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4 octobre 2013

Sandy Hook Conspiracy: Anderson Cooper Attacks Professor James Tracy

Classé dans : Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 42
Cet article est resté en brouillon depuis le 17 mars 2013 et n’est publié que maintenant sur notre site – Ü

Sandy Hook Conspiracy: Anderson Cooper Attacks Professor James Tracy

source : http://www.insanemedia.net/sandy-hook-conspiracy-anderson-cooper-attacks-professor-james-tracy/534

Published on January 14th, 2013 | by Kennedy Ray

 

 

It has been four weeks since the Sandy Hook Elementary school shooting. As of today, there are several million people who are convinced of aSandy Hook Conspiracy. They believe that last month’s horrific shooting in Newtown, Connecticut was staged by the US Government and the mainstream Media – A false flag operation. In an effort to silence discussion the mainstream media is getting desperate by attacking anyone who questions the official story of the Sandy Hook Elementary shooting.

Anderson Cooper Attacks Professor James Tracy

Anderson Cooper attacks the Sandy Hook Elementary Conspiracy Theories. Cooper opened his show attacking these conspiracy theorists, specifically Florida professor James Tracy, who raises doubts as to whether the shooting “ever took place” in the way that the media described. He wrote in detail about his conspiracy theory on his blog, Tracy believes Anderson Cooper is out to harm him and his family according to his latest article.

sandy-hook-conspiracy-anderson-cooper-attacks

Anderson Cooper continues his attack on Professor James Tracy, dismissing the Sandy Hook Conspiracy as ignorant and sickening. For the search term Sandy Hook conspiracy, Google returned 6,550,000 results as of today, December, 13th 2012, four weeks after the Sandy Hook elementary shooting. It seems outrageous that the same Cooper, who was exposed staging fake CNN news report, calls conspiracy theorists ignorant. Fact – It is not just some “nutty” professor questioning Sandy Hook, several millions of people are questioning the official story!

In Anderson Cooper’s 360, he made sure that the public would be able to fully identify Professor James Tracy with the Sandy Hook Conspiracy:

His name is James Tracy.
This is a picture of him.
This is what he looks like.
James Tracy is his name.

In my opinion this was done on purpose by Cooper in an attempt to possibly harm Florida Atlantic University Professor James Tracy, all that was missing was the next line: “Go get him!” Cooper was also outraged that tax payers money is funding Tracy, and showed a statement from Pat Llodra, Newtown Connecticut’s First Selectman to Florida Atlantic University:

“Shame on you too, Florida Atlantic University, to even have someone like this on your payroll.

The public seems to feel differently however, below you can read one of many supporting comments from James Tracy’s blog:

Dear Florida Atlantic University – I want you to know how happy and grateful I am that my taxpayer money is going to an educational institution that employs James Tracy, a professor unafraid to think fearlessly and ask the hard, pertinent questions. Thank you, and keep up the good work, FAU!

Anderson Cooper cherry picked Tracy’s statement apart, read the full transcript from CNN, and James Tracy’s public statement on his blog.

Quote by James Turner:

In my analyses of news coverage on the Sandy Hook Elementary School shooting I am confident I have put forth questions befitting any decent and reflective citizen, journalist or scholar. My research has led me to conclude that the nation’s media failed to provide an accurate, in-depth and sustained investigation of what took place at the school on the morning of December 14. Unfortunately, most of my observations and their nuance have been reduced to headlines and sound bites that have placed my person and intent in a severely negative light.

UPDATE: Professor James Tracy on Alex Jones Radio Show

Here is another interview, Paul Watson talks with James Tracy, a Florida professor who claims the Newtown Sandy Hook massacre did not happen the way it was reported by the establishment media.

It is not the first time CNN has been caught manufacturing news. Charles Jaco was the CNN reporter famous for covering the 1990 Persian Gulf War. This video shows the stage set blue screen, and he was joking around with the CNN staff. (more…)

¤ Le cirque malien : les Africains ont-ils un problème avec la liberté ? (J-Paul POUGALA)

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 38

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/09/24/conscience-et-resistance-politique-pour-que-les-peuples-africains-seveillent-a-la-persistance-coloniale/

Conscience et résistance politique: Pour que les peuples africains s’éveillent à la persistance coloniale…

¤ Le cirque malien : les Africains ont-ils un problème avec la liberté ? (J-Paul POUGALA) dans Outils/Bon à savoir pougala112Le cirque malien: les Africains ont-ils un problème avec la liberté ?

