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11 février 2017

• Guerres impérialistes: Irak, Libye, Syrie de G.I Joe à Daesh dans la logique criminelle de la société du spectacle…

Classé dans : Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 11 : 58

tmp_19069-images592182323 Une choseà garder toujours présent à l’esprit quand on lit un article comme celui traduit ci-dessous ou toute autre information au sujet de l’armée mercenaire djihadiste des services de l’empire: pour un nouvel ordre mondial surgissant du chaos (Ordo ab Chao), rien de tel que la guerre perpétuelle savamment entretenue.

Source Résistance 71 : https://resistance71.wordpress.com/2017/02/11/guerres-imperialistes-irak-libye-syrie-de-g-i-joe-a-daesh-dans-la-logique-criminelle-de-la-societe-du-spectacle/

La politique de Trump continue d’alimenter à dessein le terrorisme

Tony Cartalucci

8 février 2017

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.jp/2017/02/trump-policy-continues-purposefully.html#more

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Dans le dessin animé télévisé de G.I Joe, il importe peu comment et combien les héros ont torché les méchants de l’organisation Cobra la semaine précédente, ils reviendront avec toujours plus d’hommes, d’armes et de véhicules. Aucune explication n’est jamais donnée sur le comment Cobra possède ces vastes ressources ni d’où tout cela provient et en fait aucune explication n’est nécessaire… parce que c’est un dessin animé pour enfants.

Pourtant, un scenario très similiare se déroule dans la réalité et un narratif tout aussi puéril est donné au public à gober afin de cacher d’où les méchants tirent leurs vaste ressources. Aussi, à l’encontre d’un dessin animé pour enfants, ici, une explication véritable est demandée et nécessaire.

La menace du “terrorisme” ou des “islamistes radicaux” comme les politiciens américains et les médias s’en réfèrent, sont devenus dans la vraie vie, tout aussi “dessin animé” que n’est l’organisation Cobra dans la fiction.

Des organisations comme Al Qaïda (AQ) et l’auto-proclamé “État Islamique” (EI) semblent avoir des réserves absolument inépuisables d’argent, d’hommes, de matériel, d’armes et même de véhicules. Ils semblent être capables de transiter au travers des frontières nationales, des mers avec ses combattants, son soutien logistique lourd et ses ressources financières qu’elles ont en quantité industrielle et qui confondraenit d’envie les forces militaires mondiales les plus compétentes.

Ces organisations terroristes, épousant l’idéologie wahabbite émanant des états du Golfe Persique que sont l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, mènent la guerre simultanément en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye, tout en menant des opérations terroristes mondialement de l’Amérique du Nord à l’Europe en passant par l’Eurasie et l’Extrême-orient.

Ils combattent les forces collectives de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah libanais.

Très peu de nations sur terre possèdent les ressources politiques, militaires et financières requises pour créer et maintenir une telle force combattante, et encore moins possèdent la motivation de le faire.

Une interdiction de voyager qui ne s’adresse même pas aux symptômes de l’affaire

Le décret du président américain Donald Trump interdisant l’entrée sur le territoire des Etats-Unis aux ressortissants des pays comme la Syrie, le Soudan, l’Iran, l’Irak, le Yémen, la Libye et la Somalie fut proclamé afin de protéger le peuple américain de ce que le décret affirme être “des attaques terroristes par des citoyens étrangers admis sur le territoire des Etats-Unis.”

Le décret fait spécifiquement référence à l’attaque terroriste du 11 septembre 2001 à New York et à Washington qui tua près de 3000 personnes.

Quoi qu’il en soit, l’interdiction omet en fait toutes les nations d’où sont venus les supposés pirates de l’air en ce 11 septembre 2001: 15 des 19 pirates venaient d’Arabie Saoudite, 2 des Emirats Arabes Unis, 1 d’Egypte et 1 du Liban.

L’attaque du Louvre en France expose l’impotence de l’interdiction de voyager aux Etats-Unis

Des détails récents concernant l’attaque du Louvre en France ont montré que le suspect maintenant identifié comme Abdallah Reda Refai El Hamahmy, est né en Egypte, pas sur la liste du président Trump, qu’il a voyagé par les EAU pour aller en France, pas sur la liste de Trump, et où il a travaillé deux ans comme avocat. Il avait aussi voyagé précédemment en Arabie Saoudite, pas non plus sur la liste, où sa femme et son enfant résident toujours (NdT: tiens, tiens… comme si le mec avait été “radicalisé” en Arabie, par les services saoudiens, commandité sans avoir eu peut-être trop le choix, sa famille demeurant en “otage”… une hypothèse comme une autre…)

Malgré qu’aucun des pays où a voyagé ou résidé le suspect de l’attaque du Louvre ne soit sur la liste du président Trump, celui-ci s’exclamait dans un message posté sur la plateforme Twitter:

Un nouveau terroriste radical musulman a attaqué le Louvre à Paris. Les touristes ont été coincés. France est encore sur le fil du rasoir. AIE DU BON SENS AMERIQUE.

