25 septembre 2013

¤ Qui est derrière Al Qaïda (et l’attaque du Mall de Naïrobi) ? (le gros secret de polichinelle !!!)

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 17

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/09/25/al-qaida-syrie-escroquerie-de-la-guerre-contre-la-terreur-qui-est-derriere-al-qaida/

Al Qaïda, Syrie, escroquerie de la guerre contre la terreur… Qui est derrière Al Qaïda ?…

Ceci représente la traduction la plus importante que nous ayons faite sur le sujet du terrorisme et de la guerre fictive contre la terreur engagée par l’empire en 2001…

Qui est Al Qaïda ? Qui est derrière ?

Une fois établi, la géopolitique moderne est bien plus compréhensible.

– Résistance 71 –

Les fondateurs et contrôleurs américains d’Al Qaïda exposés

 Gordon Duff, 20 Septembre 2013, url de l’article original: http://www.veteranstoday.com/2013/09/20/us-al-qaeda-founderscontrollers-exposed/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Al Qaïda a été établi sous l’autorité du président Reagan le 27 mars 1985 avec la directive de la sécurité nationale # 166. Ceci mettait en place une grosse organisation secrète qui pouvait s’engager dans des transactions d’armement et financièrea autrement prohibées par la loi.

Des sources de haut niveau au sein de la communauté du renseignement américain sont absolument époustoufflées des récentes politiques du gouvernement, particulièrement en regard de la Syrie. Le consensus veut que le gouvernement agit “en aveugle” et ne se préoccuppe de rien. Des conseillers politiques de haut niveau au sein du gouvernement, opposés à la nouvelle alliance entre la Russie et l’Iran et sur l’avis d’Israël, sont en train de changer la position des Etats-Unis sur la Syrie, maintenant une insurrection ayant un soutien tri-partite de l’étranger.

L’ambassadeur israélien à Washington Michael Oren, agissant comme le porte-parole de facto de la Maison Blanche, explique pourquoi Obama et son gouvernement ont abandonné leur support aux forces modérées d’opposition syrienne en faveur de celles d’Al Qaïda. Ceci est tiré du quotidien du Jerusalem Post:

“L’arc Téhéran-Damas-Beyrouth est le plus grand des dangers”, dit l’envoyé israélien aux Etats-Unis Michael Oren. Les “méchants” soutenus par l’Iran sont bien pires pour Israël que les “méchants” qui ne sont pas soutenus par la république islamique… Le message initial au sujet du problème syrien était que nous avons toujours voulu que le président Al-Assad parte, nous avons toujours préféré les méchants non soutenus par l’Iran plutôt que les méchants soutenus par l’Iran, a t’il dit.

Ceci fut le cas même lorsque ces autres “méchants” étaient affiliés à Al Qaïda, a t’il dit.

Le fait est que les militants d’Al Qaïda sont en train d’éliminer activement les factions rebelles modérées combattant le régime Al-Assad, maintenant avec un clair soutien d’Israël. Ceci veut dire qu’il existe un autre “arc” d’alliance entre Tel Aviv-Al Qaïda et la cabale mondialiste des néoconservateurs, sionistes et criminels financiers.

Les assistant tout au long de la route se trouvent les médias entrepreneuriaux contrôlés et les gouvernements qu’ils ont achetés et fait chanter. Wikipedia affirme qu’Al Qaïda fut fondé par Oussama Ben Laden alors à Peshawar, au Pakistan à la fin des années 1980.

Ceci est une fiction dangereuse

Al Qaïda a été établi sous la directive de sécutité nationale 166 de Ronald Reagan, qui établissait une opération secrète pour effectuer des transactions d’armement et financières qui auraient été autrement interdites par la loi. Ce ne fut jamais créé pour effectuer des opérations terroristes fausse-bannières. Ceci vint par la suite. A l’origine, ce fut organisé afin de permettre des opérations secrètes qui demandaient un très haut degré de déni quelques soient les circonstances.

