28 janvier 2022

Un appel à témoins lancé par un groupe de Gardois pour recenser les effets secondaires du vaccin

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Santé – Sciences

Un appel à témoins lancé par un groupe de Gardois pour recenser les effets secondaires du vaccin

Mercredi 26 janvier 2022 à 23:27 – Par Juliette Pierron, France Bleu Gard Lozère

Nîmes

Source : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/un-appel-a-temoins-lance-par-un-groupe-de-gardois-pour-recenser-les-effets-secondaires-du-vaccin-1643235274

Vous avez peut-être aperçu l’un des cinq panneaux publicitaires pour un appel à témoins sur les effets secondaires du vaccin contre le Covid-19 à Nîmes. Initiative prise il y a une semaine par un groupe de Gardois sceptiques sur les informations relayées par le gouvernement sur la vaccination.

L’un des cinq panneaux d’affichages à Nîmes, au rond-point du Jardiland.

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L’un des cinq panneaux d’affichages à Nîmes, au rond-point du Jardiland. © Radio France – Juliette Pierron

Depuis une semaine, cinq panneaux publicitaires à Nîmes, notamment sur la route d’Arles ou au rond-point du Jardiland posent cette question : « Victime d’effets secondaires de la vaccination contre la Covid-19 ? » et donnent une réponse « Signalez-vous ! », suivie d’une adresse e-mail.

Une initiative prise par un groupe de Gardois sceptiques sur la vaccination et les informations relayés par le gouvernement à propos des effets secondaires.

« Les vraies informations ne viennent pas jusqu’à nous. »

Devant l’affiche quatre par trois, Alain qui habite le quartier s’arrête perplexe :  « C’est orienté ! C’est fait par un particulier pour alimenter un sentiment antivax. » Il doute du fondement scientifique de cette appel à témoins : « N’importe qui peut répondre n’importe quoi, moi je peux écrire que j’ai vomi trois jours après le vaccin et voilà ».

Michel, un autre passant, n’est pas d’accord. Pour lui, c’est une bonne initiative : « Vu que de toute façon , à la télé, ils ne nous donneront jamais les vraies informations, il faut bien que quelqu’un le fasse. »

Le manque voire la rétention d’informations de la part du gouvernement,  c’est aussi l’argument dugroupe de Gardois à l’origine de cette affichage. Anonymes, ensemble, ils ont nommé leur initiative l’ANRES, Agence nationale de référencement des effets secondaires.

L’un d’entre eux, chef d’entreprise près de Nîmes, explique les motivations de cet entité : « On a un évidemment un doute sur le niveau d’informations auquel on a accès. Je ne dis pas qu’on est entourés de mensonges, je dis juste que nous ne savons pas. Donc ça nous oblige à passer à l’action. Si la vérité ne vient pas à nous, il faut qu’on aille la chercher. »

« Des menstruations déréglées et des problèmes cardiaques »

Alors que les affichages ne sont en place que depuis quelques jours, le groupe a reçu beaucoup de mails. Sans préciser combien exactement, le chef d’entreprise gardois affirme : « on a même reçu des mails de Suisse et d’Italie ».

Avec l’aide d’un médecin qui fait partie de leur groupe, le groupe a identifié deux effets secondaires très souvent cités dans les témoignages : « D’abord il y a les problèmes de menstruations chez les femmes : des règles abondantes qui ne s’arrêtent pas pendant plusieurs mois ou alors plus rien du tout. Ensuite, les problèmes cardiaques, notamment les AVC. »

Selon la préfecture du Gard, cet affichage n’a rien d’illégal, pas d’incitation à la haine ni à la violence.

La question se pose surtout de savoir comment le groupe va utiliser les données personnelles recueillies. « Nous avons un juriste dans l’équipe qui nous aide à tout faire dans les règles », assure le chef d’entreprise gardois.

Dans les prochains jours, il confirme qu’un site internet de l’ANRES va être créé et que d’autres affichages vont fleurir un peu partout en France.

Coronavirus Covid-19

Gouvernement

Pass vaccinal

Santé publique

Juliette Pierron

France Bleu Gard Lozère

25 mars 2021

∆ Nourriture contaminée, origine douteuse, faux bio, Foodwatch dénonce la fraude alimentaire et demande aux autorités d’agir

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Source : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/nourriture-contamin%c3%a9e-origine-douteuse-faux-bio-foodwatch-d%c3%a9nonce-la-fraude-alimentaire-et-demande-aux-autorit%c3%a9s-dagir/ar-BB1eWdDd?ocid=ACERDHP15&li=AAaCKnE 

France Info – Jeudi 25 mars 2021

« Face à l’ampleur des fraudes alimentaires, l’opacité de nos autorités françaises est insupportable », dénonce Ingrid Kragl, la directrice de l’information de cette association.

Faux Bio Pommes

En France, une épice sur deux est frauduleuse, selon Foodwatch, 43 % des miels présentent des défauts de composition, de qualité ou sont faussement étiquetés français. Un produit bio sur huit contrôlé en France « n’est pas aussi bio qu’il le prétend« , et ce chiffre « monte même jusqu’à un produit bio contrôlé sur trois » dans les Alpes-Maritimes, assure l’association. Côté volailles, environ un vendeur sur deux « triche, notamment sur les labels de qualité fermier, AOP, IGP, label rouge« .

Selon la Commission européenne, les pertes pour l’industrie liées à ces fraudes alimentaires sont estimées à environ 30 milliards d’euros chaque année, rappelle Foodwatch qui publie ce jeudi 25 mars Manger du vrai pour du faux. Les scandales de la fraude alimentaire (éditions Robert Laffont).

© Fournis par franceinfo

Les autorités « complaisantes »

Par le biais d’une pétition, Foodwatch interpelle les ministres de l’Économie et de l’Agriculture et leur demande d’ »agir pour assurer une meilleure prévention de ces fraudes et plus de transparence sur les informations dont les autorités de contrôle disposent« . « Face à l’ampleur des fraudes alimentaires, l’opacité de nos autorités françaises – qui sont, sinon complices, complaisantes avec les contrevenants – est insupportable« , souligne l’auteure du livre, Ingrid Kragl. La France ne met par ailleurs pas les moyens nécessaires pour lutter contre ce fléau, selon l’association, qui indique que 400 postes ont été perdus en 10 ans à la répression des fraudes.

31 octobre 2020

∆ « La question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement »

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Source : https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement

  • Virologie – Article

« La question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement »
27.10.2020, par Yaroslav Pigenet

Mis à jour le 28.10.2020

Microscopic close-up of the covid-19 disease. Blue Coronavirus illness spreading in body cell. 2019-nCoV analysis on microscope level 3D rendering

Microscopic close-up of the covid-19 disease. Blue Coronavirus illness spreading in body cell. 2019-nCoV analysis on microscope level 3D rendering

Vue d’artiste de coronavirus
Sdecoret/Stock.Adobe.com

Près d’un an après que l’on a identifié le coronavirus SARS-CoV-2, les chercheurs n’ont toujours pas déterminé comment il a pu se transmettre à l’espèce humaine. Le virologue Étienne Decroly fait le point sur les différentes hypothèses, dont celle de l’échappement accidentel d’un laboratoire.

Tandis qu’on assiste à une course de vitesse pour la mise au point de vaccins ou de traitements, pourquoi est-il si important de connaître la généalogie du virus qui provoque la pandémie de Covid-19 ?
Étienne Decroly1 : SARS-CoV-2, qui a rapidement été identifié comme le virus à l’origine de la Covid-19 est, après le SARS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012, le troisième coronavirus humain responsable d’un syndrome respiratoire sévère à avoir émergé au cours des vingt dernières années. On connaît désormais bien cette famille de virus qui circulent principalement chez les chauves-souris, et dont le transfert zoonotique provoque épisodiquement des épidémies chez l’humain. Il est donc crucial de comprendre comment ce virus a passé la barrière d’espèce et est devenu hautement transmissible d’homme à homme. L’étude des mécanismes d’évolution et des processus moléculaires impliqués dans l’émergence de ce virus pandémique est essentielle afin de mieux nous prémunir des émergences potentielles de ces virus, et pour élaborer des stratégies thérapeutiques et vaccinales.

Dès les premières semaines de la pandémie, alors qu’on ne savait encore pas grand-chose du virus, sa probable origine animale a très vite été pointée. Pourquoi a-t-on d’emblée privilégié cette piste, et a-t-elle été confirmée depuis ?

É. D. L’origine zoonotique des coronavirus, qui infectent près de 500 espèces de chauves-souris, était déjà bien documentée à partir des émergences précédentes. Dans la nature, des populations de chauves-souris partagent les mêmes grottes, et différentes souches virales peuvent alors infecter simultanément le même animal, ce qui favorise les recombinaisons génétiques entre virus et leur évolution. Certaines souches sont parfois aptes à franchir la barrière d’espèce.

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Groupe de chauves-souris dans une grotte de Birmanie. Près de 500 espèces de chauves-souris sont infectées par les coronavirus.
Ye Aung THU / AFP

En comparant les séquences génomiques d’échantillons viraux de différents malades infectés par SARS-CoV-2, on a observé un taux d’identité de 99,98 %, ce qui montrait que cette souche virale avait émergé très récemment chez l’humain. On a par ailleurs rapidement découvert que ce génome était à 96 % identique à celui d’un virus de chauve-souris (RaTG13) collecté en 2013 à partir de fèces de l’animal et dont les séquences ne sont connues que depuis le mois de mars 2020. Nous avons par ailleurs remarqué qu’une séquence de ce génome était totalement identique à un fragment de 370 nucléotides séquencé dès 2016 à partir d’échantillons collectés en 2013 dans une mine de la province du Yunnan, où trois mineurs avaient succombé à une pneumonie sévère.
SARS-CoV-2 ne descend pas de souches humaines connues et n’a acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel.

En outre, en analysant les séquences des autres coronavirus humains connus, on ne relève que 79 % d’identité génétique entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, et seulement 50 % en ce qui concerne MERS-CoV. Pour faire bref, le SARS-CoV-2 est génétiquement plus proche de souches virales qui ne se transmettaient jusqu’alors qu’entre chauves-souris. Il ne descend pas de souches humaines connues et n’a acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel qui est probablement la chauve-souris.

S’il est établi que la Covid-19 nous vient de la chauve-souris, pourquoi son origine reste-elle l’objet de controverses ?

É. D. Aucune épidémie liée à la transmission directe de la chauve-souris à l’homme n’ayant été démontrée à ce jour, on pense que la transmission à l’humain doit plutôt s’effectuer via une espèce hôte intermédiaire dans laquelle les virus peuvent évoluer puis être sélectionnés vers des formes susceptibles d’infecter des cellules humaines. Afin d’identifier cette espèce intermédiaire, on examine habituellement les relations phylogénétiques entre le nouveau virus et ceux provenant d’espèces animales vivant près de la région d’émergence ; c’est cette méthode qui a permis d’établir que la civette a été probablement l’hôte intermédiaire du SARS-CoV au début des années 2000, et le dromadaire celui du MERS-CoV dix ans plus tard. La découverte dans le génome de coronavirus infectant des pangolins d’une courte séquence génétique codant pour le domaine de reconnaissance du récepteur ACE-2, apparenté à celle qui permet à SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules humaines, a un temps fait penser qu’on tenait un possible hôte intermédiaire, mais le restant de son génome est trop distant du SARS-CoV-2 pour être un ancêtre direct.

(CHINA OUT NO INTERNET) A Chinese policeman watches over a civet cat captured in the wild by a farmer in Wuhan, central China's Hubei province 26 May 2003.  The Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) epidemic could lead to a mass slaughter of civet cats and raccoon dogs, which were named as likely suspects in the epidemic, on breeding farms, a fate identical to that which befell chickens in Hong Kong during the "bird flu" epidemic that erupted in the former British colony in the late 1990s.    (CHINA OUT NO INTERNET)     AFP PHOTO (Photo by - / AFP)

(CHINA OUT NO INTERNET) A Chinese policeman watches over a civet cat captured in the wild by a farmer in Wuhan, central China’s Hubei province 26 May 2003. The Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) epidemic could lead to a mass slaughter of civet cats and raccoon dogs, which were named as likely suspects in the epidemic, on breeding farms, a fate identical to that which befell chickens in Hong Kong during the « bird flu » epidemic that erupted in the former British colony in the late 1990s. (CHINA OUT NO INTERNET) AFP PHOTO (Photo by – / AFP)

Une civette vendue sur le marché de Wuhan en 2003. Cette espèce a probablement été l’hôte intermédiaire du SARS-CoV émergé au début des années 2000.
AFP PHOTO

SARS-CoV-2 aurait ainsi pu résulter de recombinaisons multiples entre différents CoV circulant chez le pangolin et la chauve-souris, ce qui aurait conduit à une adaptation ayant rendu possible la transmission du virus à l’humain. La pandémie de Covid-19 proviendrait secondairement du contact avec l’hôte intermédiaire, éventuellement vendu sur le marché de Wuhan. Cette hypothèse pose cependant de nombreux problèmes. Tout d’abord à cause de la géographie : les échantillons viraux de chauves-souris ont été recueillis dans le Yunnan, à près de 1 500 km du Wuhan où a éclaté la pandémie. Ensuite pour une raison écologique : chauves-souris et pangolins évoluent dans des écosystèmes différents et on se demande à quelle occasion leurs virus auraient pu se recombiner. Et surtout, on note que le taux d’identité entre les séquences de SARS-CoV-2 et celles issues du pangolin n’atteint que 90,3 %, ce qui est bien inférieur aux taux habituellement observés entre les souches infectant l’humain et celles infectant l’hôte intermédiaire. Par exemple, le génome du SARS-CoV et celui de la souche de civette dont il descendait partagent 99 % d’identité.

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette séquence de reconnaissance du récepteur cellulaire et le mécanisme d’entrée du virus dans les cellules ?

É. D. Il faut pour cela revenir aux caractéristiques biologiques des coronavirus. Leur génome contient un gène S codant pour la protéine Spike, qui entre dans la composition de l’enveloppe du virus et donne aux coronavirus leur forme typique de couronne. La protéine Spike joue un rôle fondamental dans la capacité d’infection du virus car elle contient un domaine, appelé RBD, qui a pour caractéristique de se lier spécifiquement à certains récepteurs (ACE2) situés à la surface des cellules infectables : c’est l’établissement de cette liaison qui favorise ensuite la pénétration du virus dans la cellule. L’affinité du domaine RBD pour les récepteurs ACE2 d’une espèce donnée est un facteur déterminant de la capacité d’infection du virus de cette espèce. Chez l’humain, ce récepteur est largement exprimé et on le retrouve par exemple à la surface des cellules pulmonaires ou intestinales.

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Visualisation d’un virion SARS-CoV-2 en train d’infecter une cellule en se liant à son récepteur ACE2 (en jaune)
A. Dommer, L. Casalino, Z.Gaieb, E. P. Barros, R. Amaro/ Amaro Lab – UC San Diego

C’est en analysant les bases de données de coronavirus qu’il a été possible d’identifier que la séquence génétique codant pour le domaine RBD du SARS-CoV-2 était très proche de celle du coronavirus infectant le pangolin. Cette observation suggère que la protéine Spike du CoV infectant le pangolin a une bonne affinité pour le récepteur ACE2 humain, ce qui aurait pu permettre au virus de pangolin d’infecter plus efficacement les cellules humaines que le virus de chauves-souris. Toutefois, pour les raisons déjà évoquées, une majorité de chercheurs estiment désormais que le pangolin n’a probablement pas joué de rôle dans l’émergence de SARS-CoV2. L’hypothèse actuellement privilégiée est qu’il s’agit plutôt d’une évolution convergente et indépendante du domaine RBD dans les deux lignées virales.

Y a-t-il des indices pointant vers d’autres candidats au rôle d’hôte intermédiaire ?

É. D. Dans les zoonoses, les hôtes intermédiaires se retrouvent généralement parmi les animaux d’élevage ou sauvages en contact avec les populations. Or, en dépit des recherches de virus dans les espèces animales vendues sur le marché de Wuhan, aucun virus intermédiaire entre RaTG13 et le SARS-CoV-2 n’a pu être identifié à ce jour. Tant que ce virus intermédiaire n’aura pas été identifié et son génome séquencé, la question de l’origine de SARS-CoV-2 restera non résolue. Car en l’absence d’éléments probants concernant le dernier intermédiaire animal avant la contamination humaine, certains auteurs suggèrent que ce virus pourrait avoir franchi la barrière d’espèce à la suite d’un accident de laboratoire ou être d’origine synthétique.

Pangolin à longue queue (Manis tetradactyla) roulé en boule dans les mains d'un braconnier, Mangamba, Cameroun

Pangolin à longue queue (Manis tetradactyla) roulé en boule dans les mains d’un braconnier, Mangamba, Cameroun

Pangolin à longue queue (Manis tetradactyla) roulé en boule dans les mains d’un braconnier.
Fabian von Poser / imageBROKER / Biosphoto
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Vous pensez que le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ?

É. D. On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce. Toutefois, pour l’instant, les analyses fondées sur la phylogénie des génomes complets de virus ne permettent pas de conclure définitivement quant à l’origine évolutive du SARS-CoV-2.

On dispose de trois grands types de scénarii pour expliquer comment SARS-CoV-2 a acquis son potentiel épidémique. Premièrement, il s’agit d’une zoonose. La Covid-19 est due au franchissement récent de la barrière d’espèce par le coronavirus. Dans ce cas, on doit retrouver un virus plus proche que RaTG13 dans une espèce domestique ou d’élevage. Pour rappel, ce n’est toujours pas le cas.
Deuxième scénario, il pourrait également s’agir d’un coronavirus différent de SARS-CoV ou de MERS-CoV, qui se serait adapté à l’humain il y a déjà plusieurs années, qui aurait circulé jusqu’ici à bas bruit, et qu’une mutation récente aurait rendu plus transmissible d’homme à homme. Pour étayer ce cas de figure, il faudrait pouvoir analyser les échantillons viraux de personnes décédées de pneumonies atypiques dans la zone d’émergence avant le début de la pandémie.
Enfin, il reste la possibilité que SARS-CoV-2 descende d’un virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à d’autres espèces au cours d’études sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement.

Cette dernière hypothèse ne risque-t-elle pas de conforter les discours complotistes sur la pandémie de Covid-19 ?

É. D. Étudier l’origine de SARS-CoV-2 est une démarche scientifique qui ne peut être assimilée à une thèse complotiste. De plus, j’insiste sur le fait que, tant qu’on n’aura pas trouvé l’hôte intermédiaire, cette hypothèse d’un échappement accidentel ne peut être écartée par la communauté scientifique.

À ce jour, les études scientifiques n’ont apporté aucun élément définitif qui démontrerait cette hypothèse ; il n’en demeure pas moins que des analyses plus approfondies sont nécessaires pour trancher. La question de l’origine naturelle ou synthétique du SARS-CoV-2 ne doit pas dépendre d’un agenda politique ou de logiques de communication. Elle mérite d’être examinée à la lumière des données scientifiques à notre disposition.
L’étude des mécanismes d’évolution impliqués dans l’émergence de ce virus est essentielle pour élaborer des stratégies thérapeutiques et vaccinales.

Nos hypothèses doivent également tenir compte de ce qu’il est actuellement possible de réaliser dans les laboratoires de virologie ; et du fait que dans certains laboratoires, la manipulation du génome de virus potentiellement pathogènes est une pratique courante, notamment pour étudier les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèces.

Justement, de nombreux sites complotistes se réfèrent aux affirmations de Luc Montagnier qui explique que SARS-CoV-2 serait une chimère virale créée dans un laboratoire chinois entre un coronavirus et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Cette théorie est-elle sérieuse ?
E. D. Elle n’est en tout cas plus considérée comme telle par les spécialistes, qui en ont réfuté les principales conclusions. Néanmoins, elle part d’une observation tout à fait sérieuse et importante pour la compréhension du mécanisme d’infection de SARS-CoV-2 : Il a été découvert que le gène codant la protéine Spike contient quatre insertions de courtes séquences que l’on ne retrouve pas chez les CoV humains les plus proches génétiquement. Ces insertions confèrent probablement des propriétés remarquables à la protéine Spike de SARS-CoV-2. Des études structurales indiquent que les trois premières insertions sont localisées sur des domaines exposés de la protéine S et jouent donc probablement un rôle dans l’échappement du virus au système immunitaire de l’hôte.

La quatrième insertion est plus récente et fait apparaître un site sensible aux furines, des enzymes protéases produites par les cellules de l’hôte. Il est aujourd’hui clairement démontré que le clivage de Spike par les furines induit un changement de conformation favorisant la reconnaissance du récepteur cellulaire ACE2. S’interrogeant sur l’origine de ces insertions, des chercheurs ont affirmé dans une prépublication qu’au niveau de ces séquences, la protéine Spike de SARS-CoV-2 présenterait des similarités troublantes avec des séquences de fragments du virus VIH-1. Très critiqué pour ses faiblesses méthodologiques et ses erreurs d’interprétation, l’article a été retiré du site bioRxiv.

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Visualisations de la protéine Spike (S) du SARS-CoV-2 recouverte de glycoprotéines (à droite) ou « nue » (à gauche).
©L. Casalino, Z. Gaieb, A. Dommer, R. Amaro/ Amaro Lab – UC San Diego

Cette hypothèse serait donc restée anecdotique si, en avril 2020, Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour ses travaux sur le VIH, ne l’avait relancée en proclamant que ces insertions ne résulteraient pas d’une recombinaison naturelle ou d’un accident, mais d’un vrai travail de génétique, effectué intentionnellement, vraisemblablement dans le cadre de recherches visant à développer des vaccins contre le VIH. Ces affirmations ont une nouvelle fois été réfutées par des analyses biostatistiques qui ont montré que les séquences similaires entre VIH et SARS-CoV-2 étaient trop courtes (10 à 20 nucléotides sur un génome qui en compte 30 000) et que cette ressemblance était vraisemblablement fortuite.

Cependant, devant la difficulté à comprendre l’origine de ce virus, nous avons conduit des analyses phylogénétiques en collaboration avec des bio-informaticiens et des phylogénéticiens. Leurs résultats montrent que trois des quatre insertions que l’on observe chez le SARS-CoV-2 se retrouvent chacune dans des souches plus anciennes de coronavirus. Notre étude indique de façon certaine que ces séquences sont apparues indépendamment, à différents moments de l’histoire évolutive du virus. Ces données invalident l’hypothèse d’une insertion récente et intentionnelle de ces quatre séquences par un laboratoire.

French virologist and joint recipient of the 2008 Nobel Prize in Medicine, Luc Montagnier speaks during a press conference on vaccines and vaccination, on November 7, 2017 in Paris, as the government plans to make eleven vaccinations for young children compulsory in France from 2018. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

French virologist and joint recipient of the 2008 Nobel Prize in Medicine, Luc Montagnier speaks during a press conference on vaccines and vaccination, on November 7, 2017 in Paris, as the government plans to make eleven vaccinations for young children compulsory in France from 2018. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, lors d’une conférence de presse en 2017, à Paris. Les spécialistes ont réfuté la théorie qu’il a formulée au printemps dernier sur l’origine du virus.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Reste la 4e insertion qui fait apparaître un site de protéolyse furine chez le SARS-CoV-2 absente dans le reste de la famille des SARS-CoV. On ne peut donc pas exclure que cette insertion résulte d’expériences visant à permettre à un virus animal de passer la barrière d’espèce vers l’humain dans la mesure où il est bien connu que ce type d’insertion joue un rôle clé dans la propagation de nombreux virus dans l’espèce humaine.

Comment sortir de cette incertitude ?

É. D. Le génome de SARS-CoV-2 est un puzzle combinatoire et les mécanismes de recombinaison des virus animaux ayant permis une telle émergence demeurent énigmatiques. Pour comprendre sa genèse, il est donc nécessaire d’intensifier la collecte d’échantillons chez des espèces sauvages ou domestiques. L’éventuelle découverte de virus animaux présentant une très forte similarité avec SARS-CoV-2 fournirait un élément décisif pour valider son origine naturelle. Par ailleurs, des analyses bio-informatiques plus poussées pourraient permettre de révéler des traces éventuelles de manipulation génétique, ce qui plaiderait à l’inverse pour une origine expérimentale.

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Représentation schématique d’une partie du génome du SARS-CoV-2
Tammy C. T. Lan et al., bioRxiv; S. Rouskin/Boston University

Quoi qu’il en soit, que ce virus soit ou non d’origine naturelle, le fait même que la question puisse désormais être sérieusement posée nous contraint à une réflexion critique sur les outils et les méthodes de reconstruction de virus actuellement à l’œuvre dans les laboratoires de recherche, et sur leur usage potentiel dans des expériences de « gain de fonction ».

Mais ces outils ne sont-ils pas justement les seuls capables de nous permettre de comprendre et combattre les virus et les épidémies qu’ils entraînent ?

É. D. Certes, mais il faut bien comprendre qu’en quelques années, les paradigmes de la recherche sur les virus ont radicalement changé. Aujourd’hui, obtenir ou faire synthétiser une séquence génétique est à la portée de n’importe quel laboratoire : on peut en moins d’un mois construire de toutes pièces un virus fonctionnel à partir des séquences disponibles dans les bases de données. De plus, des outils de manipulation du génome rapides, bon marché et faciles à utiliser ont été développés. Ces outils permettent de faire des avancées spectaculaires, mais ils démultiplient aussi les risques et la gravité potentielle d’un éventuel accident, notamment lors d’expériences de « gain de fonction » sur des virus à potentiel pandémique.

Même s’il s’avère que la pandémie de Covid-19 est finalement le résultat d’une zoonose « classique », plusieurs incidents ayant conduit à des sorties accidentelles de virus depuis des laboratoires ont été documentés ces dernières années. Un des cas les plus connus concerne le virus Marburg, issu d’une contamination par des singes sauvages. La pandémie grippale de 1977 en est un autre exemple. Des études génétiques récentes suggèrent qu’elle aurait résulté de la sortie de laboratoire d’une souche virale collectée dans les années 1950. Et plus récemment, plusieurs sorties accidentelles de SARS-CoV étudiés dans des laboratoires ont été rapportées dans la littérature, même si elles n’ont heureusement donné lieu à aucune épidémie importante.

