22 janvier 2014

¤ Moyen-Orient et dictature saoudienne… Le fondement historique

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 54

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/01/22/moyen-orient-et-dictature-saoudienne-le-fondement-historique/

Le caniche saoudien des Rotschild a armé les rebelles libyens et syriens

Dean Henderson

17 janvier 2014

url de l’article: http://deanhenderson.wordpress.com/2014/01/17/rothschilds-saudi-lapdog-arms-libyan-rebels/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Dans un article du journal  The Independant de Londres le 7 Mars 2011 titré “America’s Secret Plan to Arm Libya’s Rebels”, le journaliste Robert Fisk rapportait que le gouvernement d’Obama avait demandé à l’Arabie Saoudite d’armer les rebelles libyens. Les Saoudiens obtempérèrent et plus tard soutinrent les mêmes rebelles d’Al Qaïda en Syrie. Les Saoudiens ont également envahi l’état voisin du Bahreïn pour sauver la monarchie Al-Khalifa.

Les Saoudiens ont joué ce rôle pour la cabale banquière de la City de Londres depuis presque un siècle, partie intégrante d’un quid pro quo qui implique le pétrole, les armes, la drogue et des opérations secrètes. (voir mon article, The Saudi Paymaster, ou le Chapitre 3 de mon livre, Big Oil & Their Bankers…)

Le trône saoudien a servi depuis longtemps comme un rempart dans la région pour les banquiers de la City de Londres et de Wall Street et leur confrérie dégénérée consanguine actionnaire des familles royales européennes. Ceci fut part d’un plan pondu par la famille Rothschild qui contrôle le monde des affaires de la table ronde depuis bien plus d’un siècle afin de saisir le contrôle du pétrole du Moyen-Orient.

La famille Rothschild est propriétaire en majorité des entreprises BP, de la Royal Dutch/Shell, ainsi que de la Banque d’Angleterre, de la Réserve Fédérale américaine et la banque centrale saoudienne: laSaudi Arabian Monetary Agency (ou SAMA).

En 1917, les Britanniques se sont assurés Ibn al-Saud comme client, celui-ci fut instruit d’encourager les tribus arabes de renier l’empire Ottoman (NdT: La trame essentielle de “Lawrence d’Arabie”, Lawrence étant un agent (militaire) agissant pour la City de Londres: la Couronne…) dans la région du Golfe Persique. La même année la Maison britannique des Rothschild poussa pour la déclaration de Balfour, prêtant le soutien de la “Couronne” pour une patrie juive en Palestine. Un an plus tard, l’empire Ottoman était vaincu.

L’Irak, la Jordanie et l’Arabie Saoudite furent sculptés dans les restes de l’empire ottoman et furent soumis aux règles de l’empire britannique, avec Ibn al-Saoud prenant le contrôle du pays qui portera son nom: l’Arabie Saoudite. En 1922, le traité de Djeddah donna son indépendance à l’Arabie Saoudite de l’empire britannique, bien que la “Couronne” (NdT: nos lecteurs savent maintenant ce qu’il faut lire quand on parle de la “couronne” britannique… La City de Londres) exerça toujours une influence considérable. Jusqu’à aujourd’hui, des mercenaires britanniques servent de garde rapprochée aux membres de la Maison des Saoud.

Pendant les années 1920, avec l’aide de l’armée britannique,  Ibn al-Saoud saisît toujours plus de territoires des Ottomans (Turcs). Il annexa Ryadh et saisît les villes saintes de la Mecque et de Médine des mains des Haschémites.

L’entreprise Standard Oil of California (maintenant Chevron-Texaco, empire Rockefeller), trouva du pétrole en Arabie Saoudite en 1938. L’entreprise créa l’entreprise ARAMCO avec ses quatre cavaliers du cartel ami Exxon Mobil, Royal/Dutch Shell et BP (NdT: aujourd’hui quasiment exclusivement des intérêts Rockefeller et Rothschild !!…). Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne signèrent des accords de protection avec la Maison des Saoud et l’entreprise Bechtel se hâta de construire les infrastructures pétrolières de l’entreprise ARAMCO.

En 1952, juste après des accords de sécurité entre les Etats-Unis et l’Arabis Saoudite, SAMA fut créée en tant que banque centrale saoudienne. Dès 1958, SAMA était gérée par le Pakistanais Anouard Ali, qui fut ensuite le conseiller du roi Fayçal d’Arabie. Anouard Ali a été le patron du département Moyen-Orient du FMI au préalable.

Ali recruta trois banquiers occidentaux pour servir comme conseillers de SAMA. Connus sous le vocable des “trois sages” ou des “pères blancs”, ces banquiers occidentaux dirigeaient SAMA, Ali servant de vitrine. Le plus puissant de ces trois banquiers étaient John Meyer Junior, PDG de la Morgan Guaranty (aujourd’hui JP Morgan Chase, intérêts Morgan et Rockefeller), de sa division internationale et plus tard PDG du vaisseau amiral Morgan.