Al Qaïda est une organisation qui est totalement sous contrôle des agences de renseignement américaines, israéliennes, britanniques et françaises. La véritable fondation d’Al Qaïda, sa supervision, sa véritable hiérarchie sont indiquées ci-dessous. Une organisation similaire a été créée pour gérer le risque de l’expansionisme soviétique en Europe à l’époque, il s’agissait de l’opération Gladio. Eventuellement, Gladio devint une véritable organisation terroriste, opérant en Europe pendant plus d’une décennie.

Choisi pour diriger ce qui est maintenant connu sous le nom d’Al Qaïda fut Oussama Ben Laden alias “colonel Tim Osman” comme il était connu alors.

Ben Laden travailla directement avec les conseillers à la sécurité de la Maison Blanche et de la CIA. Depuis ses QG à Islamabad et Peshawar, Ben Laden coordonnait des activités américaines en Afghanistan et à travers le monde musulman.

En Août 1989, Ben Laden rencontra le conseiller du renseignement à la Maison Blanche Lee Wanta et le patron chef d’antenne locale de la CIA Jimmie Chee pour organiser la rapatriation de 116 missiles Stinger sol-air en inventaire au Pakistan. Des détails et les transcripts de ces réunions sont disponibles, la réunion fut tenue en anglais.

Début 1990, Ben Laden, souffrant d’une maladie rénale déjà bien avancée, fut envoyé par avion dans une facilité américaine dans le golfe persique. De là, Ben Laden s’envola pour Los Angelès, attérissant à l’aéroport Ontario, rencontra Albert Hakim, représentant le président Bush (père), Oliver North (colonel américain, libéré sous caution en appel de l’affaire Iran-Contra), l’amiral William Dickie, l’avocat Glenn Peglau et le général Jack Singlaub, un des fondateurs de la CIA. Hakim était le représentant du président Bush et en charge du projet. “Bud” McFarlane, une figure de l’affaire Iran-Contra, pardonné par le président Bush en 1992, faisait aussi partie de ce groupe.

Ben Laden quitta ensuite LA pour Washington DC. Là il demeura à l’hôtel Mayflower. Des réunions se tinrent au Metropolitan Club de Washington. L’avocat Glenn Peglau demeura au Metropolitan. Tandis qu’il y était, la chambre de Peglau fut visitée par effraction et des “objets” furent dérobés. Il n’y a jamais eu d’archives, classifiées ou publiques, que ce “groupe de travail” fut jamais dissous ni qu’il y ait quelque archive, document que ce soit stipulant que le statut d’Oussama Ben Laden en tant qu’agent de sécurité du gouvernement américain ait été terminé ou annulé.

En 2001, la dernière déclaration publique d’Oussama Ben Laden réfutait toute implication dans les attentats du 11 Septembre. Il n’y a aucun document classifié liant Ben Laden aux évènements du 11 Septembre ou le citant comme un “agent de la CIA s’étant retourné”. “L’unité Ben Laden” de la CIA et la “chasse à Ben Laden” sont aussi fictives que le film “Zeron Dark 30”, le conte de fée hollywoodien primé aux oscars montrant le soi-disant meurtre d’un des agents les plus importants de la CIA, un homme décédé en 2001.

Aujourd’hui, l’ambassadeur Michael Oren, dans sa dernière déclaration publique, a admis qu’Israël a une relation totale et continue avec Al Qaïda et le groupe de travail de la Maison Blanche qui a aidé à la fondation de l’organisation il y a tant d’années. Les paragraphes ci-dessus révèlent plus de renseignements classifiés secret défense de haut niveau qu’il n’a jamais été révélé auparavant.

