¤ Le génocide en tant qu’idéal religieux : la chrétienté en pratique (NDÜ : la belle CLAQUE !!!)
Source :
Colonialisme et génocide au Nouveau Monde: « A découvert: Génocide au Canada passé et présent » Introduction – 2ème partie -
« Février 2008: Le gouvernement Harper déclare que, bien qu’ « un énorme nombre de morts » soit à déplorer dans les pensionnats pour Indiens, aucunes charges criminelles ne seront retenues contre les églises responsables de ces écoles.
11 Juin 2008: Sous une énorme pression, le premier ministre Steven Harper publie des ‘excuses’ officielles au sujet des pensionnats pour Indiens, tout en essayant de minimiser l’extension de la mortalité dans ces écoles en disant simplement que ‘certains y moururent’ ; mais d’autres leaders de partis réfèrent aux fosses communes retrouvées près des écoles. »
~ Kevin Annett ~ (« chronologie du crime: Génocide au Canada dans l’ère moderne)
A découvert: Génocide au Canada passé et présent (Introduction, 3ème édition 2010) ~ 2ème partie ~
(“Hidden No Longer: Genocide in Canada Past and Present”)
Kevin Annett
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
2ème Partie
Le génocide en tant qu’idéal religieux: La chrétienté en pratique
“Si le non-croyant ne se repent pas, c’est le devoir et la tâche de l’église de sauver la communauté en expulsant l’hérétique du monde par la mort” (St Thomas d’Aquin, 1267)
“Il n’y a qu’une et une seule sainte église catholique en dehors de laquelle il n’y a aucun salut. Les épées spirituelle et matérielle sont dans les mains de l’église. Il est donc nécessaire pour le salut de toute créature de se soumettre au romain pontife.” (Pape Boniface VIII, 1302)
“Envahir, rechercher, capturer, vaincre et soumettre tous les sarazins et païens quels qu’ils soient et les autres ennemis du Christ où qu’ils soient… et réduire leurs personnes à l’état d’esclavage perpétuel…” (Bulle papale Romanus Pontifex, 1455, autorisant la conquête du monde non-chrétien)
La “Chrétienté” est la théorie et la pratique de l’empire universel chrétien qui veut que toute l’humanité doit se trouver sous l’autorité de la papauté romaine ou périr. Comme toute “novlangue” tyrannique, le terme est une version raccourcie de sa signification pleine:
Note du traducteur: Nous devons ici indiquer l’anglais pour une meilleure compréhension sur les mots. Chrétienté en anglais se dit “christendom”, contraction de “christian domination” ~
La racine du “dom” dans le cas présent devient très importante, cela provient du terme “domanus” ou “celui qui subjugue”, le mot latin “dominium” était généralement appliqué à toute partie qui avait conquis une autre, incluant la notion romaine de déité, de propriété et de loi. Ainsi, “domini”, ou dirigeant sacré, s’applique à dieu en tant qu’être conquérant qui règne par la force, le “dominion” est le régime légal établi par un conquérant, etc…
Dans le monde romain dans lequel le christianisme est né, la conquête donnait au vainqueur le pouvoir et la propriété absolus sur les conquis et ce qui avait été conquis, qui perdaient ainsi leur statut, leurs droits, propriétés et terres et étaient réduits en esclavage perpétuel. Ainsi, lorsque l’église chrétienne parvint à obtenir le pouvoir politique et devint un état, elle s’arrogea la domination absolue sur les personnes, croyants ou non-croyants.
Cette suprématie était bien sûr fictive et fut renforcée par un document forgé connu sous le nom du “don de Constantin”, par lequel ce dernier avait été supposé avoir transféré les terres et l’autorité politique de l’empire romain à l’église catholique et son pape Sylvestre 1er au IVème siècle.
Le document fut en fait écrit au IXème siècle, mais sa forgerie n’empêcha pas la papauté de l’utiliser pour justifier sa prise de pouvoir sur tous les royaumes du monde: spécifiquement alors que la papauté cherchait à étendre son contrôle sur son adversaire principal, l’empire romain oriental et son église orthodoxe, juste avant la première croisade du XIème siècle.
