28 février 2013

¤ Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique : Les anciens de la NASA s’y mettent…

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source : http://resistance71.wordpress.com/2013/01/24/escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique-les-anciens-de-la-nasa-sy-mettent/

mais aussi : http://www.wikistrike.com/article-des-anciens-de-la-nasa-denoncent-l-escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique-114718056.html

et http://www.climatedepot.com/a/19341/Team-of-Former-NASA-Scientists-Conclude-There-is-no-convincing-physical-evidence-to-support-the-manmade-climate-change-hypothesis

Une équipe d’anciens scientifiques de la NASA conclut qu’il n’y a pas de preuve physique convaincante pour soutenir l’hypothèse d’un réchauffement climatique anthropique

Marc Morano - Le 23 Janvier 2013

url de l’article:

http://www.climatedepot.com/a/19341/Team-of-Former-NASA-Scientists-Conclude-There-is-no-convincing-physical-evidence-to-support-the-manmade-climate-change-hypothesis

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Un groupe de 20 anciens scientifiques de la NASA a conclu que la science utilisée pour soutenir l’hypothèse d’un changement climatique d’origine humaine n’est pas définie et qu’il n’y a pas de preuve convaincante pour soutenir les prévisions catastrophiques faites concernant le changement climatique.

A commencer en Février 2012, le groupe de scientifiques se nommant eux-mêmes l’équipe du “Right Climate Stuff” (TRCS), a reçu des présentations de scientifiques représentant tous les côtés du débat sur le changement climatique et s’est embarqué dans une analyse en profondeur d’un grand nombre d’études sur le climat. Employant une approche disciplinée d’identification de problème et d’analyse causale acquise au cours de décennies mises au service de la gestion de situations de vie ou de mort en ce qui concerne l’envoi d’astronautes dans l’espace et de les ramener sain et sauf sur Terre, l’équipe du TRCS en a conclu qu’aucune menace immédiate existe concernant le gaz carbonique humain.

L’équipe de TRCS comprend des scientifiques de l’espace renommés, ayant reçu une éducation formelle de haut niveau et ayant des décennies d’expérience dans l’ingénierie spatiale, la physique, la chimie, l’astrophysique, la géophysique, la géologie et la météorologie. Bon nombre de ces scientifiques possèdent un ou plusieurs doctorats (Ph.D). Tous les membres de cette équipe sont des bénévoles ne recevant aucun salaire et qui ont entamés ce projet après avoir été déçus de constater le soutien grandissant de la NASA pour les théories alarmistes du réchauffement climatique anthropique (RCA). H. Leighton Steward, président de CO2isGreen.org ainsi que de l’association éducative à but non lucratif PlantsNeedCO2.org, a fait les remarques suivantes au sujet des conclusions de TRCS, celles-ci peuvent être vues sur www.therightclimatestuff.com:

(more…)

27 février 2013

¤ PRINCIPES DE BASE DE RECHERCHE D’INFORMATIONS SUR INTERNET

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source : http://www.cf2r.org/fr/cyber-rens/principes-de-base-de-recherche-dinformations-sur-internet.php
Lionel Cammarata
06-01-2008

L’expansion inexorable du web constitue pour les internautes en général, et les veilleurs en particulier, une source formidable d’informations dans laquelle puiser. Si cette richesse informationnelle émeut et excite la curiosité, cette libido webophile disparaît souvent dès les premières minutes de recherche d’informations. Réponses non pertinentes, sources inappropriées, nombre trop élevé de réponses ; on s’aperçoit alors très rapidement que disposer d’une telle puissance requiert un minimum de compétences. Une recherche qui se veut professionnelle sur internet ne s’improvise pas. Elle exige de suivre scrupuleusement les différentes étapes constitutives du processus de recherche d’information, et de maîtriser les techniques d’interrogation de moteurs de recherche tels que Google.

Si vous en avez assez d’utiliser Google avec un ou deux mots-clés, et que vous souhaitez passer moins de temps à rechercher l’information pour conserver ce temps précieux à d’autres tâches, alors les pages suivantes sont pour vous.

LES DIFFERENTES ETAPES DU PROCESSUS DE RECHERCHE D’INFORMATIONS SUR INTERNET

Quel que soit le moteur de recherche utilisé sur internet, il est conseillé de suivre le processus de recherche suivant pour effectuer des recherches ciblées et efficaces.

Six étapes composent le processus de recherche d’informations :

  • la définition de son sujet de recherche
  • la construction éventuelle de plusieurs questions dont les résultats obtenus devront permettre de répondre à son sujet de recherche
  • la définition du type de sources d’informations dans lesquelles effectuer sa recherche
  • la sélection des moteurs de recherche spécifiques à chacun des types de sources d’information choisies
  • la traduction des questions en équations de recherche
  • l’affinage des équations de recherche en fonction du nombre de réponses trouvées et de leur pertinence.

1 – LA DEFINITION DU SUJET DE RECHERCHE

La première étape, préalable à toute collecte d’information, consiste pour le professionnel de la recherche à définir son sujet de recherche.

Exemples de sujets de recherche

Sujet n°1 : « Quel est le classement des microprocesseurs les plus puissants commercialisés actuellement sur le marché informatique »

Sujet n°2 : « Quel est le PDG du constructeur automobile le plus rentable en Europe de l’Ouest ? »

(more…)

10 février 2013

¤ Le gouvernement US se débarrasse des déchets radioactifs en les mettant dans votre argenterie

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 16 : 53

10 février 2013 Posté par Benji sous Argent et politiquecomplots et théoriesManipulationMédical et alimentationRéflexion

Une information qui n’est même plus choquante puisqu’il est avéré que, même s’il s’agit des Etats-Unis dans l’article, que nous ne sommes pas mieux lotis, le gouvernement français à enfoui nombre de déchets nucléaire un peu de partout sans en informer les populations (premier reportage), ou que pire, il a autorisé l’utilisation de déchets nucléaires dans les matériaux de construction! D’ailleurs, au passage, si vous souhaitez en savoir un peu plus sur les centrales nucléaires françaises, un petit retour sur cet article est conseillé.

Traduit de l’anglais par Helios pour BBB

Argenterie © Inconnu

Le Département de l’Énergie veut introduire des déchets métalliques radioactifs dans des produits de consommation. Le consensus scientifique prédominant veut que la moindre dose de radiation – même petite – peut causer un cancer et d’autres graves effets de santé.

Les normes de sécurité actuelles sont basées sur la ridicule supposition que toute personne exposée est un homme en bonne santé dans la vingtaine – et que les particules radioactives injectées dans le corps ne causent pas plus de dommages que des radiations atteignant l’extérieur du corps.

Dans le monde réel pourtant, même de faibles doses de radiations peuvent engendrer un cancer. De plus, des petites particules de radiations – nommées « émetteurs internes » – qui pénètrent dans le corps sont bien plus dangereuses que les expositions globales aux radiations. Et les radiations affectent bien plus les jeunes enfants que les adultes ayant fini leur croissance.

Mais le Département de l’Énergie – agence responsable de la conception, des tests et de la production de toutes les armes nucléaires américaines, favorise l’énergie nucléaire comme l’une de ses fonctions primordiales, elle qui a dissimulé des accidents nucléaires pendant des décennies, et s’est servie de lignées mutantes de cellules humaines pour encourager des arguments magiques , antiscientifiques – propose d’autoriser les radiations à entrer dans votre argenterie.

Counterpunch note :

Même le Wall Street Journal heureux d’une déréglementation a semblé choqué : « Le Département de l’ Énergie propose d’autoriser la vente de tonnes de morceaux de métal provenant de sites nucléaires du gouvernement – une tentative pour réduire les déchets, considérée par les critiques comme pouvant aboutir à des boucles de ceinture, des implants chirurgicaux et autres produits de consommation empoisonnés aux radiations. »

Après avoir échoué dans les années 80 et 90 à débarrasser les usines à bombes nucléaires et les laboratoires nationaux de leurs millions de tonnes de déchets contaminés irradiés et de leur nickel, le Département de l’Énergie tente de nouveau sa chance. Sa toute dernière proposition est d’avancer sans même un seul Relevé d’Impact Environnemental. Ces Relevés compliqués nécessitent des séances publiques, vous imaginez donc la réticence du Département de l’Énergie à se retrouver face au public pour l’ajout d’un supplément de radiations aux doses que nous accumulons déjà.

Le député Markey écrit :

La proposition du Département de l’Énergie d’autoriser 14 000 tonnes de ses déchets métalliques radioactifs pour recyclage dans des produits de consommation a été remise en question aujourd’hui par le membre du Congrès républicain Ed Markey en raison d’inquiétudes sur la santé publique. Dans une lettre envoyée au directeur du Département de l’Énergie, Steven Chu, Markey a exprimé ses « sérieuses inquiétudes » sur la possibilité que ces métaux deviennent des bijoux, de la coutellerie ou autres produits de consommation qui pourraient dépasser les doses de radiations admissibles pour la santé sans que le consommateur ne soit au courant. Le Département de l’Énergie a fait cette proposition pour abroger son précédent moratoire sur le recyclage des déchets métalliques radioactifs de décembre 2012.

La proposition fait suite à l’incident de 2012 impliquant les magasins américains Bed, Bath & Beyond qui ont rappelé des possesseurs de tissus fabriqués en Inde contaminés au radio-isotope cobalt-60. Ces produits ont été commercialisés dans 200 magasins de 20 états. En réponse à cet incident, un porte-paroles de la Commission de Régulation Nucléaire a conseillé au public de renvoyer les produits même si la dose de contamination n’était pas considérée comme un risque pour la santé.

Ce n’est pas la première fois que c’est arrivé.

Comme l’a rapporté le Progressive en 1998, des déchets métalliques radioactifs se sont retrouvés dans pas mal de choses depuis l’argenterie jusqu’à des poêles à frire et des boucles de ceinture :

Le Département de l’Énergie a un problème : que faire des millions de tonnes de matériaux radioactifs. Le Département de l’Énergie a donc imaginé un plan ingénieux pour se débarrasser de ses encombrantes tonnes de nickel, cuivre, acier et aluminium. Il veut autoriser les ferrailleurs à récupérer le métal, à tenter d’en enlever la radioactivité et à vendre le métal à des fonderies, qui le vendraient à leur tour à des usines qui pourraient l’utiliser pour des articles de la vie de tous les jours : pots, poêles, fourchettes, cuillères, même vos lunettes.

Vous ne le savez peut-être pas, mais le gouvernement autorise déjà des sociétés sous licences spéciales à acheter, recycler et vendre du métal radioactif : 7500 tonnes en 1996, selon les estimations d’un industriel. Mais la quantité de ce recyclage pourrait augmenter considérablement si le Département de l’Énergie, la Commission de Régulation Nucléaire et l’industrie en pleine expansion du traitement des métaux radioactifs parviennent à leurs fins.
Ils poussent vers une nouvelle norme laxiste qui en finirait avec les autorisations spéciales et autoriserait des sociétés à acheter et revendre des millions de tonnes de métal faiblement radioactif.
***
La norme recherchée par les sociétés pourrait causer aux alentour de 100 000 décès par cancer aux États-Unis, selon la propre estimation de la CRN.
Deux ans plus tard, le député Markey a interdit avec succès la plupart des déchets radioactifs…mais aujourd’hui le Département de l’Énergie essaie d’y revenir.

Les déchets radioactifs sont un problème mondial. Comme le rapportait Bloomberg l’année dernière :

« Le risque majeur auquel fait face notre industrie ce sont les radiations » disait Paul de Bruin, directeur de la sécurité radioactive en parlant de Jewometaal Stainless Processing, l’un des plus importants chantier mondial d’acier inoxydable. « Vous pouvez parler autant que vous voulez de sécurité, mais j’ai découvert de l’uranium de qualité militaire dans les déchets. Comment parler de sécurité ? »

Plus de 120 cargaisons de biens contaminés, dont de la coutellerie, des boucles et des outils de travail, comme des marteaux et des tournevis, ont vu leur entrée refusée aux US entre 2003 et 2008 après que les douanes et le département de la sécurité intérieure aient accru aux frontières leur surveillance pour les radiations.

Le département a refusé de fournir des chiffres à jour ou faire des commentaires sur la manière dont les boîtes en métal de chez Bed, Bath & Beyond, contaminées par du cobalt-60 qui sert dans les instruments médicaux pour diagnostiquer et traiter le cancer, a pu échapper à la détection.
***

« Le public n’est pas conscient de vivre dans un monde radioactif », selon Ross Bartley, directeur technique pour le recyclage de bureau, qui disait que la contamination avait fait baisser les prix de vente. « Ces boîtes sont problématiques parce qu’elles sont radioactives et elle devraient se trouver dans des sites d’élimination.

Des scanners médicaux abandonnés, des appareils de transformation des aliments et du matériel minier contenant des métaux radioactifs comme le césium-137 et le cobalt-60 sont récupérés par des ramasseurs de déchets, vendus à des recycleurs et fondus dans les fonderies, dit l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique).

Des déchets dangereux proviennent d’hôpitaux et de bases militaires à l’abandon, ainsi que d’agences du gouvernement qui ont disparu, selon l’Agence de Protection de l’Environnement US. Une étude de 2005 portant sur plus de 6000 taïwanais qui ont vécu entre 1983 et 2005 dans des appartements construits avec des armatures d’acier radioactives ont montré une augmentation significative statistiquement de leucémie et de cancers du sein.
***

L’Inde et la Chine ont été en 2008 les principales sources de biens radioactifs convoyés aux US, selon le département de la sécurité intérieure. Bartley, un métallurgiste qui traque la contamination radioactive depuis le début des années 90, a dit qu’il n’existe aucune preuve que la situation se soit améliorée.
***

Deux ans après qu’un ouvrier indien travaillant dans les déchets métalliques soit mort par exposition aux radiations, le deuxième pays le plus peuplé au monde n’a pas tiré la sonnette d’alarme, a dit en décembre le ministère des transports.
***

« La même chose pourrait se reproduite demain, » disait Deepak Jain, 65 ans, qui possède le chantier où est mort l’ouvrier. « Nous n’avons aucune protection. Le gouvernement a fait de belles promesses, mais n’en a tenu aucune. »

Nous sommes vraiment bombardés de tous les côtés par de faibles doses de radiations :

  • - les tests nucléaires de surface ont créé pour la première fois des niveaux de fond de césium et d’iode radioactifs ;
  • - des pays déversent dans l’océan plein de trucs radioactifs, depuis des restes de fusions nucléaires jusqu’à des sous-marins radioactifs ;
  • - et l’air aussi est radioactif ;
  • - au Japon, les céréales radioactives sont mélangées à des aliments non irradiés ;
  • - États-Unis ont apparemment signé un pacte avec le Japon avec l’accord que les US continueront à acheter des produits de la mer japonais, malgré le fait que ces aliments ne soient pas testés ;
  • - une majorité de notre alimentation est aujourd’hui intentionnellement irradiée.

(Le gouvernement a même traité les gens de cobayes.)

5 février 2013

¤ Comment les medias « mainstream » vous trompent avec leurs tours de passe-passe

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 56

How Mainstream Media Deceives You with Its Magic Tricks

source : http://energyfanatics.com/2012/08/08/how-mainstream-media-decieve-you-magic-tricks/
 | August 8, 2012 | 4 Replies

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NBC News VanFlickr Commons: Image provided by Garry Knight

Words of caution: The videos at the end of this page contain visual evidences that will change how you view the reality that you live in and help free your mind. If you are happy with how the world works and like to think that everything that you have learned throughout your life is true, this article is probably not for you. It is probably best that you stop reading this article because you will most likely be offended. However, if you want to free your mind and find answers to why the world is such a mess, it would be a good idea to continue reading. On the other hand, if you are a truth seeker, a person who seeks for the truth with little fear of the unknown, then this article should be of great interest to you.

Mainstream media in the US and most European countries usually contain roughly 25 percent truths and 75 percent distorted information and lies. The percentage of truths and lies will vary depending on the subject that is being covered. As for the media in other countries, the truths and lies will vary depending on how control their countries are.

Most people in the US do not realize that their mainstream media outlets are owned and controlled by only six corporations. Below are two paragraphs extracted from TheEconomicCollapseBlog.com.

Back in 1983, approximately 50 corporations controlled the vast majority of all news media in the United States. Today, ownership of the news media has been concentrated in the hands of just six incredibly powerful media corporations. These corporate behemoths control most of what we watch, hear and read every single day. They own television networks, cable channels, movie studios, newspapers, magazines, publishing houses, music labels and even many of our favorite websites.

The six corporations that collectively control US media today are Time Warner, Walt Disney, Viacom, Rupert Murdoch’s News Corp., CBS Corporation and NBC Universal. Together, the “big six” absolutely dominate news and entertainment in the United States. But even those areas of the media that the “big six” do not completely control are becoming increasingly concentrated. For example, Clear Channel now owns over 1000 radio stations across the United States. Companies like Google, Yahoo and Microsoft are increasingly dominating the Internet.

Why controlling the media is essential for domination

Why are these six corporations so interested in dominating the US mainstream media? The reason is because the media is one of the most effective tools to control the mass population. When they control the media, they can influence how the public thinks.

Controlling how the public thinks is one of the first steps to control its mind and influence how it thinks. In other words, this is how they enslave us without our knowledge. Influencing how we think is great for making them money because once they influence our thought patterns to a certain degree, they can motivate us to buy their unhealthy foods and drugs, and plant false knowledge into our minds.

How to protect yourself from the deceptions in mainstream media

For us, the people of the world, to regain our powers and freedom, we will need to rise above the deceptions and lies found in mainstream media, and remove the corrupt leaders who are in charge of it. Until the corrupt leaders in mainstream media are removed, my advice is to believe 25 percent of the news in mainstream media and take the other 75 percent as potential false news until you can verify that it is true. Some great techniques to help you do this are to cross reference the information with independent sources and use your intuition to discern the information.

If we, the people of Earth, want to truly be free, we will need to become aware of how the magicians of mainstream media deceive us with their “magic tricks.” Some of their magic tricks involve subliminal messages, news actors, and frequency generators that can send energy patterns or codes that can influence our thought patterns. If these controlling techniques do not work, do you think they would spend millions of dollars per year on them?

Below are three great videos that show proof that the US mainstream media is full of lies and distorted information. Even though these videos focus on the US mainstream media, many of the tricks that the US mainstream media use to influence the mind of its population are also heavily practiced in many mainstream media outlets throughout the world. As always, use your intuition to help you discern the information in the videos.

Before watching the videos, please keep in mind that I do not agree with all the information in the videos. A great portion of the information in the videos is accurate to my understanding. However, there are certain parts of the videos that I find hard to believe. But then again, anything is possible so we need to keep an open mind. The main reason why I decided to use the videos is because they do a great job showing proof that the US mainstream media is full of deception and highly controlled.

The Truth Exposed! 1 of 3

The Truth Exposed! 2 of 3

The Truth Exposed! 3 of 3

Source: http://theeconomiccollapseblog.com/archives/who-owns-the-media-the-6-monolithic-corporations-that-control-almost-everything-we-watch-hear-and-read

¤ Décès de deux pilotes de British Airways « victimes des fumées toxiques respirées en cabine »

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 52

DEAD BA PILOTS ‘VICTIMS OF TOXIC CABIN FUMES’

Source : http://www.express.co.uk/posts/view/373594/Dead-BA-pilots-victims-of-toxic-cabin-fumes

Sunday January 27,2013

By Ted Jeory

TWO of British Airways’ most talented pilots have died after complaining of years of exposure to toxic oil fumes on board passenger planes.

¤ Décès de deux pilotes de British Airways Karen Lysakowska, 43, was buried last Tuesday, while Richard Westgate, also 43, was laid to rest four days before.

Both believed they had been poisoned by the toxic oil fumes that can contaminate cabin air and which regularly forces pilots to don oxygen masks in order to breathe.Lawyers for Mr Westgate now want to “give him the trial he never got” by suing the airline in a case they say will be a “moment of truth” for the aviation industry.

They say they are on the cusp of proving in a court of law the existence of “aerotoxic syndrome”, a chronic physical and neurological condition they predict will one day be seen as “the new asbestos”.

Doctors believe Richard Westgate died from cabin fumes

Thousands of pilots are currently “unfit to fly”, one specialist doctor believes.

Official records from the Civil Aviation Authority show that oxygen masks are being donned by pilots and crew at the rate of at least five times a week to combat suspected “fume events”.

In some cases, crew members have passed out yet in almost all incidents, passengers are unaware.

The air enters the cabin unfiltered via a bleed pipe off the jet engine where any oil leak at high temperature can cause the release of a dangerous mix of compounds, including potentially toxic organophosphates.

Those most at risk are pilots, cabin crew, other very frequent flyers and people who are genetically susceptible to the toxins.

A suspected three per cent of people are most vulnerable due to a genetic make up that renders their bodies less resistant.

Many pilots complain of headaches and other symptoms but they are often ignored or misdiagnosed.

Ms Lysakowska, who was one of the most talented pilots of her generation, having been given a special award as a cadet 20 years ago, had pleaded with her bosses at BA to address the issue after being grounded with ill health in 2005.

Writing to them in 2006, she warned: “My objective is to get well and carry on flying and not enter a protracted legal battle because of the impact exposure to contaminated air has had on my life but if I have to I will.”

However, she later developed cancer and the legal battle never took place.

Meanwhile, Mr Westgate, who was not married and had no children, also fell into the high risk category, his specialist aviation medic Dr Michel Mulder believes.

He died on December 12 in Amsterdam where he was being treated.

He had been there since last April after diverting to the Dutch city while en route to Swiss suicide clinic Dignitas, having given up all hope of finding a cure for his illness.

“All he wanted to do was fly,” Dr Mulder said.

However, it was a passion that slowly killed him.

Driven and ambitious, he was also a world record-breaking paraglider, a sport in which his talent was recognised only last August when he was given an award by ex-Royal Navy pilot Prince Andrew.

Richard had become a commercial pilot in 1998, flying with smaller airlines before joining BA in 2007, but he voluntarily grounded himself in 2011 after suffering whiplash in a car crash.

However, Dr Mulder said by that time he had already become concerned about his health and memory, suffering persistent headaches, chronic fatigue, loss of confidence and mood swings.

Like many pilots, according to Dr Mulder, who himself flew for KLM and who suffered similar symptoms, Richard failed to tell his employer for fear of losing his job.

And also like many others, he sought private medical advice to avoid any blemishes on his health record.

Dr Mulder said: “He was a very talented athlete but he had lost his sharpness. It had gone. He said to me, ‘I’m dying’. It was very sad.

“He had been losing the ability to multitask, which is obviously important when you’re flying a plane.

“He was misdiagnosed with depression. So many pilots are misdiagnosed because there is so little awareness of aerotoxic syndrome.

“Some of the symptoms are like the early onset of Parkinson’s Disease or MS.

“There needs to be an understanding of this but it’s wilfully not recognised. The airline industry knows how huge the implications would be.”

He said Richard was beginning to make progress in his care but he then suffered a fall in which a head injury caused his neurological problems to deteriorate.

He died last month and was buried in the Dorset village of Shillingstone on January 18.

His family are now awaiting the results of two autopsies in Holland.

However, before he died he had instructed his lawyer, Frank Cannon, who was also a pilot, to sue BA for alleged breach of health and safety guidelines.

Mr Cannon said BA is liable under the Control of Substances Hazardous to Health regulations because it fails to monitor the quality of air on board planes.

Despite calls from many pilots and the Aerotoxic Association, BA and all other airlines do not install air quality detection systems.

Instead, they rely on the results of disputed Government commissioned studies, the most recent of which by Cranfield University, Buckinghamshire, concluded in 2011 that cabin air was safe.

Mr Cannon is now trying to force a groundbreaking British inquest into Richard’s death in which BA would be asked questions about aerotoxic syndrome.

Mr Cannon said: “I see this as an impending tsunami for the airline industry—it’s been hushed for and ignored for so long.

“We hope to use the inquest to give Richard the trial he never got. It would be the first judicial recognition of his condition.”

A spokesman for BA said: “Our thoughts are with the families of the two pilots at this very sad time and we offer our sincere condolences.

“We are not aware of any legal claims relating to the two individuals.

“It would be inappropriate for us to comment or speculate upon the individuals’ cause of death. »

Doctor ‘finds sheep-dip link’ to cabin air issue

THE effects of toxic fumes on pilots are similar to the symptoms suffered by farmers working with sheep dips over many years.

The link is the dangerous organophosphates that are contained in dip chemicals and the oils used to lubricate jet engines.

The Sunday Express has spoken to the medic who discovered the link in the late Nineties.

Hertfordshire based Dr Peter Julu is Europe’s only autonomic neurophysiologist and he believes it is the lack of experts in his field which is preventing full recognition of the condition by the medical profession at large.

Dr Julu found the link after treating a Lufthansa pilot who had been referred to him by a neurologist.

He said the airline believed the pilot was “faking” the symptoms as a way of suing for compensation.

The German pilot used his contacts in the UK airline fraternity, then several others asked to see Dr Julu with similar symptoms.

Airlines tried to argue that carbon monoxide poisoning was causing the symptoms but Dr Julu, who also had experience of those problems, disagreed.

He said: “It was very strange. At that time, I was also doing some work on sheep dips for the Ministry of Agriculture and Fisheries.

“To my amazement, the kind of symptoms and findings I was getting from farmers was very similar to the pilots, yet occupationally they couldn’t be more diverse.

“We suspected the famers were suffering from organophosphate poisoning and then an aeronautic engineer wrote to me to say there were also organophosphates in the oil systems.”

He said the chemicals attack the autonomic nervous system, which controls the body’s major organs including the brain and heart.

In particular, he said it targeted the brain stem, which he describes as the “headquarters of the autonomic nervous system”.

He said: “It attacks that part of the nervous system which deals with emotion and short term memory.

“It tends to be fairly specific. It affects a specific group of neurotransmitters that includes serotonin, which explains the appearance of depression in some cases.

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He was a very talented athlete but he had lost his sharpness
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Dr Mulder

“An imbalance means you could develop tremors and lots of problems with the regulation of blood pressure.

“This is very similar to what happens with organophosphates.”

Asked why the condition wasn’t recognised, he said: “It’s mainly because the part of the nervous system it affects lacks experts.

“Neurophysiology is the study of nerve function.  While there are many neurophysiologists—every hospital will have one—when it comes to autonomic neurophysiology, I’m the only one in Europe.”

He has now treated a large number of senior pilots, including BA’s Karen Lysakowska, who was buried last week.

He said: “She was exactly the same as the other pilots who I had seen.”

26 janvier 2013

¤ Portables et cancer : l’Agence européenne de l’environnement réclame des mesures d’urgence

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 04

Source : http://www.bfmtv.com/societe/portables-cancer-lagence-europeenne-lenvironnement-reclame-mesures-durgence-431194.html

L’agence européenne de l’environnement doit rendre public ce mercredi un rapport dans lequel elle observe un lien probable entre risque de cancer et utilisation du téléphone portable. BFMTV a obtenu ce rapport en avant-première.

¤ Portables et cancer : l'Agence européenne de l'environnement réclame des mesures d'urgence dans Outils/Bon à savoir avatar_45x45

Yann-Antony Noghès
Le 23/01/2013 à 15:33

Le débat sur la nocivité du portable risque de repartir de plus belle. L’agence européenne de l’environnement doit rendre public ce mercredi un rapport dans lequel elle observe un lien probable entre risque de cancer et utilisation du téléphone portable.

Dans ce texte, l’agence appelle à prendre d’urgence plusieurs mesures. Des mesures qui risquent d’être largement freinées par l’industrie du mobile, qui pèse plusieurs centaines de milliards d’euros.

De nombreuses études révèlent la dangerosité des ondes électromagnétiques, mais tout autant d’études (financées par l’industrie du mobile) montrent qu’il n’y a aucun risque. Dans ce contexte, il est alors difficile de se faire une opinion parfaitement claire.