Jean Paul Pougala, 23 Septembre 2013, url de l’article: http://www.michelcollon.info/Le-cirque-malien-les-Africains-ont.html?lang=fr

Lorsque hier 19/09/2013, j’ai vu à la télévision la cérémonie de la prestation de serment du nouveau président malien (IBK) à Bamako, j’ai eu un pincement au cœur.Nous avons tous vu le président français menacer la Syrie dans son discours de Bamako. Et lorsqu’en plus la chaine de télévision française TF1 titre son journal télévisé avec ces quelques mots : « Mali : sept mois après, Hollande de retour pour « investir » le nouveau président ». Elle confirme de fait que Monsieur Keita n’est qu’un sous-préfet. Et je me suis posé certaines questions : A quoi cela sert-il au peuple français un tel cirque ? Pour convaincre qui sur cette planète ? Combien d’emplois seront créés en France à partir des millions d’Euros que ce pays a dépensés pour inviter le monde entier à applaudir au cirque malien de ce 19/9/2013 ? Après 21 ans de la démocratie, le Mali nous prouve qu’en Afrique, ce n’est point la démocratie qui va précéder l’économie, bien peut-être l’inverse. Le cirquemalien est la preuve qu’aucun pays au monde n’a jamais résolu ses problèmes grâce à la prétendue « démocratie » et d’alternance politique au pouvoir. Si 20 ans de démocratie malienne finit à la mise sous-tutelle du pays par un chef d’Etat français en mal de popularité dans son pays, c’est que nous avons vraiment touché le fond. Alors qu’est ce qui ne va pas ? Est-ce qu’on verrait le même président français dans les anciennes colonies françaises d’Asie pavoiser de la même manière ?

Pour une fois, plutôt que de voir tous les problèmes dans la méchante France, je m’interroge sérieusement si les Africains n’ont pas un problème avec la liberté. Est-ce que 500 ans d’humiliation et de soumission n’ont pas transformé l’Africain en un animal en cage ? en un animal que même laissé libre de s’échapper, refuse obstinément de partir, de s’envoler à la découverte de la splendeur du ciel bleu ?

Pour le comprendre, je vous invite à analyser le comportement d’autres peuples hors d’Afrique, colonisés par la même France, pour voir si ces pays ont le même comportement que les pays africains. Nous allons choisir deux secteurs dans notre analyse : la Langue et la Monnaie.

1- Le Cambodge

Le Cambodge est une colonie française depuis 1863, jusqu’à la proclamation de son indépendance le 9 novembre 1953, c’est-à-dire après 90 ans d’occupation coloniale française. Indépendance suivie d’une longue guerre civile. Mais peut-on imaginer les dirigeants cambodgiens se comporter avec la même soumission etallégeance vis-à-vis de la France ?

a) La langue : A l’indépendance, les intellectuels sont unanimes sur une chose : Si le français reste la langue officielle du pays, l’indépendance à peine obtenue ne sera jamais effective. Voilà pourquoi le Khmer devient l’unique langue officielle avec son système d’écriture alpha-syllabique de 33 consonnes et 24 voyelles. La langue française comme l’anglais, le chinois ou le russe est relayé au rang de langues étrangères. 

b) La monnaie : Leur BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) et leur BECEAO (Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest) locale s’appelait : La Banque de l’Indochine créée à Paris le 21 janvier 1875 par deux banques françaises, le CEP (Comptoir d’escompte de Paris) et le CIC (Crédit industriel et commercial) pour servir localement de banque d’émission des colonies d’Asie. Leur « Franc CFA »local émis par cette banque portait deux noms en fonction des pays : Le Franc Pacifique et la Piastre. Par exemple, elle ouvre ses portes aussi dans les comptoirs français de Chine dès 1889, et c’est Mao qui va mettre fin à cette occupation coloniale avec sa monnaie dès 1955. Au Cambodge, à l’indépendance du pays en 1953, la monnaie coloniale française, la PIASTRE sera remplacée par le RIEL qui a pour code international : KHR ;

2- La Syrie

Comparez-vous même 2 pays ex-colonies françaises : Le Mali et la Syrie et répondez à vous même si les dirigeants africains et le peuple africain n’ont pas un sérieux problème d’assumer et de vivre en liberté.

La Syrie et le Liban (en 1920), de même que le Cameroun et le Togo, ont été donnés par la Société des Nations en administration à la France. Alors que dès 1944, la Syrie arrache sa liberté en proclamant de façon unilatérale son indépendance de la France, qui mettra 2 ans pour l’accepter, les autres pays africains vont attendre les années 60 pour recevoir en cadeau l’indépendance de la généreuse et magnanime France.