Utilisant la “libération” de la terre sacrée de l’islam comme prétexte de cette invasion, la papauté lança sa première entreprise génocidaire avec la déclaration d’indulgence du pape Urbain pour tous ceux qui attaquaient les”sarazins et les païens” ennemis de l’église en l’an 1095. Se reposant sur les mêmes lois et justifications qu’elle utilisera des siècles plus tard pour conquérir le nouveau monde, l’église stipula que tous les crimes commis durant les croisades seraient absous et les perpétrateurs spirituellement purifiés par leur conquête des non-croyants.
Les autorisations papales de conquêtes guerrières furent abondantes après le précédent de la 1ère croisade. Soixante ans plus tard, en 1155, le seul pape anglais, Adrien IV, émit une bulle connue sous le nom de Laudabiliter, qui autorisait l’invasion et la conquête de l’Irlande par le roi d’Angleterre Henri II.
Dans un scenario identique à celui que sera plus tard celui qui piègera les nations indigènes des Amériques, le roi Henri justifia de son invasion d’un peuple “libre et innofensif” en “découvrant” que les Irlandais avaient besoin des “bénéfices de la civilisation et de la réforme de leur religion”, pour laquelle ils perdraient volontairement leur indépendance. Comme toute terre chrétienne était dite propriété de la papauté, Henri devait avoir la permission du pape avant d’envahir “son” territoire.
Similairement, 50 ans après Laudabiliter, le pape Innocent III lança la croisade contre les Albigeois en 1209, croisade contre des dissidents de l’église, les Cathares du sud-ouest de la France. Plus de 10 000 personnes furent massacrées par les armées du pape.
Le génocide chrétien en Europe alla grandissant après l’holocauste des Cathares. Un an après la fin de la croisade anti-Albigeois en 1227, la pape Grégoire IX établit la première cour de justice inquisitoriale en Europe pour essayer d’éliminer les dissidents chrétiens. L’utilisation de la torture par ces cours fut autorisée par des lois papales en 1252. En 1326, la mission de l’inquisition fut élargie à la persécution des “sorcières” et le plus grand massacre de masse pré-colonialisme commença, au cours duquel des millions de personnes, la plupart des femmes, perdirent la vie entre les mains de l’église.
Au XVème siècle, l’église était à la recherche de nouvelles terres et de gens à conquérir et avec la découverte portugaise de l’Afrique commença l’effort génocidaire de la papauté le plus dévastateur. En 1455, dans sa bulle papale Romanus Pontifex, le pape Nicolas V autorisa que toutes les terres non chrétiennes et tout royaume de part le monde fussent conquis, leurs peuples mis en esclavage par les rois chrétiens.
La bulle suivante du pape Alexandre VI en 1493 Inter Catera, divisa le monde entier entre l’Espagne et le Portugal et nia l’autorité de tous les royaumes ou autres autorités sur ces terres, ces actions étaient fondées sur un principe fondamental: le pape possédait déjà ces terres par droit divin tout aussi bien que par Le “don de Constantin” et sa fiction légalisée et qu’il pouvait donc assigner ces terres à qui il le désirait dans la mesure où les non-chrétiens avaient de facto perdu leurs droits à leurs terres et à eux-mêmes par le simple fait que des chrétiens les avaient “découverts”.
Cette soi-disante “doctrine de la découverte” deviendra éventuellement la base de toute la conquête et de l’occupation du Nouveau Monde par l’Europe et est toujours aujourd’hui maintenue dans les cours de justice nord-américaines pour justifier le vol des terres autochtones. Un tel processus de négation des peuples non-chrétiens était fondé sur l’ancienne pratique légale romaine appelée “Res Nullius” ou “propriété de personne”.
Avant d’envahir une terre étrangère, les agents légaux de l’empereur romain déclaraient que la terre était “nullius” ou dénuée de propriétaire, afin de l’ouvrir à la conquête et au vol/pillage par Rome. Les ennemis de Rome étaient donc déclarés des non-entités politiques, légales, des “non-personnes”, dont la terre vacante pouvait être occupée comme bon semblait.