Workers are seen next to a cage with mice (R) inside the P4 laboratory in Wuhan, capital of China's Hubei province, on February 23, 2017. - The P4 epidemiological laboratory was built in co-operation with French bio-industrial firm Institut Merieux and the Chinese Academy of Sciences. (Photo by Johannes EISELE / AFP)

Workers are seen next to a cage with mice (R) inside the P4 laboratory in Wuhan, capital of China’s Hubei province, on February 23, 2017. – The P4 epidemiological laboratory was built in co-operation with French bio-industrial firm Institut Merieux and the Chinese Academy of Sciences. (Photo by Johannes EISELE / AFP)

Salle du laboratoire de recherche biologique P4 de Wuhan, construit grâce à une coopération entre l’Institut Mérieux et l’Academie des Science de Chine.
Johannes EISELE / AFP

Les normes internationales imposent que la recherche, l’isolement et la culture de virus à potentiel pandémique, incluant les virus respiratoires, soient réalisés dans des conditions expérimentales sécurisées, avec une traçabilité irréprochable pour éviter toute transmission zoonotique. Toutefois, des accidents peuvent toujours se produire et il est important de se questionner sur la dangerosité potentielle des expérimentations notamment quand elles visent un gain de fonction ou d’infectiosité.

Prônez-vous un moratoire ou une interdiction de ces recherches ?

É. D. Je ne prône pas une interdiction pure et simple ; il ne s’agit pas de stériliser la recherche, mais de questionner plus strictement le rapport bénéfice/risque. Une conférence devrait peut-être être organisée pour évaluer la nécessité d’un moratoire ou d’une réglementation internationale plus adapté ?
Tant qu’on n’aura pas trouvé l’hôte intermédiaire, l’hypothèse d’un échappement accidentel ne pourra être écartée par la communauté scientifique.

Au vu des risques infectieux que les techniques d’étude des virus nous font aujourd’hui courir, la société civile et la communauté scientifique doivent au plus vite s’interroger sur la pratique d’expériences de gain de fonction et d’adaptation artificielle de souches virales dans des hôtes animaux intermédiaires. En 2015, conscientes de ce problème, les agences fédérales américaines avaient gelé le financement de toute nouvelle étude impliquant ce type d’expériences. Ce moratoire a pris fin en 2017. Ces pratiques à haut risque devraient, à mon sens, être repensées et encadrées au niveau international par des comités d’éthiques.

Enfin, les chercheurs de ces domaines doivent également mieux prendre en compte leur propre responsabilité dès lors qu’ils ont conscience des dangers éventuels que peuvent générer leurs travaux. Des stratégies expérimentales alternatives existent souvent pour atteindre les objectifs tout en limitant fortement les risques expérimentaux.

N’est-ce pas déjà le cas ?

É. D. En théorie, oui. Dans la réalité, on est souvent loin du compte, notamment car nous, les scientifiques, sommes insuffisamment formés sur ces questions. Et parce que le climat de compétition qui baigne le monde de la recherche engendre de l’expérimentation rapide et tous azimuts, sans réflexion approfondie sur ces questions d’éthique ou la dangerosité potentielle de leurs travaux.

Dans mes cours consacrés à l’ingénierie virale, j’ai l’habitude de présenter à des étudiants de Master cet exercice théorique : je leur demande d’imaginer un procédé procurant au virus VIH la capacité d’infecter n’importe quelle cellule de l’organisme (pas seulement les lymphocytes). Ces étudiants sont brillants, et la plupart sont en mesure de me proposer des méthodes efficaces, conduisant à la construction de virus chimériques potentiellement dangereux. Je donne ce cours depuis une dizaine d’années et les étudiants s’attachent exclusivement à l’efficacité de la méthode sans s’interroger une seconde sur les conséquences potentielles de leurs mises en œuvre.

L’objectif pédagogique que je poursuis est de les sensibiliser à ces problématiques et de leur montrer qu’on peut dans bien des cas construire des systèmes expérimentaux tout aussi efficaces et permettant de mieux contrôler les risques biologiques. il faut intervenir dès la formation, en formant les futurs biologistes à toujours questionner le risque et la pertinence sociétale de leurs travaux, aussi novateurs soient-ils. ♦

Pour en savoir plus:

Retrouver les origines du SARS-COV-2 dans les phylogénies de coronavirus : https://www.medecinesciences.org/fr/articles/medsci/full_html/2020/07/msc200195/msc200195.html

E. Sallard, et al. Médecine/sciences, 36 (8-9), 783-796 (2020).

Notes

1.
Directeur de recherche au CNRS au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques (CNRS/Aix-Marseille Université), membre de la Société française de virologie.

26 mars 2019

Médias et violences policières : aux sources du « journalisme de préfecture »

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 51

Source : https://www.acrimed.org/Medias-et-violences-policieres-aux-sources-du

par Frédéric LemairePauline Perrenot, Lundi 25 Mars 2019

Le « journalisme de préfecture » recouvre un ensemble de réflexes et de pratiques médiatiques qui conduisent à relayer, sans aucun recul, le discours « officiel » (celui des autorités, de la police ou de la justice) à propos d’opérations de « maintien de l’ordre ». Plusieurs éléments entrent en compte pour expliquer la prégnance de cette forme de journalisme dans le traitement des violences policières. Le premier concerne la proximité et la dépendance des journalistes vis-à-vis de leurs sources policières. Le second concerne une certaine conception du journalisme comme partie prenante du maintien de l’ordre social [1].

La proximité et la dépendance des journalistes vis-à-vis de leurs sources policières

Dans une rubrique dédiée, nous documentons différents cas où la couverture médiatique de violences policières s’est résumée peu ou prou à une reprise, sans recul, des éléments de langage des autorités et de la police. Dans les manifestations, dans les quartiers populaires ou sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, la presse locale ou nationale semble souvent plus disposée à rendre compte des informations fournies par la gendarmerie ou la police qu’à recueillir la version des habitants ou manifestants.

Ce constat peut s’expliquer par la proximité, voire la familiarité entre les journalistes et leur sources policières. La notion de proximité est développée dans un article des sociologues Jérôme Berthaut, Éric Darras et Sylvain Laurens sur le travail des journalistes de faits divers dans la presse quotidienne régionale [2]. A travers différents entretiens menés avec des « faits-diversiers », les auteurs montrent comment les journalistes ont besoin d’entretenir des relations solides avec des interlocuteurs réguliers dans le corps policier. Des interlocuteurs à même de leur fournir des informations, et d’alimenter un flux continu d’articles sur des questions de criminalité, accidents domestiques, etc. pour les rubriques de faits divers. Les journalistes doivent tisser ces relations, les entretenir, et prendre garde à ce que les retombées des articles parus ne nuisent à ces bonnes relations.

Jérôme Berthaut, Éric Darras et Sylvain Laurens montrent par ailleurs que les « faits-diversiers » sont enclins à la croyance (et la confiance) dans une « objectivité de fait » des institutions policières et judiciaires. Comme nous l’avions déjà écrit, ce phénomène explique non seulement que certains journalistes ne remettent pas en cause les informations délivrées par ces sources, mais qu’ils leur donnent, en outre, l’exclusivité.

Le genre « fait-divers » ne suppose pas dans les routines de travail la prise en compte d’un point de vue contradictoire – pourtant au principe de l’objectivité professionnelle dans bien d’autres domaines de l’actualité. Sauf à ce que la police soit elle-même mise en cause, l’objectivité relève exclusivement de la reprise des « faits », c’est-à-dire des informations officielles, comptes rendus d’interventions policières ou décisions de justice. Il ne vient pas à l’idée d’un journaliste d’aller solliciter auprès du contrevenant sa version des faits. […] Mis à part les avocats – pour lesquels les journalistes s’efforcent d’opposer parties civiles et défense – les sources policières et judiciaires (parquet) ne sont pas perçues par les faits-diversiers comme des « parties » défendant un point de vue. […] Seule une prise de position de l’« informateur » policier s’apparentant à une « opinion » politique, peut conduire à mettre en doute son « objectivité » et lui faire perdre son crédit de professionnel-expert en sécurité locale [3].

L’importance accordée aux sources « officielles » par les journalistes – au détriment d’autres témoignages – est parfois reconnue explicitement. « Ce que pensent les gens ne m’intéresse pas sur le plan factuel. Pour le moment, les seuls éléments concrets m’ont été apportés par le procureur » explique ainsi le journaliste du Dauphiné Libéré ayant couvert l’accident mortel de deux jeunes grenoblois, samedi 2 mars, à l’issue d’une course-poursuite avec les forces de l’ordre. Il reconnaît s’en tenir à ses sources (policières) ou à la version « officielle », qu’il ne cherche pas à mettre en balance avec celle des habitants – avec qui il entretient de très mauvais rapports. Ce témoignage corrobore les dires du reporter Taha Bouhafs, pour qui les journaux locaux « prennent la version policière comme si elle était factuelle [4] ».

La dépendance à ces sources peut être accrue dans le contexte actuel de resserrement des contraintes temporelles et budgétaires. Enquêter en profondeur est coûteux, et à défaut de cela, les rédactions doivent se contenter des conférences de presse et communiqués officiels. Dans le cas des événements de Grenoble, le correspondant de Libérationreconnaît, en raison des contraintes de bouclage, « n’avoir pas mené une investigation plus poussée avant de relayer la version du procureur » pour son premier article. Encore le quotidien dispose-t-il d’un correspondant sur place : la plupart des autres quotidiens nationaux se sont référés à la dépêche de l’AFP qui se référait elle-même… à la version du Dauphiné Libéré.

Les relations de proximité vis-à-vis des sources policières ont également cours à l’échelle nationale, particulièrement chez les journalistes des rubriques « informations générales » (qui traitent les faits divers). Dans le cas de France 2, la proximité entre les journalistes en charge des informations générales et les autorités de police, de la gendarmerie, de la justice est encouragée par la hiérarchie, comme le montre Jérôme Berthaut dans un ouvrage paru en 2013 [5].

Ces différentes considérations (proximité/dépendance vis-à-vis des sources) peuvent également s’appliquer aux spécialistes police-justice, qui sont amenés à commenter, dans les médias nationaux, les mobilisations sociales et les cas de violences policières – quand ces cas sont couverts ! Comme leurs homologues « faits-diversiers » de la presse locale, ces journalistes entretiennent des relations privilégiées avec leurs sources policières. Ils sont d’ailleurs eux-mêmes souvent d’anciens rubricards « faits divers » ou « informations générales » [6]. Dans la partie qui suit, nous nous intéresserons plus particulièrement au cas de Dominique Rizet, qui illustre parfaitement la proximité-dépendance-connivence entretenues par les spécialistes police-justice avec leurs sources.

Un exemple exemplaire : le cas de Dominique Rizet

La carrière de Dominique Rizet est un cas d’école. Voici un extrait tiré de son portrait par Télé-Loisirs :

Monté à Paris, notre Bourguignon [Dominique Rizet] fait ses classes aux Nouvelles de Versailles, puis à la locale du Parisien, où il tisse les premiers fils de son vaste réseau. « Je faisais la tournée de la police et des pompiers. Et comme je suis fan de photo(il possède des dizaines de boîtiers anciens, ndlr), je leur offrais des tirages papiers de leurs interventions. Après, forcément, quand ils avaient une affaire intéressante, ils m’appelaient. » [7]

Il n’est pas anodin que le « vaste réseau » de Dominique Rizet ait commencé à se tisser au Parisien [8], journal où les faits-divers ont toujours eu une place centrale, et dont la connivence avec la préfecture se lit chaque jour, depuis les articles « d’information générale » aux accents propagandistes jusque dans les « unes » policières, extrêmement fréquentes.
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Par la suite, une grande partie de la carrière de Dominique Rizet s’est faite en immersion chronique dans le monde policier. En témoigne cet extrait éloquent de « C à Vous » (1er avril 2016) intitulé « Les stars du crime », où le spécialiste police-justice de BFM-TV était accompagné de Frédérique Lantieri, présentatrice de « Faites entrer l’accusé » et de Frédéric Ploquin, grand reporter à Marianneet au JDD, « spécialisé dans les milieux de la police, du banditisme et du renseignement » [9] :

- Dominique Rizet : Je passe ma vie avec eux. Les gens du RAID, je les connais bien, je vais tirer là-bas, les gens du GIGN, je les connais bien, bon… C’est mon univers de travail. […]

- Anne-Élisabeth Lemoine : Vous les connaissez tous très bien, les enquêteurs, les procureurs, tout ce qui fait le monde de la police et de la justice. À quel point ? Quelle distance vous gardez avec vos fameuses sources ?

- Frédéric Ploquin : Le problème étant qu’effectivement sur le long terme… Nous ça fait tous 20, 30 ans qu’on fait ce métier, c’est que… il y a des gens qu’on connaît très bien. Et donc on aurait la tentation de devenir amis. Donc voilà, après, c’est à chacun de gérer ses amitiés.

- Anne-Élisabeth Lemoine : Faudrait pas leur faire plaisir, c’est ça.

- Frédérique Lantieri : Moi je ne les laisserai surtout pas entrer dans ma vie, surtout pas.

- Dominique Rizet : Moi je les laisse entrer dans ma vie, moi je les laisse rentrer dans ma vie. C’est-à-dire que mon prisonnier-là… mon Patrick Guillemin il est sorti de prison, il vient chez moi, il connaît mes enfants. Il a fait 23 ans de prison. Juste on fait attention, pour les enfants, c’est pas quelqu’un… c’est pas « ouais mon père il a un copain qui… » Non non, c’est pas ça, je veux pas qu’on parle comme ça. On parle pas comme ça. J’ai des potes magistrats qui viennent à la maison, des copains avocats, des flics, des gendarmes, des voyous. Et tout ça vient à la maison, c’est vrai que ouais, la maison elle est ouverte.

- Frédérique Lantieri : Enfin faut quand même se méfier du mélange des genres quand même hein.

C’est le moins qu’on puisse dire… Et pour autant, la proximité revendiquée par Dominique Rizet vis-à-vis de ses sources, notamment policières, ne l’empêche pas de revendiquer, le 29 décembre à l’antenne de BFM-TV, « une objectivé et une impartialité totales » dans la couverture des manifestations de gilets jaunes :

Outre son statut de spécialiste police-justice de BFM-TV, Dominique Rizet co-anime avec Philippe Gaudin tous les dimanches depuis septembre 2018 l’émission « Affaires suivantes » produite en interne. Avant cela, il a été à l’origine avec Christophe Hondelatte et Christian Guérin (producteur), du fameux « Faites entrer l’accusé » (ex « Histoires de… »), diffusé sur France 2 de 2000 à 2018, dans lequel il intervenait très régulièrement [10]. Deux émissions de faits-divers, qui reposent sur le principe même de proximité et de dépendance vis-à-vis de la police, et dont on retrouve des déclinaisons sur de nombreuses autres chaînes, comme par exemple « Le grand journal des faits divers » présenté par Gilles Verdez sur CNews ou « Crimes et Faits divers : la quotidienne » sur NRJ12, animé par Jean-Marc Morandini. Ces exemples illustrent en outre combien la proximité avec le milieu policier peut s’avérer bénéfique pour la carrière de tels journalistes, qui en viennent à animer voire à produire leurs propres émissions.

Des émissions qui chaque jour apportent des preuves de « l’objectivité et l’impartialité totales » dont se revendique Dominique Rizet : le 20 janvier, ce dernier recevait par exemple dans « Affaires suivantes » Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur. L’interview fut d’une complaisance sans bornes, et l’invité eut tout le loisir de dérouler son argumentaire sécuritaire (« la fermeté demandée par les Français » entre autres), avec la bénédiction des deux animateurs.
 dans Politique/Societe
Les relations – parfois intimes comme on le voit chez Dominique Rizet, et non plus simplement « professionnelles » – entretenues par les journalistes spécialisés vis-à-vis des responsables dans les institutions polico-judiciaires posent ainsi la question de leur indépendance. Les « experts » police-justice doivent prendre garde à ne pas s’aliéner leurs sources, au risque de se priver d’un accès précieux à l’information, et de nuire à leur carrière. La police et le ministère de l’Intérieur n’hésitent pas à jouer de ce moyen de pression à l’échelle parfois d’un média tout entier. On se souvient, par exemple, de la chronique de Thomas Guénolé qui provoqua son licenciement de la station RMC en novembre 2015. Il la consacrait alors aux « accusations de dysfonctionnements de notre sécurité intérieure qui se multiplient dans la presse ». Comme nous l’avions alors rapporté, le directeur de la rédaction Philippe Antoine avait commenté ce licenciement en avançant les éléments suivants :

Cette chronique a beaucoup trop dégradé les relations de travail entre les journalistes de la chaîne d’un côté, la police et le ministère de l’Intérieur de l’autre. […] Le ministère de l’Intérieur ainsi que tous les services de police invités sur l’antenne ont refusé de venir sur RMC en raison des inexactitudes de [la] chronique. La plupart des sources de nos spécialistes police se sont tues depuis mardi, mettant en difficulté tout le travail de la rédaction pour obtenir et vérifier des informations.

Cela a le mérite d’être clair…

En période de tension sociale : une idéologie partagée du maintien de l’ordre

Les relations de confiance et de dépendance, tissées par les journalistes des services police-justice, sont d’autant plus mises à profit en période de grandes tensions sociales et politiques, comme c’est le cas en France depuis la mi-novembre. Parce que les grands médias, et plus particulièrement les chaînes d’info, sont branchés en continu sur les manifestations – dans lesquelles sont présentes les « forces de l’ordre » – les commentaires se déversent eux aussi en flot continu. Les journalistes et éditorialistes des services police-justice sont particulièrement mobilisés pour faire part des dernières informations de la préfecture. C’est particulièrement le cas sur les chaînes d’information en continu, où ces « experts » sont omniprésents en plateau pour commenter les images des manifestations [11].

Les informations les plus sensibles sont cependant distillées au compte-goutte, et les rédactions sont en outre invitées à respecter un certain nombre de consignes de la part du ministère de l’Intérieur ou de la préfecture elle-même. Des accords tacites pour une même perspective : celle de ne pas « entraver le maintien de l’ordre » et de ne pas fournir des informations à même de « faciliter le désordre ». C’est particulièrement le cas des informations concernant les violences policières. Le dimanche 9 décembre, Bruce Toussaint est interpellé par un gilet jaune sur le plateau de BFM-TV sur l’absence de couverture médiatique de ces violences par la chaîne. L’animateur lui répond qu’il serait interdit de montrer de telles images. En réalité, comme l’explique un article de Checknews, les équipes de la chaîne ont reçu des directives de la part de la direction de la rédaction afin d’éviter de diffuser en direct des images de violences contre les personnes. Afin, était-il précisé, « de ne pas être accusé d’indécence ou de complaisance ».

De telles directives sont à mettre en perspective avec les propos de l’ancien général de gendarmerie Bertrand Cavallier, sur le plateau de BFM-TV, à la veille des manifestations du 8 décembre. Le « spécialiste » faisait la leçon aux médias, qui se devaient de « bien contextualiser » l’action de la police afin de contribuer au « retour à la normale, à l’exercice d’un bon fonctionnement de la démocratie. » [12]. Bref, qui devaient se faire les auxiliaires de la préfecture. Un propos qui n’a bien évidemment ému personne sur le plateau, entièrement acquis à la cause du maintien de l’ordre.

Quelques jours plus tôt déjà, lors d’une conférence de presse, Christophe Castaner invitait « la presse à ne pas renseigner les casseurs ». Une déclaration qui s’inscrit dans un moment de grande tension, alors que la préparation anxiogène de la manifestation du 8 décembre bat son plein sur toutes les chaînes d’info. Il va sans dire que ce genre de « conseils » peut provoquer chez les journalistes – même les moins acquis à la cause du maintien de l’ordre ! – des réflexes d’auto-censure finissant par être totalement intégrés. Quand ils ne sont pas tout simplement partagés dès le départ : on se rappelle, à ce sujet, la panoplie de réactions d’éditorialistes outragés suite à la publication par Le Monde diplomatique, le 5 décembre, d’une carte des lieux de pouvoir parisiens. Qualifié tout bonnement d’« irresponsable », ce choix éditorial avait été perçu comme entrant justement en contradiction avec la connivence – tacite ou explicite – qui devrait prévaloir entre les pouvoirs et le milieu journalistique dans de tels moments de crise…

Bien au-delà de l’auto-censure, les plus hauts gradés de la profession ne rechignent pas nécessairement à intégrer ces directives, ni ne les considèrent comme une pression. Pour la simple et bonne raison que les chefferies éditoriales et les éditorialistes les plus en vue se vivent eux-mêmes comme des gardiens de l’ordre. Les positions sociales élevées qu’ils occupent – tant dans la hiérarchie médiatique qu’à l’extérieur, dans la société –, les relations étroites qu’ils entretiennent dans les réseaux de pouvoir politiques et administratifs à titre professionnel ou personnel, contribuent à alimenter une convergence de vues avec les responsables gouvernementaux et administratifs. Des vues qui consistent essentiellement à vouloir maintenir l’ordre social existant dont ils bénéficient, et à rapidement résorber tout désordre en cherchant les fameuses « sorties de crise ».

Dès lors, rien de surprenant à ce que les éditocrates n’aient de cesse de condamner à longueur d’antenne les manifestants et le désordre social qu’ils provoquent. Notre rubrique dédiée aux mobilisations des gilets jaunes fait la chronique de la morgue et du mépris des éditorialistes à l’égard de secteurs de la population dont ils ignorent tout ou presque (qu’il s’agisse de Christophe Barbier, de Bruno Jeudy, de Xavier Gorce ou encore de Thomas Legrand [13]. Les déclarations de l’éditorialiste de France Inter sont révélatrices de cette surenchère de la part des éditocrates qui, pour reprendre ses propres mots, semblent ne plus pouvoir « s’exprimer » de manière « cohérente » et finissent… « par taper » gratuitement ! Leur violence à l’égard des gilets jaunes s’exprime en effet quotidiennement en plateau, qu’ils les qualifient de « jusqu’au-boutistes », d’« extrémistes », d’« ultra-radicaux », ou désormais de « terroristes ».

Rien de surprenant, non plus, à ce que ces gardiens de l’ordre social ne soient pas enclins à médiatiser les violences policières qui contribueraient à alimenter le désordre ambiant, sinon à les « justifier » [14].

Bien au-delà du mouvement des gilets jaunes, le traitement des mobilisations sociales des dernières décennies montrent comment toute remise en cause profonde de l’ordre social est systématiquement renvoyée à une forme d’illégitimité dans les grands médias. Et que la seule contestation tolérée est celle qui passerait sous les fourches caudines de modalités d’expression dites « raisonnables », proposées par le gouvernement ou le patronat etc. (« dialogue social », « grand débat »…). À cet égard, les gilets jaunes n’ont pas l’apanage de la morgue journalistique. De récits « de préfecture » en désinformation, les grands médias donnent par exemple des récits et des images systématiquement biaisés des mobilisations syndicales ou des quartiers populaires, de leurs habitants (qui souffrent de plein fouet les violences policières) et de leurs mobilisations. Face à tous ceux-là, si maintenir l’ordre – ou le rétablir – passe par les violences policières, alors les violences policières seront légitimes.
***
Si l’on considère que l’éthique journalistique élémentaire suppose d’enquêter, de recouper les sources, et de ne pas prendre pour acquise la communication des institutions, alors le « journalisme de préfecture » relève de l’oxymore. Il constitue, en quelque sorte, l’exact opposé du mythe du journalisme comme quatrième pouvoir, ou comme contre-pouvoir. Ce mythe voudrait que les journalistes soient des animateurs de la vie démocratique et contribuent au contrôle des gouvernants – et de leurs abus. Le journalisme de préfecture révèle, quant à lui, un tout autre journalisme : entre connivence et servilité à l’égard des pouvoirs économiques, politiques et administratifs. Ce journalisme-là n’est certes pas représentatif des pratiques de l’ensemble de la profession. Mais il demeure une réalité prégnante en période de mobilisations sociales – la couverture médiatique des violences policières en est la preuve. Un journalisme « aux ordres » qu’il convient de dénoncer et de critiquer inlassablement.
Pauline Perrenot et Frédéric Lemaire

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[1] Nous sommes déjà revenus sur le traitement médiatique des violences policières dans de précédents articles : « Comment les violences policières ont (difficilement) percé le mur médiatique » et « Les violences policières mal traitées dans les médias dominants ». Cette présentation reprend et développe notre article « Violences policières : la préfecture vous informe ! ».
[2] Berthaut Jérôme, Darras Éric, Laurens Sylvain, « Pourquoi les faits-divers stigmatisent-ils ? L’hypothèse de la discrimination indirecte », Réseaux, 2009/5 (n° 157-158), p. 89-124. L’article dans son intégralité est consultable sur Cairn.
[3] Extrait du même article des sociologues Jérôme Berthaut, Éric Darras et Sylvain Laurens, également cité dans notre article « Violences policières : la préfecture vous informe ! »
[4] Les deux citations sont tirées de l’article d’Arrêt sur images : « Deux morts à Grenoble : Taha Bouhafs, journaliste et militant ».

[5] Le sociologue explique que les journalistes de la chaîne ont été particulièrement assidus aux formations de l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). « En investissant dans ces formations, la chaîne escompte avant tout la création de liens de familiarité avec de futurs responsables de la sécurité. » (Jérôme Berthaut, La banlieue du « 20 heures », Agone, 2013, p. 60).

[6] C’est notamment le cas de Dominique Rizet (BFM-TV), de Georges Brenier (TF1), Audrey Goutard (France 2) ou encore William Molinié (LCI).

[7] « Faites entrer l’accusé (France 2) : qui est Dominique Rizet, l’expert des faits divers ? », Télé-Loisirs, 28/02/18.

[8] C’est également le cas, par exemple, pour Audrey Goutard, spécialiste police-justice de France 2.

[9] Selon sa fiche Wikipédia. Le 10 octobre, il venait présenter sur France Info son dernier livre La peur change de camp. Les confessions incroyables des flics, publié suite à une immersion de deux années dans la police.