“Fausse-Bannière”

Avec l‘acceptation du mantra de la “fausse-bannière” par l’aile puissante de la Tea Party de l’opposition, comptant sur le manque de confiance du public après des décennies de mensonges, le gouvernement Obama a choisi la voie de l’unilatéralisme, pas seulement comme politique globale, mais aussi intra muros. Maintenant que le génie est sorti de la lampe et que le “terrorisme fausse-bannière” est reconnu comme quelque chose de plus sérieux qu’une “théorie conspirationniste”, la porte est ouverte pour une large réévaluation d’un grand nombre de problèmes posant un certain nombre de questions gênantes, particulièrement au sujet du 11 Septembre 2001, mais bien plus encore, incluant le désastre financier parfaitement orchestré qui a détruit le bien-être économique de millions de familles américaines.

Des conseillers ont dit à Obama qu’il avait besoin de quelque chose pour unifier les Américains et les divertir d’un réveil qui va détruire toute confiance dans les leaders américains, les élections truquées, les guerres contre la terreur factices et une économie escroquerie avérée.

L’incident inexplicable d’hier sur les lieux de la marine américaine à Washington, 13 morts, pas de motif, des suspects qui disparaissent et des témoignages conflictuels, ne va qu’ajouter à cette perte de crédibilité.

Retour de bâton militaire

Ils sont en train de faire de l’Amérique la risée du monde, quelque chose dont les chefs militaires sont terrifiés. “L’Amérique brûle sa crédibilité, humilie ses alliés”.

Cette semaine, alors que je parlais avec un officier du renseignement militaire expérimenté, voici ce qu’on m’a dit:

“Nous avons analysé le rapport de la CIA qu’ils ont donné au congrès et au président. Ce n’était qu’un tissu d’amateurisme.

Qu’est-ce que vous pouvez espérer d’autre d’un ramassis de trafiquants de drogue ?

Ceci provient en ligne directe de l’ère Bush, utilisant la NSA pour intercepter et créer des schémas d’analyse de traffic de communications et simplement inventer une hypothèse pour justifier une politique.

Nous savons depuis longtemps que “l’analyse du traffic de communications” est inutile dans le renseignement, Israël est l’expert mondial de la création de fausse transmission radio et ils sont mouillés jusqu’aux yeux dans cette affaire.”

Ce que l’équipe Obama fait a déjà été fait auparavant, filtrer et expurger toute information qui ne remplit pas ses fonctions et pirouetter le reste pour soutenir une position qui est clairement “le dernier souffle” de l’Amérique au Moyen-Orient.

Les rapports ne font aucune mention des six rebelles arrêtés et inculpés en Turquie pour l’achat de dix tonnes de produits chimiques pour faire du gaz sarin, aucune mention de la saisie précédente chez les rebelles de canisters contenant du gaz sarin.

Quoi que dise Washington au public, un public totalement opposé à une guerre en Syrie, est maintenant dédié à un changement de régime, la politique qu’Israêl a annoncé aujourd’hui.

L’effondrement du renseignement

Il est très possible que le dernier américain très bien informé fut l’ancien vice-président Dick Cheney. Ses années à Washington lui ont donné un accès direct à la véritable information. Cheney savait parfaitement qui étaient les dupes et les menteurs, le président Obama et ses conseillers ne le savent manifestement pas.

Le problème avec Cheney n’était pas qu’il fut stupide, il ne l’était assurément pas, mais c’était son agenda, une vie dédiée à servir des puissances totalitaires, une vie dédiée au chaos et à la conquête.

Il est devenu de plus en plus clair que Cheney était le président et non pas Bush. L’histoire a montré Bush comme n’étant rien de plus qu’un flls à papa qui se la jouait, un alcoolique et camé accroc non traité, dangereusement impétueux, qui n’avait aucune notion ni compréhension de la politique, aucune capacité intellectuelle et le pouvoir de concentration d’un poisson rouge.

Son rôle de petit Napoléon du XXIème siècle restera son héritage.