L’église chrérienne du XVème siècle a étendu cette notion de manière plus large à tout non-chrétien, de façon à ce que sous la doctrine légale établie par les hommes de loi de la papauté comme “Terra Nullius” ou “terre de personne”, “tout mécréant, païen, infidèle ou personnes non baptisées” étaient “nullifiés”, privés d’identité politique et légale et leurs terres mise sur le “marché de la découverte”, de la conquête et d’acquisition nouvelle pour les rois européens sous l’autorité du pape.
Ainsi furent exterminées des dizaines de millions de personnes indigènes à travers le monde, au cours du plus grand génocide de l’histoire de l’humanité, mené et légitimé par l’église de Rome et ses cousins protestants. Clairement, ce crime énorme était une excroissance directe des enseignements et des pratiques fondamentaux de la chrétienté (christendom), et pour cette raison, ce ne fut pas considéré comme criminel ni mal. En tant qu’ennemis nullifiés d’une guerre sainte, les peuples non-chrétiens acquérirent une humanité partielle seulement une fois qu’ils s’étaient soumis à leur destin de conquis et furent mis en esclavage: une réalité qui continue jusqu’à aujourd’hui.
Génocide chrétien dans le Nouveau Monde et au Canada
“Ce fut la pratique courante et délibérée de nos moines que de prendre les bébés des sauvages, de les baptiser avant que leurs petites têtes et boîtes crâniennes ne fussent éclatées sur le sol, ainsi ils pouvaient aller au paradis et ne pas resombrer dans la mécréance” ~ (Bartolomeo de Las Casas dans “Une brève histoire de la dévastation des Indes occidendales”, 1542) ~
“Il est important qu’il n’y ait pas de paix du tout entre nos frères Hurons et leurs voisins, car ceci est requis pour la foi et le commerce des fourrures.” ~ (Jean de Brebeuf, missionnaire jésuite en Nouvelle France, Canada, 1642) ~
L’Espagne était la super-puissance mondiale au XVIème siècle et sa domination du commerce mondial et la découverte récente du nouveau monde de l’hémisphère occidental, força les autres nations vers la périphérie de cet immense massacre et saisie de terres connus sous le nom de “l’âge de la découverte”. En réalité, ceci fut l’âge de l’impérialisme chrétien, se produisant de concert avec d’immenses guerres de religions entre catholiques et protestants en Europe qui débordèrent sur le Nouveau Monde.
Des nations émergentes comme l’Angleterre furent poussées vers le nord par l’Espagne et son hégémonie, dans ce que sont aujourd’hui le Canada et le nord-est des Etats-Unis, où les pêcheries et le commerce des fourrures devinrent aussi lucratifs que l’or d’Amérique du sud. Le roi Henri VII d’Angleterre donna à l’explorateur John Cabot une charte pour conquérir “mécréants et sauvages” de la même manière que les bulles papales, mais l’invason des territoires du nord fut considérablement ralentie à cause de la rivalité avec les Français.
Vers l’an 1600, quand les Espagnols eurent quasiment détruit la vaste majorité des peuples Maya et Aztèque et massacrèrent plus d’un million de natifs Caribs, Arawaks et autres indigènes des îles (des Caraïbes) qu’ils forcèrent en esclavage dans leurs mines d’or et d’argent, la France et l’Angleterre quant à elles, avaient juste commencé à prendre pied sur les côtes orientales et au nord du continent.
Ceci ne fut pas par manque d’essayer. Quand l’explorateur français Jacques Cartier rencontra en premier les pacifiques indigènes Miq’maq (NdT: qui existent toujours dans les provinces de la Nouvelle-Ecosse, du Nouveau Brunswick et du Québec) dans la province actuelle du Nouveau Brunswick en 1534, son équipage lui suggéra de faire tirer le canon avec des salves de soufre, de plomb, de verres brisés et de cailloux (mitraille improvisée). Puis les Français attaquèrent leurs villages et demandèrent aux survivants toute leur richesse et leurs femmes.