[10] Chaque épisode de « Faites entrer l’accusé » revenait, selon sa propre description, sur « une affaire criminelle [ayant] défrayé la chronique judiciaire ».

[11] Comme nous l’avons vu dans notre précédent article : « Gilets jaunes : une journée de matraquage médiatique sur BFM-TV ».

[12] La citation de Bertrand Cavallier : « S’agissant des médias, il faudra bien contextualiser demain les interpellations : il va y avoir demain des actions qui seront dynamiques, offensives, donc avec des prises d’images. Ces prises d’images peuvent après donner lieu à des interprétations, donc il faut savoir ce que l’on veut. En l’occurrence, tout le monde veut que les violences cessent. Ce sont les conditions au retour à la normale, à l’exercice d’un bon fonctionnement de la démocratie. » Voir notre article « BFM-TV et CNews préparent le « siège » de Paris ».

[13] Rappelons que Thomas Legrand soutenait dernièrement qu’à défaut de pouvoir « s’exprimer » de manière cohérente, les gilets jaunes en étaient réduits à « taper ». Brillante analyse.

14 janvier 2019

∆ Lettre aux Français

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 05

PUBLIÉ LE 13 JANVIER 2019

Lettre aux Français

∆ Lettre aux Français dans Outils/Bon à savoir

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,

Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.

La France n’est pas un pays comme les autres.

Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l’effort partagé par tous.

C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.

C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans l’élaboration des lois, dans les grandes décisions à prendre.

Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la Nation française.

Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ?

Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.

Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail.

En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.

Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n’accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait !

Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

C’est pourquoi j’ai proposé et je lance aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain.

Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de premiers retours que j’ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens.

Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.

Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit.

Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l’emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n’a pas changé.

Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées.

À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse participer.

Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.

Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l’action publique.

L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.

Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?

Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d’autres trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage.

Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est l’organisation de l’État et des collectivités publiques.

Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.

Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?

Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?

Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?

La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir.

Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.

Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.

Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.

Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?

Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?

Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?

La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.

Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté.

Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?

Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?

Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus ?

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?

En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d’écouter plus souvent la voix de ses citoyens.

Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative ?

La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble.

Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le droit d’asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La question de la laïcité est toujours en France sujet d’importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet à chacun de vivre selon ses choix.

Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l’avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n’importe quel sujet concret dont vous auriez l’impression qu’il pourrait améliorer votre existence au quotidien.

Ce débat est une initiative inédite dont j’ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n’est ni une élection, ni un référendum. C’est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici attendue, sans distinction d’âge ni de condition sociale. C’est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.

C’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions.

Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.

En confiance,

Emmanuel MACRON

16 décembre 2018

∆ Irak : des « gilets jaunes »… à Bassora

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 16 : 31

Gilles Munier 7 Décembre 2018

Source : http://www.france-irak-actualite.com/2018/12/irak-des-gilets-jaunes-a-bassora.html

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Bassora: Rassemblement de « Gilets jaunes » devant le gouvernorat

Les gilets jaunes français inspirent les protestataires irakiens : Après des mois de manifestations contre le manque de service public, les Irakiens enfilent de nouveau des vestes fluorescentes.

Par Linda Givetash (revue de presse : NBC News – 5/12/18)*

Alors que tous les yeux sont rivés sur les manifestations anti-taxes à Paris, les manifestants irakiens sont en train d’endosser un « look » qui est devenu le symbole de la contestation à la française.

Les manifestants ont enfilé des vestes fluorescentes similaires à celles portées par les « gilets jaunes » en France, lors de leur manifestation mardi dans les rues de Bassora, au sud-ouest du pays. Environ 100 personnes réclamant des services publics de base telles que l’eau et l’électricité ont plus tard pris d’assaut les bureaux du Gouverneur de Bassora Assad el Eidani.

Les forces de sécurité irakiennes ont riposté par des tirs à balles réelles, aucun blessé n’a été dénombré.

Cette tenue est devenue l’emblème du mouvement protestataire français opposé aux réformes économiques du Président Macron. Une hausse des taxes sur l’essence et le diesel est à l’origine de ces manifestations parfois violentes à Paris ces dernières semaines.

Mais Naqib Luaibi, un des organisateurs des manifestations à Bassora, a déclaré à NBC News que le gilet jaune  est connu des Irakiens. Les manifestants qui s’opposaient à la corruption avaient déjà endossé ce gilet en 2015, a-t-il déclaré. « Nous avons pensé que nous serions mieux organisé si nous endossions ces vestes », ajoute-t-il.

La dernière vague de manifestation à Bassora a commencé en juin avec des résidents réclamants une amélioration des services publics. Les évènements se sont précipités lorsque l’eau a été contaminée et que 102 000 personnes ont dû être traitées dans les hôpitaux.

En septembre, un couvre-feu a été imposé alors que les protestataires avaient bloqué les rues, se heurtant à la police et mettant le feu aux quartiers généraux des partis politiques.

Alors que les manifestations des gilets jaunes à Paris atteignaient un niveau de violence exceptionnel, Luaibi déclarait qu’elles avaient rappelées à lui et à ses compagnons, les vestes qu’ils avaient portées et ont décidé de les revêtir.

Les Irakiens ne sont pas les seuls à s’inspirer des évènements récents en France.

En Serbie, un législateur de l’opposition a endossé un gilet jaune au Parlement alors qu’il dénonçait le coût élevé de l’essence.

Linda Givetash est un reporter base à Londres. Elle a travaillé pour The Canadian Press à Vancouver et Nation Media en Ouganda.

Source : NBC News
Traduction et Synthèse : Z.E pour France-Irak Actualité

15 décembre 2018

∆ L’une des ordonnances Macron les plus emblématiques (le plafonnement des indemnités de licenciement) invalidée par le tribunal des prud’hommes de Troyes

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 12 : 04

Source : https://francais.rt.com/international/56836-ordonnances-macron-plus-emblematiques-invalidee-tribunal

14 déc. 2018, 21:21

L'une des ordonnances Macron les plus emblématiques invalidée par un tribunal© GERARD JULIEN Source: AFP
Le droit européen et international peut-il modifier le droit du travail en France ?.

Les prud’hommes de Troyes ont invalidé une des ordonnances Macron, la jugeant incompatible avec le droit international. Un événement qui pourrait impliquer la fin du barème limitant les indemnités versées à un salarié en cas de licenciement abusif.

Mediapart apprend le 14 décembre que le conseil des prud’hommes de Troyes a mis en défaut le 13 décembre l’une des principales mesures des ordonnances Macron de septembre 2017 : celle du plafonnement des indemnités prud’homales pour licenciement abusif. Il s’agit là d’une première depuis l’application des ordonnances. L’un des salariés plaignants, avec ses trois ans d’ancienneté, pourra ainsi partir avec neuf mois d’indemnité au lieu des quatre prévus par la loi.

Le tribunal a en effet estimé dans ses jugements, obtenus par Mediapart, que «ces barèmes ne permett[ai]ent pas d’être dissuasifs pour les employeurs qui souhaiteraient licencier sans cause réelle et sérieuse un salarié ; ces barèmes sécuris[ai]ent davantage les fautifs que les victimes et [étaient] donc inéquitables» ; [La barémisation des indemnités prud’homales] viol[ait] la Charte sociale européenne et la Convention n°158 de l’OIT [Organisation internationale du travail]».

Selon le média en ligne, c’est l’avocate Hélène Melmi qui a pu obtenir ces cinq décisions similaires. «Le conseil des prud’hommes de Troyes a fait preuve d’un certain courage en prenant position», a-t-elle déclaré pour Mediapart. L’avocate s’est ainsi appuyée sur deux textes internationaux pour faire valoir les droits de son client : la convention n°158 de l’OIT, ratifiée en 1989 par la France, et le texte fondateur de la Charte sociale européenne, ratifié par la France en 1999.

Mediapart rappelle ainsi que l’article 10 de la convention n°158 de l’OIT stipule qu’en cas de licenciement jugé injustifié, les tribunaux doivent «être habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate». Concernant la Charte sociale européenne, celle-ci dépend du Conseil de l’Europe et liste les règles qui doivent protéger les travailleurs des pays signataires. Les prud’hommes de Troyes ont à cet effet mentionné dans leur jugement un arrêt du 10 février 2014 du Conseil d’État, précisant que la Charte sociale pouvait «être utilement» évoqué devant les tribunaux français.

Avant que ces décisions puissent rendre la mesure macronienne caduque, il faudra néanmoins attendre le jugement en appel et la décision définitive éventuelle de la Cour de cassation. Il s’agit toutefois d’une brèche non négligeable dans l’édifice législatif mis en place à l’automne 2017 par le président de la République

14 décembre 2018

∆ Violences policières : “Il y a derrière chaque blessure une industrie qui tire des profits”

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 11
SOCIÉTÉ

Par Mathieu Dejean – 12/12/18 17h27

Source : https://amp.lesinrocks.com/2018/12/12/actualite/violences-policieres-il-y-derriere-chaque-blessure-une-industrie-qui-tire-des-profits-111151464/
 
∆ Violences policières : “Il y a derrière chaque blessure une industrie qui tire des profits” dans Outils/Bon à savoir

Le chercheur et militant anti-sécuritaire Mathieu Rigouste, auteur de “La Domination policière” (éd. La Fabrique, 2012), analyse la répression sévère du mouvement des “gilets jaunes” et du mouvement lycéen ces dernières semaines, qui a fait des centaines de blessés et des dizaines de mutilés.

Le bilan du maintien de l’ordre est particulièrement sévère : des lycéens ont été grièvement blessés au visage par des tirs de flashballs, des “gilets jaunes” ont eu la main arrachée par des éclats de grenades assourdissantes GLI-F4, 162 personnes ont été prises en charge par l’AP-HP rien que le 1er décembre… Comment expliquez-vous cet usage abusif de la violence par les policiers ?

Mathieu Rigouste - La police moderne adapte sa force au statut de ses cibles, aux rapports de force et formes d’organisation qu’on lui oppose. Elle est ainsi structurée pour pouvoir monter en puissance face à des situations de “crise”. Ceci s’inscrit dans un processus socio-historique. La police française puise régulièrement dans les répertoires militaires et coloniaux des dispositifs qu’elles réagencent pour les appliquer à l’intérieur du territoire, en général contre les classes les plus opprimées. Elle expérimente ces schémas de violence en général et au quotidien contre les habitants des quartiers populaires. Il y a une circulation de savoirs et de formes de pouvoir entre les guerres néocoloniales, la ségrégation des quartiers populaires et la répression des manifestations indisciplinées.

Les lanceurs de balles de défense en sont un bon exemple : ils émergent dans le cadre de guerres coloniales en Irlande du Nord et en Palestine, ils se répandent dans les unités d’élite françaises comme des dispositifs anti-terroristes dans les années 1990, puis sont étendus aux unités “commando” de la police chargées des quartiers populaires (BAC) au début des années 2000. Ils reconditionnent enfin la répression des mouvements sociaux hors des quartiers populaires depuis les années 2010. Comme pour l’usage des grenades explosives, on assiste avec l’ère sécuritaire à un redéploiement général de la coercition et de la mutilation dans les arsenaux d’État.

Pourquoi ces arsenaux semblent-ils en perpétuel développement ?

Ce phénomène est lié à une logique économique. Le capitalisme étend les formes de misère et approfondit continuellement les inégalités, il accompagne donc logiquement les États à investir massivement dans des moyens de contrôle des classes dominées. D’autre part, la restructuration néolibérale qui s’amorce au début des années 1970 s’opère en connexion avec la constitution des grands marchés de la guerre intérieure, c’est-à-dire d’un business de la sécurité. Les formes de violence d’État qui se mondialisent dans l’ère sécuritaire ont un lien avec l’expansion des marchés liés à la guerre “en milieu urbain” et “au milieu des populations”. Matériels et munitions, formations et maintien en condition, doctrines et savoir-faire constituent des marchés majeurs où chaque guerre, chaque occupation, chaque opération militaro-policière est un laboratoire pour expérimenter de nouvelles marchandises mais aussi une vitrine médiatique pour les exposer. Il y a derrière chaque blessure, une industrie qui tire des profits. Mais ces processus se développent autour d’une logique propre à la forme de l’État et qui consiste à augmenter le niveau de la répression lorsque les rapports de force menacent sa souveraineté. Tous les États menacés par leurs peuples choisissent tôt ou tard de leur mener des formes de guerre intérieure.

En quelques jours, des vidéos ont montré des CRS matraquer des manifestants au sol alors qu’ils s’étaient réfugiés dans un Burger King, ou procéder à l’interpellation des lycéens de Mantes-la-Jolie, à genoux et les mains sur la tête. Les policiers qui commettent ces actes reçoivent-ils des ordres, ou outrepassent-ils les règles de leur propre chef ?

Dans les polices des États-nations modernes, on remarque une dialectique entre des formes d’instrumentalisation du pouvoir policier et des formes d’insularité, d’autonomisation du champ policier. Il existe ainsi des circuits hiérarchiques qui vont du haut vers le bas, en traduisant la férocité des classes dominantes dans les pratiques des policiers jusque sur les corps. Mais en même temps, la police fonctionne selon des agendas et des répertoires de discours et de pratiques qui ne sont pas dictés de haut en bas, mais qui se constituent depuis “le terrain”, qui font partie d’un “savoir-faire” professionnel, qui sont mis en œuvre par les policiers eux-mêmes.

La hiérarchie contrôle ses pratiques a posteriori, elle les corrige lorsqu’elles la gêne, elle en tolère certaines parce que les policiers construisent aussi des rapports de force à l’intérieur de la police et avec les autres institutions. Tout un pan de la pratique policière contredit systématiquement les cadres de la loi, sans que cela soit combattu par l’institution elle-même. Finalement, on remarque que l’ère sécuritaire a tendance à amplifier une forme d’instrumentalisation de l’insularité policière. Les BAC, ces unités commando largement autonomisées sont exemplaires, mais c’est toute une partie de la police contemporaine qui détient un “chèque en gris” pour mettre en œuvre les objectifs politiques du bloc de pouvoir. De ce point de vue, ni les préfectures ni le ministères ne produisent généralement d’ordre écrit ou oralement explicites pour distribuer des formes de violence extrêmes, mais ils contrôlent pourtant tout le processus institutionnel qui mène du choix des unités à leur déploiement et à leurs usages de la force.

En va-t-il de même pour les policiers de la BAC vus en train de tirer au flashball très régulièrement à hauteur de tête, et s’en prendre indifféremment à des photographes ou journalistes clairement identifiables ?

Oui, c’est un bon exemple. Théoriquement ils n’ont pas le droit, mais ces pratiques sont instituées historiquement dans le mode d’intervention et la formation “par le terrain” des unités de BAC. Dans les quartiers populaires et en particulier contre les corps pauvres et non-blancs, les “baqueux” emploient le tir tendu et la visée niveau tête comme des dispositifs réguliers de leur panoplie. Lorsqu’on déploie toutes les unités BAC de Nuit de banlieue le 8 décembre 2018 en les dopant avec un discours martial faisant peser sur leurs agents la menace d’être tués, il n’y a pas besoin de leur donner de consignes pour blesser, on sait très bien à quel régime de violence on donne la possibilité d’exister. Le bloc de pouvoir cherche plutôt à ce que cette férocité produise le coût médiatico-politique le plus faible. Et comme sur tant de sujets, il se plante régulièrement.

Les caractéristiques du mouvement des “gilets jaunes”, qui n’a pas de porte-parole, pas de service d’ordre, qui fait converger les colères, qui est très mobile et s’en prend aux beaux quartiers, expliquent-elles la répression particulièrement violente dont il fait l’objet ?

Oui, sans doute, mais pas à elles seules. Ces formes difficiles à contrôler et à gouverner, cette imprévisibilité et ce rapport décomplexé et festif à la violence contre les symboles de l’État et du capitalisme, le font cibler comme un objet à soumettre, à domestiquer, mais pas encore forcément à abattre. La présence de strates supérieures des classes populaires, d’une petite bourgeoisie précarisée et notamment d’un grand nombre de personnes identifiées comme blanches a jusqu’ici contenu l’usage de la mise à mort policière.

Le processus qui consiste à propager la figure médiatique de “casseurs de banlieue” sert de ce point de vue aussi bien à délégitimer les usages populaires de formes d’autodéfense et de contre-attaques collectives qu’à préparer les esprits à l’emploi de dispositifs nécropolitiques, c’est-à-dire où la mise à mort est une condition de possibilité.

Que dire de l’appareil répressif “exceptionnel” mobilisé le 8 décembre à Paris ? On a vu notamment des blindés de la gendarmerie encadrer très tôt la manifestation, la police à cheval lancer des offensives contre les manifestants, un hélicoptère survoler la capitale… Quel est l’objectif ? Faire peur ? Restaurer l’autorité de l’État ?

Les formes de pouvoir déployées en décembre 2018 s’inscrivent dans le processus de restructuration néolibérale. Elles s’intègrent normalement dans la grille de lecture contre-insurrectionnelle qui domine la gouvernementalité sécuritaire. Selon cette dernière, la “population” doit être le lieu et la cible d’une guerre contre toutes les subversions. Après une première phase d’accompagnement médiatique et politique censé le rendre inoffensif, certaines dimensions du mouvement des “gilets jaunes” se sont rendues incontrôlables.

Le mouvement a dès lors été reconstruit médiatiquement et politiquement comme un milieu de prolifération de menaces qu’il faudrait purger. Après avoir distribué du sérum physiologique, la police l’aborde désormais comme une masse où il faut éviter de tuer mais dont on peut exceptionnellement neutraliser des éléments, que l’on peut muiler régulièrement et qu’il faut frapper largement. L’État se restructure à travers les crises qu’engendre le système de production capitaliste. Dans l’ère sécuritaire, il se redéploie à travers l’expérience de la guerre policière.

De même, que penser de l’arrestation de Julien Coupat ? Se fonde-t-elle sur des éléments objectifs, ou sert-elle simplement de symbole, puisqu’il est connu pour être une figure de “l’ultragauche” ?

Son arrestation est un geste symbolique, il s’agit de montrer que le souverain peut se saisir de qui il veut, et quand il veut. Il s’agit aussi de manipuler la figure de l’ennemi intérieur “anarcho-autonome” pour justifier la militarisation relative de la répression. Cela intervient aussi dans un récit fictif où le souverain se saisit d’une figure du “chef ennemi”, qu’il a lui-même construite, au terme d’une joute virile qu’il a mise en scène et qui doit le rétablir dans son honneur. Il n’est pas impossible que certaines fractions du renseignement politique croient fermement que Julien Coupat dirigerait dans l’ombre des réseaux d’activistes qui se trouveraient ainsi dépeuplés parce qu’un seul être leur manque. De ce point de vue, il semble qu’ils ne comprennent absolument rien à la défiance généralisée contre la figure du chef qui traverse les combats contemporains pour l’émancipation.

On a vu apparaître ce 8 décembre la notion de “casseurs présumés” : des centaines de personnes ont été interpellées de manière préventive, avant même d’atteindre Paris, ou au petit matin (au total, 820 personnes majeures ont été placées en garde-à-vue, dont 80% sont sortis sans procédure judiciaire, ou avec un simple rappel à la loi). Comment interprétez-vous cela ? Est-ce un effet de l’instauration de l’état d’urgence au cours des dernières années ?

Ce n’est pas l’état d’urgence qui en est responsable mais c’est son instauration puis l’institution d’une partie de ses dispositifs dans la loi qui permettent le développement de ce type de pratiques. Tout comme l’arrestation de militants prétendument “connus des services”, cela participe au rodage d’une mécanique de pouvoir appelée à devenir de plus en plus déterminante dans l’ère sécuritaire. Celle-ci consiste à se saisir d’une “menace” avant qu’elle se produise. Les arrestations préventives, issues des technologies antiterroristes et qui étaient spécifiquement employées dans le cadre de la “lutte contre l’islamisme”, ont été élargies à la gestion des mouvements sociaux en dehors des quartiers populaires pendant la lutte contre la loi travail. Cela participe d’une sorte d’accélération d’un pouvoir répressif cherchant à pouvoir intervenir où il veut, et quand il veut.

Un collectif d’avocats a demandé par un courrier au ministre de l’intérieur de “renoncer à l’usage des grenades GLI-F4”. La France est par ailleurs le seul pays d’Europe à utiliser des munitions explosives lors d’opérations de maintien de l’ordre. Pourquoi cette exception ?

Chaque régime de pouvoir équilibre à sa manière des dispositifs de terrorisation et de séduction, de coercition et de mystification, de dissuasion ou de divertissement. Cela est lié à la place et au rôle des industries militaires et sécuritaires dans l’histoire d’un État, au statut de la violence dans la culture d’une société. En décembre 1960, des grenades explosives ont été utilisées massivement contre les manifestations et les révoltes des colonisés algériens. C’est sans doute même l’une des expérimentations fondatrices de soumission par la grenade explosive. On a relevé, déjà à l’époque, de nombreuses blessures et des mutilations identiques à celles d’aujourd’hui, sur le corps des Algériennes et des Algériens. Il faut croire que la mutilation et la destruction des corps dominés et rebelles occupe une place particulière dans la structuration historique de l’État français.

Après l’escalade de violence de ces derniers jours, à quoi peut-on s’attendre pour la suite ?

La recherche en sciences sociales n’a pas pour but de prédire quoi que ce soit. Tout ce qu’on peut affirmer c’est qu’un système qui élargit continuellement les formes de misères et les inégalités se confrontera toujours à des révoltes, et qu’il tentera de soumettre ces révoltes pour empêcher qu’elles prennent la forme d’un processus révolutionnaire. C’est parfois en s’investissant dans la répression féroce que l’Etat contraint des soulèvements populaires à devenir révolutionnaires. Le bloc de pouvoir cherchera sans doute à acheter et séduire ses opposants, à multiplier les dissociations et les divisions à l’intérieur du mouvement, il fabriquera sans doute des représentants, il accompagnera sûrement l’émergence de “partis politiques” ou d’interlocuteurs “pacifiques” avec lesquels négocier, il cherchera probablement à multiplier les dispositifs visant à faire sous-traiter la répression par des strates du mouvement et des classes populaires, à faire participer des “gilets jaunes modérés” ou des “citoyens vigilants” au rétablissement de l’ordre social.

Si ça ne suffit pas, ce sera sans doute accompagné d’une montée en puissance des moyens répressifs, sur un plan militarisé. Mais personne n’avait prévu ce mouvement, et c’est peut-être l’une des choses les plus importantes qu’il démontre. Dans l’ère sécuritaire, le champ de bataille socio-historique est complètement instable. Dans les interstices des dominations quotidiennes, des “monstres” surgissent en chantant. L’État et les classes dominantes peuvent faire le choix d’accompagner la mise en place d’un régime néofasciste pour les sauver, mais les forces de l’émancipation collective sont aussi capables de renverser tout l’ordre des choses. L’avenir dépendra notamment de notre capacité à nous organiser pour le créer nous-mêmes.

Propos recueillis par Mathieu Dejean

Mathieu Rigouste, La domination policière : Une violence industrielle, La Fabrique, 208 pages — 15 euros, 2012

19 novembre 2018

∆ L’éthique des attaques de drones

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 21 : 56

 

∆ L'éthique des attaques de drones dans Outils/Bon à savoir Source :’éthique des attaques de drones | https://knappily.com/ethics/us-drone-deaths-481

Quelles sont les victimes de drones signalées au Pakistan? Les États-Unis ont lancé au total 409 attaques de drones au Pakistan depuis janvier 2004, faisant 2 700 morts et 728 blessés, a rapporté un média, selon un reportage publié le 9 novembre. Les attentats perpétrés par les drones exploités par la CIA Les années ont ciblé les régions de Bajaur, Bannu, Hangu, Khyber, Kurram, Mohmand, Nord-Waziristan, Nushki, Orakzai et Sud-Waziristan, a fait savoir Dawn. La majorité des frappes de drones ont eu lieu pendant la période du gouvernement du Parti du peuple pakistanais entre 2008 et 2012. Citant des sources au sein de l’Autorité nationale de lutte contre le terrorisme (NACTA), le journal a indiqué que 336 attaques aériennes avaient été perpétrées, entraînant la mort de 2 282 personnes. et 658 blessés. Les responsables ont déclaré que rien qu’en 2010, 117 attaques avaient coûté la vie à 775 personnes et en avaient blessé 193 autres. Entre 2013 et 2018 – sous le gouvernement de la Ligue musulmane pakistanaise-Nawaz -, 65 attaques de drones ont eu lieu, faisant 301 morts et 70 blessés. En 2018, deux attaques de drones ont tué une personne et en ont blessé une autre. La haute direction du Pakistan Tehreek-e-Taliban a été tuée dans des attaques de drones. Le chef des talibans, le mollah Akhtar Mansour, a été tué lors d’une telle frappe en 2016. Quelques jours après le meurtre de Mullah Mansour, le général de l’armée pakistanaise, le général Raheel Sharif, avait alors déclaré: « Les frappes de drones américains sur le territoire pakistanais sont regrettables et doivent cesser ». Le Pakistan s’oppose à ces frappes, affirmant qu’elles violent sa souveraineté. Les responsables ont déclaré que 289 attaques avaient été menées dans le seul Waziristan du Nord, dans lesquelles 1 651 personnes avaient été tuées et 421 autres blessées. Au Sud-Waziristan, 91 attaques ont été tuées et 707 personnes tuées et 215 blessées. Il y a eu 13 frappes à l’Agence Kurram qui ont tué 110 personnes et 32 ​​autres blessées, cinq à l’Agence Khyber et 57 blessées, quatre à l’Agence Bajaur qui a tué 129 à Hangu, qui en a tué sept et en a blessé deux, l’un à l’Agence de Mohmand qui en a tué 18 et l’autre à Nushki qui en a tué deux.