Maintenant, le “vaisseau d’état” Amérique semble être reparti dans la même direction, toute évidence d’un changement de cap a été effacée tandis que l’Amérique planifie pour une invasion de la Syrie, construisant encore une nouvelle “coalition des volontaires”. Le président Obama a t’il choisi de prendre son propre “chemin de Waterloo” ?

La Syrie

Ceux proches du président lui ont conseillé de tout faire pour mettre des bâtons dans les roues des négociations de la Russie sur la Syrie. L’agenda est clair. La Syrie doit avoir un changement de régime, même au risque d’une guerre mondiale.

Les conseillers d’Obama lui disent que Poutine va se dégonfler car le programme russe de reconstruire son armée en tant que possible dissuasion conventionnelle au Moyen-Orient a encore besoin de dix ans pour être prêt.

On dit à Obama que le temps est venu pour une confrontation avec la Russie et que la Syrie présente cette opportunité, autrement l’influence américaine sur la région sera bel et bien terminée. Ce qu’on ne lui dit pas en revanche, c’est que les rapports de renseignement qui lui sont passés ont été soigneusement expurgés de la réalité régionale que le général Martin Dempsey, chef d’état-major des armées, essaie de faire comprendre depuis des mois.

L’Amérique a été manipulée pour prendre une position sur la Syrie qui va mener à une guerre civile ouverte, une qui rendra les centaines de milliers de victimes de ces dernières années insignifiant en comparaison.

Le but original était la balkanisation avec la Turquie se saisissant du nord de la Syrie, Israël s’étendant jusqu’aux banlieues de Damas et Al Qaïda établissant un état djihadiste s’étendant jusquà l’Irak comme base arrière pour faire tomber le gouvernement de Baghdad

Dans le processus, la population chrétienne de Syrie et d’Irak/Kurdistan serait massacrée. Le Liban serait isolé et également détruit avec Israël se vengeant du Hezbollah pour les humiliations de 2000 et 2006.

Océan de mensonges

Combien de personnes à Washingtron sont-elles au courant de la véritable histoire ? De la création d’Al Qaïda, du coup d’état de l’an 2000 (NdT: élection truquée de Bush menant Dick Cheney au pouvoir), du 11 Septembre ou du monde fantasmagorique des attaques fausse-bannières orchestrées, des “révolutions” à la demande ou des assassinats par drones ?

Avant la fin de la présidence Reagan, la plupart des véritables opérations militaires et de renseignement ont été retirées des réseaux officiels. En 2001, la cabale de voyous qui a opéré au dessus et au-delà de tout gouvernement est devenue le gouvernement.

Nous avons aujourd’hui la preuve que tout cela est toujours bel et bien de mise et en parfait état de fonctionnement.

Attaque de Nairobi: Al CIAda étend l’agression yankee sur l’Afrique…

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/09/24/attaque-de-nairobi-al-ciada-etend-lagression-yankee-sur-lafrique/

Les équations d’usage pour résoudre les « énigmes » terroristes…

BL + ZB + RG = AQ <=> AQ = SD/CIA

AQ + BL + CIA = Al CIAda <=> Al CIAda = 9/11 + 7/7

AQ = Al CIAda <=> Al CIAda = AQMI + AN + GIACL

=> CIA + AQMI + OTAN = Li + Syr + Ken

C’est implacable !

– Résistance E=mC2 = 71 ???  –

Bain de sang kenyan: La récolte des “bénéfices” de la collaboration avec le commandement américain d’AFRICOM

Tony Cartalucci

 

23 Septembre 2013

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/09/kenyan-bloodbath-reaping-benefits-of-us.html#more

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La marée de terreur de l’OTAN en Afrique du Nord balaie de manière prévisible le Kenya

D’emblée et de la façon dont les médias occidentaux tentent de le décrire, le siège de la galerie marchande Westgate dans la capitale kenyane de Nairobi, semble être une nouvelle attaque insensée de “fanatiques religieux” de la franchise somalienne d’Al Qaïda, Al Shabab. Déjà, les politiciens kenyans et occidentaux, ainsi que les éditoriaux de presse à travers les médias occidentaux, essaient d’utiliser cette attaque comme un prétexte pour lancer une nouvelle campagne militaire contre le voisin somalien, tout en alimentant le sentiment anti-musulman à travers les audiences essentielleemnt ignorantes de l’occident.

