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17 septembre 2013

¤ Contre une élite mondiale pathocrate ou lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société

Classé dans : Complots prouvés,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 41

Source : http://www.legrandsoir.info/lorsque-les-psychopathes-prennent-le-controle-de-la-societe.html

27 mai 2013
Derrière un masque de respectabilité et d’autorité, liquidateurs d’entreprises & licencieurs en série
¤ Contre une élite mondiale pathocrate ou lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société dans Complots prouvés arton20732-f2dc0
Divers

NdT – Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où il s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis « psychopathe » et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon professionnel)

Imaginez – si vous le pouvez – que vous n’avez aucune conscience, aucun sentiment de culpabilité ou de remords et ce quels que soient vos actes, que vous n’êtes jamais freiné par la préoccupation du bien-être d’un étranger, d’un ami ou même d’un membre de la famille. Imaginez que vous n’avez jamais éprouvé de honte, pas une seule fois dans toute votre vie, pour un acte, aussi égoïste, paresseux, nuisible, ou immoral qu’il ait été. Et faites semblant que la notion de responsabilité vous est inconnue, sinon comme un fardeau que d’autres semblent porter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules.

A présent, ajoutez à cet étrange délire une capacité à dissimuler sous un maquillage psychologique le fait que vous êtes radicalement différent des autres. Puisque tout le monde suppose que la conscience est universelle chez les êtres humains, vous n’aurez pratiquement aucun effort à faire pour cacher votre absence de conscience. Vous n’êtes pas limité par un sentiment de culpabilité ou de honte, et vous n’êtes jamais remis en question pour votre sang-froid. L’eau glacée qui coule dans vos veines est si bizarre, si étrangère à leur propre expérience qu’ils n’arrivent que rarement à deviner qui vous êtes.

En d’autres termes, vous n’êtes freiné par aucune contrainte morale, et votre liberté sans bornes de faire exactement ce qui vous avez envie de faire, sans crises de conscience, est invisible aux yeux du reste du monde. Une situation idéale.Vous pouvez faire tout et n’importe quoi mais cette étrange capacité qui vous donne un avantage sur la majorité des gens, limités qu’ils sont par leurs consciences, restera malgré tout votre petit secret.

Si personne n’est là pour vous arrêter, vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Si vous êtes né au bon moment, et que vous avez hérité d’un petit pécule, et si vous avez un talent particulier pour attiser la haine et les sentiments de frustration chez les gens, vous pouvez vous arranger pour tuer un grand nombre de personnes sans méfiance. Avec suffisamment d’argent, vous pouvez accomplir la même chose à distance, et vous pouvez vous asseoir tranquillement à l’abri et observer de loin le bon déroulement des opérations, avec une certaine satisfaction….

Comment serait votre vie ? Comment profiteriez-vous de cet avantage, un avantage énorme et secret, sur tous ceux qui sont freinés par leur conscience ?

La réponse dépendra en grande partie de la nature de vos désirs, parce que les gens ne sont pas tous les mêmes. Même ceux qui sont profondément sans scrupules ne sont pas tous les mêmes. Certaines personnes – consciemment ou pas – préfèrent la facilité de l’inertie, tandis que d’autres sont remplis de rêves et d’ambitions sauvages. Certains êtres humains sont brillants et talentueux, certains sont obtus mais la plupart, consciemment ou non, sont quelque part entre les deux. Il y a des violents et des non violents, il y a ceux qui sont motivés par la soif de sang et ceux qui n’ont pas de tels appétits ….

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DSK a encore oublié la clé de sa chambre…

Fou et effrayant – et réel, pour environ 4 pour cent de la population… Le taux de population atteinte d’anorexie est estimé à 3,43 %, chiffre réputé proche d’une épidémie. Et pourtant ce chiffre n’est que très légèrement inférieur à celui de la population dotée d’une personnalité antisociale. Les troubles importants classés dans la catégorie schizophrénie se produisent chez seulement 1 pour cent de [la population] environ – à peine le quart du taux de personnalités antisociales – et les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies disent que le taux de cancer du côlon aux Etats-Unis, considéré comme « alarmant », est d’environ 40 pour 100.000 – cent fois moins que les antisociaux.

La taux élevé de psychopathes dans la société humaine a un effet profond sur le reste de la société qui, elle aussi, est condamnée à vivre sur cette planète, y compris ceux d’entre nous qui n’ont jamais été cliniquement traumatisés. Les individus qui composent ces 4% nuisent à nos relations, nos comptes en banque, nos oeuvres, notre fierté, et à tout notre bien-être sur cette terre.

Pourtant, étonnamment, beaucoup de gens ne connaissent rien de ce trouble, ou bien pensent uniquement à la forme violente de psychopathie – les assassins, les tueurs en série, les meurtriers en masse – des gens qui ont manifestement commis de multiples crimes et qui pourraient finir en prison ou même condamnés à mort.

Nous sommes rarement conscients et n’avons généralement pas l’habitude d’identifier le grand nombre de psychopathes non-violents présents parmi nous, des gens qui sont rarement ouvertement des délinquants et contre lesquels notre système juridique offre peu de protections.

La plupart des gens sont incapables d’imaginer le lien entre la conception d’un génocide ethnique et, par exemple, le fait de mentir sans vergogne à son patron au sujet d’un collègue de travail. Mais non seulement ce lien psychologique existe, il est même effrayant. Simple et profond, ce lien est l’absence d’un mécanisme interne qui nous freine, sur le plan émotionnel, lorsque nous faisons un choix que nous considérons comme immoral, contraire à l’éthique, négligent, ou égoïste.

La plupart des gens se sentent légèrement coupables s’ils mangent le dernier morceau de gâteau dans la cuisine, sans parler de ce qu’ils ressentiraient s’ils se mettaient en tête de blesser intentionnellement quelqu’un de sang froid. Ceux qui n’ont aucune conscience constituent un groupe à part entière, qu’ils soient tyrans, assassins ou simples snipers sociaux sans scrupules.

Cette présence ou absence de conscience constitue une division profonde entre êtres humains, sans doute plus importante que l’intelligence, la race, ou même le sexe.

Ce qui différencie un psychopathe qui vit du travail des autres de celui qui de temps en temps vole dans un magasin, ou d’un escroc de haut-vol contemporain – ce qui distingue en somme un voyou ordinaire d’un psychopathe meurtrier – n’est rien de plus que le statut social, l’énergie, l’intellect, la soif de sang, ou simplement les possibilités offertes. Ce qui distingue ces gens-là de tous les autres est un trou béant dans leur psychisme, là où il devrait y avoir toutes les fonctions d’humanisation les plus évoluées.

La psychopathie peut être caractérisée comme une tendance à la fois à la domination et à la froideur… Les psychopathes sont enclins à la colère et à l’irritation et sont prêts à exploiter les autres. Ils sont arrogants, manipulateurs, cyniques, exhibitionnistes, à la recherche de sensations, machiavéliques, vindicatifs et intéressés uniquement par leurs propres gains … ils exigent de l’amour et la reconnaissance sociale et se considèrent comme très dignes et importants, mais n’offrent ni amour ni reconnaissance en retour, car ils considèrent les autres comme indignes et insignifiants. Ce comportement est clairement conforme à l’essence de la psychopathie telle qu’elle est communément décrite.

Les psychopathes, comme tout le monde, naissent avec des goûts, des répulsions et des désirs différents, ce qui explique pourquoi certains d’entre eux sont des médecins ou des présidents et d’autres des voleurs ou des violeurs.

