26 mars 2011

¤ Sociocratie

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Types de gouvernements

La sociocratie fait référence à un mode de prise de décision et de gouvernance qui permet à une organisation quelle que soit sa taille — d’une famille à un pays — de se comporter comme un organisme vivant, de s’auto-organiser. Son fondement moderne est issu des théories systémiques. L’objectif premier est de développer la co-responsabilisation des acteurs et de mettre le pouvoir de l’intelligence collective au service du succès de l’organisation.

Sommaire

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Histoire[modifier]

Gerard Endenburg[modifier]

Gerard Endenburg (1933-) est un ingénieur hollandais en électrotechnique. En 1968, il prend la direction de l’entreprise familiale Endenburg Elektrotechniek en remplacement de son père. En 1970, atterré par les conflits permanents au sein du comité d’entreprise, il décide de stopper le développement économique de l’entreprise pour se consacrer à améliorer son organisation. Il invente alors la méthode sociocratique fondée sur le concept plus aucune objection argumentée d’aucune personne.

Sources[modifier]

La création de la sociocratie par Gerard Endenburg est la confluence de quatre éléments :

  1. Ses propres connaissances en cybernétique (théories des systèmes de contrôle/commande) ;
  2. Sa méthode de travail par analogie consistant à trouver la solution d’un problème dans un domaine en transposant celle trouvée à un problème équivalent dans à un autre domaine — ici de la cybernétique à la société ;
  3. Les travaux de Kees Boeke (1884-1966), un pacifiste et éducateur hollandais qui a créé en 1940 une école où aucune action ne pouvait être entreprise s’il n’y avait pas des solutions acceptables par tous aux problèmes existants : Gerard Endenburg a été élève de Kees Boeke de 1943 à 1948 ;
  4. Le fonctionnement de la Société religieuse des Amis, plus connue sous le nom de quakers, et dont Kees Boeke et les parents d’Endenburg étaient membres : les quakers défendent le droit à la spiritualité individuelle, décident par consensus, sont non-violents, etc.

Origine du mot[modifier]

Le mot sociocratie a été inventé par Auguste Comte (1798-1857)[réf. nécessaire]. Ses racines viennent du latin societas (société) et du grec krátos (autorité) : la gouvernance du socios, c’est-à-dire des personnes liées par des relations significatives, différent du dêmos (démocratie), masse d’individus ne partageant que quelques valeurs communes.

Le mot a été aussi employé par le sociologue américain Lester Frank Ward[réf. nécessaire] (1841-1913) qui l’a probablement repris d’Auguste Comte.

Aux États-Unis, le mot sociocratie évoque irrésistiblement aux Américains le mot socialisme avec toutes les connotations négatives que ce terme a pour beaucoup d’entre eux. Aussi, la sociocratie y est parfois appelée gouvernance dynamique (Dynamic Governance).

Diffusion[modifier]

Du fait de son origine, la sociocratie s’est particulièrement développée en Hollande aussi bien dans les milieux économiques traditionnels que dans les milieux éducatifs. La sociocratie y est d’ailleurs une forme de structure légale pour les entreprises.

De nombreuses organisations utilisent la sociocratie en France et dans le reste de l’Europe, en Amérique latine, en Inde, aux États-Unis et au Canada.

Gerard Endenburg a créé en Hollande un centre de diffusion de la sociocratie[1]. D’autres tentatives de regroupement des praticiens de la sociocratie sont en cours, notamment aux États-Unis[2].

Les quatre règles de fonctionnement[modifier]

La méthode d’organisation sociocratique repose sur quatre règles simples.

La prise de décision par consentement[modifier]

La sociocratie distingue les décisions politiques (qui affectent le fonctionnement de l’unité ou l’organisation du travail) et les décisions opérationnelles (le travail au quotidien). Pour des raisons d’efficacité, seules les premières sont prises par consentement. Il y a consentement quand personne n’a d’objection importante et raisonnable. Quand une objection est émise dans un groupe sociocratique, la personne qui a émis l’objection et les autres membres du groupe travaillent ensemble à la lever. S’ils y arrivent la décision est prise ; sinon un processus d’escalade dans la structure de l’organisation évite le blocage.

Le consentement est la composante cardinale de la sociocratie. Il peut être fait à peu près n’importe quoi du moment qu’il y a consentement. Notamment une organisation sociocratique peut choisir pour une durée limitée un autre type de gouvernance, s’il y a consentement à ce propos, par exemple en cas de crise grave.

Le cercle[modifier]

La sociocratie maintient la structure opérationnelle existante d’une organisation. À chaque élément de cette structure, elle rajoute en parallèle un cercle chargé de la prise des décisions politiques. Toute personne appartenant à la structure opérationnelle est membre de droit du cercle correspondant. Des cercles ad hoc peuvent être créés pour résoudre des problèmes spécifiques.