 

Source : The ethics of drone attacks | https://knappily.com/ethics/us-drone-deaths-481 |

2018-11-11 What are the drone casualties reported from Pakistan? The United States has carried out a total of 409 drone attacks in Pakistan targeting suspected militants since January 2004, killing 2,714 people and injuring 728 others, a media report said on November 9. The attacks, carried out by the CIA-operated drones, over the years have targeted the areas of Bajaur, Bannu, Hangu, Khyber, Kurram, Mohmand, North Waziristan, Nushki, Orakzai, and South Waziristan, Dawn reported. Majority of the drone strikes were carried out during the government of the Pakistan Peoples Party between 2008 and 2012. Citing sources within the National Counter Terrorism Authority (NACTA), the paper said the period saw 336 aerial attacks, in which 2,282 people lost their lives and 658 received injuries. The officials said that 2010 alone saw 117 attacks that killed 775 people and injured 193 others. Between 2013 and 2018 — during the government of the Pakistan Muslim League-Nawaz — 65 drone attacks occurred in which 301 people were killed and 70 others injured. In 2018, two drone attacks killed one person and injured another. The top leadership of the Tehreek-e-Taliban Pakistan has been killed in drone attacks. Taliban chief Mullah Akhtar Mansour was killed in one such strike in 2016. Days after Mullah Mansour’s killing, then Pakistan army chief General Raheel Sharif had said: “US drone strikes in Pakistani territory are regrettable and must stop.” Pakistan opposes drone strikes, saying they violate its sovereignty. The officials said that 289 attacks were conducted in North Waziristan alone, in which 1,651 individuals were killed and 421 others injured. South Waziristan saw 91 attacks that killed 707 individuals and injured 215. There were 13 strikes in the Kurram Agency that killed 110 and injured 32, five in the Khyber Agency that killed 57 and injured 29, four in the Bajaur Agency that killed 129, two in Hangu that killed seven and injured two, one in the Mohmand Agency that killed 18 and one in Nushki that killed two. Envoyé depuis mon appareil mobile Samsung.

10 décembre 2017

¤ Young leaders, un article du nouvel economiste

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 36

Source : https://www.lenouveleconomiste.fr/young-leaders-fondation-euris-ihedn-61964/

Fabriques d’élites – III

Young leaders, fondation Euris, IHEDN

Les élites se forgent aussi hors des fabriques conventionnelles des grandes écoles

Young leaders, fondation Euris, IHEDN

Par Patrick Arnoux

Les réseaux, ce n’est pas nouveau, sont devenus des marches essentielles pour gravir l’échelle de la réussite. Les liens tissés entre ses membres, l’entre-aide, ce sentiment d’appartenir à un monde aux valeurs partagées, font figure d’atouts de plus en plus décisifs dans cet univers humain mondialisé et parfois déshumanisé. La “coagulation” se transforme parfois en amitié, parfois en gage de futures opportunités. Ce vieux concept quelque peu usé – les “relations” – prend des allures de modernité quand il s’agit d’évoluer sur des parcours si peu balisés. Les contacts capitalisés dans les jeunes années se révèlent alors de précieux auxiliaires de navigation. Dans des genres particulièrement différents, c’est l’esprit de ces trois “réseaux” choisis parmi bien d’autres. Ils ont le mérite justement de miser sur la méritocratie, choisissant les meilleurs pour les rendre encore meilleurs. Comme le font depuis 1981 les young leaders de la FrenchAmerican, et depuis 2000 la Fondation Euris et l’IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale).

L’accélérateur des young leaders

Quel est donc le point commun partagé par Alain Juppé, Jérôme Clément, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Emmanuel Chain, Laurent Joffrin, Henri de Castries, Frédéric Mazzella, Mathieu Pigasse, Alexandre Bompard, Pierre Kosciusko-Morizet, Alexandre de Juniac, François Henrot, ou Cedric Villani, François Hollande, Jean-Marie Colombani ? Avoir communié, à un moment de leur jeune destinée, aux valeurs de l’amitié franco-américaine par la grâce de deux courts séminaires d’une semaine, l’un dans l’Hexagone et l’autre outre-Atlantique, qui ont consacré leur talent de Young Leaders.

Il faisait bien froid dans les relations entre les deux pays quand en 1981, la French-American Foundation décide de les réchauffer quelque peu, sur le long terme, en semant dans quelques beaux esprits bien choisis les graines d’une entente épanouie. Ce travail d’influence de fond sur les élites porte en anglais un joli nom, celui de “soft power”. Nicolas Dupont-Aignan, Najat Vallau-Belkacem, Sylvie Kauffmann, Alain Minc, Arnaud Montebourg, Aquilino Morelle, Pierre Moscovici, Yves de Kerdrel, Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Lauvergeon en ont également bénéficié. Et si l’on en croit les trajectoires professionnelles de ces ex-trenta déjà équipés de leadership, les jurys successifs n’ont pas trop mal choisi !

Cette confrérie n’est pas secrète, mais plutôt discrète voire confidentielle. Il est vrai que ses avantages ne sont distillés qu’à une micro-cohorte de talents prometteurs. Une dizaine. Avec un parti pris d’élitisme assumé, puisque légitimé par la méritocratie. Le professeur de sociologie Ezra Suleiman, fin connaisseur des élites françaises et surtout parrain de la première promotion, explique dans son livre ‘Schizophrénies françaises’ sa mission : “trouver les personnes qui feraient l’opinion et seraient les dirigeants de leurs sociétés respectives”. “Le fait qu’un nombre limité de personnes bardées de diplômes puisse être sélectionné satisfait au plus haut point l’esprit de compétition de l’élite française”, dit-il.

“Le fait qu’un nombre limité de personnes bardées de diplômes puisse être sélectionné satisfait au plus haut point l’esprit de compétition de l’élite française”

Le ciment qui réunit ses membres tient essentiellement aux débats animant ces intenses sessions d’une semaine, durant le programme de deux ans, l’un aux États-Unis, l’autre en France. Afin de resserrer certes les liens de l’entente franco-américaine, surtout lorsque les tensions transatlantiques les bousculent ! Mais ce sont en fait les liens qu’ils réussissent à tisser entre eux qui seront beaucoup plus décisifs pour leur avenir professionnel.

Le secret de fabrication de ces séminaires tient aux frottements fructueux d’esprits forts différents, ajoutés aux rencontres aux plus hauts niveaux avec les grands décideurs américains, grâce à quelques plongées au cœur des réacteurs – cette année dans la Silicon Valley et le centre de commandement de l’OTAN. D’où l’importance du casting, particulièrement soigné, et stimulé auprès d’un jury de 15 membres par une cohorte de flatteuses recommandations. Le filtre a ensuite des allures d’entonnoir fatal. Si chaque année, près de 200 candidats font parvenir leur dossier, une centaine de postulants seulement sont retenus pour un examen approfondi, parmi lesquels survivront une dizaine de young leaders.

Une vidéo de 2 minutes cernant les motivations est depuis cette année l’élément clé du dossier. En anglais of course. Comme l’explique Christophe Labarde, directeur général de la French-American Foundation, ex-responsable de l’association des diplômés d’HEC, en insistant sur l’aspect stratégique de cette organisation, le sourcing des talents puis le mélange de leur diversité. “Il nous faut des gens très différents parmi les 30/40 qui ont déjà fait leurs preuves.” Cette année, ni journaliste, ni politique. Mais un brillant essayiste, Gaspard Koenig, un chirurgien, une éditrice…

Cet atelier à élites ne vit pas de subsides américains, contrairement à la rumeur. “J’adorerais que nous soyons financés par la CIA comme le prétendent certains ! Mais nos cotisants, pour un budget de 1,5 million d’euros, sont en réalité des entreprises comme Alix, Airbus, Sodexo et une quarantaine d’autres, ainsi que quelques contributeurs particuliers” précise Christophe Labarde.
Tandis que son président Arnaud de Puyfontaine précisait devant un parterre de beautiful people réuni pour le gala de la fondation au Trianon, le 27 novembre. “C’est une structure apolitique qui assume cependant totalement son côté reproduction des élites.”

La catapulte de la Fondation Euris

C’est une belle façon de transmettre et restituer, à l’américaine. Jean-Charles Naouri, au début des années 2000, a voulu casser le déterminisme du milieu social, et surtout redynamiser, à sa mesure, l’ascenseur du même nom. Celui qui fait justement figure de fatalité pour empêcher les plus brillants élèves des quartiers les plus pauvres et des familles les plus modestes de se hisser au niveau des grandes écoles les plus prestigieuses – l’X, l’ENA, HEC.

“Jean-Charles Naouri, au début des années 2000, a voulu casser le déterminisme du milieu social, et surtout redynamiser, à sa mesure, l’ascenseur du même nom”

Question de ressources financières bien évidemment, mais aussi d’imaginaire. Avec cette sorte d’autocensure qui empêche de rêver aux plus belles formations. Et donc de participer aux joyeux festins des élites. Question de préjugés, de modèle, de milieu et donc de conditionnement social. Ce sont justement ces ambitions bridées que Jean-Charles Naouri a voulu stimuler, en les subventionnant certes, mais en les entourant aussi d’un coaching rassurant. Restait à détecter ces brillants esprits qui sans cette aide n’auraient jamais pu envisager de longues études supérieures.

Au départ est donc la sélection, souvent tamisée par les proviseurs et recteurs, des meilleurs bacheliers des ZEP (zones d’éducation prioritaire).

La mention très bien est certes indispensable mais pas suffisant, compte tenu de sa formidable dévaluation en 15 ans – 5 000 en 2000, mais 35 000 en 2017 – à l’heure où l’on peut décrocher un 21 sur 20 au bac. La mention doit donc être précédée d’un historique d’excellentes notes depuis la seconde, comme de notations démontrant de bonnes dispositions pour des études longues. Le postulant, une fois prouvé qu’il est méritant, doit formuler un projet d’études ambitieux. De ceux qui sans une aide financière seraient totalement irréalisables. D’ailleurs, une assistante sociale aide parfois à mieux cerner la réalité économique de la famille. Ils ne le savent pas encore, mais ce sont de hauts potentiels bridés par des contingences matérielles. Entre autres.

Sur les 600 dossiers transmis par les recteurs et proviseurs, une centaine seront retenus pour un entretien devant un jury. Ce dernier choisira finalement 20 élèves qui recevront jusqu’à 5 000 euros durant deux années. Mais ils seront également accompagnés par un tuteur – soit un ancien boursier, un membre d’une association – afin de les coacher dans ces univers totalement nouveaux que sont les classes prépa, les facs de droit ou de médecine. Notamment pour s’adapter aux trois premiers mois si difficiles.

Ancien proviseur du Lycée Romain-Rolland de Goussainville, Sara Briolin veille avec une exigence pointilleuse mais bienveillante à la mise en œuvre opérationnelle de ce mécénat éducatif.

Dans la Sorbonne archicomble, un beau jour d’octobre 2002, Jean-Charles Naouri, futur patron-actionnaire du groupe Casino, en détaillait l’esprit : “… Excellence, mérite, ambition : ces qualités nous renvoient aux valeurs qui nous rassemblent ici autour de la Fondation Euris. Ce sont celles de l’École Républicaine : le travail, le mérite, l’égalité des chances pour tous les enfants, quelles que soient leur origine, leur religion, leur condition sociale…” Quinze ans plus tard, 580 lauréats-boursiers peuvent se féliciter de la générosité de cette bonne fée : 45 % ont pu faire une prépa, 35 % sont allés à l’université, 10 % à Sciences Po et 10 % dans d’autres écoles ou instituts supérieurs. L’association d’anciens leur permet de mutualiser leurs expériences, cultiver l’esprit de corps et surtout faire, à leur tour, la courte échelle à de jeunes camarades en mal de tuyaux.

“580 lauréats-boursiers peuvent se féliciter de la générosité de cette bonne fée : 45 % ont pu faire une prépa, 35 % sont allés à l’université, 10 % à Sciences Po et 10 % dans d’autres écoles ou instituts supérieurs”

Chaque année, une grande cérémonie rituelle fait monter sur l’estrade d’un lieu chic ces deux dizaines de futurs cracks. Sous la présidence du parrain de la promotion comme Roger Fauroux, Bernard Pivot, Luc Ferry, Francis Mer, Georges Charpak, Alain Minc, Édouard Brézin ou encore Jorge Semprun.

Il faut avoir vu la gratitude timide autant qu’émue de ces jeunes “méritocrates” lors des remises solennelles des bourses qui les distinguent, entourés de leurs familles si fières, pour réaliser à quel point, actuellement, l’élitisme peut s’alimenter de la diversité.

Un booster nommé IHEDN

L’adresse est bien connue des initiés. Place Joffre, à l’école militaire, un institut fabrique à longueur d’année le rayonnement du soft power à la française sur la chose militaire, ses enjeux, ses problématiques. Une doctrine emballée de solides leçons de chose, non pas semée à tous vents mais réservée en exclusivité à quelques beaux esprits choisis. Les auditeurs sont des acteurs de premier rang du public et du privé.

L’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) est en fait un creuset réunissant des responsables de haut niveau appartenant à la fonction publique civile et militaire ainsi qu’à différentes catégories socioprofessionnelles du privé, comme Charles Begbeider et François Pechenard cette année. Imitant en cela François Fillon, quelques journalistes, dirigeants et députés. Tous communient aux problématiques des grandes questions internationales.

Fondé par l’Amiral Castex en 1936, au départ pour former les hauts fonctionnaires à potentiel, ce programme a été réformé au sortir de la guerre, en 1948, lorsque s’est manifesté le besoin d’un grand brassage des élites, à sensibiliser sur les réels enjeux de la défense.

Le secret de fabrication de ce centre de perfectionnement tient essentiellement au croisement d’intelligences et de cultures particulièrement diverses : les bénéficiaires – de 35 à 55 ans – sont en effet à 30 % des militaires de hauts rangs, 30 % des hauts fonctionnaires au potentiel affirmé, 20 % des dirigeants d’entreprises de défense, le reste des participants étant composé d’hommes politiques, de diplomates ou de journalistes. Tous possèdent à la fois une forte personnalité et une forte expertise, mais leur parcours, leur culture, leur situation et leur bagage sont si différents que les frottements sont des plus fructueux lors des échanges. Ou détonnant. Mais dans tous les cas, cela fabrique du lien. Et tisse donc entre ces élites de bien des horizons des relations à utiliser avec plus ou moins de modération durant la carrière.

“Les bénéficiaires – de 35 à 55 ans – sont à 30 % des militaires de hauts rangs, 30 % des hauts fonctionnaires au potentiel affirmé, 20 % des dirigeants d’entreprises de défense, le reste des participants étant composé d’hommes politiques, de diplomates ou de journalistes”

Le rythme des études est suffisamment gourmand pour l’agenda de ces responsables surbookés – une journée et demie par semaine, soit au total une soixantaine de jours consacrés aux problématiques militaires – pour dissuader les motivations flageolantes. L’exigence est d’ailleurs impitoyable côté assiduité, comme pourrait en témoigner ce député évincé pour n’avoir pas participé aux travaux imposés. Sans oublier un voyage, à la dur, auprès des troupes en mission. Moments de vérité et de réalités. Ah, le bonheur de coucher sous la tente à Djibouti avant de partager l’ordinaire des forces spéciales en déplacement.

Les méthodes pédagogiques sont donc particulièrement pragmatiques, les conférences-débats de 45 minutes à l’école militaire alternent avec des visites de sites représentant la moitié du temps passé. Et des travaux en comité ponctués d’exercices de mise en situation et la rédaction en commun de “note de position”. “On essaye d’être des agitateurs d’idée” explique le professeur Jean-Jacques Roche, expert formation, études et recherche auprès du directeur de l’IHEDN. Cet institut – 92 personnes et 10 millions de budget – propose par ailleurs un impressionnant catalogue de formations et sessions à destination de publics ciblés (grandes écoles, intelligence économique, gestion de crise, chaires, MBA, séminaires, etc.)

À l’issue des travaux, le suivi de chaque “élève” est testé grâce à trois QCM qui ont valu à un politique dont, par charité, nous tairons le nom, la flatteuse note de 6/20. Sans conséquence réelle, car cette formation n’est pas couronnée par un diplôme.
Au fil des ans s’est construite une communauté aux allures de réseau. 10 000 anciens fédérés par 43 associations diverses.

Sans oublier…

Il existe bien d’autres réseaux, associations, fondations jouant un rôle clé dans le développement et le rayonnement des élites. Un think tank militant pour la diversité comme le Club XXIe siècle créé en 2004 pour offrir à la société française “une vision positive de la diversité, de l’égalité des chances et de la méritocratie républicaine” en est un, comme pourrait en témoigner Fleur Pellerin qui fut aussi “young leader”. La chambre de commerce franco-russe, le think tank Terra Nova ou la fondation Jean Jaurès, des lieux de débats et de maturation des idées, sont aussi parfois et parmi bien d’autres, des marchepieds vers de plus hautes responsabilités. Pour peu que l’on s’y fasse remarquer.

6 juillet 2015

•British airlines ‘face multiple toxic air claims’

Classé dans : Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc...,Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 23 : 02

British ai

 

 

 

http://www.bbc.com/news/business-33008356

 

 

 

ines ‘face multiple toxic air claims’

 

By Jim Reed

 

Reporter, Victoria Derbyshire programme

 

8 June 2015

 

Source :  h ai

 

http://www.bbc.com/news/business-33008356

 

ines ‘face multiple toxic air claims’

By Jim Reed

Reporter, Victoria Derbyshire programme

8 June 2015

Source :

15 avril 2015

¤ D’après son fondateur, Érik Prince, « Blackwater était une extension de la CIA »…

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 08

D’après son fondateur, Érik Prince, « Blackwater était une extension de la CIA »…

 

Source : http://rt.com/usa/blackwater-cia-extension-prince-273/

 

Blackwater was CIA’s extension, founder Erik Prince admits

 

Published time: March 14, 2013 19:01

 

Edited time: March 14, 2013 23:28 Get short URL

 

http://img.rt.com/files/news/1e/57/10/00/000_nic334155.si.jpg

¤ D'après son fondateur, Érik Prince,

A picture taken on July 5, 2005 shows contractors of the US private security firm Blackwater securing the site of a roadside bomb attack near the Iranian embassy in central Baghdad. (AFP Photo / Ahmad Al-Rubaye)

 

Erik Prince, founder of Blackwater – now known as Academi – claims his firm “became a virtual extension of the CIA,” taking orders from the agency.

 

http://rt.com/files/news/1e/57/10/00/000_was1073226.jpg

000_was1073226 Academi dans Outils/Bon à savoir

Erik Prince, chairman of the Prince Group. (AFP Photo / Tim Sloan)

 

In an interview published Thursday by the Daily Beast, Prince revealed how deeply connected Blackwater was to the Central Intelligence Agency, especially in the early 2000s. Last month, federal prosecutors dropped felony charges against Blackwater personnel after it was revealed that the employees had been acting under the orders of the US government. After a three-year-long prosecution, most of the company’s executives walked free and two men received nothing more than probation, house arrest and $5,000 fines.

 

But the tens of thousands of pages of court documents from the case shed light on an argument the company made throughout those three years – that Blackwater itself was an extension of the CIA.

 

“Blackwater’s work with the CIA began when we provided specialized instructors and facilities that the Agency lacked,” Prince told the Daily Beast.“In the years that followed, the company became a virtual extension of the CIA because we were asked time and again to carry out dangerous missions, which the agency either could not or would not do in-house.”

 

Initially, lawmakers believed the CIA was “looking for skills and capabilities, and they had to go to outside contractors like Blackwater to make sure they could accomplish their mission,” said retired Congressman Pete Hoekstra. But the relationship was in fact much closer than believed.

 

When King Abdullah of Jordan visited the US in 2005, he took a trip to the Blackwater headquarters in Moyock, North Carolina, where company executives awarded him two gifts – a modified Bushmaster AR-15 rifle and a Remington shotgun. The weapons were labeled with the Blackwater logo, but Prince says that the CIA asked the company to give Abdullah the guns “when people at the agency had forgotten to get gifts for him.”

 

In a 2008 raid of the Blackwater headquarters, the Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) discovered that the weapons given to Abdullah had been registered as personal property by two employees at the agency – and there was no paperwork indicating that they were now in the possession of Jordanian royalty.

 

Additionally, the ATF found that many of Blackwater’s weapons had been purchased illegally. Some of these weapons, which included Romanian AK-47s and 17 Bushmaster AR-13s, had illegally had their barrels shortened and been exported to other countries in violation of federal gun laws.

 

http://admin.rt.com/files/news/1e/57/10/00/000_was1073393.jpg

000_was1073393 Armées privées dans Politique/Societe

A sign marks the entrance of Blackwaterís training facility. (AFP Photo / Scott Olson)

 

Blackwater argued that in all of these instances, it had been working on behalf of the CIA. Court documents include depositions from CIA executives testifying that Blackwater provided weapons and training for them. One court document even lists “Erik P” as a CIA officer himself.

 

“The CIA routinely used Blackwater in missions throughout the world,” one document reads. “These efforts were made under written and unwritten contracts and through informal requests. On many occasions the CIA paid Blackwater nothing for its assistance. Blackwater also employed CIA officers and agents, and provided cover to CIA agents and officers operating in covert and clandestine assignments. In many respects, Blackwater, or at least portions of Blackwater, was an extension of the CIA.”

 

Prince told the Daily Beast that he agreed to provide the CIA with free services out of “patriotic duty”. And even though he sold Blackwater, now known as Academi, for $200 million, he continues to hold a grudge against prosecutors for going after the company.

 

“Blackwater carried out countless life-threatening missions for the CIA,” he said. “And in return, the government chose to prosecute my people for doing exactly what was asked of them.”

7 mars 2015

¤ Energie dirigée : Un rayon laser Loockheed-Martin détruit un camion à plus d’un kilomètre

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 07

 

 

 

Les rayons lasers ont toujours fait l’objet de fantasmes dans la science-fiction, qu’ils soient utilisés comme projectiles dans Star Trek ou comme sabre dans Star Wars. Mais la réalité rattrape parfois la fiction, et le fabricant d’armes américain Lockheed Martin en fait ici la démonstration. Son projet ATHENA (pour Advanced Test High Energy Asset) a été testé sur une camionnette placée sur une plate-forme, un rayon laser d’une puissance de 30 kW qui a totalement détruit son moteur et sa direction en une fraction de seconde.

 

Si cet essai est un succès, la technologie est terriblement difficile à contrôler, de par la nature même d’un laser. L’entreprise explique que son manque de précision, sa consommation d’énergie et les difficultés liées à son refroidissement en font une arme tactique délicate à mettre au point. Les chercheurs sont alors parvenus à contenir ces phénomènes en utilisant des modules de fibre optique couplés à des matériaux rares, tels que l’erbium, ytterbium ou encore le néodyme.

 

Le directeur de la technologie chez Lockheed, Keoki Jackson, explique ainsi que « le laser a fibre optique est en train de révolutionner les systèmes à énergie dirigée ». L’avenir du laser semble alors tout tracé, surtout après un succès : « ce test représente la prochaine étape pour la fourniture de systèmes d’armes laser légères et robustes pour les avions militaires, hélicoptères, des navires et des camions ».

 

Par Maximilien de Léséleuc5 MARS 2015 17:30 – Source: Tom’s Guide FR |

Source : http://www.tomsguide.fr/actualite/rayon-laser-lockeed-martin,46684.html

lockheed-martin-laser-truck

 

 

 

 

 

 

 

19 février 2015

¤ Médias et propagande: Qui sont-ils et qui les contrôle ?…

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 7 : 32

Source : https://resistance71.wordpress.com/2015/02/18/medias-et-propagande-qui-sont-ils-et-que-controlent-ils/

“Il y a une guerre de l’information et nous sommes en train de la perdre”

~ Hillary Clinton ~

 

“La propagande est l’organe exécutif du gouvernement invisible”.

~ Edward Bernays ~

 

La concentration des médias ou l’illusion du choix

 

Résistance 71

 

18 février 2015

 

Le cas des médias n’est plus inquiétant, il est désespéré et fort heureusement de plus en plus de personnes dans le monde ne prêtent plus aucune attention sérieuse à la propagande déversée par le truchement de ces haut-parleurs de l’oligarchie façonnant les foules à ne demeurer que des serfs bien dociles qu’on mène à l’abattoir au doigt et à l’œil.

 

Si on prend le cas des Etats-Unis, 6 géants des médias contrôlent plus de 90% de tout ce qui se lit, se voit ou s’écoute dans ce qui se veut être l’information au pays du goulag levant.

 

Ces 6 géants sont directement ou indirectement contrôlés par les familles Rothschild, Rockefeller, Morgan et Oppenheimer. La famille Rothschild par exemple possède les deux plus grandes agences de presse au monde: Associated Press (dont le QG est dans le Rockefeller Centre de New York…) et Reuters.

 

Quels sont ces géants et que contrôlent-ils ? (listes non exhaustives, mais représentatives)

 

General Electric (GE):

– Comcast

– NBC

– Universal Pictures

– Focus Features

News Corp: (groupe Murdoch)

– Fox

– Wall Street Journal

– New York Post

Disney:

- ABC

– ESPN

– Pixar

– Miramax

– Marvel Studios

Viacom:

- MTV

– Nick Junior

– BET

– CMT

– Paramount Pictures

Time-Warner:

- CNN

– HBO

– Time

– Warner Bros

CBS:

- Showtime

– Smithsonian Channel

– NFL.com

– Jeopardy

– 60 minutes

Ces 6 géants, conglomérats, sont gérés par 232 directeurs exécutifs (DE), qui règlent l’information, ce que 277 millions de personnes vont lire, voir ou écouter dans leur régime d’information quotidien. Ceci revient à un DE pour 850 000 abonnés, ceci correspond à un DE pour une audience de la taille de celle de San Francisco.

 

En 2010, les revenus de ces 6 géants ont été de plus de 276 milliards de dollars.

 

Qu’en est-il de la France ?

 

Les médias appartienent en très grande partie aux milliardaires et/ou aux marchands de canons. Des gens comme Bernard Arnault avec “Les Échos” est la 1ère fortune de France (officiellement), François Pinault (“Le Point”), 3ème fortune, Serge Dassault (“Le Figaro”), 4ème fortune, Patrick Drahi (“Libération” et “l’Express”), 6ème fortune, Xavier Niel (“Le Monde”, “Le Nouvel Observateur”), 7ème et Vincent Bolloré (Canal +), 10ème fortune. Le banquier Drahi reprenant “Libé” à un autre milliardaire de la banque Edouard de Rothschild. Le grand capital possède tous les médias d’importance, même si cela se fait à perte, le jeu n’est plus de gagner de l’argent, mais de contrôler l’info, ce qui se dit, s’écrit et se fomente en coulisse.