Martha Stout, The Sociopath Next Door (« Le psychopathe près de chez vous » ou « votre voisin le psychopathe » – NdT)


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Il n’y a pas si longtemps, au Japon, la parole d’un homme dans le monde des affaires ou de gouvernement avait valeur d’engagement envers la société. S’il était pris en flagrant délit de mensonge, ou s’il « perdait la face », il pouvait perdre la vie, et souvent de sa propre main (hara-kiri). Même dans ce pays-ci (Etats-Unis – NdT), il n’y a pas si longtemps, la parole d’un homme ou une poignée de mains virile signifiait quelque chose. Certes, il y a toujours eu des voyous et des escrocs, mais avant on était plus attentif à se débarrasser des incompétents que des psychopathes. Comme l’a dit Owen Young, « Ce n’est pas l’escroc moderne du monde des affaires que nous craignons, mais l’honnête homme qui ne sait pas ce qu’il fait. » (1980, p.38)

Malheureusement, tout a changé. Nous devons désormais craindre l’escroc moderne super-sophistiqué qui sait ce qu’il fait… et le fait si bien que personne ne s’en aperçoit. Oui, les psychopathes adorent le monde des affaires.

« Indifférent aux autres, il voyait d’un regard froid leurs frayeurs et leurs désirs, et les manipulait comme bon lui semblait. Un tel homme ne serait pas forcément condamné à passer sa vie derrière les barreaux ou à fuir la Justice. Au lieu de liquider des individus, il liquidera des entreprises. Il licenciera à tour de bras au lieu de tuer en série, il restructurera et délocalisera au lieu de découper sa victime en morceaux.. » (Harrington, 1972, p.18)

Avant les affaires de délits d’initiés qui ont frappé Wall Street en 1987, la criminalité en col blanc ne semblait pas mériter une attention particulière. Certes, les « peines » infligées pour les crimes en col blanc sont nettement moins sévères que pour les crimes en « col bleu ». Comme l’a indiqué le Chef de la Police de Houston dans le livre CrimeWarps, « la police ne consacre pas ses efforts à pourchasser la criminalité en col blanc. La criminalité que nous pourchassons est celle qui intéresse le public, celle des rues. Je ne pense pas que les choses changeront. » (1987, p.105

Bien entendu, les conséquences de cette criminalité en col blanc pour le citoyen ordinaire sont stupéfiantes.

Selon le criminologue Georgette Bennett, les délits économiques représentent près de 30% des affaires présentées devant les tribunaux américains – plus que toute autre catégorie de délit ou crime. Le total des préjudices occasionnées par les cambriolages, les agressions et autres activités des voyous dans les rues du pays s’élève à environ 4 milliards de dollars par an. Cependant, les citoyens apparemment modèles qui fréquentent les conseils d’administration et les escrocs en col blanc nous extorquent entre 40 et 200 milliards de dollars par an.

Notre société devient de plus en plus matérialiste, et le succès à tout prix est devenu le credo de nombreux hommes d’affaires. Le psychopathe type se complaît dans un tel environnement où il est considéré comme un « héros ».

Le psychopathe est un prédateur. Si on réfléchit aux interactions entre les prédateurs et leurs proies dans la nature, on peut avoir une certaine idée de ce qui se cache derrière le « masque de santé mentale » du psychopathe. Tout comme le prédateur qui recourt à des stratagèmes pour s’approcher furtivement de sa proie, pour l’isoler du troupeau, s’en approcher et l’épuiser, le psychopathe se construit toute un panoplie de camouflages sophistiqués, composée de paroles, d’apparence, de mensonges et de manipulations – afin de « tromper » sa proie.

Contrairement aux gens normaux qui aiment voir d’autres gens heureux, ou faire plaisir, le psychopathe aime faire souffrir.

La Ponérologie est devenue une nouvelle branche de la science née d’une nécessité historique et des avancées les plus récentes de la médecine et de la psychologie … Elle étudie les composants et la causalité du Mal, indépendamment de son impact social.

Pendant les périodes « fastes », les gens perdent progressivement de vue la nécessité d’une réflexion profonde, d’introspection, de la connaissance des autres et d’une compréhension des lois complexes de la vie. Au cours de ces périodes « fastes », la recherche de la vérité dérange parce qu’elle révèle des faits gênants. Il vaut donc mieux penser à des choses plus simples et plus agréables … Dans ces moments-là, les possibilités d’avoir une pensée logique et rigoureuse, née par nécessité dans les moments difficiles, commence à s’estomper. Lorsque les communautés perdent la capacité de raisonnement et de critique morale, les processus de génération du mal s’amplifient à tous les échelons sociaux, qu’ils soient individuels ou macro-sociaux, jusqu’au retour à une période « sombre ».

La souffrance, l’effort et l’activité mentale éprouvés pendant les périodes sombres conduisent à une régénération progressive, et généralement accentuée, des valeurs perdues, ce qui entraîne un progrès humain. Lorsque les périodes sombres surviennent et que les gens se retrouvent submergés par le mal, ils doivent rassembler toutes leurs forces physiques et mentales pour se battre pour leur survie et celle de la raison.

Dès leur plus jeune age, les psychopathes apprennent à se reconnaître entre eux et prennent conscience de l’existence d’autres individus semblables à eux. Ils prennent aussi conscience d’être différents des gens qui les entourent. Ils nous considèrent avec une certaine distance, comme une espèce à part… Ils deviennent des experts pour détecter nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. La souffrance et l’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun remords car de telles réactions chez les autres sont considérées comme le résultat d’une différence, et n’appartiennent donc qu’à « ces gens-là ».

Quand un processus ponérogénique englobe toute la classe dirigeante d’une société, ou d’une nation, ou lorsque l’opposition des gens normaux se voit étouffée – en raison du caractère généralisé du phénomène, ou par des moyens envoûtants et la contrainte physique, y compris la censure – nous avons affaire à un phénomène dit macro-ponerologique.

Au « temps heureux » de paix, lorsque celle-ci est bâtie sur l’injustice sociale, les enfants des classes privilégiées apprennent à réprimer de leur esprit les idées désagréables qui pourraient laisser entendre qu’ils et leurs parents profiteraient de cette situation d’injustice au détriment des autres. Ces jeunes apprennent à rejeter et dénigrer les valeurs morales et mentales de toute personne dont ils exploitent le travail… Ils grandiront pour devenir des adultes hystériques qui transmettront leur hystérie à la génération suivante, qui à son tour développera ces caractéristiques à un niveau supérieur.

Il est désormais bien connu que le document « Les Protocoles des Sages de Sion » est un hoax faussement attribué aux Juifs. Toutefois, le contenu même de ce document n’est manifestement pas un faux puisqu’une étude attentive des événements survenus aux États-Unis au cours des 50 dernières années environ fournit de nombreuses indications de sa mise en application en vue d’amener au pouvoir l’actuelle administration néoconservatrice [Bush / Cheney]. Celui qui veut comprendre ce qui s’est passé aux Etats-Unis doit lire les Protocoles pour comprendre comment un certain groupe de dérangés a pris ce texte au pied de la lettre. Le document « Projet pour un Nouveau Siècle Américain », rédigé par les néoconservateurs, est inspiré par la même vision schizoïde du monde.

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-  »Si la photo est bonne, tu pourras quitter Guantanamo et rentrer chez toi. »
- « Arrête, t’es méchant…Ne l’écoutez pas, il plaisante »
- « Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! »

La Pathocratie est un système de gouvernement dans lequel une petite minorité pathologique prend le contrôle d’une société. Dans une pathocratie, tous les postes de direction (…) doivent être occupés par des personnes atteintes des mêmes déviations psychologiques (…). Mais de telles personnes ne représentent qu’un très faible pourcentage de la population, ce qui les rend donc encore plus précieux aux yeux des pathocrates. Les pathocrates ne seront donc pas très regardants sur le niveau intellectuel ou les compétences professionnelles, qui seront encore plus rares.

Au bout de quelques années de fonctionnement d’un tel système, pratiquement tous les gens souffrant de psychopathie auront été intégrés dans l’activité pathocratique, et ils sont considérés comme les éléments les plus fidèles, même si certains d’entre eux sont impliqués d’une façon ou d’une autre dans le camp adverse.

