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27 août 2013

¤ Escroquerie du réchauffement climatique anthropique : Analyse d’une fraude…

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 46

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/08/25/escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique-analyse-dune-fraude/

Le jour où la spirale de la mort commença pour le réchauffement climatique anthropique

JoAnne Nova 20 Août 2013 url de l’article original: http://joannenova.com.au/2013/08/the-day-the-global-warming-death-spiral-began/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Commençons la dissection historique. Le réchauffement climatique anthropique (RCA) est un marché mourant et une science zombie.

Le Carbon Capture Report, basé dans l’état de l’Illinois, rassemble quotidiennement les histoires des médias de langue anglaise sur “le changement climatique”. Grâce au conseil de Peter Lang, nous pouvons voir la tendance terminale ci-dessous (NdT: cf les graphes dans l’article original). Le grand pic de la fin 2009 fut la cause de la double gifle du ClimateGate et de Copenhague (alias Hopenhagen). Depuis lors, c’est la Bérézina. Mais ce qui a attiré mon attention fut la chute de la mi-2011 (ou plus précisément du 29 Juillet 2011), lorsque les reportages des médias sur le sujet chutèrent de moitié ; une chute de changement de direction de laquelle ils n’ont jamais vraiment récupéré.

Media Matters et Joe Romm pensent qu’après la nomination de Paul Ingrassia (un climato-sceptique) comme adjoint rédacteur en chef de l’agence Reuters, les reportages sur le “changement climatique” chutèrent de moitié.

Media Matters a trouvé un déclin de 48% dans la couverture médiatique du changement climatique sur une période de six mois après la nomination d’Ingrassia à l’agence en 2011.

Mais Ingrassia a commencé en Avril 2011 et non pas en Juillet. Media Matters compare six mois avant la chute globale de couverture d’Octobre 2010 à Avril 2011 à une période de 6 mois d’Octobre 2011 à Avril 2012. Media Matters et Romm ont loupé le coche.

Le graphe de Carbone Capture Report ci-dessus inclut les dépêches de presse, les articles, les blogs et les tweets. Le changement s’est passé dans les reportages d’information et les tweets, mais ne s’est pas produit dans les blogs avant le 15 Octobre 2011. Lorsque cela se produit, l’utilisation des mots “changement climatique” a chuté de plus de 70% dans les blogs. Que s’est-il passé ? (toute suggestion bienvenue). Est-ce un artifice, cela inclut-il les commentaires ? Est-ce un moment où l’armée des 50 cents a reçu de nouvelles instructions (et pourquoi?), ou, qui sait, peut-être que les salaires des astroturfs n’ont plus été payés ? Je n’ai pas de données la dessus… Les mentions d’ “énergie éolienne” ont aussi similairement chuté la même semaine que la chute des mentions sur le “changement climatique”. Le point juste avant la chute est le 26 juillet 2011.

Les termes “énergie solaire” ont aussi sombré cette semaine, mais se sont rattappés plus ou moins. Ce n’était pas le même schéma.

Je me suis demandée quels évènements ont bien pu causer cette chute. J’ai pensé qu’il y aurait des indices sur la marché du carbone et bingo, la spirale de la mort commença en juin 2011.

Les mentions mondiales de crédits carbone ont atteint un pic sauvage le 10 juillet.

Que se passait-il donc ?

Alors j’ai commencé à chasser l’info

J’ai écrémé des pages et des pages du passé lointain de Climate Depot et de Tom Nelson (continuez à chercher, vous pourriez y trouver des choses que j’ai loupées…)

A la mi-2011 il apparaît que furent publiés quelques sondages pas très bons comme:  Poll: Most see disasters, few climate turn (11 juillet) et la croyance dans le changement climatique ayant diminué de 27 points en 4 ans: Down 27 Percentage Points in Four Years? (12 juillet). Il y avait également des reportages médiatiques sur un nouveau petit âge glaciaire comme “Earth may be headed into a mini Ice Age within a decade “ (14 juillet) et l’article de Christopher Booker “Global warming?A new ice age?” (6 juillet).

Aucun d’eux n’était assez.