Chaque cercle établit ses propres règles de fonctionnement sur le principe du consentement de ses membres. Un cercle a pour mandat de réaliser la mission de l’unité de travail, d’améliorer constamment la qualité de sa production et d’assurer sa pérennité par l’éducation permanente de ses membres.

Un cercle est maître du pilotage, de l’exécution et de la mesure de ses processus au sens de la norme ISO 9001. L’exécution de ses trois fonctions par le cercle est une des conditions majeures du succès de la sociocratie dans une organisation.

Chaque cercle choisit un facilitateur qui anime les réunions selon les méthodes sociocratiques, et un secrétaire qui rédige les comptes rendus et maintient l’historique du cercle.

Un cercle est une organisation semi-autonome car il est inscrit dans une hiérarchie : chacun doit tenir compte des besoins des cercles supérieurs et des cercles inférieurs. Le cercle de plus haut niveau, correspond au conseil d’administration ; il doit représenter l’environnement économique, social et culturel de l’organisation.

Le double lien[modifier]

Dans une organisation gérée de manière traditionnelle, le responsable d’une unité assure à la fois la communication descendante (les directives venant des niveaux supérieurs de l’organisation) et la communication ascendante (le retour des informations de la base vers les niveaux supérieurs). Assurer simultanément ces deux rôles est difficile et source de confusion.

La sociocratie établit un double lien entre chaque cercle et son cercle de niveau supérieur. Le responsable de l’unité opérationnelle est choisi par le cercle de niveau supérieur. Une deuxième personne, obligatoirement distincte de la précédente, est choisie par le cercle pour participer au cercle de niveau supérieur et donner ou non son consentement aux décisions qui y sont prises. Ces deux personnes sont membres à part entière des deux cercles.

L’élection sans candidat[modifier]

Le choix et l’affectation des personnes dans une fonction ou la délégation d’une tâche à un membre du cercle s’effectue par un processus de vote sans candidat déclaré. Chaque membre du cercle propose la personne qu’il estime la plus adaptée à la fonction, puis justifie son choix. Le facilitateur du cercle propose alors un candidat qui est accepté ou non par consentement.

Socios versus dêmos[modifier]

Pour que la sociocratie fonctionne, il faut que les membres de l’organisation soient unis par un lien fort qui donne cohérence et direction. Pour cela, non seulement l’organisation dans son ensemble, mais chaque cercle définit :

  • Sa vision : l’impact positif qu’il veut avoir sur le monde extérieur à l’organisation ;
  • Sa mission : ce qu’il fait globalement pour contribuer à la concrétisation de sa vision ;
  • Ses objectifs : les mesures concrètes qu’il prend pour mettre en œuvre sa mission.

Rémunération du capital et du travail[modifier]

Partant de l’idée qu’une organisation a besoin pour exister à la fois de capital et de travail, Gerard Endenburg a aussi proposé un mode de rémunération équitable de l’un et de l’autre.

Dans une organisation traditionnelle, les apporteurs de travail ont une rémunération fixe (le salaire) et les apporteurs de capital une rémunération variable (les dividendes). Cela veut dire que les apporteurs de travail ne bénéficient pas de l’efficacité éventuelle de l’organisation et que les apporteurs de capital n’ont pas la garantie de revenu que leur apporteraient d’autres placements de leur argent.

Gerard Endenburg a donc proposé un système permettant de donner à chacun une rémunération fixe garantie et une rémunération variable proportionnelle aux résultats de l’organisation.

Ce système de rémunération ne fait pas partie des règles de base de la sociocratie et n’est donc pas appliqué par de nombreuses organisations sociocratiques. Quand il est appliqué, ses modalités sont bien évidemment définies par consentement au sein de l’organisation.

Mise en œuvre de la sociocratie[modifier]

Même si elle est élaborée en tenant compte de concepts complexes issus de la cybernétique et des théories de la communication, la sociocratie est extrêmement simple : elle a pu être utilisée par des enfants dans des écoles ou par des parlements de village en Inde. Cette simplicité permet de l’installer dans une organisation avec un minimum de formation.

Toutefois, une planification rigoureuse et un suivi méticuleux du démarrage sont nécessaires pour assurer le respect de la méthode et donc sa viabilité. De plus certaines personnes peuvent être déstabilisées émotionnellement par ce changement de structure et avoir besoin d’un accompagnement.

Globalement et sans qu’il y ait de mesure objective et quantifiée de ces phénomènes, les organisations ayant démarré la sociocratie constatent un réel gain d’efficacité notamment parce que la règle du consentement assure qu’une décision prise est mise en œuvre sans délai et sans résistance. Elles font aussi état d’une meilleure flexibilité, d’une amélioration de la créativité et d’une baisse de l’absentéisme. Les membres de l’organisation déclarent un plus grand sentiment d’appartenance, une meilleure image de soi et une amélioration des relations.

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Gerard Endenburg, Sociocracy as social design, Eburon, 1988 (ISBN 978-9051666045)
  • Gerard Endenburg, Sociocracy : The Organization of Decision Making, Eburon, 1998 (ISBN 978-9051666052)
  • John Buck and Sharon Villines, We the people, Consenting to a Deeper Democracy, Sociocracy.info (ISBN 978-0-9792827-0-6)
  • Gilles Charest, La Démocratie se meurt, vive la sociocratie, Centro Esserci, 2007 (ISBN 978-88-87178-72-2)

Références[modifier]

  1. Global Sociocratic Centers Website [archive]
  2. Socionet [archive]

Liens externes[modifier]

25 mars 2011

¤ Circuit du crime organisé / La délinquance en col blanc coûte plus cher que celle à capuche (casquette)

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Posté par Edouard le 05.05.10 à 13:41 | tags : revue de presse, economie | 2

Selon l’économiste Jacques Bichot, le coût de la fraude fiscale s’élèverait à 27 milliards d’euros, contre 5,6 au vandalisme et 14 aux violences aux personnes. Une étude qui remet en perspective l’importance de la « petite » délinquance ».

Opposez la délinquance en col blanc à celle commise par les « racailles » chères à Nicolas Sarkozy vaut généralement d’être accusé d’angélisme de gauche par les obsédés du sécuritaire. Ces infractions qui font la Une des journaux ne sont pourtant pas celles qui coûtent le plus cher à l’Etat, si l’on en croit le chiffrage effectué par Jacques Bichot, économiste et professeur à Lyon 3.

D’après Bichot, l’ensemble des types de délinquance représente un montant de 115 milliards d’euros, soit 5,6% du PIB, répartis comme suit : 14 milliards d’euros pour la gendarmerie et la justice, 27 milliards d’euros pour les fraudes fiscales, 5,6 milliards d’euros pour le vandalisme et 14 milliards d’euros pour les violences aux personnes.

Dans le détail, l’économiste nous apprend également que les fraudes aux aides sociales ne représentent « que » 800 millions d’euros sur les 27 milliards d’euros de fraude fiscale. Les patrons coûteraient donc plus cher à l’Etat que les musulmans supposés polygames. L’arnaque a la TVA s’élève ainsi à 5 milliards d’euros…

On attend maintenant de voir à la télé des reportages anxiogènes sur cette délinquance en col blanc qui met à mal le budget de la France…

12 janvier 2011

¤ L’anonymat sur Internet grâce à la technique du routage en oignon

Classé dans : Outils/Bon à savoir — uriniglirimirnaglu @ 9 : 29

source : http://technofil.over-blog.com/article-26654252.html 

Lundi 12 janvier 2009 1 12 /01 /2009 12:54  

¤ L’anonymat sur Internet grâce à la technique du routage en oignon dans Outils/Bon à savoir arton2466

Tor (The Onion Router), est un réseau décentralisé qui permet, grâce à une technique de routage en oignon, d’anonymiser les connexions sur le Net.

Divers usages à l’anonymat

Pour des raisons évidentes, des journalistes, des ONG, des blogueurs ou des groupes comme Rebellyon (au hasard, hein !) ont souvent besoin de communiquer de manière anonyme.

Dans le cadre de communications personnelles sensibles (services médicaux, sites d’aide aux victimes d’agressions), ou pour protéger leur liberté d’expression (pouvoir dénoncer les pratiques condamnables de son entreprise sans craindre pour son emploi), les particuliers peuvent aussi avoir besoin de confidentialité.

 

http://rebellyon.info/article2466.html

9 octobre 2010

¤ « Réformer », disent-ils…

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Une émission proposée et présentée par Pascale Fourier sur ALIGRE FM 93.1 en région parisienne

EMISSION DU 14 MAI 2004

« Réformer », disent-ils…. 1/2

Avec Serge Halimi, Journaliste au Monde Diplomatique, auteur de « Le grand bond en arrière », éditions Fayard.

 

Pascale Fourier : Ces derniers temps, quand j’écoute les informations, je suis vraiment rassurée, parce que Raffarin ne laisse vraiment pas pourrir la situation… Après la réforme de la retraite, il va réformer la Sécurité Sociale : je me sens entre de bonnes mains puisque ça veut dire nécessairement progrès et nouvelles perspectives… Donc on ne peut être que tous d’accord…

Serge Halimi : Bien sûr… On ne peut être que tous d’accord, surtout quand on a intérêt aux résultats escomptés de ces réformes, et ça, on sait à peu près depuis une vingtaine d’années qui y a plutôt intérêt…

Pascale Fourier : Oui, c’est-à-dire ? …Soyons naïfs jusqu’au bout : qui ?

Serge Halimi : C’est-à-dire ceux qui en général lancent les réformes, les présentent comme inévitables, et ceux qui en profitent, qui sont essentiellement les détenteurs d’actifs financiers, en quelque sorte le capital plutôt que le travail.

Pascale Fourier : Mais normalement le mot « réforme », avant, était plutôt porté par des partis de gauche, c’était quelque chose de positif. Et là, le petit peuple, dont je fais partie, a l’impression qu’on donne ce mot-là dans un sens qui n’est sans doute pas en notre faveur…

Serge Halimi : Vous avez raison. Avant, le grand débat qui partageait la gauche, pas seulement européenne, mais aussi dans les autres pays, était le débat entre réforme et révolution ; et la question qui se posait était de savoir si on devait transformer le système capitaliste de manière brutale, le casser, casser l’appareil d’Etat, ou essayer d’intégrer dans ce système capitaliste un certain nombre de transformations qui le rendraient de moins en moins performant et ouvrirait graduellement, en quelque sorte, la place à un autre système qui ne serait pas régi par les lois du marché. Et puis à partir des années – l’histoire remonte évidemment à plus loin – mais pour celle que j’évoque dans ce livre à partir de la fin de la seconde guerre mondiale, on a eu le sentiment que l’ordre établi, le conservatisme, c’était la politique keynésienne, une politique centriste, social-démocrate, qui s’est installée, qui a occupé le pouvoir, que pratiquaient des partis de droite en même temps que des partis de gauche. Et dans ce contexte-là, la perspective de transformation ou de réforme a été de plus en plus reprise à son compte par des intellectuels ultra-libéraux qui se sont présentés comme ceux qui luttaient contre l’ordre établi, contre la domination, contre l’establishment, pour transformer la société. Et leur désir de transformer la société allait évidemment de pair avec un retour à l’ordre libéral qui existait au XIXème siècle, avant que les mécanismes d’intervention keynésiens ne se mettent en place.¤

(more…)

7 octobre 2010

¤ Les dix stratégies de manipulation de masses

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Extrait du site : http://www.pressenza.com/npermalink/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses?ref=nf

Noam Chomsky

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

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Image by: thelast minute

PressenzaBoston, 9/21/10PRESSENZA Boston, 21/09/10

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. (more…)

1 janvier 1994

¤ NASA’S PROJECT BLUE BEAM – by : Serge Monast – 1994

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extrait de : http://forum.davidicke.com/showthread.php?t=29038

by: Serge Monast – 1994

This is the International Free Press in Canada (address given, no longer valid – International Free Press Network, P.O. Box 177, Magog, Quebec, Canada J1X3W8). The International Free Press Network is not a religious group, neither a political organization, but and independent worldwide investigation press agency, in the field of politics, economic, medical and military. 

We specialize ourselves in investigating and publishing special reports and audio tapes to expose the under world of the United Nations’ conspiracy to implement a New World Order. 

Our task is to make the people realize that the coming of the New World Order is not a dream, neither a paranoid thought. It is a real Satanic under going project.

For what? 

To abolish all Christian traditional religions in order to replace them by a one-world religion based on the ‘cult of man’. 

To abolish all national identity and national pride in order to establish a world identity and world pride.

To abolish the family as known today in order to replace it by individuals all working for the glory of one-world government

To destroy all individual artistic and scientific creating works to implement a world government’s one mind sight?? 

And that kind of declaration of war from the United Nations is for:

the implementation of a universal and obligatory membership to the United Nations, as transcending of the United Nations by multi-military and multi-police force;

a world wide Justice Department through the United Nations with an International Criminal Court;

a world wide new Trade Agreement for all nations;

the end of cold war — of local war like it is today, and the obligation for co-existence for « peace »;

and also, a New World Religion and a New World Culture for all men. 

If we really wish to understand the Blue Beam Project — NASA’s Blue Beam Project — where is that from?. . . we have to go back to the dawning of the Age of Aquarius. Remember that song? That song said:

When the moon is in the seventh house, and Jupiter aligns with mars, and peace will guide our planet, and love will steer the stars. 

This related with the year 1982, to be at that time the opening of the conspiracy for the Age of Aquarius. Just before the implementation of the New World Order, supposed to start at that time in 1983… and I have to say that the Blue Beam Project was set up for the year 1983.  (more…)

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