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12 octobre 2014

¤ Grandeur et Décadence de Bitcoin – MtGox fermé : coup de massue ou coup de grâce ?

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 20

Source : http://www.fhimt.com/2012/05/23/grandeur-et-decadence-de-bitcoin/

23 mai 2012 | 3 Commentaires

¤ Grandeur et Décadence de Bitcoin - MtGox fermé : coup de massue ou coup de grâce ? dans Outils/Bon à savoir

Au delà de la fabuleuse histoire de Bitcoin que vous propose Fhimt.com aujourd’hui, le concept et les bases technologiques posées par son invention et la première expérimentation « grandeur nature » d’une monnaie P2P chiffrée de ce type dessine un avenir pour l’industrie bancaire – qu’il s’agisse des banques privées ou des banques centrales – aussi radieux que celui que le P2P annonçait à l’industrie du disque lors de son apparition, à la fin des années 90.
Rares sont les politiques à réaliser l’importance de cette profonde disruption à venir sur l’économie et la finance, mais l’adoption massive – d’ici une dizaine d’années – de telles monnaies, impose des réformes, notamment en matière de politiques fiscales, qui font apparaitre des concepts comme le ‘revenu de vie‘ comme la seule voie possible pour un Etat qui souhaiterait à l’avenir continuer à lever des impôts.

Pour un pays doté d’une monnaie non convertible comme la Tunisie, l’arrivée de telles monnaies sonne – a terme  - le glas de l’isolationisme monétaire.

Le 1er novembre 2008, un internaute dénommé Satoshi Nakamoto publia un rapport de recherche dans une obscure liste de discussion dédiée au chiffrement décrivant sa conception d’une nouvelle monnaie numérique qu’il appela Bitcoin. Aucun des vétérans de cette liste de discussion n’avait entendu parler de lui jusque là, et les informations que l’on pouvait glaner à son sujet étaient parcellaires et contradictoires.

Dans un profil en ligne, il disait vivre au Japon. Son adresse de courriel était fournie par un service gratuit Allemand. Une recherche Google sur son nom ne renvoyait aucune information pertinente ; il s’agissait clairement d’un pseudonyme. Mais quand bien même Nakamoto lui-même serait une énigme, sa création n’en résolvait pas moins un problème qui avait déconcerté les cryptographes pendant des décennies.

L’idée d’une monnaie numérique — pratique et intraçable, libérée de la surveillance des gouvernements et des banques — était un sujet d’actualité depuis la naissance d’Internet. Les « cypherpunks », le mouvement des cryptographes libertaires dans les années 1990, s’étaient beaucoup penchés sur le projet. Cependant, tous les efforts pour créer une monnaie virtuelle avaient échoué.

ECash, un système anonyme lancé au début des années 90 par le cryptographe David Chaum échoua en partie à cause de sa dépendance aux infrastructures gouvernementales et aux sociétés de paiement par carte bancaire. Dans le sillon d’ECash, d’autres initiatives émergèrent (bit gold, RPOW, b-money) mais aucune d’entre elles ne décolla véritablement.

L’un des principaux défis auxquels la conception d’une monnaie numérique doit faire face consiste en ce que l’on appelle le problème de la « double dépense ». En effet, si l’on considère qu’un dollar virtuel est juste une donnée, libérée des contraintes matérielles liées au papier et au métal, qu’est ce qui empêcherait les gens de copier et coller cette information, telle un simple bout de texte, et donc de la « dépenser » autant qu’ils le souhaitent ?

La réponse conventionnelle consiste à faire appel à un guichet unique tenant à jour un registre en temps réel de toutes les transactions – permettant de s’assurer que, si quelqu’un dépense son dernier dollar numérique, il ne puisse pas le dépenser à nouveau. Le registre empêche la fraude, mais il requiert également un tiers de confiance pour l’administrer.

Bitcoin se débarrassa du tiers de confiance en utilisant une version distribuée du registre, ce que Nakamoto appelait une « chaîne de blocs ». Les volontaires, autorisant l’utilisation d’un peu de la puissance processeur de leurs machines pour faire tourner un logiciel spécifique, seraient appelés les « mineurs » et formeraient un réseau permettant de faire foncitonner collectivement la « chaîne de blocs ». Ce faisant, ils créeraient également de la monnaie.

Les transactions seraient diffusées sur le réseau, et les ordinateurs faisant tourner le programme rivaliseraient pour résoudre des énigmes cryptographiques irréversibles contenant des données provenant de plusieurs transactions. Le premier « mineur » à résoudre chacune des énigmes se verrait attribuer 50 nouveaux bitcoins, et le bloc de transactions associé serait ajouté à la chaîne.

La difficulté de chaque énigme augmenterait en même temps que le nombre de mineurs, ce qui maintiendrait le rythme de production d’un bloc de transactions à environ une unité toutes les 10 minutes. De plus, l’importance de la prime accordée pour chaque bloc résolu serait divisée par deux tous les 210.000 blocs, passant de 50 bitcoins à 25, puis de 25 à 12,5, etc. Aux alentours de l’année 2140, la valeur de la monnaie atteindrait sa limite préétablie de 21 millions de bitcoins.

Quand le papier de Nakamoto est sorti, en 2008, la confiance dans la capacité des gouvernements et des banques à gérer l’économie et la masse monétaire était au plus bas. Le gouvernement des Etats-Unis alimentait Wall Street et l’industrie automobile de Detroit en dollars. La Réserve Fédérale introduisait la « facilitation quantitative », ce qui consistait principalement à faire marcher la planche à billets de façon à stimuler l’économie. (more…)

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