Le CCX (Chicago Climate Exchange) s’est effondré à la fin 2010. Ceci ne fut pas le détonateur, bien que cela fut une victime précoce de la même tendance. Les républicains avaient pris le contrôle du parlement en Novembre 2010 et la loi Cap & Trade fut déclarée morte. En février 2011, les énergies renouvelables étaient sorties de l’agenda dans une “Europe frappée d’austérité” et je notais que l’argent quittait la pièce.

Ce qui apparaissait comme étant un indice majeur de cette affaire était un rapport clef publié le 1er juin par la Banque Mondiale qui disait que le marché international du carbone faisait face à de gros problèmes: World Bank warns of ‘failing’ international carbon market[Guardian June 2] . Une autre version disait:  “Carbon credits market at point of collapse”. Ils parlent du marché international CDM, qui n’est pas le même que le marché de l’UE, bien que le Gardian ait obtenu un rapport fuité suggérant que le gros du marché de l’UE était aussi menacé.

“Le marché international des crédits carbone a souffert d’un effondrement presque total, avec seulement 1,5 milliard de dollars échangés l’an dernier,  le plus bas échange depuis que le système s’est ouvert en 2005,  dit un rapport de la Banque Mondiale.

Un marché chancellant des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis a aussi plongé et seul le marché intérieur du carbone de l’UE est demeuré en bonne santé avec une valeur de plus de 120 milliards de dollars. Néanmoins, des documents fuités semblent montrer que même ce marché semble être également en danger.

Le marché international des crédits du carbone fut mis en place après les accords du protocole de Kyoto comme moyen d’injecter de l’investissement dans la technologie à basse empreinte carbone du monde en voie de développement.

Sous ce système, connu sous le vocable de Clean Development Mecanism ou CDM (Mécanisme de Dévelopement Propre), des projets comme les panneaux solaires et les stations éoliennes dans les pays en voie de développement sont pourvus de crédits carbones pour chaque tonne de carbone ainsi évitée. Ces crédits sont ensuite achetés par les pays riches pour augmenter leurs cibles de réductions d’émissions.”

Au 25 juin 2011 sur le WUWT, nous pouvons constater que le price de l’UE chutait également. De plus, la Pologne bloquait la législation européenne.  EU Carbon Credit trading takes a dive. In Greece, they could hardly give EU carbon credits away

La semaine dernière la Grèce a commencé à vendre aux enchères ses EUA (European Union Allowances) car elle a besoin de l’argent et probablement d’autres pays vont suivre, incluant le Portugal. Mais ils ne furent pas si chanceux que cela ! Du million de permis, seulement 6000 EUA furent vendus. La raison ? Personne n’achète…

Dans le même temps, la Pologne a bloqué un accord de l’UE sur les émissions de CO2. Elle est la plus grosse productrice de charbon de l’UE et sa part d’électricité produite au charbon (92% en 2004) est la plus haute de tous les pays membres. Elle pousse aussi pour l’extraction du gaz de schiste. Le resultat pour la Pologne: le plus gros PIB de la zone en 2009 et le 3ème en 2010, au sein des 27 états membres.

Finalement, Yvo de Boer a confirmé ce que tout le monde savait: le protocole de Kyoto est mort et enterré.

Qu’en est-il du pic monstrueux dans les histoires de crédits carbone ?

Vers le 10 juillet peut-être, les médias mondiaux finirent par réaliser ce que les traders, les bloggueurs, puis les bureaucrates avaient déjà compris. Le prix de tout ce qui avait à voir avec le crédit carbone chutait. Il est possible que dans un bref sursaut, ils se réveillèrent, l’annoncèrent puis perdirent intérêt. Dans le même temps, tous les groupes qui normalement publiaient des dépêches, se réduisaient ou fermaient et ne pensèrent pas le dire au monde et ainsi l’avalanche d’information sur le changement climatique et l’énergie éolienne ralentit tout comme l’argent investi et les journaleux s’en allèrent écrire sur des industries différentes.

C’est difficile à croire, mais le pic du 10 juillet pourrait avoir quelque chose à faire avec la premier ministre australienne Julia Gillard. Dans un style et un timing impécables, alors que le marché du carbone s’effondrait, Julia Gillard signa la loi de la taxe carbone la plus chère au monde. Elle en annonça les détails le 10 juillet. Elle choisit vraiment le dernier moment possible pour sauter du radeau de survie sur le navire en feu. Et l’Australie a chèrement payé tout cela.