Après la création de Israël en 1948, les politiciens palestiniens commettent l’erreur stratégique de faire partir une bonne partie de la population. Les Etats-Unis et la France tentent alors de convaincre les dirigeants syriens d’offrir à 500.000 réfugiés palestiniens présents en Syrie, la nationalité syrienne. La somme de 400 millions de dollars est offerte aux dirigeants syriens pour cette opération et ce sont tous les partis politiques qui sont choqués par cette proposition qui signifie tout simplement qu’il n’y aura plus jamais un Etat Palestinien, dès lors que ses citoyens auront été convertis à d’autres nationalités. La tête de file de la protestation, c’est le parti Baas, c’est-à-dire celui dirigé en 2013, par un certain Assad. (more…)

¤ USA / Iran, Obama / Rohani : nouvelle donne, nouvelle stratégie étatsunienne ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 36

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/10/03/resistance-politique-a-lempire-la-nouvelle-dimension-de-liran/

Résistance politique à l’empire: La nouvelle dimension de l’Iran…

Les Américains ont contacté 5 fois pour demander une rencontre avec Rohani

 

Al Manar

 

2 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=134066&cid=86&fromval=1&frid=86&seccatid=28&s1=1

 

Le contact téléphonique entre le président américain Barack Obama et iranien cheikh Hassan Rohani fait toujours parler de lui.
D’autant plus que les informations se contredisent sur la partie qui effectué initialement le contact. Les Iraniens assurant que c’est Obama qui l’a fait.

Mardi, en marge d’une rencontre avec son cabinet, le président iranien a assuré aux journalistes que les Américains l’ont contacté 5 fois pour demander une rencontre, ce qu’il a refusé.
 
Depuis son retour à Téhéran, cheikh Rohani s’est expliqué sur les conditions de ce contact, le premier du genre depuis la révolution et qui n’était pas inscrit dans son calendrier de voyage. 
«  Je ne voulais pas rencontrer Obama. Mais lorsqu’on s’est parlé, je l’ai informé que le peuple iranien refuse les exactions commises par les Etats-Unis et que la solution ne peut être élaborée en peu de temps. Ce que Obama a approuvé », a révélé cheikh Rohani, selon l’agence de presse iranienne Tasnim

Et de poursuivre : «  les Américains ont appelé sur le portable de notre ambassadeur. Et j’ai un peu parlé avec Obama qui a signalé qu’il affrontait beaucoup de problèmes dans son pays ».
Il m’a aussi dit : « vous aussi en Iran affrontez des problèmes, c’est pour cela que nous devons réfléchir sur une solution à ce problème».

Mardi soir, le président iranien a présenté devant le parlement irannien le rapport de son premier voyage aux Nations Unies et les conditions du contact téléphonique. (more…)

¤ Qui lit le blog « Résistance 71″ ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 33

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/10/03/dissidence-au-nouvel-ordre-mondial-qui-nous-lit/

Dissidence au Nouvel Ordre Mondial: Qui nous lit ?

Résistance 71

 

3 Octobre 2013

 

Pour ceux de nos lecteurs que cela peut intéresser, voici comment se répartit notre lectorat dans le monde.

Nous ne parlerons pas ici de chiffre mais de pourcentage.

Cette statistique a été menée sur la période menant de Février 2012 au 20 septembre 2013

La vaste majorité de notre lectorat (74%) provient de France métropolitaine.

Des 26% restant, voici les pays où nous sommes les plus lus dans l’ordre décroissant:

  • Canada
  • Belgique
  • Algérie
  • Suisse
  • Tunisie
  • Maroc
  • Cameroun
  • Côte d’Ivoire
  • Espagne (1er pays non francophone)

En seconde position des pays non francophones vient:

  • Pays du Goulag Levant (ex-USA) puis :
  • Grande-Bretagne
  • Allemagne
  • Italie
  • Thaïlande (more…)

¤ Caucase, Syrie, Sotchi, Bandar Bin SUltan, Poutine, Tchétchènes… l’Iran dans la cible !

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 31

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/10/04/geopolitique-complexe-le-caucase-et-la-syrie-dans-le-conflit-larve-entre-la-russie-liran-et-larabie-saoudite/

Géopolitique complexe: Le Caucase et la Syrie dans le conflit larvé entre la Russie, l’Iran et l’Arabie Saoudite…

L’Iran devra tomber… Avec ou sans guerre !

