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15 février 2014

¤ Crimes de guerre de l’occident: La vérité sur l’Irak sort… Bientôt un nouveau Nüremberg pour l’Irak, la Libye et la Syrie ??…

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 17 : 27

Source :

Les complices des crimes de guerres sont ceux payés pour maintenir le narratif

John Pilger 8 Février 2014

url de l’article: http://johnpilger.com/articles/the-accessories-to-war-crimes-are-those-paid-to-keep-the-record-straight

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le programme de la BBC “Today” est crédité de bien des satisfactions et les journaux du Mail et du Telegraph attaquent, comme d’habitude, l’entreprise comme étant gauchiste. Le mois dernier, une édition de “Today” fut éditée par l’artiste et musicien P.J Harvey. Ce qui se passa fut lumineux.

Les invités de Polly Harvey causèrent un moment de panique dès le moment où elle proposa d’inviter des gens comme Mark Curtis, un historien rarement entendu sur la BBC, qui chronique et étudie les crimes de l’empire britannique, l’avocat Phil Shiner, le journaliste Ian Cobain, qui révèlent comment les Britanniques kidnappent et torturent, le fondateur de Wikileaks Julian Assange et moi-même.

Il y eut des semaines de négociations absurdes à la maison de diffusion et de la part des “choristes” de l’establishment de “Today”, au sujet de la façon de nous “contrer” et même de savoir si oui ou non nous devrions être autorisés de parler sans être interrompus. Ce que cette brève insurrection démontra, fut la peur d’une reconnaissance. Les crimes des états occidentaux comme ceux de la Grande-Bretagne, ont rendu complices ceux dans les médias, qui suppriment ou minimisent le carnage.

Les pactes faustiens qui contribuèrent à une guerre mondiale il y a un siècle résonnent aujourd’hui à travers le Moyen-Orient et l’Asie: de la Syrie au Japon. A cette époque, comme maintenant, le camouflage était l’arme principale (de déception). En 1917, le premier ministre Lloyd George déclara: “Si les gens savaient la vérité, la guerre s’arrêterait demain. Mais bien sûr ils ne savent pas et ne doivent pas savoir.”

Dans le programme de “Today” de Polly Harvey, je me suis référé à un sondage qui fut fait l’an dernier en GB par l’agence Comres et qui demandait aux britanniques combien d’Irakiens avaient été tués en résultat de l’invason de 2003. Un majorité a dit que moins de 10 000 personnes avaient été tuées: un chiffre si bas que çà en était une insulte.

J’ai comparé cela avec une estimation scientifique d’ “un million d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont morts dans cet enfer allumé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.” En fait la fourchette est de 500 000 à plus d’un million de victimes. John Tirman, chercheurs principal au Centre des Etudes Internationales du MIT, qui a examiné toutes les estimations crédibles, m’a dit qu’un chiffre moyen “suggère environ 700 000 morts”. Il fit néanmoins remarquer que ceci était à l’exclusion des morts parmi les millions d’Irakiens déplacés et qui représentent 20% de la population. (more…)

¤ Le « sauvetage » de l’Irlande : 67,5 € milliards de prêts, 89,5 milliards transférés aux banques

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 49

Source : Attac France

Le 15 Décembre 2013, l’Irlande est devenue le premier pays à sortir d’un programme de «sauvetage» de la Troïka – Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et FMI. Au moment où les élites politiques européennes sablent le champagne en l’honneur du « succès » irlandais, Attac publie une étude inédite à partir de chiffres officiels jusqu’ici dispersés. Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises. L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse: ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes. 

L’étude publiée aujourd’hui par le réseau des Attac d’Europe a été coordonnée par Attac Autriche et Attac Irlande. Les résultats en détail  (voir aussi www.attac.at/uploads/media/backgroundmaterial_ireland_english.pdf) :

- 18,1 milliards ont été utilisés pour recapitaliser directement les banques irlandaises .

- 55,8 milliards sont allés aux créanciers de l’Etat irlandais . € 37,5 milliards ont servi à rembourser des obligations gouvernementales à échéance et € 18,3 milliards pour payer les intérêts sur les obligations en circulation .

-        1,6 milliards ont été dépensés par la National Asset Management Agency (NAMA ), une structure de défaisance garantie par l’Etat , pour acheter les mauvais actifs immobiliers détenus par les banques irlandaises .

- 14 milliards ont été utilisés jusqu’à présent pour la liquidation de la Compagnie de liquidation des banques irlandaises ( IBCR ) , la fusion de deux banques nationalisées en faillite . 12,9 milliards entre eux ont été utilisés par l’AMNA pour acheter le reste des actifs de l’IBCR . Un autre 1,1 milliard a été versé aux créanciers de la banque à la suite d’ une garantie du gouvernement .

 » Au cours de son soi-disant sauvetage, l’Irlande a mis plus d’argent dans le secteur financier qu’elle n’a reçu de prêts pour son renflouement « , conclut Dominique Plihon d’Attac France ,  » la population irlandaise s’est lourdement endettée pour sauver le secteur bancaire européen « .

La Troïka aggrave les erreurs du gouvernement irlandais

Dans la période qui a précédé le programme de renflouement , la population irlandaise a été écrasée par ce qui est de loin le plus grand programme de renflouement des banques de la zone euro. Entre 2008 et 2010 , 76,5 milliards de fonds publics ont été transférés directement ou indirectement à des institutions financières irlandaises (1).  » Le gouvernement irlandais a poursuivi une politique de renflouement des banques à durée indéterminée – et la Troïka a encore aggravé ce cours « , critique Lisa Mittendrein, d’Attac Autriche.

La BCE a contraint l’Irlande à rembourser les hedge funds

L’influence de la Troïka est également visible dans les détails de la politique de gestion de la crise irlandaise : les banques irlandaises nationalisées doivent rembourser tous ses créanciers , même ceux qui ne sont pas couverts par la garantie de l’État . Une expertise commandée par le Parlement européen montre que la BCE a forcé le gouvernement irlandais à prendre cette mesure en menaçant de suspendre le financement d’urgence des banques irlandaises . Et cela bien que le remboursement intégral des obligations non garanties ne fasse pas partie du mémorandum de sauvetage, et malgré la demande du FMI que ces créanciers subissent des pertes (« haircut »). Ce faisant , la BCE a protégé les investisseurs les plus spéculatifs tels les hedge funds. Ils avaient prêté de l’argent aux banques irlandaises à des taux élevés quand il était déjà clair que celles-ci étaient sur le point de s’effondrer ou d’être secourues par l’État (2) . Le rapport conclut que la BCE a sans doute outrepassé son mandat et recommande de ne pas l’inclure dans de futures Troïkas (3). «Par le chantage et la coercition, la BCE s’est assurée qu’au bout de cinq ans de renflouement des banques, les spéculateurs auront perçu 6 Md € de fonds publics  » , selon Plihon (4) . (more…)

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