Dans de telles conditions, aucun domaine de la vie sociale ne peut se développer normalement, que ce soit l’économie, la culture, la science, la technologie, l’administration, etc. La pathocratie paralyse progressivement tout.

Les gens normaux doivent alors développer une capacité surhumaine de garder le calme pour réussir à simplement expliquer ce qu’il faut faire et comment le faire à un quelconque déviant pathologique, médiocre et obtus, nommé à la tête d’un projet qu’il est incapable de comprendre et encore moins de gérer. Cette pédagogie particulière – qui consiste à instruire les déviants, tout en évitant leurs foudres – demande beaucoup de temps et d’énergie. Mais il serait autrement impossible de maintenir des conditions de vie acceptables et les réalisations nécessaires pour l’économie ou la vie intellectuelle d’une société. Mais malgré tous ces efforts, la pathocratie s’immisce progressivement dans tout et engourdit tout.

Tous ceux qui ont été attirés initialement par l’idéologie originale prennent conscience qu’ils ont désormais affaire à quelque chose d’autre, quelque chose qui a pris la place de l’idéologie originale et qui se présente sous le même nom. La désillusion vécue par ces anciens partisans idéologiques est extrêmement amère.

La détermination de la minorité pathologique à garder le pouvoir sera menacée par la société des gens normaux, dont les critiques ne cessent d’enfler.

Pendant ce temps, le phénomène de pathocratie mûrit : un système d’endoctrinement vaste et actif est bâti, avec une idéologie convenablement rénovée qui en sera le véhicule ou le cheval de Troie dans le but de pathologiser les processus de pensée des individus et de la société. L’objectif est de forcer les esprits humains à intégrer les méthodes pathologiques et les formes prédéterminées de pensée, et par conséquent d’accepter la règle – ce qui n’est jamais admise ouvertement. C’est l’égoïsme de la pathocratie qui est à l’origine de cet objectif et les pathocrates considèrent sa réalisation comme non seulement indispensable mais faisable. Des milliers de militants doivent donc participer à objectif. Cependant, le temps et l’expérience confirment ce que le psychologue aurait pu annoncer longtemps à l’avance : tous les efforts déployés produisent si peu de résultats qu’ils ne sont pas sans rappeler les travaux de Sisyphe. Il en résulte un étouffement généralisé du développement intellectuel et une multiplication de grandes protestations contre une « hypocrisie » éhontée et méprisante. La pathocratie et ses exécutants sont incapables de comprendre que l’élément décisif qui complique tant la réalisation de leur objectif se trouve dans une des caractéristiques fondamentales du genre humain : les êtres humains normaux sont majoritaires.

L’ensemble du système de coercition, de terreur et d’endoctrinement forcé, ou plutôt, de pathologisation, s’avère donc effectivement irréalisable, ce qui provoque chez les pathocrates une grosse déception. Les pathocrates sont convaincus que leurs méthodes peuvent changer les gens en profondeur au point où ces derniers finiront par reconnaître que cette forme pathocratique de gouvernement est « la normalité », mais leurs convictions se heurtent à la réalité.

Pendant le choc initial, les liens sociaux entre les gens normaux s’étiolent. Mais après avoir survécu au phénomène, l’écrasante majorité commence à développer une immunisation psychologique. La société se lance alors dans la collecte à la fois des connaissances pratiques sur cette nouvelle réalité et de ses propriétés psychologiques.

Les gens normaux apprennent lentement à trouver les points faibles d’un tel système et à procéder à des aménagements pour se faciliter la vie. Ils commencent à échanger des conseils, rétablissant ainsi progressivement les liens sociaux et la confiance réciproque. Un nouveau phénomène se produit : une division entre les pathocrates et la société des gens normaux. Ces derniers ont l’avantage du savoir-faire, des compétences professionnelles et leur bon sens est encore intact. Ils ont donc en main certaines cartes très avantageuses. La pathocratie finit par réaliser qu’elle doit soit trouver un modus vivendi, soit établir des relations avec la majorité de la société, car « après tout, il faut bien que quelqu’un fasse le travail pour nous ».

Tout cela fait que les pathocrates ont tendance à limiter le niveau de terreur, à appliquer un peu de cosmétique à leur propagande et méthodes d’endoctrinement, et à accorder à la société qu’ils contrôlent une certaine autonomie marginale, en particulier en ce qui concerne la vie culturelle. Les pathocrates les plus libéraux ne seront pas opposés à accorder à une telle société un minimum de prospérité économique afin de réduire le niveau d’insatisfaction, mais leur propre corruption et incapacité à gérer l’économie les empêche de le faire.

Les psychopathes sont conscients d’être différents des gens normaux. C’est pourquoi leur « système politique » est capable lui-aussi de camoufler cette différence. Ils portent un masque personnel de santé mentale et savent comment créer un masque macrosocial de même nature… Les pathocrates savent que leur véritable idéologie est dérivée de leur nature déviante, et traitent « l’autre » – l’idéologie de façade – avec un mépris à peine dissimulé. Les gens ordinaires finissent un jour par s’en rendre compte.

La structure sociale pathologique couvre progressivement l’ensemble du pays en créant une « nouvelle classe » au sein de la nation. Cette classe privilégiée des déviants se sent menacée en permanence par les « autres », c’est à dire par la majorité des gens normaux. Les pathocrates ne se font aucune illusion sur leur destin en cas de retour à un système de gens normaux. Une personne normale privée de tout privilège ou rang cherchera du travail pour gagner sa vie, mais les pathocrates n’ont jamais eu un talent concret, et leur temps passé au pouvoir élimine toute possibilité d’adaptation aux exigences d’un travail normal. Si les lois de l’homme normal devaient être rétablies, eux et leurs partisans pourraient se retrouver jugés, y compris jugés sur leurs déviations pathologiques. Ils ne risqueraient pas de perdre uniquement leurs rangs et leurs privilèges, mais aussi leurs libertés et leurs vies. Comme ils sont incapables de faire ce genre de sacrifice, la survie d’un système où ils peuvent s’épanouir devient pour eux un impératif.

Pour les pathocrates, la destruction physique, psychologique, morale et économique de la majorité des gens normaux devient une nécessité « biologique ». De nombreux moyens sont à leur disposition, en commençant par les camps de concentration et la guerre contre un ennemi bien armé et obstiné qui dévastera et affaiblira le potentiel humain lancé à son assaut, à savoir le potentiel humain qui représente un danger pour le règne des pathocrates : les enfants des gens normaux, envoyés à la guerre pour une « noble cause » illusoire. Une fois morts et inoffensifs, les soldats seront ensuite décrétés des héros et seront vénérés avec des hymnes, toujours utiles pour élever une nouvelle génération fidèle à la pathocratie et toujours prête à mourir en son nom.

Ken Magid, Carole A. McKelvey

The Psychopaths Favorite Playground : Business Relationships (Le terrain de jeu préféré des psychopathes : les relations de travail)

Traduction « c’était le mot qui me manquait pour désigner toute cette bande de cinglés » par VD pour le Grand Soir avec probablement un peu plus de fautes et de coquilles que d’habitude.

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AUTRES ARTICLES RECENTS

« Nous avons tiré sur un nombre considérable de personnes et en avons tué beaucoup, et pour autant que je sache, aucune de ces victimes ne représentait une menace établie pour nos forces ».

Stanley McChrystal, ex Commandant des forces armées U.S en Afganistan
(Propos publiés dans l’hebdomadaire « Época » , Brésil, n° du 12 avril 2010).

 

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Bernard GENSANE

Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions de militants (…)

Commentaires

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
27/05/2013 à 23:12, par Dwaabala

Une bonne représentation cinématographique du propos, qui montre de surcroît qu’il n’est pas besoin de s’élever très haut dans l’échelle sociale pour que puisse s’illustrer le fléau : Le Couperet de Costa-Gavras (2005).