Léon Camus

 

3 Octobre 2013 (texte datant du 9 Septembre 2013)

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/analyses/item/277360-l’iran-devra-tomber-avec-ou-sans-guerre-,-par-léon-camus

Alors qu’aux États-Unis ce 1er octobre 2013, 800 000 fonctionnaires fédéraux voient leur contrat suspendu sine die à l’exception des militaires, la Maison-Blanche a pris acte de l’impossibilité, pour l’instant présent, de nouvelles confrontations armées au Levant ou ailleurs. Que ce soit en Syrie où, malgré le camp des enragés, il a bien fallu se résigner à « temporiser »… laisser du temps au temps aurait dit feu Mitterrand !……

L’Iran est en effet appelé par la logique même du système-monde – sauf rupture historique inattendue – a être absorbé par le Grand Marché Unifié planétaire. Le serpent constricteur est patient qui guette sa proie. Aussi devrions-nous, afin de réduire définitivement l’Iran à de meilleurs sentiments occidentalistes, assister à la mise en œuvre de stratégies de substitutione pour atteindre ce but… moins rapidement sans doute mais moins brutalement et peut-être plus sûrement. C’est là qu’entre en scène le Caucase qui devrait jouer un rôle décisif dans une éventuelle stratégie de contournement ou d’encerclement de l’Iran. C’est en tout cas ce que semble devoir nous révéler la bataille qui se déroule en ce moment même et dans l’ombre, à propos des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi… objet de toute les mauvaises intentions de ce bras armé– décidément présents sur tous les théâtres de déstabilisation, en Syrie, en Irak au Liban, au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, et cætera – du Département d’État que sont les djihadistes tchétchènes et consorts.

La place du Caucase dans la crise syrienne

Alors que tous les yeux sont braqués sur Damas, nul ne songe à porter son regard vers le Caucase. Et pourtant ! Opérons un léger retour en arrière. Le 30 juillet le président Poutine recevait en audience privée le Prince Bandar, chef des Service de renseignement séoudiens. Ce dernier, dans le cadre d’un marchandage particulièrement inédit portant sur la sécurité des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en février 2014, aurait offert à la Russie – avec le plein accord de Washington – en contrepartie de l’acceptation de la chute du régime de Damas, un partenariat particulièrement avantageux pour Moscou, relatif au commerce mondial des hydrocarbures. Ceci dans le cadre d’une « stratégie russo-arabe unifiée » visant à trouver un terrain d’entente sur « les tarifs et les quotas de production qui maintiennent la stabilité des prix sur les marchés mondiaux », proposition assortie d’un compromis favorable quant au gazoduc South Stream rival du projet euro-américain Nabucco [Cf.LondonTelegraph30jui13]. (more…)

¤ Palestine : destruction ou Paix ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 29

Source : http://resistance71.wordpress.com/2013/10/04/resistance-politique-la-destruction-de-la-palestine-avec-ou-sans-conference-de-la-paix/

Résistance politique: La destruction de la Palestine avec ou sans « conférence de la paix »

La “conférence de paix” occulte la destruction de la Palestine

Jacques Bude

2 Octobre 2013

url de l’article:

http://www.info-palestine.net/spip.php?article14044

 

« Mettre fin aux spéculations sur les mirages de la fin de l’occupation et les chimères quant à la création d’un État palestinien au moyen des négociations, alors que ces tentatives ont échoué de manière cinglante. … L’expérience de vingt années de négociations avec l’entité sioniste prouve que celle-ci, par sa composition, sa nature, son comportement raciste de colonisation et de haine et sa politique ne montre aucune disposition pour une paix véritable qui garantisse au minimum les droits nationaux de notre peuple. … La colonisation s’est poursuivie pendant ces vingt ans de négociations et s’est multipliée par trois, voire par quatre. Tandis que la judaïsation de Jérusalem se propage inexorablement. » – Marwan Barghouti, mars 2012

À de rares exceptions près, les initiatives internationales visant à mettre fin au conflit entre Israéliens et Palestiniens considèrent que le dialogue de paix – négociations sans intervention extérieure – est le seul moyen d’atteindre cet objectif. Cette vision des choses est également largement répandue au niveau du sens commun.

