¤ Brzezinski : L’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés occidentaux ont orchestré la crise syrienne
source : http://resistance71.wordpress.com/2013/07/01/nouvel-ordre-mondial-brzezinski-a-til-pete-un-plomb/
Nouvel Ordre Mondial : Brzezinski a t’il pété un plomb ?…
En lisant ce qui suit, on pourrait certes le penser. Comment ? Le chantre du Nouvel Ordre Mondial, le bras gauche de David Rockefeller (le bras droit étant Henry Kissinger), fondateur de la Commission Trilatérale avec son patron de toujours Rockefeller, meuble inamovible du CFR, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Carter, créateur d’Al Qaïda avec Robert Gates (ancien de la CIA et ex-ministre de la défense yankee récent sous Bush et Obama I) en Afghanistan à la fin des années 1970, cet idéologue, stratège à la haine farouche et durable de tout ce qui est russe, vient nous dire que les roitelets du Golfe et leurs « alliés occidentaux » (lire: France, Grande-Bretagne, mais pas Etats-Unis et Israël, eux victimes stupéfaites de la fourberie des autres bien sûr…) sont responsables du chaos syrien ?
Le gars est-il en train de se retourner contre ses maîtres ?
Bien sûr que non ! C’est le principe « bouc-émissaire ». Dans la plus pure tradition stratégique et politique américaine, la trahison et le mensonge sont de rigueurs. Montrer du doigt les boucs-émissaires pour mieux se dérober et se disculper, tout en montant ceux dont on veut se débarrasser les uns contre les autres (ici, les soi-disants « rebelles », vrais mercenaires à la solde de l’empire). Il est aussi très possible que l’empire ait décidé de tirer le bouchon de vidange sur Qatar, Arabie Saoudite et autres monarchies criminelles devenues encombrantes, sans compter qu’il faille toujours contrôler (pas exploiter, contrôler) les ressources pétrolières et gazières.
Ceci dit, il est très possible que l’oligarchie en ait ras la casquette du laquais Obama qui n’en fait peut-être pas assez à son goût. Brzezinski a été le conseiller en politique étrangère d’Obama durant sa première campagne électorale. Rockefeller l’envoie avec les démocrates, tandis qu’il a mis Kissinger dans le giron républicain depuis 50 ans, mais ils ne rendent de compte qu’à Rockefeller. Brzezinski et Kissinger sont les voix de Rockefeller et des intérêts du plus gros cartel monopoliste à ce jour au pays du goulag levant. Ce sont les paroles des évangiles du NOM selon St Rockefeller énoncées par les archevêques Brzezinski et Kissinger !
Brzezinski est toujours le messager. Ici il vient nous annoncer la prochaine phase de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, en bon caniche aux ordres.
– Résistance 71 –
Brzezinski: L’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés occidentaux ont orchestré la crise syrienne
Press TV 29 Juin 2013 url de l’article original: http://www.presstv.ir/detail/2013/06/29/311339/ksa-qatar-orchestrated-syria-crisis/ ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Carter dit que la crise actuelle qui sévit en Syrie a été orchestrée par l’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés occidentaux.
“Fin 2011 il y a eu des manifestations en Syrie produites par la sécheresse et envenimées par deux autocraties bien connues du Moyen-Orient: le Qatar et l’Arabie Saoudite” a dit Zbigniew Brzezinski dans un entretien avec National Interest le 24 Juin.
Il a aussi ajouté que le président américain Obama a aussi soutenu les troubles en Syrie et avait soudainement annoncé que le président Bachar Al-Assad “devait partir”, sans apparemment aucune préparation réelle pour que ceci se produise.
“Puis au printemps 2012, l‘année des élections ici, la CIA sous le commandement du général Petraeus, d’après le New York Times du 24 Mars courant dans un article très révélateur, monte une gros effort d’assistance aux Qataris et aux Saoudiens et les met en relation avec la Turquie pour ce faire,” a dit Brzezinski, ancien NSA de Carter et maintenant consultant et trustee pour le Center for Strategic and International Studies et professeur vétéran de l’école des études avancées internationales de l’université John Hopkins.
Critiquant la politique du gouvernement Obama (NdT: après avoir été son conseiller en politique extérieure durant la 1ère campagne présidentielle de 2008…) concernant la Syrie, il a demandé “Etait-ce une position stratégique ? Pourquoi avons-nous d’un seul coup décidé que la Syrie devait-être déstabilisée et son gouvernement renversé ? Ceci a t’il été expliqué au peuple américain ? Ensuite dans la seconde partie de 2012, spécifiquement avant les élections, la marée du conflit s’est quelque peu retournée contre les rebelles. Et il devient très clair que bon nombre de ces rebelles ne sont pas si “démocrates”, alors toute la politique commence alors a être reconsidérée.”
“Je pense que ces choses se doivent d’être clarifiées de façon à ce que tout le monde puisse avoir une bien meilleure compréhension sur ce qu’est le but de la politique américaine,” a ajouté Brzezinski. (more…)