Des conséquences économiques importantes

Pourtant, de plus en plus de cas alarment les experts. Ainsi, un Italien qui avait téléphoné 6 heures par jour durant 12 ans, s’est retrouvé avec une tumeur au cerveau.

Mais dans ce débat aux vastes conséquences économiques et sociétales, la Commission européenne veut calmer le jeu. « Nous avons des cas, oui, parfois tranchés par la justice », modère Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission. « Mais avant de prendre toute décision, nous devons d’abord avoir une vue plus générale. »

Or, pour l’agence, les mesures sont à prendre dès maintenant.

Téléphoner en voiture serait particulièrement dangereux

Selon elle, il est impératif de prendre des mesures de précaution des maintenant pour limiter l’exposition de la tête et réduire la possibilité de tumeur.

Parmi les mesures de précaution, ne plus coller le téléphone à l’oreille et changer toutes les deux minutes d’oreille.

L’agence préconise également de ne pas téléphoner en voiture. Car au-delà des risques évidents d’accident, c’est le passage d’une antenne à relais à une autre qui augmente les risques d’expositions.

 

25 janvier 2013

¤ L’ONU commence à enquêter sur la légalité du programme d’attaques de drônes et d’assassinats à distance mené par les USA

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 3 : 26

source : http://www.huffingtonpost.com/2013/01/24/un-drone-investigation_n_2542809.html

 U.N. Launches Drone Investigation Into Legality Of U.S. Program

¤ L'ONU commence à enquêter sur la légalité du programme d'attaques de drônes et d'assassinats à distance mené par les USA dans Outils/Bon à savoir stop-drone-attacks-300x225Posted: 01/24/2013 12:56 pm EST  |  Updated: 01/24/2013 7:06 pm EST

 dans Politique/Societe

WASHINGTON — The United Nations opened a major new investigation on Thursday into the United States’ use of drones and targeted assassinations.

The U.N. investigation, led by special rapporteur on counterterrorism and human rights Ben Emmerson, is expected to focus on the legal justification for America’s expansive drone program, which has largely remained secretive and unexamined.

« The exponential rise in the use of drone technology in a variety of military and non-military contexts represents a real challenge to the framework of established international law, » Emmerson said in a statement released by his office.

« It is therefore imperative that appropriate legal and operational structures are urgently put in place to regulate its use in a manner that complies with the requirements of international law, including international human rights law, international humanitarian law (or the law of war as it used to be called), and international refugee law. »

Human rights observers have long objected to the use of drones to target suspected terrorists because they often result in wider civilian deaths than administration officials have acknowledged.

But more practical concerns — about the legality and efficacy of the program, as well as the White House’s lack of transparency – have also been growing. (more…)

¤ Une histoire non autorisée de HAARP

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives,Politique/Societe,Privatisation de l'Espace — uriniglirimirnaglu @ 3 : 18

source : http://www.bibliotecapleyades.net/haarp/esp_haarp_16.htm

http://www.bibliotecapleyades.net/esp_HAARP.htm#menu

¤ Une histoire non autorisée de HAARP dans Outils/Bon à savoir haarp16

by Marshall D. Smith
President – Teddy Speaks Foundation, Inc.
(Originally posted to the ELFrad Group 06/27/00)
Many thanks to Charlie and the members of the Group in the preparation of this report.

from BrotherJonathanGazette Website

INTRODUCTION

There has been considerable interest in the possibility the mysterious 0.9 Hz ULF signal observed by the ELFrad group is a result of HAARP broadcasts. I have been monitoring HAARP for sometime and noted a number of similar characteristics between the HAARP broadcasts and the dates, times and pulsing of the ULF signal. The name HAARP (High-frequency Active Auroral Research Program) would imply its major function is the creation of high-frequency or shortwave signals.

Nonetheless, one of the main purposes of HAARP is the generation of powerful ULF/ELF/VLF signals as stated in both the original design patent and in their list of ongoing research activities. For those researchers using sensitive ULF/ELF receivers or magnetometers for seismic correlation studies it would be useful to know when HAARP is generating ULF signals and then subtract those signals from your data set. Unfortunately, HAARP does not notify the public of the varied dates, times and frequency, or nature of modulation of its transmissions. So you would need to determine that for yourself.

1. LISTENING TO HAARP


HAARP transmits primarily on 2 frequencies: 3.39 MHZ and 6.99 MHZ. The multiple transmitters have the capability, under computer control, to quickly change to any frequency between 2.8 and 10 MHZ. Early tests have demonstrated this capacity. But the crossed array circularly-polarized dipole antennas have been “cut” for maximum Effective Radiated Power at the design frequencies.


Most radio amateurs would quickly recognize the shortwave radio propagation characteristics for the HAARP frequencies since they are adjacent to the 40 and 80 meter ham bands. This means the signals can be heard quite well at night over long distances since they reflect off the smooth F layer of the ionosphere and may bounce or skip clear around the world. During the day time the sunlight disrupts the D, E and F layers and the long distance capability of those frequencies from 1 to 10 MHZ is lost.


In March 1997 and again March 1999, HAARP performed listener reception tests, with mostly ham radio listeners, using CW morse code signals at a specified time and date on both 3.39 and 6.99 MHZ. In the March 1997 test, most listener reports show strong signals from the second F layer skip along a line from northern California to Toronto, then very little or no reception along the line from southern California to the New England states, but strong reception again along a third F layer skip line from Texas to the Carolinas.


In the March 1999 listener tests, with the then much higher power output, there was “minimal-but-readable” to “very-strong” reception in all of the US and Canada along with strong signals in Japan, Australia, United Kingdom and central Europe. Even though HAARP sends most of its 110 MW of power straight up in the air, there are still enough megawatts leaking off the side lobes and going around the world to make HAARP one of the “big boys” on 40 and 80 meters.


By June 2000 HAARP has again increased its power levels. The increased reception around the world of the 1999 test compared to the 1997 test is due not only to the increased transmitter power but also the increased plasma density of the ionospheric F layer as we approach the solar sunspot maximum in the year 2000. So world-wide reception of HAARP on short wave may drop in succeeding years.


During normal operation throughout the year, HAARP transmits on either of its frequencies with a loud 6.25 second pulse, and with either a 15 or 30 second space between pulses. When listening for the pulses they are easy to distinguish. The sound of the pulse is something like a blowtorch, modulated by the sound of a 10-ton fully loaded Mercedes lorry falling off the Chunnel train half-way to Paris. Once you have heard the HAARP pulses they are instantly recognizable.


For monitoring purposes the receiver audio can be set very low. Each of the pulses begins with two, short but very strong, sine wave multi-frequency tones which are about 20 db above the main pulse. With the receiver audio set to a minimum background hiss, the “beep-boop” sound of the pre-pulse tones can be easily heard and let you know HAARP is transmitting. (more…)

23 janvier 2013

¤ Une bombe à effet tsunami testée au large de la Nouvelle-Zélande (durant la 2ème guerre mondiale)

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 23 : 59

Tsunami bomb’ tested off New Zealand coast

Source : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/australiaandthepacific/newzealand/9774217/Tsunami-bomb-tested-off-New-Zealand-coast.html

The United States and New Zealand conducted secret tests of a « tsunami bomb » designed to destroy coastal cities by using underwater blasts to trigger massive tidal waves.

¤ Une bombe à effet tsunami testée au large de la Nouvelle-Zélande (durant la 2ème guerre mondiale) dans Outils/Bon à savoir C7KXGG_2440211b

Photo: ALAMY

By Jonathan Pearlman, Sydney

2:50 PM GMT 01 Jan 2013

The tests were carried out in waters around New Caledonia and Auckland during the Second World War and showed that the weapon was feasible and a series of 10 large offshore blasts could potentially create a 33-foot tsunami capable of inundating a small city.

The top secret operation, code-named « Project Seal », tested the doomsday device as a possible rival to the nuclear bomb. About 3,700 bombs were exploded during the tests, first in New Caledonia and later at Whangaparaoa Peninsula, near Auckland.

The plans came to light during research by a New Zealand author and film-maker, Ray Waru, who examined military files buried in the national archives.

« Presumably if the atomic bomb had not worked as well as it did, we might have been tsunami-ing people, » said Mr Waru.

« It was absolutely astonishing. First that anyone would come up with the idea of developing a weapon of mass destruction based on a tsunami … and also that New Zealand seems to have successfully developed it to the degree that it might have worked. » The project was launched in June 1944 after a US naval officer, E A Gibson, noticed that blasting operations to clear coral reefs around Pacific islands sometimes produced a large wave, raising the possibility of creating a « tsunami bomb ». (more…)

7 janvier 2013

¤ Massacre de l’école de Sandy Hook (14 décembre 2012) : interview « uncut » du « père » de la petite Emily (Robbie Parker, un acteur ?)

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 13 : 09

Regardez bien la vidéo ci-dessous et dites-moi si vous pensez que « Robbie Parker » est une personne réelle qui vient juste de perdre sa fille de 6 ans dans la tuerie de l’école de Sandy Hook aux USA. Pour moi, il s’agit d’un (mauvais) acteur.

Sandy Hook Hoax – Victims Father_Actor Caught Laughing hours

Image de prévisualisation YouTube

Vidéo d’analyse ici (an anglais) : http://www.youtube.com/watch?v=cXd9O6tzX1c

 

 

25 novembre 2012

¤ Mappemonde

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 08

¤ Mappemonde dans Outils/Bon à savoir ruling-class

¤ Pour une action politique anti-chemtrails

Synthèse de résultats d’analyses sur un site anti-chemtrails.

¤ Pour une action politique anti-chemtrails dans Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc... Your-sky_sml

46 Lab results

Got 46 pdf files of lab results. Some make no sense but many do.
Now I will compare those lab results with  government health regulations.
See also /comparing

Ug/l is the symbol that is used for micrograms per litre, which means one millionth of a gram per litre. If you want to convert mg to ug, you simply divide by 1,000. More simply, what that means is that 1,000 micrograms, which is ug, equals one milligram, which is mg.
According to the government the threshold for aluminum in drinking water is: 0.05 to 0.2 mg/L X ( 1000 ) = 50 – 200, ug/L
2mg/L for Barium or 2000 ug/L
Sorce:    http://water.epa.gov/drink/contaminants/index.cfm   or see my copy if you don’t want to go to the governments website: Drinking Water Contaminants.html

xx077001 Salt lake City Utah rain   =aluminum  above threshold
0100967 NWS rain g after mod contrail = aluminum  above threshold
8020001labtestBVsnowHCont 2-19-08 = aluminum  above threshold
8020876labtestBVrainMCont 3-18-08 = aluminium slightly above
8040134labtestEsideShastaVHeavyContrail 4-9-08 = aluminium way above
8040804labtestBVrain 5-23-08 heavy contrail = alum 3X above limit
8050139labtestWMShastaRainSnow 6-11-08 = alum slightly above
8051013labtestBV 6-10-08 heavyContrail = alum 5-6 above
8051014labtestBVrainHCont 6-11-08 = alum 2-3 above
8080219 Sisson Field Pond sludge2008 = way above but it’s sludge. not water
8110517labtestEastSideShastalakeHeavyContrail 11-24-08 = way above
9010144labtestESideRainShastaLakeHContrail 1-15-09 = 4x above
9020041 NWS rain guage after contrail = alum 5x above
9020812labtestSLrain 3-9-09 modContrail = alum slightly above
9031049 before and after contrail = alum 4-7 times above
9100850 NWS guage after mod contrail = alum 3x above
Lab 1012506-1A,2A,3A Results New York 12-13-10 = alum 9x above
Lab 1101113-1A Results Snow NY 1-4-11 = alum slightly above
Lab 1102542-1A,2A Results NY 2-15-11 = alum 6-7 times above
USFS labtestLetterIgnored 4-13-2010 = alum way, way above
USFS labtestLinedPondBV = alum way, way above
USFS labtestMShastaRainHeavyContrail = way above
USFS labtestMShastaSnow = alum way way above
Don’t know whats normal for strontium
pdf files from:
http://projectavalon.net/forum4/archive/index.php/t-19191.html?s=56731d2eff8476cf37a6ee78fd3890c1

Results from hepa filter and sludge I can’t deal with but if aluminium is collecting in soil this means sooner or later it will kill the plants.

http://www.thetruthdenied.com/c2010/news.php
Over 40 pdf files with lab results
http://thetruthdenied.com/c2010/studies.php
Negative ions are exceedingly beneficial for a person’s metabolism as a means of enhancing human behavior.

They act in a complex mechanism to bring about hormone and biochemical reactions in the body and brain. It

is impossible to get an overdose of negative ions, which act like pure water in washing away dirty poisons.

Generally, the more negative ions you are exposed to, the better and more uplifted you feel.

http://www.thetruthdenied.com/

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Test kit (http://dimitrxe.pp.fi/pub/pol/chem/FB/Test_Kit.html)

INITIAL EVIDENCE WAS DUE MAY 15 2012.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
We’re still taking in Evidence in the form of:
~Blood~Hair~Soil~Rainwater~Air~ Samples.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Please locate an affordable Test Kit, submit the test to that company, then submit your results to: OnlyEvidence@gmail.com
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

This group is ONLY for those interested in filing a lawsuit for Geoengineering and Chemtrails that have evidence of Chemtrail toxins such as Barium, Aluminum, Strontium and other toxins in their blood or hair, urine, soil, rain water, we plan file a complaint in all 11 US Federal Courts and Courts abroad. We now have over 2000 potential Plaintiffs and we are growing.

Thanks to all that have joined. This is global and similar actions may be brought in other countries. Since the group was started, we have since done more testing, rain water was tested and was high in Aluminum and Barium and Strontium.

There is an ongoing effort to discredit and placate THE PUBLIC by certain people regarding this issue. Many doctors do not test for heavy metal toxicity on patients. If they don’t, I suggest a new doctor.

PLEASE HELP US FIND MORE LAW FIRMS THAT WILL TAKE OUR CASES
WE HAVE ONE SO FAR AS OF 4-18-2012 in California and the claim shall be filed very soon, we expect July filing the first claim in California by attorney Joe Marman.

In the event FB has a crash or something occurs to this group, email

—> chemtrailgeoengineeringlawsuit@hotmail.com

WE DO NOT LIKE TROLLS, NOT WELCOME HERE.
——————————————————————————————————————————————————————————–
For Test Kit contact http://www.basiclab.com They take also international orders. Don’t think they test blood samples and don’t know how to collect air samples.

24 novembre 2012

¤ Projet EDEN, EUROVEGAS, BARCELONA WORLD, SHELDON ADELSON, PAUL ROMER, charter cities, ORWELL, NWO, même combat ?

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 1 : 41

INVESTISSEMENT: Maurice/Honduras, les deux projets d’accord en suspens

Démission du Pr Paul Romer et des quatre commissaires de la Commission de transparence sur les Zones économiques spéciales honduriennes
ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 26 OCTOBRE, 2012 – 02:00 – source : http://www.lemauricien.com/article/investissement-mauricehonduras-les-deux-projets-d%E2%80%99accord-en-suspens
¤ Projet EDEN, EUROVEGAS, BARCELONA WORLD, SHELDON ADELSON, PAUL ROMER, charter cities, ORWELL, NWO, même combat ? dans Outils/Bon à savoir honduras

La création d’une ville modèle privée envisagée par l’État hondurien est abandonnée, si ce n’est définitivement du moins temporairement, pour des raisons de manque de transparence avancées par le Pr Paul Romer, son concepteur, qui a démissionné comme président de la Commission de transparence du projet. Cette décision implique des retombées négatives pour Maurice car elle signifie la mise en veilleuse de deux projets d’accords dont les discussions avec ce pays étaient arrivées à un stade avancé. Ces accords visaient à renforcer l’image de Maurice en tant que centre financier, plateforme d’investissement et de services juridiques respectivement. L’un portait sur une convention de non-double imposition et l’autre sur la possibilité de recourir au système judiciaire mauricien pour la sécurité juridique de cette future zone économique spéciale, en usant des bons offices de la Cour suprême comme instance d’appel.
Le projet de création d’une “Ciudad Modelo” (ville modèle ou encore Charter City) découle d’un amendement à la Constitution adopté en mai 2011 par le parlement hondurien permettant la cession de territoires de l’État à des investisseurs privés qui auraient la charge de financer l’aménagement et de gérer des “villes privées” ayant leurs propres lois, police, système fiscal, usines, et pourvoyant aux habitants volontaires à ce modèle sociétal leurs propres services administratifs, de santé et d’éducation, entre autres. Tout en étant autonomes, ces villes aussi connues comme Régions spéciales de Développement (RED) demeureraient toutefois, selon cette loi, « une partie inaliénable du territoire de l’État hondurien et sont sujettes à la constitution de la République dans tous les thèmes liés à la souveraineté, la Défense nationale et les relations extérieures ».
Ce modèle de fonctionnement s’inspire du concept créé par le Prof Paul Romer, économiste théoricien de la croissance, qui prône la possibilité de changement de règles sociétales, notamment dans des pays confrontés à des dysfonctionnements caractérisés. Le choix de nouvelles règles vise à contourner des représentations politiques et corps intermédiaires, comme par exemple les mouvements syndicaux dont les actions radicales bloqueraient le développement et la création de richesses. Dans un pays tel le Honduras miné par le chômage, la corruption, la grande criminalité et des pratiques mafieuses jusque dans les rangs de la police, les objectifs de créer ces zones économiques spéciales sont de lutter contre la grande pauvreté et l’émigration en masse de la main-d’œuvre locale en favorisant la création d’emplois dans un cadre de vie sain et sécurisé. Deux types de villes modèles privées sont prônées, l’une abritant des usines de transformation, à très grande échelle, de produits d’exportation, et l’autre des enclaves résidentielles pour familles riches recherchant un climat de confiance et de sécurité. (more…)

18 novembre 2012

¤ D’après la radio iranienne, les dirigeants du Hamas tués par Israël auraient été localisés grâce à des stylos et montres espions offerts par le Qatar…

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 18 : 02
Source : Lettre Renseignor N° 746 du 18 novembre 2012 - http://twitter.com/renseignor

¤ D'après la radio iranienne, les dirigeants du Hamas tués par Israël auraient été localisés grâce à des stylos et montres espions offerts par le Qatar... dans Etrange emir-qatar-300x150D’après la lettre d’information Renseignor, la radio iranienne « La voix dela République islamique d’Iran » aurait indiqué le 17-11-2012 que :

« Selon des sources bien informées, c’est au cours de la récente visite de  l’émir du Qatar à Gaza (NDR : le 23 octobre 2012) que les domiciles de plusieurs cadres du Hamas ont été identifiés.

La visite de l’émir et de son épouse à Gaza a permis aux agents informateurs de localiser les maisons et les bureaux de certains dirigeants du Hamas.

En effet, l’émir et la délégation qui l’accompagnait ont offert à ces dirigeants des stylos et des montres ayant des mini GPS adaptés aux satellites espions israéliens.stylo_gps dans Outils/Bon à savoir

L’assassinat de Ahmad Jabari, commandant en chef des brigades Al-Qassam, dans un raid aérien sioniste, s’explique ainsi.ahmad-jabari-300x150 dans Politique/Societe

Un autre commandant de ces mêmes brigades a été tué dans la nuit de vendredi à samedi, avec ses trois frères, dans une frappe qui a directement visé sa maison.

Ces analyses font état de la volonté de l’émir du Qatar de transférer les habitants de Gaza en Jordanie, une fois la chute de la dynastie hachémite devenue effective. » 

Voir l'article de Slate.fr "Que fait le Qatar à Gaza ?"
: http://www.slate.fr/story/64827/qatar-gaza

L’Emir du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani a secrètement visité israel…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamad_ben_Khalifa_Al_Thani

Kadima, Tzipi Livni chef de file, en dépit du fait que Doha et Tel Aviv n’entretiennent pas de relations politiques,

une vidéo a révélé.

http://www.presstv.ir/detail/221741.html

L’émir du Qatar a également rencontré plusieurs hauts responsables israéliens. Signature d’un contrat nouveau gaz à l’exportation et la rédaction des manuels qatari par des experts israéliens étaient parmi les sujets discutés entre Sheikh Hamad et Livni.

Cheikh Hamad aurait souligné l’importance des relations politiques entre les deux parties. Livni informé le Qatar de son rôle important dans les discussions entre les Arabes et Israël.

Qatar et Israël ont des points de vue communs sur le programme nucléaire de l’Iran. Doha a soutenu à plusieurs reprises Tel-Aviv contre l’Iran.

 Image de prévisualisation YouTube
FORMULATION D’ARTICLE – Les textes sont des relevés d’écoute de la radio ; la formulation est donc celle du média cité.
Les titres, par contre, sont de notre rédaction.

Renseignor est une lettre hebdomadaire publiée par Isabel Intelligence

www.isabel-intelligence.org

en partenariat avec le Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R)

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Directeur de la publication, directeur de la rédaction : Alain Charret – direction@renseignor.com

Tel. : 0892230322 #2667 (0,36 €/mn)

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Créé en 2000, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) est un Think Tank

indépendant qui a pour objectifs :

  • - Le développement de la recherche académique et des publications consacrées au renseignement et à la sécurité internationale.
  • - L’apport d’expertise aux parties prenantes, aux politiques (décideurs, administration, parlementaires, médias, etc.).
  • - La démystification du renseignement et l’explication de son rôle auprès du grand public.

___

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¤ Crise financière : retenir les noms et les visages des coupables

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 50

Le site Time a publié la liste des 25 personnes responsables (coupables ?) d’agissements ayant permis le déclenchement de la plus grande crise financière de tous les temps (c’est mon point de vue et je le partage). Cet article reproduit ces textes et ces photos, si j’ai le temps il sera traduit en français, et si j’ai aussi le temps, j’y ajouterai tout autre élément existant du même genre. Voir aussi sur ce site l’article sur Mme ¤ Blythe Masters, la femme qui a inventé les armes financières de destruction massive et détruit le monde. Bonne lecture. Ü.

25 People to Blame for the Financial Crisis

The good intentions, bad managers and greed behind the meltdown

Source : http://www.time.com/time/specials/packages/completelist/0,29569,1877351,00.html

Read more: http://www.time.com/time/specials/packages/completelist/0,29569,1877351,00.html #ixzz2CYXLA4Wb

(more…)

17 novembre 2012

¤ Les médias digitaux réduisent les capacités intellectuelles des enfants

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 13

 

source : http://fortune.fdesouche.com/288427-lutilisation-trop-frequente-des-medias-digitaux-reduit-les-capacites-intellectuelles-de-nos-enfants

Publié le 16 novembre 2012 par 

Manfred Spitzer, psychiatre et spécialiste du cerveau, met en garde les parents et les éducateurs. Le directeur médical de la Clinique psychiatrique universitaire d’Ulm, a déclenché avec son nouveau best-seller «Démence digitalisée, Comment nous perdons nous-mêmes la raison et la faisons perdre à nos enfants» et ses thèses pointues des échos violents dans les médias.

¤ Les médias digitaux réduisent les capacités intellectuelles des enfants dans Outils/Bon à savoir 255077DummyDans son livre, Spitzer étaie, par de nombreux diagnostics neurologiques et de nouvelles connaissances les faits décrits par des spécialistes sérieux des médias, que l’utilisation trop fréquente d’Internet peut rendre bête. Il n’a jamais vilipendé les utilisateurs adolescents et adultes d’Internet.

Dans une interview, il a répondu aux attaques venimeuses de la presse de la manière suivante: «Je n’en fais pas une pathologie, mais je constate: là où il y a des effets, il y a aussi des risques et des effets secondaires.»1Spitzer ne met pas seulement en garde, il montre aussi ce que les parents, les enseignants et les politiciens peuvent faire pour protéger notre jeunesse.

Ce n’est pas une nouvelle connaissance que la consommation fréquente de la télévision par des enfants en bas âge, des jeux vidéo et des jeux violents pendant des heures, de téléphoner sans arrêt et d’envoyer SMS avec le portable, la publication insouciante de sentiments, de pensées et de photos dans des réseaux sociaux peuvent avoir des effets négatifs sur les pensées, le comportement et les contacts sociaux des enfants et adolescents.

Des scientifiques de médias sérieux et des pédagogues responsables, des juges d’adolescents ou des parents éprouvés d’adolescents dépendants d’Internet ont déjà attiré l’attention sur les conséquences indésirables de l’utilisation excessive des médias.

Dans son nouveau livre, le neurobiologiste Manfred Spitzer a fait un résumé compréhensible des connaissances scientifiques actuelles sur ce thème, il les a complétées par des résultats de recherches physiologiques sur le cerveau et il a alarmé publiquement avec sa mise en garde que l’utilisation trop fréquente des médias électroniques peut faire perdre la raison, à nous et à nos enfants. (more…)

8 novembre 2012

¤ L’armée américaine travaille sur une arme capable de « zombifier » des individus

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 4 : 08

dimanche 14 octobre 2012

source : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/10/larmee-americaine-travaille-sur-une.html

Peu à peu, les contours d’un sinistre scénario se précisent…

¤ L'armée américaine travaille sur une arme capable de

La hiérarchie militaire considère désormais la possibilité de créer une arme non létale qui pourrait littéralement zombifier toute personne dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Bizarrement,  ce serait une émission de télévision japonaise qui serait à l’origine de cette invention.

En 1997, un épisode de la série  populaire « Pokémon » a causé auprès de plus 700 spectateurs japonais, dont la plupart étaient des enfants, une vaste gamme de troubles comprenant des étourdissements, des nausées, de l’hyperventilation, des convulsions, il y eut même des cas de cécité temporaire .

Ces réactions graves ont été causés par une scène d’explosion virtuelle de lumière rouge et bleue sur l’écran juste à la bonne fréquence pour affecter le cerveau et déclencher une réaction photosensible.

Dans une étude de suivi, il fut révélé que près d’un quart des personnes touchées par l’expérience ont eu au moins une autre convulsion dans les cinq années qui ont suivi la diffusion de l’épisode.

Cet incident a permis de rappeler que les stimulis visuels tels que des lumières clignotantes et des cercles tourbillonnants peuvent causer des troubles de la conscience. On estime que près de 1 personne sur 4.000 sont sujettes a des crises induites par ces visuels, cependant, le nombre de personnes touchées par cet épisode Pokémon ont amené certains à remettre en question ces chiffres.

L’incident a également été un exemple très visible de la façon dont le cerveau humain peut être manipulé et comment la conscience peut être modifié à grande échelle.

En effet, plus tôt cette année, aux États-Unis, on a découvert des documents émanant de l’armée qui font spécifiquement référence à l’épisode Pokémon et comment les militaires pourraient développer des armes qui reproduiraient ces effets. (more…)

¤ Les confessions d’un troll de la Hasbara

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 4 : 03

vendredi 12 octobre 2012

source : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/10/les-confessions-dun-troll-de-la-hasbara.html

Les agents de la Hasbara assument la difficile tache  de défendre l’image de marque d’Israel sur le net. Ces calamités diffusent  leur venin sur la plupart des sites, blogs et forums. Voici le témoignage de celui qui fut l’un d’entre eux.
¤ Les confessions d'un troll de la Hasbara dans Outils/Bon à savoir hasbara+2

Voici l’histoire d’un homme qui, en raison de temps difficiles, a accepté un boulot pour faire de la désinformation sur internet. Au bout de seulement 6 mois, il a démissionné. Il n’était plus capable de se regarder dans la glace.

J’ai été rémunéré pour faire la taupe sur internet
J’écris ici pour rompre mon secret de troll rémunéré. Pendant un peu plus de 6 mois, j’ai été payé pour répandre de la désinformation et soutenir des points de vue politiques sur internet. Ce site, ATS (AboveTopSecret), N’ÉTAIT PAS celui sur lequel j’étais affecté, bien que d’autres personnes de la même organisation ont été payées pour être ici, et je suppose qu’ils sont toujours parmi vous. Mais j’en reparlerai plus tard.