 

Ce grand capital de part et d’autre de l’Atlantique a encore besoin d’une grande guerre pour s’en sortir et repartir pour un tour de manège de l’escroquerie généralisée. Les médias, même si de moins en moins lus, sont toujours bien importants pour influencer les opinions publiques en faveur des guerres.

 

En dernier recours, la guerre ne peut pas se faire sans nous, les peuples, c’est donc entre nos mains que réside vraiment la décision de faire la guerre ou pas. Les esprits libérés de l’emprise hypnotique de la société du spectacle et du crime organisé seront d’autant plus critiques à l’appel permanent des sirènes de la guerre et de ses harpies des médias pressetitués.

 

En France, 38 titres nationaux sont possédés par le groupe Lagardère (EADS, armement), un gros marchand de canons qui soutien ouvertement et sans retenue financière la French American Foundation et ses “Young Leaders”, est en tête de liste du contrôle propagandiste. Puis viennent les sbires comme:

 

Bernard Tapie après son rachat du groupe de presse Hersant

Bernard Arnault de l’empire LVMH, propriétaire (actionnaire principal) de “La Tribune” et des “Échos”

François Pinault du groupe Artemis, possédant “Le Point” et le groupe de presse Agefi

Serge Dassault l’avionneur et autre marchand de canons et ses parts du “Figaro”

Edouard de Rothschild cédant récemment “Libération” à Patrick Drahi

Mathieu Pigasse de la banque Lazard, Xavier Niel et Pierre Bergé possédant “Le Monde” et la société “Le Monde Libre”

Xavier Niel du groupe Free quant à lui s’est offert “Médiapart” et “Atlantico”

L’inamovible Bouygues et TFI-LCI et actionnaire important de Canal +

Yves de Chaisemartin patron du groupe Carlyle Europe (armement, USA, directement lié à la CIA avec un de ses directeurs Franck Cartalucci et où Olivier Sarkozy “sévit” en tant que directeur exécutif) possédant “Marianne”…

Avec tout cela, on nous demande, que disons-nous, on nous somme, de croire l’information formatée et pré-digérée pour nos cerveaux avilis, qui nous est servie matin, midi et soir, comme étant “la vérité vraie, impartiale et sans équivoque”… Sans blague !

 

Dormez, dormez braves gens… Tout va pour le mieux dans le monde créé par les tontons flingueurs de la société du spectacle.

 

Sources:

 

Information Clearing House

 

Acrimed

 

Yahoo France

 

RenseeMedia et propagande: Le « J’accuse » québecois..

Dans « 3eme Coup d’arrSyrie: La Russie n’entendra pas parler de vote au conseil de sécurité…

Dans « 3eme guerre mondiale »

18 février 201510 Replies

 

12 octobre 2014

¤ Grandeur et Décadence de Bitcoin – MtGox fermé : coup de massue ou coup de grâce ?

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 20

Source : http://www.fhimt.com/2012/05/23/grandeur-et-decadence-de-bitcoin/

23 mai 2012 | 3 Commentaires

¤ Grandeur et Décadence de Bitcoin - MtGox fermé : coup de massue ou coup de grâce ? dans Outils/Bon à savoir

Au delà de la fabuleuse histoire de Bitcoin que vous propose Fhimt.com aujourd’hui, le concept et les bases technologiques posées par son invention et la première expérimentation « grandeur nature » d’une monnaie P2P chiffrée de ce type dessine un avenir pour l’industrie bancaire – qu’il s’agisse des banques privées ou des banques centrales – aussi radieux que celui que le P2P annonçait à l’industrie du disque lors de son apparition, à la fin des années 90.
Rares sont les politiques à réaliser l’importance de cette profonde disruption à venir sur l’économie et la finance, mais l’adoption massive – d’ici une dizaine d’années – de telles monnaies, impose des réformes, notamment en matière de politiques fiscales, qui font apparaitre des concepts comme le ‘revenu de vie‘ comme la seule voie possible pour un Etat qui souhaiterait à l’avenir continuer à lever des impôts.

Pour un pays doté d’une monnaie non convertible comme la Tunisie, l’arrivée de telles monnaies sonne – a terme  - le glas de l’isolationisme monétaire.

Le 1er novembre 2008, un internaute dénommé Satoshi Nakamoto publia un rapport de recherche dans une obscure liste de discussion dédiée au chiffrement décrivant sa conception d’une nouvelle monnaie numérique qu’il appela Bitcoin. Aucun des vétérans de cette liste de discussion n’avait entendu parler de lui jusque là, et les informations que l’on pouvait glaner à son sujet étaient parcellaires et contradictoires.

Dans un profil en ligne, il disait vivre au Japon. Son adresse de courriel était fournie par un service gratuit Allemand. Une recherche Google sur son nom ne renvoyait aucune information pertinente ; il s’agissait clairement d’un pseudonyme. Mais quand bien même Nakamoto lui-même serait une énigme, sa création n’en résolvait pas moins un problème qui avait déconcerté les cryptographes pendant des décennies.

L’idée d’une monnaie numérique — pratique et intraçable, libérée de la surveillance des gouvernements et des banques — était un sujet d’actualité depuis la naissance d’Internet. Les « cypherpunks », le mouvement des cryptographes libertaires dans les années 1990, s’étaient beaucoup penchés sur le projet. Cependant, tous les efforts pour créer une monnaie virtuelle avaient échoué.

ECash, un système anonyme lancé au début des années 90 par le cryptographe David Chaum échoua en partie à cause de sa dépendance aux infrastructures gouvernementales et aux sociétés de paiement par carte bancaire. Dans le sillon d’ECash, d’autres initiatives émergèrent (bit gold, RPOW, b-money) mais aucune d’entre elles ne décolla véritablement.

L’un des principaux défis auxquels la conception d’une monnaie numérique doit faire face consiste en ce que l’on appelle le problème de la « double dépense ». En effet, si l’on considère qu’un dollar virtuel est juste une donnée, libérée des contraintes matérielles liées au papier et au métal, qu’est ce qui empêcherait les gens de copier et coller cette information, telle un simple bout de texte, et donc de la « dépenser » autant qu’ils le souhaitent ?

La réponse conventionnelle consiste à faire appel à un guichet unique tenant à jour un registre en temps réel de toutes les transactions – permettant de s’assurer que, si quelqu’un dépense son dernier dollar numérique, il ne puisse pas le dépenser à nouveau. Le registre empêche la fraude, mais il requiert également un tiers de confiance pour l’administrer.

Bitcoin se débarrassa du tiers de confiance en utilisant une version distribuée du registre, ce que Nakamoto appelait une « chaîne de blocs ». Les volontaires, autorisant l’utilisation d’un peu de la puissance processeur de leurs machines pour faire tourner un logiciel spécifique, seraient appelés les « mineurs » et formeraient un réseau permettant de faire foncitonner collectivement la « chaîne de blocs ». Ce faisant, ils créeraient également de la monnaie.

Les transactions seraient diffusées sur le réseau, et les ordinateurs faisant tourner le programme rivaliseraient pour résoudre des énigmes cryptographiques irréversibles contenant des données provenant de plusieurs transactions. Le premier « mineur » à résoudre chacune des énigmes se verrait attribuer 50 nouveaux bitcoins, et le bloc de transactions associé serait ajouté à la chaîne.

La difficulté de chaque énigme augmenterait en même temps que le nombre de mineurs, ce qui maintiendrait le rythme de production d’un bloc de transactions à environ une unité toutes les 10 minutes. De plus, l’importance de la prime accordée pour chaque bloc résolu serait divisée par deux tous les 210.000 blocs, passant de 50 bitcoins à 25, puis de 25 à 12,5, etc. Aux alentours de l’année 2140, la valeur de la monnaie atteindrait sa limite préétablie de 21 millions de bitcoins.

Quand le papier de Nakamoto est sorti, en 2008, la confiance dans la capacité des gouvernements et des banques à gérer l’économie et la masse monétaire était au plus bas. Le gouvernement des Etats-Unis alimentait Wall Street et l’industrie automobile de Detroit en dollars. La Réserve Fédérale introduisait la « facilitation quantitative », ce qui consistait principalement à faire marcher la planche à billets de façon à stimuler l’économie. (more…)

21 septembre 2014

¤ Terminator: guerres des machines en vue

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 13 : 19

Source : http://www.paperblog.fr/5937217/terminator-guerres-des-machines-en-vue/

NDÜ : et comme ça (avec des robots autonomes et qui se rechargent tous seuls comme des grands) ce sera plus facile de supprimer 90% de la population mondiale en appuyant sur un bouton le moment venu…

Publié le 25 novembre 2012 par Eldon
terminator 00316662 Terminator: guerres des machines en vue

© Inconnu

Pour l’instant, ce ne sont que des drones: des petits avions guidés à distance. Demain les machines de guerre s’affronteront entre elles ou affronteront directement les humains.

La guerre des machines est en vue: Le Terminator est une arme qui pourrait être opérationnelle d’ici vingt ou trente ans. Un « robot tueur » qui n’est pas télécommandé, mais entièrement autonome.

Vous le programmez pour « nettoyer » un immeuble, avec autorisation de tuer tous les êtres humains de plus de 1,30 m s’y trouvant : ensuite, il se débrouille. Ou bien, si c’est un drone, vous l’envoyez au dessus d’un champ de bataille, il détecte tous les véhicules ennemis et les détruit un par un.

Les machines remplaceront désormais  les soldats. Les guerres ne seront que plus faciles à déclencher. Et les machines n’ont pas d’états d’âme. Le soldat parfait.

« Ces armes ne sont pas sans poser des questions éthiques. Lundi, plusieurs ONG et prix Nobel de la paix ont lancé un appel pour une « interdiction préventive » et mondiale des armes autonomes.

Human Rights Watch, International Human Rights Clinic et la Nobel Women’s Initiative ont lancé à Washington une campagne pour alerter l’opinion sur ces robots tueurs alors que des gouvernements ont déjà commencé à en développer.

Les robots n’ont pas d’états d’âme

Le terme « arme pleinement autonome » désigne un robot capable d’exécuter une mission sans aucune intervention humaine. Un tel engin est capable de se mouvoir indépendamment, s’adapter à un terrain et un environnement spécifique et faire usage d’un système létal de manière autonome.

C’est donc un algorithme et non un cerveau humain qui décide de la préservation ou de la destruction d’une cible, éventuellement humaine. Il a un grand avantage pour les militaires : il n’hésite pas à tuer.

Contrairement à ce que l’on voit dans les films de guerre, les militaires ont tendance à éviter, quand ils le peuvent, de tuer. Ils tirent peu, et quand ils le font, ils peuvent mal viser.

La formation des soldats vise justement à casser ce conditionnement pour les rendre capables de tuer. Les robots, eux, ne posent pas ce « problème » aussi vieux que la guerre. (more…)

14 août 2014

¤ Google veut mettre fin aux mots de passe ((… pour nous pousser à accepter d’être tous pucés !))

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 29

Source : http://www.silicon.fr/google-veut-mettre-fin-aux-mots-passe-89255.html

Désuets les mots de passe ? C’est ce que pense Heather Adkins, experte en cybersécurité pour Google, qui souhaite que d’autres solutions émergent.

La sécurisation des accès par mot de passe est dépassée. Voilà en substance le message qu’a voulu faire passer Heather Adkins, spécialiste de la sécurité chez Google, de passage sur la scène de l’évènement TechCrunch Disrupt.

Elle n’a pas mâché ses mots : il faut « dépasser cette relation » avec les mots de passe, considère-t-elle.

Heather Adkins et Google privilégient désormais l’authentification renforcée, mais aussi d’autres d’approches de sécurité IT encore non standardisées, rapporte ITespresso.fr.

Les solutions existent

L’experte de Google fournit des pistes comme lestokens hardware (la piste de l’authentification forte par clé USB avait été fournie en début d’année) ou une technologie de Motorola visant à authentifier les utilisateurs par le contact d’un appareil intégré sur un dispositif embarqué ou sur soi.

De nouvelles voies « impossibles à pirater », assure-t-elle selon les éléments retenus parNews.com.

Google et sa filiale Motorola travaillent activement à développer de nouvelles sécurisations à base de données biométriques, telles que des tatouages ou des gélules consommables.

De manière plus globale, elle considère qu’il faudrait que les sociétés technologiques développent de nouvelles solutions pour les entreprises et les utilisateurs de services (Internet ou mobiles) « afin d’être sûr de ne pas être berné ».

Elle préconise également que, sur les 25 premiers employés d’une start-up, au moins l’un d’eux devrait se concentrer sur la sécurisation et le respect de la vie privée.

12 août 2014

¤ Comment fonctionnerait un parti appliquant les principes de la « sociocratie » ?

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 21 : 35

Source : http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/10/comment-fonctionnerait-un-parti-appliquant-les-principes-de-la-%C2%AB-sociocratie-%C2%BB-billet-invite/

Comment fonctionnerait un parti appliquant les principes de la « sociocratie » ? (billet invité)

La sociocratie est une modalité peu connue de démocratie au sein des organisations. Je l’ai découverte par l’intermédiaire d’un ami, commentateur régulier de mon blog, Michel Martin. Il a accepté ma proposition de rédiger un billet d’introduction à la sociocratie, avec comme application le fonctionnement d’un parti politique qui se voudrait démocratique dans ses pratiques internes. Ce billet est aussi passionnant que (très) long. Pour ceux que cela risquerait de décourager, je résume en quelques lignes et à ma façon les principes de fonctionnement d’un tel parti.

La mesure sans doute la plus étonnante au regard des pratiques actuelles est L’ELECTION SANS CANDIDAT des personnes à des postes clés de l’organisation. Pour les modalités, voir le billet. Mais d’autres dispositifs, explicités dans le billet, ne sont pas moins importants pour la gestion collective : décision par consentement protégeant les objecteurs et les objections, organisation en cercles ou niveaux (par exemple, pour les partis, les sections locales, régionales, nationales) ne supprimant pas les hiérarchies mais avec 1) un principe de subsidiarité laissant la plus grande autonomie possible à chaque cercle, et 2) un lien fort entre chaque niveau et le niveau supérieur par le biais de deux ou quelques personnes comme « agents de liaison ».

La sociocratie ne résout pas tout, elle ne fait pas disparaître les conflits, mais elle apporte la plupart du temps des moyens de les résoudre sans générer d’autorité supérieure ni de processus de violence symbolique. Elle dispose de moyens de contrer l’arrivisme et le carriérisme, qui sont des plaies de la démocratie politique actuelle.

Parmi les organisations actuelles connues organisées selon les principes de la sociocratie, on peut citer en France le Mouvement des Colibris, au Canada le Cirque du Soleil et plus de 100 organisations en Hollande représentant tous les genres d’activités. Noter qu’il existe un Centre Français de Sociocratie.
Voici le billet invité de Michel Martin

LA SOCIOCRATIE AU SECOURS DE LA POLITIQUE

Si l’objet principal de la politique est d’organiser l’exercice des choix collectifs, c’est aussi le champ de nombreux brouillages cognitifs et d’enjeux de pouvoir personnel ou de luttes des places, tendant à minimiser, voire à reléguer au second plan, son objet principal.
Un parti politique organisé selon les règles pratiques de la sociocratie serait-il plus apte qu’un autre à réduire ses brouillages cognitifs et ainsi à mieux développer son intelligence collective au profit des choix collectifs ? Un tel parti détournerait-il moins facilement son regard de la maison qui brûle pour aider la collectivité à mieux s’adapter aux réalités de ce monde nouveau qui vient ?

QUELQUES RAPPELS SUR LA SOCIOCRATIE

Le mot sociocratie a été inventé par Auguste Comte, du latin societas (société) et du grec krátos (autorité). Il s’agit de donner le pouvoir aux membres d’une société, comme en démocratie. Mais à la différence de la démocratie qui, dans ses variantes existantes, relie des personnes engagées dans des relations distantes, la sociocratie concerne des personnes engagées dans des organisations. « Savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir » était la devise du positivisme de Comte. Pour Comte, il est donc important de placer les faits (le savoir) au cœur des choix collectifs plutôt que l’opinion, les préjugés, les croyances ou les superstitions. Et pour y arriver, il est important que chaque individu puisse jouir de toute sa liberté. La sociocratie est donc aussi l’art de combiner les libertés au sein d’un collectif, mais des libertés éclairées par la rationalité des faits. Si le scientisme de Comte et sa foi dans le progrès ne sont plus de mise à notre époque inquiète des limites et de l’équilibre de notre écosystème, son intuition philosophique de sociocratie pour réguler les organisations demeure pertinente. Il a fallu attendre les années 1970-1980 pour que Gerard Endenburg mette expérimentalement au point une boîte à outil sociocratique opérationnelle et assez satisfaisante au sein de sa propre entreprise. (more…)

13 juillet 2014

¤ NON au TAFTA – STOP-TAFTA !!! Signez l’appel !!!

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 11 : 07

jeudi 10 juillet 2014

Les citoyens d’Europe contre le traité transatlantique
Signez l’appel et déclarez-vous « hors TAFTA »

Toutes et tous hors Tafta !¤ NON au TAFTA - STOP-TAFTA !!! Signez l'appel !!! dans Complots prouvés arton75-0ff7e

 

Signez ici

https://www.collectifstoptafta.org/ 

 

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¤ Aujourd’hui, le climat, c’est un programme

Classé dans : Bizarreries météo,Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 10 : 34

Source : http://www.cielvoile.fr/article-aujourd-hui-le-climat-c-est-un-programme-124099887.html

Mardi 8 juillet 2014

ScottStevens

Interview  radiophonique du météorologue américain Scott Stevens  le 9 novembre 2012 pour la radio Veritas http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=3719.795 Traduction française donnée par Diouf le 1er octobre 2013, revue par Ciel voilé

« Pendant des années Scott Stevens a été météorologue pour plusieurs chaînes de télévision, il a obtenu plusieurs prix pour le sérieux de son travail. Il y a une dizaine d’années, il remarqua des anomalies dans le ciel et commença son enquête sur les chemtrails. Avec méthode et constance, il a découvert que notre climat est entièrement numérisé. Sa carrière s’est déroulée sur une période de 20 ans dans le Kansas, le Nebraska, l’Oaklahoma et New-York. Scott Stevens  a poursuivi ses investigations tout en sachant qu’il ne pourrait plus continuer à travailler pour les médias. »

Question 1 : C’est la première fois pour Veritas qu’un météorologue vient parler des chemtrails. Dites-nous comment vous en êtes arrivé là, voulez-vous ?

Oh là là…ça ne s’est pas fait en un jour ! C’est une évolution sur plusieurs années. Je connaissais le terme chemtrail dès 1998 et 5 ans plus tard je comprenais les mobiles de ces manifestations. Au départ c’est mon intérêt pour l’énergie du point zéro et les recherches assimilées qui m’ont mis sur la piste. Et en consultant le site du Lt. Colonel Thomas Bearden, j’ai trouvé un article sur l’ingénierie du climat en Union Soviétique. Il y avait des photos de nuages étranges.

En 2000, j’ai acheté mon premier appareil photo numérique et ma « conversion » s’est faite graduellement, mais il y a eu vraiment un point de non-retour : c’est le jour où il y a eu pour moi un avant et un après. (more…)

18 juin 2014

La légalité des chemtrails chaudement débattue en Floride

Classé dans : Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc...,Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 3 : 04

Source : http://www.acseipica.fr/legalite-chemtrails-chaudement-debattue-en-floride/

Le débat sur les chemtrails évolue dans l’Etat de Floride: la question n’est plus de savoir si les chemtrails existent ou non mais plutôt de savoir si de tels assauts chimiques sont légaux au regard des lois internationales.

voir: CHEMTRAILS: Covert And Ongoing Crimes Against Humanity

Si la cour criminelle internationale se saisit de ces accusations, ce sera un moment historique dans l’emploi des lois criminelles pour la protection des individus face à l’exposition à des produits chimiques toxiques par les entrepreneurs et sociétés gouvernementales.

“If the International Criminal Court moves on these charges, it would be a historic moment in the use of criminal laws to protect individuals from exposure to toxic chemicals by government contractors and corporations.”

article original intégral:

Source : http://www.storyleak.com/chemtrails-a-chemical-assault-on-people-and-chemical-trespass-of-property/

A Chemical Assault On People And Chemical Trespass of Property

Michael Thomas

by 
May 30th, 2014
Updated 05/31/2014 at 6:42 pm

Legality of Chemtrails Hotly Debated in Florida

State of the Nation is very pleased to announce a recent development in the State of Florida regarding the ongoing chemtrail debate.  The recent evolution of this debate is not whether chemtrails exist; rather, the discussion in Florida is whether such chemical assaults are legal under the rubric of international law.

This debate was catalyzed by a legal essay that was first published at State of the Nation, which was then highlighted by the History Channel in their Weather Warfare Documentary.  There were a variety of legal issues taken up in that paper entitled: CHEMTRAILS: Covert And Ongoing Crimes Against Humanity which can be summed up as follows:

“If the International Criminal Court moves on these charges, it would be a historic moment in the use of criminal laws to protect individuals from exposure to toxic chemicals by government contractors and corporations.”[1]

This ongoing legal discussion about the criminal nature of secretly chemtrailing the skies of the USA is an extraordinary success for the Chemtrail Truth Movement.  The legal theory revolves around two facts: (i) legally mandated disclosure of the various chemical ingredients of the chemtrail aerosols is not provided to those who are severely impacted and (ii) those same ingredients have been proven to cause bodily injury and emotional injury to those who are most sprayed and susceptible  to their deleterious effects. (more…)

16 juin 2014

¤ Les « merdias » mainstream et la désinformation

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 05

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/06/16/media-et-propagande-profession-desinformateur/

Média et propagande: Profession désinformateur…


Sharyl AttkissonLes merdias yankees sont concetnrés en 6 méga-corporations oligarchiques. Les merdias français appartiennent aux vendeurs de canons et à la haute finance (Rothschild, Dassaut, Lagardère)  et certains croient toujours être « informés » ?

Les faiseurs d’opinions ont toujours été les faiseurs de canons… C’est bien pire de nos jours.

Boycott de cette fange ! Eteignez les télés et les radios, n’achetez plus les journaux/magazines et surtout… Rallumez les cerveaux !

– Résistance 71 –

Une profession de plus en plus en vogue: Spcéaliste de la désinformation

Oscar Fortin 11 juin 2014

 url de l’article: http://www.mondialisation.ca/les-specialistes-de-la-desinformation-une-profession-de-plus-en-plus-en-vogue/5386897

Le temps où il suffisait de dire « je l’ai lu dans le journal, je l’ai entendu à la radio, vu à la télévision » pour faire taire tous les incrédules est désormais dépassé. Ce qu’on écrit dans le journal, ce que l’on dit à la radio, ce qu’on nous montre à la télévision n’a plus la crédibilité d’antan. Une nouvelle profession s’y est taillé une place pour en faire le lieu privilégié de la désinformation aux allures de ce qu’il y a de plus vrai et de plus convaincant. Un métier qui se vend aux plus offrants. Des vendeurs d’images et d’opinions qui savent se vendre ainsi que ce qu’ils produisent. Ils ont tous et toutes l’allure de personnes qui ne sauraient mentir ou tromper leur public.

Déjà, nous connaissons les fonctions des attachés de presse des ministres et des représentants des grandes institutions nationales et internationales. Ils ont pour tâches de mettre en évidence tous les beaux et bons côtés de leurs patrons tout en faisant apparaître subtilement tous les mauvais côtés de leurs adversaires. Qu’il en soit ainsi dans le cadre d’une institution ou d’un ministère gouvernemental, ne surprends personne et c’est normal qu’il en soit ainsi. On se souviendra du spécialiste en communication que le nouveau maire Labaume de la ville de Québec avait fait venir de France pour lui confier le maintien d’une bonne image publique devant  ses électeurs et électrices. Dans ce cas précis, ce fut un grand fiasco, puisque le maire a dû le remercier de ses services peu de temps après l’avoir engagé, ses compétences n’étant pas à la hauteur des attentes.

Dans le cas de la presse écrite et des bulletins d’information nationales et internationales, la situation est différente. Le public s’attend à ce que ces grands réseaux d’information leur fournissent des faits, des analyses qui permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans telle ou telle région du monde. C’est là la seule source pour plus de 80 % de la population de se faire un jugement sur ces faits et d’exprimer leurs attentes par rapport aux engagements de leurs gouvernements respectifs. Des dizaines de milliards de dollars sont engagés chaque année en armements et en interventions militaires dans divers pays du monde. Les dirigeants politiques et les médias de communication qui leur sont soumis en arrivent à convaincre par divers montages les citoyens et citoyennes de la justesse de ces dépenses et de ces interventions. (more…)

14 juin 2014

¤ Le nouveau capitalisme criminel (livre par Jean-François Gayraud, commissaire de police et criminologue)

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 54

Source : http://www.bastamag.net/Face-a-la-dimension-criminelle-de

CAPITALISME

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

PAR AGNÈS ROUSSEAUX 5 JUIN 2014

¤ Le nouveau capitalisme criminel (livre par Jean-François Gayraud, commissaire de police et criminologue) dans Outils/Bon à savoir arton4144-7bc57

Et si la crise financière était une vaste fraude ? Dérégulé à l’excès, le capitalisme comporte des incitations au crime et à la fraude absolument inédites, explique Jean-François Gayraud, commissaire de police et criminologue. Il pose dans son ouvrage Le nouveau capitalisme criminel un diagnostic décapant : les responsables politiques sont dans le déni ou l’aveuglement, les acteurs de la fraude de 2008 sont aujourd’hui revenus dans le jeu, les lois votées pour tenter de réguler le système financier n’ont rien changé, et des techniques comme le trading haute fréquence échappent à tout contrôle. Il y a urgence à reprendre en main un système économique devenu criminogène, avec ses dérives frauduleuses et prédatrices. Entretien.

Basta ! : Vous analysez les crises financières au prisme de la criminologie. Pour vous, la crise de 2008 est-elle due à des comportements criminels ?