Pourtant les ’conférences de paix’ entre Israéliens et Palestiniens – Madrid (1991), Oslo I (1993-1994), Oslo II (1995), Wye River (1998), Charm El-Cheikh (1999), Camp David (2000), Taba (2001), Charm El-Cheikh (2005), Jérusalem (2006), Annapolis (2007) – n’ont ni réalisé ni même contribué à la paix. Ces ’dialogues de paix’ n’ont ni interrompu, ni même ralenti la colonisation de peuplement et la confiscation des terres dans les territoires occupés en 1967. Ils n’ont pas empêché l’État d’Israël de poursuivre, voire d’accélérer l’installation d’Israéliens juifs dans les territoires occupés – aujourd’hui plus de 500000, soit un Israélien juif sur 10 -, l’implantation de colonies fortifiées, la confiscation et le nettoyage ethnique de terres palestiniennes.

Longtemps les appels à la négociation – au “dialogue de paix“ – entre Israéliens et Palestiniens se sont inscrits dans une rhétorique d’évacuation des territoires occupés en 1967 en échange de la paix. Dans le sillage des Accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne s’est totalement engagée dans cette perspective. Il n’en a manifestement pas été de même pour les autorités israéliennes. Avant et après Oslo, tous les gouvernements israéliens ont inscrit leur politique – à l’instar de la politique officiellement prônée par Yitzhak Shamir en 1991 [1] – dans la perspective de la paix en échange de la paix, c’est-à-dire, de la fin des agressions israéliennes en échange de la fin de la résistance à l’occupation et à la colonisation. [2] Ce qui d’ailleurs est conforme à l’essence même de l’État d’Israël.

Intentionnellement ou non, toutes les ’conférences de paix’ ont été des promesses creuses qui ont entravé les Palestiniens, et un moyen d’amener les Israéliens et la communauté internationale à soutenir ou du moins à accepter la colonisation – confiscation des terres et nettoyage ethnique – des territoires occupés en 1967. Par exemple, “l’offre généreuse“ mise au point et utilisée de main de maître par E. Barak à la Conférence de Camp David (2000), a consisté à prétendre que pour arriver à un accord de paix, les autorités israéliennes avaient fait des offres extrêmement généreuses qui avaient été systématiquement rejetées par les Palestiniens. [3] Ce qui est censé prouver que les Palestiniens ne veulent pas la paix mais la destruction d’Israël et par conséquent que, confronté à l’absence d’un partenaire de paix, l’État d’Israël est obligé d’assurer sa sécurité, notamment par la construction d’un “Mur de sécurité“ et par l’implantation de colonies. [4]

L’effet sur l’opinion israélienne et internationale de ces prétendues “offres généreuses“ israéliennes, qui en fait n’ont jamais existé et qui auraient été confrontées à un rejet systématique de la part des Palestiniens, a été stupéfiant. [5] Pourtant les nombreuses et très graves infractions israéliennes aux Droits humains des Palestiniens – crimes de guerre et crimes contre l’humanité – ont été abondamment documentées par des organisations au-dessus de tout soupçon. Force est de constater que la crédulité devient incommensurable dès que l’on invoque de prétendues menaces à la sécurité d’Israël, pourtant de très loin la puissance militaire dominante de la région.

Depuis quelques années et de plus en plus souvent, les masques tombent du côté israélien. Des hautes autorités israéliennes ne font plus allusion à l’évacuation des territoires occupés, au démantèlement des colonies, ni même à la fin de la colonisation en échange de la paix. Par exemple, en réaction à l’attribution du statut d’État observateur à la Palestine par l’ONU le 29 novembre 2012, le Gouvernement israélien a publié le 2 décembre 2012 un communiqué officiel du Premier Ministre Benjamin Netanyahu où on peut lire : “Aujourd’hui nous construisons et nous continuerons à construire à Jérusalem et dans toutes les zones qui se trouvent sur la carte des intérêts stratégiques de l’État d’Israël“ “Il n’y aura pas d’État palestinien sans un dispositif qui garantisse la sécurité des citoyens israéliens. Il n’y aura pas d’État palestinien tant que l’État d’Israël ne sera pas reconnu comme l’État du Peuple juif. Il n’y aura pas d’État palestinien tant que les Palestiniens n’auront pas proclamé la fin du conflit“. [6] Donc le Gouvernement israélien proclame officiellement que les Palestiniens n’auront la paix qu’à condition de laisser les Israéliens coloniser en toute sécurité.

