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5 avril 2014

¤ Afghanistan 2014 : retrait de l’OTAN, vers un démembrement du pays ?

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 14

Sources :

http://www.geostrategie.com/4139/afghanistan-demembrement-en-vue-organise-par-londres/ Jeudi, 18 août 2011 :: IRIB

http://french.irib.ir/info/asie/item/262243-l-afghanistan-vers-le-d%C3%A9membrement vendredi, 21 juin 2013 13:14 IRIB

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-04/05/content_32009232.htm

http://www.opex360.com/2014/02/28/lotan-envisage-retrait-total-dafghanistan-y-compris-apres-2014/

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120522.OBS6023/l-otan-confirme-quitter-l-afghanistan-fin-2014.html

http://www.leparisien.fr/international/presidentielle-en-afghanistan-karzai-appelle-a-voter-massivement-05-04-2014-3742833.php

http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/04/04/Afghanistan-une-photographe-de-l-agence-AP-tuee-a-la-veille-de-la-presidentielle-1858959

Comme l’indique la presse depuis plusieurs mois, les troupes de l’OTAN quitteront le sol afghan au plus tard le 31 décembre 2014 (mais la Russie pourrait se venger des sanctions américaines et occidentales liées à la crise ukrainienne en gênant le retrait) et on ne sait pas encore si le futur président de la république afghane (son élection a lieu aujourd’hui) ratifiera ou pas l’accord bilatéral, signé en octobre 2013 et validé par l’assemblée traditionnelle afghane, de maintien de troupes US (l’on parle de 3.000 à 10.000 hommes) sur le sol afghan après la fin du mandat de l’OTAN le 31 décembre prochain, pour appuyer (en toute impunité juridique) les forces de sécurité locales face à l’insurrection menée par les taliban et leurs alliés.  L’un des enjeux est d’éviter un retour des taliban à Kaboul. Une perspective que le renseignement américain estime très probable, pour ne pas dire certaine.

Que se passera-t-il ensuite ? Va-t-on vers un démembrement du pays, sous l’influence britannique, comme l’indiquait à plusieurs reprises ces dernières années (2011 et 2013) l’agence iranienne d’information IRIB ? L’avenir nous le dira…

vendredi, 21 juin 2013 13:14

L’Afghanistan vers le démembrement ?

IRIB-depuis jeudi, les Talibans possèdent leur ambassade à Doha et communique avec le monde extérieur non pas en qualité de représentant de la république islamique d’afghanistan mais en tant que celui de l’Emirat islamique afghan!! le président Karzai a évidemment rompu son dialogue stratégique avec Washington qui dit ne pas vouloir reconnaitre cet Emirat talibaniste , et daigne envoyer pour le moment son représentant au Qatar. mais combien de temps ce refus de reconnaissance va-t-il durer? les informations faisaient état même d’un projet d »échange de prisonniers entre les USA et les Talibans détenus à Guantanamo. Qu’est ce qui se passe? Dix ans après avoir attaqué l’Afghanistan sous prétexte de combattre les Talibans, groupe crée et entretenu par Les USA, ces derniers ont décidé de mettre un terme au jeu de cache cache et de rendre public une alliance qui jusqu’ici ne disait pas son nom. Un Emirat islamique d’afghanistan, à vocation salafiste et de plus soutenu par le Qatar vient d’être crée en prélude à l’implosion de l’Afghanistan que Washington dit vouloir quitter en 2014. et puis le vaste projet que les Américains appliquent au Moyen Orient dont le coeur battant se trouve en ce moment en Syrie a besoin pour être mis en oeuvre entièrement d’Etats inexistants, des nations avachies, d’émirats salafo takfiris……l’Emirat islamique d’Afghanistan en est un !!!!

Afghanistan – Démembrement en vue organisé par Londres

Dépêches :: Jeudi, 18 août 2011 :: IRIB ::

A en croire le quotidien Weesa qui paraît à Kaboul, la Grande Bretagne projette de démembrer l’Afghanistan.