Ce que décrit l’article très bien l’article ci-dessus est la forme du vécu dans la société capitaliste moderne, et pas seulement dans ses plus hautes sphères. Les gens qu’il nomme normaux en sont effectivement exclus : ceux qui ont pour souci principal de se loger, se nourrir, se vêtir, entretenir leur famille et se reposer, se distraire ou se cultiver quand ils le peuvent. Il y a certainement un rapport dialectique complexe entre ces deux mondes.

Il y a là-dessous la force corruptrice des masses de capitaux en fermentation permanente et du pillage des ressources matérielles et humaines à leur profit. Avec un rendement réel et tangible (sciences, médecine, technologie, art) mais certainement extrêmement faible.

#94864

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 05:06, par patrice sanchez

Mieux vaut tard que onc comme dirait l’autre !
Je conseillerais à l’auteur de cet article de se renseigner sur le grand manitou un brin satanique Albert Pilke et son plan visant à asservir l’humanité !

#94871

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 08:55, par legrandjeu

Juste un détail.
A propos de camp de concentration est ce que finalement, final, jeu répète,finalement, Israel serait L’exemple de cet enfermement sublime, le ghetto du ghetto, les psychopathes de dieu : quand même, comme dirait le ministre de l’extérieur, Manuel Valls.

#94877

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 09:33, par Altau

C’est amusant à lire mais ô combien pervers.
Pour un peu, on se demanderait si cet article n’a pas été écrit par un… psychopathe issu de ces 4%, ou en tout cas en utilisant leurs méthodes.
Ces propos sont tout à fait compatibles avec la personnification de la vie politique qui appelle les citoyens à se prononcer sur les mérites présumés d’un individu plutôt que sur des projets politiques. C’est ainsi que certains, tellement dégoûtés par le personnage Sarkozy sont allés voter Hollande pour s’en débarrasser mais pour un résultat nul, voire pire concernant leur quotidien et les intérêts de notre pays. Ils ont de la sorte accrédité le système électoral qui n’est rien d’autre qu’un leurre destiné à cristalliser des mécontentements, évitant qu’ils ne s’expriment d’une manière plus violente propre à mettre le système en question.

Sur le fond, je ne suis pas sûr que si se trouvaient au sommet de l’État des personnages extérieurs à cette population de psychopathes, ils dirigeraient autrement que ce pour quoi ils ont in fine été mis là. Cet article élude ce qui est le fond de la question : la pertinence de la représentation par des élus, psychopathes ou pas. Non seulement les élus sont toujours des individus qui ont décidé d’occuper ces fonctions de pouvoir, mais quand bien même ils ne l’eussent pas demandé, sans un regard permanent des citoyens sur la marche des affaires, ils ne pourront que finir par les gérer d’une manière qui ne va pas dans le sens de leurs intérêts.

Cela n’enlève rien au fond de vérité que porte ce papier mais on ne peut rien en attendre d’opérationnel. La politique n’a que faire de la psychologie. Elle appelle le regroupement et l’action des exploités dont le seul espoir est de mettre hors d’état de nuire les possédants, qu’ils soient psychopathes ou non. Si l’on devait interroger la psychologie dans ce combat, peut être pourrions-nous nous demander dans quelle mesure l’idéologie libérale guide un certain nombre de nos pensées et de nos actes alors même que notre conscience veut s’y opposer.

#94880

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 09:51, legrandsoir

Rappel : ce texte n’est pas un « article » à proprement parler mais des traductions d’extraits de livres.

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 09:49, par résistant

Je suis d’accord sur le fait que les hiérarchies humaines (comme leurs modèles animaux d’ailleurs) vont favoriser l’ascension des individus les moins scrupuleux, les plus violents et les plus avides de pouvoir.

Cependant, je ne pense pas du tout que celà relève d’une pathologie qui diviserait les populations en deux catégories : d’un coté les « normaux » qui seraient naturellement bons, et de l’autres les « psychopathes » qui seraient naturellement mauvais.
Au contraire, il me semble que c’est tout simplement un comportement naturel que nous avons tous potentiellement en nous. La « maladie mentale » décrite ici (le manque de sens moral, de scrupules…) n’en est pas une et n’est qu’une mauvaise excuse.
Les différences de comportement s’expliques avant tout par l’environnement et le hasard des circonstances.
Imaginez un enfant élevé harmonieusement, qui est devenu un adulte vertueux et bon. Faites-le revenir au stade de bébé et placez-le dans une famille de rapaces financiers, ou une famille ultra-violente, ou chaotique, ou tout celà à la fois, et vous aurez alors un tout autre résultat à l’âge adulte. Le même individu au départ.
Pire, le fait de tout expliquer par des pathologies, par les gènes, ou toute autre prédestination déresponsabilise l’individu dans ses choix, la société dans ses réponses, et empêche de rechercher les causes profondes des comportements dits « déviants » (ambition démesurée, soif de pouvoir, violence, absence de compassion, de notion du bien commun, etc…). Ces déviances sont au contraire en sommeil à l’intérieur de chacun de nous, et bien hypocrite qui le nierait. Les plus vertueux d’entre nous ne sont pas nés bénis des dieux, ils ont eu de la chance et ont fait des choix, et je parie mon pain au chocolat matinal qu’ils ont des « tentations » et des pensées « mauvaises », eux aussi. Si l’on savait tout ce que les gens pensent, désirent et ressentent, on comprendrait enfin que la seule différence tient dans le passage à l’acte. Et chacun d’entre nous peut témoigner qu’il y a des circonstances ou tout individu peut sortir de ses gonds, « vertueux » ou pas.

Bien sur, il existe aussi des maladies qui influent sur le comportement, je ne le nie pas, mais dans la plupart des cas, vos « monstres » ne sont pas malades, ils ne sont pas différents de vous et moi, ils ont simplement fait d’autres choix, explicables (ce qui n’est pas synonyme d’excusable) par leur environnement et les circonstances qu’ils vont rencontrer.

(Je vous prie de m’excuser s’il manque quelques accents dans mon texte, j’utilise un clavier allemand. Aussi, beaucoup de guillemets, j’en suis conscient, pour bien marquer ma prudence face aux mots trop manichéens et simplificateurs).

#94881

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 10:40, par Christophe

Cela rappelle un peu, modernise, la pensée de Wilhelm Reich qui donnait le nom de ’peste émotionnelle’ à ces psychopathologies. Reich pensait que le problème provient de l’impuissance sexuelle, puis progressivement s’est aperçu que la sexualité est partout, et qu’il s’agit donc d’une impuissance à profiter de l’instant présent.

J’ai découvert cela il y a longtemps (j’ai prés de 60 ans) en m’introspectant avec les ’champis magiques’ en solitaire et à doses réduites, ’mesurées’.

Au GrandSoir nous sommes tous d’accord pour parler de ’choses sérieuses’ mais nous constatons tous, que notre entourage, en général, tout en sachant parfaitement que les médias lui mentent, ne veulent pas en entendre parler : cela affecte la qualité de leur présent, probablement endommagé par la ’peste émotionnelle’.

Il faut bien sûr respecter le ’présent’ des autres, et les militants doivent être vigilants à cultiver la ’qualité de leur présent’.
Je crois que Reich a écrit quelque part que les enfants ont raison de ne pas s’intéresser à la politique, qu’il est préférable qu’ils cultivent leur plaisir de vivre, qu’ils développent ce qui leur apportera une meilleure vie.

#94884

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 11:14, par Arthurin

Cette présence ou absence de conscience est une division humaine profonde, sans doute plus importante que l’intelligence, la race, ou même le sexe.

« Race » Viktor ?

@ Résistant

La recherche du profit à l’exclusion de toutes autres considérations possède un caractère psychopathe et le système néo-libéral bâtit autour de cet impératif offre un terrain favorable aux individus atteints de psychopathie, hormis ce détail ton analyse me semble juste.