Les pères blancs dirigèrent les royalties/intérêts des pétro-dollars de SAMA vers les comptes de Morgan Guaranty. A son tour Morgan servît comme conseiller très bien payé de SAMA. Le fils d’Anouard Ali eut même un bon boulot à Morgan Equity. Avec des milliards et des milliards de pétro-dollars coulant à flot, le quid pro quo armes pour pétrole fut établi.

La progéniture d’Ibn al-Saoud forme aujourd’hui la monarchie actuelle de la Maison des Saoud, qui règne en Arabie Saoudite. Moins de 20 familles qui sont connectées avec le trône contrôlent l’économie saoudienne. La Maison des Saoud élargit son influence par l’argent et la reproduction. Les membres mâle de la famille Saoud sont aujourd’hui plus de 5000.

Le prince héritier Abdullah, demi-frère du roi Fahd, contrôle la garde nationale saoudienne et a assumé le contrôle au jour le jour du royaume depuis que le roi Fahd a subi une grave embollie en 1995. Le prince Sultan, prince Nayef, prince Salman sont des frères du roi Fahd et servent comme ministres de la défense de l’intérieur et comme gouverneur de Ryadh respectivement. Le fils du prince Sultan est le prince Bandar Bin Sultan, qui fut très longtemps ambassadeur d’Arabie Saoudite aux Etats-Unis (NdT: et est aujourd’hui le patron des services de renseignement et d’actions saoudiens, celui-là même qui a menacé Poutine il y a quelques mois…). Le cousin de Bandar, le prince Saud al-Fayçal est le ministre saoudien des affaires étrangères.

Ces princes saoudiens utilsent les agences du gouvernement qu’ils commandent comme leurs tirelires personnelles et représentent des entreprises étrangères qui font des propositions de contrats au royaume. Ils gèrent des milliers de milliards de dollars dans des investissements à l’étrangers et off-shore. Le roi Fahd est le second homme le plus riche du monde avec une fortune personnelle de plus de 20 milliards de dollars.

Le prince Bandar fait partie du clan des Sudeiri qui comprend les descendants de feu le roi Abdul Aziz et de sa femme favorite. Les Sudeiris sont la famille la plus puissante et la plus occidentalisée de tout le royaume d’Arabie. La Maison des Saoud encourage une interprétation fondamentaliste wahhabite de l’Islam, mais les pratiquants du wahhabisme en Arabie considère la famille Sudeiri comme des munafadjins ou hypocrites.

Tandis que le clan des Sudeiri vit dans l’opulence totale, la vaste majorité des Saoudiens peinent à mettre à manger sur la table. Les Sudeiris deviennent de plus en plus impopulaires avec leur façon de diriger par la main de fer et sont constamment cités par les organisations internationales des droits de l’Homme pour leurs violations des libertés et leur opposition brutale aux libertés démocratiques.

La monarchie saoudienne gouverne par décrets. Les femmes ne sont pas autorisées à conduire et sont interdites dans la plupart des restaurants. Le royaume n’a aucune institution démocratique. L’opposition à la Maison des Saoud est criminalisée, ce qui a pour effet de faire rentrer la dissidence sous couvert. En 1990, les Saoudiens ont procédé à la décapitation au sabre en place publique de 111 dissidents politiques.

Les entreprises américaines acquiescent à l’oppression saoudienne des femmes. Dans les établissements commerciaux publiques, il y a des des sections pour les hommes et les femmes, la ségrégation est institutionnelle. Les sections pour les femmes sont (volontairement) laissées à l’abandon, par exemple pas de sièges dans la section femme d’un Starbucks en Arabie Saoudite. Les femmes qui viennent dans d’autres restaurants étrangers sans leur mari se voient refuser l’entrée.

En janvier 2002, l’agence américaine Freedom House publia un sondage qui classifiait les pays en accord avec les libertés qu’ils allouaient à leur population. L’Arabie Saoudite était dans les 10 derniers de la liste au monde.

Human Rights Watch (NdT: financé par le milliardaire George Soros, ce qui veut dite que si HRW dit quelque chose contre l’Arabie Saoudite, c’est que l’establishment yankee a peut-être décidé de tirer le bouchon de la baignoire sur le royaume criminel…) a récemment accusé les Etats-Unis de ne rien dire et d’ignorer les violations des droits de l’Homme effectuées par l’Arabie Saoudite afin de continuer ses importations de pétrole.

L’intervention US/OTAN en Libye n’est pas au sujet de la “liberté”, c’est au sujet d’éliminer un ennemi de longue date de l’Arabie Saoudite, de la famille Rotschild de Londres et Paris et du système économique néo-colonial international (Khadafi), que ces parasites de la finance dominent aux dépends de nations en développment et aux riches ressources.

Dean Henderson est l’auteur de quatre livres: Big Oil & Their Bankers in the Persian Gulf: Four Horsemen, Eight Families & Their Global Intelligence, Narcotics & Terror NetworkThe Grateful Unrich: Revolution in 50 CountriesDas Kartell der Federal Reserve Stickin’ it to the Matrix.

You can subscribe free to his weekly Left Hook column @www.deanhenderson.wordpress.com

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