Huit provinces ou États devront naître de ce processus de démembrement dont les chefs-lieux seront, respectivement, les villes de Kaboul, Kundouz, Kandahar, Mazar-e-Sharif, Khost, Bamian, Hérat, Jalalabad.

On se croirait au XIXe siècle lorsque l’empire britannique dessinait, plume à la main, les bordures de nouveaux États.

Selon le journal, c’est Tobias Ellwood député conservateur qui aurait détaillé le plan dans une lettre confidentielle au gouvernement.

© http://french.irib.ir/info/international/item/136256-afghanistan-en-voie-de-d%C3%A9membrement-weesa
© Journal de l’Afghanistan n° 491 :: 13 juillet-18 août 2011 :: C.De Broeder & M.Lemaire (more…)

¤ Pour mémoire : article de juillet 2008 de T. Meyssan sur « Opération Sarkozy/CIA »

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 44

Retour sur un article dense, mais non dénué de raccourcis et contenant au moins deux hypothèses non vérifiées d’après l’auteur lui-même. A lire à la suite : un article paru dans l’ »Arche » en aût-septembre 2008 et pointant les exagérations/obsessions anti-juives de la version originale de l’article, ainsi qu’un article d’Agoravox.

Sources :

http://www.geostrategie.com/883/operation-sarkozy-comment-la-cia-a-place-un-de-ses-agents-a-la-presidence-de-la-republique-francaise/ (il s’agit ici d’une version non autorisée par le « Réseau Voltaire », celle-là même que nous reproduisons ici et qui contient des éléments critiqués par l’article de l’ »Arche », lui aussi ci-dessous reproduit ; pour la version autorisée de l’article « Opération Sarkozy », voir ici : http://www.voltairenet.org/article157210.html)

http://arche-infos.blogspot.fr/2008/09/thierry-meyssan-nicolas-sarkozy-et-les.html

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nicolas-sarkozy-thierry-meyssan-et-43016

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

Axe Atlantique :: Mardi, 15 juillet 2008 :: Thierry Meyssan :: Envoyer   Imprimer 

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

Secrets de famille

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain  » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA -théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.- et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance. (more…)

¤ Révolutions colorées, révolutions des fleurs, printemps des peuples, présidents formés aux USA… Petit florilège

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 11

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Sources :

La faillite des révolutions colorées

Axe Atlantique :: Mercredi, 10 mars 2010 :: Xavier Moreau

La faillite des révolutions colorées

L’arrivée au pouvoir de Viktor Yanoukovitch est un nouveau revers pour la politique américaine d’expansion de l’OTAN. Cet échec intervient moins de deux ans après la débacle de l’armée géorgienne, pourtant entraînée et équipée par l’US army. La victoire de Yanoukovitch marque aussi l’échec de la révolution colorée la plus emblèmatique. Il semble, d’ailleurs, que le département d’Etat américain croit de moins en moins à ce système de subversion. Pour preuve, la prise du pouvoir au Honduras, par un parti pro-américain, en juin 2009, a été réalisée grâce à un coup d’état militaire. Il ne s’agit plus d’une manœuvre semi-pacifique et subtile, mais d’un putsch, comme la CIA en était friande pendant la guerre froide.

Malgré des succès en Serbie, en Ukraine et en Géorgie, peu de ces révolutions ont finalement abouti. En Asie centrale, elles ont toutes échoué et la tentative manquée en Ouzbékistan, en 2005, s’est terminée par le départ forcé des troupes américaines qui y étaient stationnées. En Biélorussie, le pouvoir de Loukachenko n’a jamais été ébranlé ne serait-ce qu’une heure. En Iran, le pouvoir d’Ahmadinejad est sorti vainqueur de l’affrontement.

Analyser les conditions qui ont favorisé la réussite de ces mouvements politiques permet de mieux comprendre l’évolution des régimes qui en sont issus.