Une telle attitude “civilisée” n’empêcha pas Cartier de commenter:
“Ces gens peuvent être appelés sauvages, car ils sont les plus pauvres de la terre: ensemble, ils n’ont pas la valeur de cinq sous entre eux. Et pourtant, ils partagent tout ce qu’ils ont avec les autres et vivent dans une véritable communauté de biens. Ils sont complètement étrangers à toute notion de propriété et tout ce qui appartient à l’un appartient tout aussi bien à l’autre… Ils sont sûrement de meilleurs chrétiens en ce sens que nous ne le sommes.” ~ (cité dans “Founding of Canada des débuts à 1815”, Stanley Ryerson, 1960) ~
Et de fait, ce fut précisément leur manière ressemblant à celles du Christ qui en fit la cible pour l’extermination par l’église chrétienne. Les Indiens étaient considérés comme des “hérétiques” refusant d’être chrétiens. Aussi tôt qu’en 1509, un éminent juriste européen du nom de Martin Fernandez de Encisco avait déclaré:
“Le roi d’Espagne a tous les droits d’envoyer ses hommes dans les Indes occidentales pour demander à ces idolâtres de lui remettre leurs terres parce qu’il les a reçu du pape. Si les Indiens refusent, il peut en toute légalité les combattre, les tuer, les mettre en esclavage, car en tant qu’incroyants, il n’ont rien de plus que n’importe quel hérétique.” (”Suma de Geografia Que Trata de Todas Las Partidas del Mundo”, 1518)
Légalement et moralement, quiconque en dehors de l’église catholique et romaine était placé dans la même catégorie de nullius par l’église, dénué de droits, de nationalité ou d’existence, par le simple fait qu’il était dans un état de pêché mortel du fait de ses différentes croyances. Ainsi, tous les groupes de missionnaires de l’église qui étaient envoyés parmi les indigènes des Amériques (tout comme en Asie et en Afrique) étaient toujours accompagnés d’au moins un “saint inquisiteur” qui avait le pouvoir de traduire en justice et de condamner à la torture et à la mort tout non chrétien parmi les Indiens.
Sous les jougs espagnol et français, les cours de l’inquisition furent souvent de rigueur pour traduire des Indiens en “justice”. Il y eut plus de 900 procès pour hérésie contre des Indiens au Mexique au XVIème siècle. Dans un de ces “Auto da Fe” (ou “acte de foi”, le nom formel de l’inquisition), qui s’est tenu au Mexique en 1570, plus de 3 800 Indiens furent condamnés, pendus ou brûlés vifs pour “hérésie”.
Un tel terrorisme religieux n’était pas moins actif dans les terres saisies par l’Angleterre, la France ou la Hollande au nord de l’Amérique espagnole.
Par exemple, après l’arrivée des premiers jésuites en Nouvelle-France (maintenant le Québec) en 1611, cet ordre religieux déclara une guerre ouverte aux nations indiennes alliées avec le rival anglais et même aux nations autochtones neutres, comme les Algonquins. En tant qu’investisseurs majeurs dans le commerce de la fourrure, les jésuites protégèrent leurs profits en éliminant les nations indiennes qui dérivaient des fourrures dans les mains anglaises. Ainsi, dès 1640, les jésuites étaient d’accord avec un plan du gouverneur Montmagny de la Nouvelle-France pour chasser et exterminer tous les Algonquins non-chrétiens.
Les missionnaires jésuites “en robe noire” diffusèrent la variole, les armes à feu et l’alcool parmi les tribus algonquines de l’est du Canada de manière si efficace qu’environ les trois-quarts de celles-ci furent anéantis en moins d’une génération. La maladie se répandit aux tribus voisines, ce qui eut pour résultat que même les alliés des Français comme les Hurons, furent gravement atteints de dépopulation et furent virtuellement exterminés vers l’an 1700.
Les Anglais également utilisèrent la guerre bactériologique comme arme principale contre les nations indiennes hostiles, comme décrit par le général anglais Geoffrey Amherst en juillet 1763, dans une lettre à un des ses subordonnées au sujet des indiens locaux Miq’maqs:
“Vous feriez bien d’essayer d’inoculer les Indiens (avec la variole) en utilisant des couvertures contaminées, ainsi que d’essayer toute autre méthode qui pourrait servir à extirper cette race exécrable. Je serai très heureux si votre plan pour les chasser et les traquer au moyen de chiens de chasse pouvait voir le jour… Je choisirai plutôt la liberté de tuer tout sauvage venant de votre côté, que d’être toujours dans le doute de savoir s’ils sont amis ou ennemis…” ~ (http://nativeweb.org/pages/legal/amherst/lordjeff.html )
Note du traducteur: Ce général anglais Amherst s’est vu octroyer des noms de rues… et de villes, nommées après lui au Nouveau Brunswick, en Ontario et en Nouvelle-Ecosse jusqu’à aujourd’hui !!…
En 1749, la législature de Nouvelle-Ecosse passa une série de “proclamations de scalpage”, qui récompensaient de la somme de 10 livres sterling quiconque délivrerait le scalp d’un homme Miq’maq à un magistrat local. 5 Livres Sterling étaient offertes pour le scalp d’une femme ou d’un enfant…
Note du traducteur: La suite de cette section donne de nombreux exemples jusqu’à l’établissement de la loi raciste et d’apartheid sur les Indiens (Indian Act) de 1876 au Canada.