Un édito de circonstance du quotidien USA Today titrait: « Nairobi mall attack strikes against all of us: Column » et dans son sous-titre que: comme pour le 11 Septembre, des terroristes ont déclaré la guerre à notre style de vie moderne et démocratique, aujourd’hui, nous sommes tous Kenyans.

L’édito continue en disant: tout aussi important, le combat n’est pas juste kenyan, ou africain. La Somalie pourrait bien être le nouvel Afghanistan. Une Somalie hors-la loi et fondamentaliste pourrait bien incuber un Ben Laden somalien et de nouvelles attaques sur les Etats-Unis, tout comme l’Afghanistan avait protégé Ben Laden et Al Qaïda.

Et:

Après l’attaque de Nairobi, le message devrait être: “Nous sommes tous Kenyans”. Pas seulement notre sympathie, mais aussi y aller plein pot pour prévenir une autre attaque terroriste. Laisser la Somalie à Al Shabab n’est pas une option.

Le Kenya: Une procuration pour l’agression américaine en Afrique

Ce que cet édito de USA Today oublie de mentionner, alors même qu’il fait allusion a une intervention militaire en Somalie, c’est que le Kenya a déjà participé à des opérations militaires contre son voisin du nord, et ce incluant une invasion militaire complète avec le soutien franco-américain en 2011. Dans le quotidien britannique The Independant cet article d’Octobre 2011: « Somali invasion backed by West, says Kenya, » nous dit que:

Le Kenya a confirmé que des alliés occidentaux l’ont rejoint dans sa guerre contre les militants islamistes d’Al Shabab, malgré que la France et les Etats-Unis aient nié être impliqués dans des combats en Somalie. Des forces militaires étrangères ont effectué des raids aériens et un bombardement naval près du camp retranché des militants de Kismayo, a dit un porte-parole de l’armée kenyane hier.

“Il y a certainement d’autres acteurs dans ce théâtre d’opérations perpétrant d’autres attaques”, a dit le commandant kenyan Emmanuel Chirchir. L’invasion kényane a déjà causé une dispute majeure avec le premier ministre somalien par intérim et président, qui a condamné hier la présence de troupes étrangères dans son pays. Bien que les Etats-Unis essayaient de nier leur rôle dans l’invasion, ils ont admis avoir effectué des frappes aériennes sporadiques et des attaques de drones en Somalie comme cela le fut aussi rapporté en 2012 par la BBC dans son article: « Somalia air strike ‘kills foreign al-Shabab militants’:« 

L’armée américaine, qui a une base dans le pays voisin de Djibouti, a effectué des frappes par drone auparavant en Somalie. Ils ont également lancé des raids aériens contre les militants d’Al Qaïda dans le pays.”

Avant d’utiliser le Kenya comme proxy pour ses agressions en Afrique et au gré de deux décennies d’opérations unilatérales secrètes, les USA ont soutenu deux invasions éthiopienne de la Somalie. La première fut sous le prédident Bush en 2006. Comme le rapportait USA Today dans un article de 2007: « U.S. support key to Ethiopia’s invasion, » :

Les Etats-Unis ont livré des armes et des conseillers militaires en catimini en Ethiopie, dont l’invasion récente de la Somalie a ouvert un nouveau front pour le gouvernement Bush dans sa guerre contre le terrorisme.

