ils seraient passés du sunnisme au chiisme (dans sa version alaouite), on compte parmi les victimes des membres de la famille d’Abdalmuti Mashlab, député bachariste de la nouvelle Assemblée.

Silvia Cattori, traduisant l’article de Rainer Hermann, cite le témoignage de l’unique rescapé du massacre de Taldo, un enfant de 11 ans de la famille al-Saijid, Ali. Il a décrit les tueurs comme « tondus » et portant « de longues barbes » . La presse occidentale a aussitôt excipé de ce témoignage pour incriminer les sempiternels chabihas. Sauf que ce « look » – comme nous l’avons tout de suite fait remarquer – est d’avantage celui des radicaux islamistes.

Autre signe évident d’un règlement de comptes à caractère religieux sectaires, aucun habitant sunnite du village n’a été tué ou simplement agressé.

À noter que Rainer Hermann n’avait pas été le seul à mettre en cause la version quasi-officielle de l’affaire, du moins en Occident, et incriminant le régime, ses soldats ou ses milices.

Marat MusinLe journaliste russe Marat Musin, de l’agence de presse russe Anna, a publié des témoignages oculaires accusant les rebelles, et récoltés lors de son passage à Houla les 25 et 26 mai.

 Et le journaliste néerlandais – habitant Damas – Martin Janssen a recueilli des informations allant dans le même sens auprès de religieuses chrétiennes du monastère Jacob de Qara (ou Qarah, à une centaine de kilomètres au nord de Damas et à une cinquantaine au sud de Homs), refuge de nombreux civils de la région fuyant les troubles.

Selon les religieuses, Houla-Taldo a été attaquée le 25 mai par 700 rebelles venus principalement de Rastan (ville située à mi-chemin de Homs et de Hama). Ceux-ci, au terme de violents combats avec des militaires défendant les accès sud de la ville, ont utilisé les cadavres de leurs victimes civiles et militaires pour une mise en scène macabre, qui a impressionné les premiers observateurs de l’ONU arrivés sur place, et quelque peu orienté le premier rapport onusien devant le Conseil de sécurité. Même si Ban Ki-moon, prudent, avait alors estimé que les circonstances du drame n’étaient pas claires, la grosse artillerie médiatique s’est aussitôt déchainée contre le gouvernement syrien. (more…)

¤ Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 26
publié le 15-07-2012 sur : http://www4.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=37&frid=18&seccatid=37&eid=68579

¤ Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise dans Politique/Societe bacharassadportraitPreuve que la préoccupation occidentale pour la Syrie n’a rien à voir avec les nobles motifs affichés, de démocratie et de protection des civils, la Conférence des amis (sic) du peuple syrien prépare un plan de pillage économique applicable dès que le pays sera occupé.

Dans la grande tradition coloniale, un Groupe de travail, sous co-présidence allemande et émiratie, étudie la manière de se partager les dépouilles de la Syrie lorsqu’elle sera vaincue. L’OTAN et le CCG ont « vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».

La semaine dernière, un « Groupe de travail » international s’est réuni pour la première fois sous la coprésidence allemande à Abu Dhabi. Il doit mettre en route des mesures économiques urgentes après la chute du régime al-Assad.
Ce « Groupe de travail » (« Working Group on Economic Recovery and Development of the Friends of the Syrian People ») a été institué le 1er avril à Istanbul par le « Groupe des amis du peuple syrien ». Il s’agit là d’une alliance d’États occidentaux et pro-occidentaux qui se sont battus dans la guerre civile syrienne aux côtés de l’opposition et coopèrent essentiellement avec le Conseil national syrien (CNS), une organisation en exil.

Ce « Groupe des amis du peuple syrien » n’a absolument pas été légitimé par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Il en va de même de son « Groupe de travail » qui s’est autoproclamé « Forum central » pour les mesures économiques nécessaires.
L’Allemagne est le principale responsable

Comme l’explique le diplomate allemand Clemens von Goetze, qui a dirigé la réunion à la fin de la semaine dernière avec son homologue des Émirats arabes unis, le « Groupe de travail » n’a pas été créé uniquement pour apporter une aide urgente après la chute du régime : « Le moment est favorable pour ouvrir au pays des perspectives à long terme».

Le modèle est pour lui le Plan Marshall grâce auquel les États-Unis ont, après la Seconde Guerre mondiale, apporté aux Alliés occidentaux une aide matérielle destinée à la reconstruction. Le « Groupe de travail » a créé plusieurs sous-groupes qui doivent se consacrer à des sujets particuliers. Dans la répartition internationale du travail sur laquelle les États membres sont tombés officiellement d’accord, l’Allemagne est responsable du volet « Politique économique et réforme ». Il s’agit là explicitement de « stratégies à long terme » qui devraient favoriser le passage « d’une économie centraliste à une économie de marché », lit-on dans les rapports.