Si Copenhague fut le sommet de l’affaire, les marchés survécurent seulement par l’inertie pendant encore une année, mais sous la surface, les gros joueurs du jeu truqué quittaient la partie sans faire de bruit. Dans le même temps, la Grèce et les autres économie européennes fonçaient dans le mur dans le même temps où la promesse de l’industrie des énergies renouvelables et du marché du carbone prouvaient qu’elles étaient creuses. Le marché du carbone de l’UE maintînt ses prix en 2010, mais n’avait plus la force et quand le rapport de la Banque Mondiale parut, l’argent sérieux mais moyen commença aussi à sortir du marché, et a continué à en sortir depuis lors.

Pure spéculation…

Cela a peut-être pris 18 mois, mais la grande peur du réchauffement climatique anthropique fut testée pour la première fois à Copenhague et elle échoua. La collision avec des décennies de politique monnétaire inepte de l’UE et quelques hivers très rudes ont aidé à sceller son destin. Combien de tout cela est dû au FOIA (Freedom of Information Act, loi sur la liberté de l’information) et au ClimateGate, nous ne le saurons probablement jamais.

Si les médias avaient vraiment rapporté ce qu’il s’était passé avec le ClimateGate à cette époque, ils auraient pu mener les opinions au lieu de n’être que les petits rapporteurs de l’histoire après le fait et de dire au monde ce que celui-ci savait déjà. Les médias de masse sont dans leur propre petite version de la spirale de la mort, largement parce que nous ne leur faisons plus confiance pour nous dire l’information sans mensonges ni omissions. Les journalistes scientifiques auraient pu faire exploser le ballon hyper gonflé de la peur climatique anthropique il y a bien des années s’ils avaient vraiment fait leur boulot. Merci beaucoup à des gens comme Booker, Bolt, Ridley et pour Delingpole. Merci beaucoup aux blogs !

2 Réponses à “Escroquerie du réchauffement climatique anthropique: Analyse d’une fraude…”

  1. ¤ Escroquerie du réchauffement climatique anthropique : Analyse d’une fraude… dans Complots prouvés

    ASSOUA dit :
    août 25, 2013 à 2:04

    Bonjour, je prends plaisir à vous lire et à transmettre vos articles + le lien de votre site. merci pour tout ce travail
    je me permets de partager avec vous les deux vidéos ci-dessous :

    Les « moutons qui manifestent » font rire le Net

    De La Servitude Moderne [Jean-François Brient] Fr 2009

    http://www.dailymotion.com/video/xitxs9_de-la-servitude-moderne-jean-francois-brient-fr-2009_webcam

    d’avance, toutes mes excuses si vous les aviez déjà mise en ligne

    bien cordialement

  2.  dans Outils/Bon à savoir

    shana23 dit :
    août 25, 2013 à 2:22

    Eh oui, les gens qui devraient parler pour faire cesser tous ces mensonges, préfèrent se taire et ne rien faire… pour eux, c’est en fait : courage…FUYONS, !!!!
    Quelle tristesse de voir ce monde de lâches qui sait mais qui s’imagine être à l’abri en se taisant…

¤ Ingérence impérialiste en Egypte : L’axe Washington-Ryad-Aman-Tel Aviv se dessine sur fond de guerre civile…

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 37

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/08/26/ingerence-imperialiste-en-egypte-laxe-washington-ryad-aman-tel-aviv-se-dessine-sur-fond-de-guerre-civile/

Salut, je suis votre nouvel axe du mal

Pepe Escobar 22 Août 2013 url de l’article: http://www.informationclearinghouse.info/article35937.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

J’ai argumenté que ce qui vient juste de se passer en Egypte est un bain de sang qui n’en est pas un, perpétré par une junte militaire responsable d’un coup d’état qui n’en est pas un et ce sous le déguisement d’une “guerre contre le terrorisme” à la sauce égyptienne. Pourtant ce blablatage osé de journaleux, qui aurait pu être écrit par la Maison Blanche, fait partie du jeu. Parmi un brouillard épais et un pirouettage servant  des agendas concurrents, un fait étonnant se démarque. Un sondage il y a seulement 10 jours émanant du Egyptian Center for Media Studies and Public Opinion nous a déjà dit que 69% des gens interrogés étaient contre le coup d’état militaire du 3 juillet orchestré par le pinochesque Abdel Fattah Al-Sisi. Ainsi ce bain de sang qui n’en est pas un ne peut pas être considéré comme légitime, sauf pour une petite clique de moubarakistes (aussi appelés fulool), un ramassis d’oligarques corrompus et “l’état profond” égyptien contrôlé par l’armée.

