27 décembre 2021

¤ La démocratie formelle. Nous vivons dans une société technotronique de crise de type hyp(n)ocrite mafieux

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24 mars 2014

¤ « Golden Holocaust » de Robert N. Proctor, ou les détails du complot mondial des cigarettiers

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Source : http://www.liberation.fr/societe/2014/03/17/comment-les-cigarettiers-ont-roule-le-monde-entier_987837

Comment les cigarettiers ont roulé le monde entier

ERIC FAVEREAU 17 MARS 2014 À 20:46
Au cours du XXe siècle, la cigarette est devenue un objet de masse.

Au cours du XXe siècle, la cigarette est devenue un objet de masse. (Photo Pierre Andrieu. AFP)

Dans son livre «Golden Holocaust», l’Américain Robert N. Proctor démonte, des millions de documents à l’appui, des décennies de stratégies assassines.

«C’était en 1970, j’avais 16 ans, et nous avions été conviés au lycée dans l’auditorium pour écouter un représentant de l’industrie du tabac… Son message était clair : fumer, ce n’est pas pour les jeunes, c’est un choix d’adulte, répétait-il. Fumer, c’était comme boire, conduire ou faire l’amour… Notre tour viendrait plus tard.» Un exemple parmi d’autres du magnifique savoir faire de «Big Tobacco». Ou comment donner envie de fumer sans en avoir l’air.

Mais, voilà, l’un des lycéens qui écoutait ce jour-là est peut-être resté un enfant. Robert N. Proctor est, en tout cas, devenu professeur d’histoire des sciences à l’Université de Stanford, à San Francisco. Et il vient d’achever un voyage aussi passionnant que terrifiant dans Golden Holocaust, démontant l’ahurissante escroquerie de la… cigarette. Sept cents pages qui provoquent de l’effroi. Comme un réquisitoire sans appel.

Publié il y a deux ans aux Etats-Unis, ce document sort cette semaine aux Editions des Equateurs, grâce à la Mutualité française. Avec une question qui court tout au long de cette enquête : «Comment sommes-nous entrés dans ce monde où des millions d’individus meurent d’avoir fumé, pendant que la majorité des hommes et des femmes qui sont au pouvoir ferment les yeux ? Comment l’industrie du tabac a-t-elle réussi à s’attirer les bonnes grâces des gouvernements et à faire de la défense de la liberté le socle de sa rhétorique ?» En écho, ces chiffres : chaque année, il se fume 6 000 milliards de cigarettes, ce qui équivaut à une cigarette de plus de 480 millions de kilomètres de long, avec au final 60 000 tonnes de goudron au fond des poumons des fumeurs. D’autres chiffres ? 150 millions de Chinois vont mourir à cause du tabac, on estime que 100 millions de personnes en sont mortes au XXe siècle. La cigarette pourrait encore faire un milliard de morts au XXIe siècle si rien ne change.

Tous ces faits et méfaits sont en partie connus. Mais l’énorme nouveauté de ce travail c’est que Robert N. Proctor a eu accès à des millions de données. On s’en souvient peu de ce côté-ci de l’Atlantique, mais en 1998 un accord (le Master Settlement Agreement) avait clos, aux Etats-Unis, les poursuites engagées par 46 Etats américains contre les cigarettiers. Cet accord comprenait un volet financier (188 milliards d’euros d’indemnisations aux fumeurs, échelonnés sur deux décennies), mais il ordonnait aussi la mise dans le domaine public des secrets de l’industrie.

Encore fallait-il s’y plonger. Des millions de documents, recouvrant plus de cinq décennies, ont été exhumés des armoires des grands cigarettiers et confiés à l’Université de Californie à San Francisco, chargée de bâtir la Legacy Tobacco Documents Library. Soit 13 millions de documents. C’est à partir de ces archives que Robert N. Proctor a construit son histoire globale de la cigarette. Reconstituant, pour reprendre le sous-titre de son ouvrage : «La conspiration des industriels du tabac».