Jean-François Gayraud [1] : Le nouveau capitalisme qui se développe depuis les années 80 comporte des incitations et des opportunités à la fraude d’une ampleur inédite. L’alliance entre la financiarisation, la dérégulation et une mondialisation excessives forme un cocktail explosif. La criminalité est l’angle mort de la pensée économique, un impensé radical, et ce depuis le 18ème siècle. Cela avait peu de conséquences durant le capitalisme fordiste et keynésien, plus régulé. Désormais, cet impensé est mortifère. On nous explique que cette crise financière des subprimes est liée à un simple dysfonctionnement des marchés : comme si, une fois ce dysfonctionnement disparu, on reviendrait à une situation à peu près normale. Je tente de combler cette erreur de diagnostic en analysant les mutations du capitalisme à la lumière de la criminologie [2].

Il ne s’agit pas d’être « mono-causal » et de tomber dans la théorie du complot. Mais simplement de montrer qu’il y a dans ce capitalisme une dimension criminogène qui n’est ni marginale ni folklorique. « Criminogène » ne veut pas dire criminel. Cela signifie simplement que ce système a des potentialités et des vulnérabilités à la fraude, qui étaient jusqu’à présent inconnues. On voit que toutes les crises financières depuis les années 1980 ont été causées par des bulles immobilières et boursières en parties nées de fraudes systématiques. Au point que désormais, la fraude fait système. (more…)

4 juin 2014

¤ Une méga-planète surnommée « Godzilla » découverte par la Nasa

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 13 : 31

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/03/la-mega-planete-kepler-10c-surnommee-godzilla-decouverte-par-la-nasa-est-dix-sept-fois-plus-lourde-que-la-terre_n_5435849.html?icid=maing-grid7%7Cfrance%7Cdl2%7Csec3_lnk7%26pLid%3D269225

Le HuffPost avec AFP  |  Publication: 03/06/2014 09h46 CEST  |  Mis à jour: 03/06/2014 09h46 CEST

méga planète

La nouvelle planète Kepler-10c au premier plan et Kepler-10b en arrière-plan | AFP/DAVID A. AGUILAR
SCIENCES – Des astronomes ont repéré une méga-planète rocheuse 17 fois plus lourde que la Terre, qui a été surnommée comme le roi des monstres « Godzilla », et pourrait changer la perception des origines de l’Univers.

Cette planète solide de composition rocheuse, située à 560 années-lumière de la Terre, a été découverte par la mission Kepler de l’agence spatiale américaine (Nasa), ont annoncé lundi des experts lors d’une rencontre à Boston (Massachusetts, nord-est) de l’American Astronomical Society.

Kepler-10c, un « monstre rocheux »

Cette méga-planète, nommée Kepler-10c, a un diamètre de 29.000 kilomètres, soit 2,3 fois celui de la Terre.

Or, jusqu’à présent, les astronomes n’envisageaient pas l’existence d’un tel « monstre rocheux », car plus la planète est grande, plus son attraction gravitationnelle lui fait amasser non seulement des matériaux solides, mais aussi et surtout de grandes quantités d’hydrogène, la transformant en planète géante gazeuse, comme Jupiter.

« La surprise fut totale quand nous avons réalisé ce que nous avions trouvé », a rapporté l’astronome Xavier Dumusque, du centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian.

« C’est le Godzilla des Terre! » s’est exclamé Dimitar Sasselov, directeur du projet sur les origines de la vie à l’université de Harvard (Harvard Origins of Life Initiative). « Mais contrairement au monstre du film, Kepler-10c a des implications positives pour la vie », selon lui.

Aucun espoir de vivre un jour sur « Godzilla »

Si la mission Kepler de la Nasa peut repérer des planètes, elle ne peut pas vraiment dire si elles sont gazeuses ou rocheuses.

Et tandis que la taille imposante de « Godzilla » suggérait plutôt une planète de type « mini-Neptune », plus grande que la Terre avec une épaisse enveloppe d’hydrogène et d’hélium, un télescope situé sur les îles Canaries a pu déterminer que cette méga-planète avait une masse 17 fois supérieure à celle de la Terre, soit bien davantage que ce qui était attendu. (more…)

¤ Militarisation de la lutte contre la criminalité, notamment cyber…

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Source : http://www.voltairenet.org/article182979.html

LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE

L’État français est-il en guerre contre les Français ?

par Jean-Claude Paye

La loi de programmation militaire française étend les pouvoirs des Armées à la « la prévention de la criminalité ». Ce faisant, elle abroge, sur le modèle de ce qu’ont fait les États-Unis après le 11-Septembre, la distinction classique entre défense et sécurité intérieure, entre armée et police. Du coup, elle soumet les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère.

RÉSEAU VOLTAIRE | BRUXELLES (BELGIQUE) | 26 MARS 2014
¤ Militarisation de la lutte contre la criminalité, notamment cyber... dans Outils/Bon à savoir ligne-rouge
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Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) et Manuel Valls (ministre de l’Intérieur)

L’espionnage massif de ses citoyens par les services secrets d’un pays est aujourd’hui devenu la norme. À la faveur de la « lutte contre le terrorisme », la notion de guerre s’est introduite dans le Code pénal de l’ensemble des pays occidentaux. La dernière loi française de programmation militaire, qui vient d’être promulguée le 19 décembre 2013 [1], s’inscrit dans cette tendance de fusion du droit pénal et du droit de la guerre. Elle illustre une évolution du droit occidental qui, tout en concentrant l’ensemble des pouvoirs aux mains de l’Exécutif, place l’exception à la place de la norme et pose l’anomie comme base de reconstruction d’un nouvel ordre de droit. Cette mutation enregistre la fin d’une organisation, propre à la forme nationale de l’État, basée sur l’articulation de deux systèmes relativement séparés, État de droit à l’intérieur du pays et violence pure à l’extérieur.

Une loi militaire comme « prévention de la criminalité »

La loi de programmation militaire sert habituellement à encadrer les budgets des forces militaires de l’Hexagone. Cette année, elle sort du cadre de la défense pour englober « la lutte contre le crime ». Portant diverses dispositions, concernant à la fois la Défense et la Sécurité nationale, elle comprend un article 20 (l’ancien article 13) qui étend les pouvoirs de surveillance des autorités administratives françaises à « la prévention de la criminalité », fusionnant ainsi droit de la guerre et droit pénal en généralisant la tendance déjà imprimée par la lutte « antiterroriste » à l’ensemble du champ pénal. En visant génériquement la « prévention de la criminalité », ce régime s’appliquera à toutes les infractions. En soumettant les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère, la loi ne sépare plus intérieur et extérieur de la nation et ne distingue plus infraction pénale et gestion de l’hostilité. Ce processus omniprésent n’est pas seulement identifiable à l’intérieur du pays, mais aussi au niveau des conflits internationaux. Les engagements de la France en Libye et en Syrie procèdent à une indifférenciation entre action de guerre et fonction de police. La guerre n’est plus engagée, afin de se défendre ou de procéder à une conquête, mais pour « punir un dictateur ».

Afin de procéder à cette fusion du pénal et du militaire, la loi de programmation évince le pouvoir judiciaire et concentre les pouvoirs aux mains de l’exécutif. Non seulement le troisième pouvoir est totalement contourné, mais le seul dispositif de contrôle a posteriori(Commission de contrôle des écoutes et interceptions) relevant de l’Exécutif ne pourra émettre qu’une « recommandation » au Premier ministre .

La collecte de données porte sur les numéros de téléphone, les adresses IP, ou les listes de contact de correspondants téléphoniques, ainsi que sur les données de géolocalisation en temps réel. Seulement dans ce dernier cas, l’autorisation préalable du Juge des libertés ou de la CNCIS, l’autorité de contrôle relevant du pouvoir Exécutif, reste nécessaire. (more…)

2 juin 2014

¤ Dix milliards d’amende de la BNP : la juridiction universelle et le marché de l’obéissance mondiale

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Source : http://www.huffingtonpost.fr/daniel-soulez-lariviere/amende-bnp-10-milliards-juridiction-universelle_b_5430065.html

La juridiction universelle et les dix milliards de la BNP

Publication: 02/06/2014 12h39

L’émotion suscitée par la perspective de voir la BNP tenue de payer une amende de dix milliards de dollars au trésor public américain pour avoir enfreint des lois strictement américaines sur des embargos à l’égard de Cuba, du Soudan et de l’Iran, est justifiée.

Cette émotion traverse d’ailleurs beaucoup de courants politiques, y compris le Front national. Mais l’émotion ne doit pas cacher la raison, pas plus que l’arbre ne doit cacher la forêt. L’arbre c’est le sort qui s’abat sur la BNP, comme d’ailleurs dans la suite probablement sur d’autres banques françaises.

La forêt est une réalité difficile à constater et même concevoir pour des esprits français. A savoir le fait que les Etats-Unis d’Amérique se constituent en juge universel de toutes les infractions économiques mondiales: dès lors qu’un dollar est bougé dans une transaction, le juge américain, d’après les lois américaines, peut se saisir de ce qu’il considère comme une infraction. Comme au plan international il n’existe pratiquement pas d’opérations économiques qui échappent à l’utilisation du dollar, et particulièrement en matière bancaire, la justice américaine devient une juridiction économique universelle.

La juridiction universelle est surtout connue en matière de droits de l’Homme. Elle est d’ailleurs le plus souvent paradoxalement refusée par les Etats-Unis qui voient dans les traités internationaux qui les consacrent une atteinte à leur souveraineté. C’est pourquoi ils n’ont jamais ratifié le traité de Rome créant la Cour pénale internationale en 1998, alors que Bill Clinton l’avait signé in extremis. Quant à la convention sur la torture de 1988, le Sénat lors de sa ratification d’octobre 1994, a mis des conditions et restrictions à son application.

Mais en matière économique, une seule puissance, celle des Etats-Unis, peut sans aucun traité donc sans aucune réciprocité ni articulation avec les juridictions nationales, traduire devant sa justice presque n’importe quel agent économique dans le monde, compte tenu des critères de rattachements très extensifs de la compétence judiciaire américaine.

Encore convient-il de préciser que ce n’est pas le juge américain qui décide dans le cas dont il est question, mais le parquet, le DOJ (Department of justice), c’est-à-dire l’accusation. Depuis dix ans, plusieurs sociétés européennes et françaises se sont vues poursuivies par le département de la justice pour des faits considérés comme en infraction avec la loi américaine, que la loi française soit applicable ou non. Et, plus étonnant encore, il en va de même si les juridictions françaises sont compétentes concurremment. (more…)

¤ Vaccination bidon : les USA avouent !

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Source : http://www.crashdebug.fr/index.php/sciencess/8834-la-maison-blanche-admet-avoir-mis-en-scene-une-operation-de-fausse-vaccination-pour-collecter-de-l-adn

La Maison Blanche admet avoir mis en scène une opération de fausse vaccination pour collecter de l’ADN

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Mike Adams, Natural News

27 mai 2014

La Maison Blanche a officiellement admis que des programmes de fausse vaccination ont été pratiqués par les US comme prétexte pour voler secrètement des échantillons d’ADN, dans le cadre de la soi-disant « lutte contre le terrorisme ». Le but du procédé, réalisé au Moyen-Orient, était d’utiliser l’analyse d’ADN pour identifier de prétendus terroristes qui deviendraient ensuite des cibles à abattre.

Comme le rapportait le New York Times en 2011, « Dans les mois précédant l’assassinat d’Osama Ben Laden, la CIA a mené un programme bidon de vaccination à Abbottabad, au Pakistan, comme un subterfuge dans le but d’obtenir des preuves ADN de membres de la famille de Ben Laden qui étaient supposés se terrer là-bas dans un camp ».

« Des agents de la CIA recrutèrent un médecin pakistanais expérimenté pour organiser une campagne de vaccination à Abbottabad, en démarrant le « projet » dans un quartier plus pauvre de la ville pour le faire paraître plus authentique », rapporte leGuardian.

Cette méthode, dévoilée pour la première fois en 2011, est une première dans l’histoire d’un gouvernement américain forcé d’admettre qu’il se sert d’une activité de « santé publique » pour récolter secrètement et illégalement de l’ADN de gens juste pour tenter d’assassiner une seule personne.

Comment exactement un programme de vaccination pourrait récolter de l’ADN des gens ? Ce n’est vraiment pas difficile. Comme l’explique le Guardian, « des infirmières ont été formées à aspirer du sang dans l’aiguille en administrant le produit ».

La Maison Blanche dit qu’elle va arrêter d’utiliser les fausses vaccinations pour collecter l’ADN et tuer les gens

Aujourd’hui la Maison Blanche dit qu’elle ne se servira plus de campagnes vaccinales comme tactiques pour la « guerre anti-terroriste ». Et les habitants du monde sont supposés faire automatiquement confiance à cette promesse même si elle provient du régime même qui a été la première à mener une opération trompeuse de vaccination

C’est presque comme si la Maison Blanche disait, « Ouais, nous avons mené une opération de fausse vaccination ; nous avons récupéré de l’ADN de vos enfants ; nous vous avons menti sous prétexte de santé publique et nous avons été pris la main dans le sac…mais maintenant vous pouvez nous croire ! Nous en faisons la promesse ! »
Cette promesse apparemment ridicule vient de faire surface cette semaine dans le cadre d’une annonce de la Maison Blanche selon laquelle les US « ne se serviraient pas de programmes de vaccination pour des opérations d’espionnage », selon Yahoo News. (more…)

11 mai 2014

¤ Le rouge-gorge est désorienté par les ondes électromagnétiques

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 56

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/09/le-rouge-gorge-desoriente-par-les-ondes-electromagnetiques_4413996_3244.html

Le Monde.fr | 09.05.2014 à 10h45 • Mis à jour le 09.05.2014 à 14h16 |Par Florian Cadu

Des chercheurs allemands ont mis en évidence la sensibilité du rouge-gorge aux ondes électromagnétiques d'origine humaine.
Des chercheurs allemands ont mis en évidence la sensibilité du rouge-gorge aux ondes électromagnétiques d’origine humaine. | DR

Les activités humaines seront-elles à l’origine de la désertion des oiseaux migrateurs des zones urbaines ? Le bruit électromagnétique engendré par les appareils électroniques peut en tout cas perturber leur orientation, comme le montre une étude menée par une équipe de l’université d’Oldenburg en Allemagneet publiée dans Nature jeudi 8 mai.

En réalisant plusieurs expériences sur le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), Henrik Mouritsen et ses collègues ont démontré l’influence des basses fréquences électromagnétiques sur la boussole interne de ces volatiles. Les chercheurs ont d’abord placé les oiseaux dans des cages en aluminium grillagées et reliées au sol. Ce type d’installation permet le blocage des rayonnements électromagnétiques, mais pas du champ magnétique terrestre. Dans cette situation, les oiseaux s’orientent sans difficulté vers leur direction migratoire.

En revanche, lorsqu’ils sont placés dans des huttes en bois, ils perdent leur capacité d’orientation. De même quand leur cage blindée est déconnectée du sol. « L’enceinte en aluminium reliée à la terre protège du bruit électromagnétique. Elle absorbe ces ondes puis les libère grâce à sa circulation continue. Le bois, quant à lui, n’est pas un matériau conducteur, donc la cabane n’est pas préservée des ondes, tout comme la cage en aluminium déconnectée du sol », explique Hervé Cadiou (CNRS, université de Strasbourg), spécialiste de la perception magnétique chez les animaux.

Conclusion : soumis aux ondes électromagnétiques, le système sensoriel du rouge-gorge est grandement déstabilisé, ce qui provoque sa désorientation migratoire globale. (more…)

¤ Solution anti-cancer: un solvant industriel pourrait permettre de reprogrammer les cellules cancéreuses

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Source : http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/10/un-solvant-industriel-pourrait-permettre-de-reprogrammer-les-cellules-cancereuses_n_5295532.html?utm_hp_ref=mostpopular

Le HuffPost  |  Par Laurane SirenkoPublication: 10/05/2014 07h55 CEST

solution anti-cancer
SANTÉ – Les chercheurs du centre de recherche sur le cancer « Peter MacCallum » à Melbourne en Australie viennent peut-être de trouver les prémices d’une solution anti-cancer. Un solvant industriel, qui permettrait de reprogrammer les cellules cancéreuses afin qu’elles se détruisent elles-mêmes, s’apprête à passer l’épreuve du premier essai clinique mondial.

Le Dr Jack Shortt et toute son équipe du Centre de recherche sur le cancer Peter MacCallum ont découvert les propriétés anti-cancer d’un solvant très utilisé dans un large éventail de produits industriels et médicaux comme les tissus, les peintures ou encore les appareils dentaires. Il s’agit du solvant N-methyl-2-pyrrolidone (ou NMP).

Et alors que les chercheurs ne soupçonnaient pas le moins du monde le potentiel de ce solvant, c’est l’équipe du Dr Jake Shortt qui, en 2010, a mis le doigt dessus après avoir constaté son effet sur des modèles pré-cliniques de myélome, un type de cancer de la moelle osseuse qui se développe à partir de cellules plasmatiques endommagées.

Avec l’aide du laboratoire de recherche en Hématologie et Immunologie translationnelle (HITRL), le NMP a permis de cibler une classe de protéines dans des gènes de régulation et ainsi de « reprogrammer » les cellules atteintes. (more…)

¤ Les premiers bras bioniques vont pouvoir être vendus aux Etats-Unis

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 51

Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/11/les-premiers-bras-bioniques-vont-pouvoir-etre-vendus-aux-etats-unis_4414804_1650684.html

Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2014 à 07h08 • Mis à jour le 11.05.2014 à 07h11

Vue d'une prothèse "DEKA Arm System", dont la commercialisation a été approuvée aux Etats-Unis.

L’agence américaine des médicaments (FDA) a donné son feu vert vendredi 8 mai à la commercialisation aux Etats-Unis d’une prothèse bionique qui permet deredonner la sensation du toucher à une personne dont le bras a été amputé, et de lui faire réaliser des mouvements complexes avec une nouvelle main.

UN AIR DE « STAR WARS »

Le « DEKA Arm System », fabriqué par la firme DEKA Integrated Solutions, est capable de mouvements multiples et simultanés. Ils sont créés grâce à l’activité électrique produite par les contractions musculaire situées près de l’endroit où est attaché le bras artificiel.

Des électrodes transmettent ces signaux électriques à une puce électronique dans la prothèse, qui les traduit en différents mouvements spécifiques. Cette prothèse a été surnommée « Luke » par les chercheurs de l’entreprise DEKA, en référence à une scène de la Guerre des étoiles où le héros Luke Skywalker se faitgreffer une prothèse électronique du même type. (more…)

10 mai 2014

¤ Les crimes contre l’humanité de la CIA, les escadrons de la mort de la CIA…

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 4 : 06

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/05/09/ingerence-occidentale-en-ukraine-des-escadrons-de-la-mort-de-la-cia-dans-lest-du-pays/

Ce que les USA ont fait des dizaines de fois, ils peuvent toujours le refaire des dizaines de fois…“Pour la première fois, des officiels américains ont reconnu qu’en 1965, ils ont établi des listes très fournies des opérateurs et sympathisants communistes, depuis les plus hauts échelons de la société, jusque dans les villages les plus reculés. Plus de 5000 noms furent donnés à l’armée indonésienne et les Américains par la suite cochaient les noms de ceux qui avaient été éliminés ou capturés” (Spartanburg, South Carolina Herald-Journal du 19 Mai 1990).

Ingérence occidentale en Ukraine: Des escadrons de la mort de la CIA dans l’Est du pays…

Des activistes de l’Est de l’Ukraine sonnent l’alarme sur des escadrons de la mort de la CIA opérant en Ukraine

La CIA a renversé les mouvements politiques inacceptables à l’élite financière et politique des Etats-Unis

Kurt Nimmo 8 Mai 2014 url de l’article original:

http://www.infowars.com/activists-in-eastern-ukraine-sound-alarm-on-cia-led-death-squads/print/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

(…)

“Kiev doit non seulement faire face à la résistance d’une milice bornée, mais aussi au manque de volonté de l’armée de conduire de vastes opérations. Les soldats n’ont pas assez d’équipmement et de logistique, de véhicules ou de carburant,” stipule un rapport posté sur un site internet d’un des états de l’Est. “Ainsi, le gouvernement compte en grande partie sur la nouvellement créée Garde Nationale et le Secteur Droit militant.” La Garde Nationale et le Pravy Sektor sont directement impliqués avec des mercenaires (NdT: Il a été rapporté que des mercenaires d’Academi/Greystone, ex-Blackwater, sont en Ukraine depuis février/mars… arrivés par avion à Kiev juste après le coup d’état). Ceux-ci incluent la firme américaine ex-Blackwater, Greystone et “30 groupes de sabotage militaire étrangers composés de 4 à 6 personnes, provenant d’Allemagne, de Pologne, des Etats-Unis et de Georgie.”

Un autre site de langue russe, 57.mid, publie un rapport d’Ukraine clâmant que la CIA fait équipe avec le Secteur Droit “afin de maximiser le nombre de pertes parmi la population civile afin de faire oublier le massacre du 2 Mai à la maison des syncicats d’Odessa qui a tué au moins 46 personnes et pour terroriser la population russophone des régions d’Odessa, de Mykolayiv et de Kherson.”

Si ces rapports s’avèrent corrects, il y aura sûrement une vague de terreur et de représailles sanglantes avant le vote du referendum. Les gangs fascistes, galvanisés de haine ethnique et raciale et de mythes nationalistes, se sont liés avec des impératifs néolibéraux dirigés avec une précision redoutable par la CIA ; ceci résultera en une nouvelle crise, potentiellement qui verra finalement une Russie reluctante à intervenir en Ukraine. (more…)

9 mai 2014

¤ Le grand succès de Russia Today (RT) : plus d’un milliard de vues sur YouTube !

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 52

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/05/09/media-dinformation-rt-1-mondial-sur-youtube/

Média d’information: RT #1 mondial sur Youtube !!

RT premier média d’information à recueillir plus d’un milliard de vue sur YouTube !

~ Résistance 71 ~

9 Mai 2014

La chaîne de télévision russe en anglais Russia Today (RT) est devenu le média d’information alternatif le plus vu au monde, ce qui n’a rien d’étonnant au vu de la fange merdiatique ambiante tant dans les pays anglo-saxons que dans les pays francophones.

En ce qui nous concerne, RT a toujours été une de nos source d’information la plus utilisée et nous avons traduit quelques dizaines d’articles provenant de RT. Individuellement, le noyau « dur » de Résistance 71 consulte RT quotidiennement depuis en moyenne 6 ans.

L’émission politique phare de RT est CrossTalk de Peter Lavelle (remarquable journaliste et hôte, historien de formation), qui présente son émission chaque fois en disant: « Welcome to CrossTalk, where all things are considered » ce qui peut se traduire par, et c’est véritablement là la GRANDE DIFFERENCE avec les merdias occidentaux: « Bienvenus sur CrossTalk, où toute chose est considérée ». RT donne la parole en permanence à toute opposition sur un sujet donné. C’est l’essence même du débat, ce que ne font absolument plus les notres, alors est-il surprenant que l’anglophone réfléchissant un peu, aille chercher une chaîne d’information plus éclectique et qui donne possibilité aux vrais débats ?…

Résultat de l’enquête d’audience sur YouTube:

1- RT avec 1 001 117 875 vues

2- ABC News (USA) avec 528 268 517 vues

3- Al Jazeera (en anglais) avec 465 567 968 vues

Au delà des infos, RT possède trois excellentes émissions politiques: CrossTalk (Peter Lavelle), Breaking the Set (Abby Martin) et the TruthSeeker (Daniel Bushell). Plus, une truculente émission d’économie et de finance: Keiser Report (Max Keiser et Stacy Herbert).

Ces émissions de l’ordre de 25 minutes couvrent l’ensemble de l’actualité politico-économique mondiale.

Source: http://www.silviacattori.net/article5589.html

8 mai 2014

¤ Vie artificielle, manipulation du vivant…

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 59

Sources : http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/07/modification-adn-alphabet-elargi-bacterie-semi-synthetique_n_5282019.html?ncid=webmail_fr2

http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/27/vie-artificielle-chercheurs-chromosome-levure_n_5044611.html

http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/21/la-premiere-cellule-zombie-creee-par-des-scientifiques_n_2732063.html

Quelques articles récents…

Modification de l’ADN : l’alphabet du vivant élargi dans une bactérie semi-synthétique

Le HuffPost avec AFP  |  Publication: 07/05/2014 19h37 CEST  |  Mis à jour: 07/05/2014 19h37 CEST

Modification ADNSCIENCE – Va-t-on devoir réapprendre l’alphabet de la Vie? Une équipe américaine a créé le premier organisme vivant semi-synthétique qui élargit l’éventail de la nature peut-on apprendre mercredi 7 mai dans la revue scientifique Nature.

L’information génétique de tous les êtres vivants est écrite dans leur ADN sous la forme d’un enchaînement de quatre molécules de base, aussi appelées « lettres », qui constituent l’alphabet du vivant: l’adénine (A), la thymine (T), la guanine (G) et la cytosine (C).

Dans la structure en double hélice de l’ADN découverte il y a 60 ans par Watson et Crick, ces lettres sont organisées en deux paires de bases: A-T et C-G. Et les scientifiques viennent de réussir l’exploit d’en ajouter une troisième.

Un organisme vivant semi-synthétique

L’idée d’enrichir cet alphabet du vivant avec des paires de bases qui n’existent pas dans la nature n’est pas nouvelle.

L’équipe conduite par Floyd Romesberg (Institut de recherche Scripps, La Jolla, Etats-Unis), qui travaille sur le sujet depuis la fin des années 90, décrit mercredi dans la revue Nature le premier exemple d’un organisme vivant semi-synthétique capable d’abriter dans son ADN une paire de bases artificielle.

« Seulement deux paires de bases d’ADN, A-T et C-G, codent toute la diversité de la vie sur Terre. Ce que nous avons fait, c’est un organisme qui contient de façon stable ces deux paires de bases, plus une troisième paire, qui n’existe pas naturellement », a expliqué le Pr Romesberg.

Les chercheurs ont d’abord développé une nouvelle paire de bases, à partir de deux molécules appelées d5SICSTP et dNaMTP. Ils ont ensuite synthétisé un fragment d’ADN circulaire, un plasmide, contenant les trois paires de bases, et l’ont inséré dans des cellules d’une bactérie Escherichia coli.