Le « Groupe de travail » institue à cet effet un « Secrétariat » à la disposition duquel l’Allemagne et les Émirats arabes unis ont l’intention de mettre chacun 600 000 euros. Son directeur pressenti est l’Allemand Gunnar Wälzholz. C’est lui qui a dirigé en dernier la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) en Afghanistan .

La carotte et le bâton

(…) Les programmes économiques doivent attirer les forces qui, en Syrie, « ne participent pas encore totalement à l’insurrection et hésitent encore à la soutenir » [5]. Ils représentent un antidote aux sanctions qui —non pas par des stimulants, mais des pressions— visent à inciter également des entrepreneurs loyalistes à passer dans l’autre camp. À ce sujet le « Groupe de travail » a déclaré que les sanctions pourraient être levées « dès que ses objectifs seraient atteints, c’est-à-dire après la chute d’el-Assad qu’un changement de camp des milieux économiques intéressés favoriserait ». (more…)

¤ Syrie : de Treimseh à Idleb, contre qui et pourquoi combattent les soldats ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 17
source : http://www4.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=71609&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37, publié le 15-07-2012

La plupart des tués à Treimsa sont des membres de l'ASLLes observateurs de l’ONU étaient samedi à al-Treimseh, ou jeudi de violents combats entre l’ASL et l’armée ont fait plusieurs dizaines de victimes rebelles, et un nombre encore indéterminé de victimes civiles. Selon leurs premières constatations, que des maisons de « déserteurs et de militants » semblaient avoir été visées spécifiquement par les militaires syriens. Cela revient à nier qu’il y ait eu un combat – chose qui a été reconnue pourtant même par l’OSDH et des partisans locaux de l’opposition. Les observateurs parlent d’une école brûlée et de plusieurs maisons endommagées, de taches de sang et de douilles répandues, ce qui n’a rien d’étonnant. Rappelons que sur les images qu’on a pu voir, ce sont des cadavres d’hommes qui sont rassemblés. Et que jeudi 12 juillet, l’ASL a certainement perdu une centaine d’hommes à al-Treimseh.

On verra si les bérets bleus essaient transformer un accrochage « militaire » d’ampleur en expédition punitive contre des opposants civils. Des civils sont certainement morts dans ce village, certains parlent de 17, d’autres d’une cinquantaine, Et, bien sûr, la responsabilité de ces victimes-là fait polémique. Les observateurs parlaient samedi d’un bilan total « incertain« .

La contradiction fondamentale et incontournable du ou des plans Annan

Il faut, à ce sujet, revenir sur la réaction de Kofi Annan : l’émissaire de l’ONU, qui avait eu un bon contact avec Bachar al-Assad à Damas le 9 juillet, a estimé le 13 qu’à al-Treimseh, en utilisant des « armes lourdes« , le régime avait «bafoué » les résolutions de l’ONU et l’esprit et la lettre du plan qu’il avait accepté. La réaction d’Annan est somme toute compréhensible : il s’entend avec le président syrien sur une démarche de réduction progressive et au cas par cas de la violence dans les secteurs les plus « chauds », et quelques jours plus tard se déroule un combat de grande intensité et de lourd coût humain. Simplement, tous les plans, accords et bonnes résolutions ne peuvent faire que les bandes armées ne se sont, elles, engagées sur rien, et continuent d’attaquer partout où elles le peuvent, des unités de l’armée – c’est justement le cas à al-Treimseh. Tant qu’il n’y a aucun geste significatif de l’ASL en faveur d’un vrai cessez-le-feu, le gouvernement est fondé à frapper, le plus durement qu’il peut, ces fauteurs de guerre civile et confessionnelle.

Maintenant, un tel geste d’apaisement de l’ASL est-il possible ? En l’état actuel des choses certainement pas : la direction de cette fausse armée – sur le terrain un agrégat de bandes autonomes et coordonnées seulement à l’échelon local – est plus que jamais dans une logique de guerre civile et de renversement du gouvernement. Et on touche là à la contradiction fondamentale sur laquelle se sont brisés – et continueront de se briser – tous les plans de paix en Syrie : pour faire la paix, il faut être deux, et si l’on peut toujours contester la bonne volonté ou la sincérité du gouvernement en la matière, il n’y a aucun doute que les bandes armées se moquent des propositions de l’ONU et d’Annan comme de leur première Kalashnikov.

Pour elles, le cessez-le-feu du 12 avril dernier n’a été qu’un répit providentiel leur permettant de souffler militairement, et de reconstituer leurs forces, et même d’étendre leurs positions dans certaines villes.