L’ÉTINCELLE DES ALLUMETTES

On attaque par l’histoire. Ou comment la cigarette, guère répandue avant le XXe siècle, est devenue un objet de masse. Avant, il y avait la pipe surtout, les cigares aussi, et le tabac à rouler pour le petit peuple. Robert N. Proctor pointe avec méticulosité tous les épisodes et rouages qui, à la fin du XIXe-début du XXe, vont construire ce succès commercial unique.

D’abord, il y a «l’invention du séchage à chaud, qui va rendre l’inhalation de la fumée possible». Le goût s’impose, et surtout la dépendance. Mais cela ne suffit pas : pour fumer, il faut du feu. «L’invention des allumettes» ouvre la voie d’une consommation de masse, d’autant que parallèlement se met en place «la mécanisation de la fabrication» de la cigarette.

Ensuite, la constitution d’un couple infernal, pouvoirs publics-industriels. «La taxation du tabac par les gouvernements va rendre les Etats de plus en plus complices», note l’auteur.

Les guerres, enfin, vont devenir l’aubaine des cigarettiers. «Avant la guerre de 14, la cigarette était un luxe de marginaux, la guerre a légitimé la cigarette…» C’est la cigarette du combattant : magnifique changement d’image. «Les chiffres sont éloquents. Aux Etats-Unis, la consommation de cigarettes par personne a plus que triplé de 1914 à 1919, passant de 105 à 505 par an. Puis entre 1935 et 1945, elle a encore doublé.» La cigarette est alors distribuée partout, les grandes firmes se servent de cette population captive pour s’imposer.

DES PAQUETS DANS LE PLAN MARSHALL

Non sans effroi, l’auteur détaille comment le fameux plan Marshall, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, devient une magnifique opportunité d’exporter la cigarette. «Entre 1947 et 1951, la valeur totale des biens expédiés vers le continent, par le biais du plan Marshall, atteignit quelque 13 milliards de dollars… dont un milliard grâce au tabac. Près d’un tiers des financements liés à l’alimentation dans le plan est affecté au tabac.» Comme le note Robert N. Proctor, il n’y avait pourtant eu «aucune demande des Européens».

Le génie du marketing a parachevé l’affaire. «Toutes les grandes avancées de la publicité ont été inventées puis lancées par les fabricants de tabac», assure l’auteur. La machine hollywoodienne serviront de formidables vecteurs. «Les studios négociaient directement les contrats avec les cigarettiers.» (more…)

4 juin 2013

¤ Politique et société : Le leurre et l’escroquerie du marxisme, capitalisme d’état au service de l’oligarchie…(Emma Goldman, 1935)

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¤ Politique et société : Le leurre et l’escroquerie du marxisme, capitalisme d’état au service de l’oligarchie…(Emma Goldman, 1935) dans Dossiers clos emmagoldman2-189x300source : http://resistance71.wordpress.com/2013/05/30/politique-et-societe-le-leurre-et-lescroquerie-du-marxisme-capitalisme-detat-au-service-de-loligarchie/

Cet excellent essai d’Emma Goldman en relation directe avec ce que nous disions dans l’article précédent sur la clique Rockefeller/Kissingerencourageant la Chine « communiste » et leur pays du goulag levant à œuvrer pour un Nouvel Ordre Mondial.

– Résistance 71 –

Le Communisme n’existe pas en Russie

Emma Goldman (1935)

BOLCHEVISME = COMMUNISME ?

Le mot communisme est maintenant sur toutes les lèvres. Certains en parlent avec l’enthousiasme exagéré des néophytes, d’autres le craignent et le condamnent comme une menace sociale. Mais je suis presque sûre que ni ses admirateurs — la grande majorité d’entre eux — ni ceux qui le dénoncent n’ont une idée très claire de ce qu’est vraiment le «communisme» à la sauce bolchevik.