#94885

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 11:21, par patrice sanchez

Pour aller dans le sens du com précédent, celui de resistant, c’est une question de dressage dès la prime enfance des élites, toute morale, amour, empathie y est bannie, des êtres pervers, froids, cruels, calculateurs voilà la petite clique inhumaine de tordus sataniques qui dirigent notre malheureux monde !
Vive l’amour, l’entraide, l’humour et l’autodérision …

#94886

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 15:21, par Mamzelael

Je suis relativement d’accord avec l’article. Cependant, la psychopathie est une pathologie qui survient dès la naissance (inhibition d’une zone du cortex cérébral d’après ce que m’avait dit un psy), et comme vous le dites seul 4% de la population en est atteinte. Donc, il semblerait logique que tous les dirigeants ne sont pas des psychopathes. Si c’est le cas, cela voudrait dire que le pouvoir ou du moins l’accès au pouvoir corrompt l’être humain. C’est ce que fait remarquer Resistant dans son commentaire. Or, je trouve sa vision du monde assez pessimiste. Tous les êtres humains ne sont pas viscéralement corruptibles et pervers, fort heureusement. Je pense que le problème est bien plus complexe que cela.

Quand Resistant dit qu’un même enfant mis dans deux foyers aux mœurs différentes feront de lui un être différent, c’est nier l’essence même de l’être. Je veux dire par-là que cette vision donne à penser que l’enfant naît sans substance individuelle, sans caractère propre, sans personnalité, il serait donc une sorte de robot formaté qu’on doit initialiser et programmer selon nos propres critères. Penser ainsi dans notre société actuelle, ne m’étonne guère, mais je trouve ce propos d’une part pessimiste (on ne serait que le résultat de notre éducation, allons bon !) et d’autre part erroné. Que faites-vous de ces enfants qui fuguent parce qu’ils sont en inadéquation avec leur milieu familial ? Et ceux qui se suicident ? Sans parler de tous ceux qui sont en mal-être et qui entament (ou pas) des thérapies ?

Non, je ne pense pas que l’être humain soit à ce point formatable et programmable. Je crois que tout dépend de l’individu et du milieu dans lequel il se trouve. Ce sont différents facteurs (caractère propre, éducation, société, et aussi vécu) qui font que tel ou tel enfant développera une empathie ou pas, une ouverture d’esprit, un tolérance, etc. Ou deviendra (comme le dit Résistant) vertueux ou pas.

Pour en revenir à nos moutons, l’être humain est corruptible parce que justement il est fragile face à la société. Il y a d’une part les êtres qui sont mal dans leurs peaux et qui ont une souffrance consciente ou inconsciente qui crée des angoissantes. Ces angoisses ressurgissent en cas de stress ou lors d’un face à face à avec une peur. Or la société aime générer des peurs, la peur d’être rien, la peur d’être pauvre, la peur d’être rejeté, la peur de vieillir, la peur de mourir, etc. Nous sommes gouvernés par une politique de terreur psychologique. Les peurs sont entretenues par la société, car c’est ce qui permet aux dirigeants (politiques et économiques) de maintenir les foules. C’est une oppression. Plus les êtres humains vont mal, plus on leur fait peur. Une personne qui a peur de mourir, ne fera pas certaines choses si on lui dit qu’il y a un risque de mort au bout. Une personne qui a peur d’être à la rue, ne va pas se rebeller contre son patron qui le harcèle de peur de perdre son emploi et de se retrouver à la rue, etc. Or si ces personnes là, sont un jour promu à un haut poste, que pensez-vous qu’ils feront ? Ils penseront d’abord à eux, ils apaiseront leur peur avant de penser à autrui, même si cela leur demande d’être immoral. Ils culpabiliseront après, peut-être, mais sur le moment c’est leur propre névrose qui importe. Ainsi, l’être humain n’est pas foncièrement mauvais (du moins pas tous), ni forcément corruptible, il est surtout névrosé, en grande partie à cause de la société et des névroses d’autrui. Éduquer des enfants lorsqu’on est soi-même névrosé et qu’on n’a pas conscience de nos névroses va contribuer à engendrer des névroses chez l’enfant. Au final, il faudrait déjà que l’être humain prenne conscience de qui il est vraiment, l’accepte et se débarrasse de ses propres névroses avant de penser sauver les autres et surtout avant de diriger les autres, mais ça, ça demande beaucoup d’honnêteté intellectuelle dont peu sont capables.

#94894

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 16:28, legrandsoir

Pardon, mais il n’est question nulle part dans le texte (bribes traduits, répétons-le) du pourquoi ou du comment de la psychopathie.

Il y a :

1) une définition (où on apprend que ce n’est pas forcément du Anibal Lecter),

2) un constat (ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense)

3) une analyse (les sociétés en se « modernisant » favorisent leur ascension, leur milieu de prédilection étant le monde de l’entreprise).

J’ai appris 1),
je subodore 2)
je confirme 3)

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 16:52, par Anonyme

Oui, attention au mot « race », Viktor ! Voilà comment votre phrase devrait « passer » :

Cette présence ou absence de conscience est une division humaine profonde, sans doute plus importante que l’intelligence, l’ethnie, ou même le genre.

En effet, notre Mou-Du-Genou a « promis » qu’il allait faire ôter le mot « race »… Et les promesses de Normal sont des ordres sinon ce ne seraient pas des promesses. On le remplace par « ethnie », ou « culture », peut-être, en langage politiquement correct…? Tant qu’à faire, remplaçons le mot « sexe » par « genre », également promis à un bel avenir.

Ainsi, on ne devrait plus dire « sans distinction de sexe, de race, ou de religion », mais « sans distinction de genre, d’ethnie, ou de religion » ;

Le mot « religion » demeure, bien entendu, car il sert à désigner surtout la religion musulmane et « Al Qaida » ou tout ce qu’on veut du moment que c’est constitué de mercenaires. En rhétorique, ça serait peut-être une métonymie, comme dans l’expression « boire un verre », de même que le mot « langues étrangères » ne désigne que l’anglais. (Du moins, ce que les néolibéraux appellent comme ça , et où il est surtout question non pas de l’étude de Shakespeare mais de celle de chiffres… arabes !).

Le mot « race » serait ainsi réservé aux « racistes », qu’il ne faut pas confondre car les mots sont différents avec les « antisémites », et ,donc , réservé à l’extrême droite. C’est à dire avec les nazis qui étaient racistes ET antisémites. Pas « seulement » antisémites, donc.

- Quoi, les Rroms ? Ah ! Ce n’est pas une « ethnie », ce sont des « gens du voyage ». (Comme le furent les tribus de Notre Très Sainte Bible.) Oui, ce sont bien eux que les nazis ont exterminés mais en les appelant « Tziganes »

- Quoi, les Homosexuels ? Les États-Unis, prouvent leur état de « démocratie » avancée en les autorisant à intégrer l’armée, par exemple.

- Quoi, les femmes ? Idem.

Il ne faut surtout pas chercher à comprendre les apparences, mais déceler quel usage on peut néanmoins faire du langage politiquement correct (sinon ruine, prison, torture, etc…). Christiane Rochefort, écrivain, peut aussi y aider.

En gros, il faut demander aux Anciens comment on survivait en France sous Pétain.