Le gouvernement des Frères Musulmans mené par Mohamed Morsi a peut-être été franchement incompétent en essayant de réécrire la constitution égyptienne, en incitant les fondamentalistes enragés et en courbant l’échine devant le FMI. Mais on ne doit pas oublier non plus que cela a été couplé avec un sabotage en règle provenant de cet “état profond”. Il est vrai que l’Egypte était et demeure, au bord d’un effondrement économique total et le bain de sang qui n’en est pas un n’a suivi que le changement de signature sur les chèques, du Qatar à l’Arabie Saoudite (et des Emirats Arabes Unis). Comme Spengler l’a bien démontré sur ce site (Asia Times du 8 juillet 2013), l’Egypte demeurera une république bananière sans les bananes et toujours dépendante des étrangers pour en manger. Le désastre économique ne disparaîtra pas, sans parler du ressentiment cosmique pour les Frères Musulmans. En l’état actuel des chose, les gagnants sont ceux de l’axe Maison des Saoud/Israël/Pentagone. Comment ont-ils fait ?

Dans le doute.. Appelez Bandar

En théorie, Washington a été relativement en contrôle à la fois des Frères Musulmans et de l’armée de Sisi. Ainsi vu de la surface, ceci est une situation gagnant-gagnant. Les faucons américains sont pro-Sisi, tandis que les impérialisrtes libéraux sont plus pour les Frères Musulmans (FM), la couverture parfaite parce que les FM est un groupe indigène, religieux, populiste, économiquement néo-libéral, désirant travailler avec le FMI et qui n’a pas menacé Israël. Les FM n’étaient pas un problème pour Washington ni pour Tel Aviv, après tout, leur allié ambitieux du Qatar était leur intermédiaire. La politique étrangère du Qatar comme chacun sait se résume à être les pom-pom girls des Frères Musulmans où que ce soit.

Donc Morsi a dû franchir une ligne rouge assez sérieuse. Peut-être son appel aux Egyptiens sunnites de rejoindre le djihad contre Bachar al-Assad (bien que ceci soit en accord avec la politique du “Assad doit partir” d’Obama…). Sans doute fut-ce sa poussée pour installer une sorte de paradis djihadiste/Califat dans le Sinaï en route vers Gaza. Ceci pointe vers un feu vert du Pentagone et de Tel Aviv pour le coup d’état. Le Sinaï à tout but utile, est géré par Israël. Tel Aviv n’a aucun problème avec l’armée de Sisi et le groupe de soutien saoudien de la junte militaire. La seule chose qui importe à Israël est que l’armée de Sisi maintienne les accords de Camp David. Les FM a contrario, pourrait bien avoir d’autres idées en tête pour le futur. Pour la maison des Saoud, ce ne fut jamais une situation gagnant-gagnant. Les FM au pouvoir en Egypte était un anathème. Dans ce triangle amoureux il reste à déterminer qui a été le plus malin pour remuer le chien (NdT:de l’expression anglophone “the tail which wag the dog”, ou la “queue qui remue le chien”… çà sonne mieux en anglais…)

C’est ici que s’inscrit l’incroyable acte du Qatar qui disparaît. La montée et la chute (soudaine) du Qatar des feux de la rampe de la politique étrangère est strictment lié au vide actuel de leadership au cœur même du Pentagone et de son “arc d’instabilité”. Le Qatar était au mieux une nouvelle bombe du box office, considérant les mouvements de yo-yo du gouvernement Obama et la position attentiste de la Chine. Le Sheikh Hamad al-Thani, l’émir qui finit par se virer lui-même avait clairement dépassé ses limites non seulement en Syrie mais aussi en Irak. Il finançait non seulement des entités des FM mais aussi des djihadistes extrémistes dans le désert. Il n’y a pas de preuves conclusives, parce que personne à Doha ou à Washington ne veut parler, mais l’émir a très certainement été “invité” à se virer lui-même et ce n’est pas par accident que le racket des “rebelles” syriens a été repris par la Maison des Saoud, avec le retour spectaculaire de Bandar Bush, alias le prince Bandar bin Sultan. (more…)