J’ai quitté ce job à la fin de 2011 parce que je commençais à m’en dégoûter, et à me dégoûter de moi. J’ai réalisé que je ne pouvais plus me regarder dans la glace. Si cette confession déclenche de quelconques représailles contre moi, qu’il en soit ainsi. Faire partie des vrais hommes dans ce monde, c’est avoir de vraies valeurs à défendre, peu importent les conséquences. (more…)

16 octobre 2012

¤ Pour un ciel allemand plus propre : carte d’Allemagne des teneurs en aluminium dans l’eau de pluie

Traduction en français et en anglais de l’article « Deutschlandkarte des Aluminiums » paru le 19 août 2012 sur le site « Sauberer-himmel.de » : http://www.sauberer-himmel.de/2012/08/19/deutschlandkarte-des-aluminiums/

 

19.08.2012 – Carte de l’Allemagne de l’aluminium

¤ Pour un ciel allemand plus propre : carte d’Allemagne des teneurs en aluminium dans l’eau de pluie dans Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc... allemagne-aluminium1-300x240Il y a quelque temps, nous avons été encouragés à poursuivre notre étude des eaux pluviales (lancée le 27 mars 2012, N.D.T.).

 

Nos sincères remerciements à tous ceux qui ont activement répondu à notre appel, ont recueilli des échantillons d’eau de pluie et les ont envoyés à un laboratoire agréé. Je vous remercie !

 

Bien que tous les résultats ne soient pas encore disponibles, nous aimerions vous présenter aujourd’hui une carte préliminaire, sur laquelle les données récoltées au sujet de l’aluminium ont été indiquées.

 

Certains échantillons d’eau de pluie sont actuellement en laboratoire ou en chemin pour y aller. L’extrême sécheresse actuelle a aussi retardé la réalisation de nouveaux échantillonnages.

 

Toutefois, comme vous pouvez le voir, une grande partie de l’ensemble du territoire fédéral est déjà concernée par la présence d’aluminium mesuré dans les données – et ce alors même que tous les échantillons ne sont pas encore disponibles.

 

En cliquant sur la carte, vous pouvez l’agrandir. Faites vous votre propre idée.

 

De l’aluminium a par ailleurs été trouvé en grande quantité dans l’eau de pluie partout dans le monde – dela Nouvelle-Zélande à l’Europe, en passant par Hawaii.

 

Cette carte de l’aluminium en Allemagne sera bientôt suivie par une carte d’Allemagne du baryum. Cette étude des eaux pluviales est encore à compléter.

 

Nous vous remercions pour votre soutien dans cette campagne.

 

Votre équipe de « Sauberer-Himmel ».

 

Translation in French and English from the article « Deutschlandkarte of Aluminiums » published August 19, 2012 on the site « Sauberer-himmel.de »

http://www.sauberer-himmel.de/2012/08/19/deutschlandkarte-des-aluminiums/

 

19.08.2012 – Germany Map of aluminum

 

Some time ago, we were encouraged to continue our study of rainwater.

Our sincere thanks to all those who have actively responded to our call, collected rainwater samples and sent to an approved laboratory.

Thank you!

Although not all the results are not yet available, we would like to introduce today a preliminary map, on which the data collected on aluminum have been reported.

Some samples of rainwater are currently in the laboratory or on the way to go. The current extreme drought has also delayed the implementation of new samples.

However, as you can see, a large part of the entire federal territory is already affected by the presence of aluminum measured in the data – and this despite the fact that all the samples are not yet available.

 

By clicking on the map, you can zoom. Make up your own mind.

 

Aluminum was also found in large quantities in rainwater around the world – fromNew Zealandto Europe viaHawaii.

 

ThisGermany map of aluminum will soon be followed by aGermanymap of barium. This study of rainwater is to fill out yet.

Thank you for your support in this campaign.

 

Your team « Sauberer-Himmel. »

10 octobre 2012

¤ Maladie des Morgellons : un long article du Guardian (7 mai 2011)

Morgellons: A hidden epidemic or mass hysteria?

It’s a mysterious condition that affects tens of thousands worldwide. But what is it?

morgellons

Optical image of what sufferers are adamant are morgellons fibres in skin samples – are they made up of alien ­matter, or are ­everyday materials the more likely explanation? Photograph: Vitaly Citovsky/Suny at Stony Brook

It all started in August 2007, on a family holiday in New England. Paul had been watching Harry Potter And The Order Of The Phoenix with his wife and two sons, and he had started to itch. His legs, his arms, his torso – it was everywhere. It must be fleas in the seat, he decided.

But the 55-year-old IT executive from Birmingham has been itching ever since, and the mystery of what is wrong with him has only deepened. When Paul rubbed his fingertips over the pimples that dotted his skin, he felt spines. Weird, alien things, like splinters. Then, in 2008, his wife was soothing his back with surgical spirit when the cotton swab she was using gathered a curious blue-black haze from his skin. Paul went out, bought a £40 microscope and examined the cotton. What were those curling, coloured fibres? He Googled the words: « Fibres. Itch. Sting. Skin. » And there was his answer. It must be: all the symptoms fitted. He had a new disease called morgellons. The fibres were the product of mysterious creatures that burrow and breed in the body. As he read on, he had no idea that morgellons would turn out to be the worst kind of answer imaginable.

Morgellons was named in 2001 by an American called Mary Leitao, whose son complained of sores around his mouth and the sensation of « bugs ». Examining him with a toy microscope, Leitao found him to be covered in unexplained red, blue, black and white fibres. Since then, workers at her Morgellons Research Foundation say they have been contacted by more than 12,000 affected families. Campaign group the Charles E Holman Foundation states there are sufferers in « every continent except Antarctica ». Thousands have written to Congress demanding action. In response, more than 40 senators, including Hillary ClintonJohn McCain and a pre-presidential Barack Obama, pressured the Centres For Disease Control And Prevention (CDC) to investigate; in 2006, it formed a special taskforce, setting aside $1m to study the condition. Sufferers include folk singer Joni Mitchell, who has complained of « this weird incurable disease that seems like it’s from outer space… Fibres in a variety of colours protrude out of my skin: they cannot be forensically identified as animal, vegetable or mineral. Morgellons is a slow, unpredictable killer – a terrorist disease. It will blow up one of your organs, leaving you in bed for a year. »

So it’s new, frightening and profoundly odd. But if you were to seek the view of the medical establishment, you’d find the strangest fact about this disease: morgellons doesn’t exist. (more…)

¤ « Mind Control » (contrôle mental à distance) : les personnes visées témoignent (devant une commission) !

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 54

Image de prévisualisation YouTube

Ajoutée par  le 18 mai 2011

Targeted Individuals give their testimonies before the Presidential Commission about their involvement as involuntary mind control, weapons research, and no-touch torture victims.

[1/5] http://www.youtube.com/watch?v=vmhdsQ8fPSc
[2/5] http://www.youtube.com/watch?v=nKMgHd-gn1M
[3/5] http://www.youtube.com/watch?v=DenV-MTVo80
[4/5] http://www.youtube.com/watch?v=_ZwNgM0RCY0
[5/5] http://www.youtube.com/watch?v=GmBOWSeXxjA (more…)

¤ Un agent du MI5 (le docteur Barrie Trower) : « tous exposés à des radiations dangereuses » !

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 50

MI5 agent Dr. Barrie Trower: dangerous radiation everywhere

2012-09-26 15:56 source : http://www.whitetv.se/sv/mind-control-mk-ultra/384.html

Former MI5 agent Barrie Trower is a physicist who worked for British intelligence. There he got secret knowledge about the huge danger of electro smog=scalar waves and microwave radiation in our cell phone and Wi-Fi technology. He reveals how intelligence agencies misuse microwaves to influence people’s bodies, even the brain. They can induce pain everywhere in the body and illness, even heart attacks and every form of cancer. They can control your mind by reading your thoughts, changing them, spying on your memory, change or erase it. They can remote control a human totally without the targeted individual knowing about it. People can be programmed to be a living video camera, killing- or sex-machine.
It is easy to let people hear voices in their skulls. V2K is not a mental illness but the result of modern technology.
The cell phone and wireless Internet radiation damages not only us, our children and nature but even future generations in a so horrible way, that in three generations a lot of women will have lost their fertility.
Dr. Barrie Trower is upset over the fact that British scientists have a license to kill and they used it on hundreds of thousands innocent human « guinea pigs »; and got away with it. He and Mind Control expert Dr. Henning Witte have their suspicions that secret microwave weapons triggered the English results in the London Olympics 2012.
Dr. Trower appeals to all kings and queens, especially to the Danish and Swedish royals, to help their people by giving a press conference revealing this horrible microwave technology.

This is one of the most important interviews White TV ever made. It was taken at the Open Mind Confrence in Denmark.

 Mind Control is everywhere (more…)

¤ La Hongrie met Monsanto et le FMI dehors !

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 9 : 42

J’avais déjà repéré le fait que la Hongrie avait très sagement décidé en 2010 de mettre fin aux « partenariats publics privé », mais un nouvel article lu sur le site The Automatic Earth et indiquant que la Hongrie a décidé de se débarrasser des encombrants Monsanto et FMI me donne à penser que les politiques de ce pays ont définitivement choisi le chemin de la Liberté.

Hungary Throws Out Monsanto AND The IMF

FRIDAY, SEPTEMBER 07, 2012 4:31 PM
¤ La Hongrie met Monsanto et le FMI dehors ! dans Outils/Bon à savoir BudaCastleImage: Buda Castle, Hungarian Parliament Building, Budapest

I don’t know about you, but I would label my personal knowledge of Hungary as wanting, if not painfully incomplete. It’s not an easy country to come to grips with, not least of all of course because Hungarian doesn’t look like any western language we know with the possible exception of Finnish. I did visit just after the Wall came down, and remember huge contrasts, almost paradoxes, between rural poverty and a capital, Budapest, that was much richer than other capitals such as Prague, a leftover of Budapest’s status as meeting place between western and eastern diplomats and businessmen.

The riches were not for all, though, the city center was full of beggars and panhandlers, mostly Roma. To keep up the paradox, Mercedes sold more luxury models in Hungary than just about anywhere else back then, reportedly mostly also to Roma; just not the same.

In the years since, precious little attention has been and is being devoted to the former eastern bloc countries in the Anglo press. We know most of the countries are now members of the European Union, but only a few have been allowed to enter the hallowed grounds of the eurozone.

One thing I did pick up on last year was the news that Hungary’s PM Victor Orbán had thrown chemical, food and seed giant Monsanto out of the country, going as far as to plow under 1000 acres of land. Now, I have little patience for Monsanto, infamous for many products ranging from Agent Orange to Round-Up, nor for its ilk, from DuPont to Sygenta, all former chemical companies that have at some point decided they could sell more chemicals than ever before by applying them on and inside everyone’s daily food. Patenting nature itself seems either unworthy of mankind or its grandest achievement. I don’t care much for either one. So Orbán (who has a two-thirds majority in parliament, by the way) has my tentative support on this one.

This is from July 22, 2011, International Business Times:

Hungary Destroys All Monsanto GMO Maize Fields

In an effort to rid the country of Monsanto’s GMO products, Hungary has stepped up the pace. This looks like its going to be another slap in the face for Monsanto. A new regulation was introduced this March which stipulates that seeds are supposed to be checked for GMO before they are introduced to the market. Unfortunately, some GMO seeds made it to the farmers without them knowing it.

Almost 1000 acres of maize found to have been grown with genetically modified seeds have been destroyed throughout Hungary deputy state secretary of the Ministry of Rural Development Lajos Bognar said. The GMO maize has been ploughed under, said Lajos Bognar, but pollen has not spread from the maize, he added.

Unlike several EU members, GMO seeds are banned in Hungary. The checks will continue despite the fact that seed traders are obliged to make sure that their products are GMO free, Bognar said. During their investigation, controllers have found Pioneer and Monsanto products among the seeds planted.

It’s remarkably hard to find sources on this, ironically. It’s even harder, even more ironically, to find anything that mentions the Wikileaks report on the connections between the US government and the chemical/seed industry. Which is curious, in my opinion; it’s not as if there’s nothing newsworthy in the topic. Just about the only thing I could find was this from Anthony Gucciardi at NaturalSociety.com.

US to Start ‘Trade Wars’ with Nations Opposed to Monsanto, GMO Crops  (more…)

9 octobre 2012

¤ A la base militaire de « Porton Down », on a « enfumé » les anglais pendant cinquante ans !

Classé dans : Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc...,Etrange,Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 3 : 25

Tested to destruction

In 1953, British servicemen volunteered for what they thought were harmless scientific experiments. Instead, they became unwitting participants in the military’s race to beat the Soviet Union in the development of chemical warfare. This week, police announced the first investigation into the death of one young airman who was gassed to death. Rob Evans reports on the human guinea pigs of the cold war

Inquiry into nerve gas cover-up
Defence Evaluation Research Agency homepage

Porton Down

Ronnie Maddison thought he was helping the nation find a cure for the common cold. That was what many servicemen who answered the appeals to take part in experiments at Porton Down thought they were volunteering for. It was 1953, the middle of the cold war, and the military had little interest in telling them any different.

So when the scientists put out the call for 140 human « guinea pigs » between April 25 and June 5, Ronnie signed up. At 10.17am on May 6 he found himself sitting in a sealed chamber with five other men in Porton Down. Scientists then dripped liquid gas from pipettes through two layers of military clothing on to his skin. At 10.40 he « complained of feeling ‘queer’ and was seen to be sweating », according to official reports obtained by the Guardian. (more…)

7 octobre 2012

¤ The federal government is spying on every single American, say NSA whistleblowers

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 16 : 33

Saturday, August 04, 2012 by: Ethan A. Huff, staff writer

http://www.naturalnews.com/036689_NSA_whistleblowers_spying.html

spying(NaturalNews) Two former high-ranking officials at the U.S. National Security Agency (NSA), a federal bureaucracy that collects data and intelligence on foreign communications for national security purposes, have come forward with allegations that the NSA actively monitors Americans as well. According to testimonies from both Thomas Drake, a former NSA senior official, and Kirk Wiebe, a former NSA senior analyst, the agency actively monitors and collects intelligence on every single American as part of a massive spying operation.

RT.com first broke the story after Drake and Wiebe, on two recent but separate occasions, disclosed inside information about the NSA’s spying activities to reporters. During a recent interview with Eliot Spitzer, host of Current TV’s  »Viewpoint » program, Drake explained how the 9/11 terrorist attacks were a catalyst for redefining America as a « foreign nation » in order to legitimize unwarranted surveillance of innocent Americans — and he says this backdoor spying program continues to this day.

nsa building« When you open up the Pandora’s Box of just getting access to incredible amounts of data, for people that have no reason to be put under suspicion, no reason to have done anything wrong, and just collect all that for potential future use or even current use, it opens up a real danger, » said Drake during the interview.

« And for what else could they use that data (other than for future prosecutions unrelated to terrorism or for blackmail purposes), particularly when it’s all being hidden behind the mantle of national security. »

Binney expressed similar sentiments during a recent interview with journalist Geoff Shively, according toRT.com, in which he disclosed that the federal government is basically collecting whatever data it possibly can on every single American. This is made even easier, of course, by social networking sites like Facebook, Twitter, Instagram, Foursquare, Path, and many others that actively monitor and track people’s every action.

« Domestically, they’re pulling together all the data about virtually every U.S. citizen in the country and assembling that information, building communities that you have relationships with, and knowledge about you; what your activities are; what you’re doing, » said Binney.

« So the government is accumulating that kind of information about every individual person and it’s a very dangerous process. »

Since RT.com first published its piece about these two whistleblowers, several mainstream news sites have attempted to downplay the NSA’s obvious violations of the Bill of Rights, and specifically the Fourth Amendment to the U.S. Constitution, which prohibits unreasonable searches and seizures without warrant. But no matter how they try to spin it, intelligence-gathering, wiretapping, and various other spying activities without warrant are unconstitutional and illegal, even when done in the name of fighting terrorism.

Sources for this article include:

http://rt.com/usa/news/nsa-whistleblower-binney-drake-978/

http://www.vcstar.com

http://www.prisonplanet.com

Learn more: http://www.naturalnews.com/036689_NSA_whistleblowers_spying.html#ixzz28cibOU5r

5 octobre 2012

¤ L’Armée américaine a secrètement pulvérisé des substances radioactives !

Jeudi 4 octobre 2012 – source : L’actualité autour des Chemtrails ! 

¤ L’Armée américaine a secrètement pulvérisé des substances radioactives ! dans Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc... i-team-st-louis-usarmy-secret-experiments-300x177

IRIB- Les États-Unis ont mené des expériences militaires top-secrètes sur les citoyens de la ville de Saint-Louis dans le Missouri, et cela pendant des années, les exposant à des composés radioactifs.

Alors que l’on sait désormais que le gouvernement a pulvérisé des particules radioactives de sulfure de cadmium de zinc sur la population de St Louis, le professeur Lisa Martino-Taylor, sociologue au St. Louis Community College, affirme qu’un additif radioactif a également été mélangé avec ce composé. Elle a accumulé des descriptions détaillées ainsi que des photographies de ces pulvérisations sur la population, principalement dans les communautés à faible revenu et les minorités. Grâce à ses recherches, elle a trouvé des photographies sur la manière dont les particules ont été pulvérisées à partir de 1953 à 1954 et 1963 à 1965. Le produit chimique a été pulvérisé sur de larges pans de la ville. A Saint-Louis, l’armée avait installé des pulvérisateurs chimiques sur les bâtiments, comme les écoles et les logements sociaux, et les wagons, pour une utilisation mobile. (Ainsi que par le biais d’avions militaires,source).

Malgré l’ampleur de l’expérience, les élus locaux n’ont pas été informés sur le contenu des expériences. Les habitants de Saint-Louis pensaient que l’armée testait des écrans de fumée pour protéger les villes contre une attaque russe.

(more…)

30 septembre 2012

¤ On nous prend pour des billes…

Nouveau type de nuage (ben voyons ! …) :

Image de prévisualisation YouTube

Et une vidéo antidebunkage :

Image de prévisualisation YouTube

25 septembre 2012

¤ The Chemtrails and The Magenta Halos

Classé dans : Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc...,Etrange,Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 2 : 30

Link to this page using this short URL: http://urlbam.com/ha/M007f

This article was expanded on September 24, 2012

Halos First Appear Around Lights

An Aerosol HaloChemtrails first began appearing daily in Jamestown, New York in 2005. At the same time, I began seeing the most interesting thing. When I looked at street lights or parking lot lights at night, I would see what appeared to be a faint, magenta halo around them.

The outer edge of this halo—working from inside to outside—would fade to orange and then yellow. The orange and yellow bands were relatively small compared to the diameter of the magenta core. The way the halos faded from the core to the outer rim created a striking, 3-dimensional spherical appearance. Throughout my life I had always looked at street lights at night, but I had never seen anything like this before.

Halo Intensity Matches Spray Intensity

I have a very sensitive sense of taste and smell, so I can easily detect the intensity chemtrails in the air at any time. Because of this sensitivity, I immediately discovered that the intensity of the halos around lights was directly proportional to the intensity of chemtrail aerosols in the air. This correlation was tightly coupled. As the intensity of the aerosols increased, so did the intensity of the halos. As the plume blew away and the intensity of the smell and taste of the chemtrail decreased, so did the intensity of the halos. This correlation remains to this day.

What Causes Halos?

¤ The Chemtrails and The Magenta Halos dans Chemtrails et pluies de fils/fibres/etc... Reflection,w200Halos are caused when light, traveling away from a light source, hits particles in the air and is reflected back towards the camera (or your eye).

You can learn a lot about the particles in the air by the type of reflection they produce. A non-uniform « hazy » reflection may indicate that the reflective particles vary in shape and size. A uniform, well-shaped reflection may indicate that the particles are uniform in shape and size.

In the case of aerosol halos, the shape is very uniform and even appears spherical when viewed under ideal conditions. This suggests that the particles reflecting the light are all the same shape and size.

Later in this article I talk about the white haze that consistently appeared a couple years after the magenta halos and obscured them. This haze is non-uniform and indicates a reflective particle that varies in size and/or shape.

Why Magenta?

Cinnabar,w200 dans EtrangeThe primary color of the original aerosol halos is a deep-red or magenta. Today, when only white light is available, the halos apper a pale-pink. Around high-pressure sodium lights (often used in street lights) which tend to emit an orangish hue, the halos sometimes appear yellow or orange.

In movies and television shows, when red lights shine directly into the camera, the most dramatic and well-defined red halos appear. Clearly, the chemtrail halos are most reflective in the deep-red (magenta) color range.

The appearance of the aerosol halos is associated with a chemtrail type called the « Acetone » type (because it smells and tastes like acetone). This chemtrail type is also associated with health symptoms known specifically to be caused by mercury.

Mercury is mined as a magenta-colored ore called cinnabar. Because of its color, it is most reflective in the deep-red color range, just as the aerosol halos are. This leads us to the logical question:

Do aerosol halos favor magenta light because of the presence of mercury in the form of the inexpensive, unrefined ore of cinnabar?

When we consider the fact that chemtails induce a number of health symptoms that arespecifically identified with mercury toxicity, we have good reason for concern. (more…)

21 septembre 2012

¤ Les drones vont enfin pouvoir photographier dans la légalité…

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Perso/Archives — uriniglirimirnaglu @ 7 : 54

Les drones vont enfin pouvoir photographier dans la légalité…

Posté sur 12 mai 2012 by admin| Commentaires fermés

Les arrêtés tant attendus sont enfin arrivés.

Beaucoup ont déjà pris de l’avance dans l’exploitation de leurs machines car il est vrai que le risque encouru était très faible et la probabilité de contrôles quasi inexistante.

API qui travaille depuis plus de 30 ans dans le milieu du travail aérien et de la photographie aérienne ne pouvait pas prendre ce risque, pour la structure, ses salariés, et bien évidement ses clients.

Comme nous le faisons avec notre avion, nous allons pouvoir exploiter notre drone avec les autorisations préfectorales et DGAC (direction de l’aviation civile) obligatoires.

Au vu de la complexité de la procédure (formation de pilote, DNC, certifications machines, assurances, déclarations et autorisations diverses…) il est peu probable que la majorité des prestataires qui se sont lancés pérennisent leur activité au vu des risques encourus, c’est dommage pour nombre de collègues qui possèdent toutes les capacités et les compétences nécessaires, et qui n’auront pas les moyens de se mettre en conformité, mais il était normal que cette activité se professionnalise enfin, pour assurer la protection du public au sol  et des usagers de l’espace aérien (parfois bien encombré).

Le clip de présentation de cette nouvelle activité vous sera présenté très prochainement, et comme nous le faisons déjà pour notre activité photo et vidéo aérienne « grandeur », nous produirons pour chaque travail réalisé, les autorisations de vol nous ayant été délivrées.

On notera que ce texte s’applique également au ballons  captifs et cerfs-volants, voila qui devrait permettre de clarifier aussi une situation anormale, qui conduit souvent les exploitants des ces machines à travailler de manière illégale et potentiellement dangereuse.

Nos clients ne pourront plus l’ignorer.

(more…)

17 septembre 2012

¤ Avaaz.org : la base de données [hum... pour mémoire, la base, en arabe : Al Qaeda...]

Classé dans : Etrange,Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 2 : 44

source : http://scteam.wordpress.com/2012/07/30/avaaz-org-la-base-de-donnees/ 30-07-2012

¤ Avaaz.org : la base de données [hum... pour mémoire, la base, en arabe : Al Qaeda...] dans Etrange av1

Avaaz, c’est pas glop !

L’association Kokopelli dénonce elle aussi le vrai visage de l’organisation internationale Avaaz.org.

Qui se cache derrière Avaaz.org ? Officieusement ? Difficile à dire… CIA, Monsanto, Gouv, etc, etc…

Officiellement, Ricken Patel en est le directeur exécutif.

Il a été consultant pour International Crisis Group. Une organisation non gouvernementale à but non lucratif dont la mission est de prévenir et résoudre les conflits meurtriers grâce à une analyse de la situation sur le terrain.

La Présidente de cette organisation,  Louise Arbour, est une ancienne haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme et ex-membre du Cabinet du secrétaire général des Nations unies.

Comme par hasard, Ricken Patel était consultant pour l’ONU, consultant pour la Fondation Rockefeller, une fondation caritative privée, consultant pour l’Université de Harvard, consultant de la très controversée Fondation Bill et Melinda Gates qui a investi des sommes colossales chez MonsantoEniRoyal Dutch ShellExxon MobilChevron ou encoreTotal, bref, Magouilles et Co.

Il a aussi été consultant pour CARE International, une association humanitaire.

C’est un beau CV hein ?

Avaaz serait-il une contrefaçon qui assouvirait les besoins de participations et ainsi faire croire à la bonne action du jour ? C’est fort possible.

Il n’y a pas de différence entre Avaaz et Facebook, tout les deux sont des bases de données.

Les pétitions c’est bien, sortir dans les rues, c’est mieux.

J’ai retiré la pétition d’Avaaz de mes tweets concernant Kokopelli pour respecter l’association.

Si toutefois vous voulez en savoir plus sur l’affaire Kokopelli, allez donc jeter un œil par ici => http://kokopelli-semences.fr/juridique/proces_perdu_2012 et par là => http://kokopelli-semences.fr/juridique/les_petitions

14 septembre 2012

¤ La Route vers le Nouveau Désordre Mondial : 50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis – Peter Dale Scott

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 15 : 52

 

¤ La Route vers le Nouveau Désordre Mondial : 50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis – Peter Dale Scott dans Outils/Bon à savoirCet ouvrage est une étude ambitieuse, qui décrit avec précision la façon dont, depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en œuvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale.

Dans ses précédents essais, Peter Dale Scott a témoigné de l’implication de la CIA dans de graves exactions dont différents coups d’État, ou dans la mise en place d’une véritable géopolitique de la drogue et des guerres qu’elle permet de financer. Il sonde ici la manière dont les décisions, irrationnelles (voire paranoïaques) et à courte vue, prises par les Présidents américains depuis Nixon ont contribué à engendrer une plus grande insécurité mondiale, notamment en renforçant les réseaux terroristes responsables des attentats de 2001.

L’auteur montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à ce processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus.

À partir d’exemples précis, (la « Surprise » et la « Contre-surprise » d’octobre, l’Irangate, la guerre froide en Afghanistan, la géopolitique du pétrole et de l’accès à l’Énergie, …) il illustre comment ces décisions « para-politiques » furent l’apanage de petites factions très influentes au sein d’un « supramonde » qui agit sur l’État public à travers des institutions secrètes (comme la CIA), au détriment de l’État démocratique et de la société civile. L’analyse de l’implémentation de ces programmes établit que les principaux services de renseignement des États-Unis ont collaboré pendant longtemps avec des groupes terroristes, qu’ils ont à la fois aidé à créer et soutenus, dont la fameuse organisation « nébuleuse » Al-Qaïda. Dans un autre registre, parallèle et tout aussi fascinant, Peter Dale Scott explique clairement le danger que fait peser sur la démocratie l’instauration, sous l’administration Reagan, du programme ultra-secret de « continuité du gouvernement », qui existe toujours…

D’aucuns crieront sans doute à la « théorie du complot », mais la qualité de l’argumentation, étayée par une documentation encyclopédique fait de ce travail une magistrale et passionnante leçon d’histoire contemporaine, qui nous plonge dans les méandres des rivalités de ceux qui détiennent le vrai pouvoir, pour comprendre le monde tel qu’il est, et non tel qu’il paraît être.