En cloture de cette section du livre, Annett pose cette question vitale à laquelle il répondra dans la suite du livre:
~ Pourquoi ? Comment se fait-il que le Canada et ses églises (catholique et protestantes) ont-ils été capables de perpétrer un tel génocide légal sur des nations autochtones depuis si longtemps ? Et ce sans crainte d’être poursuivis dans des cours internationales de justice, spécifiquement après la seconde guerre mondiale et l’établissement de la convention de l’ONU sur le génocide et autres codes des droits de l’Homme ? ~
= = =
Biographie du révérend Kevin Daniel Annett
Secrétaire de la Commission sur la Vérité sur le Génocide au Canada (établie le 3 Septembre 2000 à Vancouver, Colombie Britannique, d’un mandat provenant du tribunal IHRAAM, tribunal sur les pensionnats indiens du 12-14 Juin 1998 à Vancouver)
Auteur des ouvrages: “Hidden from History: the Canadian Holocaust” (Février 2001) et “Love and Death in the Valley” (Novembre 2002)
Né à Edmonton (Alberta) en 1956, a grandi à Winnipeg et à Vancouver
Education et expérience professionnelle :
- Bachelor of Arts (B.A) de l’université de Colombie Britannique UBC en 1983
- Masters of Arts (M.A) en Sciences Politiques UBC, 1986
- M.Div de l’école de théologie de Vancouver, 1990
- Consortium des ministères religieux natifs, 1993
- Conseiller et organisateur communautaire 1976-1990
- Ordonné prêtre de l’United Church of Canada (Église Unifiée du Canada), 1990 (NdT: Combinaison œucuménique de quatre églises protestantes: église méthodiste, église congrégationnelle, église presbytérienne et église évangélique, fondée en 1925, travaillant avec l’église catholique.)
- Prêtre rural Manitoba, 1990-91
A servi comme directeur du programme du ministère urbain et comme chapelain à la mission Fred Victor de Toronto, 1991-92
- Appointé comme prêtre de l’église unifiée de St Andrew’s à Port Albeni en Colombie Britannique en juillet 1992. Triple le volume de sa paroisse et sert jusqu’à son licenciement sans raison ni préavis le 23 Janvier 1995, après qu’il ait dénoncé et prouvé l’existence de meurtres multiples et de vols de terres autochtones par l’Eglise Unifiée du Canada. Il sera subséquemment excommunié sans aucun procès ni audition en Mars 1997.
- Ordonné prêtre de l’église de la communauté coopérative en décembre 1995
- Conseiller et archiviste, des cercles de la repentance sur les pensionnats aborigènes de Vancouver de 1996 à aujourd’hui.
- A organisée l’IHRAAM, tribunal pour les pensionnats canadiens sous les auspices des Nations-Unies les 12-14 juin 1998 à Vancouver, a servi comme conseiller, écrivit et publia le rapport final du Tribunal.
- Fonda le Commission pour la Vérité sur le Génocide au Canada en Septembre 2000
- Conférencier pour les études canadiennes au collège Langara de Vancouver depuis septembre 2000
- A créé et est l’hôte de l’émission de radio “Hidden from History”, un programme des droits de l’Homme et d’affaires publiques, diffusé sur la radio coopérative de Vancouver de février 2001 à aujourd’hui.
- Actuellement prêtre de l’église pour tous, communauté religieuse sans dénomination, unissant les populations natives indiennes et blanches de Vancouver.
Source: