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8 juin 2013

¤ Résistance politique: Devant les crimes de l’oligarchie, un changement radical de société est une manœuvre de salubrité publique ~ 2ème partie ~

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 37

Résistance politique: Devant les crimes de l’oligarchie, un changement radical de société est une manœuvre de salubrité publique ~ 2ème partie ~

« Jamais il n’a été permis de mentir aux citoyens avec une si parfaite absence de conséquences. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. »

– Guy Debord , 1988–

« Pour rester libre, il faut sans cesse rester en garde contre ceux qui gouvernent: rien de plus aisé que de perdre celui qui est sans défiance, et la trop grande sécurité des peuples est toujours l’avant-coureur de leur servitude. »

« C’est à la violence que les états doivent leur origine; presque toujours quelque heureux brigand en est le fondateur et presque partout les lois ne furent, dans leur principe, que des règlements de police, propres à maintenir à chacun la tranquille jouissances de ces rapines. »

– Jean Paul Marat, 1774 –

Une analyse de l’esprit de révolte et des révolutions par Pierre Kropotkine en 1914, texte d’une actualité stupéfiante et déconcertante, preuve que rien n’a changé dans le fond depuis bien plus de cent ans et que nous publions en deux parties. A lire et diffuser sans modération. Dans cette seconde partie, Kropotkine s’appuie sur l’exemple de la révolution française, période historique qu’il avait particulièrement étudiée, pour nous montrer que la voie étatique n’est pas inéluctable. Jean Paul Marat, révolutionnaire méconnu, l’avait lui aussi bien compris. Ce n’est pas par hasard si Marat a été assassiné… Il était de fait, bien plus dangereux pour l’oligarchie pilotant déjà la jeune république que tous les Saint Just, Danton et Robespierre réunis…

– Résistance 71 –

1ère partie

L’esprit de révolte, 2ème partie

Pierre Kropotkine, 1914

III

Une étude serait à faire, — intéressante au plus haut degré, attrayante, et surtout instructive — une étude sur les divers moyens d’agitation auxquels les révolutionnaires ont eu recours à diverses époques, pour accélérer l’écolosion de la révolution, pour donner aux masses la conscience des évènements qui se préparaient, pour mieux désigner au peuple ses principaux ennemis, pour réveiller l’audace et l’esprit de révolte. Nous savons tous très bien pourquoi telle révolution  est devenue nécessaire, mais ce n’est que par instinct et par tatonnements que nous parvenons à deviner comment les révolutions ont germé.

L’état-major prussien a publié dernièrement un ouvrage à l’usage de l’armée, sur l’art de vaincre les insurrections populaires, et il enseigne, dans cet ouvrage, comment l’armée doit agir pour éparpiller les forces du peuple. Aujourd’hui, on veut porter des coups sûrs, égorger le peuple selon toutes les règles de l’art. Eh bien, l’étude dont nous parlons serait une réponse à cette publication et à tant d’autres qui traitent le même sujet, quelquefois avec moins de cynisme. Elle montrerait comment on désorganise un gouvernement, comment on relève le moral d’un peuple, affaissé, déprimé par la misère et l’oppression qu’il a subies.

Jusqu’à présent, pareille étude n’a pas été faite. Les historiens nous ont bien raconté les grandes étapes, par lesquelles l’humanité a marché vers son affranchissement, mais il ont peu prêté d’attention aux périodes qui précédèrent les révolutions. Absorbés par les grands drames qu’ils essayèrent d’esquisser, ils ont glissé d’une main rapide sur le prologue, mais c’est ce prologue qui nous intéresse surtout.

Et cependant, quel tableau plus saisissant, plus sublime et plus beau que celui des efforts qui furent faits par les précurseurs des révolutions ! ! Quelle série incessante d’efforts de la part des paysans et des hommes d’action de la bourgeoisie avant 1789 ; quelle lutte persévérante de la part des républicains, depuis la restauration des Bourbons en 1815, jusqu’à leur chûte en 1830 ; quelle activité de la part des sociétés secrètes pendant le règne du gros bourgeois Louis-Philippe ! Quel tableau poignant que celui des conspirations faites par les Italiens pour secouer le joug de l’Autriche, de leurs tentatives héroïques, des souffrances inénarrables de leurs martyrs ! Quelle tragédie, lugubre et grandiose, que celle qui raconterait toutes les péripéties du travail secret entrepris par la jeunesse russe contre le gouvernement et le régime foncier et capitaliste, depuis 1880 jusqu’à nos jours !

Que de nobles figures surgiraient devant le socialiste moderne à la lecture de ces drames ; que de dévouement et d’abnégation sublimes et, en même temps, quelle instruction révolutionnaire, non plus théorique, mais pratique, toute d’exemple à suivre.

Ce n’est pas ici à entreprendre une pareille étude. La brochure ne se prête pas à un travail d’histoire. Nous devons donc nous borner à choisir quelques exemples, afin de montrer comment s’y prenaient nos pères pour faire de l’agitation révolutionnaire, et quel genre de conclusions peuvent être tirées des études en question.

Nous jetterons un coup d’oeil sur une de ces périodes, sur celle qui précéda 1789 et, laissant de côté l’analyse des circonstances qui ont créé vers la fin du siècle passé une situation révolutionnaire, nous nous bornerons à relever quelques procédés d’agitation, employés par nos pères.

Deux grands faits se dégagent comme résultat de la Révolution de 1789-1793. D’une part, l’abolition de l’autocratie royale, et l’avènement de la bourgeoisie au pouvoir ; d’autre part l’abolition définitive du servage et des redevances féodales dans les campagnes. Les deux sont intimement liés entre eux, et l’un sans l’autre n’aurait pu réussir. Et ces deux courants se retrouvent déjà dans l’agitation qui précéda la Révolution : l’agitation contre la royauté au sein de la bourgeoisie, l’agitation contre les droits des seigneurs au sein des paysans.

Jetons un coup d’oeil sur les deux. (more…)

¤ Société contre l’état: La guerre est un racket organisé…

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 36

Société contre l’état: La guerre est un racket organisé…

La guerre est un racket

Mohawk Nation News

Janvier 2013

url de l’article:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/01/28/mnn-war-is-a-racket/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La cabale se rencontre aujourd’hui à Ottawa; ce sera entre les Indiens corporatistes coopérants et les royalistes économiques. Le chef Lakota Sioux Cheval Fou avait dit ceci juste avant d‘être assassiné:

“Combien de fois l’homme blanc doit-il faillir à sa parole ? Pourquoi votre mémoire est-elle aussi courte pour que vous acceptiez encore leurs promesses ? Pourquoi les promesses d’aujourd’hui seraient-elles différentes de celles d’hier ?”

La pression est mise pour voler nos ressources dont ils ont besoin pour la guerre. Les banquiers dirigent leur PDG de l’entreprise Canada, Stephen Harper, pour faire accélérer l’extraction de matériaux de guerre sur lesquels sont assis et vivent les peuples autochtones. Nous n’en avons jamais cédé une parcelle. Les royalistes de l’économie se préparent à se partager le butin de guerre, le pactole du sang. Les entreprises sous-traitantes du Canada, connues sous le nom des conseils de bandes et de tribus ne sont là que pour donner l’illusion d’une légalité et d’obtenir quelques miettes en récompense.

Mark “carnage” Carney, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, s’en va en Angleterre avec 3000 milliards de dollars de notre fond de l’Indian Trust à la remorque pour les donner aux banquiers royalistes .

Rien de nouveau sous le soleil. Le général américain du corps des fusiliers marins (Marine Corp) Smedley Butler avait clairement expliqué dans son discours célèbre de 1933 que “La guerre est un racket”.

Butler, un des généraux les plus décorés de la 1ère guerre mondiale (il était alors commandant), a expliqué la planification de la première guerre mondiale. Un an plus tard, Butler témoigna secrètement devant le comité McCormack & Dickstin, qui devint plus tard le comité parlementaire pour les activités anti-américaines. Il y déclara l’existence d’un complot ayant à sa tête un groupe de très riches hommes d’affaires américains (L’American Liberty League), qui voulait instaurer une dictature fasciste aux Etats-Unis, dictature complète avec camps de concentration pour les juifs et autres indésirables.

[ Article complet:  War is a Racket: Smedley Butler ]

Butler fut approché par Gerald T. MacGuire de la compagnie Grayson MP, Murphy and Co de Wall Street. Une armée de 500 000 hommes serait assemblée, constituée de vétérans de la première guerre mondiale sans emploi, armée qui marcherait sur Washington D.C pour mettre à bas le gouvernement. Les ploutocrates voulaient que Butler soit le leader du coup d’état, lui promettant 3 millions de dollars pour commencer, 300 millions plus tard. Butler donna son accord afin d’en savoir plus et de connaître l’identité des comploteurs. Aucun d’entre eux ne fut jamais appelé à témoigner ou fut accusé de trahison. Presque la totalité d’entre eux étaient des membres fondateurs duCouncil on Foreign Relations (CFR). La Ligue était menée par les gens des cartels des entreprises DuPont et JP Morgan. De gros soutiens étaient Andrew Mellon de Sun Oil (compagnie pétrolière), Rockefeller d’E.F Hutton, US Steel (les aciers américains), General Motors, Standard Oil (NdT: aujourd’hui Exxon, Mobil), la Chase Bank et les pneus Goodyear. L’argent transitait par le sénateur Prescott Bush (NdT: le grand-père de Deubeuliou Bush, qui eut aussi des liens avec les financements d’Hitler par Wall Street) et sa Union Banking Corporation et Brown Brothers Harriman. Les comploteurs se vantaient également des relations de Bush et Hitler. L’Allemagne avait promis les armes pour le coup d’état.

Butler en vint à la conclusion que la guerre est le plus vieux, le plus profitable et le plus vicieux de tous les rackets. Ce racket a des dimensions internationales. Les profits sont enregistrés en dollars et en pertes de vies humaines. Il est perpétré pour le profit du plus petit nombre aux dépends du très grand nombre. Durant la 1ère guerre mondiale, une poignée de personnes collectèrent tous les bénéfices. Au moins 21 000 nouveaux millionnaires et milliardaires furent issus aux Etats-Unis de la 1ère guerre mondiale. Ils admirent leur jeu avec le sang des autres dans leur impôts. D’autres falsifièrent purement et simplement leurs déclarations de revenus. Aucun d’entre eux n’eut une arme dans les mains, creusa une tranchée, eut faim dans un trou à rats, ne souffrit de nuits de cauchemar sans sommeil, échappèrent aux obus, à leurs éclats et aux balles des mitrailleuses; aucun d’entre eux ne para une ataque de baïonnette énnemie ou fut tué dans une bataille.

Le public paya pour les pierres tombales, les corps estropiés, les esprits dévastés et les cœurs brisés à la maison, l’instabilité économique, la dépression et toute sa cohorte de misères, ainsi que l’imposition qui brisa le dos des générations futures.

Maintenant je vois des nuages de guerre internationaux s’amonceler. Les camps sont choisis. La France et la Russie se tiennent côte à côte, l’Italie et l’Autriche également. La Pologne et l’Allemagne travaillent ensemble, oubliant leur dispute sur le couloir polonais (NdT: le couloir de Dantzig, aujourd’hui Gdansk en Pologne). L’assassinat du roi Alexandre de Yougoslavie a compliqué les choses. L’Italie était prête à sauter sur l’occasion. La France et la Tchécoslovaquie attendirent. Tous attendaient la guerre. Pas les peuples qui eux, se battent, paient et meurent, mais ceux qui fomentent les guerres pour le profit. 40 millions d’hommes en armes. Les hommes d’état et les diplomates mentent pour dire que personne ne prépare la guerre. Enfers et damnation ! Ces hommes ne sont pas entraînés pour faire de la danse ! (more…)

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