2 comments on “La Route vers le Nouveau Désordre Mondial : 50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis – Peter Dale Scott”

  1. Le terme “théorie du complot” est en train de devenir un label de qualité !… Cette “route” mène vers le Chaos annoncé et, comme le changement climatique, la machine infernale est bien enclenchée : bombe à neutrons du Docteur Folamour, super-virus genre Ebola à l’échelle de la planète ( “l’armée des 12 singes” et autres films catastrophe …) . Les astronomes visionnaires mayas avaient bonne vue, et jusqu’à preuve du contraire, le “4° Soleil” s’achève le 21 décembre prochain !…

    Le bilan est accablant, mais il est aussi la chute de cet empire : Obama a surtout été élu pour éviter que le territoire US lui-même se lézarde , en s’assurant de la fidélité des Noirs et des Latinos et d’empêcher la naissance d’un bantoustan genre “Republica Del Norte” ( projet de 2000 ) !…

    Je pense que ce sera “çà” , le 21 décembre : la ruine sans rémission de “l’American Way of Life” , un coup d’Etat , l’évacuation de la Méditerranée par la 6° Flotte pour éviter d’être prise au piège, la “sécurisation” de la Palestine par la Flotte russe qui enverra des troupes “spéciales” pour désarmer les milices israéliennes … ce qui reste du mythique Tsahal !… Ensuite, un pont aérien ouvert pour assurer l’expatriation ( et en fait, le rapatriement ! ) des populations juives sur le territoire de l’empire !…( Et les 800 camps-fantômes devraient cesser d’être vides !…)
    Les Açores devraient à cette occasion devenir une place-forte très importante pour la suite du “Nouveau Jeu” sur la future guerre des océans !… On évitera ainsi à ce stade le recours aux armes nucléaires ( si …. SI les fanatiques israéliens se laissent dépouiller de leur arsenal clandestin de Dimona !!!…) . Ensuite, il faudra bien parler de la création d’un Ordre Mondial un peu cohérent …..

11 septembre 2012

¤ 37 songs against chemtrails – Compilation de 37 chansons dénonçant les chemtrails / 37 canzoni contro le scie chimiche / 37 canciones en contra de las estelas químicas / 37 Tracks gegen Chemtrails / 37 الأغاني ضد chemtrails / 37 песен от химиотрассы / 37对chemtrails歌曲 / 37 kantoj kontraŭ chemtrails / ケムトレイルに対して37曲 / 37 песама против Цхемтраилс / Chemtrails के खिलाफ 37 गाने / chemtrails שירים נגד 37 / (« chemtrails songs ») / 37 nyimbo dhidi chemtrails / Chemtrails karşı 37 şarkı

LISTEN TO OUR SONGS! ÉCOUTEZ NOS CHANSONS!

  A SONG IS WORTH A THOUSAND SPEECHES! / UNE CHANSON VAUT MILLE DISCOURS !
  ARTISTS OF THE WORLD AGAINST CHEMTRAILS / ARTISTES DU MONDE CONTRE LES CHEMTRAILS
PRINCE [USA] : « DREAMER »

¤ Les règles pour la reconnaissance d’une parfaite «désinformation»

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 13 : 20
  • Présentation : Le Guide pratique des règles couvrant la plupart des jouets utilisés par les artistes de la désinformation sur Internet (et autres lieux). Quand vous comprenez le truc, vous avez découvert le jeu. Même si vous avez déjà lu cette liste dans le passé, vous pourriez être surpris par la façon dont rispolverarla utile. 

¤ Les règles pour la reconnaissance d'une parfaite «désinformation» dans Outils/Bon à savoir 200561_4584920185643_1669059279_n

  1. De ne pas entendre, ne pas voir, ne parlent pas . Peu importe ce que vous savez, ne discute pas, surtout si vous êtes un personnage public, un journaliste etc. Si elle n’a pas été signalé par quelqu’un, alors ce n’est pas arrivé et vous n’avez pas curarvene. 
  2. Voir incrédule et indignée . Évitez de discuter de questions clés et de se concentrer sur des questions mineures qui peuvent être utilisés pour montrer critique de certaines autres questions. Aussi connu sous le déménagement de «Comment osez-vous! » 
  3. Créer des rumeurs . Ne pas faire valoir le point, sans faire attention à l’endroit où vous êtes ou preuves, compte tenu des faits que des rumeurs et des accusations sans fondement.Autres conditions dégradantes dans le but d’exclure la vérité ne peut fonctionner de la même.Cette méthode fonctionne surtout avec une presse silencieuse, car la seule façon de dire au public les faits est de diffuser le même «rumeurs infondées». 
  4. Utilisez un épouvantail . Trouver ou créer une apparence actuelle dans le sujet de votre adversaire, qui peut facilement contrer de lui donner une mauvaise impression. Vous pouvez également inventer un problème inhérent aux arguments de votre adversaire ou sélectionnez le point faible de son argumentation. Amplifié leur portée et de la détruire, afin de faire croire que vous redimensionnez leurs raisons, réelles ou construites comme elles sont, alors qu’en fait, éviter la discussion sur des points spécifiques. 
  5. Distraire vos adversaires en les appelant par leur nom et leur mise en ridicule .C’est ce qu’on appelle une stratégie d’attaque le messager, mais il ya des variations à cette méthode. Associez vos adversaires avec des qualifications impopulaires comme « manipulateurs », « droite », « libéral », « gauche », « terroristes », « complot », « radical », « militants », « racistes », « fanatiques religieux » , « déviance sexuelle » et ainsi de suite. 
  6. Délit de fuite . Dans un forum public, faire une brève attaque de la position de votre adversaire puis a coupé la corde avant qu’il ne puisse répondre, ou tout simplement ignorer la réponse. Cette méthode fonctionne bien dans l’Internet et dans les livres « Lettres à l’éditeur » où il ya un flux continu de nouveaux arrivants et il est difficile de s’attendre à un raisonnement critique, juste une accusation ou une autre attaque, jamais pour discuter du problème et de ne jamais dire que la réponse est donnée, sinon il donne de la crédibilité au point de vue de l’adversaire. 
  7. S’interroger sur les raisons . Remuer ou amplifier tout fait pour dire que votre adversaire a quitté motifs secrets. Cette méthode évite de discuter le fait de la question et oblige l’accusateur sur la défensive.  (more…)

17 août 2012

¤ LES OUTILS DU BLOGUEUR ANONYME ET DISSIDENT

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 4 : 11

source : http://owni.fr/2010/05/27/les-outils-du-blogueur-anonyme-et-dissident/

Le débat sur l’anonymat des blogueurs nous permet de traduire ce billet de l’Electronic Frontier Fondation, qui rappelle comment préserver un certain anonymat et protéger son activité.

Sous la proposition de loi du sénateur Masson transparaît à la fois une méconnaissance de l’Internet, une peur qui en découle et une volonté sous-jacente de contrôle d’un environnement qui échappent aux politiques ne maîtrisent plus depuis longtemps. Quoiqu’il en dise, l’anonymat sur Internet est d’une importance cruciale. Voilà quelques conseils pour bloguer sans être ni découvert, ni retrouvé, ni inquiété.

__

Les blogs sont un mélange de conversations téléphoniques privées et de journaux. C’est l’outil parfait pour partager votre recette préférée de mousse au chocolat avec vos amis – ou pour soutenir les fondements de la démocratie en informant le public qu’un membre du gouvernement a été corrompu par votre patron.

Si vous bloguez, il n’est pas garanti que vous attirerez des milliers de lecteurs. Mais quelques lecteurs au moins trouveront votre blog, et ils pourraient être ceux que vous voulez ou attendez le moins qu’ils vous lisent. Cela inclut vos employeurs (actuels ou potentiels), vos collègues, vos voisins, votre époux(se), votre famille, ou quiconque tape votre nom ou votre adresse mail dans un moteur de recherche et clique sur deux ou trois liens.

L’idée c’est que finalement, n’importe qui peut trouver votre blog si votre identité “réelle” y est liée d’une manière ou d’une autre. Et il peut y avoir des conséquences. Les membres de votre famille peuvent être choqués ou dérangés en vous lisant. Un employeur potentiel y réfléchira peut-être à deux fois avant de vous embaucher. Mais ces inquiétudes ne doivent pas vous empêcher d’écrire. A la place, elles doivent vous convaincre de sécuriser ce dernier, ou de le rendre accessible seulement à quelques personnes de confiance.

Nous vous proposons ici quelques précautions à prendre pour vous aider à contrôler votre confidentialité, afin que vous puissiez vous exprimer sans risque de représailles. Si vous les suivez correctement, ces protections peuvent vous éviter de gros ennuis, ou un simple embarras devant vos amis ou collègues.

¤ LES OUTILS DU BLOGUEUR ANONYME ET DISSIDENT dans Outils/Bon à savoir dark-vadorBloguez anonymement

La meilleure façon de bloguer et de conserver un peu de confidentialité est de le faire anonymement. Mais être anonyme n’est pas aussi simple que ce que vous pensez.

Disons que vous voulez commencer un blog à propos de votre horrible environnement de travail, sans prendre le risque que votre patron ou vos collègues découvrent ce que vous racontez sur eux. Vous devrez réfléchir à comment rendre anonyme tous les détails possibles vous concernant. Et vous devrez aussi utiliser quelques outils qui rendent le traçage de votre blog à votre identité réelle plus compliqué.

1 – UTILISEZ UN PSEUDONYME ET NE DONNEZ PAS DE DÉTAILS POUVANT VOUS IDENTIFIER

Quand vous écrivez à propos de votre lieu de travail, soyez sûr de ne pas donner de détail parlant. Cela inclut des choses comme votre localisation, combien d’employés compte votre entreprise et son secteur d’activité. Même des détails généraux peuvent dévoiler beaucoup. Si, par exemple, vous écrivez, “Je travaille dans un hebdomadaire de Seattle que je ne nommerai pas”, c’est clair que vous devez travailler dans un ou deux endroits possibles. Soyez intelligents. À la place, vous pouvez dire que vous travaillez dans une entreprise de média dans une ville moyenne. (more…)

16 avril 2012

¤ Identification de gènes responsables du vieillissement du cerveau

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 0 : 52

source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/04/15/identification-de-genes-responsables-du-vieillissement-du-cerveau_1685830_1650684.html#xtor=RSS-3208

Le Monde.fr avec AFP | 15.04.2012 à 20h58 • Mis à jour le 15.04.2012 à 20h58

Deux grandes études internationales ont permis d'identifier des modifications génétiques héréditaires associées à une accélération du vieillissement cérébral.

Des gènes ayant un impact sur le vieillissement du cerveau et de la mémoire ont été mis en évidence pour la première fois par des équipes internationales dans des travaux relatifs à la maladie d’Alzheimer.

La revue Nature Genetics publie, dimanche 15 avril, deux grandes études internationales qui ont permis d’identifier des modifications génétiques héréditaires associées à une accélération du vieillissement cérébral, et en particulier de l’hippocampe, une structure profondément enfouie dans le cerveau et qui joue un rôle primordial pour la mémoire.

VIEILLISSEMENT PRÉMATURÉ

Selon les calculs des scientifiques, ces mutations très répandues aboutiraient àprovoquer un vieillissement prématuré de quatre années en moyenne. L’hippocampe rétrécit avec l’âge, mais si ce phénomène s’accélère, cela peutrendre plus vulnérable à la maladie d’Alzheimer, suggère le neurologue américainCharles DeCarli (Université de Californie), co-auteur de travaux paraissant dans la revue. L’atrophie, une réduction importante de la taille de l’hippocampe, est une marque de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

L’autre étude internationale (Charge), pilotée en France par Christophe Tzourio(neuroépidémiologie, Inserm, Bordeaux), montre que certaines de ces mutations touchent quatre gènes susceptibles d’accélérer le rétrécissement de cette région du cerveau si importante pour la mémoire. Il s’agit de gènes impliqués entre autres dans la mort des cellules (gène HKR) et le développement de l’embryon (WIF1) ou encore le diabète (DPP) et la migration neuronale (ASTN2). Les chercheurs ont repéré 18 mutations, situées sur le chromosome 12 et « associées de manière significative à une réduction du volume de l’hippocampe », explique-t-il.

Sur le plan cérébral, chaque copie de la mutation ferait vieillir de 4 ans, et lorsqu’on a hérité de deux copies, ce phénomène de vieillissement prématuré, avec réduction de l’hippocampe, serait d’au moins huit ans, ajoute le chercheur français. « Comprendre comment ces gènes affectent le développement et le vieillissement de l’hippocampe pourrait nous fournir de nouveaux outils pourretarder les pertes de mémoire liées au vieillissement et peut-être réduire l’impact de maladies comme la maladie d »Alzheimer », souligne le Dr DeCarli.

25 mars 2012

2012, Odyssée de l’Espèce

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 13 : 53

publié par olivier cabanel(son site) le lundi 9 janvier 2012
2012, Odyssée de l’Espèce dans Outils/Bon à savoir kachina-b5589

Une Odyssée, c’est le récit d’un voyage généralement mouvementé, et rempli d’aventures singulières.

Alors que de nombreux scientifiques assurent que l’histoire de l’humanité a commencé en Afrique, se propageant ensuite dans le Monde, d’autres défendent la théorie d’une unique civilisation mondiale, utilisant la même écriture.

L’histoire de l’humanité remonte probablement à  8 millions d’années, date à laquelle apparaissent en Afrique, les premiers Australopithèques, (lien) mais c’est à partir de ce que les scientifiques ont appelé « le goulot d’étranglement  », qu’il est intéressant de tenter de comprendre notre Odyssée.

En effet, il y a  75 000 ans, un hyper volcan, le Toba, dont le cratère est le plus grand du monde, s’est réveillé, réduisant quasi à néant la population mondiale, à cause du souffre relâché (lien), les cendres du volcan faisant le tour de la planète et provocant la baisse drastique des températures. lien

Les  2000 rescapés, partant d’Afrique, auraient émigré vers l’Australie, l’Asie, le Moyen Orient… finissant par coloniser au fil des siècles la totalité de la planète. lien

D’ailleurs la revue «  Science » avait publié l’étude génomique la plus complète jamais effectuée, portant sur 938 individus, issus de 51 ethnies différentes, et a comparé 650 000 nucléotides faisant apparaitre qu’il n’existe qu’une race, et 7 groupes biologiques, (lien) ce que confirmait Howard Cann, de lafondation Dausset, déclarant : «  tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en 7 branches au fur et à mesure du départ de petits groupes, dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques favorisant ainsi une légère divergence génétique  ». lien

L’étude affirme que « 6 milliards d’humains possèdent un génome à 99,9% identique » et que notre ancêtre commun vient d’Afriquelien

Ces 7 groupes humains sont les suivants : Africains sub-sahariensMoyen Orientaux/méditerranéensEuropéens, Asiatiques du Sud/Centre, Est-Asiatiques, Océaniens et Amérindienslien

Voila qui ne va pas faire les affaires des racistes de tout poil, d’autant que, brassage des groupes aidant, facilité par des voyages de plus en plus accessibles au plus grand nombre, le métissage finira par ne refaire qu’un seul groupe biologique, ce qui est une bonne nouvelle pour l’humain, le métissage étant le meilleur rempart contre l’appauvrissement génétique. lien

Par ailleurs, il est de plus en plus probable qu’il y a 12 400 ans, un continent important, l’Atlantide, disparaissait au fond des flots de l’Atlantique, engloutissant par la même occasion une civilisation très en avance sur son temps. lien (more…)

23 mars 2012

12 000 ANS DE CATACLYSMES COSMIQUES

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 19 : 18

source : http://www.astrosurf.com/macombes/chapitre%2019-me.htm

Un avertissement en guise de prologue

En 1982, dans La Terre bombardée, nous avions entrepris la première tentative de reconstitution historique de l’impactisme terrestre et de ses conséquences humaines. Avant nous, dès les années 1950, plusieurs auteurs avaient bien essayé de faire avancer le problème, mais il faut le dire sans réel succès, si ce n’est commercial. Ces auteurs étaient pourtant souvent d’authentiques érudits, bien conscients que l’histoire ancienne des hommes était beaucoup plus complexe que celle qui était enseignée. Aucun n’était astronome malheureusement, c’est ce qui explique en partie leur échec en ce qui concerne les solutions proposées. Seule une approche vraiment nouvelle peut permettre de percer le voile épais qui enveloppe encore l’histoire naturelle des hommes depuis 12 000 ans. Pour progresser il est nécessaire de sortir des sentiers battus.

L’histoire mondiale des différentes civilisations du passé est pourtant assez bien connue maintenant dans son ensemble. Des siècles de recherches et de découvertes ont permis de brosser une synthèse acceptable, bien que les documents écrits ou gravés authentiques remontant avant 2000 avant J.-C. soient rares. On sait que l’incendie des grandes bibliothèques de l’Antiquité et la destruction de plus d’un million de volumes et de papyrus, véritable mémoire écrite des hommes du passé, a été le plus grand fléau intellectuel qu’ait jamais connu l’humanité. C’est toute notre Histoire qui est partie en fumée dans cette démonstration de bêtise humaine.

Ce manque de documents écrits ou gravés fait que l’on connaît très mal l’histoire naturelle des anciennes populations et civilisations. Seule leur histoire domestique est assez bien reconstituée, puisque c’est dans ce domaine que l’on trouve encore des traces indiscutables (villages, outils, bijoux, poteries, etc.). Les catastrophes naturelles qu’ont subi les populations ne sont jamais connues avec précision, mais survivent seulement camouflées sous formes de mythes plus ou moins obscurs. La meilleure preuve à ce sujet est la formidable éruption du Santorin, dont nous avons parlé au chapitre précédent, vers –1500, qui était déjà totalement oubliée dans la Grèce antique, seulement 1000 ans plus tard.

On se rend compte ainsi des difficultés qu’il y a à établir la chronologie et parfois la nature même des différents cataclysmes naturels du passé. Mais en cette fin de siècle, les choses s’éclaircissent quand même singulièrement grâce au travail remarquable de nombreux scientifiques catastrophistes. (more…)

7 décembre 2011

La Nasa annonce la découverte d’une planète soeur de la Terre

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 2 : 54

AFP 06/12/2011 à 15:13

L’existence d’une nouvelle planète soeur de la Terre hors de notre système solaire a été confirmée lundi par l’agence spatiale américaine, ce qui porte à trois le nombre de planètes potentiellement habitables découvertes par la communauté scientifique internationale.

Photographe : Ho :: Une vue d'artiste de la planète Kepler-22 diffusée par la Nasa.photo : Ho, AFP

C’est la première fois que la sonde américaine Kepler, lancée en mars 2009 et dotée d’un puissant télescope, confirme la présence d’une planète orbitant autour d’une étoile autre que le Soleil dont les caractéristiques sont propices à l’apparition de la vie.

Cette confirmation signifie que les astronomes de la Nasa ont vu passer à trois reprises au moins l’exoplanète devant son étoile. Ils ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s’y trouve mais seulement que les conditions sont requises pour qu’elle puisse s’y développer.

De telles planètes se trouvent à la bonne distance de leur étoile pour une éventuelle présence d’eau à l’état liquide. Par ailleurs, leur température et leur atmosphère sont propices à l’apparition de la vie et à son évolution.

« Nous sommes certains qu’elle se trouve dans une zone habitable », a assuré à des journalistes Bill Borucki, expert de la Nasa à propos de Kepler 22.

Celle-ci, 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d’environ 600 années-lumière (1 année-lumière = 9.460 milliards de km) et tourne autour de son étoile en 290 jours. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, gaz ou liquide.

« Si elle dispose d’une surface, la température doit y être agréable », a souligné Bill Borucki. Selon la Nasa, la température près de la surface de l’exoplanète serait de 22 degrés Celsius.

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) avait été le premier en mai à annoncer qu’une des planètes tournant autour de l’étoile naine Gliese 581 pourrait s’avérer « habitable » avec un climat propice à la présence d’eau liquide et à la vie. En août, des astronomes suisses avaient confirmé l’existence d’une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d.

Lancée en mars 2009, la sonde Kepler a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre susceptibles d’abriter la vie, en observant plus de 100.000 étoiles semblables au Soleil.

La Nasa avait annoncé début 2010 que la sonde avait découvert ses cinq premières exoplanètes, mais toutes trop chaudes pour abriter la vie.

Kepler a aussi découvert des bizarreries cosmiques comme une étoile avec un petit objet en orbite et dont la température est plus élevée que la sienne.

Le principal instrument de Kepler est un photomètre permettant de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d’une planète devant son étoile.

La mission de Kepler est de scruter pendant trois ans et demi plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre Soleil, situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre, dans la Voie lactée.

Le jour même de la confirmation de l’existence de Kepler 22, des astronomes de l’université de Porto Rico ont diffusé sur internet le classement, en fonction de leur habitabilité, de 47 des près de 700 exoplanètes découvertes depuis 1995 par différentes équipes d’astronomes. Kepler 22 n’y figure pas encore, mais HD 85512b et Gliese 581d y occupent les premières places.

Ainsi, si vous êtes fatigués de votre vie sur Terre, allez sur le site www.phl.upr.edu et choisissez votre destination future pour un nouveau départ.

14 septembre 2011

Des chercheurs découvrent une exoplanète potentiellement habitable

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 0 : 13

LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.11 | 20h22   •  Mis à jour le 13.09.11 | 20h58

 

Une des 50 exoplanètes découvertes par l'Observatoire austral européen (ESO).

Une des 50 exoplanètes découvertes par l’Observatoire austral européen (ESO).European Southern Observatory

 

Ces résultats ont été présentés lundi lors de la conférence sur les systèmes solaires extrêmes qui a lieu dans le Wyoming, aux Etats-Unis. Depuis 2003, le spectrographe Harps, performant « chasseur » d’exoplanètes de l’ESO, installé au Chili, ausculte le ciel austral en quête de planètes gravitant autour d’autres étoiles que le Soleil. Sa dernière moisson d’une cinquantaine d’exoplanètes inclut 16« super-Terre », c’est-à-dire des planètes ayant une masse comprise entre une et dix fois celle de notre planète.

UNE EXOPLANÈTE JUGÉE POTENTIELLEMENT HABITABLE

L’une de ces super-Terre, tournant autour de l’étoile naine Gliese 581, pourrait s’avérer « habitable » avec un climat propice à la présence d’eau liquide et à la vie. Cette exoplanète, environ 3,6 fois plus massive que la Terre, est située à trente-six années-lumière (1 année-lumière = 9 460 milliards de km). Sept fois plus massive que la Terre et vraisemblablement rocheuse, Gliese 581d « pourrait devenir la première planète potentiellement habitable jamais découverte », a annoncé lundi le Centre national de la recherche scientifique dans un communiqué. Gliese 581d pourrait bénéficier d’un effet de serre lui offrant un climat « chaud au point depermettre la formation d’océans, de nuages et de pluie », selon une modélisation illustrant « la grande variété des climats possibles pour les planètes de la galaxie », précise le CNRS.

« Au cours des dix à vingt prochaines années, nous devrions avoir la première liste de planètes potentiellement habitables » autour d’étoiles dans le voisinage du Soleil, assure Michel Mayor, codécouvreur de la première planète extrasolaire en 1995, estimant qu’établir une telle liste est indispensable avant de tenter de détecter des signatures de la vie dans l’atmosphère d’exoplanètes. Depuis 1995, plus de six cent soixante-dix exoplanètes ont été détectées par différentes équipes d’astronomes.

15 juillet 2011

LE TEMPS DE L’ACTION : Les moyens d’action individuels

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 3 : 01

Pratiquer une consommation intelligente

Achetez des produits qui respectent l’homme et l’environnement.

Pratiquez le boycott systématique des entreprises qui détruisent l’environnement, qui utilisent le travail de quasi-esclaves dans les pays du Tiers Monde, ou qui appliquent des méthodes de production contraires au développement durable.

Boycottez les marques de produits alimentaires qui utilisent à outrance les additifs chimiques, les pesticides, les OGM, et qui font passer leur profit avant la santé du consommateur.

 

Pratiquer une utilisation intelligente des médias

Boycottez les émissions abrutissantes et débilitantes, qui sont une insulte à votre intelligence.

Ne regardez que les émissions qui vous rendent réellement plus heureux, plus éveillé, plus riche intérieurement…

Boycottez les journaux télévisés et les magazines qui ne contiennent que des informations insignifiantes.

Allez chercher les informations importantes là où elles se trouvent: chaînes TV culturelles, magazines scientifiques et économiques spécialisés, livres, Internet…

 

Pratiquer un vote intelligent

N’hésitez pas à voter pour des « petits » candidats. Même les grands partis d’aujourd’hui ont été petits à leurs début… En n’osant voter que pour les grands partis, nous rendons impossible l’émergence d’une alternative politique véritable, en phase avec les aspirations et les préoccupations des gens.

Si vous êtes français, ne votez pas pour des Enarques. Leur méthode de gouvernement est basée sur le mépris de la population, considérée comme un cheptel à gérer.

 

Pratiquer une citoyenneté active

Contactez vos élus, et demandez-leur des comptes sur les grandes questions: environnement, social, justice, transparence et intégrité de l’état, contrôle éthique de la science…

Demandez des comptes à vos élus pour:

 

le décalage entre le niveau élevé des impôts et la qualité médiocre des prestations de l’état en matière d’éducation, de défense de l’environnement, de santé, de justice, de sécurité, de recherche, de qualité des équipements collectifs, de qualité des services administratifs…

l’utilisation de l’argent public pour les dépenses fastueuses de l’administration (déplacements en avion, séjours à l’hôtel avec une cohorte de « collaborateurs », voitures et appartements de fonction, locaux officiels aménagés comme des palais…)

le détournement de l’argent public, au moyen de subventions abusives versées à des multinationales, ou de travaux publics inutiles (ronds-points, chicanes, regoudronnage inutile d’une route, etc) dont le but est souvent de permettre aux hauts fonctionnaires et aux élus locaux de percevoir des « commissions »

la justice à 2 poids et 2 mesures, et l’impunité totale accordée aux plus puissants ou aux membres de certains réseaux d’influence

la non-application des réglementations sociales et environnementales  

le laxisme envers des activités polluantes, les atteintes à la santé publique, le non-respect des normes pour la qualité de l’eau ou de l’air

l’absence de recherche sur les nouvelles énergies

LE TEMPS DE L'ACTION : Les moyens d'action individuels dans Outils/Bon à savoir BlueBall l’absence de politique efficace pour l’environnement…
 

Contactez également les entreprises, afin de savoir si leurs produits respectent l’environnement, les droits sociaux, la santé du consommateur… Vous démontrerez ainsi aux multinationales qu’une prise de conscience a lieu, et que leur intérêt est de changer si elles veulent préserver leur image et conserver leurs clients.

 

Respecter la nature et l’environnement

Respectez la faune et la flore lors des promenades ou randonnées, n’abandonnez pas de déchets dans la nature, n’utilisez pas votre voiture inutilement, ne roulez pas en diesel à cause des odeurs, du bruit, et des émissions de particules cancérigènes.

9 mai 2011

Scandale : Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 1 : 03

France Soir, 5 mai 2011

Des dizaines de hauts fonctionnaires ont le titre de préfets alors qu’ils ne le sont pas. Un copinage politique qui leur permet notamment de toucher une retraite de préfet. Parmi eux, Michel Vauzelle et Michel Delebarre.

Parmi ces préfets fantômes, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle (photo), 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans

Parmi ces préfets fantômes, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle (photo), 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans SIPA

C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

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Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second.

Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. 

Retraites dorées

D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second. Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois… Des montants et des cumuls choquants pour bon nombre des Français.

En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.

Le général de Gaulle, qui ne plaisantait pas avec les finances et la morale publiques, avait mis fin à cette folie des « préfets fantômes », une folie qui perdurait depuis la création de ce corps par Napoléon Ier, en 1800. Autre temps, autres mœurs : avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, en 1981, ce système de copinage, souvent basé sur des relations maçonniques, renaissait de ses cendres. La nomination de préfets « en mission de service public relevant du gouvernement » était alors autorisée par un décret du 23 décembre 1982, à hauteur de 5 % de l’effectif budgétaire du corps des préfets. Aujourd’hui, ce quota de « faux préfets » autorisés représente 7 % des 236 préfets, soit 17 préfets fantômes. Au fil du temps, cela fait des dizaines de faux préfets, nommés de manière totalement discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme pour exercer ces fonctions. 

6.000 € mensuels sans rien faire

Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale » (utilisée également pour écarter les préfets qui déplaisent), dont on ne revient jamais, mais qui permet aux intéressés de toucher aujourd’hui 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.

Placé alors en détachement pour exercer son mandat, le préfet parlementaire (deux fonctions officiellement incompatibles selon la loi) ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet. Ce qui a été le cas de Michel Delebarre et de Michel Vauzelle pendant plus de vingt-cinq ans. De plus, en cas d’échec électoral, chacun d’entre eux pouvait coiffer sa casquette de préfet hors cadre et percevoir son salaire plein pot, sans être affecté en poste dans un département.

De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils. Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services. Ce qui leur permettait de toucher une pension nettement supérieure à celle à laquelle ils avaient droit pour leur carrière de sous-préfet ou dans l’administration de l’Etat. La deuxième partie de ces préfets en mission de service public (une quarantaine) était en quasi-totalité des membres du PS, des élus de ce parti et des amis ou proches de l’ancien président. Parmi cette quarantaine de privilégiés, les élus ont le droit de cumuler aujourd’hui cette retraite de préfet en mission (4.000 € en moyenne) avec toutes leurs autres pensions liées à leurs mandats électoraux et des emplois privés.

Garantie tous risques pour les courtisans

Cette institution des préfets fantômes n’est en réalité qu’un des systèmes légaux de financement des deux grands partis politiques français, le PS et l’UMP. Depuis sa renaissance « mitterrandienne », le système a prospéré sous Jacques Chirac, y compris lorsque Lionel Jospin était Premier ministre. Ce cadeau présidentiel offre une sorte de garantie tous risques pour les courtisans, les poids lourds et les incontournables de ces deux formations. On recase toujours ses amis ! Voilà pourquoi, chaque mercredi, jour du Conseil des ministres, un « ami » ou un obligé du président de la République, depuis François Mitterrand, peut être nommé préfet « fantôme » chargé d’une « mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement ».

Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin au système. Son ancien ministre et fidèle conseiller, Brice Hortefeux, 53 ans, en bénéficie. Selon un décret pris lors du Conseil des ministres du 27 avril 1995, il a été nommé préfet, chargé d’une mission de service public relevant de l’action du gouvernement. A l’époque, à la fin des années 1990, ce fidèle de Nicolas Sarkozy tirait ses ressources de son revenu de préfet, soit 40.000 francs brut par mois, et de ses indemnités de conseiller régional d’Auvergne, soit 10.000 francs brut mensuels.

Cette promotion à un poste de préfet fantôme a suscité l’opposition du commissaire du gouvernement, Rémy Schwartz, lors de la séance publique du Conseil d’Etat de novembre 1996. En vain. Car, au bout du compte, à gauche comme à droite, personne ne remet vraiment en cause le système. Tous en profitent, espèrent en profiter ou en faire profiter un ami, un jour ou l’autre. Ce qui est en réalité un scandale d’Etat bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Nommé préfet pour l’empêcher d’être réélu sénateur

Le 11 octobre 2010, le président de la République nommait préfet administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec résidence dans l’île de la Réunion) le sénateur de Maine-et-Loire, Christian Gaudin, 60 ans. En fait, cet ancien membre du Modem et aujourd’hui du Nouveau Centre avait été élu sur sa propre liste aux sénatoriales de 2011 contre celle du poids lourd local de l’UMP, André Lardeux, 64 ans, ex-président du conseil général. En fait, l’Elysée veut que la droite parte unie aux sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire pour avoir une chance de gagner le siège supplémentaire (le département passe de trois à quatre sénateurs). D’autres sénateurs empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets.

Cette nomination inopinée vise uniquement à déminer une situation bien compliquée dans le département de Maine-et-Loire pour les sénatoriales de septembre 2011. La droite possède deux sénateurs hommes, tous deux poids lourds locaux, et qui ont mené leur propre liste en 2001, l’ancien président du conseil général, André Lardeux, 64 ans, et Christian Gaudin, 60 ans. Tous les deux étaient partants pour se représenter en septembre 2011. La présence de Catherine Deroche colle parfaitement avec la constitution « chabadabada » des listes… De plus, le Maine-et-Loire va encore se jouer à la proportionnelle, car le département gagne un siège de sénateur, en passant de 3 à 4 représentants. N’oublions pas que ce département figure parmi les espoirs de la droite quand à la conquête du quatrième siège : si la droite part unie, elle a une chance de s’emparer de ce siège.

Etant donné qu’elle domine le conseil général et la majorité des communes. Après, c’est aussi stratégique d’avoir quelqu’un comme Catherine Deroche au Sénat : en septembre 2011, elle n’aura même pas un an de mandat et, malgré son expérience et sa présidence de l’association des maires, elle n’a pas le poids nécessaire pour tenter de se faire réélire en montant une liste dissidente. D’autres empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l’Oise, Laurent Béteille pour l’Essonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

8 mai 2011

Un cauchemar : l’enfant machine

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 23 : 40

Jeudi 4 février 2010 4 04 /02 /Fév /2010 10:46

Ainsi, la science a-t-elle mis au point une technique pour faire “pousser” un embryon humain dans un “ventre” machine. C‘est une boîte en plastique remplie d’un liquide et reliée a de nombreux appareils chargés de maintenir les fonctions vitales du fœtus. Nos enfants de demain pourront se développer dans des machines. Ce n’est pas une vision qu’ils nous présentent, c’est un cauchemar ! La science imagine, conçoit, projette et décide à la place de l’enfant qui est le grand oublié dans cette histoire. Se sont-ils posé la question : est-ce que j’aimerais qu’on me place dans un ventre-robot pour venir au monde comme un artefact ?


 

Nos éminents scientifiques, ces mages des temps modernes, tripotent et manipulent sans considération des êtres vivants comme cobayes, pour mettre au point leur procédés. L’homme désacralise et viole la VIE dans son expression la plus noble. Il ôte toute dignité à l’être humain en voulant le transformer en une “chose”. Il se gargarise de mots savamment distillés au service d’une biotechnologie de pointe où il est question de vouloir “mécaniser” la gestation  à des fins d’élevage humain ou de “réification” du corps humain. La femme perdrait ainsi le dernier pouvoir qu’il lui reste : celui de donner la VIE.

En effet le biologiste et philosophe Henri Atlan nous propose sa vision de la grossesse artificielle dans son livre “U.A.,utérus artificiel » réfléchissant à la disparition de la grossesse naturelle dans le ventre de la mère pour la remplacer par une “instrumentalisation” de la procréation. L’enfant sera ainsi séparé de sa mère avant d’être conçu ! et du même coup, on séparera totalement la procréation de la sexualité. Une vraie bombe atomique dans le devenir de la formation de l’être humain !
Le contact charnel entre la mère et l’enfant disparaîtra. Il sera le résultat d’un clonage reproductif humain dans une usine à fabriquer des bébés. Quelle est cette volonté » de toute puissance chez l’homme qui défie les lois les plus sacrées de la VIE ? La conscience morale a déserté l’humain, seul reste un phénomène pensant, disloqué, égaré, qui ne sait plus quoi inventer, sous couvert d’avancée scientifique.


pour qui se prend-il ? Un démiurge ? En concevant un projet d’élevage humain, il piétine, transgresse et bafoue le Mystère de la vie. Qui est-il pour vouloir une chose aussi méprisable que celle de réduire l’être humain à une machine ?

A quelle fin, la grossesse, l’enfantement et la naissance préoccupent-ils les scientifiques au point de vouloir modifier les lois naturelles de la vie où la femme a reçu le don de donner la vie ?

Dans cet utérus artificiel, le bébé va se développer sans recevoir aucun souffle de vie naturelle ni aucun contact d’amour avec sa mère qui, attentive au moindre mouvements de sa présence dans ces entrailles, le sent vivre et veille sur lui avec toute la puissance de son instinct et la douceur de son infinie tendresse. Une mère qui enveloppe et protège ce mystère sacré qu’est la création de la vie dans son ventre.

 

L’embryon machine va se développer en dehors du ventre maternel sans recevoir aucun “stimuli” ni “contact” de vie réelle, tel que la myriade d’impressions sensorielles nécessaires au développement de la mémoire de l’enfant en formation. Il n’entendra pas le doux murmure de la voix intrinsèque de sa maman, il ne partagera pas les émotions maternelles qui émettent des fréquences énergétiques parcourant ses fibres les plus intimes ni le bruit sourd des échanges intra-utérins d’une vie nouvelle qui se déploie dans les entrailles d’une mère aimante.

 

Il est inconcevable d’imaginer la naissance d’un bébé sans passé. Quel futur aurait cet enfant  s’il devait naître sans mémoire pré-humaine ? “ Sera-ce un petit soldat dépourvu de toutes émotion parce qu’il s’est formé dans la matrice d’une mécanique artificielle appelée “mère-machine” ? Un clone humain à qui la vie sera ôtée pour lui prendre ses organes à des fins expérimentales ?

C’est dans la période prénatale que l’être construit ses toutes premières bases. Il perçoit tout, il ressent tout sur le mode sensoriel et il engramme toutes ces informations dans sa mémoire subconsciente, dans sa mémoire cellulaire, car chaque cellule s’informe en même temps qu’elle se forme”, nous dit Madame Marie-Andrée Bertin, enseignante, présidente de l’O.M.A.E.P ( Organisation Mondiale des Association pour l’Education Prénatale).
Henri Atlan prétend que la procréation artificielle est inéluctable. Il est persuadé que les femmes choisiront la grossesse artificielle de leur bébé dans une machine. Il pense et parle à la place des femmes !

Si la femme laisse l’homme scientifique produire cette abomination qu’est l’utérus artificiel, elle sera complice, par sa passivité et son silence, à la naissance d’individus dépourvus d’amour, d’humanité et d’émotion. Est-ce cela le rêve de la femme pour une nouvelle humanité de demain ?

Karin Lorand
Journal Franz Weber – n° 75

Lire aussi : http://www.choisirlacausedesfemmes.org/uploads/documents/journal94_3.pdf 

et http://www.choisirlacausedesfemmes.org/uploads/documents/journal95_3.pdf

et un article de blog paru en 2055 lors de la sortie du livre d’Atlan :

http://fredericjoignot.blogspirit.com/archive/2005/05/18/henri_atlan_un_grand_biologiste_engage_dans_l_ethique.html

lundi, 25 avril 2005

HENRI ATLAN. LA GROSSESSE ARTIFICIELLE DEVIENT POSSIBLE

Un cauchemar : l'enfant machine  dans Outils/Bon à savoir medium_bebe_20pub.2

NEWS NEWS NEWS NEWS
PUBLICATION D’UN ESSAI DE HENRI ATLAN, BIOLOGISTE, LONGTEMPS MEMBRE DU COMITÉ D’ÉTHIQUE, TRAITANT DE LA POSSIBILITÉ DE LA GROSSESSE ARTIFICIELLE : « U A, UTÉRUS ARTIFICIEL », ( SEUIL, CLASSIQUES DU XXE SIÉCLE).
CETTE MEDITATION FUTURISTE – PROCHE – NOUS OBLIGE À REFLECHIR SUR LA DEFINITION DE L’HUMAIN, SUR SON ÉVOLUTION À VENIR, ALORS QUE LE GÉNIE GÉNÉTIQUE BOULEVERSE TOUTE LA CONCEPTION « NATURELLE » DE LA PROCRÉATION ET DE L’HUMANITÉ – UNE RÉFLEXION COMMENCÉE DEPUIS LONGTEMPS SELON HENRI ATLAN.
(Article paru dans Le Monde 2, janvier 2005)
BIBLIOGRAPHIE HENRI ATLAN dans Outils/Bon à savoir
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RENCONTRE AVEC HENRI ATLAN. « LA SCIENCE EST-ELLE INHUMAINE ? »

Il est tordu comme un cep sur un petit carnet, où il achève une page noircie d’une écriture serrée. Il lève le visage vers vous, il a le regard flottant, immense. Il a été interrompu.
-Je notais quelques idées sur, comment vous dire ? sur comment un robot pourrait agir de façon libre, vraiment indépendante. J’ai une piste curieuse. Heu bonjour…
Une voix gaie, le sourire tellement juvénile, lui, Henri Atlan, 70 ans, il n’arrête donc jamais. Il nous a déjà tellement appris, secoué. Henri Atlan l’esprit fertile, le médecin qui réfléchit à la disparition de la grossesse et l’accouchement dans son dernier ouvrage au titre de S.F, « U.A, utérus artificiel », le biophysicien passionné par l’éthique et la philosophie de Spinoza, le chercheur féru de kabale, le matérialiste qui défend la dimension sacrée de l’être humain, l’esprit rationnel qui compte sur les mythes et les écrivains pour penser plus amplement. Il commande un crème, un visage de chamane, ou de sage de cinéma.
-Les mythes nous aident à prendre de la distance. Ils nous montrent que nous réfléchissons à notre procréation, depuis au moins Dédale, vous savez l’inventeur de la technique qui a permis à Pasiphaé de faire l’amour avec un taureau. En résulte un enfant monstrueux, le Minotaure. C’est déjà l’histoire de la séparation de la sexualité et de la procréation, et des risques associés aux biotechnologies.

Mythe et réalité… En 1982 naît Amandine, le premier enfant conçu par insémination in vitro. En 1983, Henri Atlan fait partie du premier Comité National d’Ethique, (avec les biologistes Axel Kahn et Jean-Pierre Changeux, l’anthropologue Françoise Héritier, le sociologue Dominique Wolton). Il devient urgent de débattre des conséquences de la maîtrise de la procréation par les techniques biologiques. Jusqu’où voulons-nous favoriser le désir d’enfant, faut-il satisfaire à « l’acharnement procréatif » de certaines mères ? Jusqu’où les biotechnologies vont-elles assouvir les désirs des humains de modifier le corps des femmes, ou celui de leurs enfants, sans risquer de les esclavagiser ? Que penser de l’insémination artificielle des mères porteuses ? Jusqu’où ira-t-on à fabriquer des couveuses ? Henri Atlan demeurera au Comité d’éthique jusqu’à l’an 2000. Il y déploiera un immense travail d’explication et de réflexion. Selon lui, il est dangereux d’attendre le bonheur de la maîtrise biotechonologique. Dangereux d’abandonner la réflexion publique, morale et politique sur les effets sociaux des découvertes. Toutes les nouvelles techniques de transformation du corps, hier la pilule, demain l’utérus artificiel -l’ectogenèse du Meilleur des Mondes- ou celles du clonage, soulèvent des problèmes moraux nouveaux. Majeurs. Ils concernent l’espèce humaine elle même. Jusqu’où voulons-nous la transformer ? Quels sont les risques ? S’opposer au clonage, n’est-ce pas comme interdire l’inceste, une loi de protection de la diversité humaine, retrouvée dans toutes les mythologies ? Quel bonheur cherchons-nous ? Irons-nous jusqu’à réaliser le mythe de Narcisse, aimant son clone à en mourir ? Toutes ces questions ne sauraient être résolues par les scientifiques, mais à travers de grands débats publics, éthiques.
Henri Atlan fut un des précurseurs de la révolution scientifique et philosophique de ce que l’histoire des sciences appelle désormais de l’expression un peu fourre-tout : les « théories de la complexité ». Difficile de résumer en quelques lignes… Disons que le temps irréversible, les effets d’engrenage, le désordre, l’aléatoire font leur entrée dans la réalité scientifique. Le monde mécaniste et horloger de la science classique se complique terriblement, en se découvrant plus instable, plus « chaotique » que prévu. Le climat, par exemple, oblige à modéliser une physique des turbulences. La biochimie découvre que le retour à l’équilibre d’une solution, passe par des moments de désordre intense de particules. L’économie se casse la tête avec les fluctuations du marché, etc.

Henri Atlan, lui, fait entrer les théories de l’information et les lois de la cybernétique dans la biologie moléculaire. Ce faisant, il contribue à rendre encore un peu plus inquiétante, ou incompréhensible pour le profane, la conception scientifique de la nature et de la « vie ». Henri Atlan le sait. Il a écrit « Entre le cristal et la fumée » pour expliquer au public quelques modèles qui régissent la matière, depuis les concrétions d’un volcan jusqu’aux volutes d’un feu. Dans « Tout, non, peut être », il combat toute réduction de l’humain, sa morale, sa liberté, au biologique, au génétique.

-Si nous arrivions un jour à expliquer l’ensemble de nos comportements, nos désirs, et même nos choix libres, ce ne sera en aucun cas la fin de la quête d’une vie heureuse, ni de la responsabilité. En le quittant, après cet entretien sur l’enfantement sans mère porteuse, sans accouchement, comment ne pas lui poser la question: doit-on transformer l’espèce humaine ? N’est-elle pas inaliénable, comme le défend aujourd’hui le philosophe allemand Habermas ? N’allons-nous pas instrumentaliser les corps des humains, à force d’en modifier la nature ?
-L’essence de l’homme, comme celle de toute créature vivante, de toute espèce évolue. Notre essence se modifie au fur et à mesure de notre histoire. C’est une idée qui est déjà chez Spinoza, pour qui Dieu est la nature, Dieu se transforme. 

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ENTRETIEN AVEC HENRI ATLAN

(publié dans Le Monde 2)
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medium_titouan-naissance.2 DEMAiN L’ENFANTEMENT SANS GROSSESSE, NI ACCOUCHEMENT ?
Avec l’ectogenèse, la formation de l’enfant dans une COUVEUSE servant d’utérus artificiel devient possible. C’est cette possibilité biotechnologique que Henri Atlan analyse dans son livre « U.A, utérus artificiel », posant la question d’un enfantement sans grossesse, ni accouchement- et soulevant un débat philosophique et éthique sans précédent sur la séparation de la sexualité et la procréation, l’éloignement des habitudes millénaires de l’espèce humaine, sans oublier la médicalisation complète de la naissance. La fin de l’enfant « chair de ma chair ». Entretien.

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-Vous affirmez qu’à la suite des incubateurs actuels destinés A maintenir en vie les enfants prématurés, nous allons mettre au point un utérus artificiel, et que les enfants du futur pourront se développer et naître en dehors du corps d’une femme. Un futur proche ?

Henri Atlan : Certains disent d’ici 10 à 20 ans. Je pense que cela prendra encore 50 ans, ou plus. Mais la mise au point de l’utérus artificielle semble inéluctable. Cette technique, appelée ectogenèse, développée au départ pour des raisons thérapeutiques dans le cadre des traitements de la stérilité, des avortements à répétition ou de la protection des grands prématurés, permettra de développer une nouvelle forme de procréation. Extérieure à la femme. Artificielle. Ce sera une nouvelle date historique dans l’histoire du corps humain. Un intense débat de société l’accompagnera, sans aucun doute. Nous entrerons dans une problématique qui, à mon sens, rappellera celle de la contraception, ce qui pourra sembler paradoxal, puisqu’il s’agira d’une nouvelle façon d’enfanter. Les femmes auront la liberté de faire des enfants sans grossesse, sans accouchement. Personne n’est dupe, beaucoup de femmes choisiront d’enfanter de cette manière. Il sera aussi difficile d’empêcher la popularisation de l’ectogenèse, qu’il l’a été d’interdire les méthodes de contraception et l’avortement. L’argument irréfutable sera celui de la libre disposition par chaque femme de son corps. Beaucoup d’entre elles se diront : pourquoi ne pas éviter les risques, les déformations et les désagréments associés à l’enfantement. La fonction maternelle telle que nous la connaissons depuis l’origine de l’espèce humaine, va changer de nature. C’est l’aboutissement d’une volonté à la fois médicale, thérapeutique et philosophique, de se détacher de certains impératifs biologiques, et d’en éviter les dangers. La séparation entre procréation et sexualité, déjà largement commencée au XXe siècle, ne fait que s’accentuer.
medium_d120021a.2-Pour la première fois, les femmes ne supporteront plus la vieille malédiction biblique « Tu enfanteras dans la douleur ». En même temps, elles se retrouveront à égalité avec les hommes, extérieures au processus de procréation, au moins pour ce qui concerne la grossesse…
Henri Atlan : L’ectogenèse va installer une symétrie qui n’a encore jamais existé entre les hommes et les femmes. Celles-ci ne participeront à l’enfantement que par l’intermédiaire de l’ovule, comme les hommes avec leurs spermatozoïdes. La femme ne supportera plus toute la lourde charge de l’enfantement. Dans le mythe biblique de la malédiction humaine -l’homme travaillera à la sueur de son front et la femme enfantera dans la douleur-, le fait que ce destin soit présenté comme une malédiction révèle qu’il ne s’agit pas d’une réalité éternelle. Si le travail et l’enfantement sont pensés comme des malédictions, c’est qu’une autre réalité, plus heureuse, a précédé le mythe. L’interprétation traditionnelle de ce mythe implique que la malédiction soit levée. L’ectogenèse y contribuera, comme par ailleurs la diminution déjà là du temps de travail, et le caractère pénible du travail, un processus commencé avec ce siècle lui aussi. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle ne soulèvera pas, comme la plupart des innovations techniques, de nouveaux et redoutables problèmes.

medium_jocelyn5.2-Les féministes apparaissent très partagées sur ces techniques de procréation artificielle. Certaines s’en félicitent, d’autres, très critiques, parlent de l’arrivée d’une « mère machine », et d’une industrialisation du corps féminin, qui ne serait pas sans rappeler « l’industrie de la vache ». Qu’en dites-vous ?
Henri Atlan : La lecture des écrits féministes sur ces questions révèle deux opinions tranchées, chacune défendue avec passion. Suivant un certain courant, disons moderniste, toutes ces technologies d’assistance offrent des nouveaux degrés de liberté aux femmes, les affranchissent des dangers de leur condition, leur offrent le libre usage de leur corps, achèvent de séparer le plaisir sexuel et la procréation. Pour un courant, disons plus naturaliste, ces techniques ajoutent à la dépossession du corps de la femme. À son exploitation accélérée, avec la complicité du corps médical. Elles ôteront aux femmes, disent-elles, le privilège de leurs pouvoirs naturels, les priveront de la proximité charnelle avec leur enfant, et du bonheur de la maternité et de l’enfantement. Ce serait attenter à la mythologie de la déesse Mère, la femme féconde et nourricière, plus enracinée dans la nature que les hommes, au profit d’une « mère machine » comme l’appelle la féministe Gena Corea, vouée à reproduire l’espèce d’une façon simplifiée. Je ne trancherai pas dans ce débat. Nous l’avons déjà eu plusieurs fois, à propos de l’allaitement, de la péridurale, de la fécondation in vitro, de la pilule contraceptive… Il y a aura sûrement des femmes qui décideront de porter leurs enfants, en décidant de faire cette expérience-là, qui est pour certaines inoubliable, et pour d’autres pénible. Quant à cette philosophie d’une femme naturelle, intangible, essentielle, je reste prudent, elle me semble assez proche de certains courants radicaux de « l’écologie profonde » pour qui les femmes incarnent la nature, et les hommes des espèces de parasites. Il me semble très difficile de se mettre d’accord sur une définition de ce qu’est l’Homme, la Femme, l’espèce humaine, surtout avec cette dérive qui consiste à dire qu’il y a « crime contre l’humanité », ou pire « contre l’espèce humaine », dès qu’une biotechnologie intervient. Ensuite, on condamne toute forme d’assistance médicale, d’allégement de la douleur, de liberté physiologique, et cherche à interdire la recherche dans les sciences de la vie. L’essence de l’homme, comme de toute chose, évolue. Notre essence se modifie au fur et à mesure de notre histoire .

medium_674_lou_20naissance.3-Les craintes du grand public face à une modification aussi radicale rejoignent celles développées face au clonage, ou certaines thérapies géniques. Pouvons-nous faire l’impasse d’un large débat public sur ces questions ? D’une réflexion éthique ?

Henri Atlan : Certainement pas. Mais le débat doit porter sur les problèmes concrets, ancrés dans la réalité biologique et médicale, au fait des développements des recherches, et pas sur des généralités et des grandes querelles courues d’avance. J’ai été membre du Comité d’éthique pendant 17 ans, depuis sa création jusqu’à l’an 2000. Je me rappelle les grands débats sur les premiers essais de thérapie génique. Bien souvent, ils ont été contre-productifs, ils ont fait peur. À l’époque, il y a eu une espèce de réaction d’horreur, des grands titres alarmistes dans les journaux. Des journalistes parlaient d’essais de « manipulation génétique » sur l’homme. Beaucoup ont agité des grands mots comme des chiffons rouges, souvent juste pour apaiser leur conscience, et le débat civil s’est arrêté là. C’est dommage. Il a fallu trois ans pour que la distinction classique entre « cellule somatique » et « cellule germinale » s’impose, et que la presse comprenne les véritables enjeux de ces recherches. Il existe une différence fondamentale entre modifier les gènes de cellules somatiques, dans le but de soigner des maladies, et de modifier des gènes de cellules germinales, celles transmises à la descendance, sans même savoir qu’elles en seraient les conséquences sur l’enfant. La plupart des critiques comme des défenseurs enthousiastes ou cyniques méconnaissaient tout simplement le sujet.
medium_bebe-fuck.2« On assiste à une même dramatisation outrancière à propos du clonage, relayée par des médias pressés, ou provoquée par des auteurs décidés à faire un peu de tapage – les pseudo « affaires » Houellebecq, ou Sloterdijk. La provocation ne marche que sur un fond de peur, d’ignorance et de confusion. Dans ces débats, il faut entrer dans le détail des techniques, s’intéresser en quoi elles nous concernent notre corps et nos souffrances, quelles retombées sociales, politiques, symboliques elles impliquent. On polémique encore sur la question du statut ontologique de l’embryon : “À partir de quand l’embryon est une personne humaine ?”. Mais, aujourd’hui, nous devons nous demander en plus, avec certains chercheurs : “À partir de quand une cellule, ou un groupe de cellules, est-elle un embryon ? ” Cela n’est pas évident du tout. Il y a la position partagée par l’Angleterre, la Corée du Sud, la Belgique, Israël, la Chine et le Japon qui consiste à faire une séparation très nette entre un clonage reproductif, qui doit être interdit, et un clonage thérapeutique, qui doit être autorisé. En France, on a choisi d’interdire les deux, bien qu’avec des pénalités très différentes. Résultat, la recherche sur différentes techniques de clonage non reproductif, aux applications thérapeutiques prometteuses, est paralysée.

medium_naissance.3-La biologie, les biotechnologies inquiètent. Ces sciences ont connu une accélération rapide et des résultats spectaculaires en quelques décennies. On a l’impression qu’une coupure s’installe entre les chercheurs et les profanes ?

Henri Atlan : La biologie, « science de la vie », est devenue au XXe siècle une science totalement matérialiste. Pour les chercheurs, la notion de « vie », le « vitalisme » avec son mystère, ont disparu au profit d’une analyse du fonctionnement des organismes comme des machines physico-chimiques. Cela paraît paradoxal de dire que les sciences de la vie ne s’occupent pas de la vie, mais c’est assez exact. La biologie s’occupe des corps, sans tenir compte de notre expérience subjective du corps et du vivant, voilà pourquoi elle inquiète. Mais ces avancées de la biologie ne suppriment en rien la beauté et la grâce des créatures vivantes, ni la richesse extraordinaire des comportements humains, ni le caractère miraculeux et sacré de l’existence humaine. Elles n’empêchent pas de concevoir ce que l’on a l’habitude d’appeler la liberté. Nous croyons que la biologie nous menace, parce qu’elle fabrique des artéfacts vivants. Quand il s’agissait des plantes, comme à l’époque de Buffon et du Jardin du Roi, ces manipulations restaient lointaines. Mais maintenant que l’on s’attaque aux animaux, et surtout aux mammifères, cela se rapproche. Les lignées d’animaux de laboratoires sont des artéfacts. Quand on modifie leurs gènes, on en crée d’autres, ou l’on fabrique des chimères. Les gens se demandent si nous n’allons pas bientôt faire des artéfacts humains. En effet, cela n’est pas impossible, mais il faudra à nouveau, le jour où la question se posera, entrer dans les détails des techniques et de leurs effets concrets. Le simple fait de modifier un gène, n’implique pas que l’on ait modifié l’espèce humaine pour autant.
medium_bebe_20pub.2
-Que répondez-vous à ceux qui parlent de post-humanité ?

Henri Atlan : Je n’aime pas ce mot. Toutes ces recherches ne mènent pas à une post-humanité. L’homme fait toujours partie de la nature, comment en sortirait-il ? L’espèce humaine a toujours évolué à travers ses techniques, la médecine, son habitat, etc. La fabrication des enfants, comment la rendre moins douloureuse, comment contrôler les naissances, a toujours été la grande affaire de l’humanité, et la fabrication d’un utérus artificiel ne fait que continuer ces recherches. Nous ne transformons pas radicalement l’espèce humaine pour autant. L’évolution biologique s’effectue sur des milliers d’années, au minimum, sinon sur des centaines de milliers d’années. Imaginer que l’on puisse agir à l’échelle de l’évolution des espèces, est une vue de l’esprit. Je ne vois pas comment nous pourrions agir sur ce qui va se passer dans plusieurs milliers d’années. Quoi que nous fassions, nous serons toujours dans le cadre de l’espèce humaine, dont l’évolution biologique est très lente. Parler de post-humain, c’est encore agiter de des grands mots. C’est jouer sur la peur et l’ignorance. Cela ne signifie pas que nous devons accepter de façon béate tout ce que la technique permet de faire, ou d’accéder à tous les désirs de jouir de son corps ou à l’acharnement procréatif. Les hommes réfléchissent à ces questions et aux technologies de la procréation depuis toujours. Le grand biologiste britannique Haldane, qui a inventé le concept d’ectogenèse, rappelait que le mythe du Minotaure, l’enfant monstrueux né des amours de Pasiphaé et d’un taureau, le pressentait déjà. L’architecte Dédale, en construisant une vache d’airain pour que Pasiphaé assouvisse ses désirs, a réussi là, disait Haldane, « un succès en génétique expérimentale que la postérité n’a jamais égalé. » Haldane était l’ami d’Aldoux Huxley, et l’ectogenèse est la technique mise en œuvre dans Le Meilleur des Mondes, le roman qui réactualise le mythe, et la question des dangers de jouer avec les lois de la nature. Les innovations techniques véhiculent depuis les premiers hommes bienfaits et méfaits, et leur usage dépend largement de l’environnement politique, social et éthique. Dans le Meilleurs des Mondes, ce n’est pas tant l’ectogenèse qui est en cause, que la fabrication de clones endoctrinés dés la couveuse. Ces technologies, aujourd’hui, peuvent contribuer à exacerber un hédonisme égoïste, cherchant à manipuler son corps comme celui des autres, cela sur fond de surenchère et d’un économisme sauvage. Elles peuvent aussi donner aux femmes une existence plus agréable, débarrassée d’une forme de fétichisme de la féminité, les libérer de vieilles peurs physiques, elles peuvent renforcer nos possibilités d’amour, de bien être et de solidarité.
-Avec l’utérus artificiel, on transformera malgré tout la relation charnelle de l’enfant et de sa mère. L’enfant ne sera plus « la chair de ma chair ». Cela ne va-t-il pas se répercuter sur cet enfant externalisé ?
Henri Atlan : C’est en effet un de ces dangers. C’est l’intérêt de pousser jusqu’au bout la réflexion sur l’ambivalence de ces technologies, qui présentent des aspects à la fois positifs et négatifs. La grande question soulevée par l’utérus artificiel sera, me semble-t-il, celle de la relation des adultes aux enfants. La disparition du lien charnel entre la mère et le bébé risque de renforcer une forme d’égoïsme des adultes, et de conduire à des attitudes d’abandon des enfants, voire leur instrumentalisation. C’est à ce niveau de la relation parent-enfant, que l’on jugera le caractère maléfique ou bénéfique de cette nouvelle forme d’enfantement. Difficile de prévoir ce qui adviendra. Aujourd’hui, comme hier, malgré la grossesse, des dizaines de milliers d’enfants sont abandonnés et maltraités. Par ailleurs, le fait que l’enfant coûte tant parfois, physiquement et moralement, à la mère, n’est pas sans répercussions négatives. Certaines femmes détestent leur enfant pour cela. Vous voyez, ce n’est pas simple.

medium_bebe.2-À la fin de votre essai, vous dites que l’arrivée de ces techniques vont nous obliger à réfléchir sur le genre sexuel. Nous allons passer des « gender studies » aux « gender prospectives ». Les discours féministes aussi vont évoluer ?
Henri Atlan : La prospective s’impose, dès qu’on prend au sérieux les répercussions des biotechnologies tant au niveau social, que politique ou philosophique. La revendication féministe « un enfant si je veux, quand je veux », va certainement être complétée d’un «  »comme je veux ». La notion de parenté deviendra de plus en plus sociale, rituelle, symbolique, devenant moins biologique. Les représentations des genres sexuels changeront aussi, dans la mesure où jusqu’à présent les femmes n’ont jamais pu se dégager de la nécessité de porter les enfants. Quand cette nécessité aura disparu, l’imagerie symbolique des genres se modifiera certainement, de nouvelles identités masculines et féminines apparaîtront, les relations entre les femmes et les hommes évolueront. Mais cela ne veut pas dire que les genres, et encore moins les sexes, disparaîtront, ni le désir des femmes pour les hommes et réciproquement !

Biographie HENRI ATLAN
Né en 1931 à Blida (Algérie).
Docteur en Médecine (1958, Paris).
Docteur es-Sciences d’Etat (1973, Paris-VII).
Chercheur associé au centre de recherches de la NASA, Californie (1966-1968)
Professeur invité à l’Institut Weizmann, Israel (1970-1973).
Membre du Comité Consultatif National d’Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé de 1983 à 2000.
Professeur Emérite de Biophysique aux Universités de Paris VI et de Jérusalem.
Ancien chef de Service de Biophysique à l’Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris.
Directeur du Centre de Recherche en Biologie Humaine et « scholar in residence » en Philosophie et Ethique de la Biologie, à l’Hopital Universitaire Hadassah de Jérusalem.
Directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Paris.
Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier dans l’Ordre du Mérite, Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Prix de la Présidence du Sénat italien, Centre International de Recherche Piu Manzu, 1999.
Docteur Honoris Causa de l’Université de Montréal, 2000.
BIBLIOGRAPHIE
L’organisation biologique et la théorie de l’information, Hermann, Paris, 1972, 1992.
Entre le cristal et la fumée. Seuil, Paris, 1979. Point Science.
A tort et à raison, Intercritique de la science et du mythe. Seuil, Paris, 1986 (Prix Psyché,1987).
Tout, non, peut-être. Education et vérité. Seuil, Paris, 1991.
Les Théories de la Complexité. Autour de l’oeuvre de Henri Atlan, dir. F. Fogelman-Soulié, Seuil, Paris, 1991.
La fin du tout génétique ? Nouveaux paradigmes en biologie, INRA Editions, Paris, 1999.
Le clonage humain (en coll. avec M.Augé, M. Delmas-Marty, R.-P. Droit & N. Fresco), Seuil, Paris, 1999
Les Etincelles de hasard. T. I : Connaissance spermatique, Seuil, Paris, 1999.
La science est-elle inhumaine ? Essai sur la libre nécessité, Bayard, Paris, 2002.

2 mai 2011

Techniques de désinformations

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 19 : 51

[Traduction]Techniques de désinformations  dans Outils/Bon à savoir transparent


La désinformation, c’est-à-dire le fait de désinformer, est un mot apparu dans la langue française au cours du dernier quart du XXe siècle. Il est bâti sur un mot russe. Ainsi, contrairement à ce que ce mot suggère de prime abord, la désinformation ne constitue pas nécessairement une perte d’une ou plusieurs données (« désinformation » comme pour « déshabiller »).

Mais le sens de ce mot est encore fluctuant, et il connaît des variantes importantes selon les auteurs qui l’emploient.

Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des « experts » et par extension de nombreux médias.

Technique n°1 : Evitement

Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.

Technique n°2 : Superficialité

N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

Technique n°3 : Indignation

Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)

Technique n°4 : Rumeur

Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Technique n°5 : Homme de paille

Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Technique n°6 : Messager

Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…

Technique n°7 : Biais

Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

Technique n°8 : Confusion

Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

Technique n°9 : Autorité

S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

Technique n°10 : Innocence

Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

Technique n°11 : Amalgame

Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

Technique n°12 : Diviser

Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

Technique n°13 : Pseudo-débat

Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

Technique n°14 : Confession

Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

Technique n°15 : Edulcorer

Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.

Technique n°16 : Enigme

Les énigmes n’ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

Technique n°17 : Solution complète

Eviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

Technique n° 18 : Omission

Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

Technique n°19 : Sang froid

Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

Technique n°20 : Expertise

« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

Technique n°21 : Preuve impossible

Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.

Technique n° 22 : Déni

Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».

Technique n°23 : Fausse preuve

Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

Technique n°24 : Grand Jury

Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

Technique n°25 : Diversion et distraction

Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.

Source : http://vigli.org/desinfo.htm

Révolution : les pièges

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 19 : 47

 Alternatives

[Traduction]Révolution : les pièges dans Outils/Bon à savoir transparent


imagesCAMZW532-150x150 dans Politique/SocieteC’est une histoire que tous les types de révolutionnaire devraient lire. Je vous invite à la lire jusqu’ à la fin, même si vous n’êtes pas d’accord avec tout ce qui est dit.

 

Envisageons ce scénario:

Vous êtes une personne qui, au cours des dernières années, est devenue de plus en plus mécontente de la façon dont les choses se passent dans son pays et à l’étranger (sauf si vous êtes l’un de ces ignorants qui ne connaît pas le monde en dehors de vos frontières). Vous avez été volé par le gouvernement, vous avez été volé par leurs copains des entreprises, et on vous a dépouillé de votre liberté. Il ya un nouveau président en exercice, mais il semble que, malgré tous ses discours, il travaille pour le même public que le précédent gars. On parle d’action par le peuple contre le gouvernement / système / cartel en charge, et vous voulez savoir comment vous pouvez aider.

Alors, que faites-vous? Il n’y a pas un voisin à qui vous pouvez parler, ils veulent juste parler de TV / film / musique / etc. Vous avez besoin de quelque chose avec une portée plus large, de sorte que vous vous dirigez vers l’internet. Sur Internet, vous pouvez parler avec les gens du monde entier, vous connecter à un réseau, partager des idées et comparer les idéologies (l’alias discute au-delà des petits partis politiques, si vous êtes prudent).

En tout cas, désireux de trouver les personnes que vous êtes venus chercher, vous arrivez sur un forum qui semble convenablement rempli de gars en colère et de mécontents. II y a tellement de gens embêtés, même ici, que vous y trouvez l’aile droite des conservateurs d’accord avec des hippies gauchos. Vous savez ceux dont on disait que ceux qui ne mettaient les peintures de guerre, ne roulaient pas pour le drapeau après le 911 étaient des traitres. Ceux qui nous ont dit que nous étions trompés, etc., mais nous avons choisi de ne pas les écouter, parce qu’ils ne délivraient pas le message avec la bannière étoilées en arrière-plan.

Ainsi, il semble que vous avez trouvé la communauté en ligne pour obtenir de l’info. Vous avez les anciens marines qui vous donnent des conseils sur la façon de prendre soin de vos armes. Vous avez des étudiants pour vous montrer, en mode codé, la façon de créer des explosifs à la maison. Vous avez le paysan qui vous montre comment chasser dans la nature. Vous avez le philosophe fou qui vous donne des avis d’une profonde perspicacité sur la politique et la société. Vous êtes satisfait pour un temps, en absorbant tout ce que vous pouvez, mais vous commencez à vous sentir agité. Vous suivez ce genre de formation pour une raison, non? Quand est ce que le motif va arriver?

Un jour, l’impatience vous gagne, et vous commencez un fil, qui appelle à une action immédiate. Vous trouverez beaucoup de réponses de personnes qui sont à peu près exactement où vous en êtes, tout en s’engageant à mourir pour le drapeau, etc. Il ya aussi des gens sur le fil qui sont là pour vous descendre, vous traiter de fou « survivalistes », ou d’antipatriote. Si vous avez vraiment de la chance, ils peuvent même vous traiter de hippy gauchiste soixante huitard. Vous vous engagez dans une bataille de mots, vous vous sentez revigorer par les réponses que vous obtenez, ignorant le bizarre joueur d’échec qui, quatre pages plus loin, a répondu à votre post original, avec un message sibyllin, vous invitant à être patient et à ne pas faire état de vos forces en ligne. Il a dit que vous donniez des renseignements à l’ennemi mais c’est juste un gars, et toutes les personnes qui vous soutiennent, ne peuvent avoir tort, n’est ce pas?

Tôt ou tard, le fil meurt, et vous réalisez que votre appel à la révolution immédiate a été ignoré. Vous êtes déçus, mais vous vous sentez bien, sachant que d’autres ont des démangeaisons de passer à l’action. Ensuite, vous voyez un fil de nouvelles, où l’homme qui semble savoir de quoi il parle, appelle les membres du forum à donner leurs coordonnées. Il veut savoir où sont les gens, de sorte que tous les membres puissent se former en groupes, prêts à prendre des mesures « le moment venu», comme il dit. Il demande également que vous indiquiez ce que vous avez comme armes à feu. Il voudrait également savoir si vous avez une formation ou des compétences que le groupe local auquel vous êtes affecté peut utiliser. Vous faites scrupuleusement la liste de vos compétences et armes à feu. Vous pouvez même leur dire le genre de munitions que vous préférez.

Quoi qu’il en soit, dans le Monde Réel, le pays se détériore, et un projet de loi est adopté, qui permet au gouvernement de commencer à embarquer les gens qui pourraient causer un problème. « Terrorisme intérieur », ils l’appellent ça. Vous savez bien ce qu’ils veulent dire, et vous savez que votre groupe est prêt à prendre des mesures.

La nuit même après avoir entendu parler de ce nouveau projet de loi, on frappe à votre porte, des bruits. Vous descendez, et ouvrez la porte, pour découvrir que vous regarder le canon d’un fusil. Les défenseurs du gouvernement sont là, semble-t-il. Vos enfants hurlent, et votre conjoint supplie pendant qu’on vous emmène loin d’eux. La dernière chose que vous voyez comme ils vous glissent un sac noir sur la tête est un flic passant votre conjoint au tazer parce qu’ils ne veulent pas faire ce qu’on leur a dit. Vous ne pouvez rien, et vous êtes conduit dans un endroit obscur où vous ne voyez jamais la lumière du jour, et vous êtes interrogé au sujet de choses que vous ne comprenez pas. Votre confusion tourne à la terreur quand ils commencent à vous battre, mais ça ne change rien, tu ne comprends toujours pas ce qui se passe vraiment, ce qu’ils cherchent.

Après quelques mois, ils ont laissé un avocat venir vous voir, et l’avocat vous dit que vous allez être jugé comme un terroriste. Bien sûr vous l’attendiez tôt ou tard, et le procès commence, comme promis. Les informations utilisées pendant le réquisitoire commence à évoquer des choses, avant que, tout à coup, vous vous rendiez compte qu’ils utilisent vos propres mots, les mots de votre forum. A aller se faire sauter sur un bâtiment fédéral. Le vrai choc est bien quand ils disent que vous avez même commencé à former une cellule terroriste, et ils font le point de tous les trucs que vous avez dit dans le fil, là où l’homme a demandé aux groupes locaux de se former. Vos procureurs vont même dire exactement au tribunal quel serait votre rôle dans le groupe, et ils montrent les compétences et l’expérience que vous avez cités.

Votre avocat est débordé. Il ne peut pas défendre vos mots, même si il était vraiment là pour vous aider. Vous êtes dûment reconnu coupable, et êtes expédiés dans un camp de prisonniers au milieu de nulle part, gardé par des voyous de la sécurité privée qui vous battent juste pour les avoir regardé bizarrement.

Comme vous vous asseyez dans votre cellule, vous pensez à votre famille. Vous pouvez aussi réfléchir à l’endroit où tout a mal tourné pour vous. Vous maudissez l’agent qui a posté en tant que membre du forum pour aider à vous incriminer. Ensuite, vous vous rappelez le bizarre joueur d’échecs qui vous a dit de ne pas révéler votre main. Il avait raison, semble-t-il. La voix de la patience, avec ce manque de bravoure et de cœur que vous avez trouvé si déplaisant, avait raison.

Ensuite, cela vous frappe. Les gens que vous cherchiez ont envoyé un homme pour vous avertir de rester calme, et vous l’avez ignoré. Les personnes qui pourraient vous montrer ce que vous aviez à faire si vous aviez vraiment envie de faire une différence, vous les avez rejetés quand ils ont essayé de vous retenir.

Des gens vous disent qu’Internet est un lieu public et que l’ouvrir sur un forum, c’est comme le faire dans une rue bondée. Ne donner jamais de renseignements à votre sujet et au sujet de vos connexions à votre adversaire.

By: http://www.abovetopsecret.com/forum/thread433705/pg1#pid5757570

Traduction Veritas

Peut sembler paranoïaque…mais qui sait. Suivez juste le conseil en gras.

26 avril 2011

Un nouveau matériau plastique s’auto-répare grâce aux UV

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 2 : 42

Image © DR

Traitement d’un polymère par les UV, en laboratoire.

Innovation-Des chercheurs des université de Fribourg et de Western Reserve aux USA ont mis au point un nouveau type de plastique dont les déchirures pourraient s’auto-réparer lorsqu’on l’expose aux rayons ultraviolets.

le 21 avril 2011, 13h01
LeMatin.ch & les agences

Il s’agit d’un « nouveau matériau plastique composé de très petites chaînes qui s’accrochent et s’assemblent pour former des chaînes bien plus longues », explique Stuart Rowan (Case Western Reserve University, Etats-Unis), un des chercheurs ayant mis au point ce nouveau polymère dont il fait état dans la revue scientifique « Nature ».

Ions métalliques

Pour lui permettre de s’autoréparer sous l’effet de la lumière, les chercheurs ont introduit dans ce matériau des ions métalliques qui absorbent les rayons ultraviolets et convertissent leur énergie en chaleur de façon très localisée. Le polymère se liquéfie et envahit rapidement les déchirures.
« Nous avons intégré dans la molécule la capacité de se désassembler sous l’effet de la lumière », précise M. Rowan. Ainsi les petites chaînes à base de carbone, qui s’étaient accrochées les unes aux autres pour former la structure de ce nouveau plastique, peuvent à nouveau se séparer localement.
Et après avoir provisoirement rompu leurs attaches, elles peuvent « envahir les accrocs et le système est réparé », ajoute le chercheur.
Dès qu’on arrête les UV, le matériau reprend sa forme solide et retrouve ses propriétés d’origine.
L’objectif c’est que la chaleur due à la lumière soit uniquement absorbée là où le matériau présente des défauts, expliquent les chercheurs de l’université américaine et de l’université de Fribourg (Suisse) ayant participé à cette étude.

Futures possibilités pour d’autres matériaux

Une approche qui, selon eux, pourrait s’appliquer à un large éventail de matériaux.
Ce mécanisme localisé de « réparation à la demande », pourrait contribuer à étendre la durée de vie de nombreux matériaux, soulignent deux experts de l’Université américaine d’Illinois, Nancy Sottos et Jeffrey Moore, dans un commentaire publié dans Nature.

Tout en relevant que la synthèse de polymères à la fois résistants et capables d’autoréparation est un défi-clé de la recherche, ils évoquent de nouvelles possibilités « excitantes ».
En utilisant différents types d’ions métalliques, il serait possible de mettre au point des matériaux s’autoréparant avec des lumières de différentes longueurs d’onde ou couleur.
Et alors, poursuivent ces deux experts, ne peut-on pas imaginer des plastiques changeant de couleur lorsqu’ils sont endommagés? Et prenant précisément la couleur correspondant à la longueur d’onde de la lumière qui servira à les réparer.

PARIS — Une équipe américano-suisse a mis au point un nouveau type de plastique dont les déchirures pourraient s’autoréparer lorsqu’on l’expose aux rayons ultraviolets, selon une étude publiée mercredi par la revue scientifique britannique Nature.

Il s’agit d’un « nouveau matériau plastique composé de très petites chaînes qui s’accrochent et s’assemblent pour former des chaînes bien plus longues », explique Stuart Rowan (Case Western Reserve University, Etats-Unis), un des chercheurs ayant mis au point ce nouveau polymère.

Pour lui permettre de s’autoréparer sous l’effet de la lumière, les chercheurs ont introduit dans ce matériau des ions métalliques qui absorbent les rayons ultraviolets et convertissent leur énergie en chaleur de façon très localisée. Le polymère se liquéfie et envahit rapidement les déchirures.

« Nous avons intégré dans la molécule la capacité de se désassembler sous l’effet de la lumière », précise M. Rowan. Ainsi les petites chaînes à base de carbone, qui s’étaient accrochées les unes aux autres pour former la structure de ce nouveau plastique, peuvent à nouveau se séparer localement.

Et après avoir provisoirement rompu leurs attaches, elles peuvent « envahir les accrocs et le système est réparé », ajoute le chercheur.

Dès qu’on arrête les UV, le matériau reprend sa forme solide et retrouve ses propriétés d’origine.

L’objectif c’est que la chaleur due à la lumière soit uniquement absorbée là où le matériau présente des défauts, expliquent les chercheurs de l’université américaine et de l’université de Fribourg (Suisse) ayant participé à cette étude.

Une approche qui, selon eux, pourrait s’appliquer à un large éventail de matériaux.

Ce mécanisme localisé de « réparation à la demande », pourrait contribuer à étendre la durée de vie de nombreux matériaux, soulignent deux experts de l’Université américaine d’Illinois, Nancy Sottos et Jeffrey Moore, dans un commentaire publié dans Nature.

Tout en relevant que la synthèse de polymères à la fois résistants et capables d’autoréparation est un défi-clé de la recherche, ils évoquent de nouvelles possibilités « excitantes ».

En utilisant différents types d’ions métalliques, il serait possible de mettre au point des matériaux s’autoréparant avec des lumières de différentes longueurs d’onde ou couleur.

Et alors, poursuivent ces deux experts, ne peut-on pas imaginer des plastiques changeant de couleur lorsqu’ils sont endommagés? Et prenant précisément la couleur correspondant à la longueur d’onde de la lumière qui servira à les réparer.

26 mars 2011

Private equity et LBO

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 16 : 13

dimanche 19 août 2007
par ATTAC 06


Quand les entreprises non cotées sont dans le collimateur….

Avec Pierre-Yves Chanu, économiste à la CGT. Une Emission Des Sous…et des Hommes du 1° Mai 2007 sur AligreFM.

Pour nous aider à comprendre un peu mieux la crise financiére actuelle.

Pascale Fourier :

Et notre invité aujourd’hui sera Pierre-Yves Chanu, économiste à la CGT.

Évidemment, j’aurais préféré, à six jours de l’élection, faire une émission décortiquant dans les moindres détails le programme économique de Sarkozy, pour le combattre, et montrer en quoi, contrairement à ce qu’il dit, il n’est pas au service des humbles ;

souligner que pour faire des heures supplémentaires, et gagner plus comme il le dit, encore faut-il que votre employeur vous donne des heures supplémentaires, parce que c’est bien lui qui décide.

Et faut-il rappeler que les très nombreuses caissières employées avec des contrats de 25 heures, aimeraient bien tout simplement avoir un contrat de 35 heures…

J’aurais bien aimé décrypter ce que suppose la suppression des droits de donations et de successions annoncés dans la profession de foi de Nicolas Sarkozy, et réfléchir pour savoir aux intérêts de qui une telle mesure profiterait.

J’aurais aimé voir tant de choses… rappeler que le programme économique de Sarkozy ne peut pas servir les petits et les humbles.

Mais, faut-il le rappeler, chaque animateur est bénévole à Aligre, et notre vraie vie professionnelle nous empêche parfois de faire ce que nous aimerions apporter.

Alors oui, Ségolène Royal n’est peut-être pas la tasse de thé de beaucoup d’entre nous, mais remonter la pente de la casse sociale qu’organisera Sarkozy sera impossible après cinq ans d’exercice. Alors…

En attendant, d’ailleurs, celle-ci continue sous la droite actuellement encore au pouvoir.

Moi, ce qui m’avait interpellé, c’est l’annonce de 300 emplois supprimés dans l’entreprise Well, au Vigan, dans le Gard, dont la production de collants allait être délocalisée en Italie et en Asie.

À Libourne, c’étaient 165 emplois supprimés à Arena, qui produit des maillots de bains. « LBO » entendait-on dire, « Leverage Buy Out ». Et « Private Equity » entendait-t-on encore. Qu’était-ce ?

J’ai voulu en savoir plus et suis donc allé rencontrer Pierre-Yves Chanu, économiste à la CGT.

Dans d’autres émissions que j’ai faites, avec d’autres économistes, on avait vu que les entreprises cotées en Bourse étaient soumises à la pression des actionnaires. Et j’ai cru comprendre que, actuellement, c’étaient aussi les entreprises non côtées qui étaient dans le collimateur, qui se faisaient racheter par des sortes de fonds de pension. Ça fonctionne comment ?

Jean-Yves Chanu :

Je pense que vous faites référence à ce qu’on appelle d’un nom barbare – mais on utilise beaucoup les terminologies anglo-saxonnes en économie et en finance – les fonds de Private Equity.

Ce qu’il faut rappeler d’abord, c’est que la majorité des entreprises ne sont pas côtées en Bourse. En France, on a 2 millions d’entreprises. On en a 700 qui sont côtées en bourse. Bien sûr, ce sont des entreprises qui appartiennent à des groupes, donc ça fait plus, mais il faut rappeler que la majorité des entreprises sont des entreprises non côtées.

De ce point de vue, l’un des phénomènes nouveaux observés depuis quelques années, c’est la montée en puissance de reprises, de la part de fonds d’investissement qu’on appelle des fonds de « Private Equity » – ce qu’on peut traduire par « gestion privée », ou « gestion de fortune » – qui sont des fonds qui ont la capacité de lever des sommes absolument considérables, et qui placent en fait largement l’argent des fonds de pension.

Ce sont ces opérations qui se sont développées dans la période récente. La plus spectaculaire est le rachat d’une entreprise d’électricité texane pour 44 milliards de dollars par l’un des principaux fonds de Private Equity.

Pascale Fourier :

Mais quel est le but de ses reprises ? C’est parce que les patrons…

Jean-Yves Chanu :

En fait, il y a plusieurs cas de figure.

D’abord, du point de vue de l’investisseur, c’est-à-dire du fonds de pension, ça permet en fait d’avoir une rentabilité supérieure à celle qu’ils auraient en bourse : on va faire 20 % quand la bourse rapporte seulement 15 %, et ça les intéresse par rapport à leur problématique qui est de payer des retraites.

Du point de vue des entreprises, en fait, on peut trouver plusieurs cas de figures :

  • Le plus classique, c’est le départ à la retraite de l’employeur, qui a donc besoin d’un repreneur.
  • Un deuxième cas de figure qui est fréquent, c’est une entreprise qui considère que l’une de ses activités n’est plus stratégique : elle va donc chercher à la vendre.
  • Et puis, le troisième, c’est que l’on retrouve parfois ces reprises par des fonds d’investissement dans le cas d’entreprises en difficulté.

Pascale Fourier :

Et quand vous disiez qu’il réussissent à obtenir 20 % de rentabilité, ils font comment, ces braves gens ?

Jean-Yves Chanu :

C’est une technique un peu compliquée qui consiste à utiliser ce que les économistes appellent un « effet de levier ». En fait, si on la rachète une entreprise qui a une rentabilité financière de 15 % en rachetant les trois quarts par endettement, et que l’endettement est à 5 %, la rentabilité du quart de fonds propres va faire plus de 15 % : c’est ce qu’on appelle l’effet de levier.

Pascale Fourier :

On emprunte auprès d’une banque ?

Jean-Yves Chanu :

En fait, on emprunte à plusieurs banques.

Pascale Fourier :

Et, je n’ai pas très bien compris comment le fait d’avoir un endettement permet de gagner plus d’argent. Vous pourriez le ré-expliquer ?

Jean-Yves Chanu :

Le principe c’est que, si vous avez une rentabilité de 15 %, et que vous n’êtes pas endetté, vous avez des fonds propres de 100 qui vont rapporter 15.

Si maintenant, au lieu de ne pas être endetté, vous êtes endetté pour les trois quarts, vous n’allez plus avoir que des fonds propres de 25, votre entreprise va toujours rapporter 15.

Sur ces 15, si vous vous endettez pour les trois quarts à 5%, ça va vous faire un peu plus de 3%. 15 moins 3, cela fait 12.

Eh bien 12, rapporté au 25 de vos fonds propres, ça ne fait plus 15%, ça fait presque 50%. C’est ça que l’on appelle l’effet de levier.

Pascale Fourier :

On pourrait se dire, tout cela c’est une très, très bonne chose parce que ça permet d’assurer justement la reprise d’entreprises de personnes qui autrement allaient les laisser tomber parce qu’ils partaient à la retraite. Donc c’est une bonne chose, toute cette affaire, non ?

Jean-Yves Chanu :

Que les entreprises trouvent un repreneur, c’est une bonne chose. D’ailleurs il y a des techniques qui existent de longue date, y compris par des acteurs publics, qu’on appelle le capital-risque et à laquelle je suis tout à fait favorable.

Le problème qui est posé, c’est le comportement de ces repreneurs, qui cherchent en fait purement à réaliser une opération financière, et pour ce faire, au lieu d’accompagner l’entreprise dans la durée – ce qui serait une excellente chose -, ils font en sorte de pouvoir la revendre au bout de quatre ans, en général, et de la revendre beaucoup plus cher qu’ils ne l’ont achetée au départ.

Pour faire ça, d’abord ils vont essayer de diminuer tous les coûts qui peuvent être diminués.

Et assez vite, ces coûts, ce sont les frais de personnel. Et surtout, comme il faut bien payer l’endettement qui a permis d’acheter l’entreprise, un argent qui aurait servi à investir va chercher à rembourser l’endettement.

Donc l’entreprise ne va pas investir et progressivement elle va avoir des difficultés. Pascale Fourier :

Mais certains diraient que finalement les Private Equity, c’est mieux que ce que font les investisseurs en bourse : au moins, ils restent 4 ans…

Jean-Yves Chanu :

Oui, mais ce serait mieux s’ils restaient plus que quatre ans. Leur problème, en réalité, ce n’est pas la croissance à long terme de l’entreprise ; leur problème est de doubler le prix de vente de l’entreprise dans une période très courte.

Pascale Fourier :

J’avais entendu un économiste, proche du MEDEF dans le temps, qui disait que finalement c’était quand même de bonnes choses, ces Private Equity, parce que ceux qui investissaient dans des entreprises comme celle-là, plus petites, pas des multinationales par exemple, étaient plus proches de la direction, étaient plus présents, étaient plus attentifs à la réalité de ce qui se passait dans l’entreprise.

C’est l’expérience que vous en avez ?

Jean-Yves Chanu :

Là encore, il y a reprise et reprise. C’est-à-dire qu’on ne peut pas comparer le comportement d’un investisseur dans une entreprise du CAC 40 avec le comportement d’un fonds dans une entreprise de 50 salariés. Ce n’est pas du tout pareil : dans une entreprise de 50 salariés, l’employeur, il travaille, il est très proche de ses salariés. Donc, en fait on compare des choses qui ne sont pas comparables.

Dans une entreprise importante rachetée par un fonds d’investissement, dans la pratique, le fonds d’investissement va dessaisir la direction de l’entreprise de ses prérogatives, dans la mesure où c’est lui qui va décider de la stratégie.

Il ne va pas la décider en étant proche de l’entreprise, il va la décider en regardant des ratios.

Moi je n’appelle pas être proche de l’entreprise et de ses salariés, de regarder si le montant des stocks rapportés au chiffre d’affaires correspond aux statistiques des analystes financiers, ou ne correspond pas.

Pascale Fourier :

« LBO », qu’est-ce que ça va changer dans la gestion des entreprises ?

Jean-Yves Chanu :

Ce qu’on observe dans les LBO, c’est qu’il y a trois conséquences très importantes dans la gestion de l’entreprise :

  • La première, c’est sur les salaires et emplois. Dans la mesure où on cherche à réaliser des économies, on va très vite – mais ça, je crois qu’on l’a déjà évoqué – faire des économies sur l’emploi. Donc, il ne va pas y avoir forcément de plan de licenciement, mais l’entreprise ne va pas créer d’emplois.
  • Deuxième conséquence, c’est sur l’investissement. On observe, notamment aux États-Unis, que les entreprises sous LBO sont des entreprises qui investissent moins que les autres, et à un moment donné, ça atteint la substance de l’entreprise.
  • Et puis la troisième chose, ce sont des conséquences sur la gouvernance de l’entreprise. La direction de l’entreprise, c’est-à-dire concrètement son conseil d’administration, est dessaisie de ses activités, puisque sa prérogative principale, qui est de définir la stratégie, est définie par le fonds d’investissement.
  • Et puis une quatrième conséquence, c’est que, dans un pays comme la France où il y a des institutions représentatives du personnel, qui ont un certain nombre de droits, les prérogatives de ces institutions représentatives sont vidées de toute substance, puisque, là encore, ça se décide ailleurs que dans l’entreprise.

Pascale Fourier :Depuis tout à l’heure, on dit « fonds d’investissement » mais, en l’occurrence – ma question est peut-être un peu bête – ce sont des gens comme vous et moi ?

Jean-Yves Chanu :

Non. Ou alors il faudrait qu’on ait un peu d’économie…

Les fonds d’investissement sont des établissements financiers d’un certain type qui sont spécialisés dans ce type d’opérations financières. En France, concrètement, ce sont principalement des filiales des banques et des compagnies d’assurances qui sont spécialisées dans ces activités. Par exemple, Axa, l’un des plus importants, a une filiale, « Axa Private Equity », qui est spécialisée dans ces opérations. Et même un acteur public comme la Caisse des Dépôt possède une importante structure de Private Equity qui s’appelle « CDC entreprises ».

À l’origine, c’était ce qu’on appelait le « capital-risque », mais aujourd’hui 90 % de ces filiales de Private Equity font des opérations de reprises d’entreprises, et pas du capital-risque au sens classique du terme.

Pascale Fourier :

Il y a un petit truc que je ne comprends pas. Axa, normalement, fait des assurancesQuel est son intérêt de se lancer dans ce genre d’affaire ?

Jean-Yves Chanu :

Axa fait des tas de choses. L’un des phénomènes les plus importants dans le secteur des assurances depuis 20 ans, c’est ce qu’on appelle la « banque-assurance », c’est-à-dire qu’on a un rapprochement entre les métiers de la banque et les métiers de l’assurance. Dans le même temps, on a un éclatement des métiers de la banque. En fait, faire de l’assurance-vie par exemple et faire de l’épargne, ce sont des choses très proches, et ça amène donc les compagnies d’assurances à aller de plus en plus sur les métiers bancaires. C’est pour cela que Axa a une filiale de Private Equity.

Pascale Fourier :

Et si ces gens-là n’existaient pas, quel autre processus pourrait-on mettre en œuvre pour justement assurer la reprise d’entreprise de patrons qui partent à la retraite, etc… ?

Jean-Yves Chanu :

Je rappelle que, avant, il existait ce qu’on appelle le capital-risque. Le capital-risque peut fonctionner autrement que les fonds de Private Equity.

Le principal reproche que je fais à ces fonds, c’est de sortir au bout de quatre ans quand il faudrait être présent pendant 10 ans, et d’avoir fait une augmentation du résultat économique de ces entreprises.

On pourrait faire la même chose, c’est-à-dire en particulier reprendre les entreprises, mais le faire différemment.

De ce point de vue-là, on serait en droit d’attendre d’un acteur public comme la Caisse Des Dépôts par exemple de faire autre chose. C’est pour cela que, en ce qui nous concerne, à la CGT, nous proposons la création de Fonds Régionaux pour le Développement Solidaire des Territoires, qui associeraient des acteurs publics avec des investisseurs privés et dont l’une des fonctions pourrait être d’aider à la reprise des entreprises par les salariés, mais à des conditions différentes à la fois d’un point de vue financier, et du point de vue de la capacité effective de ses salariés de décider de ce que fait leur entreprise.

Pascale Fourier :

Tout à l’heure vous avez utilisé le mot « capital-risque ». Mais on ne l’a jamais défini : qu’est ce que ça veut dire ?

Jean-Yves Chanu :

Ce qu’on appelle le capital-risque, c’est en fait une technique financière, qui existe depuis très longtemps. Existaient dans les années 60 et 70 les sociétés de développement régional, par exemple, qui faisaient ce qu’on appelle aujourd’hui du capital-risque.

Ca consiste à intervenir dans des entreprises, soit en fonds propres, soit en leur accordant des prêts, entreprises dans lesquelles les banquiers ou la bourse n’iraient pas naturellement parce que le risque est trop élevé, l’idée étant que si on réussit à mutualiser ce risque, on peut investir là où naturellement on n’investirait pas.

Cette technique peut être extrêmement utile, notamment pour les PME, que les banques ont naturellement tendance à ne pas avoir envie de financer, en tout cas à long terme.

Pascale Fourier :

Les personnes qui investissaient dans le capital-risque n’avaient pas les exigences qui sont celles des Private Equity ?

Jean-Yves Chanu :

Moins nettement. On investissait à plus long terme, mais on n’avait pas les exigences de rentabilité qu’on a aujourd’hui.

Pascale Fourier :

Parce qu’ils étaient moraux ?

Jean-Yves Chanu :

C’était différent. Je dirais parce que la finance a beaucoup changé en 20 ou 30 ans et que, c’est vrai, l’exigence de rentabilité financière il y a 20 ans n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. Et puis on avait des acteurs publics qui intervenaient dans une logique de service public. Alors, après, il y a eu d’autres problèmes, mais ce n’était pas parce qu’ils ont été moraux qu’ils ont eu des difficultés, c’est parce que ce n’était pas toujours bien géré.

Pascale Fourier :

Est-ce que ça veut dire à terme, finalement, entre ce qui se passe à la Bourse et ce phénomène de Private Equity, que l’ensemble des entreprises qui ont un peu de corps on pourrait dire, qui sont quand même assez importantes, vont passer entre les mains de financiers qui vont demander une rentabilité aussi importante ?

Jean-Yves Chanu :

Il y a quelque chose d’important dans ce que vous dites, c’est que n’importe quelle entreprise ne peut pas faire l’objet d’un LBO.

Pour avoir une entreprise qui soit intéressante du point de vue d’un LBO, c’est-à-dire qui va pouvoir rembourser ses dettes, il faut d’abord que cette entreprise ait des revenus récurrents, c’est-à-dire qu’il ne faut pas que ça soit un secteur dans lequel pendant trois ans ça se passe bien, et pendant trois ans on fait des pertes. Il faut qu’on fasse tout le temps de l’argent. C’est la première condition.

La deuxième condition, c’est que ce ne sont pas des entreprises en création, ce sont des entreprises plutôt à maturité, d’où le problème de succession des employeurs.

Et puis, troisièmement, il faut que l’entreprise ne soit pas endettée, parce qu’il faut qu’on puisse utiliser la trésorerie qui est là pour précisément payer les dettes qui vont apparaître.

Donc, on ne peut pas faire ça avec n’importe quelle entreprise.

Après, oui, toutes les entreprises qui présentent ces caractéristiques peuvent potentiellement être la cible de fonds d’investissement. J’avais dit de manière un peu audacieuse qu’un jour les fonds de capital-investissement pourraient se payer EDF.

On trouvait que j’avais un peu exagéré et puis, juste après, on a eu une opération aux États-Unis, où on rachetait un opérateur électrique, ce que l’on appelle un énergéticien, qui était plus petit qu’EDF, mais qui n’était pas incomparable.

Toutes les entreprises rentables ayant une bonne trésorerie peuvent aujourd’hui, vus les montants en cause, faire l’objet potentiellement d’un LBO.

Pascale Fourier :

J’ai cru comprendre aussi que les Private Equity à un moment revendent l’entreprise. Ils la revendent à qui ?

Jean-Yves Chanu :

A un autre fond de Private Equity. C’est bien là le problème. Pour faire simple, l’objectif, quand on va racheter une entreprise, ça va être de doubler la valeur de l’entreprise en quatre ans. Quand on a bien choisi sa cible, quand elle a effectivement beaucoup de trésorerie, quand les délais clients sont par exemple de 90 jours, on peut les faire baisser à 60 jours etc, et on va y arriver.

Le problème, c’est que le deuxième fond va aussi vouloir en quatre ans doubler à nouveau la valeur de l’entreprise, et là, ça va être beaucoup plus compliqué.

C’est pour ça que je pense que autant ce qu’on appelle les « LBO primaires » sont souvent soutenables si c’est bien fait, autant les LBO secondaires et tertiaires…

Ce sont ceux-là où, en réalité, on va commencer à supprimer des emplois, où on va reporter des investissements indispensables, etc.

Pascale Fourier :

Est-ce que ça veut dire aussi que ça mène à une logique, soit de délocalisation, soit d’achat de matières à l’étranger ?

Jean-Yves Chanu :

Ça conduit fortement à la délocalisation. C’est-à-dire que si on est dans un secteur dans lequel il y a un potentiel de délocalisation, alors la première chose qu’on va faire pour améliorer la rentabilité, ça va être de délocaliser.

Pascale Fourier :

Et ça peut être carrément la fermeture des unités en France ?

Jean-Yves Chanu :

Cela dépend des secteurs. Dans un certain nombre de secteurs, ça sera forcément la fermeture des unités en France. Si on est dans les secteurs genre petit électroménager, textile, oui, alors là, si on n’a pas encore délocalisé, c’est la première chose qu’on va faire.

Pascale Fourier :

C’était Des Sous Et Des Hommes, sur Aligre FM, en compagnie de Pierre-Yves Chanu qui est économiste à la CGT.

Je ne peux que vous conseiller de vous intéresser de près à ce problème de LBO et des Private Equity. On trouve assez peu de renseignements sur le net, mais il y a un collectif qui a été monté dont on peut sans doute se rapprocher.

La semaine prochaine, émission mystère pour l’instant. En vérité je suis comme tout le monde, j’attends le résultat des élections. Et donc, pour l’instant, je ne peux rien dire. Peut-être une rediffusion en attendant de pouvoir faire mieux, ce dont je vous prie de m’excuser.

Voilà. En tous les cas à la semaine prochaine, et j’espère qu’on ne pleurera pas.


Rappel : Vous pouvez imprimer ce texte.

Quel que soit l’usage que vous en ferez, il vous est demandé de citer votre source : Emission Des Sous…et des Hommes du 1° Mai 2007 sur AligreFMMerci d’avance.


Le progrès technique, les délocalisations, la concurrence internationale… expliquent-ils le chômage ?

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 15 : 49

Des sous et des hommes – sur ALIGRE FM 93.1 en région parisienne

mercredi 8 octobre 2003
par Pascale Fourier

Une émission proposée et présentée par Pascale Fourier – avec Thomas Coutrot, Economiste à la DARES.mercredi, 8 octobre 2003 / Pascale Fourier

Pascale Fourier : Le chômage s’en va, le chômage revient. On ne sait plus trop bien. Pourquoi est-il là, pourquoi n’est-il plus là ? Mystère. Le commun des mortels a donné de multiples explications au chômage, ces dernières années. Le progrès technique, les délocalisations, la concurrence internationale, par exemple. Vrai ou faux ? Explication valable ou explication qui n’est pas valable du chômage. Je suis allée voir Thomas Coutrot pour le lui demander.

Thomas Coutrot : Prenons pour commencer, par exemple, le progrès technique, puisque, en effet, c’est une thèse que l’on entend assez souvent. On entend souvent les non-économistes dire : « Aujourd’hui, avec l’informatique et les nouvelles technologies, il y a des gains de productivité fantastiques, les guichets automatiques remplacent les employés de banque, les distributeurs automatiques remplacent les employés des boutiques vidéo, et maintenant, avec Internet, tout va se faire par le réseau et donc cela va supprimer des dizaines de milliers, des millions d’emplois. » On a parlé même de la fin du travail. C’était la thèse célèbre de Ripkin, dans les années 90-95. Ce qui est rigolo c’est que ça, c’est un discours de non-économiste. Mais tous les économistes, qu’ils soient de droite, de gauche, orthodoxes, libéraux, marxistes, etc., tous les économistes sont au moins d’accord sur une chose, c’est que ce n’est pas le progrès technique qui est à la source du chômage. Pour plusieurs raisons.

La première raison c’est, en fait, qu’il y a certainement du progrès technique en ce moment, mais il n’y a pas de productivité. C’est-à-dire que, contrairement à ce que l’on pense souvent, aujourd’hui, la productivité augmente beaucoup moins vite que par le passé.

Pascale Fourier : Productivité … ?

Thomas Coutrot : La productivité, c’est le volume de richesse produite par chaque personne, par chaque salarié par exemple. Dans les années 50-60, le volume de marchandise ou de service produit par chaque personne augmentait d’à peu près 5 % par an. Aujourd’hui, c’est seulement 2 %. C’est un ralentissement considérable de ce qu’on appelle les gains de productivité, qui coïncide d’ailleurs avec la fin des années 70 et la montée du chômage. Quand on regarde simplement les faits, au moment où le chômage augmente, la productivité ralentit et le progrès technique, donc, ralenti, apparemment. Déjà, c’est une première raison qui fait qu’on ne peut pas dire que c’est à cause de la productivité, à cause du progrès technique que le chômage a augmenté.

La deuxième raison, c’est, en fait, que la productivité, c’est-à-dire l’accroissement de l’efficacité du travail et de l’efficacité de l’utilisation des techniques, est au contraire un facteur de création d’emploi à long terme. Cela va stimuler la croissance, cela va stimuler les nouvelles créations d’entreprise, les nouvelles initiatives. Donc là, il y a vraiment un consensus, c’est assez curieux, c’est l’un des seuls sujets sur lequel les économistes sont d’accord : il n’y a pas de lien entre productivité et chômage. Et ça c’est une idée qui est très difficile à faire passer chez les non-économistes parce que c’est un fait, effectivement, qui semble évident. C’est le sens commun qu’une machine va remplacer un homme et que donc les machines vont mettre les hommes au chômage. Et bien c’est pas du tout comme ça que ça se passe au niveau macroéconomique, au niveau de l’économie dans son ensemble.

Evidemment, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des professions qui disparaissent à cause du progrès technique. Bien entendu, il y a des professions qui disparaissent. Aujourd’hui il n’y a plus de cocher, par exemple, pour conduire les charrettes ou les carrosses dans les rues de Paris, il n’y a plus de porteur d’eau, il n’y a plus les métiers qui évidemment fournissaient beaucoup d’emploi jusqu’au 19e siècle. Il y a des métiers qui disparaissent, mais il y en a d’autres qui apparaissent, c’est ça qui est le plus important. Aujourd’hui il y a des nouveaux métiers qui surgissent. Ça peut être des professions de très mauvaise qualité : livreur de pizza, employé de Mac Donalds. Ce sont des nouveaux métiers, mais des métiers pas très désirés, pas très souhaitables. Il y a aussi des nouveaux métiers qui sont intéressants, bien payés, qualifiés, que cela soit dans la nouvelle économie ou bien ailleurs… Alors c’est vraiment une explication qu’on peut écarter complètement, l’explication par le progrès technique.

Pascale Fourier : Et celle sur les délocalisations, par exemple. Je pensai que ça comptait pour le textile, la sidérurgie. Enfin, au début, c’est ce qu’on pense.

Thomas Coutrot : Tout à fait. L’explication par le problème des délocalisations est déjà un tout petit peu plus sérieuse que l’explication par le progrès technique – mais c’est pas encore vraiment ça le problème. Pourquoi c’est un peu plus sérieux ? Parce que c’est vrai que pour certains secteurs – on prend l’exemple le plus net : les secteurs du jouet, de la chaussure, de l’habillement – dans ces secteurs-là, beaucoup d’entreprises françaises ou européennes ont délocalisé leur production dans des pays d’Asie, d’Afrique du Nord où les coûts de production sont beaucoup moins chers. Donc, pour les ouvriers et les ouvrières de ces entreprises – puisque c’est surtout des ouvrières qui travaillaient dans ces entreprises -, la délocalisation s’est traduite par des licenciements et du chômage. C’est vrai à un niveau sectoriel.Ça n’est plus vrai du tout quand on regarde l’économie dans son ensemble. Quand on fait le bilan de l’augmentation du commerce international de la France. En terme de création d’emplois en France, ce bilan est favorable pour la France. L’augmentation du commerce international a été un facteur de création d’emplois pour la France. Pourquoi ? Parce que, évidemment, on va acheter des produits à la Chine, aux pays asiatiques, aux pays d’Afrique, mais eux-aussi vont nous acheter des produits. Donc ils vont faire travailler des salariés en France. Quand on fait le bilan entre les emplois qui sont créés par les exportations françaises -c’est-à-dire par ce que la France vend aux pays étrangers – et les emplois qui sont détruits par les importations – par les choses que les Français achètent à l’étranger -, globalement le bilan est très favorable pour la France. Mais il est défavorable dans certains secteurs, dans les secteurs, disons, les moins qualifiés : les secteurs du textile, de l’habillement, de la chaussure, du jouet. Et il est favorable dans les secteurs de l’aéronautique, des transports, de la mécanique, de la chimie, etc. Dans les secteurs de haute technologie, le bilan en terme d’emplois est très favorable pour la France et on ne peut pas dire du tout que les délocalisations soient un problème au niveau global.

Alors, bien entendu, cela pose des problèmes sérieux pour certains métiers et pour certaines régions qui sont particulièrement spécialisées. Le Nord était spécialisé dans le textile, la région de Cholet est spécialisée dans la chaussure… Donc c’est vrai que les entreprises quand elles sont spécialisées dans la chaussure, quand elles délocalisent ou quand elles ferment, cela crée des difficultés dramatiques au niveau local. Mais, si on raisonne d’un point de vue global – l’économie cela sert aussi à ça, à avoir un point de vue global -, alors les choses sont moins simples.

Pascale Fourier : Mais alors, c’est dû à quoi le chômage ?

Thomas Coutrot : Fondamentalement, le chômage a explosé dans les années 80 au moment où les entreprises ont estimé qu’elles n’étaient plus assez rentables, il fallait se restructurer. Donc des centaines de milliers d’emplois ont été supprimés au cours des années 80 parce que les entreprises étaient face à une situation où leurs coûts étaient trop élevés, leur marge de rentabilité trop faible, et la concurrence internationale, l’ouverture sur le marché mondial, la libéralisation du commerce, tout cela faisait que la pression de la concurrence était très forte et les entreprises ont du se restructurer. Elles l’ont fait de façon brutale, notamment en France, moins brutale peut-être que dans d’autres pays comme l’Angleterre. Donc au début des années 80, entre 81 et 86, il y a eu une véritable explosion du chômage qui était due surtout, du point de vue des investisseurs capitalistes, à cette insuffisance de rentabilité du capital investi.

Pascale Fourier : Ils ont cherché à faire quoi ? A amoindrir les salaires, le nombre de salaires ?

Thomas Coutrot : Ils ont cherché à diminuer la masse salariale et surtout à baisser le coût du travail et donc notamment à précariser, à flexibiliser le travail et à externaliser vers les sous-traitants. Chez les entreprises comme Renault, par exemple, l’emploi diminue de 5 à 6 % par an depuis vingt ans. Et ça ne vient pas seulement des gains de productivité, ça n’est pas uniquement parce que les travailleurs de chez Renault sont de plus en plus efficaces. C’est parce que Renault a décidé de faire de moins en moins de choses et de confier de plus en plus de ses fabrications à la sous-traitance. Et la plupart des entreprises industrielles font la même chose.

Donc on a un dégraissage des effectifs, une externalisation – c’est-à-dire qu’on va confier à la sous-traitance ce qu’on faisait avant, cela va permettre souvent de rationaliser, d’éliminer les choses qu’on faisait en double. Il y a toute une série de pratiques qui ont été menées de façon assez intense dans les années 80 et qui ont provoqué à la fois une baisse des salaires dans la richesse créée – dans les année 80, la part des salaire dans la richesse créée chaque année par le travail des Français s’est effondrée, elle a perdu 10 points. 10 % de la richesse créée dans les années 80 sont passés directement du travail vers le capital « grâce » à ces restructurations – « grâce », entre guillemets bien entendu. En même temps, le chômage a explosé. C’est d’ailleurs assez intéressant : au moment où le coût du travail baissait fortement, le chômage explosait. Ça c’est pour expliquer l’augmentation du chômage dans les années 80, c’est fondamentalement ces restructurations, liées aussi au fait que l’on entrait dans une nouvelle période de l’organisation de l’économie mondiale : avec moins de protection, moins de marchés réservés, pour les entreprises françaises par exemple, et la nécessité de se battre sur des marchés étrangers, de subir la concurrence d’autres pays sur ses propres marchés. Cela a obligé les entreprises qui voulaient rester suffisamment rentables à ajuster assez fortement leurs effectifs.

A la fin des années 80, on peut dire que cette raison de l’augmentation du chômage n’existait plus, c’est-à-dire que les entreprises françaises avaient retrouvé un niveau de rentabilité et de compétitivité qui était largement équivalent à ceux de leurs concurrents. Et pourtant le chômage a encore augmenté fortement entre 90 et 95. Mais ça, c’est principalement à cause de la politique économique qui a été menée à ce moment-là. On a eu une politique économique qui a été désastreuse, pour des raisons compliquées, mais la raison essentielle c’était la mise en place de la monnaie unique : l’idée qu’il fallait absolument réduire les déficits et les dépenses publiques de façon à satisfaire aux critères de convergence de Maastricht – pour arriver à rentrer, disons, dans le carcan imposé par les critères de Maastricht pour rentrer dans la monnaie unique. En plus il y a eu, au début des années 90, des problèmes importants sur la monnaie, des vagues de spéculations entre les monnaies européennes, contre le franc, contre la livre britannique. C’est-à-dire que les spéculateurs ont jugé que le franc était trop cher par rapport aux autres monnaies, notamment au mark allemand, et ont estimé qu’il fallait vendre du franc et acheter du mark parce que le franc allait forcément baisser. Et à ce moment-là, Bérégovoy, le ministre des Finances de l’époque, a décidé de défendre coûte que coûte le franc fort, de défendre la valeur du franc par rapport au mark. Ça a donné des politiques avec des taux d’intérêt extrêmement élevés, pour convaincre les spéculateurs que le franc allait rester une monnaie attractive. Donc la France a payé des taux d’intérêt très élevés sur des dépôts en franc et cela a achevé de ruiner la croissance. Dans la première moitié des années 90, on a eu une croissance extrêmement lente, et même négative – on a eu une récession très forte en 93. Et donc, c’est à cause de cette politique macroéconomique complètement restrictive et complètement suicidaire du point de vue du chômage…

Pascale Fourier : Mais elle a été dénoncée en son temps ?

Thomas Coutrot : Oui, bien sûr, il y a eu de fortes critiques contre cette politique. Elle a été très critiquée, pas par la majorité des économistes, malheureusement, mais par certains économistes. Je le répète, c’est une politique qui a été menée par Pierre Bérégovoy, ministre des Finances de gauche, et ensuite poursuivie par Balladur quand il est devenu Premier ministre.

Pascale Fourier : Mais peut-être que c’était une nécessité de défendre la monnaie, non ?

Thomas Coutrot : Certainement pas par cette méthode-là. Pourquoi le gouvernement de l’époque a choisi de défendre la valeur du franc par rapport au mark ? C’était pour affirmer politiquement le fait que la monnaie unique était quelque chose d’irréversible et que la valeur du franc par rapport au mark était quelque chose de gravé dans le marbre, qu’on ne pourrait plus jamais modifier. C’était donc une décision politique extrêmement forte mais extrêmement rigide. Par exemple, l’Espagne ou l’Italie ont dévalué leurs monnaies – c’est à ce moment-là -, ce qui leur a évité une augmentation importante du chômage ; et pourtant, aujourd’hui, elles sont dans la monnaie unique. Simplement, Mitterrand et Bérégovoy ont jugé que la France ne pouvait pas se permettre de dévaluer sa monnaie pour des questions, sans doute, d’honneur national, à mon avis mal placé.

On estime que rien que cette décision de ne pas dévaluer le franc en 92 a coûté 500 000 emplois à l’économie française, sans compter ensuite les politiques de taux d’intérêt élevés et les politiques de restriction budgétaire à cause des critères de Maastricht. On peut dire que, pour l’essentiel, l’augmentation du chômage au début des années 90 est due à ces choix de politique économique. Moi, j’appelle ça des erreurs, mais ce n’était pas des erreurs, en fait, c’était des choix. Les gens qui ont pris ces décisions savaient le coût que ça allait avoir sur la croissance et donc sur le chômage, mais ils avaient choisi politiquement d’affirmer la valeur du franc fort comme un objectif plus important que la lutte contre le chômage.

Rappel : Vous pouvez imprimer ce texte. Quel que soit l’usage que vous en ferez, il vous est demandé de citer votre source : Emission Des Sous…et des Hommes du 29 Janvier 2002 sur AligreFM. Merci d’avance.

Faut-il faire baisser les impôts ?

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Des sous et des hommes – Une émission proposée et présentée par Pascale Fourier sur ALIGRE FM 93.1 en région parisienne

dimanche 16 novembre 2003
par Pascale Fourier

EMISSION DU 20 NOVEMBRE 2001

Michel Prat est chercheur à l’université Paris I Sorbonne, Paris XI et professeur de finance publique.

Pascale Fourier : C’est étonnant : qu’ils soient de droite ou de gauche, tout le monde veut baisser les impôts ! Certes, c’est une question qu’il faut prendre en compte en regardant également son intérêt personnel. Mais n’est-elle pas lié à l’intérêt de l’ensemble de la société ? Est-ce si bon que cela de baisser les impôts ?

Michel Prat : Il est vrai que c’est un sujet d’actualité. Mais avant de parler de baisse, il faut peut-être rappeler ce qu’est l’impôt. La définition est d’ailleurs assez simple. C’est un prélèvement pécuniaire obligatoire qui est effectué à titre définitif sans contre-partie immédiate. C’est donc un prélèvement qui est fait à chaque citoyen et dont on ne peut pas indiquer personnellement ce que l’on doit en faire. La contre-partie, à plus long terme, se retrouvera par contre à travers les charges publiques et l’intérêt général.

Pascale Fourier : Lorsque l’on parle de baisse d’impôts, s’agit-il des impôts sur le revenu, d’impôts sur les sociétés ?

Michel Prat : Parlons du budget de l’état, en donnant quelques chiffres. Il représente environ 1700 milliards. L’impôt sur le revenu rapporte 350 à 400 milliards, celui sur les sociétés environ 200 milliards. Il reste ensuite bien d’autres types d’impôts, comme les taxes parafiscales ou la TVA par exemple, qui prélève sur la consommation 19.6% supplémentaire au commerçant, que celui-ci reverse ensuite à l’état.

Pascale Fourier : Mais à quoi vont bien pouvoir servir tous ces milliards ?

Michel Prat : On peut rappeler une date importante à ce sujet : 1789. C’est la première fois que l’on confie la tâche de décider comment subvenir aux besoins collectifs du pays à un parlement, c’est-à-dire aux élus du peuple. Ce sont donc les citoyens, à travers leurs représentants, qui vont décider d’abord de l’utilité des impôts, puis de leurs fonctions.

Pascale Fourier : Avant cela, il n’existait que la cassette du roi ?

Michel Prat : Effectivement, le roi s’adressait alors à ses représentants fermiers ou aux seigneurs, il leur indiquait les sommes à prélever en fonction de ses besoins et l’argent était collecté. Mais il y avait quand même beaucoup de problèmes financiers, notamment pour les armées. Alors, n’arrivant pas à rassembler suffisamment d’argent, des assemblées de ceux qui devaient contribuer ont été constituées. C’est ainsi que le parlementarisme est né en Grande Bretagne, en France, où ces rassemblements ont montré une plus grande efficacité à collecter. Le Parlement s’est alors posé des questions sur le but des impôts et les quantités à prélever.

Pascale Fourier : Qu’a-t-il été décidé alors ?

Michel Prat : Actuellement, les impôts couvrent les charges publiques générales. C’est-à-dire l’éducation, la justice, la police, les infirmières également, dont on a parlé ces derniers temps parce qu’il en manquait. Voilà beaucoup de tâches générales qui sont payées par l’impôt, auquel chacun contribue. Et cela nous amène inévitablement à se pencher sur la question de la justice fiscale à laquelle les impôts répondent. Cette question avait déjà été évoquée un peu avant la Révolution, au siècle des Lumières. Les inégalités étaient alors très importantes. La mise en place d’une contribution de chacun en fonction de ses revenus permit alors d’assurer un minimum de services à l’ensemble de la population de façon égale pour tous.

Pascale Fourier : Les routes, l’école, l’hôpital pour tous. C’est donc cela qu’il y a derrière les impôts ?

Michel Prat : L’accès aux écoles maternelles, primaires ou autres sont normalement gratuites. Cela constitue l’une des valeurs fondamentales de notre société qui est le principe d’égalité. On comprend mieux dés lors sur quelle base se justifie l’aspect obligatoire du prélèvement des impôts. Tout le monde voit ainsi ses besoins satisfait, en particulier ceux qui ont très peu de revenus.

Pascale Fourier : Les impôts servent à des aspects essentiels de notre société comme l’école, les hôpitaux, la justice. Tout cela est extrêmement important et malgré cela, il y a de nombreux problèmes de fonctionnement dus au manque de moyens, entraînant souvent des mouvements de protestation dans ces domaines. Plus grave encore, les partis politiques, et notamment de gauche, annoncent qu’il faut baisser les impôts. Pourquoi une telle contradiction ?

Michel Prat : Il est effectivement tentant individuellement et à priori de vouloir une baisse d’impôts. Mais d’autres peuvent également faire le souhait d’en payer plus car cela serait synonyme de revenus plus importants. On remarque que ce sont surtout les hauts revenus qui demande cette baisse et c’est cela qui a été réalisé par les différents partis politiques qui se sont succédés au pouvoir. Il faut expliquer également que l’impôt sur le revenu est progressif. En effet, les tranches basses de l’impôt, c’est-à-dire les revenus de nécessités courantes, payent des taux faibles, de l’ordre de 10 à 20%, alors que seule la part la plus élevée des revenus peut être taxée jusqu’à 50%. C’est une idée qui date de l’époque des Lumières et de Rousseau. L’impôt devait être faible sur les revenus servant à satisfaire nos besoins immédiats comme se vêtir, se loger, se nourrir. Les revenus moins directement nécessaires pouvaient alors être taxés de façon plus importante.

Pascale Fourier : Cela veut dire que même les personnes riches payent un taux d’imposition aussi faible que les autres sur la première partie de leurs revenus ?

Michel Prat : Oui. Il y a donc une certaine égalité. D’ailleurs, une étude récente faisait le bilan d’un siècle ou deux de paiement d’impôts sur le revenu et donnait des chiffres ou les prélèvements étaient bien plus importants qu’aujourd’hui, notamment au début du siècle. Qui se souvient de la fiscalité des années 80, où la part supérieure était taxée à plus de 60 % et même plus de 70 % quelques temps auparavant. Il n’y a pas eu de drame pour autant de la part des personnes qui gagnent énormément.

Pascale Fourier : Des arguments récurrents sont avancés contre la hausse des impôts, assurant que cela les découragerait de travailler, que les hauts revenus partiraient vers l’étranger.

Michel Prat : C’est vrai que certains tentent de partir vers l’étranger. Mais on s’est rendu compte qu’ils étaient peu nombreux et que c’était surtout ceux qui avaient oublié de payer leurs impôts. Mais ils ne sont que quelques dizaines ou centaines de personnes sur plusieurs millions d’habitants. De plus, la France a quand même une politique de l’impôt plutôt intelligente qu’il faut préserver. Car, à force de baisser les impôts, il y aura moins de rentrées dans les caisses de l’état. Cela réduira alors les services proposés. C’est le cas des Etats-Unis qui, dans les années 60 et 70, affirmaient que les impôts étaient du vol. Il y a eu alors un fort mouvement de baisse des impôts. Le résultat de cette politique a été une baisse des services publics. Et, après quelques années de négligence sur l’entretien du réseau électrique en Californie, il y a eu des coupures électriques comme dans les pays en voix de développement quand il y a de graves difficultés. On s’aperçoit que cela n’est pas si simple et que la réflexion sur l’impôt demande un débat. On doit se demander de combien les baisser, comment les répartir et surtout comment les utiliser. Car souvent, ceux qui demandent des baisses trouvent qu’ils en payent trop mais ont-ils bien compris ce qu’ils reçoivent en échange ?

Pascale Fourier : Peut-être pensent-ils pouvoir se payer eux-mêmes des services qu’ils trouveraient à l’extérieur ?

Michel Prat : Seules les 5 à 10 % les plus riches peuvent sûrement se passer de sécurité sociale, de tarifs attractifs pour les transports en commun ou de l’école gratuite. Mais si l’on se souvient des principes de base de notre société  » Liberté, Egalité, Fraternité « , l’idée était alors d’augmenter le niveau de vie général de l’ensemble de la population. De plus, la nouvelle économie pouvant permettre aujourd’hui un enrichissement très rapide, les écarts se creusent entre les différences de revenus. Ce sont alors les couches salariales les plus basses qui en pâtissent les premiers. Si les problèmes économiques touchent d’abord les ménages les plus pauvres, il est nécessaire de continuer l’éducation gratuite des enfants, des aides pour les soins médicaux. Il faut qu’il y ait une répartition des richesses pour compenser les inégalités toujours croissantes de ces dernières années.

Pascale Fourier : L’un des arguments des libéraux affirme que les personnes fortement taxées sont, à cause des impôts, découragés de travailler. Qu’en pensez-vous ?

Michel Prat : Il faut d’abord indiquer que le taux le plus élevé de l’impôt sur le revenu, actuellement de 50%, a déjà été diminué. Puis il est nécessaire de savoir si l’on travaille uniquement pour la rentabilité économique et financière. Il n’y aurait alors plus beaucoup d’activités dans le pays. Si l’on pense aux enseignants ou aux personnels hospitaliers, ils sont dévoués à leur métier malgré un salaire plutôt bas. Il n’y a pas que le gain financier qui est attractif. Que serait la société si ce n’était que cela ! On vit pour un certain nombre de valeurs autres que la valeur financière. Surtout lorsque les dépenses de premières nécessités et bien au-delà sont satisfaites. Quand on parle de taux de 50%, cela touche des revenus de 600 mille à 1 million de francs et plus. Il leur reste encore de quoi faire face.

Pascale Fourier : Un autre argument libéral dénonce les impôts trop élevés sur les sociétés, le risque étant de brider la compétitivité française. Quelles propositions alternatives répondent à cette idée souvent répandue ?

Michel Prat : Le premier point est de comparer ce taux d’imposition sur les entreprises. Nous serons bientôt à un niveau proche des 30%, ce qui nous rapprochera beaucoup des autres pays. Il n’y a donc pas de difficultés majeures en terme de compétitivité. L’autre aspect concerne les services communs dont bénéficient les entreprises qui s’implantent dans une zone industrielle. Elles trouvent à leur porte le téléphone, l’eau, l’électricité. Ce sont bien nos impôts qui ont permis cela. D’ailleurs, les entreprises ne viennent que lorsque l’ensemble de ces services est implanté. En allant encore un peu plus loin dans le raisonnement, on peut remarquer que les personnes allant travailler dans ces entreprises ont été formées, elles ont fait des études et ce ne sont pas les entreprises qui les ont formées. Qui plus est, il est reconnu que la France assure un bon niveau de formation, dont la compétitivité des entreprises a besoin. Et cela est dû, bien sûr, à l’ensemble des impôts versé par les individus et par les entreprises. Quelle serait alors la situation financière des entreprises si elles devaient subvenir elles-mêmes au besoin de formations comme auparavant ? Le problème n’est pas si simple.

Pascale Fourier : Je ne comprends toujours pas pourquoi des hommes politiques et notamment de gauche demandent sans arrêt de faire baisser les impôts ? C’est éloquent lorsque l’on entend Fabius.

Michel Prat : C’est sans doute qu’il parait plus simple, pour recueillir l’assentiment du plus grand nombre, de proposer des baisses d’impôts. Mais n’oublions pas toutes les activités d’intérêt général qu’il nous faut fournir. Les responsables politiques, en particulier de gauche, disent par ailleurs qu’il ne faut pas baisser les impôts pour tout le monde, que la répartition va (doit ?) se faire différemment. Le discours est quand même souvent compliqué dans ce domaine. C’est pour cela qu’on peut avoir du mal à s’y retrouver. Pour preuve, une réforme sur la fiscalité était prévue dans les années 70, elle a finalement été reportée aux années 90. Mais elle n’a toujours pas eût lieu. Il y a eu des baisses d’impôts, mais il y a eu des augmentations également. C’est paradoxal car cela s’est passé sous des gouvernements différents. Ils ont à tour de rôle augmenté puis baissé les impôts. On voit bien que la base de leurs discours et de leurs références ne sont pas toujours aussi solides que cela en à l’air. Il y a eu également des demandes très fortes de baisses d’impôts de la part des petits artisans et des petits commerçants, régulièrement reprises. Mais ils ont souvent oublié les mesures de facilités fiscales . Et puis, la compréhension de la répartition des impôts n’est pas facilitée par la multitude d’impôts. Ils sont nombreux et ne sont souvent appliqués qu’au bout de deux ou trois ans d’activités. Mais on rentre là dans la technique même, alors que sur le principe, il faut bien une contribution de tout un chacun. Au final, on peut se dire que si l’on paye beaucoup d’impôts, c’est que l’on a beaucoup de revenus. Il n’existe pas encore à ma connaissance d’impôt qui soit collecté sur un revenu qui n’a pas été gagné.

Pascale Fourier : Il faut alors souhaiter payer beaucoup d’impôts ?

Michel Prat : Oui. Cela sera toujours synonyme de hauts revenus. On peut à nouveau se poser la question de la justice fiscale. Le citoyen a en effet envie qu’on lui rende compte de la nécessité de payer des impôts. C’est là quelque chose de fondamental. Que l’on parle d’impôt sur le plan économique ou même sur le plan technique ou juridique, on oublie que l’impôt est un acte politique. C’est la vie de la société. Il faut donc forcément se reposer la question des grands choix du Parlement. Le citoyen aimerait être sollicité plus souvent au niveau des dépenses parce que l’on peut effectivement considérer qu’il y a des dépenses importantes et d’autres non. On disait bien, au début, dans la définition de l’impôt, qu’il était obligatoire mais que l’on ne décidait pas de son affectation. Ce sont les élus, représentants des citoyens, qui décident là où l’effort doit être porté. Dans ce cas là, la motivation pour payer les impôts serait plus grande, y compris chez ceux qui demandent de les baisser.

Pascale Fourier : Est-ce l’orientation qui est prise avec les discussions actuelles sur le budget de l’état ?

Michel Prat : Le souhait récent du ministère de l’intérieur est d’augmenter les moyens de l’état afin d’assurer la sécurité dans les quartiers et autres. C’est vrai que c’est au niveau du budget de l’état que la répartition des impôts se décide. Mais ces choix ont tendance à être noyés dans des choix difficiles. Lorsque l’on regarde le vote du parlement, on voit que 96% des choix sont identique à l’année précédente, satisfaisant ainsi les mêmes besoins. On s’aperçoit que la marge de manœuvre est faible. C’est peut être dans cette direction qu’il faudrait retravailler, se reposer un certain nombre de questions. Mais cela demande une intervention des citoyens dans la vie publique. On a pu voir, sur le plan local, des listes allant en ce sens aux dernières élections municipales.

Pascale Fourier : Existe-t-il des moyens pour les citoyens de mettre le nez dans le budget de l’état ?

Michel Prat : L’Etat parait effectivement loin. Cela est d’abord possible par le vote de nos représentants, mais également en s’y intéressant, en s’informant ou même lorsque nous sommes sollicités dans notre vie quotidienne. Ne faudrait-il pas, par exemple, mettre un peu plus d’argent au niveau des transports en commun dans les grandes agglomérations ? Et la fiscalité concernant l’environnement ? On s’aperçoit bien qu’il est très difficile de prendre des décisions. On a tendance à vivre sur ce qui existait auparavant et c’est peut être là où les citoyens doivent intervenir dans leurs collectivités et auprès de leurs représentants, en exigeant des comptes rendus. C’est intéressant de savoir les raisons qui ont poussé un député à voter un budget qui peut s’orienter vers la défense nationale, l’éducation ou l’environnement. On peut se demander, par exemple, pourquoi ils ont abandonné la taxe sur les produits polluants. On peut agir ainsi directement sur les choix politiques effectués.

Rappel : Vous pouvez imprimer ce texte. Quel que soit l’usage que vous en ferez, il vous est demandé de citer votre source : Emission Des Sous…et des Hommes du 20 Novembre 2001 sur AligreFM. Merci d’avance.

¤ « Empty, hollow, thud » : l’expérience de Rosenhan

Classé dans : Outils/Bon à savoir,Politique/Societe — uriniglirimirnaglu @ 12 : 05

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Expérience de Rosenthal.

En psychologie, l’expérience de Rosenhan est une expérience renommée sur la validité du diagnostic psychiatrique, menée par le psychologue David Rosenhan en 1973[1]. Son étude a été publiée dans le Science magazine sous le titre « On Being Sane in Insane Places » (« Un individu sain dans des lieux qui ne le sont pas »)[2]. Elle est considérée comme une critique importante et influente des diagnostics psychiatriques.

L’étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première partie implique la participation d’associés en bonne santé mentale, les « pseudo patients », qui ont simulé des hallucinations auditives brèves dans le but d’être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrants de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils ont agi normalement, et déclaré au personnel soignant qu’ils se sentaient bien, et n’avaient plus d’hallucination du tout. Le personnel de l’hôpital a échoué dans chaque cas à détecter la supercherie, et est au contraire resté persuadé que tous les pseudo patients montraient les symptômes d’une maladie mentale. Plusieurs sont restés internés des mois. Ils ont tous été obligés d’admettre avoir une maladie mentale et accepter de prendre des antipsychotiques pour être libérés.

La seconde partie consistait à demander au personnel d’un hôpital psychiatrique d’identifier de faux patients dans un groupe qui n’en comportait pas. Le personnel soignant a faussement détecté comme imposteurs un grand nombre de vrais malades.

La conclusion de l’étude est que les humains ne peuvent pas distinguer les personnes saines des personnes atteintes d’aliénation mentale dans les hôpitaux psychiatriques. Elle a également illustré les dangers de la dépersonnalisation et de l’étiquetage dans les établissements psychiatriques. (more…)

¤ Locus de contrôle

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 11 : 59

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

¤ Locus de contrôle dans Outils/Bon à savoir julian_rotter Le locus de contrôle (ou « lieu de contrôle ») est un concept de psychologie proposé par Julian Rotter en 1954[1] qui décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. Les personnes croyant que leur performance ou leur sort dépendent surtout d’eux-mêmes ont un locus de contrôle dit « interne » ; celles persuadées du contraire (c’est-à-dire que l’issue est avant tout déterminée par des facteurs extérieurs, hors de leur influence) ont un locus de contrôle dit « externe ». Par exemple, un candidat échouant à un examen (comme le permis de conduire) attribuera son échec à une cause externe (examen difficile, manque de chance ou examinateur sévère) s’il a un locus contrôle plutôt externe, mais à ses propres erreurs, son manque de travail, de concentration, etc. s’il a un locus de contrôle plutôt interne.

Il est aujourd’hui admis que le locus de contrôle est une dimension importante de la personnalité, relativement stable dans le temps[2]. Cela en fait un élément important dans la psychologie de la santé et du soin auprès des malades ou dans la psychologie de l’éducation. Néanmoins, le locus de contrôle peut être affecté par différents facteurs dont la valence affective de la situation : d’une manière générale, les échecs personnels sont perçus comme davantage dus aux circonstances extérieures tandis qu’on a tendance à adopter un locus de contrôle plus interne vis-à-vis de ses propres succès.

Sommaire

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Locus externe[modifier]

Un individu « externe » aura tendance à attribuer une causalité externe aux événements qu’il subira. Par exemple, un sujet externe ayant eu une mauvaise note à un examen attribuera très facilement une cause externe à son échec; ce sera par exemple « la malchance ». Nous parlerons alors d’un sujet ayant un « locus de contrôle externe ».

On distingue divers types de locus de contrôle externe selon que le contrôle des événements est attribué :

  1. au hasard
  2. à la chance
  3. à la fatalité
  4. à un autre tout-puissant

Les individus externes sont plus confiants lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes graves comme la maladie. En effet, ceux-ci peuvent y attribuer une raison (externe) et accepter l’événement qu’ils subissent. Un individu interne cherchera probablement une cause (interne) qui sera inexistante, ce qui pourrait entraîner un état de stress et d’anxiété.

Locus interne[modifier]

Un individu interne aura tendance à attribuer une causalité interne aux événements qu’il subira. Dans ce cas de figure-là, le sujet croit qu’il existe un lien de causalité entre son activité et sa performance. Par exemple, un sujet interne ayant eu une bonne note à un examen attribuera très facilement une cause interne à sa réussite. Ainsi, il justifiera sa réussite par ses multiples efforts. Nous parlerons alors d’un sujet ayant un « locus de contrôle interne ». Le sujet croit alors simplement à l’existence d’un lien entre son activité et sa performance.

Les sujets internes sont plus enclins à se remettre en cause en cas de crise interpersonnelle (ou organisationnelle). De plus, ils éprouvent plus de satisfaction personnelle que les individus externes. En effet, les sujets internes ont une image d’eux-mêmes plus positive.

Toutefois, Averill a montré en 1973 qu’un fort contrôle de la situation peut être néfaste pour le sujet ; par exemple dans le cas de la maladie (voir locus externe).

Facteurs influençant le locus de contrôle[modifier]

Les études de psychologie différentielle montrent que le locus de contrôle varie fortement d’un sujet à l’autre, mais est relativement stable chez une même personne au cours du temps. Toutefois, il existe différents facteurs qui peuvent modifier plus ou moins durablement le score d’internalité (ou d’externalité) d’un individu.

Norme d’internalité[modifier]

Beauvois (1984) fait remarquer qu’il existerait une « norme d’internalité » qui consisterait à mettre en avant des explications internes au détriment des explications externes lors d’explications causales (renforcements et comportements). En effet, de manière générale, la culture occidentale a tendance à valoriser les individus internes, plutôt que les individus externes. C’est pourquoi, les individus voulant se montrer sous un angle favorable à autrui auront plutôt tendance à mettre en avant des explications internes (qu’il s’agisse de comportements ou renforcements, négatifs comme positifs).

Cette norme est transmise par les institutions socio-culturelles (écoles, formations professionnelles etc.).

Biais de la Catégorie socio-professionnelle (CSP)[modifier]

Beauvois et Le Poultier (1986) précisent que les membres des groupes sociaux favorisés sont plus internes que les membres de groupes sociaux défavorisés. Ainsi, la catégorie socio-professionnelle influence fortement les résultats des sujets.

Pansu (1994) a analysé le score moyen d’internalité des cadres hiérarchiques et des exécutants lors de scénarios pré-construits décrivant le comportement d’un individu. Les résultats ont montré que les cadres hiérarchiques avaient un score moyen d’internalité supérieur à celui des exécutants.

Gangloff (1998) a comparé le score moyen d’internalité des cadres et des ouvriers du secteur public et du secteur privé. Il a alors remarqué que la différence du score moyen d’internalité entre les cadres et les ouvriers était bien moins significative dans le secteur public que dans le secteur privé.

Biais de la représentation[modifier]

Bien que la norme d’internalité soit assez stable dans le temps, il ne faut pas oublier qu’elle reste toutefois subjective. En effet, certaines prises de positions pourront nous paraitre externes/internes alors qu’elles seront bien différentes.

La « chance » reste une donnée très relative. En effet, un sujet peut avoir de la chance de manière exceptionnelle sans être externe. Ainsi, si un sujet achète les deux dernières places de son concert préféré, il a eu de la chance (attribution externe) sans être pour autant un sujet externe.

Matériel[modifier]

Il existe très peu d’instruments valides de mesure du Loc. Toutefois, le locus de contrôle est souvent défini à l’aide de questionnaires ou de tests psychologiques.

L’échelle établie par Rotter sur la base d’un questionnaire à choix forcé de trente items reste la plus largement utilisée[2].

L’IPC de Levenson, qui mesure en plus de l’internalité l’influence d’un autrui tout-puissance et le facteur chance (hasard), a des qualités psychométriques satisfaisantes dans sa version française.[3]

L’échelle de Lumpkins, qui se compose d’une dizaine d’items, n’est pas validée en langue française.

Notes et références[modifier]

  1. Certains auteurs ont évoqué l’influence de concepts comme celui d’attribution causale (développé par Fritz Heider) sur la conceptualisation du locus de contrôle mais Rotter reste considéré comme l’inventeur du concept dans le cadre de sa théorie de l’apprentissage social, voir (en) Uichol Kim, Guoshu Yang, Kwang-kuo Hwang, Indigenous and Cultural Psychology: Understanding People in Context, Springer, 2006, p. 43.
  2. a et b (en) John Maltby, Liz Day, Ann Macaskill, Personality, Individual Differences and Intelligence, Pearson Education, 2007, p. 91-92.
  3. Rossier, J., Rigozzi, C. & Berthoud, S. (2002). Validation de la version française de l’échelle de contrôle de Levenson (IPC), influence de variables démographiques et de la personnalitéValidation of the French translation of the Levenson’s locus of control scale (IPC). Annales Médico-psychologiques, 160 (2), 138-148.

Articles connexes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Cerclé, A., Somat, A., Psychologie Sociale, Paris, Dunod, 2005. (ISBN 2-10049-027-3)
  • Lieury, A., Psychologie Cognitive, Paris, Dunod, 1990. (ISBN 2-10048-374-9)
  • Louche, C., Psychologie sociale des organisations, Paris, Armand Colin, 2005. (ISBN 2-20034-561-5)
  • Paquet, Y., Relation entre locus de contrôle, désir de contrôle et anxiété, Paris, Masson, 2006.
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