#94902

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 20:41, par Lionel

Anonyme, c’est bien ici la problématique d’une langue, quand elle disparaît, les concepts qu’elle véhicule disparaissent avec et donc la culture qui lui correspond.
Faire disparaître un mot est sans doute plus facile à annoncer qu’à mettre en pratique mais si l’on s’en tient à un point de vue purement théorique, si l’on y parvient, les concepts que ce mot « trimbale » sont condamnés.
Je ne suis pas certain qu’il s’agisse de politiquement correct pour ce mot « race » en particulier même si la politique menée dans l’effet d’annonce l’est.
Je pense que tout le monde sera unanime, il n’existe pas de races humaines, rien n’a permis jusque là de distinguer un peuple d’un autre biologiquement. Employer ce mot est donc entaché d’implicites et de sous-entendus, c’est admettre l’existence de races et faire des distinguos sans fondement.
L’ethnie n’a pas de rapport avec la notion de race, si l’on parle de race Noire et que l’on pense à l’Afrique les millions de gens évoqués font partie de milliers d’ethnies très différentes, utilisant des langues très distinctes qui ne se comprennent pas, donc d’autant de cultures dont les gens se revendiquent ( ce qui est la première condition d’existence ).
L’exemple peut être reproduit à l’infini pour tous les continents.
Ça n’aurait donc pas de sens de comparer ce mot et les références de distinction des sexes ou de pratiques sexuelles !
Parler d’homosexualité ne sous-entend rien en soi si ce n’est un choix de vie ou ce que les homos voudront en faire ( encore une fois c’est à eux qu’appartient ce mot, à ceux qui s’en revendiquent ).
Je trouve donc ce débat ambigu, je vous rejoins sur le fait qu’annoncer la disparition d’un mot est grand-guignolesque et en même temps si le mot race disparaît, l’idée de races disparaît aussi…
Le politiquement correct peut nous mener sur des sentiers très glissants, on peut par exemple souhaiter la disparition du mot « putain », mais cela peut engendrer une banalisation de la prostitution ( idée du travailleur sexuel respectable chère au néolibéralisme ) comme sa disparition ( comme abolitionniste c’est mon vœu le plus cher…).
Plutôt que parler de races il est possible à tout le monde de parler des peuples ( les Mong, les Huichol, les … ) ce qui a le très grand mérite d’enrichir nos propos puisqu’en évoquant un peuple on le fait vivre par allusion à son histoire.
Le mot race est vide de sens excepté le racisme, il ne décrit personne et englobe de façon indécente des peuples différents.
Quand un enfant me répond « oh, c’est pareil ils se ressemblent » alors que je le reprends quand il parle de chinois et qu’il s’agit de japonais, j’avoue m’appesantir sans modération !
C’est quoi « les Noirs », les arabes, les bridés ???
Rien, juste la preuve de courants d’air dans le cerveau de la personne qui les évoque !

#94913

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 20:57, legrandsoir

et en même temps si le mot race disparaît, l’idée de races disparaît aussi…

Est-ce qu’en faisant disparaître le mot « guerre », l’idée de guerre disparaîtra ?. Si oui : qu’est-ce qu’on attend ?

Il me semble que ça fonctionne dans l’autre sens : faites d’abord disparaître l’idée, et le mot disparaîtra « naturellement » avec…

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 21:08, par Sheynat

Les extraits choisis, je les trouve intéressants pour trois raisons :

1- parce qu’ils mettent l’accent sur une théorie qui est radicalement différente de ce que les médias aiment à propager sur le profil du psychopathe. Ils nous dépeignent la plupart du temps un profil singulièrement monstrueux et identifiable, violent, repoussant, ou solitaire… alors que là il s’agit de personnages semblant s’adapter et se fondre dans la masse, imitant assez bien la « normalité » pour se faire passer pour des personnes ordinaires, tout ce qu’il y a de banal.

2- parce qu’ils indiquent un système social qui produit en quelques sorte l’avènement de la pathocratie et donc, des psychopathes.

3- parce qu’ils rappellent que leur pouvoir est fictif, dans la mesure où ils ne l’ont que parce que certaines configurations sociales le favorisent, alors que les autres, non seulement peuvent les vaincre parce qu’ils sont en plus grand nombre, mais aussi parce qu’ils connaissent les exigences de luttes et de travail pour les pratiquer -alors que les psychopathes ne savent que vivre du travail et du talent des autres.
Il y a donc cette note très optimiste que j’apprécie.

De nombreux moyens sont à leur disposition, en commençant par les camps de concentration et la guerre

J’en reviens encore une fois aux analyses de Contardo Calligaris, qui dans les années 90 a préconisé que le symptôme social dominant n’était plus le symptôme névrotique mais le symptôme pervers, et qui a définit la psychopathie comme une « passion de l’instrumentalisation » ; ces « instruments » de génocides seraient« animés par une complaisance instrumentale qui valorise la performance et oublie le contenu des actes », se dirigeant ainsi « vers une pathologie bureaucratique totalitaire dont l’horizon est a mort ». Il parle aussi de l’extrême banalité psychopathologique de ces prédateurs, « fonctionnaires de l’horreur » et « hyper adaptés à leur fonction »

Sheynat

#94917

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
28/05/2013 à 23:17, par olivier

Dire que la plus grande partie des individus qui se retrouvent, dans nos sociétés libérales, à des postes de direction, montrent un certain modèle de comportement, souvent déviant (en ce qu’il dénote, entre autres choses, par une absence de l’empathie la plus élémentaire) est un point intéressant. En revanche le rapprocher à une « structuration de la personnalité » (psychopathe) est à mon avis une erreur, cette perspective n’aboutissant qu’à une catégorisation qui, si elle peut être intéressante pour un thérapeute, n’a pour le reste qu’un intérêt très relatif.
Au niveau causal, il me semble qu’il est plus plausible d’admettre qu’il y a en notre société, dans sa (ou ses) structuration(s), des éléments qui amènent tel ou tel groupe de personnes à se comporter de telle ou telle façon. Cette approche donne également l’avantage de pouvoir agir sur quelque chose (en l’occurrence ce serait la structure de l’entreprise -et au delà, la structure même de notre société sans doutes-).
Du coup une approche partant de la psychologie sociale (qui a les concepts et les outils pour analyser ce type de relations et qui arrive parfois à se défaire de l’idéologie individualiste omniprésente dans les strates des psychologies/psychiatries modernes) plutôt qu’une approche clinique, me semble autrement plus intéressante et permettrait de tirer des conclusions qui pourraient, elles, amener à prendre des initiatives politiques.

#94925

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 00:57, par latitude zero

Ces psychopathes ont existé de tout temps et existeront probablement toujours, dans une fourchette de 4% , comme une loi naturelle.
La nouveauté (relative) est que les plus dangereux d’entre eux , « ceux qui nous intéressent », c’est-à-dire les ultra-libéraux et autres néocons qui ont prévu de mettre la planète en coupe réglée, ont réussi progressivement à construire et à se hisser au plus haut niveau d’un empire gigantesque, surarmé , d’une dangerosité jamais atteinte , aux capacités de nuisances surmultipliées, ayant réussi à s’ inféoder des « alliés », eux même psychopathes pour la plupart.

Ces psychopathes, pour se dissimuler, ont essayé de légitimer leur façon d’ agir, et non de penser, en théorisant leurs méfaits par les « lois du marché » de Milton Friedman, déréglementation et privatisation, ainsi que par le darwinisme social.

Ils n’ont en réalité aucune idéologie, mais face aux idées humanistes, communistes et des valeurs socialistes, il leur est indispensable d’opposer une autre théorie pour ne pas dévoiler leur simple et unique projet, l’enrichissement sans limite et le pouvoir par l’asservissement de l’humanité qu’ils considèrent comme une plèbe, tolérable quand elle est soumise et acceptable quand elle peut travailler pour eux dans un esclavage maintenant salarié.

Les théories de Milton Friedman leur permettent de justifier leur « libéralisme » économique par les théories les plus fumeuses de main invisible du marché et de redistribution par le ruissellement naturel des richesses, du haut de la pyramide vers le bas, et ce néo-darwinisme social très pratique, justifierait aussi à leurs yeux mais surtout face aux Peuples, qu’ils seraient supérieurs au reste de l’humanité et plus compétents, par la sélection des « meilleurs » aux postes les plus élevés de la société.