¤ Nouvel Ordre Mondial et crise financière : La cabale des financiers pour déréguler la planète révélée…

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 02

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/08/26/nouvel-ordre-mondial-et-crise-financiere-la-cabale-des-financiers-pour-dereguler-la-planete-revelee/

La note confidentielle au cœur de la crise financière Greg Palast 25 Août 2013 url de l’article original en français: http://www.legrandsoir.info/la-note-confidentielle-au-coeur-de-la-crise-financiere-mondiale-vice-com.html

Lorsqu’un petit oiseau a déposé la note confidentielle Fin de Partie (End Game memo) à ma fenêtre, son contenu était tellement explosif, tellement fou et maléfique que je n’arrivais pas à le croire.

La note confirme les délires conspirationnistes les plus fous : à la fin des années 90, de hauts responsables du Trésor US ont secrètement conspiré avec une petite cabale de gros banquiers pour détruire la régulation financière à travers la planète. Quand vous voyez 26,3 pour cent de chômage en Espagne, le désespoir et la faim en Grèce, les émeutes en Indonésie et Detroit en faillite, remontez à la note Fin de Partie qui est la genèse de tout ce sang et toutes ces larmes.

Le fonctionnaire du Trésor qui jouait secrètement à cette Fin de Partie des banquiers s’appelle Larry Summers. Aujourd’hui, Summers est le candidat favori de Barack Obama pour la présidence de la Réserve Fédérale américaine, la banque centrale du monde. Si la note confidentielle est authentique, alors Summers ne devrait pas siéger à la Réserve Fédérale mais moisir au fond d’un donjon réservé à tous ces aliénés criminels du monde de la finance.

La note est authentique.

J’ai du prendre l’avion pour Genève pour obtenir confirmation et obtenir une réunion avec le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Commerce, Pascal Lamy. Lamy, le généralissime de la mondialisation, m’a dit : « L’OMC n’a pas été créée par une cabale obscure de multinationales concoctant des complots contre le peuple … Il n’y a pas de riches banquiers fous qui négocient en fumant des cigares ».

Puis je lui ai montré la note.

La note commence avec le larbin de Larry Summers, Timothy Geithner, qui rappelle à son patron d’appeler les pontes de la Finance pour que ces derniers ordonnent à leurs armées de lobbyistes de se mettre en marche :

« Comme nous entrons dans la dernière ligne droite (ie fin de partie) des négociations sur les services financiers à l’OMC, je crois que ce serait une bonne idée pour vous de prendre contact avec les chefs d’entreprise … »

Pour éviter à Summers d’avoir à appeler son bureau pour obtenir les numéros de téléphone (qui, selon la loi américaine, doivent apparaître sur les annuaires publics), Geithner a énuméré les lignes privées de ceux qui étaient à l’époque les cinq dirigeants les plus puissants de la planète. Et les voici :

Goldman Sachs : John Corzine (212) 902-8281

Merrill Lynch : David Kamanski (212) 449-6868

Bank of America : David Coulter (415) 622-2255

Citibank : John Reed (212) 559-2732

Chase Manhattan : Walter Shipley (212) 270-1380

Lamy avait raison : ils ne fument pas des cigares. Il ne restait plus qu’à les appeler. Ce que j’ai fait, et bien sûr, j’ai obtenu un joyeux bonjour personnel de Reed – joyeux jusqu’à ce que je révèle que je n’étais pas Larry Summers. (note : les autres numéros ont été promptement débranchés. Et Corzine ne peut pas être joint tant qu’il fait l’objet d’une mise en accusation.)

Ce n’est pas la petite cabale des conciliabules tenues par Summers et les banksters qui est si troublante. L’horreur est dans l’objectif même de la « fin de partie ». (more…)

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