Les révolutions colorées, comme les révolutions en général, ne réussissent que dans les régimes où l’autorité de l’Etat est considérablement affaiblie et discréditée. C’est le cas en Yougoslavie en 2000. La rue considère Milosevic comme le meilleur allié de l’OTAN. Il est accusé d’avoir abandonné successivement la Krajina, la Bosnie et le Kosovo, cela malgré la supériorité de l’armée serbe. C’est aussi le cas en Ukraine et en Géorgie. L’instabilité politique et économique a profondément miné la confiance des populations dans leurs dirigeants. A cela s’ajoute la présence d’oligarchies politico-économiques incontrôlables. Cet affaiblissement de l’autorité de l’Etat est une raison nécessaire mais pas suffisante. Le Tadjikistan, l’Ouzbékistan ou encore la Biélorussie connaissent également des situations économiques difficiles dans bien des domaines. Pourtant elles n’aboutissent pas à des révolutions. Pour survivre, ces régimes ont su maintenir un contrôle étroit sur les forces d’opposition potentielles et empêcher l’implication massive des ONG étrangères.

Pour réussir, une révolution colorée doit être précédée par la mise en place de réseaux et d’ONG dans le pays cible. Cela suppose une ouverture préalable de ce pays à l’influence américaine. Les administrations yougoslave, ukrainienne et géorgienne qui ont été renversées par les révolutions colorées ont toutes cru avoir trouvé dans les Etats-Unis, un allié fiable. Milosevic est l’un des premiers aparatchiki yougoslaves à se tourner vers les Etats-Unis dès les années 1970 (1). Il devient alors président de la BEOBANK, poste qu’il occupe à Belgrade et à New York. Dans les années 1990, il est l’interlocuteur privilégié des Américains. Il est même qualifié de Gorbatchev des Balkans dans la presse occidentale. Rêvant davantage d’une petite Yougoslavie dont il serait le maître que d’une grande Serbie, il joue la carte américaine quasiment jusqu’au bout. En Ukraine, c’est Léonid Koutchma qui lance, en 2002, l’idée de l’intégration à l’OTAN. Enfin, Shevernadzé en Géorgie, dont l’armée a été défaite par les indépendantistes abkhazes et ossètes, finit par se rapprocher des Occidentaux à partir de 2000 et signe un accord militaire avec les Américains en 2003. Comme le général Noriéga, le Shah d’Iran ou Saddam Hussein, ces chefs d’Etats se sont rendus compte trop tard que leur protecteur américain avait décidé de les remplacer. Entre temps, ils avaient laissé s’installer les réseaux et les ONG pro-américaines et s’étaient attirés l’animosité de la seule puissance capable de faire contrepoids dans la région.

La nécessité de garder les nouveaux présidents sous influence, et au besoin de les remplacer, explique le choix de personnalités aussi médiocres que Saakhachvili ou Youtchenko. Le fait, que Saakhachvili ou Youtchenko aient chacun mené leur pays respectif dans une impasse, importe moins que leur loyauté vis-à-vis de leur commanditaire. Le Président ukrainien ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Au lendemain de son humiliante défaite au premier tour des élections présidentielles ukrainiennes, sa décision de promouvoir Stepan Bandera (2), grand massacreur de juifs et de Polonais, comme héro national ukrainien, sonne comme une vengeance vis-à-vis de l’Occident qui l’a abandonné. Saakhachvili, de son côté, n’a pas accepté de renoncer au pouvoir, malgré les incitations de ses parrains américains (3). Il ne doit sa survie politique qu’à la transformation de son administration en un régime policier répressif. Le département d’Etat américain est ainsi piégé. Un scénario à l’Ukrainienne ne manquerait pas de rapprocher deux peuples dont les destins ont été souvent liés. Pour les Etats-Unis, perdre le Caucase après avoir perdu l’Asie Centrale et l’Ukraine serait une catastrophe. Cela sonnerait le glas de la stratégie de refoulement de la Russie (4), appliquée consciencieusement par les administrations américaines depuis 20 ans. (more…)

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