Ils veulent mettre la Syrie à l’heure de Ryad et de Tombouctou

Le combat continue donc, pour l’éradication de ces groupes armés. Ces dernières 48 heures, des sources ASL/OSDH ont confirmé que les rebelles avaient dû évacuer la localité de Khirbet Ghazalé (gouvernorat de Deraa, dans le sud du pays) face à l’attaque de plusieurs centaines de soldats appuyés par des blindés et des hélicoptères. (more…)

¤ La vérité sur la Syrie commence à transpirer

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 33

publié le 11 juin 2012 par Peter Hitchens pour The Daily Mail 

source : http://mecanoblog.wordpress.com/2012/06/11/la-verite-sur-la-syrie-commence-a-transpirer/

¤ La vérité sur la Syrie commence à transpirer dans Politique/Societe J’ai été contacté par un groupe de femmes occidentales qui vivent en Syrie et qui croient que la plus grande partie de ce qu’on raconte au monde sur ce pays est faux.

Pour ce que j’ai pu en savoir, ce ne sont pas des affidés du pouvoir et elles sont d’accord pour dire que le gouvernement de Damas est mauvais, mais ce qu’elles sont exactement, elles le disent : des êtres humains ordinaires pris dans une tourmente politique. Pour des raisons évidentes, j’ai promis de protéger leurs identités.

Je vous exhorte à lire ce qui suit, parce que c’est important, parce que nos interventions sous le coup de l’émotion dans d’autres pays ne font aucun bien et parce qu’il est vital que les gens résistent aux tentatives pour nous entraîner en Syrie en nous abreuvant d’une propagande unilatérale.

Cette sorte de propagande a un prix. J’espère que vous vous êtes aperçus de la liste qui continue de s’allonger de ces soldats britanniques altruistes tués en Afghanistan pour une cause depuis longtemps abandonnée.

Et j’espère que vous vous êtes aperçus que la Libye, que nous avons « secourue » il y a quelques mois, est maintenant un Etat en faillite dont le principal aéroport international est récemment passé sous le contrôle de gangsters et où des prisonniers arrêtés injustement sont affamés et torturés dans des geôles secrètes.

Une de mes sources en Syrie écrit sur les « militants » dont on nous parle tant :

« Ces contestataires ne sont pas des gens pacifiques munis de fleurs qui veulent la liberté. Non, ce sont des tueurs armés jusqu’aux dents, qui pratiquent le tir embusqué, qui tirent sur l’armée dans le seul but d’inciter au chaos et à l’émeute. »

Elle accuse les salafistes, les musulmans ultra-puritains influencés par les enseignements saoudiens, qui haïssent et menacent les minorités syriennes alaouite et chrétienne. Elle dit que beaucoup de « militants » sont des étrangers, un point de vue partagé par toutes mes informatrices. Beaucoup de ces «militants » sont armés. (more…)

¤ Sang, larmes et propagande en Syrie

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 46

Publié le MARDI 29 MAI 2012 par MOUNADIL AL DJAZAÏRI source : http://mounadil.blogspot.fr/2012/05/sang-larmes-et-propagande-en-syrie.html#links

La récente tuerie de Houla en Syrie a légitimement suscité une très forte émotion dans le monde compte tenu du nombre et de la nature des victimes: des civils dont de nombreux enfants.
Comme l’indique le journal L’Humanité, « Houla pourrait changer la donne diplomatique ».
De fait la France par exemple, vient de décider l’expulsion de l’ambassadrice de Syrie à Paris, et l‘Australie a pris une décision semblable.
Il est pourtant de plus en plus clair que cette tuerie n’est pas l’oeuvre du gouvernement syrien mais très probablement des tueurs qui se sont engagés dans une lutte sans merci contre les autorités, appelant même des forces étrangères à venir bombarder leur pays.
Le massacre intervient à un moment des plus opportuns, à la veille d’une visite de Kofi Annan, envoyé spécial pour la Syrie de l’ONU et de la Ligue Arabe et au lendemain de l’investiture de François Hollande à la tête de l’Etat français. Si ce dernier hésitait à rejoindre le camp atlantiste et a imposé ses vues sur l’Afghanistan, ce n’aura été que pour sauter à pieds joints dans le piège syrien.
Pour emporter la conviction, la BBC a par exemple cru utile de présenter une photo de victimes d’un massacre perpétré en Irak occupé par les Etats Unis. Que je sache, le gouvernement français n’en a pas pour autant expulsé l’ambassadeur US à Paris. La BBC aurait publié cette photo par …méprise, bernée par « l’opposition « syrienne.
On nous a dit dans un premier temps que les victimes de Houla avaient été tuées par des tirs d’armes lourdes, ce qui impliquait quasi obligatoirement les troupes syriennes qui sont les seules à en disposer.
On apprend pourtant que, loin d’avoir été victimes de tirs indiscriminés d’artillerie ou de blindés, la plupart des civils de Houla ont été assassinées de sang froid dans leurs maisons.
La vérité complète se fera peut-être jour, mais comme en Libye ou ailleurs, ce n’est pas la vérité qui guidera l’action des Etats Unis et de leurs amis de l’OTAN.