Si l’on veut en donner une définition très générale, le communisme représente un idéal d’égalité et de fraternité humaine: il considère l’exploitation de l’homme par l’homme comme la source de tout esclavage et de toute oppression. L’inégalité économique conduit à l’injustice sociale et est l’ennemie du progrès moral et intellectuel.

Le communisme vise à créer une société où les classes seront abolies, où sera instaurée la propriété commune des moyens de production et de distribution. L’homme ne pourra jouir de la liberté, de la paix et du bien-être que dans une communauté sans classes et solidaire.

Mon objectif initial, en écrivant cet article, était de comparer l’idéal communiste avec la façon dont il est appliqué en URSS, mais je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une tâche impossible. En réalité, le communisme n’existe pas en Russie. Pas un seul principe communiste, pas un seul élément de ses enseignements n’est appliqué par le Parti communiste dans ce pays.emmagoldman3-221x300 dans Outils/Bon à savoir

Aux yeux de certains, ma position semblera totalement absurde; d’autres penseront que j’exagère grossièrement. Cependant je suis sûre qu’un examen objectif de la situation russe actuelle convaincra le lecteur honnête que je dis la vérité.

Intéressons-nous d’abord à l’idée fondamentale qui sous-tend le prétendu «communisme» des bolcheviks. Leur idéologie ouvertement centraliste, autoritaire, est fondée presque exclusivement sur la coercition et la violence étatiques. Loin d’être fondé sur la libre association, il s’agit d’un communisme étatique obligatoire. On doit garder cela en mémoire si l’on veut comprendre la méthode utilisée par l’État soviétique pour appliquer ses projets et leur donner un petit air «communiste».

NATIONALISATION OU  SOCIALISATION ?

La première condition pour que se réalise le communisme est lasocialisation des terres, des outils de production et de la distribution. On socialise la terre et les machines, pour qu’elles soient utilisées par des individus ou des groupes, en fonction de leurs besoins. En Russie, la terre et les moyens de production ne sont pas socialisés maisnationalisés. Le terme de nationalisation est trompeur, car ce mot n’a aucun contenu. En réalité, la richesse nationale n’existe pas. La «nation» est une entité trop abstraite pour «posséder» quoi que ce soit. Soit la propriété est individuelle, soit elle est partagée par un groupe d’individus; elle repose toujours sur une réalité quantitativement définissable.

Lorsqu’un bien n’appartient ni à un individu, ni à un groupe, il est ou nationalisé ou socialisé. S’il est nationalisé, il appartient à l’État; en clair, le gouvernement en a le contrôle et peut en disposer selon son bon plaisir. Mais si un bien est socialisé, chaque individu y a librement accès et peut l’utiliser sans l’ingérence de qui que ce soit.

En Russie, ni la terre, ni la production, ni la distribution ne sont socialisées. Tout est nationalisé et appartient au gouvernement, exactement comme la Poste aux États-Unis ou les chemins de fer en Allemagne ou dans d’autres pays européens. Ce statut n’a absolument rien de communiste.

La structure économique de l’URSS n’est pas plus communiste que la terre ou les moyens de production. Toutes les sources d’existence sont la propriété du gouvernement central; celui-ci dispose du monopole absolu du commerce extérieur; les imprimeries lui appartiennent: chaque livre, chaque feuille de papier imprimé est une publication officielle. En clair, le pays et tout ce qu’il contient sont la propriété de l’État, comme cela se passait auparavant, au temps des tsars. Les quelques biens qui ne sont pas nationalisés, comme certaines vieilles maisons délabrées à Moscou, par exemple, ou de petits magasins miteux disposant d’un misérable stock de cosmétiques, sont uniquement tolérés : à tout moment le gouvernement peut exercer son droit indiscuté à s’en saisir par simple décret.

Une telle situation relève du capitalisme d’État, mais il serait extravagant d’y déceler quoi que ce soit de communiste. (more…)

22 octobre 2010

¤ Pour une éjection avec pertes et fracas et un curage en profondeur de notre société intoxiquée

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en 2012 !

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