Darwin n’étendait pas sa théorie aux humains, car il considérait que l’espèce humaine a la conscience de ce qu’elle fait et qu’il faut faire appel à la psychologie pour la comprendre ,et Kropotkine disait que l’être humain était en dehors de la théorie de l’évolution grâce à la solidarité et l’entraide comme facteur d’évolution.
Pourtant , si Darwin vivait encore en ce moment , il ne pourrait plus ne pas appliquer sa théorie à l’espèce humaine et Kropotkine réviserait lui aussi ses convictions.

On ne peut donc voir ces psychopathes , dans l’ histoire de l’humanité , que comme une « sous-espèce » qui n’a que très peu évolué depuis la préhistoire .

Ceux là même qui ont un complexe de supériorité sont en réalité très en retard sur le reste de l’Humanité, et représentent un frein puissant dans l’évolution de l’Humain, dans le concept de « L’homme nouveau » du CHE, en reproduisant le clivage dit animal, Dominants/Dominés.
Ils représentent une menace pour la survie de l’espèce humaine .

L’Humain sait consciemment ou pas, dans sa grande majorité, sur quoi il devra avancer et débattre, pour sa propre survie et pour notre propre estime de nous même : L’écologie , un socialisme humaniste et démocratique, l’empathie et l’altruisme , l’inverse de ce qui se passe actuellement, et notre évolution ainsi que notre avenir et celui de notre Terre ne peut que passer par l’identification et la mise à l’écart, faute de les éradiquer, de ces 4% de psychopathes.

Mais si nous ne voulons pas être condamnés à revoir ces cinglés revenir au pouvoir, cela ne sera possible dans la durée qu’avec une véritable éducation sociale, philosophique et écologique des générations futures.

Expérience des rats plongeurs
L’empathie chez les rats

Lionel

« Parler d’homosexualité ne sous-entend rien en soi si ce n’est un choix de vie ou ce que les homos voudront en faire ( encore une fois c’est à eux qu’appartient ce mot, à ceux qui s’en revendiquent ). »

L’homosexualité n’est pas un choix de vie . C’est un fait acquis à la naissance, que les homosexuels découvrent progressivement dans leur enfance, avec toutes les souffrances qui accompagnent cette découverte , par rapport au groupe dit « normal. »

#94928

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 02:56, par Transes

@ Anonyme
Oui, si « race » est le terme employé aux Etats-Unis pour désigner des gens selon leurs caractéristiques physiques, leur « type », la « couleur de leur peau », c’est qu’il n’a pas pris cette notion péjorative rédhibitoire qu’il a en français.
Et ce n’est pas bien pratique, car rien ne peut remplacer cette notion sans qu’on soit obligé de tomber dans la périphrase ou l’euphémisme.
Et c’est ainsi qu’on traduit « race » par « groupe ethnique, ou ethnoculturel’ », qui sont des termes totalement inadéquats et dont on sait que cela n’a pas grand-chose à voir avec des ethnies homogènes, ni avec une culture commune, mais avec la « race » des groupes cités.

Et, lors de sa campagne, Normal Number One, ne sachant plus quoi proposer, avait annoncé, en effet, qu’il allait faire supprimer le mot « race » de la Constitution. Toute une flopée d’experts en euphémismes et langue de bois doivent être actuellement en train de plancher pour trouver un substitut acceptable.
Mais ils ont encore le temps, la diversion « mariage pour tous » n’est pas encore terminée.
A moins qu’il ait oublié ce qu’il avait promis de supprimer et fait supprimer le droit du travail à la place ?

Si le mot « race » en français, n’est pas employé pour désigner des groupes d’humains distincts, c’est, dit-on, que le terme est inadéquat, puisqu’il n’existe qu’UNE race humaine. Cependant, il existe des tas de mots dans la langue qui ont gardé leur sens premier et à partir desquels ont été créés des dérivés (appelé « polysémie ») – ex : « rouge » (couleur, communiste, vin, etc.).

Si cela n’a pas été le cas, c’est, je pense, entre autres, parce que les mentions raciales sont interdites dans les documents officiels en France, donc, c’est imprimé dans notre culture, et pour une question d’euphonie (car les termes « racial’ » et « raciste » existent). En effet, les mots terminés en –ace ou – asse sont souvent (des dérivés) à connotation péjorative – populace/ vinasse. Je suppose que ce n’était pas la peine d’en rajouter ;-).

Pour prendre un exemple typique, cette connotation péjorative embarrasse bien les US pour désigner les Noirs, par ex..
Au début, ils employaient « Negro », du français « nègre », lui-même issu de l’espagnol « negro », qui a donné le diminutif haineux et méprisant « nigger ».
Quand il est devenu incorrect politiquement d’utiliser ces termes, trop chargés de sens, ils les ont appelés « blacks ». Mais, malgré une belle carrière, ce terme n’allait plus bien pour la société bien-pensante, et ils ont opté pour «  »African-American » qui leur semblait plus convivial (et était soi-disant destiné à restaurer l’estime de soi des Noirs ; toujours les mêmes grosses ficelles de la pseudo-empathie).

Seulement, voilà, ce terme est bien plus discriminatoire que « Black » ou « Negro ». C’est, explique M. G. PIETY dans l’article : « The Rhetoric of Race in America » « condescendant et raciste ».
Ah, ces pauvres Blancs, eux qui se donnent tant de mal ! Ils ne peuvent vraiment pas gagner avec des gens jamais contents.
(NB : Les autres US américains, sont, entre autres, désignés sous le nom d’ »American Indians » (ou Native Americans) , d’ »Asian Americans » ou « Latino Americans »).

Toutefois, fait remarquer l’auteur, les Blancs sont appelés « Whites » tout simplement. Pourquoi donc ne dit-on jamais « European-Americans » ? Appeler les Noirs  » African-Americans » sous-entend qu’ils ne sont qu’à moitié américains, dit-elle.

Charles Mosley, militant d’un groupe de défense des Noirs, dit : « en utilisant le terme « african-American » pour parler des Noirs, les médias et la presse reprennent les stéréotypes raciaux et les déformations historiques du temps de la ségrégation … l’Afrique n’est pas un groupe racial ou ethnique, c’est un lieu géographique ».

Les Noirs, eux, se désignent comme étant « Black ». Ce n’est pas plus simple ?
Et si on les écoutait, pour une fois, au lieu de décider à leur place ? Déjà, ce serait bon pour leur « estime de soi », non ?

#94932

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 09:04, par calame julia

Le constat préféré des psychopathes est : « la fin justifie les moyens ».
Une description très proche de ceux qui sévissent dans un foyer tant auprès
de leurs femme, compagne et/ou amie et de leurs propres enfants. Pas besoiin
d’aller les chercher très loin.

#94934

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 10:03, par Dwaabala

Les états de la société qui conduisent par exemple aux suicides ( des Juifs dans l’Allemagne nazie, des travailleurs ici aujourd’hui) permettent de qualifier ces états de pathologiques.
Il ne s’agit alors que d’un symptôme ( parmi d’autres) d’une maladie qui mine bien plus profondément le corps social quoique avec une telle discrétion et avec un tel air d’apparence naturelle qu’il échappe visiblement à la sagacité de nombre de ses participants.

#94937

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 11:16, par Arthurin

Si on accepte l’application de la notion de Race aux humains, cela induit l’existence de sous-espèces humaines. C’est intéressant, quelqu’un veut argumenter en ce sens ?

(Mais ne perdez pas espoir amis racistes, avec le transhumanisme le mot race devrait pouvoir être réintroduit et on pourra enfin parler librement d’êtres humains inférieurs… Ouf !)

@ Anonyme : Je me fous royalement des considérations de François IV (je n’y avais même pas pensé en l’écrivant…), c’est juste de la sémantique.

@ Mamzelael : Tu reconnais toi-même que l’essence de l’être peut être altérée par l’environnement (et sans contredis).

#94942

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 11:35, legrandsoir

Comment en sommes-nous arrivés à la question de « race » sur le fil de commentaires de cet article déjà ? Ah oui. Une remarque sur l’usage du mot « race » dans le texte (traduction du mot employé dans la VO), et hop, c’est parti.

Merci à tous de recentrer.

(en plus, les commentaires qui s’écartent du sujet, c’est mauvais pour notre recensement . :-)) )

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 12:01, par Transes

Je n’ai pas parlé précédemment du fond de ce billet parce que c’était très dense. Ces textes sont tous deux fouillés et bien écrits ( merci à VD pour la restitution impeccable en français) et verbalisent de façon experte ce que nous comprenons confusément.
N’étant pas au niveau, j’éviterai donc une paraphrase pitoyable.
Merci aussi à Sheynat d’avoir complété l’analyse de façon très pertinente.
Et à latitude zero pour l’ensemble de son commentaire très instructif et qui contribue à stimuler les méninges. La vidéo sur les rats plongeurs est également passionnante.

Je relèverai toutefois un point qui m’a paru incongru : dans le premier texte, l’auteur semble mettre le voleur (« celui qui de temps en temps vole dans un magasin », dit-elle) dans la catégorie « psychopathes ». Certes, c’est mal de voler, mais il me semble que la motivation est autre que celle du psychopathe. En général, il n’y a pas chez le voleur cette volonté de cruauté, de domination de l’autre, comme chez un violeur ou un assassin de sang-froid, à plus ou moins grande échelle.
Sauf si le voleur, évidemment, commet des actes barbares dans le cadre de son activité, mais dans ce cas, il ne s’agit plus d’un simple « voleur » – dont l’objectif est de s’emparer du bien des autres, quelle qu’en soit la destination.
Et, donc, mettre le voleur dans le même sac que les autres affaiblit, me semble-t-il, l’analyse sur les véritables psychopathes, et élargit considérablement le champ de la pathocratie, dans la mesure où un « voleur », surtout occasionnel, « c’est vous, c’est moi ».
Des gens normaux, quoi.

Remarque :
Les psychopathes d’envergure et leurs alliés ont bien raison de veiller à conserver leur statut : les 8% les plus riches gagnent 50% des revenus de la planète.
Si jamais un voleur passait par là…

Et pour en revenir à « race », qu’on le laisse ou non dans la Constitution, cela n’a pas d’importance à mes yeux. Les mots sont ce que nous en faisons.
Et comme pour « black », on a beau changer hypocritement les mots, cela n’empêche pas le traitement qu’on inflige aux êtres humains : les Noirs aux US ne sont pas mieux lotis, voire ils le sont beaucoup moins bien, depuis qu’on les appelle African –Americans, et les « musulmans d’apparence » sont constamment diabolisés en France et ailleurs.
Le mot « race » choque la clique solférinienne, la race des « olandus perfidus », mais ils restent impitoyables quand il s’agit de l’emprisonnement de familles d’étrangers dont le seul crime est de vouloir se chercher une vie meilleure dans un pays qui a été la cause, directe ou indirecte, de leurs malheurs dans leur propre pays.

(au GS : j’ai vu votre remarque juste au moment de poster mon billet ; je poursuis quand même, parce que, même si cela semble s’éloigner du sujet, c’est pourtant en plein dedans, car cela illustre en grande partie les mécanismes évoqués ici : les psychopathes se nourrissent des divisions qu’ils créent de toutes pièces pour maintenir leur domination et il est clair que le monde ne serait pas dans cet état si la notion de « race », quel que soit le nom qu’on lui donne, n’était pas omniprésente dans leur discours).

#94945

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 12:14, par gigi

L’article est interessant.
Observer apres coup le comportement de certaines personnes autour de nous devient revelateur.Je parle aussi bien d’adultes que d’enfants.
Pour approfondir sur le sujet voici un article de silvia cattori.
http://www.mondialisation.ca/sommes-nous-gouvern-s-par-des-psychopathe…

#94949

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
29/05/2013 à 16:40, par Romane

@gigi

Merci d’avoir mis le lien vers l’article de Cattori (que j’avais d’ailleurs envoyé au Grand Soir).
Il répond aux extraits publiés ici et va même plus loin. Une analyse aigüe de la psychopathie politique assez effrayante. A lire.

#94954

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
30/05/2013 à 10:05, par calamejulia

Re-merci à @ gigi pour le lien menant à mondialisation ca !
J’en profite pour rappeler ce qui est la preuve du gouvernement par des psychopathes
cad comment sont présentées les informations et surtout quel sujet a la priorité dans
le déroulement de la plage informative, pour ce qui est des sources dites publiques.
(les psychopathes sont capables d’entendre, à l’oreille, un avis contraire et même
d’en convenir mais cet avis n’engage aucune réflexion chez eux).

#94972

Lorsque les pyschopathes prennent le contrôle de la société.
02/06/2013 à 16:49, par DISAL

Au fait est-ce la traduction d’un livre, d’un article paru dans un journal ?

« The Psychopaths Favorite Playground : Business Relationships » by « Ken Magid, Carole A. McKelvey ».

Il serait intéressant de fournir les références du texte original, l’ISBN par exemple ou le nom du journal ou de la revue.
Merci d’avance.
Bien cordialement.

#95075

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
08/08/2013 à 12:41, par hal9000

Cet article me fait penser au roman « L’échiquier du mal’ de Dan Simmons.

(désolé pour la parenthèse mais je ne peux pas m’empêcher de réagir à l’absurdité des remarques concernant le mot race. Catégoriser des objets en diverses classes c’est ce que notre cerveau fait en permanence et constitue une composante de base de l’intelligence. Une catégorie n’émerge que parce qu’elle a une pertinence quelconque, elle disparaît d’elle même si elle cesse d’être employée. Que la notion de race représente une réalité scientifique ou non, là n’est pas le problème , le langage ne sert pas à ça. Le mot « race » n’est qu’un symbole constitué de quatre lettres partagé par les gens pour désigner une réalité qui fait sens pour eux, même si floue. Exemple, si parmi 4 personnes, on veut désigner quelqu’un : on peut dire le « grand », le curé, la « fille », le « noir ».
La qualification suivant respectivement taille, professions, sexe, et ce que l’on pourrait nommer race. Que l’on appelle ça « race », « couleur », ou « ethnie », cela importe peu, il s’agit seulement d’un moyen de caractériser. D’ailleurs lorsqu’un enfant dit « chinois » pour caractériser toute personne asiatique, on comprend immédiatement ce qu’il veut dire même si c’est faux dans l’absolu. Que le terme « race » possède ce sens approximatif d’une certaine distinction des personnes d’un point de vue de leur apparence est un fait. Même si ça porte à confusion et qu’on aurait préféré un autre terme.
Le terme « puissance » par exemple, a de nombreux sens, dont certains sont définis scientifiquement, et d’autre très vagues, utilisés couramment. Le langage est fait ainsi que les mots en fonction du contexte peuvent avoir plusieurs sens, même approximativement relier à un sens voisin mieux définit dans un cadre scientifique. La volonté de supprimer ce mot pour cette utilisation marque l’idée que les gens ne sont pas capables de faire cette distinction élémentaire, et qu’une élite bien pensante peu les empêcher de tomber dans l’intolérance grâce à cette manipulation langagière grotesque. Le fait de distinguer quelqu’un en fonction d’une hypothétique « race » quoique cela représente n’est pas mauvais en soit, ce qui peut l’être c’est le contenu de pensée associé à cette distinction. Il faut attaquer le mal à sa source, c’est à dire la capacité de haine et d’intolérance, de stupidité chez les gens, mais brider artificiellement un support de communication n’a strictement aucun sens.)

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