¤ Himalaya et pseudo- »réchauffement climatique » : l’Inde tâcle le GIEC !
Glaciers de l’Himalaya : l’Inde court-circuite les mensonges du GIEC
17 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Les pays en développement continuent à pilonner le GIEC, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, lancé par Margaret Thatcher et utilisé depuis par l’oligarchie financière de la City de Londres et de Wall Street pour endiguer le développement de leurs pays.
Le 3 février, le ministre indien de l’Environnement, Jairam Ramesh, annonçait la création par son gouvernement d’un Institut national de glaciologie de l’Himalaya, indépendant du GIEC, afin de surveiller les effets du changement climatique sur ces glaciers. Evoquant les récentes « erreurs » du GIEC, Ramesh déclara que « la ligne est ténue entre science du climat et évangélisme du climat ; et je suis pour la science du climat ». « Les gens ont mal utilisé le rapport du GIEC » qui prétendait que ces glaciers allaient fondre d’ici 2035, poursuivit M. Ramesh, ajoutant que« l’une des faiblesses du GIEC est qu’il ne fait aucune recherche originale. (…) Il ne fait que reprendre la documentation déjà publiée, à partir de laquelle il dégage des évaluations, d’où les ratages sur la forêt amazonienne, les glaciers et les niveaux d’enneigement ».
Le nouvel institut, baptisé Réseau indien d’évaluation globale sur le changement climatique, rassemblera 125 chercheurs et sera un genre de « GIEC indien », publiant ses propres évaluations sur l’état de l’Himalaya et d’autres régions indiennes. Les prévisions du GIEC « n’avaient aucune base scientifique », fit remarquer Ramesh, indiquant cependant que le gouvernement prend tout de même des précautions, étant donné que son pays dépend de l’Himalaya pour son approvisionnement en eau.
Lorsqu’au Sommet de Copenhague, une alliance de pays en développement – Chine, Inde, Afrique du Sud et Brésil – a refusé net les diktats en matière d’émissions de carbone que les pays occidentaux tentaient de leur imposer, les promoteurs de la fraude du réchauffement climatique sont restés sur le carreau. Mais le pire était encore à venir. Après les révélations du climategate publiées à la veille de Copenhague, d’autres accusations se sont abattues sur le GIEC, menaçant jusqu’à l’existence même de cette institution inquisitoriale. Suite à une intervention énergique du gouvernement indien, le 22 janvier, le GIEC fut forcé de reconnaître publiquement que ses prévisions sur la fonte des glaciers de l’Himalaya étaient« peu fondées ».
La réalité est bien pire. Dans les Contributions du groupe de travail II au 4ème rapport d’évaluation du GIEC de 2007, on pouvait lire que « les glaciers de l’Himalaya reculent plus vite que dans n’importe quelle partie du monde (voir tableau 10.9) et si la tendance se maintient, la possibilité de les voir disparaître avant l’an 2035, voire avant, est très élevée, si la terre poursuit son réchauffement au rythme actuel. Sa surface totale – de 500000km2 aujourd’hui – pourrait reculer à 100000 d’ici l’an 2035 (WWF, 2005). » Il s’agit d’un texte tiré d’un document du Fonds mondial de la nature (WWF), une organisation écologiste politique qui ne fait pas de recherche scientifique. Selon le New Scientist, ces déclarations émanent de Syed Hasnain, un glaciologue indien, professeur à l’Université Jawaharlal Nehru de New Delhi, qui les considère aujourd’hui comme « spéculatives ». Parfaitement risible aussi l’affirmation que les glaciers se rétracteront à 100000 km2, alors qu’ils ne font plus actuellement que 33000 km2, chiffre cité dans n’importe quel atlas géographique ! Un « scientifique » russe du nom de Kotliakov aurait introduit ces âneries dans ce rapport de l’UNESCO.
A la veille de Copenhague, alors que foisonnaient les rapports publiés par les réchauffistes « prouvant » la fonte des glaciers de l’Himalaya d’ici 2035, l’ancien sous-directeur général de la Surveillance géologique de l’Inde, V.K. Raina, publia, avec le soutien du gouvernement indien, un rapport soulignant qu’aucune preuve ne permet d’affirmer que ces glaciers disparaîtraient à cette date. « Ce n’est pas vrai », déclara Raina. Malheureusement, son rapport s’est trouvé noyé dans la cacophonie générale, le président du GIEC, l’indien Rajendra Pachauri, accusant le ministère indien de l’Environnement « d’arrogance » et qualifiant les recherches menées par Raina de « science vaudou ». (more…)