Pourtant, par son “du bon sens” on assume que le président Trump veut dire que les Etats-Unis devraient acquiescer à son décret d’interdiction de voyager vers les USA. Pourtant cette interdiction n’aurait aucunement empêché Abdallah Reda Refai El Hamahmy d’entrer sur le territoire national, d’y trouver un couteau et d’y attaquer toute cible de son choix.

Il doit aussi être noté que les pirates de l’air du 11 septembre en provenance d’Egypte et du Liban, ainsi que le suspect de l’attaque du Louvre, sont tous membres ou furent inspirés par des organisations terroristes financées et politiquement soutenues par l’Arabie Saoudite et ses voisins wahhabites.

En fait, les groupes d’où sont tirés ces terroristes incluent les Frères Musulmans, organisation qui donna naissance à Al Qaïda et un groupe défendu par des intériets politiques américains et européens d’états tentant de démanteler leurs réseaux sous des excuses variées de “liberté d’expression” et de “démocratie”.

En ce sens, les Etats-Unis et l’Europe ne font pas qu’échouer à combattre le terrorisme, mais ils l’entretiennent, l’aident et l’encouragent.

Pourtant, les supporteurs du président Trump maintiennent que la liste incluse dans le décret provient originellement de l’administration Obama et que l’Arabie Saoudite y sera “peut-être” ajoutée plus tard. Des évènements récents suggèrent le contraire.

Des actions valent mieux que des mots

En plus d’avoir omis l’Arabie Saoudite de la liste des nations incluses dans son décret d’interdiction de territoire, le président Trump enverrait le navire de guerre USS Cole au larges des côtes du Yémen afin de fournir une sécurité aux navires saoudiens dans la zone.

Les bateaux de guerre saoudiens ont été ciblés dans la guerre totale que Ryadh mène contre son voisin du Yémen. Le USS Cole est bien sûr le vaisseau qui fut attaqué par AQ en 2000 alors qu’il mouillait à Aden au Yémen. Dix-sept marins américains furent tués. Il est improbable qu’un seul vaisseau américain puisse “protéger” les navires saoudiens, mais cela pourrait bien augmenter la possibilité que les forces yéménites touchent par inadvertance la navire américain dans une tentative de se défendre contre les attaques saoudiennes.

La progression logique des évènements après un tel fait sur un navire américain par les Yéménites serait une implication plus grande des forces américaines dans le conflit au Yémen, du côté de l’Arabie Saoudite, la nation qui “pourrait être ajoutée” à l’interdiction de territoire US “plus tard”…

D’où le terrorisme provient vraiment

Il est très clair que les organisations terroristes, incluant Al Qaïda et l’EIIL/Daesh, citées par Trump comme prétexte de son récent décret, sont des créations et des perpétuations d’une collusion américano-saoudienne. Ils ont créé conjointement une force globale mercenaire qui peut combattre là où leurs forces régulières ne le peuvent pas, utilisant des tactiques et des méthodes à une échelle que même leurs forces commandos secrètes ne pourraient pas ni jamais réaliser.

Et tandis qu’il ne pourrait pas être plus clair que ces organisations terroristes tirent de l’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats Arabes Unis, la somme de leurs ressources politiques, militaires et financières, le président Trump, malgré sa promesse de lutter contre ce terrorisme et de le battre s’est assuré de protéger cette même source de leur pouvoir.

Ce faisant, Trump assure qu’Al Qaïda et l’EIIL/Daesh, à l’instar de la fictive organisation Cobra, réapparaissent chaque semaine qui passe avec toujours plus d’hommes, d’armes et de véhicules et ce nonobstant la branlée qu’ils ont pris la semaine d’avant.

10 février 2017

• L’initiative Decodex du journal Le Monde est-elle sincère ?