Bien qu’elle continue à évoquer l’échange de la paix contre l’évacuation des Territoires, il y a longtemps que l’Autorité palestinienne a été amenée à souscrire à la perspective de ’la paix en échange la paix’. [7] Du fait de sa totale dépendance à l’égard des États-Unis, de l’Union européenne et de la bonne volonté douanière d’Israël et sans doute surtout afin de préserver les privilèges liés à la gestion de l’occupation, l’Autorité palestinienne réprime ou du moins endigue fermement toute opposition militante à l’occupation, en échange du pouvoir d’administrer sous stricte tutelle israélienne la mosaïque de “réserves“ telle qu’elle existe aujourd’hui. Toutefois, bien que l’État d’Israël – Territoires occupés inclus – soit déjà, à l’image des États-Unis, un État moderne avec ses réserves d’indigènes, les autorités israéliennes ne sont pas encore rassasiées. Il reste des terres à confisquer et à “nettoyer“.

Le fait que l’Autorité palestinienne ne porte pas les graves violations du droit international et humanitaire commises par les autorités israéliennes devant la Cour internationale de Justice de La Haye est à mon sens une manifestation probante de l’acceptation de “la paix en échange de la paix“ par l’Autorité palestinienne.

Au moment de la création de l’État d’Israël, la quasi totalité des Palestiniens vivaient en Palestine mandataire. Ils y étaient propriétaires de 93% du territoire. Aujourd’hui près des 2/3 des Palestiniens vivent à l’extérieur de leur pays d’origine. [8] Ceux qui y vivent – en Israël proprement dit et dans les territoires occupés en juin 1967 – constituent quelque 50% de la population [9], mais ne sont propriétaires que d’environ 11% du sol [10] et d’un pourcentage bien inférieur encore – moins de 5% – des terres cultivables. En Israël proprement dit, la grande majorité des Palestiniens – bien que de nationalité israélienne – vivent dans des lieux restreints, étroitement surveillés et très défavorisés par rapport à ceux où vivent les Israéliens juifs. Dans les Territoires occupés, la situation est bien plus sévère encore. Les Palestiniens y sont progressivement amenés à se cantonner dans des enclaves largement dépouillées de ressources, si ce n’est la charité internationale. Tant en Israël proprement dit que dans les territoires occupés, leurs droits humains sont bafoués, leurs institutions sont soumises à une tutelle draconienne, le harcèlement est omniprésent et la confiscation des terres – notamment dans le Néguev – s’intensifie.

Bref, nous assistons depuis plus de 65 ans à la destruction officielle et délibérée de la société palestinienne par les autorités de l’État d’Israël : colonisation de peuplement, contrôle total des institutions, confiscation des terres et nettoyage ethnique des zones confisquées. Cette destruction – aujourd’hui largement réalisée – se poursuit et s’accélère derrière l’écran de l’actuelle Conférence de paix entre des autorités israéliennes bénéficiant d’une totale impunité et une Autorité palestinienne sous tutelle.

Hors l’application du droit international, s’en remettre à une négociation de paix entre une puissance militaire occupante et la communauté désarticulée qui est à sa merci, c’est s’en remettre à la raison du plus fort, celle de la puissance occupante ; c’est entériner l’occupation, les déplacements de population, les spoliations de terres et de maisons, les punitions collectives, les violences de l’armée, des polices et des milices des colonies, la destruction des infrastructures éducatives, économiques, sanitaires, … ; c’est être complice de la pacification de la communauté opprimée et de sa désarticulation ; c’est avaliser les violations du droit international et des droits humains des Palestiniens : droits à se défendre, à résister à l’occupation, à la sécurité alimentaire, à l’assistance sanitaire, à l’éducation, à la propriété, à la libre circulation, … ; c’est contribuer à assurer l’impunité aux autorités politiques et militaires de l’État d’Israël pour leur politique délibérée de destruction de la société palestinienne ; c’est, en quelque sorte par défaut, être complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Il ne s’agit évidemment pas de mettre en question l’existence de l’État d’Israël, d’ailleurs reconnu dans ses frontières de 1949 par la Communauté internationale, l’OLP [11] et, implicitement, le Hamas [12]. Cela s’apparenterait à une incitation au crime contre l’humanité. Il s’agit d’appeler la Communauté internationale : à contraindre un État et ses autorités à respecter le droit international [13] ; à se préoccuper non plus de la pacification d’une zone d’occupation militaire mais du respect des droits humains des victimes d’une occupation illégale et meurtrière, ce qui implique la fin de l’occupation.