¤ Révélation : la vraie fausse défection du général syrien Manaf Tlass

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 36

¤ Révélation : la vraie fausse défection du général syrien Manaf Tlass dans Politique/Societe picture-155

Publié le 16 juillet 2012 par Gérard de Villiers source : http://www.atlantico.fr/decryptage/revelation-vraie-fausse-defection-general-syrien-manaf-tlass-gerard-villiers-419529.html

Gérard de Villiers, est un journaliste, écrivain et éditeur français. Il est diplômé de l’IEP Paris et de l’ESJ Paris. Il a été reporter à Rivarol, Paris-Presse, France-Dimanche. Il est célèbre dans le monde entier pour ses romans d’espionnage S.A.S, traduits en plusieurs langues. Son dernier ouvrage, récemment paru, s’intitule Le chemin de Damas[1].

Il y a une semaine, les médias occidentaux ont annoncé à grands cris le début de l’effondrement du régime de Bachar El Assad. Preuve : la défection du général Manaf Tlass , n°2 de la Garde Présidentielle commandée par le frère de Bachar El Assad, Maher.

Manaf Tlass est le fils de l’ancien ministre de la Défense, le général Tlass, francophile et francophone, âgé aujourd’hui de 78 ans et qui n’a plus de poste officiel, tout en conservant une influence importante. Le ralliement de son fils aux opposants du régime alaouite aurait été évidemment un coup dur pour le président syrien.

L’information avait été fournie aux médias par l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme , basé à Londres, émanation des Frères musulmans syriens. D’après l’OSDH, Manaf Tlass se serait enfui en Turquie d’abord pour gagner la France.

Depuis, aucune nouvelle. La vérité est très différente.

Manaf Tlass a bien quitté la Syrie. Par la route, car il se trouve en ce moment à Beyrouth. Il n’a pas fait défection – ce qu’il n’a jamais revendiqué – mais s’est rendu au Liban pour des discussions informelles avec les sunnites libanais. En effet, la famille Tlass est sunnite et non alaouite. (more…)

¤ La vérité sur la Syrie : des hommes fous en costume gris, par Jeremy Salt

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 15
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Dans son discours auprès d’étudiants universitaires le 10 janvier 2012, Bachar el-Assad a parlé de conspiration contre la Syrie. Utilisez un autre mot si ça vous chante, mais il est certain qu’il y en a une.

¤ La vérité sur la Syrie : des hommes fous en costume gris, par Jeremy Salt dans Politique/Societe syria-attack0b17-493f5

Les sous-fifres subalternes dans cette campagne qui vise à destituer le gouvernement syrien sont des miliciens qui se font appeler « armée syrienne libre » ainsi que divers gangs armés. Ni les uns ni les autres ne pourraient poursuivre leurs campagnes de violences sans une aide extérieure.

Sans soutien armé depuis l’extérieur, ils ne seront pas en mesure de renverser le gouvernement.

Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est continuer leurs tueries et provoquer le chaos dans l’espoir que le régime s’effondre. Leurs sponsors sont : les USA, la Grande Bretagne, la France, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Frères Musulmans, le Conseil National Syrien, des « activistes » syriens en exil, dont certains sont liés de près aux ministères des Affaires Etrangères britanniques et étasuniens, ainsi que tous les salafistes présents dans la région.

La réforme n’est pas la question. Leurs plans divergent sur bien des aspects, mais convergent sur un seul et même point : leur détermination à détruire le gouvernement baathiste.

Pour les USA, la Grande Bretagne et la France – « l’Occident » -–, la destruction d’un gouvernement et d’un parti politique qui leur a longtemps tenu tête est l’enjeu.

Pour l’Arabie saoudite, la question d’est d’affronter l’Iran et de contenir le chiisme dans la région.

Pour les Frères Musulmans, la question est la revanche sur la répression de leur révolte de 1982 par Hafez al Assad, la destruction d’un gouvernement laïque, et la mise en place d’un gouvernement basé sur la sharia, gouvernement qu’ils entendent dominer.

Tant pour les salafistes que pour les Frères Musulmans, la question est également de détruire les alaouites en tant que force sociopolitique enSyrie. (more…)

Une pause café - Une person... |
LE TECHNICIEN DU RISQUE |
Sauvons les animaux |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Vues de Babi
| Mouvement Citoyen Chrétien
| CRC-PHONE IMPACT EXPERT