De nouveaux médicaments en vue ?

A leur grande surprise, ils ont constaté que ces cellules d’E. coli pouvaient répliquer l’ADN semi-synthétique ainsi créé assez correctement. Mais les chercheurs ont toutefois dû leur donner un sérieux coup de main en trouvant un « transporteur » — fourni par une espèce de micro-algue — pour importer artificiellement les nouveaux blocs de construction moléculaire dans les cellules.

Cette limite devrait rassurer les sceptiques qui craignent l’émergence incontrôlée de nouvelles formes de vie, estiment les chercheurs. Le transporteur agit en effet comme un interrupteur: sans lui, les nouvelles bases disparaissent du génome de la cellule.

« Les tentatives d’étendre l’alphabet génétique remettent en question courageusement l’idée de la nature universelle de l’ADN, et s’exposent potentiellement aux critiques sur la sagesse d’un tel bricolage », souligne Ross Thyer et Jared Ellefson (Université du Texas) dans un éditorial également publié par la revue Nature.

La biologie synthétique pourrait avoir de nombreuses applications intéressantes, selon les chercheurs, comme de nouveaux médicaments ou de nouvelles formes de nanotechnologies.

 

Vie artificielle : des chercheurs parviennent à synthétiser un chromosome de la levure

Le HuffPost avec AFP  |  Publication: 27/03/2014 21h05 CET  |  Mis à jour: 28/03/2014 16h33 CET

SCIENCE – Des scientifiques venus du monde entier sont parvenus à produire un chromosome artificiel de la levure, une avancée majeure dans le domaine émergent de la biologie synthétique qui devrait permettre de concevoir de nouveaux médicaments, des nutriments ou des biocarburants.

Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient réussi qu’à fabriquer des chromosomes de bactéries et de l’ADN viral, à l’architecture beaucoup plus simple, révèle la revueScience.

Cette fois, il aura fallu sept ans d’efforts à une équipe internationale de scientifiques pour construire ce génome et attacher 273.871 paires de base d’ADN de levure (un champignon qui participe à la fabrication de la bière). Un total un peu inférieur à son équivalent naturel, qui en compte 316.667 exactement.

« De la théorie à la réalité »

L’équipe de scientifiques a en effet effectué de nombreuses altérations à la base génétique de ce chromosome, retirant notamment des parties redondantes qui ne sont pas nécessaires pour la reproduction du chromosome et sa croissance (voir le schéma ci-dessous).

chromosome levure

Les segments jaunes ont été retirés et chaque endroit épinglé a été modifié 

« Notre recherche a fait passer la biologie synthétique de la théorie à la réalité », a estimé Jef Boeke, directeur de l’Institut des systèmes génétiques au centre médical Langone de l’Université de New York, qui a dirigé ce projet de recherche publié en ligne jeudi dans la revue américaine Science.

Selon lui, « ces travaux représentent le plus grand pas d’un effort international pour construire le génome complet d’une levure synthétique ».

Un chromosome amélioré artificiellement

Ce chromosome eucaryote (une structure qui contient les gènes dans le noyau des cellules de tous les végétaux et animaux), qui a donc subi des modifications sans précédent, a été ensuite intégré dans des cellules vivantes de levure de bière.

Ces dernières se sont comportées très normalement mais possédaient de nouvelles propriétés qui n’existent pas dans la levure naturelle, ont souligné les chercheurs, précisant que la levure possède 16 chromosomes au total, contre 23 pour l’être humain.

« Nous lui avons appris quelques nouveaux tours en ajoutant des gadgets spéciaux dans ce chromosome. Modifier le génome revient à faire un pari car un changement inapproprié peut tuer la cellule », a encore expliqué le professeur Boeke.

« Nous avons procédé à plus de 50.000 changements dans le code ADN du chromosome et notre levure est toujours vivante, ce qui est remarquable », s’est-il félicité.

Nouvelles bières ?

Fort de cette technique de ré-assemblage de ce chromosome, ces scientifiques vont à présent pouvoir manipuler le génome de la levure pour lui donner certaines propriétés. Ainsi, il devrait être désormais possible de développer des variétés synthétiques de levure capables de fabriquer des médicaments rares ou de produire certains vaccins, dont celui contre l’hépatite B qui est dérivé de la levure.

Ces levures artificielles pourraient aussi être utilisées pour doper le développement de biocarburants plus efficaces, ou plus simplement de bière. Interrogé par le site américain Popular Mechanics, Christ Baugh, un ancien brasseur devenu chercheur à la Sierre Nevada Brewing Company juge que le potentiel de cette découverte est énorme.

« Personnellement, je suis plus enthousiasmé par cette découverte que par tous les progrès que je vois arriver dans l’industrie de la brasserie », explique-t-il. Selon lui, la moitié du goût d’une bière dépend du type de levure utilisée, mais elles ne fermentent pas toutes de la même manière et produisent des résultats inégaux.

« Si l’on pouvait produire des levures sur mesure, en prenant en compte le codage génétique des molécules qui influent sur le goût, on crée la possibilité de produire en mass des bières aux particularités encore inconnues », conclut le brasseur.

Une cellule zombie mise au point par des chercheurs américains

Le HuffPost  |  Publication: 21/02/2013 14h22 CET  |  Mis à jour: 21/02/2013 16h55 CET

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SCIENCE – C’est une information qui devrait ravir les amateurs de série Z. Des scientifiques sont parvenus à créer pour la toute première fois une cellule zombie.

En clair, il s’agit d’une cellule morte, mais toujours en fonction. Une première mondiale dont les résultats ont même surpassé les espérances des chercheurs puisque la cellule morte s’est avérée plus performante que de son vivant. De quoi ouvrir la porte à toutes les extrapolations apocalyptiques.

Pour réaliser leur affaire, les scientifiques du Laboratoire National de Sandia et de l’Université du Nouveau-Mexique ont eu recours à une technique originale. Celle-ci consista à enduire des cellules de mammifères d’une solution de silice (le principal composant de l’écorce terrestre) pour former une sorte de blindage perméable autour de la membrane de la cellule vivante, et permettre ainsi aux chercheurs de confronter la cellule à des températures et des pressions inimaginables pour une cellule vivante.

Un vaste éventail d’applications potentielles

Ainsi chauffée, à près de 400°C, la matière organique de la cellule s’évapore et laisse dans la silice une réplique tridimensionnelle des structures minéralisées et des fonctionnalités complexes de l’organisme vivant qu’elle était avec une précision quasi atomique, tout en préservant la spirale de l’ADN cellulaire.

Étonnamment, la cellule morte reste capable d’effectuer certaines de ses anciennes fonctions. Et dans certains cas, elle serait même supérieure à son ancêtre biologique grâce aux propriétés de la silice qui lui permettent de résister à des températures et des pressions qu’elle n’aurait jamais pu endurer de son vivant.

« Nos cellules zombies jettent un pont entre la chimie et la biologie en créant des cellules qui, non seulement ressemblent comme deux gouttes d’eau à elles-mêmes mais sont aussi capables de travailler sans relâche », a notamment déclaré Bryan Kaehr, l’un des scientifiques qui a mené l’étude.

Si l’on est encore loin de voir défiler des hordes de zombies dans nos villes, les scientifiques pourraient, à l’avenir, utiliser ces structures de silice pour améliorer les performances de certains produits dans les secteurs environnementaux et de la décontamination.

22 avril 2014

¤ TAFTA / ISDS : Aidez-nous à contrer le grave danger qui menace l’exercice démocratique en Europe

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 0 : 54

Source : ’Consultation publique sur les modalités de la protection des investissements et des RDIE dans le cadre du TTIP ‘ : http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch

Il est actuellement (21 avril 2014) très difficile de trouver sur le net le formulaire en français de la consultation ouverte jusqu’en juin prochain sur le mécanisme d’arbitrage des conflits entre investisseurs et Etat qu’il est a priori prévu d’implanter (pour notre plus grande ruine morale, politique et économique à notre avis, cf. la présentation de Raoul Marc Jennar sur le TTIP et ses conséquences néfastes qui nous a pleinement convaincus). Aussi, nous avons décidé de le mettre à disposition ici : fichier pdf ISDSfr et nous vous appelons à l’imprimer, le lire attentivement, le remplir à tête reposée (de préférence en tapant vos réponses dans un traitement de texte ou autre afin de pouvoir faire ensuite des copier-coller), puis de vous réserver une plage de 90 minutes de tranquillité devant un ordinateur connecté à internet afin de renseigner en ligne le formulaire de la consultation que vous trouverez ici (a priori, le formulaire qui s’affiche lors de la première connexion est en anglais ; choisir la langue voulue en cliquant dans la liste déroulante située en haut à droite).

Merci d’avance, c’est important !

19 avril 2014

¤ L’autre rapport sur le climat

Classé dans : Bizarreries météo,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 48

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/04/19/escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique/

Escroquerie du réchauffement climatique anthropique…

L’autre rapport sur le climat

Doug L. Hoffman, 18 Avril 2014, url de l’article en français : http://www.alterinfo.net/L-autre-rapport-sur-le-climat_a101792.html

 

Le 31 mars 2014, le cinquième rapport scientifique d’une série produite par le Nongovernmental International Panel on Climate Change (NIPCC) :Climate Change Reconsidered II: Biological Impacts, a été rendu public. Bien que peu relayé par les organes de propagande, cette nouvelle publication présente un rapport indépendant, complet et faisant autorité sur l’état actuel de la climatologie. Il constitue la réponse à la propagande diffusée par le Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) de l’ONU et ses laquais, et un démenti direct au racontar selon lequel aucun vrai climatologue ne conteste les conclusions des alarmistes du changement climatique. Ce rapport apporte la lumière de la véritable science derrière le réchauffement climatique et ses effets possibles, à ceux qui rejettent les déclarations de la science admise ou les affirmations stupides de politiciens idiots, selon lesquelles, le réchauffement climatique serait une menace imminente.

Or, bien des scientifiques du monde entier ne marchent pas au pas de l’oie avec les climatologues totalitaires de l’ONU. Il y a ceux qui, non seulement les ont dénoncés, mais ont aussi réfuté scientifiquement la machine de propagande du GIEC. Qui sont ces scientifiques prêts à risquer leur réputation en s’opposant à la pensée du GIEC ? Ils s’appellent eux-mêmes le Nongovernmental International Panel on Climate Change (NIPCC). Voici l’histoire de la genèse de l’organisation, prise dans l’avant-propos du rapport :

Les origines du NIPCC remontent à une réunion informelle tenue en 2003 à Milan, en Italie, organisée par le Dr S. Fred Singer et le Science and Environmental Policy Project (SEPP). Le but était de produire une évaluation indépendante des preuves scientifiques disponibles sur le réchauffement climatique induit par le dioxyde de carbone, en attendant la publication du quatrième rapport d’évaluation du GIEC (AR4). Les scientifiques du NIPCC ont conclu que, discernant une influence anthropique significative sur les tendances climatiques actuelle et passée, et évaluant les impacts des éventuels changements environnementaux induits par le dioxyde de carbone sur la biosphère terrestre, le GIEC avait un parti pris dans ses projections futures du changement climatique.

Le rapport des scientifiques de NIPCC est long, plus de 1000 pages, et ce n’est pas leur premier. Dans celui-ci, ils démystifient les sinistres affirmations du dernier rapport du GIEC, selon lesquelles les citoyens de la Terre sont menacés d’inondations, de famines, d’effondrement des écosystèmes, de faillite économique et de mort due à la chaleur extrême. La place manquant ici pour couvrir chaque item du rapport, je vais énumérer les points principaux du résumé :

- Les modèles du climat mondial sont incapables de produire des prévisions climatiques précises, même pour les 10 ans à venir, sans parler de la période de 100 ans adoptée par les planificateurs politiques. Les résultats pondus par ces modèles ne devraient donc pas servir à orienter la politique publique.

- Ni le taux, ni l’ampleur rapportés du réchauffement de surface à la fin du XXe siècle (1979-2000) ne tombent en dehors de la plage de variabilité naturelle normale. Elles n’étaient en aucune façon inhabituelles par rapport aux épisodes climatiques précédents dans l’histoire de la Terre.

- Le rôle du Soleil dans les changements de température est sans doute plus important que ce qui est reconnu aujourd’hui.

- Rien ne prouve catégoriquement que les émissions de CO2 liées à l’homme occasionnent de graves perturbations climatiques mondiales. En particulier, la cryosphère ne fond pas à vitesse accrue ; l’élévation du niveau océanique ne s’accélère pas ; et aucun changement persistant n’a été documenté dans l’évaporation ou les précipitations et l’ampleur ou l’intensité des événements météorologiques extrêmes.

- L’empreinte humaine est si faible par rapport au climat mondial, qu’elle est pratiquement indiscernable sur le fond de la variabilité du système climatique naturel. Le climat change en permanence.

- Une phase de stagnation ou de refroidissement des températures a suivi le léger réchauffement du XXe siècle. Il est certain que des périodes de réchauffement et de refroidissement similaires, dues à la variabilité naturelle, se produiront dans l’avenir, indépendamment des émissions humaines de gaz à effet.

En bref, il n’y a rien d’anormal dans l’évolution récente du climat – le climat se modifie en permanence et ceux qui voudraient le « stabiliser » sont des fous. Ils peuvent aussi essayer d’empêcher le Soleil de se lever et de se coucher. Les annonces de malheur imminent reposent toutes sur des modèles informatiques avérés être totalement douteux, comme démontré ci-dessous.

Agrandissement.

Comme le montre l’illustration ci-dessus, l’immense majorité des prévisions du modèle climatique préféré du GIEC, se voient dans les points éparpillés autour de la large marque. Le trait gras correspond à leur moyenne, tandis que les vrais relevés sont figurés par les ronds verts et les carrés bleus. La science est présumée étudier la nature. Malheureusement, de nombreux climatologues font plus confiance à leurs jouets informatiques qu’au monde physique qu’ils sont censés étudier. (more…)

¤ Pétition anti-chemtrails à adresser à l’Union européenne

Source: https://secure.avaaz.org/fr/petition/Parlement_Europeen_Bureau_dinformation_pou_la_France_du_parlement_Europeen_Faire_interdire_les_epandages_chimiques_aerie/

 

 

18 avril 2014

¤ Vivre en dehors de la Terre, deux news récentes : découverte de la première exoTerre (« Kepler-186f ») et du premier océan extraterrestre (sur Encelade la gelée, une des 53 lunes de Saturne)

Classé dans : Fun,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives — uriniglirimirnaglu @ 0 : 41

Sources : http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/17/exoplanete-terre-decouverte-science_n_5168897.html?utm_hp_ref=france&ir=France

http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/04/eau-saturne-ocean-encelade_n_5089260.html?utm_hp_ref=fr-science

La première exoplanète habitable de même taille que la Terre a été découverte

Le HuffPost/AFP  |  Publication: 17/04/2014 21h03 CEST  |  Mis à jour: 17/04/2014 21h36 CES

exoplanète terre

SCIENCE – Une équipe internationale d’astronomes a découvert la première planète hors du système solaire d’une taille comparable à la Terre et sur laquelle les températures permettent à l’eau d’exister à l’état liquide et d’être ainsi propice à la vie.

Cette découverte, réalisée grâce au télescope spatial américain Kepler, conforte la probabilité de trouver des planètes soeurs de la Terre dans notre galaxie, la Voie Lactée, estiment ces scientifiques dirigés par une astronome de la Nasa et dont les travaux sont publiés dans la revue américaine Science jeudi.

« C’est la première exoplanète de la taille de la Terre trouvée dans la zone habitable d’une autre étoile », souligne Elisa Quintana, une astronome du SETI Institute au centre de recherche Ames de la Nasa, qui a mené cette recherche. « Ce qui rend cette découverte particulièrement intéressante c’est le fait que cette planète baptisée Kepler-186f est de taille terrestre en orbite autour d’une étoile dite naine, plus petite et moins chaude que le Soleil, dans la zone tempérée où l’eau peut être liquide », précise-t-elle.

Cette zone est dite habitable car la vie telle que nous la connaissons et qui dépend de la présence d’eau, a la plus grande probabilité de s’y développer, relèvent ces chercheurs. (more…)

9 avril 2014

¤ La Résistance à la NSA s’organise… et les USA menacent l’Europe de sanctions à l’OMC !!!

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 40

Sources : http://www.01net.com/editorial/614870/un-cable-anti-nsa-entre-le-bresil-et-leurope/

http://rt.com/news/us-europe-nsa-snowden-549/

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/content/20140307IPR38203/html/NSA-mettre-fin-%C3%A0-la-surveillance-massive-ou-faire-face-aux-cons%C3%A9quences

http://www.chaos-controle.com/archives/2014/02/19/29256694.html

Un câble anti-NSA entre le Brésil et l’Europe

La présidente Dilma Rousseff vient de signer un accord de coopération avec l’Union Européenne. Il comprend notamment la mise en place d’un câble sous-marin direct de communications contournant les écoutes américaines.

01net.
le 25/02/14 à 19h55
¤ La Résistance à la NSA s'organise... et les USA menacent l'Europe de sanctions à l'OMC !!! dans Complots prouvés dot
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200.844754 dans Politique/Societe

© GEORGES GOBET / AFP
Le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso, la président du Brésil Dilma Rousseff et le président du conseil Herman Van Rompuy.
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Enfin une mesure concrète à la suite du scandale Prism pour déjouer les programmes d’écoutes de la NSA. Un câble sous-marin en fibre optique devrait relier directement le Brésil à l’Europe dès l’année prochaine. C’est l’un des points majeurs du nouvel accord de coopération signé à l’issue du 7ème sommet Union Européenne-Brésil qui s’est tenu à Bruxelles ce 24 février. Il a été signé par le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso, la présidente du Brésil Dilma Rousseff et le président du conseil Herman Van Rompuy.

De Lisbonne à la ville de Fortaleza

Le câble partirait de la ville de Fortaleza dans le Nordeste au Brésil pour déboucher dans la capitale portugaise de Lisbonne. Il devrait coûter la coquette somme de 185 millions de dollars, soit 135 millions d’euros environ. Une joint venture entre l’opérateur brésilien Telebras et le fabriquant de câbles en fibre optique IslaLink, l’équivalent portugais d’Alcatel.
Selon l’agence Reuters, les communications Brésil-Europe passent encore par les Etats-Unis pour la transmission de données. Le seul câble direct serait obsolète et ne servirait qu’à la transmission de voix pour les conversations téléphoniques.
Ne souhaitant pas stigmatiser publiquement les Américains, la déclaration commune mentionne sobrement qu’il s’agit notamment de « renforcer la protection des communications ». Mais le but reste bien de contourner le système d’espionnage de la NSA. Dilma Rousseff a d’ailleurs fait une allusion très claire dans ce sens lors de la conférence de presse : « Nous devons respecter la vie privée, les droits de l’homme et la souveraineté des nations. Nous ne voulons pas que nos entreprises soient espionnées ».
Pour sa part, l’Union Européenne a souligné qu’un tel câble permettrait également, à terme, d’améliorer les communications entre les deux continents, de stimuler les investissements en matière de technologies de l’information, et de faire des économies sur les coûts d’interconnexion pour les entreprises et les chercheurs.
A lire aussi :

US blasts Europe’s plan for anti-snooping network as ‘unfair advantage’

Published time: April 05, 2014 10:18
Edited time: April 06, 2014 16:38

Reuters/Kai PfaffenbachReuters/Kai Pfaffenbach

US officials on Friday slammed plans to construct an EU-centric communication system, designed to prevent emails and phone calls from being swept up by the NSA, warning that such a move is a violation of trade laws.

Calling Europe’s proposal to build its own integrated communication system “draconian,” the office of the US Trade Representative (USTR) said American tech companies, which are worth an estimated $8 trillion per year, would take a financial hit if Brussels gives the initiative the green light.

« Recent proposals from countries within the European Union to create a Europe-only electronic network (dubbed a ‘Schengen cloud’ by advocates) or to create national-only electronic networks could potentially lead to effective exclusion or discrimination against foreign service suppliers that are directly offering network services, or dependent on them, » the USTR said in its annual report(more…)

¤ NSA et autres services secrets coopèrent très bien… Article pour creuser le Fact-checking

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 19

Source : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/03/27/la-nsa-nespionne-pas-tant-la-france-que-ca/

La NSA n’espionne pas tant la France que ça

superdupont-FranceLa NSA n’a pas intercepté 70,3 millions de communications téléphoniques de Français fin 2012, contrairement à ce que Le Monde avait initialement révélé, en octobre dernier. Le journal avait ensuite reconnu qu’il s’agissait de méta-données collectées par les services de renseignement français à l’étranger, et partagées avec la NSA, mais cette rectification avait bien moins circulé que les premières révélations, et nombreux sont ceux (dont moi, jusqu’à il y a peu) à croire que la NSA avait ainsi massivement espionné les coups de fil des Français.

J’ai ainsi du rectifier le reportage diffusé dans l’émission Toutes les France, qui sera diffusé sur France ô ce samedi mais que l’on peut déjà voir en ligne, et où j’intervenais avec Alain Bauer, Eric Delbecque et Nicolas Arpagian au sujet de la surveillance massive des télécommmunications par les services de renseignement anglo-saxons (notamment). Je profite donc de l’occasion pour faire le point sur ce que l’on sait (ou pas) de l’espionnage des télécommunications de la France et des Français par la NSA.

Dans un article intitulé « Comment la NSA espionne la France« , Jacques Follorou et Glenn Greenwald avançaient, le 22 octobre 2013, que « des millions de données ont été collectées sur la France par l’agence de sécurité américaine » :

« 70,3 millions de communications téléphoniques de Français ont été interceptées entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. »

Ces « révélations sur l’espionnage de la France par la NSA américaine« , reprises dans le monde entier, avaient fait la « Une » du quotidien Le Monde, qui y avait consacré son éditorial, « Combattre Big Brother« , où l’on apprenait qu’ »une équipe d’une dizaine de journalistes » avait procédé à « un examen minutieux et une analyse approfondie » des documents transmis par Snowden/Greenwald, « pour tenter de leur donner tout leur sens et leur valeur« . (more…)

7 avril 2014

¤ Armes silencieuses pour guerre tranquille… (ça manquait sur ce site en fait !)

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 13 : 05
<a href= »http://www.fichier-pdf.fr/2012/11/30/armes-silencieuses-pour-guerres-tranquilles/ »>Télécharger le document armes-silencieuses-pour-guerres-tranquilles.pdf</a>

http://www.syti.net/SilentWeapons.html

¤ Armes silencieuses pour guerre tranquille... (ça manquait sur ce site en fait !) dans Outils/Bon à savoir SytiNet_titre5Le document suivant a été publié dans la revue « America’s Promise Newsletter » en 1979, puis en annexe du livre « Behold a pale horse » de William Cooper en 1991.
Daté de Mai 1979, il est présenté comme ayant été trouvé par un employé de Boeing le 7 Juillet 1986 dans un photocopieur IBM acheté à une vente de surplus militaire à la base aérienne de McChord.
Le document, par sécurité, ne porte pas la signature de l’organisation dont il provient. Mais des recoupements d’informations et de dates laissent supposer qu’il pourrait s’agir du Groupe de Bildergerg, un « club de réflexion » qui rassemble des personnes extrêmement puissantes des mondes de la finance, de l’économie, de la politique, de l’armée et des services secrets.Le document se présente comme un « manuel de programmation » de la société, apparemment destiné aux nouveaux membres de l’organisation.Ce document pourrait aussi avoir été écrit par un auteur de science-fiction inspiré, ou par un journaliste bien informé. Selon certaines sources, l’auteur pourrait être Lyle Hartford Van Dyke, un activiste américain qui a également travaillé à la création de monnaies locales alternatives. Il aurait écrit le texte en 1979 et distribué quelques esemplaires à des amis. C’est l’un de ces exemplaires qui aurait été oublié dans la photocopieuse.Vrai ou faux, l’important est que les stratégies qui sont décrites ici sont très largement appliquées dans les orientations de l’économie et de la société depuis 30 ans, dans tous les pays occidentaux, et avec une remarquable synchronisation.
vide dans Perso/ArchivesflagGB dans Politique/Societe
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Sécurité  Introduction historique  Introduction politique  Energie   Introduction descriptive des armes silencieuses  Introduction théorique  Energie : la découverte de Mr Rothschild  Sensationnelle découverte  Application en économie  Le modèle économique  Le shock-testing économique  Concepts généraux de l’Energie  Le modèle E  Inductance économique  Facteurs inductifs à considérer  Conversion   Introduction aux amplificateurs économiques  Amplification des sources d’Energie  Consentement, la première victoire  Diversion, la stratégie première  Sommaire de la diversion  Table des stratégies  Logistique   Courte liste d’inputs  Courte liste d’outputs  L’utérus artificiel  La structure politique d’une nation  Action – Offensive  Responsabilité   Résumé  Relations du flux dans le temps et oscillations auto-destructives
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nouvel ordre mondial

BilderbergTrilatéraleCFRIlluminatiArmes silencieusesGouvernement Secret

Pour des compléments d’informations sur les sociétés secrètes, les Illuminati, le CFR, la Trilatérale, le Groupe Bilderberg, et le Nouvel Ordre Mondial, je vous conseille l’excellent livre suivant :

Livre Jaune N°5 et maintenant aussi le N°6 aux EDITIONS FELIX adresse des éditions: 65, Grand Rue 06140 Tourrettes sur Loup

Armes silencieuses pour des guerres sans bruit

(pour un nouvel ordre mondial)

Les Illuminati sont un ordre secret connu depuis le 18ème siècle dont un manifeste est apparu au grand jour au début du 19ème siècle sous le nom de «   protocole des sages de ZIONS « . En 24 paragraphes, ce manifeste décrit comment subjuguer et dominer le monde à l’aide d’un système économique (pour la création d’un nouvel ordre mondial).

