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11 octobre 2013

¤ « Révolution » syrienne, retour sur une arnaque !! par André Lefevbre

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 39

Source : http://french.irib.ir/analyses/articles/item/278158-r%C3%A9volution-syrienne,-retour-sur-une-arnaque-par-andr%C3%A9-lefevbre

merci à Resistance 71 : http://resistance71.wordpress.com/2013/10/10/guerre-et-ingerence-en-syrie-chronologie-dune-arnaque/

"Révolution" syrienne, retour sur une arnaque !! par André Lefevbre
IRIB-Comme mon « petit malaise » passager avait coupé mon intérêt sur le problème de la Syrie,
j’ai voulu me « recycler » quelque peu.Il est bon, parfois, de faire une « révision » des événements. Ce qui n’est jamais fait par les médias officiels, évidemment.

Au départ, la Syrie est un pays avec une population de 22 millions d’habitants. Il est donc normal de tenir ce chiffre en considération lors de « manifestations » du peuple.

L’éducation, en Syrie, est obligatoire de l’âge de 6 ans à l’âge de 15 ans, soit de la première à la neuvième classe. Par la suite, elle est libre. La scolarité se compose de six années d’études primaires, de quatre années d’études préparatoires (équivalent du collège français), puis d’une formation générale ou professionnelle de trois ans (lycée). La durée des études supérieures est variable : deux ans pour les instituts moyens (études professionnelles ou techniques), quatre ans pour une licence générale, cinq ans pour un diplôme d’ingénieur, etc. Le nombre d’inscrits dans les établissements d’études supérieures est de plus de 150 000 élèves. L’alphabétisation chez les Syriens est de 90 % chez les garçons et de 80 % chez les filles.

Mortalité infantile : inférieure à 23 pour 1 000 naissances

Espérance de vie : 75 ans (avant le début de « libération » évidemment).

Nous ne sommes donc pas du tout devant une société « régressive » et « retardée », comme certains pourraient le croire.

Je me suis demandé de quelle façon le conflit syrien avait débuté. Wikipedia donne certaines informations desquelles j’ai relevé les décisions prise par Bachar al-Assad pour éviter et ensuite, arrêter ce conflit :

Le tout débute le 4 et le 5 février 2011 avec des appels à manifester contre le régime, sur facebook. Les appels ne sont pas suivis. Le gouvernement prend des dispositions pour calmer les esprits; entre autre il bloque l’accès à Facebook.

Après quelques jours de « blocage », le 8 février l’accès à Facebook est rétabli. Cependant, Télérama et le Huffington Post, deux organismes français, clament qu’il s’agit d’un moyen pour mieux repérer les activistes. C’est à se demander pourquoi le gouvernement avait bloqué Facebook au départ? Mais la « logique » ne tient pas devant la nécessité d’accuser, semble-t-il.

Le 17 février 2011 le gouvernement annonce une baisse de taxes sur les produits alimentaires, annonce une augmentation des subventions sur le fioul (essence) et la création d’un fond social qui aidera 420,000 personnes en difficultés. Il reporte les augmentations de prix envisagés et l’instauration de la TVA. Il recrute 67,000 fonctionnaires après avoir muté ou limogé des dizaines de fonctionnaires corrompus.

Malgré ces décisions, le  15 mars a lieu une manifestation de quelques dizaines de personnes (sur 1,7 millions) à Damas qui est rapidement dispersée par les forces de l’ordre.

Le 16 mars environ 150 personnes manifestent à Damas pour demander la libération de détenus politiques. Ils sont dispersés par la police. La plupart sont des militants des droits de l’homme. On entend probablement, ici, l’OSDH « Observatoire syrien des droits de l’homme », qui, on le verra plus loin est soupçonnée de « parti pris »?

Le 18 mars s’organise « l’appel à la dignité » et plusieurs milliers de personnes manifestent à Alep, Damas, Homs, Banias et surtout à Deraa (Deraa est une ville près des frontières avec la Jordanie, le Liban et Israël). Le pouvoir réprime ces manifestations très durement. Des dizaines de manifestants armés ou pas, sont arrêtés. Le même jour se forme le « conseil national de transition temporaire » et est publié sur Facebook.

Le 19 mars une autre manifestation à Deraa lors des funérailles des manifestants tués la veille. La police les disperse avec des gaz lacrimogènes.

Le 20 mars la contestation s’amplifie et 10,000 manifestants (selon les organisateurs) descendent dans les rues de Deraa. Ils rejettent la tentative de médiation d’une délégation gouvernementale. La répression est rigoureuse avec des gaz lacrymogènes et des balles réelles où un manifestant est tué et plusieurs blessés. Le tout tourne à l’émeute. (more…)

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