¤ Imbroglio en Syrie: Le Hamas tombe dans le piège sectaire…
Sachant qu’à l’origine le Hamas est une création israélienne (Mossad + Shin Beth) pour diviser la résistance palestinienne et donner une concurrence religieuse à l’OLP et au FPLP, cette information est-elle vraiment surprenante ?
Le plus surprenant est sûrement la confiance accordée par le Hezbollah a une entité politico-religieuse à l’origine fumeuse. Ceci ne veut pas dire que le Hamas dans sa totalité est un « agent d’Israël », non. Mais il y a des éléments toujours sous contrôle, c’est l’évidence même. On se rappelle du reste que la QG du Hamas avait dû bouger de Damas au début des évènements… Y a t’il une relation directe de cause à effet ? Cette situation est une fois de plus provoquée par les sionistes qui cherchent la guerre confessionnelle au Moyen-Oreint, guerre qu’ils contrôleront sans y participer directement. Toutes ces provocations les unes après les autres font parties d’un piège tendu aux musulmans.
– Résistance 71 –
Syrie: Mechaal (Hamas) est tombé dans le piège du sectarisme
Abdel Bari Arwan
28 Juin 2013
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Le basculement de Khalid Mesha’al, le dirigeant du Hamas, dans le camp sunnite, non seulement coupe le mouvement de ce qui était ses sources de financement et d’armement depuis 20 ans, mais place aussi le groupe dans une situation des plus inconfortables puisqu’il se retrouve dans le même camp que les États-Unis, écrit Abdel Bari Atwan.
Le Hamas se retrouve de plus en plus divisé sur la question syrienne, ce qui conduit certains de ses dirigeants à s’interroger pour savoir si l’organisation peut continuer, dans son état actuel de division, à remplir la fonction pour laquelle elle a été créée, c’est-à-dire résister à l’occupation israélienne de la Palestine.
Ayant bénéficié de l’appui financier et matériel de la Syrie – comme de l’Iran et du Hezbollah – pendant au moins 20 ans, Khalid Mesha’al a prématurément quitté le navire quand il a retiré de Damas le bureau politique du groupe en janvier 2012 et qu’il a déménagé à Doha. Depuis, le Qatar joue un rôle phare dans le soi-disant « Axe modéré », et il est l’un des principaux financiers de l’opposition syrienne. Le mouvement du Hamas a clairement fait un renversement d’alliance.
Mesha’al, qui a été réélu pour un cinquième mandat à la tête du bureau politique du Hamas en avril dernier, a fait un mauvais calcul en supposant que le président syrien Bachar Al Assad serait renversé aussi rapidement que ses homologues en Tunisie, en Égypte et en Libye. Il s’est aussi aliéné « l’Axe de résistance » avec ses anciens alliés, l’Iran et le Hezbollah.
Les questions sérieuses sont apparues après la bataille de Qusayr plus tôt ce mois-ci, dans laquelle les forces de l’opposition ont été défaites par l’armée syrienne, aidée en cela par les combattants du Hezbollah. Dans les ruines de cette malheureuse ville, les hommes du Hezbollah ont découvert que l’opposition avait été en possession de mines que le Hezbollah avait lui-même fournies au Hamas.
En outre, les rebelles (un mélange de groupes djihadistes et de combattants de l’Armée syrienne libre) avaient creusé de vastes systèmes de tunnels sous Qusayr en utilisant le savoir-faire technique que le Hamas avait auparavant acquis auprès du Hezbollah. Les implications étaient évidentes, et le Hezbollah a accusé le Hamas d’offrir un soutien matériel aux rebelles, devenant de ce fait indirectement responsable de la mort d’un grand nombre de combattants du Hezbollah. (more…)