La seconde invasion éthiopienne soutenue par les Etats-Unis fut sous le président Obama en 2011, coordonnée avec l’attaque combinée du Kenya et de la France/Etats-Unis. Dans un article de décembre 2011: « UN-backed invasion of Somalia spirals into chaos, » le quotidien britannique The Independant rapportait que:

“L’invasion kenyane de la Somalie, approuvée et encouragée par l’occident et le CS de l’ONU a été programmé pour délivrer un KO aux militants d’Al Shabab. Au lieu de cela, le rival régional de la Somalie, l’Ethiopie, est revenu dans le pays, a remonté les seigneurs de la guerre et renforcé le soutien populaire aux fondamentalistes islamistes qui pourtant manifestent plus de volonté à laisser mourir de faim la population que d’accepter une aide extérieure, ce qui les a laissé haïs du peuple.

Ce fut en fait cette dernière invasion soutenue par les Etats-Unis qui a servie de motivation pour l’attaque de la galerie marchande de Nairobi cette semaine.

Les mêmes terroristes que les Etats-Unis arment en Syrie tuent des civils au Kenya

Dès 2011, des analystes en géopolitiqe avaient prévenus que l’intervention des Etats-Unis, de la GB et de la France en Libye créerait un émirat de la terreur qui lâcherait une lame de fond de militants pour la déstabilisation de l’Afrique du Nord et au-delà. Du Mali au Kenya, et aussi loin à l’Est que la Syrie, la violence directement liée aux militants islamistes et à l’aide qu’ils reçoivent en armement de l’occident en Libye, se font maintenant sentir.

Peu de temps après l’intervention militaire en Libye, ce fut AQMI, listé comme groupe terroriste par le ministère des AE US, qui joua un rôle central dans l’invasion du nord-Mali, ce qui donna un prétexte pour une intervention militaire et occupation française. AQMI fut bien sûr fusionné avec le groupe combattant islamique armé lybien (GCIAL)lié à Al Qaïda, le groupe qui fut utilisé par l’OTAN pour opérer un changement de régime en Libye en 2011, dans des rapports de défense, AQMI et le GCIAL sont mentionnés comme travaillant la main dans la main. Un des rapports admettant même:

Il y a des Libyens qui ont voyagés vers l’Algérie pour s’entrainer avec AQMI, bien que ces rapports ne soient pas confirmés. AQMI a cherché à capitaliser sur la situation en Libye.

Le géopoloticien Pepe Escobar élaborait dans un article publié sur Asia Times: « How al-Qaeda got to rule in Tripoli” que: “Crucialement,en 2007, le #2 d’alors d’AQ Al-Zawahiri annonçait officiellement la fusion entre le groupe islamiste libyen et AQ en AQMI. Donc, pour des raisons pratiques, depuis lors AQMI et le GCIAL ont été un et un seul et Belhaj était son ‘émir’ “.

“Belhaj” se référant à Hakim Abdul Belhaj, leaders du groupe libyen, qui mena au renversement de Kadhafi avec l’aide, le soutien financier, militaire, logistique et le soutien par la reconnaissance diplomatique de L’OTAN et qui a maintenant plongé cette nation dans une guerre civile raciste génocidaire. Cette intervention a aussi vu l’épicentre de la rebellion, la ville de Benghazi, se détacher de Tripoli pour devenir un “émirat de la terreur” semi-autonome. La dernière campagne de Belhaj l’a mené en Syrie où il fut vu sur la frontière turco-syrienne, abreuvant la soi-disant “Armée Syrienne Libre” (ASL) d’argent, d’armes, de munitions et de combattants, toujours sous les auspices bienfaiteurs de l’OTAN.

Le torrent de militants et d’armes en provenance de Libye vers la Syrie pour soutenir un changement de régime voulu par l’occident et ses alliés régionaux a été très bien documenté ces deux dernières années.