Étant donné la difficulté qu’il y avait à maintenir le secret au niveau international, il fut décidé de mettre en place un groupe extérieur afin de coordonner et contrôler les efforts internationaux et de protéger les secrets et les gouvernants de la curiosité habituelle de la presse. Ce groupe, dénommé les Bilderbergergs, (du nom de l’hôtel où s’est tenue leur réunion de constitution en 1952) a évolué sous l’infiltration des Illuminati en un gouvernement mondial secret contrôlant économiquement toute la planète (les Nations Unies n’étant qu’une aimable plaisanterie internationale).

Un groupe privé d’étude dont l’objectif est de travailler à construire une coopération politique et économique entre l’Europe de l’Ouest, l’ Amérique du nord et le Japon dans le cadre d’un nouvel ordre mondial a été constitué en 1972 par D. Rockfeller et Zbigniew Brzezinski à l’aide de contacts avec les Bilderbergers. Il est constitué d’une élite de 300 décideurs importants dans le monde économique, politique et intellectuel, sur les 3 continents. Ce groupe se nomme la commission trilatérale. Vous allez trouver dans la suite de ce document une des stratégies économiques des Bilderbergers.

Note de William Cooper (ancien sous-officier des services secrets de la marine US): « j’ai lu des documents top secret qui expliquaient que «   Armes silencieuses pour des guerres sans bruit  » est une doctrine adoptée par le comité politique du groupe Bilderberg durant son premier meeting connu en 1954. Une copie trouvée en 1969 était en possession des services de renseignement de la Marine U.S. »

Le document actuel est daté de mai 1979 , et a été trouvé le 7 juillet 1986 dans une photocopieuse de marque IBM qui avait été achetée à une salle des ventes.

Ce document rédigé en américain a été traduit en français en un document de 27 pages dont voici un résumé.

Les éléments de texte mis « entre guillemets » sont des extraits du document et les commentaires sont en italique.

Que veulent-ils ?

« Toute science est simplement un moyen orienté vers une fin. Le moyen c’est la connaissance, la fin, c’est le contrôle . Au-delà de tout cela, il reste un seul problème : qui doit être le bénéficiaire ?« 

Leur but est le contrôle de l’économie. Le moyen est la connaissance des mécanismes économiques.

Comment contrôler l’économie ?

a) Pour contrôler, il faut pouvoir prédire et pour cela il faut un modèle économique.

« L’objectif de la recherche économique telle qu’elle est [...], est l’établissement d’une économie qui soit entièrement prévisible et manipulable.« 

« On avait pressenti qu’avec des fondements mathématiques suffisants et des données, il serait presque aussi facile de prédire et de contrôler la tendance d’une économie, que de prédire et de contrôler la trajectoire d’un projectile. Ainsi que cela a été prouvé par la suite, de plus, l’économie a été transformée en un missile guidé vers une cible. » (more…)

6 avril 2014

¤ Motif à venir pour une révolution colorée US au Nicaragua : un nouveau canal transocéanique !

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 55

Source : http://www.legrandsoir.info/un-nouveau-canal-transoceanique-au-nicaragua-suivi-de-cuba-cree-un-grand-port.html

Le Nicaragua a conclu un marché avec un entrepreneur de Hong Kong pour construire un canal transocéanique qui va faire la nique à celui de Panama (contrôlé par les USA). Nul doute qu’on entendra parler sous peu d’une nouvelle et « spontanée » « révolution » colorée (que vont-ils bien pouvoir nous trouver cette fois-ci ? Sera-t-elle jaune, violette, outremer ou encore … caca-d’oie ?) au Nicaragua… ;)

3 février 2014

Un nouveau canal transocéanique au Nicaragua (suivi de Cuba crée un grand port)

¤ Motif à venir pour une révolution colorée US au Nicaragua : un nouveau canal transocéanique ! dans Outils/Bon à savoir arton24243-5e5f9
COMAGUER

Le projet de nouveau canal transocéanique dont le principe avait été retenu par le gouvernement nicaraguayen prend corps et surgit au moment où le canal de Panama est, lui-même, en cours de doublement.

L’idée de doubler le canal de Panama, vieux d’un siècle, est ancienne et le gouvernement de Panama conscient des limites de l’ouvrage actuel aujourd’hui saturé avait fini par se lancer dans l’énorme chantier du doublement.

1Le doublement consiste à doubler les trois échelles d’écluse permettant d’accéder au point haut du canal : le lac de Gatun et de construire des écluses plus larges et plus longues pour permettre le passage de navires de plus grande taille.

Un appel d’offres international fut donc lancé pour cet élargissement en 2006. Le marché revint à un consortium international conduit par l’entreprise de BTP espagnole SACYR. (more…)

¤ Ex-réseau social ZunZuneo (2010-2012), prémice avorté d’une révolution colorée made in US à Cuba …?

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 45

ZunZuneo, le réseau social cubain discrètement mis en place en collaboration avec l’USAID…

La Maison-Blanche a démenti que le réseau social ZunZuneo, créé par le gouvernement américain pour saper le régime des frères Castro à Cuba, eut été une opération secrète. Il s’agissait, a dit jeudi le porte-parole du président Obama Jay Carney, d’un programme de développement qui s’est achevé en 2012. M. Carney réagissait à des informations publiées par l’Associated Press qui a affirmé que le réseau social mis en place à Cuba en collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international, l’USAID, avait servi à miner le Parti communiste cubain. Selon M. Carney, c’est tout simplement parce que les États-Unis préfèrent rester discrets lorsqu’ils opèrent dans les environnement non permissifs comme Cuba, afin de protéger ceux qui sont impliqués dans le programme et le public en général. Le gouvernement cubain s’est abstenu de tout commentaire.
(La voix de l’Amérique, le 04-04-2014)

Zunzuneo : La Havane dénonce les activités illégales des Etats-Unis [MAJ]

Si le réseau social lancé avec l’Agence des Etats-Unis pour le développement international a été discret, c’est pour protéger ses utilisateurs explique la Maison Blanche.

¤ Ex-réseau social ZunZuneo (2010-2012), prémice avorté d'une révolution colorée made in US à Cuba ...? dans Complots prouvés default
01net
le 04/04/14 à 16h57
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Mise à jour du 4/4/2014

La Havane a exigé ce 4 avril 2014 que les Etats-Unis « mettent fin à leurs activités illégales et secrètes » contre Cuba, en réaction aux révélations sur le lancement par les Etats-Unis du réseau social Zunzoneo de 2009 à 2012 destiné, selon Washington, à faciliter la liberté d’expression des Cubains.

Ce projet « démontre une nouvelle fois que les Etats-Unis n’ont pas renoncé à leurs plans subversifs contre Cuba, qui cherchent à déstabiliser le pays pour provoquer des changements dans notre organisation politique », a affirmé dans un communiqué la directrice du département Etats-Unis du ministère cubain des Affaires étrangères, Josefina Vidal.

« Le gouvernement des Etats-Unis doit respecter le droit international et les principes des Nations unies et donc cesser ses activités illégales et secrètes contre Cuba, qui sont rejetées par le peuple cubain et l’opinion internationale », a-t-elle ajouté.

Source : http://resistance71.wordpress.com/2014/04/10/imperialisme-et-nouvel-ordre-mondial-la-machine-a-singerer-dans-les-affaires-des-autres-usaid-est-hors-de-controle/

Impérialisme et Nouvel Ordre Mondial: La machine à s’ingérer dans les affaires des autres (USAID) est hors de contrôle…

Cela fait longtemps que c’est le cas, çà a au moins le mérite d’être officiel maintenant, mais rassurons-nous… rien ne changera. L’USAID et sa succursale de la NED font au grand jour ce que la CIA faisait sous couvert il y a 30 ans et plus… C’est l’empire et son soutien étatico-entrepreneurial qu’il faut abattre si on veut que quelque chose change vraiment.

– Résistance 71 –

L’administrateur de l’USAID ignore qui dépense l’argent du contribuable

Réseau Voltaire, 10 Avril 2014, url de l’article: http://www.voltairenet.org/article183184.html

L’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a affirmé au Senat qu’il ignore d’où est surgie l’idée de créer un « réseau social » destiné à provoquer une révolte à Cuba. (more…)

¤ MH 370 : On sait depuis avril 2013 qu’on peut hacker un avion avec un Iphone

Classé dans : Complots prouvés,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 14 : 31

Source : http://www.lapresse.ca/actualites/national/201404/04/01-4754696-y-a-t-il-un-hacker-aux-commandes-de-lavion.php

Publié le 05 avril 2014 à 07h08 | Mis à jour le 05 avril 2014 à 07h38

Y a-t-il un hacker aux commandes de l’avion?

Au congrès Hack In The Box en avril... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)

Au congrès Hack In The Box en avril 2013 à Amsterdam, l’Allemand Hugo Teso a expliqué comment il avait pu prendre le contrôle d’un ordinateur de bord d’avion en utilisant une simple application pour téléphone Android et un transmetteur acheté pour une bouchée de pain sur eBay.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Vincent Larouche

Transports Canada ne veut surtout pas en parler publiquement, mais il s’intéresse aux travaux d’un hacker qui dit avoir mis au point une technique permettant de pirater l’ordinateur de bord d’un avion commercial et, potentiellement, de le faire disparaître avec tous ses occupants, comme il est arrivé au vol MH370 de Malaysia Airlines.

C’est ce qui ressort d’une «évaluation de renseignement» de la Direction de l’évaluation du renseignement de sûreté de Transports Canada, datée de mai dernier et obtenue par La Presse en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

«La présentation, en avril 2013, d’un projet appelé Le hacking d’un avion: séries aériennes pratiques par le consultant en sécurité et pilote commercial Hugo Teso, au congrès de pirates informatiques Hack In The Box, à Amsterdam, a pris plusieurs organisations de sécurité des transports par surprise», souligne le document.

Dans sa présentation, le hacker et consultant allemand avait expliqué comment il avait pu prendre le contrôle d’un ordinateur de bord d’avion en utilisant une simple application pour téléphone Android et un transmetteur acheté pour une bouchée de pain sur eBay. (more…)

¤ Les toutes dernières découvertes concernant les chemtrails (octobre 2013 – Forum Nuages Bizarres)

Source : http://nuagesbizarres.org/viewtopic.php?f=16&p=1474&sid=01f108153905d8e3222838da5d1648a1#p1474

Message par Christophe » 18 Oct 2013, 21:22

Ainsi que l’intervention télévisée du premier chef d’état interdisant le gazage de sa population et menaçant les USA d’intervention militaire !
Les récentes investigations sur les chemtrails permettent de commencer à apercevoir quelle est leur finalité !
Ce programme secret, déclenché à la fin des années 1990 par une organisation au dessus des états est investigué par de nombreux chercheurs.
En 2007, il avait été établi que l’épidémie de Morgellons était provoquée par les nano robots dispensés par les chemtrails.
En 2010, l’épandage continuel au dessus des zones peuplées en a amené beaucoup à se demander quelle était la finalité, et donc à orienter leurs recherches sur les nano robots utilisés et leur propriétés.Le résultat est surprenant :
Nous ne pouvons éviter de respirer ni d’ingérer des aliments, aussi nous absorbons en quantité ces nano robots qui s’installent dans l’organisme de tous les êtres vivants. Ces nano robots sont programmés pour se développer en s’assemblant en forme de tube (ou de ligne) et croissent spécialement dans les milieux acides. On sait aussi qu’ils « utilisent » les métaux présents dans l’organisme, et plus particulièrement les métaux lourds. (vaccins)

Ces minis machines possédent leur propre batterie interne qui se recharge en utilisant l’énergie bioélectrique du corps, certaines portent des ADN et ARN modifiés génétiquement. En se développant et s’assemblant elles forment des senseurs pouvant recevoir des microondes, ainsi que des signaux EMF et ELF.

On peut voir les résultats des études sur le site http://www.carnicom.com ou sur un site qui offre de nombreuses informations sur tous types de nano machines, ainsi que les meilleurs liens : http://www.bariumblues.com/chemtrails_n … aeroso.htm

Mais savoir ce qu’ils nous dispensent par les chemtrails ne nous dit pas POURQUOI !

Alors, il nous reste la simple logique :
- D’abord, cette technologie, utilisée depuis la fin des années 1990, a été développée en secret et est très en avance sur la science « officielle » – se poser la question : qui a les moyens de faire cela (laboratoires secrets, scientifiques, etc.) hors de tout aspect légal.
- Puis, la mise en œuvre. Une logistique monstrueuse (fabrication, transport, installation des systèmes dans les avions, personnel impliqué, etc.) TOUJOURS EN SECRET ! Mais là au moins, on est sûr de l’implication de hauts membres de l’armée américaine, des hauts responsables des compagnies d’avions et des compagnies d’entretien dans les aéroports (tous membres de Bilderberg ou du CFR).
- Puis le gazage quotidien des zones les plus peuplées, ce qui implique la complicité des gouvernements et des partis politiques d’opposition – se poser la question : qui est au dessus de tous les gouvernements et partis politiques ? Par définition, le politicien « s’achète », or qui contrôle donc tous les partis de tous les pays ?
La Banque ! ou plus précisément, la banque « au dessus » des banques (banque centrale, réserve fédérale, FMI), et encore plus précisément : ceux à qui appartiennent ces banques (voir : http://librepenseur-demosophy.blogspot. … monde.html)
- Le seul politicien à s’y être opposé est le Président de Pologne, mais un accident d’avion a mis fin à son opposition…
- Chine, Mongolie, Iran et Venezuela sont les seuls pays épargnés pour le moment.
- L’Equateur aussi bientôt semble-t-il. Le Président Rafael Correa a récemment indiqué sur une chaine de Tv qu’il avait donné l’ordre à l’armée de l’air de capturer le prochain avion américain qui viendrait fumiger son pays (en espagnol mais très compréhensible).

Avec tout cela, que penser ?

D’abord, qui ?

La réponse est facile : qui tient les banques, les industries d’armement, les laboratoires scientifiques, les entreprises de biotechnologies, contrôle toutes les grandes multinationales et les gouvernements de tous les pays occidentaux : on emploiera le nom le plus répandu concernant cette organisation : « le Nouvel Ordre Mondial ».

http://artdevivresain.over-blog.com/ext/ & http://librepenseur-demosophy.blogspot. … ertes.html

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Christophe
 
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5 avril 2014

¤ Pour mémoire : article de juillet 2008 de T. Meyssan sur « Opération Sarkozy/CIA »

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 8 : 44

Retour sur un article dense, mais non dénué de raccourcis et contenant au moins deux hypothèses non vérifiées d’après l’auteur lui-même. A lire à la suite : un article paru dans l’ »Arche » en aût-septembre 2008 et pointant les exagérations/obsessions anti-juives de la version originale de l’article, ainsi qu’un article d’Agoravox.

Sources :

http://www.geostrategie.com/883/operation-sarkozy-comment-la-cia-a-place-un-de-ses-agents-a-la-presidence-de-la-republique-francaise/ (il s’agit ici d’une version non autorisée par le « Réseau Voltaire », celle-là même que nous reproduisons ici et qui contient des éléments critiqués par l’article de l’ »Arche », lui aussi ci-dessous reproduit ; pour la version autorisée de l’article « Opération Sarkozy », voir ici : http://www.voltairenet.org/article157210.html)

http://arche-infos.blogspot.fr/2008/09/thierry-meyssan-nicolas-sarkozy-et-les.html

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nicolas-sarkozy-thierry-meyssan-et-43016

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

Axe Atlantique :: Mardi, 15 juillet 2008 :: Thierry Meyssan :: Envoyer   Imprimer 

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

Secrets de famille

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain  » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA -théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.- et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance. (more…)

2 avril 2014

¤ Les installations telles que HAARP peuvent-elles servir à manipuler le climat ?

Source : http://weatherwarfare.worldatwar.info/2013/11/can-facilities-like-haarp-be-used-to-manipulate-the-weather/

Can facilities like HAARP be used to manipulate the weather?

¤ Les installations telles que HAARP peuvent-elles servir à manipuler le climat ? dans Bizarreries météo facilitiesNov 17, 2013 By in Weather Modification

The High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) which was shut down in early May 2013, generated quite a bit of controversy over its alleged weather control capabilities. Conspiracy theorists have speculated that facilities like HAARP are to blame for a number of weather related disasters. In this post I wish to investigate whether facilities like HAARP have the ability to manipulate the weather in order to ascertain whether there is any credibility to these claims.

The High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) was an ionospheric research program jointly funded by the U.S. Air Force, the U.S. Navy, the University of Alaska, and the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Wikipedia states that;

“The purpose of HAARP was to analyze the ionosphere and investigate the potential for developing ionospheric enhancement technology for radio communications and surveillance and the research that was done at the HAARP facility allowed the US military to perfect communications with its fleet of submarines by sending radio signals over long distances.”

The HAARP program operated at a major sub-arctic facility, named the HAARP Research Station, on an Air Force–owned site near Gakona, Alaska. The most prominent instrument at the HAARP Station was the Ionospheric Research Instrument (IRI), a high-power radio frequency transmitter facility operating in the high frequency (HF) band. The IRI was used to temporarily excite a limited area of the Ionosphere.

http://en.wikipedia.org/wiki/High_Frequency_Active_Auroral_Research_Program

The HAARP project directed a 3.6 MW signal, in the 2.8–10 MHz region of the HF (high-frequency) band, into the ionosphere. The signal may have been pulsed or continuous.

The acronym HAARP is very popular amongst conspiracy theorists and as a result a large number of people tend to believe that HAARP is/was the only facility of its kind. The HAARP facility however is/was not the only facility of its kind. There are a number of ionospheric research facilities around the world: (more…)

¤ Un sénateur italien demande l’abolition du secret d’Etat sur les chemtrails

Source : Mardi 1er avril 2014 sur http://www.cielvoile.fr/article-un-senateur-italien-demande-l-abolition-du-secret-d-etat-sur-les-chemtrails-123185366.html

31 mars 2014 – Dane Wigington – Geoengineeringwatch.org

¤ Un sénateur italien demande l'abolition du secret d'Etat sur les chemtrails dans Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc...Rodolfo Ragonesi, le PDG de la Fondation Gaia, est vraiment un homme exceptionnellement courageux et déterminé. Alors que la quasi-totalité des organisations écologiques et scientifiques restent silencieuses sur la géo-ingénierie climatique flagrante et hautement toxique déployée en permanence dans le ciel à travers le monde, Rodolfo Ragonesi prend position et exige des réponses. Ses efforts pour exposer la vérité à Malte sont décrits dans ce lien : http://www.geoengineeringwatch.org/gaia-foundation-calls-for-more-transparency-on-cloud-formations/

Les dominos de silence et de réponses évasives concernant la géo-ingénierie commenceraient-ils à tomber ? Oui, mais le temps n’est pas de notre côté. Chaque jour, les épandages chimiques aériens continuent dans le monde, les éco-systèmes de la planète sont poussés vers le point de rupture totale et de basculement. C’est à chacun d’entre nous de se lever et de s’investir dans cette bataille, la plus critique, pour révéler la géo-ingénierie climatique clandestine et  y mettre un terme. Nous avons tous la responsabilité de soutenir des hommes comme Rodolfo Ragonesi qui jouent un rôle crucial dans la lutte pour le bien commun.

220px-Domenico_Scilipoti dans Outils/Bon à savoirSes efforts semblent avoir contribué au déclenchement des demandes de divulgation actuellement déployées par le sénateur italien Domenico Scilipoti comme indiqué dans l’article traduit ci-dessous.

L’appel de Domenico Scilipoti pour abolir le secret d’Etat sur les chemtrails (more…)

30 mars 2014

¤ Saillans, Ardèche, municipales de mars 2014 : victoire de la liste de gouvernance collégiale et participative

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 22 : 14

Source : http://mediascitoyens-diois.blogspot.fr/2014/03/saillans-victoire-de-la-liste.html

lundi 24 mars 2014

¤ Saillans, Ardèche, municipales de mars 2014 : victoire de la liste de gouvernance collégiale et participative dans Outils/Bon à savoir saillansviewer

Saillans : victoire de la liste participative…

Discours après l’élection de la liste collégiale et participative

LA GOUVERNANCE COLLEGIALE ET PARTICIPATIVE,
c’est acté à Saillans à 57%.
Les habitants ont donné une majorité confortable (+110 voix d’avance sur 870 suffrages exprimés) au projet présenté par la liste Autrement pour Saillans… tous ensemble. Le collectif Pays de Saillans vivant ne peut que se féliciter de ce choix qui met les habitants et la démocratie au coeur de la politique. Voici ci-dessous le discours prononcé au nom de toute l’équipe par Vincent Beillard, tête de liste et futur maire de Saillans.
Saillansonnes, Saillansons, vous nous avez démocratiquement accordé votre confiance et nous vous en remercions.
Vaclav Havel disait à Prague en décembre 1989 «  le peuple s’est réveillé avec une rapidité bouleversante. Il veillait et attendait le moment propice.
Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance chacun de nous peut changer le monde »
Saillansonnes, Saillansons, vous vous êtes réveillés, dès la 1ère réunion publique de novembre. La 1ère où vous avez pu vous exprimer, être écoutés, et découvrir une nouvelle façon de faire la politique et non de la politique.
Vous nous avez offert votre courage et la certitude qu’il fallait continuer à œuvrer dans ce sens.
Une société désunie est une société désarmée : sans liens, pas de solidarité ! (more…)

¤ Chemtrails et Morgellons en France : enfin une émission à la télévision française (France 3) le 28 mars 2014

Source : http://actu-chemtrails.over-blog.com/2014/03/enquete-de-region-sur-les-chemtrails-et-les-morgellons-par-france-3-provence-alpes.html

Enquête de Région sur les Chemtrails et les Morgellons par France 3 Provence-Alpes !

29 Mars 2014 , Rédigé par ActuChemPublié dans #Médias

Le 28 mars 2014, France 3 Provence-Alpes a diffusé une enquête d’une vingtaine de minutes sur les Chemtrails et les Morgellons !

Bien que cela puisse surprendre, j’ai trouvé le résultat plutôt… positif ! Certes le sujet est survolé et l’on apprend pas grand chose de nouveaux (du moins pour les connaisseurs) mais l’enquête a le mérite de poser les questions (que l’on se pose) à travers un média officiel sans les tourner en ridicules. C’est un bon début, reste à voir la suite !

Reportage Enquête de Région du 28 mars 2014 : »Ce mal venu du ciel ? »

Un reportage de 22′ de Jean-Manuel Bertrand — Alban Poitevin — Matthias Julliand — Frédéric Rogliano. Montage : Sébastien Micaelli.

De mystérieux filaments qui sortiraient des doigts, des boutons sur le visage, des plaques sur les mains, une extrême fatigue …

Dans notre région et un peu partout dans le monde, des patients affirment avoir contracté une maladie étrange : celle des « morgellons ». Le nom donné autrefois aux enfants victimes d’une affection de peau endémique, apparue au 17ème siècle en Provence.

Cette maladie n’est toujours pas reconnue par la médecine officielle. Mais pour ces patients, elle existe. Et le coupable, ce sont les « chemtrails ».

Contraction de « chemical trails », le mot désigne des traînées chimiques que les avions laisseraient dans le ciel. Traînées persistantes, qui seraient polluantes et néfastes pour la santé. Certains parlent même d’épandages clandestins liés à de vastes programmes de géo ingénierie, des manipulations climatiques à très grande échelle… Une théorie en plein essor sur internet.

Nouveau scandale écologique ou intox amplifiée par les réseaux sociaux ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré des scientifiques, médecins, patients, responsables d’associations, météorologistes, spécialistes de l’aviation civile… Une enquête inédite sur ce nouveau phénomène.

——————
Petition_EP_acceptedNDÜ : Parallèlement, le réseau Skyguard/Guardacielos nous apprend sur son site que la pétition qu’il avait déposée le 13 mai 2013 avec Terra SOS-tenible et Alternativa suite à la conférence des 8 et 9 avril 2013 au Parlement européen a été acceptée par la Commission de Bruxelles !
Que de bonnes nouvelles ces dernières semaines !
Et tout à grâce à des dizaines d’individus motivés, passionnés, organisés, volontaires, bénévoles et profondément attachés à L’INTERET GENERAL !
Nous avons une pensée particulière pour la personne qui a été la première il y a plus d’un an (et même peut-être bientôt deux ans, il faudra qu’on replonge dans nos archives, car à n’en pas douter nous écrirons un jour l’histoire de ces événements, comme tous les vainqueurs le font !) à l’initiative de la première collecte d’échantillons de filaments aéroportés en France et qui a financé sur ses deniers propres la première analyse faite par le laboratoire Analytika… Edylia Mosaik, au nom de tous, soit remerciée !

27 mars 2014

¤ Le Giec va rendre le deuxième volet de son rapport

Classé dans : Bizarreries météo,Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 04

Source : http://www.terraeco.net/Au-Japon-le-Giec-s-apprete-a,54419.html

25-03-2014

Deuxième round. En septembre dernier, le Groupe d’experts international sur l’évolution du climat (Giec) avait rendu la première partie de son nouveau rapport, dépoussiérant au passage les connaissances sur l’état du changement climatique. Désormais, c’est au tour du deuxième volet de passer sur le gril lors d’une réunion fleuve qui s’est ouverte ce mardi à Yokohama, au Japon. Là, les experts doivent valider un texte sur les impacts du changement climatique dans les différentes régions du globe et préciser les moyens d’adaptation possible à cet inéluctable bouleversement. Objectif : rendre un rapport le plus consensuel possible le 31 mars. Devront venir ensuite le troisième volet – en avril – qui doit examiner les possibilités d’enrayer le réchauffement avant qu’une synthèse, publiée en octobre, ne vienne clôturer le tout.

La messe est désormais connue. Comme souvent désormais, des « fuites » du rapport sont d’ores et déjà commentées dans la presse. L’une porte notamment sur la volte-face des experts concernant l’impact des agrocarburants sur l’environnement. « Les Nations unies vont officiellement stipuler que faire pousser des cultures pour faire des agrocarburants dits “verts” est nocif pour l’environnement et fait monter le prix de l’alimentation », croit savoir le Daily Telegraph. Le quotidien britannique souligne que, dans son rapport de 2007, l’institution encourageait plutôt ces cultures. Ailleurs, c’est un passage visant à minimiser le coût économique du changement climatique qui aurait été ajouté à la version finale, rapporte le Sunday Morning Herald australien.

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