Tant que l’État d’Israël ne respecte pas les droits humains des Palestiniens, y compris ceux de nationalité israélienne ; tant que cet État et ses autorités violent gravement le droit international et humanitaire, toute personne – particulièrement tout responsable politique – doit appeler les instances politiques et judiciaires nationales et internationales à remplir leurs obligations de respecter et de faire respecter le droit. Ces instances doivent signifier aux autorités politiques et militaires israéliennes qu’enfreindre au Droit des peuples à disposer d’eux mêmes est un crime contre l’humanité et que ceux qui en sont responsables seront inculpés. Ces instances doivent exiger, sous peine de sanctions et d’inculpations : la fin de l’occupation, du nettoyage ethnique et des confiscations – notamment des terres et de l’eau – et le dédommagement des Palestiniens, notamment en vertu de leur “droit au retour“, entériné par l’ONU, y compris par l’État d’Israël. [14]

Ce n’est que dans le respect du droit international et humanitaire que le rétablissement d’une société palestinienne autonome et viable sera possible et que les soi-disant “dialogues de paix“ entre Israéliens et Palestiniens ne serviront plus uniquement à occulter la destruction de la société palestinienne et à assurer l’impunité de ceux qui en sont responsables.

Notes :

[1] Devenu Premier Ministre, Yitzhak Shamir – ancien chef du Lehi, groupe terroriste, responsable de massacres, entre autres Deir Yassine en avril 1948, perpétrés pour faire fuir les Palestiniens – déclare dans son discours d’ouverture de la Conférence de Paix de Madrid (1991) : ’La nature du conflit n’est pas territoriale. … Nous prions pour que cette rencontre marque la fin de l’hostilité, de la violence, de la terreur et de la guerre ; qu’elle apporte le dialogue, la réconciliation, la coexistence et – par-dessus tout – la paix.’. Voir Le Monde diplomatique, Cahier spécial sur le Proche-Orient, janvier 2006.

[2] On accorde souvent le bénéfice du doute au gouvernement dont I. Rabin était Premier Ministre et Ministre de la Défense. Or, “Quelques mois après la signature de l’Accord d’Oslo, Rabin déclarait « Il n’y a pas de dates sacrées », autrement dit qu’il ne se sentait pas obligé de respecter le calendrier qu’il avait lui-même signé.“ A. Kapeliouk, Le gouvernement israélien prisonnier de ses contradictions, Le Monde Diplomatique, juin 1995. En fait, entre la signature des Accords d’Oslo en Septembre 1993 et l’assassinat de Rabin en février 1995, le nombre de colons a fortement augmenté et les infrastructures de l’occupation se sont considérablement développées. “En 1993, on comptait environ 120000 colons en Cisjordanie ; leur nombre augmente de 40000 sous les gouvernements travaillistes (celui de Rabin, puis celui de Pérès, juin 1993-mai 1996) ; de 30000 sous le gouvernement de droite de Benyamin Netanyahou (mai 1996-mai 1999).“ Alain Gresh, Pourquoi les accords d’Oslo ont-ils échoué ? Blogs du Monde Diplomatique, 22 octobre 2007. Après le massacre de 29 Palestiniens en prière dans une mosquée de Hébron en février 1994, I. Rabin a refusé, contre l’avis de ses ministres, de s’en prendre aux colons. Voir Dominique Vidal, I. Rabin. ’Faucon’, puis ’colombe’, Manières … , p.50.

[3] Pour une analyse de la mise au point, de l’utilisation et des effets de cette technique de légitimation de la politique israélienne, voir Tanya Reinhart, Détruire … p. 59-64.

[4] Cette technique d’occultation de la destruction de la société palestinienne, a été systématiquement utilisée depuis lors. Ainsi en janvier 2009, B. H. Lévy affirme tenir de la bouche même du Premier Ministre de l’époque Ehoud Olmert, la teneur d’une proposition que celui-ci venait de faire à Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne. “Je lui ai fait une offre. 94,5% de la Cisjordanie. Plus 4,5% sous forme d’échange de territoires. Plus un tunnel, sous son contrôle, reliant la Cisjordanie à Gaza et équivalant au 1% manquant. Et, quant à Jérusalem, une solution logique et simple : les quartiers arabes pour lui ; les quartiers juifs pour nous ; et les Lieux Saints sous administration conjointe saoudienne, jordanienne, israélienne, palestinienne, américaine. … L’offre est là. J’attends.“, Extrait de ’Carnets de guerre’, Le Journal du Dimanche du 18 janvier 2009. On notera que cette offre est censée avoir été formulée alors que la dévastation Plomb durci – quelque 1400 tués, 5000 blessés, 10.000 logements détruits ou sévèrement endommagés – était en cours et que la marionnette médiatique de propagande israélienne B. H. Lévy parcourait Gaza à l’intérieur d’un blindé des forces d’invasion israéliennes. Quand on parle d’occulter des crimes de guerre par l’appel au dialogue de paix … .