En Novembre 2011, le Telegraph dans leur article « Leading Libyan Islamist met Free Syrian Army opposition group, » rapportait:

Hakim Belhaj, chef du conseil militaire de Tripoli et ancien leader du groupe islamique combattant libyen “a rencontré des leaders de l’ASL à Istanboul et à la frontière de la turco-syrienne”, a dit un officiel militaire qui travaille avec Mr Belhaj. “Moustapha Abdoul Jalil (le président libyen par intérim) l’a envoyé là-bas.”

Un autre article du Telegraph, « Libya’s new rulers offer weapons to Syrian rebels, » admettait:

Les rebelles syriens ont tenu des pourparlers secrets avec les nouvelles autorités libyennes ce vendredi, visant à sécuriser des armes et de l’argent pour leur insurrection contre le régime du président Bachar Al-Assad”, a appris le Daily Telegraph.

A la réunion qui se tint à Istanboul et à laquelle participaient des officiels turcs, les Syriens ont requis une “assistance” des représentants libyens qui leur offrirent des armes et potentiellement des volontaires pour le combat. “Il y a un plan pour envoyer des armes et des combattants en Syrie”, a dit une source libyenne parlant sous conditions d’anonymat. “Il y a une intervention en cours de préparation dans un intervalle de quelques semaines vous verrez.”

Plus tard ce mois là, quelques 600 terroristes libyens furent rapportés avoir pénétré en Syrie pour commencer des opérations de combat et aussi récemment que le mois dernier, CNN, dont Ivan Watson accompagna les terroristes au delà de la frontière turco-syrienne jusquà Alep, révéla que des combattants étrangers se trouvaient bien parmi les militants, particulièrement des Libyens. De plus des résidents du village où les faucons syriens avaient établi leur QG ont dit que des combattants de plusieurs pays nord-africains se trouvaient parmi la brigade.

Un volontaire combattant libyen a aussi expliqué à CNN qu’il avait l’intention de voyager de la turquie vers la Syrie dans les jours à venir afin d’ajouter une section de combattants libyens au mouvement armé. CNN a aussi ajouté:

Nous avons rencontré un combattant libyen qui avait franchi la frontière pour se rendre en Syrie avec 4 autres Libyens. Il portait un treillis camouflé et portait une Kalashnikov. Il a dit que plus de combattants libyens étaient en route.

Certains combattants étrangers sont vraiment attirés car ils voient cela comme un djihad. Ce conflit est un aimant pour djihadistes qui voient cela comme un combat pour l’islam sunnite.

Les rapports de CNN donnent des admissions sans fin en 2011 de grand nombre de terroristes libyens pompés d’argent et d’armes de l’OTAN, se rendant en Syrie avec les chefs du GICAL s’occupant de la logistique.

Al Shabab, la franchise somalienne d’AQ est aussi directement lié avec AQMI et la myriade d’autres subsides extrémistes d’AQ, incluant le groupe libyen et plus récemment le groupe Al Nosra de Syrie. Dans son rapport de 2012 titré « Africa’s Islamist militants ‘co-ordinate efforts’, la BBC disait:

Trois des plus gros groupes militants d’AQ en Afrique essaient de coordonner leurs efforts, a prévenu le chef de l’US AFRICOM. Le général Carter Ham a dit en particulier qu’AQMI partagerait probablement des explosifs et de l’argent avec le groupe nigérian Boko Haram. Parlant depuis Washington, il a dit que le mouvement séparatiste du nord-Mali a donné un havre de paix à AQMI. Le groupe somalien Al Shabab est l’autre “groupe le plus dangereux” a t’il dit.

Cette coopération entre AQMI, Boko Haram et Al Shabab a été manifestement favorisée par le flot accru d’argent et d’armes en provenance de l’OTAN et des armes d’abord entrant en Libye pour renverser Kadhafi, puis envoyées en Syrie pour renverser le gouvernement local. L’assistance systématique de l’OTAN à développer la capacité opérationnelle d’AQ en Afrique du Nord (AQMI) ne peut qu’aider les terroristes comme ceux qui sont derrière l’attaque de la galerie marchande kenyane. Ceci permet des opérations par delà les frontières.