Classé dans : Bizarreries météo,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 43

la-chronique-agora.com/decodex-monde-initiative-honnete

LEStmp_9351-FerghaneAzihari-300x300-149850253 NOTES DE FERGHANE AZIHARI

Ferghane Azihari
Le Decodex du Monde est-il une initiative honnête ?

Le Decodex, lancé par Le Monde, est un outil prétendument destiné à nous aider à identifier ce qui relève des vraies et des fausses informations. Dit comme ça, aucun problème me direz-vous. Néanmoins il s’agit là d’une initiative tout à fait discutable puisqu’elle tend à faire croire au public que l’information serait neutre par essence, ce qui n’est pas le cas et ne le sera jamais.

Une information est toujours biaisée : la manipulation consiste à faire croire que ce n’est jamais le cas

L’information est nécessairement biaisée. Notre manière de produire de l’information reflète une certaine perception de la réalité susceptible d’être confrontée à des visions concurrentes. On peut déplorer ce biais et considérer qu’il s’agit – à tort ou à raison – d’une imperfection du marché des idées. Il faut néanmoins avoir la lucidité et l’honnêteté d’admettre cet état de fait.

Ces biais sont particulièrement visibles dans le domaine de la politique où l’usage d’un vocabulaire plutôt qu’un autre traduit déjà une forme de militantisme. L’emploi d’un terme n’est jamais anodin et est nécessairement au service d’une grille de lecture militante susceptible d’être confirmée ou combattue par le choix des mots.

Le vocabulaire politique et la subversion du langage

Prenons l’exemple des politiques monétaires si vous le voulez bien, puisqu’il s’agit là d’un domaine qui sollicite particulièrement notre attention sur ce site. Si demain un gang dans votre quartier vous menace de vous racketter pour avoir sollicité une monnaie autre que celle qu’on vous intimait d’utiliser, il y a de fortes chances que tout le monde crie à l’extorsion.

L’Article 312-1 du Code pénal définit en effet l’extorsion comme : « le fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque. »

Le gang en question serait sans doute réprimé d’une manière ou d’une autre. Pourtant cette extorsion sera rebaptisée « cours légal » par la magie du vocabulaire politique dès lors qu’elle sera pratiquée par une organisation se réclamant du statut « d’Etat ». Le cours légal est le mécanisme par lequel l’Etat vous contraint à utiliser l’euro sous peine de vous infliger une amende (Articles R642-2 et R642-3 du Code pénal).
[NDLR : Savez-vous que certaines pièces en or, et même en argent, ont "cours légal" ? Cette particularité leur confère des propriétés très intéressantes, fiscalement. Avec les incertitudes sur l'euro et le réveil de l'inflation, l'or et l'argent sont promis à une belle hausse en 2017. Encore faut-il savoir quoi acheter. Pour le découvrir, cliquez ici.]

Tout n’est qu’une question de point de vue

Quelle différence entre le cours légal et l’extorsion si ce n’est l’identité de l’organisation à l’oeuvre ? Dans un cas, cette organisation sera investie du monopole de la violence légitime. Dans l’autre, non. Pourtant, nous définissons ces phénomènes identiques avec deux mots différents dans les médias. Dans un cas, l’usage de la notion de cours légal traduira la volonté de légitimer une organisation tandis que l’extorsion sera réservée aux organisations dont on nie toute légitimité à porter atteinte aux biens d’autrui.

Tout l’aspect malhonnête du Decodex réside justement dans la négation du biais inhérent à la production de l’information en proclamant que les médias mainstream seraient nécessairement plus fiables que les magazines moins orthodoxes, ce qui reste à démontrer.

Les médias mainstream : une confiance en chute libre

Le Decodex apparaît en effet à un moment où beaucoup se tournent vers des médias dits alternatifs en réaction à la défiance grandissante que suscite la presse traditionnelle. L’enquête annuelle réalisée début janvier par l’institut Kantar pour le quotidien La Croix révèle ainsi que 67% des sondés pensent que les journalistes ne sont pas indépendants du pouvoir et des pressions politiques.

Comment infirmer ces soupçons quand la presse – quatrième pouvoir auto-proclamé – est généreusement financée par la même organisation contre laquelle elle est censée nous protéger en nous délivrant des informations susceptibles d’encourager l’exercice de notre esprit critique ?

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Source : Ministère de la culture

Plutôt que de verser dans l’arrogance, nos journalistes subventionnés devraient s’interroger sur leur rôle dans le délitement de la confiance du public envers la presse traditionnelle et les partis de gouvernement.

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