[5] En Israël, ’Depuis 1993, les sondages avaient constamment montré une majorité autour de 60% en faveur de ’la terre pour la paix’. Après Camp David et les ’négociations’ qui ont suivi, le soutien aux concessions pour la paix est tombé dans les sondages à 30%.’ Tanya Reinhart, Détruire … p. 63-64.

[6] “Today we are building and we will continue to build in Jerusalem and in all areas that are on the map of the strategic interests of the State of Israel.“ “There will be no Palestinian state without an arrangement in which the security of Israeli citizens will be ensured. There will be no Palestinian state until the State of Israel is recognized as the state of the Jewish people. There will be no Palestinian state until the Palestinians declare an end to the conflict.“www.mfa.gov.il/MFA/Government/Commu…

[7] Le principe des Accords d’Oslo qui instaurent l’Autorité palestinienne, était l’évacuation des territoires occupés en juin 1967 en échange de la sécurité de l’État d’Israël. L’Autorité palestinienne s’est résolument engagée dans cette perspective en réprimant toute opposition militante à l’occupation – à l’époque, la première Intifada – afin d’assurer l’évacuation des territoires. Étant donné que les autorités israéliennes n’ont pas respecté leurs engagements, l’Autorité palestinienne s’est trouvée piégée. Paralysée par le mirage des “négociations de paix“, elle a été rapidement réduite à s’en tenir à gérer l’occupation.

[8] Fin 2008 – et la situation s’est encore considérablement dégradée depuis lors – on estimait à 10.600.000 le nombre de Palestiniens dans le monde. Au moins 7.100.000 d’entre eux – soit les 2/3 – étaient des personnes déplacées. 6.600.000 – soit 62% – s’étaient réfugiés à l’étranger et 427.000 étaient des déplacés de l’intérieur. Badil, Survey of Palestinian Refugees and Internally Displaced Persons, 2008-2009, p.56.

[9] Selon le Bureau central israélien de statistiques, il y avait en 2011 5.770.9OO Juifs et 1.559.100 Arabes en Israël. Selon le Recensement de la population 2007 de l’UNRWA, il y avait 3.767.126 Palestiniens dans les territoires occupés. Ce qui donne 52% de Juifs et 48% d’Arabes sur le territoire de l’ancienne Palestine mandataire. Le pourcentage de Juifs est probablement surestimé et celui des Arabes, sous-estimé. Apparemment, les statistiques israéliennes prennent en compte tous les Juifs de nationalité israélienne, y compris de double nationalité. Or, un grand nombre d’entre eux – sans doute des centaines de milliers – ne résident pas en Israël. D’autre part, étant donné que le recensement de l’UNRWA date de 2007, la croissance d’environ 3% par an de la population palestinienne des territoires occupés au cours des 5 dernières années, n’est pas prise en compte.

[10] En 1947, les membres de la Communauté juive étaient propriétaires d’environ 7% du territoire de la Palestine mandataire. Entre 1947 et 2009, les autorités israéliennes ont confisqué 82% de ce territoire. Ainsi, sur 89% du territoire de la Palestine mandataire, seuls des Juifs peuvent devenir propriétaires. Badil, Survey …, p.3.

[11] Implicitement en 1988, lorsque le Conseil national palestinien reconnaît les résolutions de l’ONU et explicitement, en 1996, lorsqu’il élimine de sa Charte tous les articles contestant le droit à l’existence de l’État d’Israël.

[12] En 2006, le Hamas signe le document d’’Entente nationale’ qui reconnaît implicitement Israël dans ses frontières de 1967.

[13] Pour une revue rigoureuse des violations du droit international commises par l’État d’Israël et les autorités israéliennes, ainsi que des manquements de l’Union Européenne et de ses États membres à leur obligation de réagir à ces violations, voir Conclusions de la première session internationale du Tribunal Russel sur la Palestine, Barcelone, 1-3 mars 2010. www.russelltribunalonpalestine.com

[14] La résolution 194, adoptée le 11 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies, “Décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables“. Cette résolution a été votée par la délégation israélienne.

Jacques Bude est Professeur émérite de psychologie sociale de l’Université libre de Bruxelles. Mère et père morts en déportation. « Enfant caché » sauvé par des gens merveilleux du pays de Liège.

Du même auteur :

L’Appel au dialogue de paix occulte la destruction de la communauté palestinienne – 19 octobre 2011
 La destruction officielle des communautés palestiniennes en Israël-Palestine – 14 octobre 2011

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