Malgré les tentatives occidentales d’expliquer autrement comment AQ reçoit son financement, sa force humaine et son arsenal pour parfaire et perpétrer ses campagnes de terrorisme mondial,il est très clair que ceci est le résultat d’un soutien étatique, d’états comme les Etats-Unis, la GB, la France, l’Arabie Saoudite, Israël, le Qatar, la Turquie, la Jordanie et d’autres.

L’attaque d’Al Shabab au Kenya est une horreur et du terrorisme injustifiable, mais ce que les Kenyans et le monde en général doivent se rappeler est qui les a armé, qui les soutient continuellement, leur donne des nations entières (Libye) comme havre de paix et augmente leurs rangs et leurs arsenaux avec des milliards de dollars en cash et des milliers de tonnes d’armes et de munition dans des zones de guerre comme la Syrie.

L’existence continuelle d’un groupe comme Al Shabab, ainsi que ses contre-parties d’AQMI en Afrique du Nord, le groupe de combat islamiste armé libyen, Boko Haram au Nigéria et Al Nosra en syrie, n’est dûe entièrement qu’au financement et au soutien militaire ouvert et secret de l’occident. Le sang de personnes innocentes est sur les mains de ceux au sein du gouvernement kenyan qui servent de manière volontaire les intérêts par procuration de l’agression américaine à travers toute l’Afrique et ceux en occident qui utilisent AQ comme un outil géopolitique pour parvenir à leurs objectifs globaux.

Al Qaeda: Le prétexte parfait pour envahir, l’armée mercenaire secrète parfaite pour les guerres

Pour l’occident, AQ est l’outil géopolitique ultime. Il peut être utilisé comme prétexte pour envahir et est aussi une source quasi inépuisable de mercenaires capables de perpétrer les campagnes terroristes les plus odieuses et sans pitié et même maintenant des guerres ouvertes comme en Libye et maintenant en Syrie, afin d’atteindre les objectifs de l’occident. De plus l’omni-présence de la nébuleuse AQ sert de justification pour toujours plus de politique liberticide dans les pays occidentaux, perpétuant ainsi un climat de peur au sein duquel les graines des guerres très profitables pour certains peuvent être semées et continuellement moissonnées.

Quel profit ? Un article de recherche de la Harvard Kennedy School titré: « The Financial Legacy of Iraq and Afghanistan, » place les dépenses pour les seules guerres d’Afghanistan et d’Irak entre 4 et 6000 milliards de dollars. Ceci ne sont pas 4-6000 milliards de dollars disparus dans un trou noir. Ce fric est allé directement dans les poches des entreprises du Fortune 500 qui fabriquent et vendent ces conflits au public américain en premier lieu.

Le Washington Post dans un article récent intitulé: « Americans are tweeting about ‘Syria’ almost as much as ‘twerking’ – sometimes more, » a célébré l’ignorance générale du public en ce qui concerne la géopolitique.

C’est ce “manque d’éducation” que le comité éditorial du Washington Post et les intérêts spéciaux qu’il sert, pensent être ok, cela permet à ces intérêts spéciaux de continuer à utiliser Al Qaïda a la fois comme le super méchant et aussi pour gonfler sans fin les rangs de ses “combattants de la liberté”

L’édito sus-mentionné de USA Today cherchant à exploiter cette dernière tragédie au Kenya a aussi averti:

L’attaque de la galerie marchande de Nairobi brise le cœur. Cette histoire pourrait si bien être une histoire américaine.

Pour les véritables intérêts pilotant et bénéficiant exclusivement de la campagne d’AQ de terreur globale, s’ils devaient décider que ces histoires devaient également devenir américaines, alors elles le seront, à moins que nous ne rectifions ce “manque d’éducation” que ces intérêts très spéciaux ont particulièrement peaufiné tout en nous disant que cela était “OK”…

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